9-Les Mémoires

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Les mémoires

Imane HALKHAMS
Plan du cours
• Les mémoires internes et externes
• Les mémoires internes:
• Mémoire vive (DIMM, SIMM, RAM, SDRAM, DDRAM, …)
• Mémoires mortes (ROM, EPROM, EEPROM, …)
• Mémoires caches (interne, externe)
• Registres
• Disque durs (Unite de stockage)
Introduction
• On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker des
données. On distingue ainsi deux grandes catégories de mémoires :
• la mémoire centrale (appelée également mémoire interne)
• Elle permet de mémoriser temporairement les données lors de l'exécution des
programmes.
• Elle est réalisée à l'aide de micro-conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques
spécialisés rapides.
• Elle correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.
• la mémoire de masse ou massive (appelée également mémoire physique ou
mémoire externe)
• Elle permet de stocker des informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de
l'ordinateur.
• Elle correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux
dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux DVD-
ROM, ainsi qu'aux mémoires mortes.
Organisation de l'information
• Unité de base : bit
o Le plus petit élément de stockage
• Octet (ou byte) : groupe de 8 bits
• Le caractère (7, 8 ou 16 bits)
o Codage selon un standard (ASCII, Unicode ...)
• Mot : groupement d'octets (8, 16, 32, 64 ...)
o Unité d'information adressable en mémoire
• Enregistrement : bloc de donnée
• Fichier : ensemble d'enregistrements
• Adresse : Valeur numérique référençant un élément de mémoire (un mot ou un fichier)
Les caractéristiques des mémoires systèmes
• Localisation • Performance
• Processeur • Temps d’ accès
• Interne (main) • Temps de cycle
• Externe (secondary) • Débit
• Capacité • Type physique
• taille du mot (Word size) • Semiconducteur
• Nombre de mot • Magnetic
• Unité de transfert • Optical
• Mot • Magneto-optical
• Block • Characteristiques physiques
• Méthode d’accès • Volatile/nonvolatile
• Séquentiel • Effaçable/non effaçable
• Direct • Organisation
• Random
• Associative
Les caractéristiques des mémoires systèmes

• La capacité:
• Représente le volume global d'informations que la mémoire peut stocker
• Elle est exprimée en Octets (memoires externes) ou Mots (memoires internes)
• Unité de transfert:
• Le nombre de bits lus ou écrits en mémoire (surtout en block pour les
mémoires externes).
• L’unité est la longueur de mots qui est 8, 16, 32 ou 64 bits word (word length).
• Elle représente le nombre de bits en un mot
• N bits word peut stocker 2N adresses différentes.
• Exemple: pour une longueur de mots de 32 bits word on peut stocker 232
adresses
Les caractéristiques des mémoires systèmes
• Unité de transfert (suite):
• Notons que les opérations de lecture et d’écriture portent en général sur plusieurs octets
contigus en mémoire : un mot mémoire.
• En architecture informatique, un mot est une unité de base manipulée par un
microprocesseur.
• On parle aussi de mot machine ou de word.
• La taille d’un mot s’exprime en bits et est souvent utilisée pour classer les
microprocesseurs (32 bits, 64 bits, etc.).
• Un processeur est d’autant plus rapide que ses mots sont longs, car les données qu'il
traite à chaque cycle sont plus importantes.
• La taille d’un mot mémoire dépend du type de processeur:
• 1 octet (8 bits) dans les processeurs 8 bits (par exemple Motorola 6502) ;
• 2 octets dans les processeurs 16 bits (par exemple Intel 8086) ;
• 4 octets dans les processeurs 32 bits (par ex. Intel 80486 ou Motorola 68030).
• 8 octets dans les processeurs 64 bits (par ex. Intel 8086-64, Intel-itanium IA-64, IBM
Power).
Les caractéristiques des mémoires systèmes
• La Performance:
• Le temps d'accès:
• correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture.
• C’est le temps entre l’instant ou l’adresse est présentée à la mémoire jusqu’à l’instant ou
les données sont stockées ou rendues disponibles pour utilisation.
• Il est exprimé en nanosecondes (ns).
• Le temps d’accès dans les mémoires actuelles (les registres étant les plus rapides) est de
l’ordre de 1 ns.
• Plus le chiffre est faible plus la vitesse est grande.
• Le temps de cycle:
• représentant le temps d’accès plus le temps d’attente avant d’effectuer un deuxième
accès.
• Le débit:
• définissant le volume d'information transféré in ou out de la mémoire par unité de temps.
• Il est exprimé en mégaoctets/gigaoctets par seconde (exemple 176 Mo/s).
Les caractéristiques des mémoires systèmes

• Les caractéristiques physiques:

• Mémoire volatile:

• Elle conserve les données tant qu’elle est alimentée électriquement (RAM).

• Mémoire nonvolatile:

• Elle conserve les données pour toujours (ROM)


Les caractéristiques des mémoires systèmes
• Les méthodes d’accès
• Accès aléatoire (random) ou direct:
• Chaque information a une adresse propre. On accède directement à
l’information où elle est enregistrée
• Accès séquentiel
• Traiter les informations dans l’ordre ou elles apparaissent sur le support. Pour
accéder à une information on doit parcourir toutes les informations
précédentes
➔Accès lent
• Le lecteur physique avance la lecture et se positionne au début de
l’enregistrement suivant. (recherche d’une chanson sur une cassette).
• Cette méthode est plus lente que la première (utilisée par les bandes
magnétiques comme disquettes)
• Accès Associatif
• Principe de matching (chercher une partie d’un mot au lieu de son adresse)
• Utilisé par quelques mémoires caches
Notion hiérarchie d'une mémoire
• Une mémoire parfaite ou idéale serait une mémoire de grande capacité,
permettant de stocker un maximum d'informations et possédant un
temps d'accès très faible afin de pouvoir travailler rapidement sur ces
informations. Cependant il se trouve que les mémoires de grande
capacité sont souvent très lente et que les mémoires rapides sont très
coûteuses. Et pourtant, la vitesse d'accès à la mémoire détermine dans
un premier temps les performances d'un système.
• En effet, c'est là que se trouve le goulot d'étranglement entre un
microprocesseur capable de traiter des informations très rapidement et
une mémoire beaucoup plus lente (exemple : processeur de fréquence
3Ghz et mémoire de 500 MHz). Or, on n'a jamais besoin de toutes les
informations au même moment. Afin d'obtenir le meilleur arrangement
coût-performance, on définit donc une hiérarchie mémoire.
Notion hiérarchie d'une mémoire
• On utilise des mémoires de
faible capacité mais très rapide
pour stocker les informations
dont le microprocesseur se
sert le plus et on utilise des
mémoires de capacité
importante mais beaucoup
plus lente pour stocker les
informations dont le
microprocesseur se sert le
moins. Ainsi, plus on s'écarte
du microprocesseur et plus la
capacité et le temps d'accès
des mémoires vont augmenter.
Types de mémoires

Mémoire internes Mémoires externes


• Mémoire vive • Disque magnétique (Floppy,
• Mémoire morte RAID)
• Mémoire cache • CD (ROM/RW)
• Registres • DVD (ROM/RW)
• Disques durs • Mémoire flash
• SD cards
• Disques durs Externes
Mémoires internes
La mémoire centrale
• La mémoire centrale est l'endroit où toutes les informations et programmes
résident pour être utilisées par la machine.

• Cette mémoire centrale est aussi appelée mémoire vive ou RAM, car c'est une
mémoire volatile
Vue logique de la mémoire centrale
La mémoire vive (RAM)

• La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random


Access Memory, traduction de mémoire à accès aléatoire).
• C’est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il
s'agit d'un espace permettant de stocker de manière
temporaire des données lors de l'exécution d'un programme.
• C’est une mémoire volatile utilisée par le processeur pour
stocker temporairement les données, exécuter des
instructions et supporter le système d’exploitation.
• Elle est constituée d’un ensemble de cellules mémoires
étiquetées par une adresse mémoire.
La mémoire vive (RAM)

• Les informations dans la mémoire sont récupérées pare leurs adresses.


• Elle utilise une méthode d’accès aléatoire
• Les deux types de RAM sont : SRAM et DRAM
• SRAM et DRAM sont les modes de la RAM de circuit intégré où SRAM
utilise des transistors et des bascules en construction tandis que la
DRAM utilise des condensateurs et des transistors. Celles-ci peuvent être
différenciées de nombreuses manières, telles que la mémoire SRAM est
comparativement plus rapide que la mémoire DRAM; par conséquent, la
mémoire SRAM est utilisée pour la mémoire cache, tandis que la
mémoire DRAM est utilisée pour la mémoire principale.
La mémoire vive (RAM)
SRAM DRAM

Types de RAM lente


La mémoire vive (RAM)
• SRAM
• La mémoire SRAM (Static Random Access Memory) est composée de la
technologie CMOS et utilise six transistors. Sa structure comprend deux
inverseurs à couplage croisé pour stocker des données (binaires) similaires aux
bascules et deux transistors supplémentaires pour le contrôle d'accès. Il est
relativement plus rapide que les autres types de RAM tels que DRAM. Il
consomme moins d'énergie. La mémoire SRAM peut contenir les données tant
qu’elle est alimentée.

• Travail de SRAM pour une cellule individuelle:


• Pour générer un état logique stable, quatre transistors (T1, T2, T3, T4) sont
organisés de manière croisée.
La mémoire vive (RAM)
• DRAM
• La mémoire DRAM (Dynamic Random Access Memory) est également un type
de RAM construite à l'aide de condensateurs et de quelques transistors. Le
condensateur est utilisé pour stocker les données où la valeur du bit 1 signifie
que le condensateur est chargé et la valeur du bit 0 signifie que le
condensateur est déchargé. Le condensateur a tendance à se décharger, ce qui
entraîne une fuite des charges.
• Le terme dynamique indique que les charges fuient en permanence, même en
présence d'une alimentation continue, ce qui explique la consommation
accrue d'énergie. Pour conserver les données pendant une longue période,
elles doivent être actualisées à plusieurs reprises, ce qui nécessite des circuits
de rafraîchissement supplémentaires. En raison d'une fuite de charge, la
mémoire DRAM perd des données même si l'appareil est sous tension. La
mémoire DRAM est disponible avec une plus grande capacité et est moins
chère. Elle ne nécessite qu'un seul transistor pour le seul bloc de mémoire.
La mémoire morte (ROM)

• La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory


(traduction de mémoire en lecture seule) est un type de mémoire
permettant de conserver les informations qui y sont contenues même
lorsque la mémoire n'est plus alimentée électriquement.
• A la base ce type de mémoire ne peut être accédée qu'en lecture.
La mémoire morte (ROM)
• Les mémoires mortes sont utilisées, entre autres, pour stocker :
• les informations nécessaires au démarrage d’un ordinateur (BIOS, instructions
de démarrage, microcode);
• des tables de constantes ou des tables de facteurs de conversion ;
• des jeux vidéo d'anciennes générations (cartouches) ;
• les équipements embarqués (relativement lents), pour contenir le programme
de la partie numérique, en association avec une RAM dynamique pour traiter
les données ;
• Le temps d’accès à la mémoire morte est de l’ordre de grandeur de 150
nanosecondes comparativement à un temps d’accès d’environ 10 nanosecondes
pour la mémoire vive.
• Pour accélérer le traitement des informations, les données stockées dans la
mémoire morte sont généralement copiées dans une mémoire vive avant d’être
traitées.
• On appelle cette opération le shadowing.
Types de mémoire MORTES
• Les mémoires mortes sont classées selon la possibilité de les programmer et
de les effacer :
• Les ROM (Read Only Memory) dont le contenu est défini lors de la fabrication.
• Les PROM (Programmable Read Only Memory) sont programmables par l’utilisateur,
mais une seule fois en raison du moyen de stockage, les données sont stockées par des
fusibles.
• Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont effaçables et
programmables par l’utilisateur.
• Les UVPROM or Flash EPROM (Ultra Violet Programmable Read Only Memory) sont des
mémoires programmables par l'utilisateur. Elles sont effaçables en les mettant dans une
chambre à ultraviolet. Les UV PROM ont été remplacées par les EEPROM qui ne
nécessitent pas d’être extraites de l'appareil pour être reprogrammées.
• Les EEPROM (de l'anglais Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) sont
effaçables et programmables par l’utilisateur. Elles sont plus faciles à effacer que les
EPROM car elles sont effaçables électriquement donc sans manipulations physiques.
La mémoire cache

• La mémoire cache est un matériel utilisé par l’unité centrale (CPU) d’un
ordinateur pour réduire le coût moyen (temps ou l’énergie) pour accéder aux
données de la mémoire principale.
• Un cache est une mémoire plus petite, plus rapide, plus proche d’un cœur de
processeur, qui stocke des copies des données fréquemment utilisées des
emplacements de mémoire principale.
• La différence entre la RAM et la mémoire cache est sa performance, coût et la
proximité de la CPU.
• Le cache est plus rapide, plus coûteux et plus proche de la CPU.
• En raison du coût, il y a beaucoup moins de cache que RAM.
La mémoire cache et la mémoire principale
La mémoire cache et la mémoire principale
• Fonctionnement:
• Le cache contient une copie des données originelles lorsqu'elles sont coûteuses (en termes de
temps d'accès) à récupérer ou à calculer par rapport au temps d'accès au cache. Une fois les
données stockées dans le cache, on y accède directement par le cache plutôt qu'en les
récupérant ou en les recalculant, ce qui diminue le temps d'accès moyen.
• Le processus fonctionne ainsi :
• L'élément demandeur (microprocesseur) demande une information ;
• le cache vérifie s'il possède cette information. S'il la possède, il la retransmet à l'élément
demandeur – on parle alors de succès de cache (cache hit en anglais). S'il ne la possède pas, il la
demande à l'élément fournisseur (mémoire principale par exemple) – on parle alors de défaut
de cache (cache miss) ;
• l'élément fournisseur traite la demande et renvoie la réponse au cache ;
• le cache la stocke pour utilisation ultérieure au besoin et la retransmet à l'élément demandeur ;
si le cache ne dispose pas d'un emplacement libre utilisable pour cette donnée, il doit faire de
la place en sortant du cache une donnée qui y est présente, choisie selon une politique de
remplacement.
La mémoire cache et la mémoire principale
• Dans les microprocesseurs, on différencie plusieurs niveaux de caches, souvent au
nombre de trois :
• Le cache de premier niveau (L1), plus rapide et plus petit (cache de données pouvant
être séparé du cache d'instructions) ;
• Le cache de second niveau (L2), moins rapide et plus gros ;
• Le cache de troisième niveau (L3), encore moins rapide et encore plus gros ;

Ces derniers caches peuvent être situés dedans ou hors du microprocesseur.


Les Registres
Les registres
• Un registre est un emplacement de mémoire interne à un processeur.
• Les registres se situent au sommet de la hiérarchie mémoire : il s'agit de la mémoire la
plus rapide d'un ordinateur.
• Chaque registre peut stocker une valeur entière distincte, bornée par la taille des
registres (nombre de bits).
• Chaque registre stocke 8, 16 ou 32, 64 ou 128 bits.
• Le nombre exact de registres dépend du type de processeur et varie typiquement entre
une dizaine et une centaine.
Les registres
• Un registre de processeur est l'un des plus petits emplacements de stockage de
données du processeur.
• Un registre peut contenir une instruction, une adresse de stockage ou toute autre
donnée (une séquence de bits ou des caractères individuels, par exemple). Certaines
instructions incluent des registres dans l'instruction elle-même. Par exemple, une
instruction peut demander à ce que le contenu de deux registres définis soit ajouté,
puis placé dans un registre spécifique.
• Un registre doit être de taille suffisante pour contenir une instruction. Par exemple, sur
un ordinateur 64 bits, il doit être d'une longueur de 64 bits. Dans certaines
architectures informatiques, il existe de plus petits registres pour des instructions plus
courtes. C'est le cas par exemple des demi-registres.
Les registres
Les registres

• La plupart des architectures modernes sont qualifiées de load-store:


• les programmes transfèrent d'abord des données de la mémoire
centrale vers des registres,
• puis effectuent des opérations sur ces registres,
• et enfin transfèrent le résultat en mémoire centrale.
• Sur de nombreux processeurs, les registres sont spécialisés et ne peuvent
contenir qu'un type bien précis de données.
Types de registres du x86
• Registres generaux
• Registres d’adressage
• Registres de commandes
• Registres de segments
Types de registres
• Registres spécialisés
• Sur de nombreux processeurs, les registres sont spécialisés et ne peuvent
contenir qu'un type bien précis de données.
• On rencontre souvent les classes de registres suivantes :
• Les registres entiers, chargés de stocker des nombres entiers (et éventuellement
des adresses) ;
• Les registres flottants, qui stockent des nombres à virgules flottantes ;
• Les registres d'adresses : sur certains processeurs, les adresses mémoires à
manipuler sont placées dans ces registres dédiés ;
• Les registres d'Index, qui servaient à faciliter certains calculs d'adresses sur de
vieilles architectures ;
• Les registres à prédicats, des registres qui stockent des résultats de comparaisons
et d'instructions de tests divers.
Types de registres
• Registres spécialisés

• Un processeur contient souvent des registres spécialisés, présents en un


seul exemplaire. On trouve parmi ceux-ci :
• Compteur ordinal (CO) : indique l'emplacement de la prochaine instruction
à être exécutée (synonymes : compteur de programme, pointeur
d'instruction) ;
• Registre d'état (PSW pour Processor Status Word) : décrit l'état du
processeur ; il est le plus souvent interprété bit à bit, chaque bit
représentant un drapeau ;
• Pointeur de pile : indique la position du prochain emplacement disponible
dans la pile mémoire.
Types de registres
• Registres généraux
• Sur certaines architectures, l'ensemble ou une partie des registres spécialisés
sont remplacés par des registres généraux (en anglais, general-purpose register
ou GPR) interchangeables (parfois notés R0, R1, etc.). Ceux-ci peuvent stocker
indifféremment des adresses, des entiers, des flottants, etc. Par exemple, le
Motorola 68000 dispose de 8 registres de données (D0 à D7) et de 8 registres
d'adresses (A0 à A7, A7 sert de pointeur de pile).

• Sur la majorité des processeurs, ces registres généraux ne sont pas les seuls
registres du processeur, qui contient aussi des registres spécialisés comme un
compteur ordinal ou un registre d'état. Mais sur certains processeurs, il se peut
que ces registres soient malgré tout des registres généraux, adressables comme
tous les autres registres. Il devient alors possible d'écrire ou de lire directement
leur contenu sans restrictions.
Les disques durs internes
Les disques durs internes
• Les disques durs internes constituent la capacité de stockage interne d'un
ordinateur et conditionnent en partie la rapidité d'exécution des tâches.
• Le disque dur (HDD en anglais) est l'organe de l'ordinateur servant à conserver
les données de manière permanente, contrairement à la mémoire vive, qui
s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle on
parle parfois de mémoire de masse pour désigner les disques durs.
• Le disque dur est relié à la carte-mère par l'intermédiaire d'un contrôleur de
disque dur faisant l'interface entre le processeur et le disque dur.
• Le contrôleur de disque dur gère les disques qui lui sont reliés, interprète les
commandes envoyées par le processeur et les achemine au disque concerné.
Les disques durs internes
• Un disque dur interne est généralement branché en utilisant un port S-ATA de la
carte mère.
• Un disque dur est composé de plusieurs plateaux superposés, tournant autour
d’un même axe.
• Les données sont stockées sur l’une des deux faces de chaque plateau ou bien sur
les deux selon les modèles.
• Pour lire ou écrire sur ces plateaux, le disque est équipé de têtes de
lecture/écriture, une par face de plateau utilisée.
• S’il y a trois plateaux double-faces par exemple, il y aura donc six têtes.
Les disques durs internes
Les disques durs internes

• Les têtes se déplacent sur un arc de cercle à la surface des plateaux.


• Ce mouvement combiné à celui de la rotation des plateaux permet
aux têtes d’accéder à la totalité de la surface inscriptible.
Formatage du disque dur
• Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque
(piste 0), puis avancent vers le centre.
• Les données sont organisées en cercles concentriques appelés « pistes »,
créées par le formatage de bas niveau.
Formatage du disque dur

• Les pistes sont séparées en quartiers (entre


deux rayons) que l'on appelle secteurs,
contenant les données (au minimum 512
octets par secteur en général).
Formatage du disque dur

• Le formatage est un terme désignant le fait de préparer un support


physique en vue de son utilisation.
• En réalité, le terme formatage regroupe deux notions différentes :
• Le « formatage de bas niveau » (appelé aussi formatage physique) et
• Le « formatage de haut niveau » (appelé formatage logique).
Formatage de bas niveau
• Le formatage de bas niveau consiste à ainsi organiser la surface de chaque plateau
en entités appelées pistes et secteurs, en polarisant grâce aux têtes d'écriture des
zones du disques.
• Les pistes sont numérotées en partant de 0.
• Lorsque l'on passe à la piste suivante, la tête laisse un "trou" (appelé gap en anglais)
et ainsi de suite. Chaque piste est elle-même organisée en secteurs (numérotés en
commençant à partir de 1) séparés entre eux par des gaps.
• Chacun de ces secteurs commence par une zone réservée aux informations du
système appelée préfixe et se termine par une zone appelée suffixe.
• Le formatage de bas niveau a donc pour but de préparer la surface du disque à
accueillir des données (il ne dépend donc pas du système d'exploitation et permet
grâce à des tests effectués par le constructeur de "marquer les secteurs défectueux.
Caractéristiques des disques durs

• Capacité
• Volume de données pouvant être stockées sur le disque.
• Taux de transfert (débit)
• Quantité de données pouvant être lues ou écrites sur le disque par unité de
temps.
• Il s'exprime en bits par seconde.
• Vitesse de rotation
• Vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en tours par minutes
(notés rpm pour rotations par minute).
• La vitesse des disques durs est de l'ordre de 7200 à 15000 rpm.
• Plus la vitesse de rotation d'un disque est élevée, le débit du disque est
meilleur.
• En revanche, un disque possédant une vitesse de rotation élevée est
généralement plus bruyant et chauffe plus facilement.
Caractéristiques des disques durs

• Temps de latence
• Aussi appelé délai rotationnel : temps écoulé entre le moment où le disque
trouve la piste et le moment où il trouve les données.
• Temps d'accès moyen
• Temps moyen que met la tête pour se positionner sur la bonne piste et
accéder à la donnée.
• Il représente donc le temps moyen que met le disque entre le moment où il a
reçu l'ordre de fournir des données et le moment où il les fournit réellement.
• Il doit ainsi être le plus court possible.
Caractéristiques des disques durs

• Densité radiale
• Nombre de pistes par pouce (tpi: Track per Inch).
• Densité linéaire
• Nombre de bits par pouce sur une piste donnée (bpi: Bit per Inch).
• Densité surfacique
• Rapport de la densité linéaire sur la densité radiale (s'exprime en bits par
pouce carré): bpi/tpi
• Mémoire cache (mémoire tampon)
• Quantité de mémoire embarquée sur le disque dur.
• La mémoire cache permet de conserver les données auxquelles le disque
accède le plus souvent afin d'améliorer les performances globales.
Caractéristiques des disques durs

• Interface:
• Il existe différents types d’interface de connexion des disques durs. Leurs
performances sont en évolution permanente.
• Les interfaces des disques durs ont largement évolué avec le temps dans un souci
de simplicité et d’augmentation des performances.
• Les interfaces (modes de communications) : Il existe trois interfaces pour les
disques durs internes:
➢IDE
➢SATA
➢SCSI.
• Et une interface pour les disques durs externes : USB.
Caractéristiques des disques durs
• Interface:
• L’interface IDE (Integrated Drive Electronics):
• L’IDE, sigle de Integrated Drive Electronics, est un standard commercial
d’interface de connexion pour mémoires de masses (disque dur, CDROM, DVD)
en micro-informatique.
• La liaison entre le périphérique et la carte mère se fait par l’intermédiaire d’un
câble en nappe.
• A l’origine ce câble comportait 40 conducteurs, il en comporte aujourd’hui 80
(interposition d’un fil de masse entre chaque conducteur) depuis l’ATA100.
• Une interface IDE permet de connecter 2 périphériques qui doivent être
configurés, à l’aide de cavaliers, en maître ou esclave.
• Les évolutions des normes ATA et IDE ont permis en particulier d’accroître les
taux de transfert des données pour atteindre 133 Mo/s.
Caractéristiques des disques durs
• Interface:
• L’interface SATA (Serial ATA):
• SATA vient du terme anglais Serial Advanced Technology Attachment, et est une
interface de bus sur les ordinateurs pour transfert de données entre carte mère et
certains des appareils qui composent un PC, comme le disque dur ou le lecteur et
graveur de disque optique.
• SATA remplace l’interface précédente, PATA (Parallel-ATA), également connue sous le
nom d’IDE, fournissant une meilleure vitesse et stabilité .
• L’interface SATA ( serial ata ) est de plus en plus présente dans les PCs de bureau. Elle
apporte une plus grande vitesse.
Caractéristiques des disques durs
• Interface:
• L’interface SCSI (Small Computer System Interface):

• Le standard SCSI est une interface permettant la connexion de plusieurs


périphériques de types différents sur un ordinateur par l’intermédiaire d’une
carte, appelée adaptateur SCSI ou contrôleur SCSI.
• Le nombre de périphériques pouvant être branchés dépend de la largeur du bus
SCSI. En effet, avec un bus 8 bits il est possible de connecter 8 unités physiques,
contre 16 pour un bus 16 bits.
• Le contrôleur SCSI représentant une unité physique à part entière, le bus peut
donc accepter 7 (8 – 1) ou 15 (16 – 1) périphériques.
• Le SCSI est une interface qui permet la prise en charge d’un nombre plus
important d’unités (disques durs, CD-ROM, etc…, que l’IDE). Elle est surtout
utilisée pour sa stabilité au niveau du taux de transfert.
D’autres interfaces de disques durs
• SMD (Storage Module Device), très utilisée dans les années 1980, elle était
principalement réservée pour les disques de grande capacité installés sur des
serveurs
• SA1000, un bus utilisé en micro informatique et dont le ST-506 est un dérivé
• ST-506, très utilisée au début de la micro-informatique dans les années 1980
• ESDI (Enhanced Small Device Interface), a succédé au ST-506, qu’elle améliore
• SAS (Serial Attached SCSI), qui combine les avantages du SCSI avec ceux du Serial ATA
et est compatible avec cette dernière, plus fiable et principalement utilisé sur les
serveurs
• FC-AL (Fibre-Channel), est un successeur du SCSI. La liaison est sérielle et peut utiliser
une connectique fibre optique ou cuivre. Principalement utilisée sur les serveurs.

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