Appareillage Electrique
Appareillage Electrique
Appareillage Electrique
Objectifs
Généraux
Spécifiques
1. INTRODUCTION
Pour une installation électrique, chaque composant ou appareil doit remplir une fonction bien
déterminée. Les fonctions sont principalement :
L’appareillage électrique est défini comme l’ensemble des composants réalisant ses fonctions.
Il est utilisé selon le domaine d’application et selon son rôle dans la totalité de l’installation.
Cette variété d’utilisation demande de respecter un certain nombre des facteurs, lors de la
conception de l'appareillage électrique qui sont :
La fonction de l'appareil.
2.1 Sa fonction :
Le niveau de tension est un critère important dans le choix d’appareillage électrique, dans le
tableau suivant nous donnons les différentes catégories de tensions.
Tableau 1.1. Niveaux de tensions des installations électriques.
Niveaux de tension définis par les normes NF C 15-100 et NF C 13-200
Tension AC Domaine de Autre appellation Valeurs usuelles en France
composée tension courante (tension d'utilisation)
≤ 50 V TBT 12 - 24 - 48 V
≤ 1000 V BT BT (basse tension) 230 - 380 - 400 V
1 kV ≤ U ≤ 50 HTA MT (moyenne 5.5 - 6.6 - 10 - 15 - 20 - 36 kV
kV tension)
U > 50 kV HTB HT (haute tension) 63 - 90 - 150 kV
THT (très haute 225 - 400 kV
tension)
De plus, il existe différents types des réseaux ou d’installations dont chacun possède son
ensemble d’appareillages approprié. Principalement, ces réseaux sont les installations
domestiques BT (<1kV), les installations industrielles BT (<1kV), les installations
industrielles HT (3,6 à 24 kV), réseaux de distribution (< 52 kV), et réseaux de répartition ou
de transport (≥ 52 kV).
Pour une parfaite maîtrise de l’énergie électrique nous devons utiliser tous les moyens
nécessaires à la commande et au contrôle de la circulation du courant dans les circuits [1].
Nous exposerons, dans une première partie, les principales fonctions de l’appareillage
électrique. Et dans une deuxième partie, nous définirons les principaux courants affectant
directement le choix des appareils électriques à fin d’assurer le bon choix de matériels.
3.1. Le sectionnement :
C’est l’isolation d’un circuit du reste de l’installation afin d’assurer la protection des
personnes ayant intervenu sur ce circuit pour effectuer des travaux de réparation ou de
maintenance. Un appareil de sectionnement (figure.1.2) doit satisfaire les conditions
suivantes :
sa coupure est omnipolaire, c’est-à-dire qu’il assure la coupure de tous les conducteurs
actifs en même temps.
coupure visible par un indicateur visible, ou par séparation visible des contacts [2].
3.2. La protection :
C’est la mise hors tension du circuit en cas du défaut afin de protéger les biens et les
personnes contre les dangers du courant électrique qui résultent soit des surintensités (court-
circuit et surcharge) soit des défauts d’isolement.
Un court-circuit :
� ≫ � (1.1)
Un défaut de court-circuit, résulte essentiellement d’un contact direct entre au moins deux
conducteurs actifs (phases + neutre). L’importante intensité (en ��) de ce défaut exige de
l’interrompre immédiatement.
Une surcharge :
Une surcharge est une surintensité (� ) qui apparaît dans une installation électriquement saine
suite à une mauvaise utilisation.
� ≤� ≤ � (1.2)
Un défaut d’isolement :
Il résulte d’un contact entre un conducteur actif et la masse d’un récepteur. On appelle masse
d’un appareil électrique toute partie métallique qui est normalement hors tension et qui peut
devenir sous tension suite à un défaut d’isolement. Pour des raisons de sécurité, la masse doit
être obligatoirement reliée à la terre (directement ou à travers le conducteur du neutre). Les
dispositifs différentiels à courant résiduels sont les appareils dédiés à la protection contre ce
type de défaut. Les figures suivantes présentent des exemples d’appareils de protection :
Disjoncteur, fusible, relais thermique, Dispositifs Différentiels Résiduels DDR, disjoncteur
différentiel.
Fig.1.3. Disjoncteur Bipolaire 50A courbe C. Fig.1.4. Cartouche fusible 10/38mm 20A.
3.3. La Commande
la commande fonctionnelle,
la commande coupure d’urgence : elle a pour but de mettre hors tension une installation
qu’il sera dangereux pour la maintenir sous tension.
la commande arrêt d’urgence : couper un mouvement devenu dangereux.
Le matériel à utiliser dans ces deux derniers cas est le disjoncteur et le contacteur (associés à
un bouton d’arrêt d’urgence). Il ya deux types d’appareils de commande, les appareils à
commande manuelle et les appareils à commande à distance.
Dans cette partie nous mettons l’accent sur les différents courants d’une installation électrique
(définition et description), dans l’objectif d’accomplir le choix convenable des appareils selon
leur emplacement et selon l’application désirée. Nous donnons aussi dans l’annexe 1 plus de
description en précisant les coefficients exacts entre ses courants.
� : Courant d’emploi : c’est le courant qui correspond à la puissance nominale des récepteurs.
�� : Courant admissible, ou courant maximal que la canalisation peut supporter sans dommage
en permanence.
4.2. Identification des courants indispensables pour l’étude d’une installation électrique
Dans ce qui suit, nous définissons de plus les principaux courants de l’installation électrique
dans le but de simplifier l’étude complète de l’installation (calcul et dimensionnement) et le
pour le choix des appareils à installé.
a) Le courant admissible ��
Le passage d'un courant électrique dans un conducteur engendre un échauffement qui est
proportionnel au carré du courant, c'est l'effet Joule. Soit la relation suivante en monophasé :
= � (1.3)
b) Courant d'emploi �
Rendement électrique, �
Facteur de simultanéité,�
Prévisions d'extension.
� =√ � + � (1.5)
� =√ � � (1.6)
�������
� =
√
(1.7)
Remarque : La puissance nominale d'un circuit peut être exprimée soit en � pour une
puissance active (cas des moteurs), ou en � � pour une puissance apparente
(transformateurs).
En monophasé :
��
� = (1.8)
�
Avec :
En triphasé :
�
� = (1.9)
√ � ��
Avec :
� : est le courant de ligne par phase, c’est la valeur théorique du courant d'emploi.
Pour le calcul du courant d'emploi réel, il faut impérativement passer par le rendement et le
facteur de puissance de chaque récepteur, en tenant compte des coefficients appropriés qui
sont :
Le facteur de conversion : �
Afin de faciliter le calcul du courant � nous définissons aussi pour quelques familles de
récepteurs, un coefficient (a) (équation (1.10)) qui tient compte à la fois du rendement µ et du
facteur de puissancecos � , des récepteurs. (voir annexe 2)
�= (1.10)
� os �
Prenant le cas d’une ligne triphasée qui alimente un moteur triphasé de puissance
nominale � . L’intensité en ligne est calculée comme suit :
� = ×�×� = × , × , = � (1.11)
Facteur de simultanéité : Fs
Cas général
Le facteur de simultanéité � est le rapport entre la somme des puissances nominales des
appareils susceptibles de fonctionner simultanément et la somme des puissances nominales de
tous les appareils alimentés par le même circuit ou la même installation.
Remarque : Une étude détaillée des conditions d'exploitation d'une installation est souvent
nécessaire pour déterminer � et � . Nous indiquons dans l’annexe 3 quelques exemples de
facteur de simultanéité.
Dans le cas des armoires électriques le facteur de simultanéité � est donné en fonction du
nombre de circuits distribués.
� = ×� ×a×� ×� (1.12)
Valeur éventuellement majorée pour tenir compte des extensions futures de l'installation.
• Armoire B pour la force motrice, les fours et les prises de courant de l'atelier de traitements
thermiques B,
La connaissance et l’étude des principaux phénomènes qui peuvent parvenir dans une
installation électrique sont indispensables.
Ainsi, nous détaillons ses principaux phénomènes a fin d’une part de les mieux comprendre,
et d’autre part pour sophistiquer de plus le choix d’appareillage.
Ce sont les intensités des courants électriques, dans une installation, qui dépassent les valeurs
de celles du fonctionnement normal. Ces intensités anormales peuvent être atteintes suite à
des anomalies de fonctionnement de causes suivantes :
Cet important défaut se produit suite à un contact accidentel entre deux points de l’installation
de deux potentiels différents en service normal. Le défaut de court-circuit peut être
monophasé (phase/terre ou phase/neutre) biphasé (entre deux phases) ou triphasé (entre trois
phases et celui le plus important de point de vue valeur d’intensité). Les valeurs des intensités
des courants de court-circuit sont très élevées (typiquement supérieures à 10 fois la valeur du
courant nominal de l’installation) [1].
5.2.2. La surcharge
Le courant de surcharge est produit lorsque nous faisons un appel du courant, à partir de la
source, plus que celui nominal.
Par exemple en alimentant plusieurs récepteurs à partir d’une seule prise de courant.
Ce sont les tensions qui ont des valeurs plus importantes que celle de régime normal ce qui
peut commodément affecter l’installation. Elles peuvent apparaître entre phases ou entre de
circuits différents, ou entre les conducteurs actifs et la masse ou la terre.
Principalement il existe quatre types de surtension qui peuvent perturber les installations
électriques et les récepteurs :
Surtensions de manœuvre,
Surtensions à fréquence industrielle,
Surtensions causées par des décharges électrostatiques,
Surtensions d’origine atmosphérique.
Lors d’un défaut (cas d’un court-circuit) des intensités très élevées qui peuvent apparaître
entre les différents conducteurs d’une installation BT (conducteurs massifs du type barres,
câbles...) engendrent des efforts considérables (plusieurs milliers de daN par mètre) [2].
L’effet de ses efforts peut se traduire par des surtensions mécaniques (traction et flexion) au
niveau des conducteurs souples appelées efforts électrodynamiques.
La rigidité diélectrique d’un milieu isolant représente la valeur maximum du champ électrique
que le milieu peut supporter avant le déclenchement d’un arc électrique.
Un isolant électrique est une partie d'un composant ou un organe ayant pour fonction
d'empêcher le passage de tout courant électrique entre deux parties conductrices soumises à
une différence de potentiel électrique.
Le claquage est un phénomène qui se produit dans un isolant quand le champ électrique est
plus important que ce que peut supporter cet isolant. Il se forme alors un arc électrique.
L'ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un atome ou une
molécule.
L'atome - ou la molécule - perdant ou gagnant des charges n'est plus neutre électriquement. Il
est alors appelé ion.
Le mode de pose et les conditions de travail (la température du milieu ambiant (air ou terre))
qui limitent les échanges thermiques du câble avec l'environnement.
Des conditions de sécurité, protection contre les contacts indirects (schémas TN et IT) [3]
Une condition économique qui, en régime permanent, rend minimale la somme du coût
d'établissement et du coût d'exploitation.
Le calcul de la chute de tension en ligne en régime permanent peut se faire soit à travers
l’application directe des formules appropriées soit par l’exploitation d'un tableau de données
de fabricants de câbles. Dans le tableau suivant nous donnons les formules de calcul de la
chute de tension selon l’application désirée.
Avec :
L : Longueur du câble en km
Pour le cuivre :
. Ω 2/
= 2
(1.11)
� � �
Pour l’aluminium :
Ω 2/
= 2 (1.12)
� � �
� � � : Facteur de puissance
Éclairage : � �� = ,
Force motrice :
- au démarrage : � �� = ,
- en service normal : � �� = ,
Remarque : La réactance peut être négligée pour les câbles de section inférieure à .
−
Aussi, en l'absence de valeurs précises pour X nous pouvons prendre = . �� pour les
câbles BT et X = . Ωkm− pour les câbles MT.
De plus, il est important de vérifier que la section retenue pour un câble n'entraîne pas une
chute de tension supérieure aux limites normalisées.
Le courant d'emploi � ,
Et un certain nombre de facteurs de correction, en rapport avec :
• Le mode de pose de la canalisation,
• L’état chargé ou non chargé du conducteur neutre,
Des conditions de pose particulières telles que :
• Canalisation enterrée ou non,
• Température du milieu ambiant.
8. CONCLUSION
Dans un premier volet de ce chapitre, nous avons une classification des appareils électriques
selon plusieurs paramètres. Une définition des principales fonctions d’appareillage électrique
a été donnée, puisque chaque fonction fait appel à un appareillage recommandé. Le deuxième
volet est consacré aux techniques de calcul et de dimensionnement d’une installation
électrique ce qui rend plus simple et plus efficace le choix de dispositif approprié.
Dans ce cadre nous avons défini les principaux courants dans une installation électrique en
partant de la source jusqu’au récepteur. Dans le deuxième chapitre nous parlerons de chaque
appareil seul (selon sa fonction) via une description détaillée de son fonctionnement.
Objectifs
Généraux
Spécifiques
1. INTRODUCTION
Après avoir défini d’une façon détaillée les principales fonctions d’appareillage électrique et
les différents courants qui peuvent affecter le choix d’appareillages dans le chapitre précédent.
Nous passons dans ce deuxième chapitre à définir pour chacun d’appareil, ses
caractéristiques, son rôle et ses critères de choix pour un fonctionnement convenable d’une
installation électrique.
Il s’agit principalement de deux types de contacts permanents afin de connecter les parties
d’un circuit électrique de façon permanente. Ils se présentent sur deux catégories démontables
(encastré par système vis écrou ou par coincement…etc.) ; et non démontables (embrochés,
soudé…etc).
Ce sont des dispositifs utilisés pour les machines électriques afin d’assurer la connexion
permanente simple ou démontable, de plus ces bonnes facilitent le choix de montage s’il est
possible.
Les prises de courant servent à connecter les machines électriques aux sources convenables, il
faut citer qu’ils existent des prises de courant pour chaque régime monophasé et triphasé.
Pour le monophasé nous avons les prises deux pôles (2P) et aussi deux pôles plus terre (2p+T)
(voir figure 2.1).
Remarque : Pour les prises de courant triphasé il faut impérativement respecter l’ordre de
succession des bornes des phases de neutre et celui de terre, s’il existe, afin d éviter le risque
de court-circuit lors de connexion des prises femelles et mâles.
2.4.1. Fonction :
Un sectionneur sert à établir ou d'interrompre le courant dans un circuit à vide par coupure de
tous les conducteurs de phase et du conducteur de neutre s'il existe. Il sert à séparer la partie
amont sous tension de la partie aval d'un circuit pour permettre un travail d'entretien ou de
réparation sans danger. Pas de pouvoir de coupure ou de fermeture, quand le sectionneur est
manœuvré, le courant doit être nul. Il faut impérativement respecter la formule qui dit :« Ne
jamais actionner un sectionneur en charge ».
En utilisant un sectionneur nous pouvons, par exemple, condamner un circuit électrique (avec
cadenas dans le cas échéant) afin de travailler en toute sécurité [1]. Le sectionnement est
assuré par une distance minimale de séparation entre les contacts à l’état d’ouverture (
pour la tension / , pour la tension 400/690V).
2.4.2. Constitution :
Un sectionneur se compose généralement de :
Remarque : Dans l’annexe 5, nous donnons les principales constitutions d’un sectionneur
Dans la plupart des cas, le sectionneur comporte un emplacement pour le logement des
fusibles protégeant le circuit en aval contre les courts circuits, on parle de «
sectionneur porte fusible », voir annexe 6 (fiche sectionneur).
2.4.3. Symbole :
2.4.4 Appellation :
Le sectionneur est généralement repéré dans les schémas électriques par la lettre Q (Q1,
Q2…).
3. APPAREILLAGES DE COMMANDE
Interrompre et établir le courant électrique d’une façon volontaire, sous les conditions de
fonctionnement normal, c’est le rôle de ce type d’appareillage. Il y a plusieurs types
d’appareils de commande dont les principaux sont :
3.1. Les interrupteurs
3.1.1 Rôle
Appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants
dans des conditions normales du circuit.
3.1.2. Symbole
3.2.1. Rôle
L’interrupteur sectionneur est un appareil de commande capable de couper et fermer un
circuit en service normal, et de séparer de façon certaine tous les conducteurs actifs.
Fig.2.5. Interrupteurs-sectionneurs.
3.2.2. Symbole
3.3.1. Rôle
Le contacteur est un appareil de commande qui sert à établir, interrompre et supporter les
courants dans les conditions normales de fonctionnement d’un circuit. IL se caractérise
essentiellement par son nombre de manœuvre maximal (durée de vie), et les catégories
d’emploi selon leur application voir (annexe 7).
3.3.2. Caractéristiques principales :
Un contacteur est constitué de deux parties principales, la partie puissance et la partie
commande. Le circuit de puissance est composé des contacts principaux qui peuvent être
unipolaires, bipolaires, tripolaires ou encore tétra-polaires. Le circuit de commande est
constitué principalement d’une bobine et contact auxiliaire. Sur les contacteurs de puissance
élevée les bobines sont souvent interchangeables, permettant de commander le contacteur
avec différentes tensions ( , , , , ).
3.3.3. Constitution générale détaillée :
Ils seront destinés à assurer : l’auto-alimentation des bobines des contacteurs, la signalisation
visuelle, les alarmes sonores, les asservissements, les verrouillages électriques des
contacteurs.
3.3.3.3. Electro-aimant :
Formé d’une bobine qui peut être alimentée en courant continu ou en courant alternatif et d’un
noyau magnétique généralement feuilleté. L’électro-aimant attire une palette mobile lorsqu’il
est alimenté, qui tire de sa part les contacts principaux.
Remarque : le circuit magnétique d’un contacteur est feuilleté afin d’éviter la création de
courants de Foucault qui réduisent le flux magnétique et échauffent les masses métalliques.
Les contacts auxiliaires sont destinés à assurer l’auto alimentation, les verrouillages des
contacts…etc. Il existe deux types de contacts, les contacts à fermeture et les contacts à
ouverture.
Le contact temporisé permet d’établir ou d’ouvrir un contact après certains temps préréglé de
façon à permettre à notre équipement de fonctionner convenablement selon l’application désirée.
3.2.5.3. Electro-aimant :
a) En alternatif
Le circuit magnétique est constitué de tôles en acier doux pour réduire les pertes par courant
de Foucault.
b) En continu
Le circuit magnétique est en acier doux massif. Les surfaces de contact du circuit magnétique
sont rectifiées pour avoir une portée parfaite.
Nombre de pôles
Tension d’emploi
Courant d’emploi
Catégorie d’emploi
Pouvoir de coupure
Durée de vie (endurance électrique)
Tension et fréquence de circuit commande
4. APPAREILS DE PROTECTION
Dans cette partie nous citons les principaux appareils de protection d’une installation
électrique.
Il est important de mentionner des le début que chaque appareil réalise une type de protection
bien déterminé [6].
4.1.1. Constitution
Assurant la protection contre les surcharges et les courts-circuits dans l’installation ou
l’équipement électrique ; une cartouche fusible est constituée essentiellement d’un fil calibré
et de la silice voir figure ci-dessous.
4.1.2. Présentation
Le fusible doit présenter la partie la plus faible du circuit, s’il ya de surintensité, c’est là que le
circuit doit se couper. C'est un conducteur calibré qui est introduit dans les circuits à protéger.
Le calibre : c’est l’intensité nominale , c’est à dire le courant qui traverse le fusible
sans provoquer un échauffement excessif.
Le pouvoir de coupure : C'est la plus grande intensité que peut couper la cartouche
fusible. Plus le pouvoir de coupure ( � ) est important, plus le fusible est apte à
protéger l'installation contre des courts-circuits d'intensité élevée ( ). Pour une bonne
protection, il est conseillé de bien respecter la relation suivante :
� ≥ (2.1)
Exemple : fusible type HPC (Haut pouvoir de coupure), �� > ��. (Annexe 8)
Les cartouches � (accompagnement moteur) : protègent les installations contre les courts-
circuits et les fortes surcharges, � < . Conçues pour résister aux surcharges telles que
démarrage de moteur et mise sous tension d'un transformateur. Elles sont marquées en vert.
Ces cartouches doivent donc être obligatoirement associées à un dispositif de protection
thermique contre les faibles surcharges. (Marquage de couleur verte).
Les cartouches �� : Ces fusibles dits « ultra rapides » assurent la protection contre les courts-
circuits, des composants électroniques de puissance (diodes, thyristors, transistors) et d’une
façon générale utilisées pour les cartes électroniques.
Remarque :
En cas de fusion d'une cartouche fusible sur une installation triphasée, il est conseillé
de changer les 3 cartouches.
Les cartouches fusibles sont peu coûteux, simple à utiliser et peu encombrant. Mais
chaque cartouche est à remplacer à chaque défaut.
4.1.6. Identification :
4.1.7. Symboles
Exemple :
Soit la figure 2.16 ci-dessous, la cartouche type � d’intensité � a coupé sur un défaut se
produisant sur la ligne qu'elle protège (moteur). Si par exemple la cartouche � � (une
partie entière entre en panne) ou même � � avait coupé lors du même défaut (mauvaise
sélectivité), toute l'installation serait en panne. Il est à remarquer qu’une protection thermique
a été prévue en complément, cette protection est obligatoire pour protéger l’installation contre
les faibles surcharges.
Fig.2.16. Schéma d’une installation réalisant une protection sélective à base des fusibles.
Les courbes de fusion données par les constructeurs permettent de déterminer le temps de
fusion du fusible en fonction du courant qui le traverse avant sa fusion (voir annexe 9).
Avantages
• Coût peu élevé ;
• Facilité d’installation ;
• Pas d’entretien ;
• Très haut pouvoir de coupure ;
• Très bonne fiabilité ;
• Possibilité de coupure très rapide (UR).
Inconvénients
• Nécessite un remplacement après fonctionnement ;
• Pas de réglage possible ;
• Déséquilibre en cas de fusion d’un seul fusible sur une installation triphasée ;
• Surtension lors de la coupure.
4.2. Relais de protection thermique
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un
contact du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui
coupe le courant dans le récepteur.
Exemple : Cas d’une intensité absorbée de � par un moteur qui normalement absorbe �. Le
graphique (figure 2.21) nous indique que le moteur déclenchera au bout de minute.
4.3.1 Définition :
Généralement, un disjoncteur est conçu pour assurer la protection d'une installation contre les
surcharges, les courts-circuits, les défauts d'isolement, par ouverture rapide du circuit en
défaut. Il remplit aussi la fonction d'isolement d'un circuit, un disjoncteur peut déclencher
automatiquement ou manuellement.
4.3.2. Constitution :
Un disjoncteur équipé d’un déclencheur thermique assure la protection contre les surcharges,
le déclencheur peut être intégré ou débrochable. Le principe de fonctionnement, détaillé
précédemment, est analogue à celui de relais thermique.
Le principe de fonctionnement est basé sur la création d'un champ magnétique lors du passage
d'un courant voir figure.
Ces courbes sont désignées (essentiellement selon le courant nominal) par les lettres B, C, D,
Z et MA voir annexe 12.
Température ambiante,
Conditions climatiques,
Des impératifs d'exploitation.
Nous garantissons une sélectivité des protections par disjoncteurs si un défaut, survenant en
un point quelconque du réseau, est éliminé par l’appareil de protection placé immédiatement
en amont du défaut et lui seul. Dans la figure 2.25 suivante nous donnons deux cas de
sélectivité le premier est ou la sélectivité est totale le deuxième cas est pour une sélectivité
partielle.
Dans les tableaux suivants nous donnons une comparaison entre fusible et disjoncteur :
Fusible Disjoncteur
4.4.1. Description
Ajouté à un disjoncteur pour être utilisé particulièrement par chaque abonné, le dispositif
différentiel a pour rôle pour assurer :
La protection des circuits contre la surintensité due aux surcharges ou aux court-
circuits.
La protection des personnes contres les contacts indirects ( fuite de courant à la
terre).
Remarque : Le système est analogue en triphasé mais il comprend quatre bobines sur le tore.
4.5. Le parafoudre :
4.51. Description :
fait Le niveau kéraunique est le nombre de fois où le tonnerre a été entendu dans l’année,
noté « � ». Le critère est un niveau kéraunique égal ou supérieur à 25, c’est-a-dire que l’on
entend le tonnerre au moins jours par an. Nous donnons dans l’annexe 13 le niveau
kéraunique de la Tunisie.
Fig.2.30. Parafoudre.
Le parafoudre fonctionne comme un interrupteur qui, au-delà d'une certaine tension, va laisser
échapper un courant électrique pour l'amener jusqu'à la terre afin d'éviter qu'il aille au sein des
appareils électriques et électroniques raccordés et les endommage.
4.5.3. Symbole :
1) d’un ou de plusieurs composants non linéaires : la partie active (varistance, éclateur à gaz,
…),
3) d’un indicateur qui signale la fin de vie du parafoudre, certains parafoudres permettent le
report à distance de cette indication,
4) d’un dispositif de déconnexion externe qui assure sa protection contre les courts-circuits
(ce dispositif peut être intégré au parafoudre). Ces constituants sont mentionnés selon leur
numéro dans la figure suivante :
Remarque : dans l’annexe 17, nous exposons les principales technologies utilisées pour la
partie active d’un parafoudre.
Des surtensions peuvent apparaitre dans les installations électriques pour plusieurs raisons.
Elles peuvent être causées par :
Comme toutes structures extérieures, les installations Phot-voltaïques sont exposées au risque
de foudroiement. A cet effet, des actions préventives et des systèmes de protection contre les
surtensions doivent être mis en œuvre. Parmi ces systèmes nous pouvons utiliser les
parafoudres et les liaisons équipotentielles. Les parafoudres sont bien adaptés pour protéger
les équipements électriques sensibles comme l’onduleur, les modules PV, les équipements de
contrôle, mesure mais aussi tout autre équipement alimenté par le réseau électrique ��.
5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons défini et décri les principaux appareillages utilisés dans une
installation électrique. Et cela à travers l’étude des caractéristiques physiques et électriques de
chaque appareil. Une classification selon leur fonction et leur rôle dans l’installation a été
faite. De plus nous avons déterminé pour chaque appareil les critères de choix ainsi que leurs
avantages et inconvénients pour faciliter leur choix. Le choix convenable de l’appareil
approprié pour chaque partie de l’installation et aussi pour chaque récepteur nous amène à la
réalisation d’une installation électrique sure, fiable et robuste.
Mabrouki Hichem
Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique
TRAVAUX DIRIGES N° 1 :
Un câble triphasé 𝐵𝑇 type 𝑈1000 𝑅𝑂2𝑉 de longueur 200𝑚, section 70𝑚𝑚2, âme en cuivre
de résistivité….. , alimente un circuit équilibré sous une tension de 400𝑉 avec un courant 𝐼𝐵
de 150𝐴 et un facteur de puissance de 0.8. En l'absence de précision, 𝑋 est pris égal à
0.1Ωkm−1. Calculer la chute de tension dans le câble.
Exercice 1 :
On désire isoler du réseau 3 × 400 𝑉 le coffret d'alimentation d'un tour ayant une puissance
de 42𝑘𝑊 (𝐶𝑂𝑆(𝜑) = 0,89).
Le sectionneur doit être :
- manœuvrable par poignée à droite,
- cadenassable en position ouverte,
- posséder un contact de pré coupure
et sans dispositif de marche en monophasé.
En se référant à l’annexe n°6 Déterminer la :
1) Référence du sectionneur,
2) Référence de la poignée,
3) Type de fusible,
Exercice 2 :
On se propose de déterminer la référence du sectionneur ainsi que la taille des cartouches
fusibles à utiliser pour alimenter un moteur d’une puissance absorbée de 10 𝑘𝑊 (𝑐𝑜𝑠(𝜑) =
0,851) avec un réseau triphasé 3 × 400 𝑉.
Exercice 3 : On désire isoler, du réseau 3 × 230𝑉, un four ayant une puissance de 15𝑘𝑊. Le
cahier des charges précise que le sectionneur doit être manœuvrable par poignée,
cadenassable en position ouverte, possédant un seul contact de pré-coupure et sans dispositif
de marche en monophasé.
A partir du même tableau de l’annexe 6, la valeur du calibre immédiatement en excès est :
𝟓𝟎𝑨. La taille des cartouches fusibles est : 𝟏𝟒 × 𝟓𝟏𝒎𝒎. Pour un nombre de pré-coupure
égale à 1 et pour un sectionneur sans dispositif contre la marche en monophasé, la référence
recherchée est : GK1 EK. Le tableau « dispositifs de commande » permet de trouver la
référence de la poignée extérieure : 𝐺𝐾1 𝐴𝑃05 ou 𝐺𝐾1 𝐴𝑃06. Enfin, la référence du
dispositif de cadenassage est : 𝐺𝐾1 𝐴𝑉07.
Exercice 2 :
3) Si la référence du contacteur est 𝐿𝐶1 𝐷18, combien de manœuvres pourra t-il effectuer au
maximum ?
4) Combien de temps pourra t-il alors fonctionner sans remplacement ? (année, mois, jour).
Réponse :
1) Selon l’annexe 1, la catégorie d’emploi est AC3. En effet, il s’agit d’un moteur à courant
alternatif son fonctionnement peut être considéré dans la catégorie démarrage et coupure du
moteur lancé.
Exercice 1:
2- Donner le symbole général d'un relais thermique (pour le circuit de commande et le circuit
de puissance).
Réponse :
3) La plage de réglage est donnée par le tableau de l’annexe ci-dessous, elle est de 12 à
18𝐴. En effet,
𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 15.62𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.8
Exercice 2: Contrôlez la référence du contacteur, du relais thermique ainsi que son réglage
pour assurer la protection d’un moteur asynchrone triphasé (coupure moteur lancé) de 15 𝑘𝑊
et de 𝑜𝑠𝜑 = 0,46 , sous tension 400 𝑉 50𝐻𝑧 . Tension de commande de 24𝑉 50𝐻𝑧 .
Réponse :
𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 27.17𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.46
Exercice 1:
1.1. Un relais thermique de classe 𝟏𝟎𝑨 est réglé sur la position 𝟐𝟎𝑨. Donnez les temps de
déclenchement pour un moteur mis en service pour la première fois de la journée, le relais est
traversé par un courant de 𝟒𝟎 𝑨.
1.2. Un relais thermique de classe 10𝐴 est réglé sur la position 20𝐴. Dés la mise en service
d’un moteur, le moteur fonctionne sur deux phases et absorbe 30𝐴.
1.3. Un relais thermique de classe 20 est réglé sur la position 20 ampères. Le moteur
fonctionne depuis un certain temps quand une surcharge se produit, le moteur absorbe alors
120 ampères. Contrôlez son temps de déclenchement.
Parmi les affirmations suivantes, indiquez celles qui sont vraies. VRAI FAUX
1. Le courant nominal d'un fusible est l'intensité qui provoque sa fusion.
2. Les fusibles de la classe gG sont des fusibles pour protéger des grands
Générateurs.
3. Les fusibles de la classe aM sont des fusibles qui protègent des moteurs.
4. Un coupe-circuit à fusibles est un appareil de protection qui permet de couper la
phase et le neutre, mais qui ne comporte qu'une seule cartouche sur la phase.
5. On peut remplacer une cartouche fusible par un fil de cuivre.
2.1. Un fusible de 25 𝐴, de type 𝑔𝐺, est soumis à une surcharge de 4 fois son intensité
nominale, soit 100 A. Au bout de combien de temps va-t-il fondre ?
2.2. Un fusible de calibre 4 𝐴, de type 𝑔𝐺, a fondu en 1 seconde après la mise sous tension
d'un récepteur, quel était l'ordre de grandeur du courant dans le circuit ?
2.3. Un fusible de calibre 10 𝐴, de type 𝑔𝐺, a fondu en 10 seconde après la mise sous tension
d'un récepteur, quel était l'ordre de grandeur du courant dans le circuit ?
Exercice n° 2 :
L'alimentation en énergie électrique d'un local technique comportant deux fours et deux tapis
roulant est réalisée à partir d'un poste de distribution privé dont le schéma est donné ci-
dessous.
Transformateur TPC
20 kV/410V
U2 = 400 V
Données : Poste source
T1
Ku moteur = 0.8 Câbles unipolaires en trèfle
D1
C1 âme en aluminium 35mm²
Ku four = 1
Isolant en PR 90°C,
JB1
D2 D3 D4
Câble multipolaire Câble multipolaire
Isolant en PR 90°C,
Four triphasé1 tapis 1
JB2
P = 5 kW P = 4 kW
Cos = 0.86
Cos = 1
= 81 % Q5 Q6
Questions :
Exercice 3 :
22.5
Et la résistance est : 𝑅 = Ω/𝑘𝑚, donc,
70
22.5
Δ𝑈 = √3 150 × 0.2 × (( × 0.8) + (0.1 × 0.6))
70
16.46
Δ𝑈 = 16.46 𝑉 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛 % ∶ × 100 = 4.11%
400
𝑰 = 𝑷 × 𝒂 × 𝑭𝒄 = 𝟑𝟎 × 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟓 = 𝟏𝟏𝟐 𝑨.
CORRECTION TD N° 2: SECTIONNEUR
Exercice 1 :
Réponse :
Nous commençons par le calcul du courant nominal donné à partir de la relation suivante :
𝑃 = √3 × 𝑈 × 𝐼 × 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑃
Donc, 𝐼 =
√3×𝑈×𝑐𝑜𝑠𝜑
42×103
AN : 𝐼 = √3×400×0.89 = 39.32𝐴
Alors :
Exercice 2 :
Réponse :
En partant de la relation :
𝑃 = √3 × 𝑈 × 𝐼 × 𝑐𝑜𝑠𝜑
On peut déduire le courant :
𝑃 103
𝐼= = 10 × = 16.96 𝐴
√3×𝑈×𝑐𝑜𝑠𝜑 √3×400×0.851
Exercice 1 :
Réponse :
𝑃 5.5𝑘𝑊
𝐼= = = 11.44𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.4
Exercice 2 :
1) Selon l’annexe 7, la catégorie d’emploi est AC3. En effet, il s’agit d’un moteur à courant
alternatif son fonctionnement peut être considéré dans la catégorie démarrage et coupure du
moteur lancé.
Exercice 1:
Réponse :
3) La plage de réglage est donnée par le tableau de l’annexe ci-dessous, elle est de 12 à
18𝐴. En effet,
𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 15.62𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.8
4) Pour la réponse a cette question, soit le tableau suivant :
Exercice 2 :
Réponse :
𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 27.17𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.46
Exercice 1:
1.1. En se référant à l’annexe 02 relais thermique ci-dessous et vue que le relais est de
classe10𝐴, le moteur fonctionne à froid, nous avons un temps de déclenchement égale à une
minute 𝑡 = 1𝑚𝑛.
1.2. En se référant à l’annexe 02 relais thermique ci-dessous et vue que le relais est de classe
10A, le moteur fonctionne à froid mais cette fois ci sur deux phases , nous avons un temps de
déclenchement égale à une minute t = 1mn.
Parmi les affirmations suivantes, indiquez celles qui sont vraies. VRAI FAUX
1. Le courant nominal d'un fusible est l'intensité qui provoque sa fusion. X
2. Les fusibles de la classe gG sont des fusibles pour protéger des grands
X
Générateurs.
3. Les fusibles de la classe aM sont des fusibles qui protègent des moteurs. X
4. Un coupe-circuit à fusibles est un appareil de protection qui permet de
couper la phase et le neutre, mais qui ne comporte qu'une seule cartouche X
sur la phase.
5. On peut remplacer une cartouche fusible par un fil de cuivre. X
2.2. Réponse : Un fusible type 𝑔𝐺, calibre 4 𝐴 qui fond en 1 seconde, a coupé un courant
d'environ 12 ampères.
2.3. Réponse : selon la courbe de fusion du fusible 10 𝐴 (annexe.1), l'intensité était de l'ordre
de 25 𝐴.
b) Le fusible 𝑔𝐺20 𝐴 doit tenir; on admet 1,2 fois le calibre nominal, c'est-à-dire jusqu'à 24𝐴.
𝐼 = 12 000/230 = 52,17 𝐴 à environ 1 seconde (12 000 = 8 000 + 3 000 + 1 000 ). Et d’après la
caourbe de fusion de fusible annexe.1 cette intensité entraine la fusion du fusible selement si le
démarrage dure plus de 5 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠.
Comparer les deux temps et donner une explication Plus le courant est important
cohérente. plus la coupure doit être rapide
Exercice n° 2 :
Réponse :
1) Le bilan de puissance est donné par le tableau suivant :
Four 12 0 12 16.9
triphasé 2
tapis 2 10.340 18.245 20.967 29.53
2 2
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = √𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 + 𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Avec :
𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 , dont 𝑃𝑖 est la puissance active absorbée par le récepteur 𝑖, 𝑛 est le nobre des
récepteurs ( charge) dans l’installation.
𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = ∑𝑛𝑖=1 𝑄𝑖 , dont 𝑄𝑖 est la puissance réactive absorbée par le récepteur 𝑖, 𝑛 est le nobre
des récepteurs (charges) dans l’installation.
Donc,
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = √(32.28 × 103 )2 + (26.565 × 103 )2 = 41.805𝑘𝑉𝐴
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 41.805𝑘𝑉𝐴
Finalement le courant est donné par la relation suivante : 𝐼 = = = 58.87𝐴
√3×𝑈 √3×410
D1 63 NS100N63 NS100N63
Exercice 3 :
Rép : plus le rapport entre courant de défaut et le courant nominale est important plus le
déclenchement est plus rapide.
𝐼𝑑 18
Nous aurons,
𝐼𝑛
= 6
= 3 ; en projetant ce coefficient sur la courbe C de déclenchement nous