Rapport de Pfe
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Rapport de Pfe
Département de Physique
Filière: EEA
PFE EEA N° :
1
Avant-propos :
Ce rapport est le résultat d’un stage de projet de fin d’étude (PFE) de deux mois effectués au
sein de SONASID, Il m’a permis de compléter l’ensemble des connaissances acquises durant
notre formation en Licence Sciences et Techniques (LST) en Filière ELECTRONIQUE,
ELECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE, de tester mes capacités et de me familiariser
avec le monde professionnel. Les objectifs de notre stage correspondent bien aux objectifs de
notre formation. Durant les deux mois de stage dans le milieu industriel, nous avons eu
l’opportunité de faire de nombreux liens entre nos études et la façon dont ces connaissances
sont appliquées dans l’environnement de travail.
Les tâches et le projet qui m’ont été assigné ont certainement représentés par un défi que je
devais surmonter. En effet, j’ai eu l’opportunité de mettre en pratique mes acquis et mes
connaissances qui m’ont été utiles au bon déroulement de mon projet qui a porté sur la
supervision d’une station par le logiciel InTouch10.
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Dédicace :
À mes chers parents, vous êtes pour moi une source de vie car sans vos sacrifices,
votre affection et votre tendresse je ne pourrais arriver jusqu’à ici, que dieu vous garde
afin que votre regard puisse suivre ma destinée.
À tout ma famille
Je leur exprime tout mon remerciement et mon profond respect pour les efforts qu’ils ont
déployés afin de me soutenir lors du stage.
3
Remerciement :
Aussi, je tiens à adresser mes remerciements à mon encadrant pédagogique Mr. RAIS
ROCHDI, à mes professeurs de la filière EEA et à tout le corps de la Faculté des Sciences et
Techniques d’AL HOCEIMA.
Merci
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Résumé :
Notre projet a pour objectif de réaliser une supervision du système automatisé à travers
un logiciel qui est installé sur un ordinateur industriel robuste.
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Table de Figures et tableaux :
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Sommaire:
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4. Le fonctionnement de la supervision à travers le logiciel E designer concernant LCS1 : ..... 27
Chapitre 3 : La supervision de LCS1 à travers le logiciel InTouch 10 ................................................ 30
I. Introduction : ............................................................................................................................. 31
II. Les systèmes de supervision SCADA : ..................................................................................... 31
III. L’extraction des donnés du logiciel E designer qui est exploité par la société : ......................... 31
IV. la supervision de LCS1 à travers le logiciel InTouch 10 :......................................................... 34
1. A propos du SCADA InTouch : ......................................................................................... 34
2. Environnement d’InTouch : ............................................................................................... 34
3. La supervision de LCS1à travers InTouch 10: .................................................................... 35
IX . Conclusion : ...................................................................................................................... 35
Chapitre 4 : La communication du logiciel InTouch10 avec l’API ( S7- 400 ).................................... 40
I- Automate Programmable Industriel (API) : ........................................................................ 41
1- Sa structure Fonctionnelle :................................................................................................ 41
II- La communication de In Touch avec l’API S7-400 : .......................................................... 42
1- A propos de l’automate programmable S7-400 ...................................................................... 42
2- La communication d’In Touch 10 avec API S7-400 : ......................................................... 42
III- Simulation : ....................................................................................................................... 46
1- Pour la fenêtre 1 : .............................................................................................................. 46
2- Pour la fenêtre 2 : .............................................................................................................. 47
IV- Conclusion : ...................................................................................................................... 47
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Liste des abréviations :
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Introduction générale :
L’industrie sidérurgique est d’une grande importance dans le monde industriel ou elle
approvisionne plusieurs industries en aval. En effet, l’acier se retrouve dans une grande
partie des biens de consommation grand public (automobile, électroménager…), ainsi que
dans le secteur du bâtiment.
SONASID qui est un leader dans le domaine de la sidérurgie, se contentait auparavant
d’approvisionner les grands industriels et les grands chantiers de Bâtiments Travaux
Publiques (BTP).
Ce leadership se mesure par l’organisation du travail au sein de l’entreprise qui cherche
toujours à assurer une bonne sécurité pour le personnel et les équipements, à rendre les
machines plus fiables et disponibles et surtout à avoir le minimum de pannes et le maximum
de production par jour tout en utilisant le minimum possible de main d’œuvre.
Dans ce contexte, la société nous a proposé un projet intitulé « La supervision
d’un système automatisé » par un logiciel de SCADA. Suite à cela le présent rapport décrit
l’essentiel du travail réalisé lors de ce projet. Il comporte quatre chapitres :
Le premier chapitre est consacré à la présentation de la SONASID et son processus
de fabrication au sein du laminoir de Nador.
Le deuxième chapitre met en œuvre le contexte général de ce projet, identifie la
problématique et y propose une solution.
Le troisième chapitre sera consacré à l’explicitation du
Travail effectué pour mettre sur pied une supervision à travers le
logiciel Intouch10.
Le quatrième chapitre va être sur la communication de l’API Avec Intouch 10.
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Chapitre 1 : Présentation de la société SONASID
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I. Introduction :
II. Historique :
Des années plus tard après la création du premier laminoir, La production a démarré en mars
1984 avec une capacité annuelle initiale de 420 000 tonnes de rond à béton et de fil machine
portée progressivement à 600 000 tonnes. Pour faire face aux nouvelles contraintes du marché
et aux impératifs de compétitivité, SONASID a démarrée en juillet 2002, un nouveau laminoir
à JorfLasfar (EL Jadida), avec une capacité de production annuelle approchant aujourd’hui les
400.000 tonnes.
En 2003, SONASID s’est lancée dans un ambitieux projet de réalisation d’une aciérie
électrique à JorfLasfar qui a démarré en août 2005 et assure la production des billettes,
matière première des laminoirs de Nador et de JorfLasfar.
Le 3 mars 2006, l’accord de partenariat entre Arcelor et SNI a été conclu pour le
développement de SONASID et ce qui deviendra quelques mois plus tard ArcelorMittal.
Date marquante de l’entreprise :
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2000 : Entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’U.E.
2001 : Fusion avec la filiale Longo métal Industries.
2002 : Démarrage du laminoir à JORF LASFAR
2003 : Certification ISO 9001 versions 2000.lancement de la TPM à Nador et JORF
LASFAR.
2004 : Certification NM (Norme Marocaine) du rond à béton de JORF LASFAR.
2005 : Démarrage de l’aciérie électrique d’une capacité de 650.000 t/an.
2006 : partenariat entre ArcelorMittal et SNI.
III. Produits :
La société produit généralement deux gammes de produits : Rond à béton et fil machine.
Par exemple les billettes, Rond à béton, Fil machine sont représentés comme suit :
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Figure 4: Aperçue de quelques produits de Rond à Béton
IV. Actionnaire :
Le schéma suivant donne en chiffre les différentes actionnaires du SONASID :
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V. Site de Nador-Laminoir :
1-Fiche technique de SONASID-NADOR :
15
2- Organigramme du site :
Le schéma ci-dessus montre les différents centres et départements, services du direction de sonasid
VI. Four :
Le four a pour objectif le réchauffage des billettes pour le laminage. Après
l’enfournement et le défournement, les billettes entame le laminage.
`
Figure 7 : Processus de laminoir
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Les billettes produites à l’aciérie constituent la matière première du laminoir et voici
les tirets suivants qui vont expliquer le processus de production au sein de laminoir :
Le déplacement des billettes se fait à l’aide de deux ponts roulants parallèle équipés de
deux électroaimants supportant chacun une charge maximale de 20 tonnes.
L’entrée des billettes dans un four à 1200 C° à l'aide d'un convoyeur à rouleaux afin
de les échauffer pour environ 1h30min et faciliter leur laminage.
Défournement de la billette à l'aide de la barre pouceuse.
Laminage de la billette dans un train dégrossisseur, Son rôle est de dégrossir la billette
et d'effectue les premières réductions de la section du produit laminé.
Il contient 7 cages, numéroté de 1 à 7 :
o Cage 1 : section rectangulaire
o Cages 2, 4, 6 : section ovale
o Cages 3, 5, 7 : section ronde
Chaque cage est composée d’un moteur, d’un réducteur, d’un montant, des cylindres et des
guides.
Passage du fil par un train intermédiaire Son fonctionnement est pareil à celui du train
dégrossisseur.
Il contient 8 cages, numéroté de 8 à 15 :
o Cages 8, 10, 12, 14 : section ovale
o Cages 9, 11, 13, 15 : section ronde
La section du fil continue à diminuer alors que sa longueur continue à augmenter avec une
vitesse plus que celle du dégrossisseur.
La cisaille ébouteuse sert à ébouter le fil et couper son bout avant et celui d'arrière
(parce qu’ils sont déformés et froids) pour éviter le cobble.
Passage du fil par un train finisseur de 10 cages pour avoir un fil d'une section bien
définie.
Passage dans du fil dans la boite à eau Pour effectuer le traitement thermique, le
refroidissement se fait d’une façon uniforme et contrôlée. Cette procédure permet
d’obtenir des produits dont les propriétés physiques sont pratiquement uniformes.
La mise en spire des fils qui passent par un convoyeur qui contient 5 ventilateurs,
jusqu'à l'arrivée à un mandrin qui les transforment en bobines qui seront transférées
par un chariot de transfert afin d'être élevées par un crochet CTI.
La prise d'un échantillon de chaque 15 couronne pour le contrôle de la qualité du fil
dans le laboratoire métallurgique.
Compacter et ligaturer les couronnes par une machine spécialisée appelée
compacteuse, puis le pesage du poids de la couronne pour être noté sur l’étiquette de
la couronne.
Stockage et commercialisation du fil sous forme de couronnes ou barres selon les
commandes des clients.
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VIII. Finissage et expédition :
C’est une zone d’inspection, de compactage, de pesage et d’étiquetage du produit fini
(couronne).
IX. Conclusion :
Tout au long de son histoire, SONASID s’est agrandie grâce à son meilleur politique en
matière d’investissement en innovation et aussi grâce à sa meilleure qualité de fer.
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Chapitre 2 : Contexte générale du projet
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I. Introduction :
Dans ce chapitre, je vais donner une vue globale sur l’environnement du projet en
commençant par une description générale du système automatisé ainsi que par son
fonctionnement au sein de la société SONASID. Par la suite, je vais faire une explication de la
supervision industrielle et de ses utilisations dans le domaine de l'automatisation. Enfin je
rapporterai quelques informations sur le logiciel E-Designer qui est exploité par la société
dans la supervision en question et de son traitement du système correspondant.
Et finalement nous allons faire une analyse critique de la supervision actuelle avant
de conclure avec un cahier de charges.
Un système automatisé est un ensemble d'éléments qui effectue des actions sans
intervention de l'utilisateur : c'est l'opérateur. Celui-ci se contente de donner des ordres de
départ et si besoin d’arrêt.
Un système est dit automatisé s'il exécute toujours le même cycle de travail après avoir
reçu les consignes d'un opérateur.
Un Système Automatisé est toujours composé d'une Partie Commande et d'une Partie
Opérative. Pour faire fonctionner ce système, l'Opérateur (personne qui va faire fonctionner le
système) va donner des consignes à la Partie Commande. Celle-ci va traduire ces consignes en
ordres qui vont être exécutés par la Partie Opérative. Une fois les ordres accomplis, la Partie
Opérative va le signaler à la Partie Commande (elle fait un compte-rendu) qui va à son tour le
signaler à l'Opérateur. Ce dernier pourra donc dire que le travail a bien été réalisé.
On trouve des Systèmes Automatisés un peu partout vu leurs grands avantages. Ils
permettent de réaliser des tâches particulièrement pénibles, voire assez dangereuses. Ils se
caractérisent par l’amélioration de la qualité et des conditions de travail en général, par la
minimisation des coûts, et surtout par la haute sécurité.
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III. Explication du système automatisé au sein de la société SONASID
concernant la station de finissage :
1- Explication des éléments de ce système :
Figure : Le plan global du système automatisé de finissage contenant LCS1 qui est la salle électrique et LCS2 qui
est le laboratoire Métallurgique
C'est dans Les 2 chambres qu’on transforme les fils sous forme de bobine
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Figure 9 : présente la transformation des fils dans la chambre sous forme de bobine
5 : Présente les 2 culbuteurs : ils sont responsables de transmission du fer de la salle électrique
vers le laboratoire métallurgique
6 : Présente la table d’eboutage qui est responsable sur le traitement et le coupage du métal.
7 : Présente les compacteuses qui s’occuperont de l’emballage du fer et (ticket + info sur les
propriétés du fer ...)
8 : Présente les déchargeuses internes et externes qui transportent ce fer dans des chariots vers
une cour.
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2- Le fonctionnement concernant la salle électrique :
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3- Le fonctionnement concernant le laboratoire métallurgique :
LCS2 le fer poursuit son parcours à travers des crochets (Figure5) du culbuteur vers la
table d’éboutage qui va être responsable du traitement de ce métal. Ce dernier ira vers des
compacteuses qui s’occuperont de son emballage. Enfin vers les déchargeuses internes et
externes qui transporteront ce fer dans des chariots vers une cour (Figure6).
Enfin les crochets vides retourneront dans les culbuteurs. Et le système recommence
l’opération de nouveau.
Je note que le trajet rouge présente le fonctionnement du système, tandis que le trajet bleu
présente le retour des crochets vides.
Figure 14 : Le crochet utilisé Figure 15 : la cour où ils stockent les fils arrivés
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IV. La supervision industrielle :
1- La supervision dans le domaine industriel :
La supervision dans le domaine industriel c’est la surveillance du fonctionnement d’un
système ou d’une activité. À travers un système informatique interactif qui se situe entre les
automatismes d’atelier et la gestion de la production visant à fournir aux opérateurs les
informations leur permettant de prendre, au bon moment, les bonnes décisions pour assurer la
conduite de la production.
3- Le but de la supervision :
i.Contrôler et surveiller l’exécution d’une opération ou d’un travail
ii.Visualisation en temps réel de l’état et de l’évolution d’une installation automatisée
iii.Centralisation d’informations
iv.Prétraitement de ces informations.
V. Fonctionnement de la supervision du système automatisé au sein de la
société SONASID concernant la station de finissage :
1. Le logiciel utilisé par la société :
La supervision de station de finissage SUNDCO V/H est faite par le logiciel E-Designer qui
est installé sur un écran tactile de marque Mitsubishi. Ce terminal est utilisé par les agents de
la maintenance pour diagnostiquer les problèmes liés au processus et aussi pour faire le
paramétrage des différents équipements de la zone. Un deuxième utilisateur est l'opérateur de
la zone qui utilise cette terminale pour la conduite manuelle.
L’écran tactile permet :
Le pilotage et la surveillance.
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L’interconnexion des différents services du système industriel.
Les modules de contrôle du système automatisé qui génèrent des alarmes selon une
hiérarchie propre à chaque système
Les alarmes sont retransmises sur les écrans de contrôle de l’opérateur en même temps
qu’elles sont tracées dans un journal qui enregistre tous les événements significatifs survenus
sur le système.
2. Le logiciel E-Designer :
E-Designer est un logiciel utilisé pour programmer les IHM (Interface Homme Machine ) qui
permet une communication entre l’homme et la machine .
Il a été créé et vendu pour la marque Mitsubishi Electric par Beijer Electronics lors de la vente
des IHM de la série E1000 par Mitsubishi.
Ce logiciel contient une large sélection d'objets et de fonctions prédéfinis qui permet de créer
facilement des applications en pointant et en plaçant simplement sur l'écran. Dans
l'environnement graphique, vous pouvez voir exactement comment le résultat final apparaîtra.
Vous pouvez classer des projets, copier des blocs, des textes et des graphiques entre différents
projets et réutiliser des solutions antérieures.
Ajouter des textes, des variables, des graphiques, des boutons est plus qu’intuitif grâce à
l’interface ergonomique du programme. Les courbes de tendance donnant à l’opérateur
l’information en temps réel du process de la machine sont paramétrables.
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Gestion de plusieurs langues : Vous pouvez choisir entre six langues pour les menus dans E-
Designer, ainsi que configurer plusieurs langues pour le projet d'application, un outil puissant,
en somme, pour créer des applications conviviales.
Cet écran tactile contient plusieurs fenêtres. Chacune d’elle expose une partie du
système automatisé et définie son état à travers des couleurs et des symboles.
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Figure 19 : Station N 255 en réalité
C’est a travers des couleurs et des symboles qui définent la situation de chaque station
et de chaque palette :
Figure 20 : Les différents symboles que peuvent prendre les palettes et les convoyeurs
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VII. Cahier des charges :
Vu les inconvénients que la supervision actuelle présente, notre encadrant nous a proposé
de développer le SCADA de la station SUNDCO VH par le logiciel InTouch 10 et faire la
communication avec l’automate.
Le SCADA doit contenir toutes les données existant sur le système de supervision actuel.
Le SCADA doit être très interactif, simple à utiliser et apte a résoudre problématique posée
Je note que le travail demandé concerne la salle électrique, vu que la durée de stage n’est pas
suffisante pour faire la supervision de toute la station de finissage.
VIII. Conclusion :
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Chapitre 3 : La supervision de LCS1 à travers le logiciel
InTouch 10
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I. Introduction :
Après avoir présenté le contexte et les prescriptions du projet, nous allons entamer
dans ce chapitre la démarche et l’enchainement de la réalisation de cette supervision à travers
le logiciel InTouch10.
III. L’extraction des donnés du logiciel E designer qui est exploité par la
société :
Avant de commencer le dessin du Lcs1 dans le logiciel InTouch 10, on
doit premièrement extraire les données du logiciel actuel.
La première étape consiste à séparer les palettes de la station pour avoir les données :
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la deuxiéme étape : Selectionner la zone Multiple Symbole pour avoir l’adresse et les
symboles de chaque bit :
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Pour le bit 3 et son symbole Pour le bit 4 et son symbole
Après avoir pris les états que peut prendre chaque bit de 0 jusqu a 15 , on prendra le
Touch key de la station concernée.
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Pour les palettes : mème travail effectué pour avoir les données des palettes:
Depuis plus de 20 ans, InTouch s’est imposé comme le logiciel de supervision le plus
convivial à utiliser au monde. Il est une interface IHM graphique des données d’usine et de
son procédé de fonctionnement. Il permet de mettre en œuvre et déployer des applications du
dialogue homme-machine sous Windows, totalement distribuées et intégrées avec les autres
applications de la suite automatisation, traçabilité, historisation des données, pilotage de
Batch et visualisation via Internet. Il saisit, affiche et archive des données de procédé et les
présente à l’opérateur, idéalement dans un format facile à utiliser. C’est une puissante
interface opérateur qui prend des données des dispositifs de contrôles/commande (API,
capteurs intelligents, etc.…) et les affiche pour qu’elles soient utiles à un opérateur. On
retrouve les applications d'InTouch dans tous les environnements industriels : industrie
manufacturière, process ou tertiaire, pour le contrôle-commande, la supervision ou
l'acquisition de données, etc. InTouch, tout en étant puissant, demeure simple à utiliser une
fois qu’on comprend les concepts de base.
2. Environnement d’InTouch :
InTouch est compose principalement de 3 parties : Application Manager, Window
Maker et Window Viewer.
1). Application Manager (gestionnaire d'application) : il nous permet de créer une nouvelle
application ou d’organiser les applications crées (gestion des répertoires, des paramètres
globaux...).
2). Window Maker : il nous permet de développer l'application : la base de données temps-
réel, les fenêtres d’animation en utilisant les objets graphiques et leur paramétrage.
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3). WindowViewer : c’est l'environnement d’exécution, avec la visualisation dynamique des
fenêtres graphiques crées dans Window Maker. Il exécute les Quick Scripts, l'historisation des
Datas, les liens client-serveur DDE, les protocoles de communication Suite Link. Il lance les
alarmes, gère les recettes et les Batch de procédé.
La première étape c’est de dessiner l’état que peut prendre chaque bit de la
station :
Dans la deuxième étape on choisit la zone visibilité pour chaque bit afin de
remplir les données correspondantes :
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Dans la troisième étape on va donner l’expression correspondante à chaque bit :
Dans la quatrième étape, après avoir donné à chaque bit les donnes que peut
prendre une station, on les regroupe dans une seule station :
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Dans la cinquième étape il s’agit de donner un numéro à la station créée.
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Et finalement voila notre schéma final de LCS1 :
Pour la fenêtre 1 :
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Pour la fenêtre 2 :
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Chapitre 4 : La communication du logiciel InTouch10
avec l’API ( S7- 400 )
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I- Automate Programmable Industriel (API) :
1- Sa structure Fonctionnelle :
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Le microprocesseur : réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de
temporisation, de comptage, de calcul... à partir d'un programme contenu dans sa mémoire. Il
est connecté aux autres éléments (mémoire et interface E/S) par des liaisons parallèles
appelées ' BUS ' qui véhiculent les informations sous forme binaire.
La zone mémoires : permet de recevoir les informations issues des capteurs d'entrées.
- De recevoir les informations générées par le processeur et destinées à la commande des
sorties (valeur des compteurs, des temporisations, …)
- De recevoir et conserver le programme du système.
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Etape 1 : On clique sur le dossier Wonderware, puis system Management
console on va cliquer sur DA SERVER Manager, ensuite Défaut Group.
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Etape 3 : On clique sur le nouveau port créé pour créer un S7CP
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Etape 4 :On va nommer le port créé par PLC_CTI (dépend de la sale de
contrôle).Ensuite on fait entrer d abord l’adresse IP de l’automate (S7-400), ensuite la
position qui est réservée a la carte Ethernet qui lie l’automate au Pc qui se trouve ,lui ,a
la position 6 ( Remote slot).
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Etape 5 : la vérification de la réponse de l’API avec le PC.
III- Simulation :
1- Pour la fenêtre 1 :
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2- Pour la fenêtre 2 :
IV- Conclusion :
Nous avons réussi à arriver à notre but de faire la supervision de LCS1 a travers le logiciel
InTouch 10 et à faire la communication avec l’API S7 400 de la société. Ce qui donnera à
l'entreprise une solution supplémentaire de faire la supervision a distance d’une partie de
système automatisé de la station de finissage.
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Conclusion générale :
Seulement je regrette que nous n'ayons pas pu faire une supervision plus ample et
plus large de la dite station de finissage, ceci est dû au fait que le temps était un peu limité et
les conditions de travail de la société, elles même ne les permettaient pas.
48
Bibliographie:
Webographie:
http://www.sonasid.ma/
http://supervision.clever.fr
https://www.wonderware.fr
https://www.wikipedia.org/
https://new.siemens.com
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