Appareillage Electrique

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 80

Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

CHAPITRE 1 : INSTALLATIONS ELECTRIQUES, PHENOMENES ET


APPAREILLAGES

Objectifs

Généraux

 L'étudiant apprendra à identifier les notions de base d’une installation


électrique.
 Connaitre les principaux phénomènes physiques et électriques ainsi que
l’appareillage nécessaires pour une installation électrique (Domestique et
industrielle).

Spécifiques

 Définir les principales fonctions d’appareillage électrique.


 Définir les composants électriques nécessaires pour une installation électrique.
 Identification des critères de choix d’appareillage électrique.

1. INTRODUCTION

Pour une installation électrique, chaque composant ou appareil doit remplir une fonction bien
déterminée. Les fonctions sont principalement :

 Connexion et Isolement (Sectionnement),


 Protection,
 Commande,
 Signalisation.

Mabrouki Hichem Page 5


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.1.1. Schéma général d'une installation électrique.

L’appareillage électrique est défini comme l’ensemble des composants réalisant ses fonctions.
Il est utilisé selon le domaine d’application et selon son rôle dans la totalité de l’installation.
Cette variété d’utilisation demande de respecter un certain nombre des facteurs, lors de la
conception de l'appareillage électrique qui sont :

 nature de courant : courant continu ou alternatif ;


 tension nominale : (ou de service) c'est la tension limite d’utilisation ;
 courant nominal : c'est la condition de passage d'un courant dans un appareil
électrique lors du fonctionnement normal;
 pouvoir de coupure : est l’aptitude d’un appareil à couper un courant de court-
circuit, dans les conditions de fonctionnement nominal de l’installation ( ),
sans endommager l’installation ou une partie de l’installation.
 lieu d’emploi : l'appareillage électrique doit satisfaire aux conditions de
l'environnement.

La fonction de l'appareil.

Mabrouki Hichem Page 6


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

2. CLASSIFICATION D’APPAREILLAGE ELECTRIQUE

Un choix adéquat d’appareillage électrique passe inévitablement par une correcte


compréhension du récepteur à alimenter de point de vue caractéristiques et de son
comportement dans différents régimes de fonctionnement. En fait, il faut tenir compte des
différents régimes de fonctionnement y compris les risques de surcharge, la résistance aux
courts-circuits et la résistance aux surtensions. L’appareillage électrique est classé en plusieurs
catégories selon :

2.1 Sa fonction :

Le rôle d’appareillage, ou sa fonction à accomplir, dans une installation est le premier


paramètre qu’il faut tenir compte pour un choix exact. L’appareillage sert à adapter la source
d'énergie de la source au comportement du récepteur.

2.2 Sa tension et sa destination :

Le niveau de tension est un critère important dans le choix d’appareillage électrique, dans le
tableau suivant nous donnons les différentes catégories de tensions.
Tableau 1.1. Niveaux de tensions des installations électriques.
Niveaux de tension définis par les normes NF C 15-100 et NF C 13-200
Tension AC Domaine de Autre appellation Valeurs usuelles en France
composée tension courante (tension d'utilisation)
≤ 50 V TBT 12 - 24 - 48 V
≤ 1000 V BT BT (basse tension) 230 - 380 - 400 V
1 kV ≤ U ≤ 50 HTA MT (moyenne 5.5 - 6.6 - 10 - 15 - 20 - 36 kV
kV tension)
U > 50 kV HTB HT (haute tension) 63 - 90 - 150 kV
THT (très haute 225 - 400 kV
tension)
De plus, il existe différents types des réseaux ou d’installations dont chacun possède son
ensemble d’appareillages approprié. Principalement, ces réseaux sont les installations
domestiques BT (<1kV), les installations industrielles BT (<1kV), les installations
industrielles HT (3,6 à 24 kV), réseaux de distribution (< 52 kV), et réseaux de répartition ou
de transport (≥ 52 kV).

Mabrouki Hichem Page 7


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

2.2. La température de service ;

Il existe deux principales températures de fonctionnement d’un appareillage électrique la


première est celle maximale à l’air ambiant qui généralement n’excède pas °�. La
deuxième est la température minimale à l’air ambiant qui ne doit pas inférieure a − °�

3. FONCTIONS DES APPAREILS ELECTRIQUES

Pour une parfaite maîtrise de l’énergie électrique nous devons utiliser tous les moyens
nécessaires à la commande et au contrôle de la circulation du courant dans les circuits [1].
Nous exposerons, dans une première partie, les principales fonctions de l’appareillage
électrique. Et dans une deuxième partie, nous définirons les principaux courants affectant
directement le choix des appareils électriques à fin d’assurer le bon choix de matériels.

3.1. Le sectionnement :

C’est l’isolation d’un circuit du reste de l’installation afin d’assurer la protection des
personnes ayant intervenu sur ce circuit pour effectuer des travaux de réparation ou de
maintenance. Un appareil de sectionnement (figure.1.2) doit satisfaire les conditions
suivantes :

 sa coupure est omnipolaire, c’est-à-dire qu’il assure la coupure de tous les conducteurs
actifs en même temps.

 cadenassable en position « ouvert » (maintien en position ouverte) à l’aide d’un


cadenas.

 coupure visible par un indicateur visible, ou par séparation visible des contacts [2].

(a) Sectionneur (b) Disjoncteur différentiel sectionneur

Mabrouki Hichem Page 8


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

(c) Interrupteur sectionneur (d) Sectionneur porte fusible

Fig.1.2. Différents types d’appareils de sectionnement.

3.2. La protection :

C’est la mise hors tension du circuit en cas du défaut afin de protéger les biens et les
personnes contre les dangers du courant électrique qui résultent soit des surintensités (court-
circuit et surcharge) soit des défauts d’isolement.

Un court-circuit :

L’intensité du courant de court-circuit (� ) est très importante devant celle de fonction


nominale (� ), en fait on a :

� ≫ � (1.1)

Un défaut de court-circuit, résulte essentiellement d’un contact direct entre au moins deux
conducteurs actifs (phases + neutre). L’importante intensité (en ��) de ce défaut exige de
l’interrompre immédiatement.

Une surcharge :

Une surcharge est une surintensité (� ) qui apparaît dans une installation électriquement saine
suite à une mauvaise utilisation.

� ≤� ≤ � (1.2)

Un défaut d’isolement :

Il résulte d’un contact entre un conducteur actif et la masse d’un récepteur. On appelle masse
d’un appareil électrique toute partie métallique qui est normalement hors tension et qui peut
devenir sous tension suite à un défaut d’isolement. Pour des raisons de sécurité, la masse doit
être obligatoirement reliée à la terre (directement ou à travers le conducteur du neutre). Les

Mabrouki Hichem Page 9


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

dispositifs différentiels à courant résiduels sont les appareils dédiés à la protection contre ce
type de défaut. Les figures suivantes présentent des exemples d’appareils de protection :
Disjoncteur, fusible, relais thermique, Dispositifs Différentiels Résiduels DDR, disjoncteur
différentiel.

Fig.1.3. Disjoncteur Bipolaire 50A courbe C. Fig.1.4. Cartouche fusible 10/38mm 20A.

Fig.1.5. Relais thermique. Fig.1.6. Dispositif différentiel résiduel DDR.

Fig.1.7. Disjoncteur différentiel tétra polaire 40A-30mA.

Mabrouki Hichem Page 10


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

3.3. La Commande

C’est l’action d’établir ou interrompre volontairement le courant dans l’installation électrique


en fonctionnement normal. Cette fonction permet à l’utilisateur d’intervenir sur le circuit en
charge, soit par action manuelle ou automatique. On distingue plusieurs types de commande :

 la commande fonctionnelle,
 la commande coupure d’urgence : elle a pour but de mettre hors tension une installation
qu’il sera dangereux pour la maintenir sous tension.
 la commande arrêt d’urgence : couper un mouvement devenu dangereux.

Le matériel à utiliser dans ces deux derniers cas est le disjoncteur et le contacteur (associés à
un bouton d’arrêt d’urgence). Il ya deux types d’appareils de commande, les appareils à
commande manuelle et les appareils à commande à distance.

Exemples d’appareils de commande : interrupteur simple ou va et vient, Interrupteur-


sectionneur, télé rupteur, contacteur, relais électromagnétique, bouton poussoir etc...

Fig.1.8. Interrupteur simple. Fig.1.9. Interrupteur va et vient 16A 250V.

Fig. 1.10. Interrupteur Sectionneur bipolaire. Fig. 1.11. Télérupteur unipolaire16A.

Mabrouki Hichem Page 11


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Vers circuit de puissance

Fig.1.12. Contacteur, fonctionnement électromécanique.

4. RELATION ENTRE RECEPTEUR (COURANT CHARGE),


CANALISATION ET PROTECTION :

4.1. Déclenchement des appareils de protection en cas de surintensité :

Dans cette partie nous mettons l’accent sur les différents courants d’une installation électrique
(définition et description), dans l’objectif d’accomplir le choix convenable des appareils selon
leur emplacement et selon l’application désirée. Nous donnons aussi dans l’annexe 1 plus de
description en précisant les coefficients exacts entre ses courants.

Fig.1.13. Déclenchement des appareils de protection en cas de surintensité.

La désignation plénière des courants d’une installation électrique est :

� : Courant d’emploi : c’est le courant qui correspond à la puissance nominale des récepteurs.

In : Courant assigné du dispositif de protection (calibre), courant nominal de la protection.

Ir : Courant de réglage de dispositif de protection, soit :

Mabrouki Hichem Page 12


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

��� : réglage thermique de la protection.

�� : réglage magnétique de la protection.

�� : Courant admissible, ou courant maximal que la canalisation peut supporter sans dommage
en permanence.

�� : Courant qui assure le fonctionnement du dispositif de protection (déclenchement).

� : Courant de court-circuit présumé en un point de la canalisation.

� : Pouvoir de coupure du dispositif de protection, c’est l’aptitude d’un appareil de


supporter un courant de court-circuit, sous condition de fonctionnement normal sans
endommager l’installation ou une partie de l’installation. (exprimé en ��).

4.2. Identification des courants indispensables pour l’étude d’une installation électrique

Dans ce qui suit, nous définissons de plus les principaux courants de l’installation électrique
dans le but de simplifier l’étude complète de l’installation (calcul et dimensionnement) et le
pour le choix des appareils à installé.

a) Le courant admissible ��

Le passage d'un courant électrique dans un conducteur engendre un échauffement qui est
proportionnel au carré du courant, c'est l'effet Joule. Soit la relation suivante en monophasé :

= � (1.3)

Partant de ce principe, le courant admissible �� du conducteur est le courant maximal que


pourra véhiculer un conducteur sans échauffement. Il dépend essentiellement de la section du
conducteur, de sa nature et des conditions d'installation (modes de pose, température,
groupement des conducteurs).

b) Courant d'emploi �

C’est le courant d’installation en fonctionnement normal, il est calculé en fonction de la


puissance nominale de l'appareil, ou du groupe d'appareils alimentés par le circuit. Et aussi
d’un certain nombre de facteurs de correction qui tiennent compte du :

Mabrouki Hichem Page 13


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

 Rendement électrique, �

 Facteur de puissance, cos �

 Facteur d'utilisation des appareils, �

 Facteur de simultanéité,�

 Prévisions d'extension.

Remarque : pour fixer l’appareillage convenable de chaque partie de l’installation, le calcul


de courant doit être plus que précis, en se basant sur les formules appropriées.

4.2.1 Méthode du Calcul de la valeur théorique du courant d'emploi �

Pour un circuit donné, la puissance nominale correspond à la puissance installée c'est-à-dire à


la somme des puissances nominales ( � et �) de tous les récepteurs alimentés par ce
circuit. La puissance absorbée par le circuit doit prendre en compte le rendement de ses
récepteurs.

Puissance absorbée = Puissance nominale /Rendement = � = /� (1.4)

Pour déterminer la puissance totale puis le courant d’emploi de l’installation, la formule de


Boucherot garantit un calcul précis.

� =√ � + � (1.5)

Le courant en tète de l’installation (à partir de ce courant nous déterminons le calibre du


disjoncteur générale) est donné par les relations suivantes :

� =√ � � (1.6)

�������
� =

(1.7)

Remarque : La puissance nominale d'un circuit peut être exprimée soit en � pour une
puissance active (cas des moteurs), ou en � � pour une puissance apparente
(transformateurs).

Nous pouvons calculer l’intensité absorbée de chaque récepteur à partir de sa puissance


absorbée :

Mabrouki Hichem Page 14


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

En monophasé :

��
� = (1.8)

Avec :

: est la tension simple entre phase et neutre

� � � : est le facteur de puissance

� : est le déphasage entre tension et courant (� = , pour les charges résistives)

En triphasé :


� = (1.9)
√ � ��

Avec :

: est la tension composée entre deux phases

� : est le courant de ligne par phase, c’est la valeur théorique du courant d'emploi.

4.2.2 Calcul du courant d'emploi réel

Pour le calcul du courant d'emploi réel, il faut impérativement passer par le rendement et le
facteur de puissance de chaque récepteur, en tenant compte des coefficients appropriés qui
sont :

 Le facteur de conversion : �

Nommé aussi coefficient de conversion, il donne directement l'intensité correspondante en


ampère à partir d’une puissance absorbée du récepteur exprimée en � ou en � , nous avons
le tableau suivant :

Tableau 1.2. Valeurs de facteur de conversion.

Tension composée � en volts Facteur de conversion �


En monophasé .
En triphasé .
En triphasé .

Mabrouki Hichem Page 15


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Afin de faciliter le calcul du courant � nous définissons aussi pour quelques familles de
récepteurs, un coefficient (a) (équation (1.10)) qui tient compte à la fois du rendement µ et du
facteur de puissancecos � , des récepteurs. (voir annexe 2)

�= (1.10)
� os �

Exemple pour le calcul du courant � :

Prenant le cas d’une ligne triphasée qui alimente un moteur triphasé de puissance
nominale � . L’intensité en ligne est calculée comme suit :

� = ×�×� = × , × , = � (1.11)

 Le facteur d'utilisation des appareils : �

Le facteur d’utilisation � , concerne uniquement les récepteurs à régime variable. Ce facteur


exprime le rapport moyen entre la puissance réellement consommée et la puissance nominale
du récepteur. Dans une installation industrielle ce facteur peut varier entre . et . . En
général, il peut être adopté . pour la force motrice, et toujours pour les appareils de
chauffage et d'éclairage.

 Facteur de simultanéité : Fs

Cas général

Le facteur de simultanéité � est le rapport entre la somme des puissances nominales des
appareils susceptibles de fonctionner simultanément et la somme des puissances nominales de
tous les appareils alimentés par le même circuit ou la même installation.

Remarque : Une étude détaillée des conditions d'exploitation d'une installation est souvent
nécessaire pour déterminer � et � . Nous indiquons dans l’annexe 3 quelques exemples de
facteur de simultanéité.

Cas des armoires de distribution

Dans le cas des armoires électriques le facteur de simultanéité � est donné en fonction du
nombre de circuits distribués.

Mabrouki Hichem Page 16


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Tableau 1.3. Facteur de simultanéité selon le nombre de circuits.

Nombre de circuits Facteur de simultanéité


2à3 0.9
4à5 0.8
6à9 0.7
Plus de 10 0.6

Expression générale du courant d'emploi �

Finalement nous aboutissons à l’expression générale du courant d'emploi I , à partir d'une


puissance nominale installée exprimée en � ou en � �, le courant maximal d'emploi en
ampères est donné par :

� = ×� ×a×� ×� (1.12)

Valeur éventuellement majorée pour tenir compte des extensions futures de l'installation.

Méthode générale récapitulative de détermination du courant d'emploi �

Soit l’exemple ci-dessous (figure 1.14) d’application de calcul du courant d’emploi � . La


subdivision générale des circuits d'une usine est organisée à partir de trois armoires suivantes :

• Armoire A pour la force motrice et les prises de courant de l'atelier de mécanique A,

• Armoire B pour la force motrice, les fours et les prises de courant de l'atelier de traitements
thermiques B,

• Armoire C pour l'éclairage général de l'usine.

Mabrouki Hichem Page 17


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.1.14. Récapitulatif de la méthode générale de détermination du courant d'emploi � .

5. PHENOMENES PRESENTS DANS UNE INSTALLATION


ELECTRIQUE :

La connaissance et l’étude des principaux phénomènes qui peuvent parvenir dans une
installation électrique sont indispensables.

La compréhension de ses phénomènes, qui sont liés au courant et à la tension électriques,


amène inévitablement à un bon choix de matériels donc une installation fiable [7].

Ainsi, nous détaillons ses principaux phénomènes a fin d’une part de les mieux comprendre,
et d’autre part pour sophistiquer de plus le choix d’appareillage.

Mabrouki Hichem Page 18


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

5.1. Les surintensités

Ce sont les intensités des courants électriques, dans une installation, qui dépassent les valeurs
de celles du fonctionnement normal. Ces intensités anormales peuvent être atteintes suite à
des anomalies de fonctionnement de causes suivantes :

 baisse de la tension du réseau.


 surcharge mécanique (roulements usés, couple trop important).
 fonctionnement sur deux phases(au lieu de trois).
 surdébit (notamment pour les ventilateurs de soufflage, de reprise, d'extraction).
 surcouple au démarrage.
 démarrage trop fréquent.

5.2. Le court circuit

Cet important défaut se produit suite à un contact accidentel entre deux points de l’installation
de deux potentiels différents en service normal. Le défaut de court-circuit peut être
monophasé (phase/terre ou phase/neutre) biphasé (entre deux phases) ou triphasé (entre trois
phases et celui le plus important de point de vue valeur d’intensité). Les valeurs des intensités
des courants de court-circuit sont très élevées (typiquement supérieures à 10 fois la valeur du
courant nominal de l’installation) [1].

5.2.1. Causes des courts-circuits


Nous citons quelques causes de court-circuit, en commençant par la présence des corps
étranges conducteurs entre deux phases. Ou aussi la défaillance de composant par exemple le
claquage du semi conducteur, ou un défaut de terre, et isolation dégradée par l'usure, la
chaleur, l'humidité ou des produits corrosifs etc…

5.2.2. La surcharge

Le courant de surcharge est produit lorsque nous faisons un appel du courant, à partir de la
source, plus que celui nominal.

Par exemple en alimentant plusieurs récepteurs à partir d’une seule prise de courant.

Remarque : Les causes de surcharge et de court-circuit sont détaillées dans l’annexe 4.

Mabrouki Hichem Page 19


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

5.3. Les surtensions

Ce sont les tensions qui ont des valeurs plus importantes que celle de régime normal ce qui
peut commodément affecter l’installation. Elles peuvent apparaître entre phases ou entre de
circuits différents, ou entre les conducteurs actifs et la masse ou la terre.

5.3.1 Types de surtension dans les réseaux électriques

Principalement il existe quatre types de surtension qui peuvent perturber les installations
électriques et les récepteurs :

 Surtensions de manœuvre,
 Surtensions à fréquence industrielle,
 Surtensions causées par des décharges électrostatiques,
 Surtensions d’origine atmosphérique.

5.4. Les efforts électrodynamiques

Lors d’un défaut (cas d’un court-circuit) des intensités très élevées qui peuvent apparaître
entre les différents conducteurs d’une installation BT (conducteurs massifs du type barres,
câbles...) engendrent des efforts considérables (plusieurs milliers de daN par mètre) [2].

L’effet de ses efforts peut se traduire par des surtensions mécaniques (traction et flexion) au
niveau des conducteurs souples appelées efforts électrodynamiques.

5.5. Rigidité diélectrique

La rigidité diélectrique d’un milieu isolant représente la valeur maximum du champ électrique
que le milieu peut supporter avant le déclenchement d’un arc électrique.

5.6. Isolant électrique

Un isolant électrique est une partie d'un composant ou un organe ayant pour fonction
d'empêcher le passage de tout courant électrique entre deux parties conductrices soumises à
une différence de potentiel électrique.

5.7. Claquage électrique

Le claquage est un phénomène qui se produit dans un isolant quand le champ électrique est
plus important que ce que peut supporter cet isolant. Il se forme alors un arc électrique.

Mabrouki Hichem Page 20


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

5.8. Ionisation des gaz

L'ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un atome ou une
molécule.

L'atome - ou la molécule - perdant ou gagnant des charges n'est plus neutre électriquement. Il
est alors appelé ion.

6. DETERMINATION DES COURANTS ADMISSIBLES DANS LES


CONDUCTEURS ET LES CABLES

6.1. Conditions Générales

De point de vu propriétés du matériau, l’âme conductrice d’un conducteur doit satisfaire la


condition suivante [2] :

Un échauffement normal lors de fonctionnement dans les conditions nominales (régime


permanent) de l’application. En fait, ce dernier ne doit pas entraîner la diminution des
propriétés isolantes des constituants de l'enveloppe et de la gaine lorsqu'elle transite l'intensité
admissible. Cette condition doit prendre en compte :

La constitution du câble (matériau utilisé cuivre, aluminium ou alliage)

Le mode de pose et les conditions de travail (la température du milieu ambiant (air ou terre))
qui limitent les échanges thermiques du câble avec l'environnement.

La chute de tension au plus égale :

- Aux limites réglementaires,

- Ou à l'écart accepté entre la tension disponible au départ et la tension souhaitée à l'arrivée

Une bonne tenue à une surintensité de courte durée, courant de court-circuit.

À ces conditions techniques s'ajoutent :

Des conditions de sécurité, protection contre les contacts indirects (schémas TN et IT) [3]

Une condition économique qui, en régime permanent, rend minimale la somme du coût
d'établissement et du coût d'exploitation.

Mabrouki Hichem Page 21


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

7. DETERMINATION DE LA CHUTE DE TENSION DANS UNE


CANALISATION

Lors de l’installation d’un circuit électrique, il est nécessaire de prendre en considération la


chute de tension dans les câbles ; afin de faire un bon calcul et ensuite un choix convenable de
matériels à installés.

7.1. Calcul de la chute de tension en ligne en régime permanent

Le calcul de la chute de tension en ligne en régime permanent peut se faire soit à travers
l’application directe des formules appropriées soit par l’exploitation d'un tableau de données
de fabricants de câbles. Dans le tableau suivant nous donnons les formules de calcul de la
chute de tension selon l’application désirée.

Tableau 1.4. Formules de calcul de la chute de tension.

Type de distribution Chute de tension en Volts Chute de tension en %


Monophasé : deux phases ∆ = � � � �� + �� � ∆

Monophasé : phase et neutre ∆ = � � � �� + �� � ∆

Triphasé équilibré avec ou sans neutre ∆ = √ � � � �� + �� � ∆

Avec :

� : Courant d'emploi dans le circuit en A

L : Longueur du câble en km

R : résistance linéique d'un conducteur en ohm/km :

Pour le cuivre :

. Ω 2/
= 2
(1.11)
� � �

Pour l’aluminium :

Ω 2/
= 2 (1.12)
� � �

: Réactance d'un conducteur en ohm/km,

� � � : Facteur de puissance

Mabrouki Hichem Page 22


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Valeur généralement retenue :

Éclairage : � �� = ,

Force motrice :

- au démarrage : � �� = ,

- en service normal : � �� = ,

: Tension nominale simple,

: Tension nominale composée,

Remarque : La réactance peut être négligée pour les câbles de section inférieure à .

Aussi, en l'absence de valeurs précises pour X nous pouvons prendre = . �� pour les
câbles BT et X = . Ωkm− pour les câbles MT.

De plus, il est important de vérifier que la section retenue pour un câble n'entraîne pas une
chute de tension supérieure aux limites normalisées.

7.2. Limites de la chute de tension

La détermination pratique de la section minimale d'une canalisation prend en compte :

 Le courant d'emploi � ,
 Et un certain nombre de facteurs de correction, en rapport avec :
• Le mode de pose de la canalisation,
• L’état chargé ou non chargé du conducteur neutre,
 Des conditions de pose particulières telles que :
• Canalisation enterrée ou non,
• Température du milieu ambiant.

Tableau 1.5. Limites de la chute de tension.

Conditions de l’alimentation Eclairage Autres usages


de l’installation (Force motrice)
Alimentation par le réseau BT de distribution publique % %
Alimentation par un poste privé HT/BT % %

Mabrouki Hichem Page 23


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

8. CONCLUSION

Dans un premier volet de ce chapitre, nous avons une classification des appareils électriques
selon plusieurs paramètres. Une définition des principales fonctions d’appareillage électrique
a été donnée, puisque chaque fonction fait appel à un appareillage recommandé. Le deuxième
volet est consacré aux techniques de calcul et de dimensionnement d’une installation
électrique ce qui rend plus simple et plus efficace le choix de dispositif approprié.

Dans ce cadre nous avons défini les principaux courants dans une installation électrique en
partant de la source jusqu’au récepteur. Dans le deuxième chapitre nous parlerons de chaque
appareil seul (selon sa fonction) via une description détaillée de son fonctionnement.

De plus, la détermination pour chaque appareillage ses caractéristiques électromécaniques et


les critères de choix dans une installation électrique qui assurent une utilisation via
exploitation optimale.

Mabrouki Hichem Page 24


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Chapitre 2 : LES APPAREILS DE COMMANDE ET DE PROTECTION


ELECTRIQUE.

Objectifs

Généraux

 L'étudiant apprendra à identifier les différents appareils d’une installation


électrique.
 Connaitre surtout la composition et le rôle de chaque appareil.

Spécifiques

 Déterminer les domaines d’application convenable.


 Différencier les caractéristiques électriques et physiques en vu d’un bon choix
de l’appareil.

1. INTRODUCTION

Après avoir défini d’une façon détaillée les principales fonctions d’appareillage électrique et
les différents courants qui peuvent affecter le choix d’appareillages dans le chapitre précédent.
Nous passons dans ce deuxième chapitre à définir pour chacun d’appareil, ses
caractéristiques, son rôle et ses critères de choix pour un fonctionnement convenable d’une
installation électrique.

2. APPAREILLAGES DE CONNEXION ET DE SEPARATION

La mise en service ou hors-service d’une installation ou d’une partie de l’installation nécessite


l’utilisation des appareils de séparation et de connexion. Cette séparation doit inclure la
source et toutes parties aval de l’installation. Les principaux dispositifs de séparation et de
connexion sont les jeux de barres, bornes, cosses et raccords, et les boîtes en plastique etc...

2.1. Contacts permanents :

Il s’agit principalement de deux types de contacts permanents afin de connecter les parties
d’un circuit électrique de façon permanente. Ils se présentent sur deux catégories démontables
(encastré par système vis écrou ou par coincement…etc.) ; et non démontables (embrochés,
soudé…etc).

MABROUKI Hichem Page 26


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

2.2. Bornes de connexion :

Ce sont des dispositifs utilisés pour les machines électriques afin d’assurer la connexion
permanente simple ou démontable, de plus ces bonnes facilitent le choix de montage s’il est
possible.

2.3. Prises de courant (Basse tension)

Les prises de courant servent à connecter les machines électriques aux sources convenables, il
faut citer qu’ils existent des prises de courant pour chaque régime monophasé et triphasé.
Pour le monophasé nous avons les prises deux pôles (2P) et aussi deux pôles plus terre (2p+T)
(voir figure 2.1).

Fig.2.1. Prise deux pôles plus terre avec règle d’implantation

Remarque : Pour les prises de courant triphasé il faut impérativement respecter l’ordre de
succession des bornes des phases de neutre et celui de terre, s’il existe, afin d éviter le risque
de court-circuit lors de connexion des prises femelles et mâles.

Fig.2.2. Prise triphasée 3P+N+T.

2.4. Les sectionneurs :

2.4.1. Fonction :

MABROUKI Hichem Page 27


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Un sectionneur sert à établir ou d'interrompre le courant dans un circuit à vide par coupure de
tous les conducteurs de phase et du conducteur de neutre s'il existe. Il sert à séparer la partie
amont sous tension de la partie aval d'un circuit pour permettre un travail d'entretien ou de
réparation sans danger. Pas de pouvoir de coupure ou de fermeture, quand le sectionneur est
manœuvré, le courant doit être nul. Il faut impérativement respecter la formule qui dit :« Ne
jamais actionner un sectionneur en charge ».

En utilisant un sectionneur nous pouvons, par exemple, condamner un circuit électrique (avec
cadenas dans le cas échéant) afin de travailler en toute sécurité [1]. Le sectionnement est
assuré par une distance minimale de séparation entre les contacts à l’état d’ouverture (
pour la tension / , pour la tension 400/690V).

2.4.2. Constitution :
Un sectionneur se compose généralement de :

 Contacts principaux (ou contacts de puissance câblés dans la partie puissance de


circuit) permettent d'assurer le sectionnement de l'installation et d'isoler la partie en
aval. C’est une fonction de sécurité obligatoire.

 Un ou plusieurs contact(s) auxiliaire(s) (ou contact de pré coupure) qui s’ouvrent


avant les pôles de puissance afin d’interrompre en premier lieu l’alimentation des
organes de commande. Cela permet aux contacts de puissance d’ouvrir le circuit hors
charge. Il sera placé en série avec la bobine de commande du contacteur. L'ouverture
du circuit de commande de l'équipement entraînant l'ouverture de son circuit de
puissance celui-ci n'est donc jamais ouvert en charge (traversé par un courant).
Inversement, à la mise sous tension, le contact auxiliaire est fermé après la fermeture
des contacts principaux.

MABROUKI Hichem Page 28


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.3. Contacts de puissance et de pré-coupure d’un sectionneur tripolaire (à gauche) et


tétrapolaire (à droite).

Remarque : Dans l’annexe 5, nous donnons les principales constitutions d’un sectionneur

Fig.2.4. Insertion de contact de pré coupure du sectionneur dans le circuit de commande.

 Dans la plupart des cas, le sectionneur comporte un emplacement pour le logement des
fusibles protégeant le circuit en aval contre les courts circuits, on parle de «
sectionneur porte fusible », voir annexe 6 (fiche sectionneur).

2.4.3. Symbole :

MABROUKI Hichem Page 29


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

2.4.4 Appellation :
Le sectionneur est généralement repéré dans les schémas électriques par la lettre Q (Q1,
Q2…).

2.4.5. Critères de choix d’un sectionneur :


Le choix d’un sectionneur (ou celui porte fusibles) dépend essentiellement de :

 la valeur du courant du circuit de puissance : Courant nominal absorbé par la


charge.
 dispositif de contrôle des trois phases : avec ou sans contrôle de la marche en
monophasé.
 nombre de contacts de pré coupure nécessaires dans la partie commande.
 type de raccordement : bornes à ressort ou vis étrier.
 type de la commande et de cadenassage : poignées latérales, frontales.

3. APPAREILLAGES DE COMMANDE

Interrompre et établir le courant électrique d’une façon volontaire, sous les conditions de
fonctionnement normal, c’est le rôle de ce type d’appareillage. Il y a plusieurs types
d’appareils de commande dont les principaux sont :
3.1. Les interrupteurs

3.1.1 Rôle
Appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants
dans des conditions normales du circuit.

3.1.2. Symbole

3.2. Les interrupteurs-sectionneurs

3.2.1. Rôle
L’interrupteur sectionneur est un appareil de commande capable de couper et fermer un
circuit en service normal, et de séparer de façon certaine tous les conducteurs actifs.

MABROUKI Hichem Page 30


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.5. Interrupteurs-sectionneurs.

3.2.2. Symbole

3.2.3 Caractéristiques principales :


L’interrupteur sectionneur peut être Uni/Bi/Tri/Tétra polaire ; avec un courant qui pourra aller
jusqu’à � sous une tension de (en BT) [1].
3.2.4 Exemples d’application
Généralement, l’interrupteur-sectionneur est utilisé pour les manœuvres et les arrêts d’urgence.
3.3. Les contacteurs :

3.3.1. Rôle
Le contacteur est un appareil de commande qui sert à établir, interrompre et supporter les
courants dans les conditions normales de fonctionnement d’un circuit. IL se caractérise
essentiellement par son nombre de manœuvre maximal (durée de vie), et les catégories
d’emploi selon leur application voir (annexe 7).
3.3.2. Caractéristiques principales :
Un contacteur est constitué de deux parties principales, la partie puissance et la partie
commande. Le circuit de puissance est composé des contacts principaux qui peuvent être
unipolaires, bipolaires, tripolaires ou encore tétra-polaires. Le circuit de commande est
constitué principalement d’une bobine et contact auxiliaire. Sur les contacteurs de puissance
élevée les bobines sont souvent interchangeables, permettant de commander le contacteur
avec différentes tensions ( , , , , ).
3.3.3. Constitution générale détaillée :

MABROUKI Hichem Page 31


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Le contacteur est constitué principalement de deux types de contacts, principaux et auxiliaires


ainsi qu’une bobine de commande.
3.3.3.1. Contacts principaux à fermeture :
Ce sont les contacts de circuit de puissance qui assurent le passage du courant nominal
nécessaire au fonctionnement du récepteur.
3.3.3.2. Contacts auxiliaires :

Les contacts auxiliaires, à ouverture ou à fermeture, interviennent dans le circuit de


commande et agissent sur des intensités plus faibles. Ces contacts peuvent être soit intégrés
soit démontables instantanés ou temporisés.

Ils seront destinés à assurer : l’auto-alimentation des bobines des contacteurs, la signalisation
visuelle, les alarmes sonores, les asservissements, les verrouillages électriques des
contacteurs.

3.3.3.3. Electro-aimant :

Formé d’une bobine qui peut être alimentée en courant continu ou en courant alternatif et d’un
noyau magnétique généralement feuilleté. L’électro-aimant attire une palette mobile lorsqu’il
est alimenté, qui tire de sa part les contacts principaux.

Remarque : le circuit magnétique d’un contacteur est feuilleté afin d’éviter la création de
courants de Foucault qui réduisent le flux magnétique et échauffent les masses métalliques.

Fig.2.6. Constitution générale d’un contacteur.


3.3.4. Schéma et Symboles
Dans la figure suivante nous citons les symboles de deux types de contacteur le premier est
tripolaire (trois pôles) le deuxième est tétrapolaire (quatre pôles).

MABROUKI Hichem Page 32


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.7. Schéma et symbole d’un contacteur.


3.3.5. Accessoires
Dans l’objectif d’assurer convenablement sa fonction, un contacteur doit être équipé d’autre
dispositifs électriques.
3.3.5.1. Contacts auxiliaires instantanés :

Les contacts auxiliaires sont destinés à assurer l’auto alimentation, les verrouillages des
contacts…etc. Il existe deux types de contacts, les contacts à fermeture et les contacts à
ouverture.

Fig.2. 8. Les contacts auxiliaires instantanés.


3.3.5.2. Contacts temporisés

Le contact temporisé permet d’établir ou d’ouvrir un contact après certains temps préréglé de
façon à permettre à notre équipement de fonctionner convenablement selon l’application désirée.

MABROUKI Hichem Page 33


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig .2.9. Les contacts auxiliaires temporisés.


Remarque :

 La bobine et les contacts auxiliaires se branchent toujours dans le circuit de commande


tandis que les contacts de puissance se raccordent toujours dans le circuit de
puissance.
 Certains modèles de contacteurs peuvent recevoir en plus des blocs annexes de
contacts auxiliaires (instantanés ou temporisés).
 Dans certains montages, si deux contacteurs s’excitent en même temps, la fermeture
de leurs contacts de puissance crée un court-circuit dans le circuit de puissance. C’est
pourquoi, il faut rendre impossible la fermeture simultanée des contacts (de puissance)
des deux contacteurs, cette action s’appelle : verrouillage. On distingue le verrouillage
électrique et le verrouillage mécanique.
 Un rupteur est un contacteur qui possède des contacts de puissance à ouverture
(fermés au repos).

3.2.5.3. Electro-aimant :

a) En alternatif

Le circuit magnétique est constitué de tôles en acier doux pour réduire les pertes par courant
de Foucault.

b) En continu

Le circuit magnétique est en acier doux massif. Les surfaces de contact du circuit magnétique
sont rectifiées pour avoir une portée parfaite.

La bobine est constituée de fil de cuivre emmaillé.

3.2.6. Critères et choix d’un contacteur


Le choix d'un contacteur est fonction de la nature et de la valeur de la tension du réseau, de la
puissance installée, des caractéristiques de la charge, des exigences du service désiré.

MABROUKI Hichem Page 34


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

 Nombre de pôles
 Tension d’emploi
 Courant d’emploi
 Catégorie d’emploi
 Pouvoir de coupure
 Durée de vie (endurance électrique)
 Tension et fréquence de circuit commande

Remarque : pour un choix convenable d’un contacteur, il est indispensable de déterminer


dés le début sa catégorie d’emploi voir annexe 7 :

4. APPAREILS DE PROTECTION

Dans cette partie nous citons les principaux appareils de protection d’une installation
électrique.

Il est important de mentionner des le début que chaque appareil réalise une type de protection
bien déterminé [6].

4.1. Les fusibles

4.1.1. Constitution
Assurant la protection contre les surcharges et les courts-circuits dans l’installation ou
l’équipement électrique ; une cartouche fusible est constituée essentiellement d’un fil calibré
et de la silice voir figure ci-dessous.

Fig.2.10. Constitution d’un fusible.

MABROUKI Hichem Page 35


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.1.2. Présentation
Le fusible doit présenter la partie la plus faible du circuit, s’il ya de surintensité, c’est là que le
circuit doit se couper. C'est un conducteur calibré qui est introduit dans les circuits à protéger.

4.1.3. Principe de fonctionnement


Un fusible est constitué d'un fin fil métallique. Lorsqu'il est parcouru par le courant électrique
l'effet joule provoque son échauffement et si sa température dépasse une certaine limite alors
il se met à fondre. Le fil métallique, en fondant, ouvre le circuit et empêche
le courant électrique de circuler.
4.1.4. Caractéristiques
Les principales caractéristiques et les critères du choix d’un fusible sont :

 Le calibre : c’est l’intensité nominale , c’est à dire le courant qui traverse le fusible
sans provoquer un échauffement excessif.
 Le pouvoir de coupure : C'est la plus grande intensité que peut couper la cartouche
fusible. Plus le pouvoir de coupure ( � ) est important, plus le fusible est apte à
protéger l'installation contre des courts-circuits d'intensité élevée ( ). Pour une bonne
protection, il est conseillé de bien respecter la relation suivante :

� ≥ (2.1)

Exemple : fusible type HPC (Haut pouvoir de coupure), �� > ��. (Annexe 8)

 La tension nominale ( ) est la tension maximale d'utilisation.


 Le courant conventionnel de non fusion ( �) : c’est la valeur spécifiée de courant qui
peut être supportée par le fusible pendant un temps spécifié sans fondre.
 Le courant conventionnel de fusion ( � ) : c’est la valeur spécifique du courant qui
provoque la fusion du fusible pour le même temps.

4.1.5. Classification des fusibles :


Les cartouches � : de protection générale protègent les installations contre les courts-
circuits, les faibles et les fortes surcharges (usage général : éclairage, four, ligne
d’alimentation…), < , . Elles sont marquées en noir.

MABROUKI Hichem Page 36


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig. 2.11. Cartouche fusible � .

Les cartouches � (accompagnement moteur) : protègent les installations contre les courts-
circuits et les fortes surcharges, � < . Conçues pour résister aux surcharges telles que
démarrage de moteur et mise sous tension d'un transformateur. Elles sont marquées en vert.
Ces cartouches doivent donc être obligatoirement associées à un dispositif de protection
thermique contre les faibles surcharges. (Marquage de couleur verte).

Fig. 2.12. Cartouche fusible � .

Les cartouches �� : Ces fusibles dits « ultra rapides » assurent la protection contre les courts-
circuits, des composants électroniques de puissance (diodes, thyristors, transistors) et d’une
façon générale utilisées pour les cartes électroniques.

Fig.2.13. Cartouche fusible ��.

MABROUKI Hichem Page 37


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Remarque :

 En cas de fusion d'une cartouche fusible sur une installation triphasée, il est conseillé
de changer les 3 cartouches.
 Les cartouches fusibles sont peu coûteux, simple à utiliser et peu encombrant. Mais
chaque cartouche est à remplacer à chaque défaut.

Il existe deux types de cartouches fusibles selon leur calibre :

Les cartouches cylindriques, en huit tailles, pour des courants de 1 à �.

Les cartouches à couteaux, en quinze tailles, utilisées pour des courants de 16 à �


(uniquement en � et � ).

Fig.2.14. Cartouche fusible cylindriques et à couteaux.

On retrouve également pour ces types de fusibles trois classes de tension ; ,


et ; Avec ou sans voyant signalant l'état du fusible ; et avec ou sans indicateur de
fusion (percuteur).

4.1.6. Identification :

MABROUKI Hichem Page 38


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.15. Indications portées sur une cartouche fusible.

4.1.7. Symboles

4.1.8. Notion de sélectivité en utilisant les fusibles :


Une installation électrique doit impérativement respecter la notion de sélectivité. Pour une
protection par fusible il y a une bonne sélectivité lorsque seulement le fusible en amont du
circuit en défaut fond. En assurant la sélectivité, les autres circuits restent en service et la
disponibilité de l'installation est garantie.

Exemple :

Soit la figure 2.16 ci-dessous, la cartouche type � d’intensité � a coupé sur un défaut se
produisant sur la ligne qu'elle protège (moteur). Si par exemple la cartouche � � (une
partie entière entre en panne) ou même � � avait coupé lors du même défaut (mauvaise
sélectivité), toute l'installation serait en panne. Il est à remarquer qu’une protection thermique
a été prévue en complément, cette protection est obligatoire pour protéger l’installation contre
les faibles surcharges.

MABROUKI Hichem Page 39


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.16. Schéma d’une installation réalisant une protection sélective à base des fusibles.

4.1.9. Règles de protection en tenant compte des différents courants :


4.1.9.1. Protection contre les surcharges :

La protection contre les surcharges prend en compte les caractéristiques de la canalisation


qu’elle doit protéger. La coupure de circuit doit intervenir avant un échauffement anormal
pouvant entraîner des dégâts. Pour les fusibles, la norme française NFC15-100 exige les
relations suivantes [4] :

Fig.2.17. Relations nécessaires en courants pour le choix d’un fusible.

4.1.9.2. Protection contre les courts-circuits :

La protection contre le court-circuit n’est assurée que seulement-si le pouvoir de coupure du


fusible est au moins égale au courant du court-circuit au point où il est installé. Généralement,
la valeur de l’intensité courant de court-circuit estimé est donnée par le constructeur.

MABROUKI Hichem Page 40


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.1.9. Lecture des abaques

Les courbes de fusion données par les constructeurs permettent de déterminer le temps de
fusion du fusible en fonction du courant qui le traverse avant sa fusion (voir annexe 9).

4.1.10. Critères de choix d’un fusible


Les critères de choix d’un fusible se résument comme suit :
• La classe : gG ou aM.
• Le calibre In
• La tension d’emploi U (inférieure ou égale à nominale Un)
• Le pouvoir de coupure Pdc
• La forme du fusible (cylindrique ou à couteaux)
• La taille du fusible
4.1.11. Avantages et inconvénients d’un fusible

Avantages
• Coût peu élevé ;
• Facilité d’installation ;
• Pas d’entretien ;
• Très haut pouvoir de coupure ;
• Très bonne fiabilité ;
• Possibilité de coupure très rapide (UR).
Inconvénients
• Nécessite un remplacement après fonctionnement ;
• Pas de réglage possible ;
• Déséquilibre en cas de fusion d’un seul fusible sur une installation triphasée ;
• Surtension lors de la coupure.
4.2. Relais de protection thermique

4.2.1. Principe de fonctionnement :


Un relais thermique est destiné à la protection contre les surcharges, il est constitué
essentiellement d’un bilame formé de deux lames minces de métaux ayant des coefficients de
température différents. En fait, une surcharge entraine au cours du temps l’augmentation de la
température du bilame qui s’incurve. Pour ce bilame on utilise un alliage de ferro-nickel et de
l’invar, voir figure descriptive ci-dessous :

MABROUKI Hichem Page 41


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.18. Fonctionnement d’un relais thermique.

En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un
contact du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui
coupe le courant dans le récepteur.

4.2.2. Constitution et symbole d’un relais thermique :

Fig.2.19. Constitution d’un relais thermique. Fig.2.20. Symbole.

Remarque : une description, plus détaillée, du fonctionnement du déclencheur thermique est à


donnée dans l’annexe 10.

4.2.3. Courbes et classes de déclenchement d’un relais thermique:

La courbe de déclenchement représente le temps de déclenchement en fonction des multiples


de l’intensité de réglage. L’intensité minimale de déclenchement est égale, en général, à .
fois l’intensité de réglage, qui peut être choisie égale à l’intensité à pleine charge [5].
Autrement dit le relais ne déclenche pas sous cette intensité de réglage.

MABROUKI Hichem Page 42


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig. 2.21. Courbe de déclenchement d’un relais thermique.

Les classes de déclenchement d'un relais thermique sont �, , et (temps de


déclenchement maximum à , ). Les classes et � sont les plus utilisées pourtant, les
classes et sont réservées aux moteurs avec démarrage difficile.

Fig.1.22. temps de déclenchement de relais thermique.

Exemple : Cas d’une intensité absorbée de � par un moteur qui normalement absorbe �. Le
graphique (figure 2.21) nous indique que le moteur déclenchera au bout de minute.

4.2.4. Choix d’un relais thermique:


Le choix d’un relais thermique s’effectue à partir de la valeur de l’intensité nominale du
récepteur qui lui est raccordé. Le choix et le réglage d’un relais thermique se fait en fonction
de :

MABROUKI Hichem Page 43


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

 Le courant nominal du moteur (à lire sur la plaque signalétique)


 La plage de réglage du relais thermique
 La classe de déclenchement en fonction du temps de démarrage

4.3. Les disjoncteurs :

4.3.1 Définition :
Généralement, un disjoncteur est conçu pour assurer la protection d'une installation contre les
surcharges, les courts-circuits, les défauts d'isolement, par ouverture rapide du circuit en
défaut. Il remplit aussi la fonction d'isolement d'un circuit, un disjoncteur peut déclencher
automatiquement ou manuellement.

4.3.2. Constitution :

1. manette servant à couper ou à réarmer le


disjoncteur manuellement. Elle indique
également l'état du disjoncteur (ouvert ou
fermé).
2. mécanisme lié à la manette, sépare ou
approche les contacts ;
3. contacts permettant au courant de passer
lorsqu'ils se touchent ;
4. connecteurs ;
5. bilame (2 lames soudées à coefficients
de dilatation différents) : relais thermique
(protection contre les surcharges) ;
Fig.2.22. Constitution d’un disjoncteur magnétothermique.

4.3.2. Fonctions assurées par le disjoncteur :


4.3.2.1. Protection contre les surcharges :

Un disjoncteur équipé d’un déclencheur thermique assure la protection contre les surcharges,
le déclencheur peut être intégré ou débrochable. Le principe de fonctionnement, détaillé
précédemment, est analogue à celui de relais thermique.

4.3.2.2. Protection contre les courts circuits :

Le principe de fonctionnement est basé sur la création d'un champ magnétique lors du passage
d'un courant voir figure.

MABROUKI Hichem Page 44


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Lors d'un court-circuit, la palette mobile est


attirée par l'électro-aimant et entraîne dans le
sens de la flèche le système mécanique
d'accrochage qui libère la partie pôle de coupure
; le ressort se détend et provoque l'ouverture du

Fig.2.23. Principe de déclencheur magnétique.

4.3.3. Caractéristiques générales d’un disjoncteur :


Un disjoncteur est caractérisé par :

 La tension nominale ( ) : c'est la tension maximale d'utilisation ;


 L’intensité nominale ( ) : c'est le calibre de courant maximal d'utilisation ;
 Le pouvoir de coupure (� ) : c'est la valeur du courant de court-circuit maximal qui
peut le couper ;
 Le nombre de pôles : selon le type d'installation et le régime de neutre, on choisit un
disjoncteur unipolaire, bipolaire ou tripolaire ;
 Son courant de réglage (IR ) : C’est le courant maximal que peut supporter le
disjoncteur sans déclenchement. Ce courant est lié au réglage du déclencheur
thermique (0,7 à 1.I ).
 Son courant de fonctionnement (I ) : C’est le courant de fonctionnement des
déclencheurs magnétiques, en cas de court-circuit. La valeur de I peut varier entre
2,8 et 15.I .
 Sa courbe de déclenchement : C'est l'association de la courbe du déclencheur
thermique et la courbe du déclencheur magnétique, notée aussi la courbe de
fonctionnement voir figure ci-dessous.

MABROUKI Hichem Page 45


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.24. Courbes du déclenchement du disjoncteur magnétothermique.


4.3.4. Courbes de déclenchement normalisées :
Ces courbes sont utilisées pour garantir un choix adéquat du disjoncteur. Elles permettent de
choisir un disjoncteur en fonction du récepteur à alimenter (type et courant d’appel) et de la
ligne à protéger (surtout longueur).

Ces courbes sont désignées (essentiellement selon le courant nominal) par les lettres B, C, D,
Z et MA voir annexe 12.

4.3.5. Critères de choix d’un disjoncteur :


La détermination d’un disjoncteur adéquat en basse tension se fait par un double choix,
premièrement en fonction des caractéristiques électriques :

 Tension du réseau sur lequel il est installé,


 Courant nominal,
 Nombre de pôles,
 Pouvoir de coupure,
 Norme,
 Sélectivité.
 Courbe de déclenchement.

Et en deuxième lieu, des caractéristiques de l'environnement

 Température ambiante,
 Conditions climatiques,
 Des impératifs d'exploitation.

MABROUKI Hichem Page 46


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.3.6. Sélectivité en utilisant les disjoncteurs

Nous garantissons une sélectivité des protections par disjoncteurs si un défaut, survenant en
un point quelconque du réseau, est éliminé par l’appareil de protection placé immédiatement
en amont du défaut et lui seul. Dans la figure 2.25 suivante nous donnons deux cas de
sélectivité le premier est ou la sélectivité est totale le deuxième cas est pour une sélectivité
partielle.

Fig.2.25. Notions de sélectivité totale est partielle.

4.3.6.1. Sélectivité ampèremétrique :

La sélectivité ampèremétrique repose sur le décalage en intensité des courbes de protection.


Elle est totale si le courant de court-circuit en aval de B ( ) est inférieur au seuil de
déclenchement magnétique � , sinon elle est partielle. La sélectivité ampèremétrique est
d’autant plus étendue que le calibre des disjoncteurs amont et aval sont différents. Réalisée
avec des disjoncteurs rapides, elle est souvent partielle et son niveau est seulement � . On
appelle ce point � le seuil de sélectivité.

MABROUKI Hichem Page 47


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.26. Sélectivité Ampèremétrique.

4.3.6.2. Sélectivité chronométrique :

La sélectivité chronométrique repose sur le décalage temporel des courbes de déclenchement


et se détermine graphiquement. Elle est correctement réalisée si le disjoncteur amont A
dispose d’un retard intentionnel, son déclenchement est légèrement temporisé jusqu’au
déclenchement réflexe. En fait, le disjoncteur aval étant d’un calibre inférieur (taille
ampèremétrique) sera beaucoup plus rapide. Il coupera dans un temps inférieur à la
temporisation du disjoncteur amont.

Fig.2.27. Sélectivité chronométrique.

4.3.7. Marquage d’un disjoncteur


Nous donnons ci-dessous la désignation complète lors du marquage d’un disjoncteur type
Legrand.

MABROUKI Hichem Page 48


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.28. Désignation et marquage d’un disjoncteur.

Remarque : il y a plusieurs types de disjoncteurs, selon leur constructeur nous distinguons, en


partant des plus utilisés dans l’industrie tunisienne ; Schneider électrique, ABB, TTI, Hager,
Legrand etc …

4.4. Comparaison fusible et disjoncteur :

Dans les tableaux suivants nous donnons une comparaison entre fusible et disjoncteur :

Tableau 2.1. Comparaison fusible et disjoncteur.

Fusible Disjoncteur

Avantages - Moins chère à l’achat - Plus chère à l’achat

Inconvénients - Remplacement systématique des - Coupure visible


cartouches après chaque défaut
- Réarmement facile
- Coupure non visible

Protection contre les Protection contre le court-


surcharges circuit

Fusible (gL) Assurée Assurée

Fusible aM, AD Non assurée Assurée

Disjoncteurs Assurée Assurée

MABROUKI Hichem Page 49


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.4. Le dispositif différentiel à courant résiduels :

4.4.1. Description
Ajouté à un disjoncteur pour être utilisé particulièrement par chaque abonné, le dispositif
différentiel a pour rôle pour assurer :

 La protection des circuits contre la surintensité due aux surcharges ou aux court-
circuits.
 La protection des personnes contres les contacts indirects ( fuite de courant à la
terre).

4.4.2. Principe de fonctionnement :


Un dispositif différentiel comporte un circuit magnétique en forme de tore (voir figure …) sur
lequel sont bobinés le ou les circuits des phases et celui de neutre. C’est en annonçant la loi de
Faraday nous comprenons mieux le fonctionnement, la loi mentionne que la variation du flux
à travers un circuit électrique créé une force électromotrice, si ce circuit est fermé des
courants induits y prennent naissance. Lors d’un défaut d’isolement le courant résiduel de
défaut produit un déséquilibre des flux dans les bobines et un flux magnétique apparait dans le
tore (circuit électrique). La bobine de détection est le siège d’une force électromotrice (f.é.m.)
qui alimente un électro-aimant provoquant le déverrouillage du disjoncteur.

MABROUKI Hichem Page 50


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

Fig.2.29. Schématisation d’un dispositif différentiel.

Remarque : Le système est analogue en triphasé mais il comprend quatre bobines sur le tore.

4.4.3. Sensibilité d’un dispositif différentiel :


C’est le critère de choix d’un différentiel, elle désigne la valeur du courant de fuite, ou
courant résiduel de défaut pour lequel le disjoncteur déclenche. Il est important de citer que la
sensibilité d’un disjoncteur général d’une installation domestique est égale à � . Pourtant,
ce n’est pas le cas par exemple dans un atelier industriel ou la sensibilité est plus importante
�.

4.5. Le parafoudre :

4.51. Description :

La foudre (phénomène de la nature) peut entrainer des surtensions et des courants de


décharge qui peuvent être très destructeurs en résultant des claquages des isolants et courts-
circuits qui en découlent et fusion des conducteurs. C’est en se basant sur le niveau
kéraunique d’une région pour déterminer si nécessaire d’installer un parafoudre ou non. En

MABROUKI Hichem Page 51


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

fait Le niveau kéraunique est le nombre de fois où le tonnerre a été entendu dans l’année,
noté « � ». Le critère est un niveau kéraunique égal ou supérieur à 25, c’est-a-dire que l’on
entend le tonnerre au moins jours par an. Nous donnons dans l’annexe 13 le niveau
kéraunique de la Tunisie.

Fig.2.30. Parafoudre.

De plus, il est indispensable d’installer avec le parafoudre un système de mise à la terre


(réseau équipotentiel) qui sera essentielle à la limitation des perturbations et à l’abaissement
des niveaux de surtensions.

4.5.2. Principe de fonctionnement :

Le parafoudre fonctionne comme un interrupteur qui, au-delà d'une certaine tension, va laisser
échapper un courant électrique pour l'amener jusqu'à la terre afin d'éviter qu'il aille au sein des
appareils électriques et électroniques raccordés et les endommage.

Fig.2.31. Installation parafoudre - Fonctionnement parafoudre.

MABROUKI Hichem Page 52


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.5.3. Symbole :

Dans la figure suivante nous donnons le symbole d’un parafoudre.

Fig.2.32. Symbole d’un parafoudre.

4.5.4. Constitution d’un parafoudre :

Le parafoudre est principalement constitué :

1) d’un ou de plusieurs composants non linéaires : la partie active (varistance, éclateur à gaz,
…),

2) d’un dispositif de protection thermique (déconnecteur interne) qui le protège contre un


emballement thermique en fin de vie (parafoudre à varistance),

3) d’un indicateur qui signale la fin de vie du parafoudre, certains parafoudres permettent le
report à distance de cette indication,

4) d’un dispositif de déconnexion externe qui assure sa protection contre les courts-circuits
(ce dispositif peut être intégré au parafoudre). Ces constituants sont mentionnés selon leur
numéro dans la figure suivante :

Fig.2.33. Composition d’un parafoudre.

Remarque : dans l’annexe 17, nous exposons les principales technologies utilisées pour la
partie active d’un parafoudre.

MABROUKI Hichem Page 53


Cours Appareillage Electrique Département GE : ISET Nabeul

4.5.5. Exemple d’application : protection foudre des installations photovoltaïques

Des surtensions peuvent apparaitre dans les installations électriques pour plusieurs raisons.
Elles peuvent être causées par :

 le courant de foudre qui se propage à travers le réseau de distribution électrique


 le coup de foudre (à proximité ou sur le bâtiment et les installations PV).
 le champ électromagnétique cause par l’onde foudre à proximité des installations PV.

Comme toutes structures extérieures, les installations Phot-voltaïques sont exposées au risque
de foudroiement. A cet effet, des actions préventives et des systèmes de protection contre les
surtensions doivent être mis en œuvre. Parmi ces systèmes nous pouvons utiliser les
parafoudres et les liaisons équipotentielles. Les parafoudres sont bien adaptés pour protéger
les équipements électriques sensibles comme l’onduleur, les modules PV, les équipements de
contrôle, mesure mais aussi tout autre équipement alimenté par le réseau électrique ��.

5. Conclusion

Dans ce chapitre nous avons défini et décri les principaux appareillages utilisés dans une
installation électrique. Et cela à travers l’étude des caractéristiques physiques et électriques de
chaque appareil. Une classification selon leur fonction et leur rôle dans l’installation a été
faite. De plus nous avons déterminé pour chaque appareil les critères de choix ainsi que leurs
avantages et inconvénients pour faciliter leur choix. Le choix convenable de l’appareil
approprié pour chaque partie de l’installation et aussi pour chaque récepteur nous amène à la
réalisation d’une installation électrique sure, fiable et robuste.

MABROUKI Hichem Page 54


ISET Nabeul Département Génie Electrique

Travaux Dirigés avec Correction :


Appareillage Electrique

Mabrouki Hichem
Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES : APPAREILLAGE

TRAVAUX DIRIGES N° 1 :

NOTIONS DE BASE POUR UNE INSTALLATION ELECTRIQUE

Exercice 1: Calcul de la chute de tension

Un câble triphasé 𝐵𝑇 type 𝑈1000 𝑅𝑂2𝑉 de longueur 200𝑚, section 70𝑚𝑚2, âme en cuivre
de résistivité….. , alimente un circuit équilibré sous une tension de 400𝑉 avec un courant 𝐼𝐵
de 150𝐴 et un facteur de puissance de 0.8. En l'absence de précision, 𝑋 est pris égal à
0.1Ωkm−1. Calculer la chute de tension dans le câble.

NB : La résistivité à 20°𝐶 du cuivre est de : 0,01724 𝛺. 𝑚𝑚²/𝑚, (Lire ohm millimètres


carrés par mètre). Celle de l'aluminium dans les mêmes conditions est de 0,02826 𝛺. 𝑚𝑚²/𝑚

Exercice 2 : Calcul du courant d'emploi réel en utilisant le coefficient de conversion

Une ligne triphasée 𝟐𝟑𝟎 𝑽 alimente un moteur de puissance nominale 𝟑𝟎 𝒌𝑾.

Calculer l’intensité en ligne en utilisant la notion de coefficients de conversion 𝑭𝒄 .

Exercice 3 : coefficient de simultanéité 𝐹𝑠 , cas d'immeuble d'habitation


Le facteur 𝐹𝑠 dépend du nombre d'abonnés desservis par un même circuit selon le tableau
suivant :

Soit un immeuble 4 étages + rez-de-chaussée, 25 abonnés de 6 𝑘𝑉𝐴 chacun présentée par la


figure suivante.

Mabrouki Hichem Page 55


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

1) Calculer Puissance totale installée


2) Calculer la puissance nécessaire
3) Calculer l'intensité 𝐼 au rez de chaussée et au troisième étage.

Mabrouki Hichem Page 56


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES N° 2 : SECTIONNEUR

Exemples de choix d’un sectionneur :

Exercice 1 :
On désire isoler du réseau 3 × 400 𝑉 le coffret d'alimentation d'un tour ayant une puissance
de 42𝑘𝑊 (𝐶𝑂𝑆(𝜑) = 0,89).
Le sectionneur doit être :
- manœuvrable par poignée à droite,
- cadenassable en position ouverte,
- posséder un contact de pré coupure
et sans dispositif de marche en monophasé.
En se référant à l’annexe n°6 Déterminer la :

1) Référence du sectionneur,

2) Référence de la poignée,

3) Type de fusible,

4) Taille des fusibles,

5) Calibre des fusibles.

Exercice 2 :
On se propose de déterminer la référence du sectionneur ainsi que la taille des cartouches
fusibles à utiliser pour alimenter un moteur d’une puissance absorbée de 10 𝑘𝑊 (𝑐𝑜𝑠(𝜑) =
0,851) avec un réseau triphasé 3 × 400 𝑉.
Exercice 3 : On désire isoler, du réseau 3 × 230𝑉, un four ayant une puissance de 15𝑘𝑊. Le
cahier des charges précise que le sectionneur doit être manœuvrable par poignée,
cadenassable en position ouverte, possédant un seul contact de pré-coupure et sans dispositif
de marche en monophasé.
A partir du même tableau de l’annexe 6, la valeur du calibre immédiatement en excès est :
𝟓𝟎𝑨. La taille des cartouches fusibles est : 𝟏𝟒 × 𝟓𝟏𝒎𝒎. Pour un nombre de pré-coupure
égale à 1 et pour un sectionneur sans dispositif contre la marche en monophasé, la référence
recherchée est : GK1 EK. Le tableau « dispositifs de commande » permet de trouver la
référence de la poignée extérieure : 𝐺𝐾1 𝐴𝑃05 ou 𝐺𝐾1 𝐴𝑃06. Enfin, la référence du
dispositif de cadenassage est : 𝐺𝐾1 𝐴𝑉07.

Mabrouki Hichem Page 57


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES N° 3 : CONTACTEUR

Exercice 1 : choix d’un contacteur

Le choix d’un contacteur s’effectue en fonction des catégories de fonctionnement et à l’aide


des tableaux appropriés dans l’annexe :

Soit un moteur asynchrone de puissance 5.5kW, tension d’alimentation 400V et 3 millions


cycles de manouvre souhaités et catégorie d e contacteur de commande est AC3.

1) Calculer le courant nominal.

2) Déterminer la référence du contacteur qui peut être utilisé

Exercice 2 :

On désire alimenter un moteur permettant d’entraîner un ventilateur. Le moteur absorbe 11 𝐴


sous 400 𝑉 . Le contacteur est alimenté en courant alternatif. Il fonctionne, 8 heures par jour,
5 jours sur 7, en effectuant 150 manœuvres par heure. (1 mois = 30 jours).

1) Donner la catégorie d’emploi (voir annexe).

2) Combien de manœuvres effectue t-il en 1 an et 5 mois ?

3) Si la référence du contacteur est 𝐿𝐶1 𝐷18, combien de manœuvres pourra t-il effectuer au
maximum ?

4) Combien de temps pourra t-il alors fonctionner sans remplacement ? (année, mois, jour).

Réponse :

1) Selon l’annexe 1, la catégorie d’emploi est AC3. En effet, il s’agit d’un moteur à courant
alternatif son fonctionnement peut être considéré dans la catégorie démarrage et coupure du
moteur lancé.

2) Détermination des manœuvres effectués t-il en 1 an et 5 mois :

1 an et 5 mois =17 mois = 30 × 17 = 510 jours.

5 jours sur 7 donc : (510 × 5) / 7 = 364 jours (jours entiers)

Pour un jour le contacteur effectue : 150 × 8 = 1200 manoeuvres.

donc on obtient : 364 × 1200 = 436 800 manœuvres.

Mabrouki Hichem Page 58


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

3) en tenant compte du courant absorbé, de la référence adoptée (𝐿𝐶1 𝐷18) et de l’abaque de


la durée de vie du contacteur (figure 2 annexe7), ce contacteur peut effectuer 3,5 millions de
manœuvres.

4) Pendant un jour le contacteur effectue 1200 manœuvres

donc 3 500 000 / 1200 = 2917 jours (jours entiers)

5 jours sur 7 donc : (2917 𝑥 5 ) / 7 = 2084 jours (jours entiers)

nombres de mois : 2084 / 30 = 69 mois et reste 5 jours.

donc : 5 ans 9 mois 5 jours.

Annexe.1 : Categories d’emploi de contacteurs

Mabrouki Hichem Page 59


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe.2 : Durée de vie électrique en catégorie d’emploi AC3et AC4

Mabrouki Hichem Page 60


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES N° 4 : RELAIS THERMIQUE

Partie 1 : Choix d'un relais thermique

Exercice 1:

En utilisant la documentation technique donner en annexe : Nous voulons assurer la


protection d'un moteur asynchrone triphasé de puissance 𝟏𝟓𝒌𝑾 et 𝒄𝒐𝒔𝝋 = 𝟎. 𝟖 avec un
réseau 400Vet une fréquence de 50Hz en utilisant un relais thermique.

1- Définir la fonction et le rôle d'un relais thermique.

2- Donner le symbole général d'un relais thermique (pour le circuit de commande et le circuit
de puissance).

3- Donner le réglage du relais et justifier votre choix

4- Donner la référence du relais à choisir et justifier votre choix.

Réponse :

1) Le relais thermique protège contre les échauffement –( surcharges ) à travers le


fonctionnement de deux bilames de matériaux différents.
2) Le relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, il est toujours associé à un
contacteur. Le relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire
l'alimentation du contacteur dans la partie commande.

3) La plage de réglage est donnée par le tableau de l’annexe ci-dessous, elle est de 12 à
18𝐴. En effet,

Mabrouki Hichem Page 61


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 15.62𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.8

4) Pour la réponse a cette question, soit le tableau suivant :

Classe de Zone de Fusibles à Contacteur Référence


relais réglage du associer LC1
du relais
relais
aM(A) gG(A)

Classe 10A 12…..18 20 35 D18……D38 LRD21

Classe 20 12…..18 25 35 D18……D32 LRD521

Exercice 2: Contrôlez la référence du contacteur, du relais thermique ainsi que son réglage
pour assurer la protection d’un moteur asynchrone triphasé (coupure moteur lancé) de 15 𝑘𝑊
et de 𝑜𝑠𝜑 = 0,46 , sous tension 400 𝑉 50𝐻𝑧 . Tension de commande de 24𝑉 50𝐻𝑧 .

Réponse :

Référence du Contacteur est LC1 D32 B7, en effet :

𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 27.17𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.46

Mabrouki Hichem Page 62


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Référence relais thermique LRD 32

Réglage de l’intensité (Ir) 27 A

Type et calibre des fusibles aM 40 A

Partie 2 : Détermination du temps de déclenchement d'un relais thermique

Exercice 1:

1.1. Un relais thermique de classe 𝟏𝟎𝑨 est réglé sur la position 𝟐𝟎𝑨. Donnez les temps de
déclenchement pour un moteur mis en service pour la première fois de la journée, le relais est
traversé par un courant de 𝟒𝟎 𝑨.

1.2. Un relais thermique de classe 10𝐴 est réglé sur la position 20𝐴. Dés la mise en service
d’un moteur, le moteur fonctionne sur deux phases et absorbe 30𝐴.

1.3. Un relais thermique de classe 20 est réglé sur la position 20 ampères. Le moteur
fonctionne depuis un certain temps quand une surcharge se produit, le moteur absorbe alors
120 ampères. Contrôlez son temps de déclenchement.

Mabrouki Hichem Page 63


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe.1 : Relais thermique

Mabrouki Hichem Page 64


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe 2 : Courbe de déclenchement du relais thermique


Classe 10 A et classe 20

Mabrouki Hichem Page 65


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES N° 5 : PROTECTION PAR FUSIBLE

Exercice n°1 avec correction :


Répondez par vrai ou faux.

Parmi les affirmations suivantes, indiquez celles qui sont vraies. VRAI FAUX
1. Le courant nominal d'un fusible est l'intensité qui provoque sa fusion.
2. Les fusibles de la classe gG sont des fusibles pour protéger des grands
Générateurs.
3. Les fusibles de la classe aM sont des fusibles qui protègent des moteurs.
4. Un coupe-circuit à fusibles est un appareil de protection qui permet de couper la
phase et le neutre, mais qui ne comporte qu'une seule cartouche sur la phase.
5. On peut remplacer une cartouche fusible par un fil de cuivre.

6. La courbe de fusion d'un fusible permet de connaître la température de fusion du


fusible.
7. Un fusible peut couper un courant de court-circuit.

8. Pour savoir si une cartouche fusible est défectueuse, il faut l'ouvrir.


9. Quand un fusible fond, il faut le remplacer par un fusible de calibre supérieur.
Exercice 2 avec correction :

2.1. Un fusible de 25 𝐴, de type 𝑔𝐺, est soumis à une surcharge de 4 fois son intensité
nominale, soit 100 A. Au bout de combien de temps va-t-il fondre ?

2.2. Un fusible de calibre 4 𝐴, de type 𝑔𝐺, a fondu en 1 seconde après la mise sous tension
d'un récepteur, quel était l'ordre de grandeur du courant dans le circuit ?

2.3. Un fusible de calibre 10 𝐴, de type 𝑔𝐺, a fondu en 10 seconde après la mise sous tension
d'un récepteur, quel était l'ordre de grandeur du courant dans le circuit ?

Exercice 3 avec correction :

Un radiateur électrique de 3 𝑘𝑊 est branché sur un circuit de prises de courant. On ajoute un


fer à repasser de 1 000 𝑊, et on démarre un aspirateur de 800 𝑊;

a) Calculez le courant absorbé en 230 𝑉 monophasé

b) Le fusible type 𝑔𝐺 20 𝐴 va-t-il tenir pour la protection de la ligne de prise ?

c) Au moment du démarrage, l'aspirateur absorbe 10 fois l'intensité nominale pendant 2


secondes. Que risque-t-il de se passer (utilisez les courbes des fusibles en annexe) ?

Mabrouki Hichem Page 66


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe .1 : courbe de déclenchement de fusible gG

Mabrouki Hichem Page 67


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

TRAVAUX DIRIGES N°6 : DISJONCTEURS


Exercice 1 :
Exemple : courbe C fonctionnement du magnétique pour une intensité minimum
comprise entre 5 et 10 In

En utilisant la courbe de déclenchement ci-dessus compléter le tableau suivant :

Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 64 A. En courbe c,


en combien de temps le disjoncteur déclenchera t-il ?

Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 100 A. En courbe c,


en combien de temps le disjoncteur déclenchera t-il ?

Comparer les deux temps et donner une explication cohérente.

Exercice n° 2 :
L'alimentation en énergie électrique d'un local technique comportant deux fours et deux tapis
roulant est réalisée à partir d'un poste de distribution privé dont le schéma est donné ci-
dessous.

Mabrouki Hichem Page 68


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Transformateur TPC
20 kV/410V
U2 = 400 V
Données : Poste source
T1
Ku moteur = 0.8 Câbles unipolaires en trèfle
D1
C1 âme en aluminium 35mm²
Ku four = 1
Isolant en PR 90°C,

JB1

D2 D3 D4
Câble multipolaire Câble multipolaire

âme en cuivre 2,5mm² âme en cuivre 1,5mm²


C2 C3 C4
Isolant en PR 90°C, Isolant en PR 90°C,

température ambiante 40°C température ambiante 40°C


Câble multipolaire

Four L = 20 m, M âme en cuivre 16mm²

Isolant en PR 90°C,
Four triphasé1 tapis 1
JB2
P = 5 kW P = 4 kW
Cos  = 0.86
Cos  = 1
 = 81 % Q5 Q6

Questions :

1. Faites le bilan de puissance (calculs des


courants d’emploi)
Four M
2. Déterminez la puissance du transformateur (
voir annexe) Four triphasé 2 tapis 2

3. Choisissez les calibres appropriés des P = 12 kW P = 9 kW


disjoncteurs et déterminer les références Cos  = 1 Cos  = 0.87
 = 87 %

Mabrouki Hichem Page 69


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Exercice 3 :

En utilisant les courbes ci-dessus repondez aux questions suivantes :

1- Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 64 A. En courbe c, en combien de


temps le disjoncteur déclenchera t-il ?

2- Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 100 A. En courbe c, en combien de


temps le disjoncteur déclenchera-t-il ?

3- Comparer les deux temps et donner une explication cohérente.

4-A l’aide des courbes, pour un disjoncteur magnétothermique type C calibre 6𝐴 :

4.1- Déterminer le temps de déclenchement pour un courant de 18𝐴.

4.2- Déterminer le temps de déclenchement pour un temps 48𝐴.

5- A l’aide des courbes, pour un disjoncteur magnétothermique type D calibre 10𝐴 :

5.1- Déterminer le temps de déclenchement pour un courant de 30𝐴.

5.2- Déterminer le temps de déclenchement pour un temps 60𝐴.

Mabrouki Hichem Page 70


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe.1 : Transformateur TPC

Mabrouki Hichem Page 71


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Annexe.2 : Disjoncteur divisionnaire C

Mabrouki Hichem Page 72


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TD 1: NOTIONS DE BASE POUR UNE INSTALLATION


ELECTRIQUE

Exercice 1: Calcul de la chute de tension

Réponse : La chute de tension est donnée par la formule suivante :

Δ𝑈 = √3𝐼𝐵 𝐿(𝑅𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑋𝑠𝑖𝑛𝜑),

22.5
Et la résistance est : 𝑅 = Ω/𝑘𝑚, donc,
70

22.5
Δ𝑈 = √3 150 × 0.2 × (( × 0.8) + (0.1 × 0.6))
70

16.46
Δ𝑈 = 16.46 𝑉 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛 % ∶ × 100 = 4.11%
400

Exercice 2 : Calcul du courant d'emploi réel en utilisant le coefficient de conversion


Réponse :

En se référant à l’annexe 2 du cours appareillage nous avons :

𝑰 = 𝑷 × 𝒂 × 𝑭𝒄 = 𝟑𝟎 × 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟓 = 𝟏𝟏𝟐 𝑨.

Exercice 3 : coefficient de simultanéité 𝑭𝒔 , cas d'immeuble d'habitation


Réponse :
1) Immeuble 4 étages + rez-de-chaussée, 25 abonnés de 6 𝑘𝑉𝐴 chacun. Pour une puissance
installée de 36 + 24 + 30 + 36 + 24 soit 150 𝑘𝑉𝐴.
2) La puissance nécessaire est de :
150 × 0,46 = 69 𝑘𝑉𝐴.
3) A partir du tableau ci-dessus, il est possible de déterminer l'intensité 𝐼 des différentes
parties de la canalisation collective. Pour les colonnes alimentées à leur partie inférieure, la
section des conducteurs peut décroître depuis le pied jusqu'au sommet. Ces changements de
section doivent être espacés d'au moins 3 étages.
Dans notre exemple, 𝐼 au rez-de-chaussée est de :
150 × 0.46 × 103
= 100𝐴
400√3
𝐼 au 3e étage est de :
(36 + 24) × 0.63 × 103
= 55𝐴
400√3

Mabrouki Hichem Page 73


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TD N° 2: SECTIONNEUR

Exemples de choix d’un sectionneur :

Exercice 1 :
Réponse :

Nous commençons par le calcul du courant nominal donné à partir de la relation suivante :
𝑃 = √3 × 𝑈 × 𝐼 × 𝑐𝑜𝑠𝜑

𝑃
Donc, 𝐼 =
√3×𝑈×𝑐𝑜𝑠𝜑

42×103
AN : 𝐼 = √3×400×0.89 = 39.32𝐴

Alors :

1) La référence du sectionneur selon le courant nominal est : GK1 EK ,

2) La référence de la poignée est : GK1 AP05,

3) Le type de fusible est cartouches gG : de protection générale,

4) La taille des fusibles 14 × 51,

5) Le calibre des fusibles est 50𝐴.

Exercice 2 :
Réponse :
En partant de la relation :
𝑃 = √3 × 𝑈 × 𝐼 × 𝑐𝑜𝑠𝜑
On peut déduire le courant :
𝑃 103
𝐼= = 10 × = 16.96 𝐴
√3×𝑈×𝑐𝑜𝑠𝜑 √3×400×0.851

En se référant à l’annexe 3, dans le tableau « Blocs nus tripolaires », on choisit le sectionneur


de référence LS1 D323 (calibre 25A, taille des cartouches fusibles 𝟏𝟎 × 𝟑𝟖𝒎𝒎).
Exercice 3 :
Réponse :
Donc, de même, on calcule le courant :
103
𝐼 = 15 × = 37.65 𝐴
√3×230×1

Mabrouki Hichem Page 74


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

A partir du même tableau de l’annexe 6, la valeur du calibre immédiatement en excès est :


𝟓𝟎𝑨. La taille des cartouches fusibles est : 𝟏𝟒 × 𝟓𝟏𝒎𝒎. Pour un nombre de pré-coupure
égale à 1 et pour un sectionneur sans dispositif contre la marche en monophasé, la référence
recherchée est : GK1 EK. Le tableau « dispositifs de commande » permet de trouver la
référence de la poignée extérieure : 𝐺𝐾1 𝐴𝑃05 ou 𝐺𝐾1 𝐴𝑃06. Enfin, la référence du
dispositif de cadenassage est : 𝐺𝐾1 𝐴𝑉07.

Mabrouki Hichem Page 75


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TRAVAUX DIRIGES N° 3 : CONTACTEUR

Choix d’un contacteur

Exercice 1 :

Réponse :

1) le courant nominal est donné par :

𝑃 5.5𝑘𝑊
𝐼= = = 11.44𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.4

2) en se référant à l’annexe des catégories des contacteurs et le courant nominal calculé la


référence du contacteur est LC1-LP1- D18.

Exercice 2 :

1) Selon l’annexe 7, la catégorie d’emploi est AC3. En effet, il s’agit d’un moteur à courant
alternatif son fonctionnement peut être considéré dans la catégorie démarrage et coupure du
moteur lancé.

2) Détermination des manœuvres effectués t-il en 1 an et 5 mois :

1 an et 5 mois =17 mois = 30 × 17 = 510 jours.

5 jours sur 7 donc : (510 × 5) / 7 = 364 jours (jours entiers)

Pour un jour le contacteur effectue : 150 × 8 = 1200 manoeuvres.

donc on obtient : 364 × 1200 = 436 800 manœuvres.

3) en tenant compte du courant absorbé, de la référence adoptée (𝐿𝐶1 𝐷18) et de l’abaque de


la durée de vie du contacteur (figure 2 annexe7), ce contacteur peut effectuer 3,5 millions de
manœuvres.

4) Pendant un jour le contacteur effectue 1200 manœuvres

donc 3 500 000 / 1200 = 2917 jours (jours entiers)

5 jours sur 7 donc : (2917 × 5 ) / 7 = 2084 jours (jours entiers)

nombres de mois : 2084 / 30 = 69 mois et reste 5 jours.

donc : 5 ans 9 mois 5 jours.

Mabrouki Hichem Page 76


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TRAVAUX DIRIGES N° 4 : RELAIS THERMIQUE

Partie 1 : Choix d'un relais thermique

Exercice 1:

Réponse :

1) Le relais thermique protège contre les échauffement –( surcharges ) à travers le


fonctionnement de deux bilames de matériaux différents.
2) Le relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, il est toujours associé à un
contacteur. Le relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire
l'alimentation du contacteur dans la partie commande.

3) La plage de réglage est donnée par le tableau de l’annexe ci-dessous, elle est de 12 à
18𝐴. En effet,

𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 15.62𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.8
4) Pour la réponse a cette question, soit le tableau suivant :

Classe de Zone de Fusibles à Contacteur Référence


relais réglage du associer LC1
du relais
relais
aM(A) gG(A)

Classe 10A 12…..18 20 35 D18……D38 LRD21

Classe 20 12…..18 25 35 D18……D32 LRD521

Mabrouki Hichem Page 77


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Exercice 2 :

Réponse :

Référence du Contacteur est LC1 D32 B7, en effet :

𝑃 15𝑘𝑊
𝐼= = = 27.17𝐴
√3 × 𝑈 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 √3 × 400 × 0.46

Référence relais thermique LRD 32

Réglage de l’intensité (Ir) 27 A

Type et calibre des fusibles aM 40 A

Partie 2 : Détermination du temps de déclenchement d'un relais thermique

Exercice 1:

1.1. En se référant à l’annexe 02 relais thermique ci-dessous et vue que le relais est de
classe10𝐴, le moteur fonctionne à froid, nous avons un temps de déclenchement égale à une
minute 𝑡 = 1𝑚𝑛.

1.2. En se référant à l’annexe 02 relais thermique ci-dessous et vue que le relais est de classe
10A, le moteur fonctionne à froid mais cette fois ci sur deux phases , nous avons un temps de
déclenchement égale à une minute t = 1mn.

1.3. Temps de déclenchement : environ 7 secondes

Mabrouki Hichem Page 78


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TRAVAUX DIRIGES N° 5 : PROTECTION PAR FUSIBLE


Exercice n°1 avec correction :

Parmi les affirmations suivantes, indiquez celles qui sont vraies. VRAI FAUX
1. Le courant nominal d'un fusible est l'intensité qui provoque sa fusion. X
2. Les fusibles de la classe gG sont des fusibles pour protéger des grands
X
Générateurs.
3. Les fusibles de la classe aM sont des fusibles qui protègent des moteurs. X
4. Un coupe-circuit à fusibles est un appareil de protection qui permet de
couper la phase et le neutre, mais qui ne comporte qu'une seule cartouche X
sur la phase.
5. On peut remplacer une cartouche fusible par un fil de cuivre. X

6. La courbe de fusion d'un fusible permet de connaître la température de X


fusion du fusible.
7. Un fusible peut couper un courant de court-circuit. X

8. Pour savoir si une cartouche fusible est défectueuse, il faut l'ouvrir. X


9. Quand un fusible fond, il faut le remplacer par un fusible de calibre X
supérieur.
Exercice 2 avec correction :

2.1. Réponse : Un fusible 𝑔𝐺 25 𝐴 soumis à un courant de 100 A va fondre au bout de 1 à 2


secondes, courbe en annexe 1.

2.2. Réponse : Un fusible type 𝑔𝐺, calibre 4 𝐴 qui fond en 1 seconde, a coupé un courant
d'environ 12 ampères.

2.3. Réponse : selon la courbe de fusion du fusible 10 𝐴 (annexe.1), l'intensité était de l'ordre
de 25 𝐴.

Exercice 3 avec correction :

a) le courant absorbé est : 𝐼 = 4 800/230 = 20,86 𝐴.

b) Le fusible 𝑔𝐺20 𝐴 doit tenir; on admet 1,2 fois le calibre nominal, c'est-à-dire jusqu'à 24𝐴.

c) Si l'aspirateur absorbe 800 × 10 = 8 000 𝑊 pendant 2 secondes le fusible 𝑔𝐺20𝐴 , ne va


pas couper le circuit, dans ces conditions le courant est :

𝐼 = 12 000/230 = 52,17 𝐴 à environ 1 seconde (12 000 = 8 000 + 3 000 + 1 000 ). Et d’après la
caourbe de fusion de fusible annexe.1 cette intensité entraine la fusion du fusible selement si le
démarrage dure plus de 5 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠.

Mabrouki Hichem Page 79


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

CORRECTION TRAVAUX DIRIGES N°6 : DISJONCTEURS


Exercice 1 avec correction :
Exemple : courbe C fonctionnement du magnétique pour une intensité minimum
comprise entre 5 et 10 In

En utilisant la courbe de déclenchement ci-dessus compléter le tableau suivant :

Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 64 A.


En courbe c, en combien de temps le disjoncteur
500s
déclenchera t-il ?

Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 100 A.


En courbe c, en combien de temps le disjoncteur
250s
déclenchera t-il ?

Comparer les deux temps et donner une explication Plus le courant est important
cohérente. plus la coupure doit être rapide

Exercice n° 2 :
Réponse :
1) Le bilan de puissance est donné par le tableau suivant :

Mabrouki Hichem Page 80


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Charge Puissance active Puissance réactive Puissance Courant


absorbée en kW a en kVAR apparent en kVA en A
Four 5 0 5 7.04
triphasé1
tapis 1 4.940 8.320 9.680 13.63

Four 12 0 12 16.9
triphasé 2
tapis 2 10.340 18.245 20.967 29.53

En appliquant la formule de Boucherot qui annonce que :

2 2
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = √𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 + 𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒

Avec :
𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 , dont 𝑃𝑖 est la puissance active absorbée par le récepteur 𝑖, 𝑛 est le nobre des
récepteurs ( charge) dans l’installation.

𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = ∑𝑛𝑖=1 𝑄𝑖 , dont 𝑄𝑖 est la puissance réactive absorbée par le récepteur 𝑖, 𝑛 est le nobre
des récepteurs (charges) dans l’installation.

En effet, nous avons comme application numérique de notre cas :

𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 5 + 12 + 4.94 + 10.34 = 32.28𝑘𝑊

De meme pour la puissance réactive :

𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 18.245 + 8.320 = 26.565𝑘𝑉𝐴𝑅

Donc,
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = √(32.28 × 103 )2 + (26.565 × 103 )2 = 41.805𝑘𝑉𝐴

𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 41.805𝑘𝑉𝐴
Finalement le courant est donné par la relation suivante : 𝐼 = = = 58.87𝐴
√3×𝑈 √3×410

2) D’après l’annexe du transformateur TPC et vue que :


𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 41.805𝑘𝑉𝐴 nous choisissons un transformateur de puissance 𝑆𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜 = 50 𝑘𝑉𝐴

Mabrouki Hichem Page 81


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Remarque : généralement nous devons laisser une reserve de puissnce au niveau de


transforamateur pas moins de 20% , si non nous devons passer à la puissance suivante qu’est
égales à 𝑆𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜 = 100 𝑘𝑉𝐴.

3) Soit le tableau suivant (voir annexe.2) :

Disjoncteur Calibre en A Désignation Référence

D1 63 NS100N63 NS100N63

Multi 9 C60N tétra 24227


D2 10
Courbe C et Pdc10kA

Multi 9 C60N 16 tri 24215


D3 16
Courbe C et Pdc10kA

Multi 9 C60N 20 tétra 24229


Q5 20
Courbe C et Pdc10kA

Multi 9 C60N 32 tri 24218


Q 32
Courbe C et Pdc10kA

Mabrouki Hichem Page 82


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

Exercice 3 :

En utilisant les courbes de déclenechement ci-dessus repondez aux questions suivantes :

1- Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 64 A. En courbe c, en combien de


temps le disjoncteur déclenchera t-il ?

Rép : temps de déclenchement est 1.7𝑠

2- Un disjoncteur de 16 A est soumis à une intensité de 100 A. En courbe c, en combien de


temps le disjoncteur déclenchera-t-il ?

Rép : temps de déclenchement est 0.05𝑠

3- Comparer les deux temps et donner une explication cohérente.

Rép : plus le rapport entre courant de défaut et le courant nominale est important plus le
déclenchement est plus rapide.

Mabrouki Hichem Page 83


Travaux Dirigés avec Correction : Appareillage Electrique

4-A l’aide des courbes, pour un disjoncteur magnétothermique type C calibre 6𝐴 :

4.1- Déterminer le temps de déclenchement pour un courant de 18𝐴.

Rép : faisons-nous le rapport entre le courant de défaut et le courant nominal calibre de DP

𝐼𝑑 18
Nous aurons,
𝐼𝑛
= 6
= 3 ; en projetant ce coefficient sur la courbe C de déclenchement nous

avons un temps de déclenchement égale à 3𝑠.

4.2- Déterminer le temps de déclenchement pour un temps 48𝐴.

Rép : de même le temps de déclenchement est égale à 0.01𝑠

5- A l’aide des courbes, pour un disjoncteur magnétothermique type D calibre 10𝐴 :

5.1- Déterminer le temps de déclenchement pour un courant de 30𝐴.

Rép : le temps de déclenchement égale à 3𝑠.

5.2- Déterminer le temps de déclenchement pour un temps 60𝐴.

Rép : le temps de déclenchement égale à 1.1𝑠.

Mabrouki Hichem Page 84

Vous aimerez peut-être aussi