ROULFATH
ROULFATH
ROULFATH
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
*****
Thème :
Introduction ..................................................................................................................................... 37
3.1. Formats de modulations avancées ..................................................................................... 37
3.2. Modulations mono-porteuses ............................................................................................. 38
3.3. Modulations multi-porteuses .............................................................................................. 39
3.4. Étude de la SIM-OFDM (Subcarrier - Index Modulation OFDM) ................................ 46
3.5. Les critères d’évaluation des performances ...................................................................... 50
Conclusion ........................................................................................................................................ 51
4. CHAPITRE 4 : Etude de la SIM-OFDM dans une liaison LiFi : simulations et
analyses des résultats ..................................................................................................... 53
Introduction ..................................................................................................................................... 53
4.1. Etude des performances des techniques de modulation OFDM dans un canal optique
plat AWGN (TEB=f (Eb (elec) /No et PAPR) ............................................................................... 53
4.2. Etude des performances des transmissions avec les modulations dans un canal optique
sans fil réaliste.................................................................................................................................. 61
Conclusion ........................................................................................................................................ 66
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ................................................................... 68
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................................................... 69
ENGLISH VERSION .................................................................................................... 75
Introduction ..................................................................................................................................... 76
Problematic issues ........................................................................................................................... 77
1. Visible Light Communication (VLC) ...................................................................... 77
2. Light Fidelity (LiFi) ................................................................................................ 79
3. Modulation technics used in LiFi ............................................................................ 83
4. Results and discussion ............................................................................................ 86
Conclusion ........................................................................................................................................ 90
DÉDICACE
A mes chers parents, aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour
éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consentis pour mon
instruction et mon bien être.
Roulfath A. ADJAO
REMERCIEMENTS
AP Acces Point
FH Faisceaux Hertziens
PHY Physique
RF Radio Frequence/Frequency
SNR Signal-to-Noise-Ratio
RESUME
Dans ce travail, nous avons implémenté une chaîne de transmission LiFi en liaison
descendante avec quatre techniques de modulation : ACO-OFDM (Asymetrically
Clipped Optical OFDM), DCO-OFDM (Direct Current-biased Optical OFDM), SIM-
OFDM (Subcarrier Index Modulation OFDM) et ESIM-OFDM (Enhanced Subcarrier
Index Modulation OFDM). Les performances de ces techniques ont été évaluées en
termes de taux d’erreur binaire dans un canal optique plat AWGN puis dans un canal
optique sans fil réaliste. Les études ont été faites en termes de distance de transmission
et de débit utile pour une liaison LiFi à canal optique réaliste. Les résultats obtenus
dans le cas d’un canal optique plat AWGN montrent que l’ESIM possède de meilleures
performances en termes de TEB en comparaison respectivement à l’ACO-OFDM et la
SIM-OFDM. Elle est aussi moins gourmande en énergie en comparaison aux autres
techniques OFDM.
Par ailleurs, les résultats obtenus dans le canal sans fil étudié montrent que l’ESIM-
OFDM permet de réaliser le double de la distance possible en DCO-OFDM à débit
utile identique pour un gain en distance d’environ la moitié de celle possible avec
l’ACO-OFDM. Pour une application LiFi d’au moins 5 m de portée, il serait mieux de
déployer la technique ESIM-OFDM. Par contre, à 4-QAM l’ESIM permet un débit
similaire à la DCO-OFDM pour des performances TEB meilleures. En BPSK, elle
réalise un gain en débit utile de plus de la moitié du débit DCO-OFDM voire environ
58% de ce dernier à constellations élevées. Ceci permet d’affirmer que la technique
ESIM-OFDM serait un très bon candidat pour les liaisons sans fil optique en général,
dont le LiFi.
ABSTRACT
In this work, we implemented a downlink LiFi transmission chain with four modulation
technics: ACO-OFDM (Asymetrically Clipped Optical OFDM), DCO-OFDM (Direct
Current-biased Optical OFDM), SIM-OFDM (Subcarrier Index Modulation OFDM)
and ESIM-OFDM (Enhanced Subcarrier Index Modulation OFDM). The performance
of these technics was evaluated in terms of bit error rates in an AWGN flat optical
channel and then in a realistic wireless optical channel. The studies were done in terms
of transmission distance and useful data rate for a realistic optical channel LiFi link.
The results obtained in the case of an AWGN flat optical channel indicate that ESIM
has better BER performance in comparison to ACO-OFDM and SIM-OFDM
respectively. It is also less energy consuming compared to other OFDM technics.
In addition, the results obtained in the wireless channel studied indicate that in the
ESIM-OFDM allows to achieve twice the possible distance in DCO-OFDM at the same
useful data rate for a gain in distance of about half of that possible with the ACO-
OFDM. For a LiFi application with a range of at least 5 m, it would be better to deploy
the ESIM-OFDM technic. On the other hand, at 4-QAM the ESIM allows a similar
data rate to the DCO-OFDM for better BER performance. In BPSK, it realizes a gain
in useful data rate of more than half of the DCO-OFDM data rate or even about 58%
of the latter with high constellations. This allows us to affirm that the ESIM-OFDM
technic would be a very good candidate for optical links in general, including LiFi.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La demande d’un accès sans fil « haut débit » devient de plus en plus d’actualité
de par la multiplicité des e-services, des systèmes d’information, de la vidéo à la
demande, des applications, etc. Selon le rapport d’activité de l’ARCEP, le taux de
pénétration d’internet est passé de 19.12 % en 2014 à 40.16 % en 2017 [1]. Malgré cela,
les utilisateurs veulent pouvoir naviguer sur internet plus rapidement. Les opérateurs
télécoms ont donc désormais le défi de fournir aux utilisateurs une très bonne qualité
de service. Le spectre RF, qui couvre la gamme 3 kHz - 300 GHz du spectre
électromagnétique, est réglementé et utilisé pour ces nombreuses applications. De ce
fait, il en résulte un risque de « crunch spectrum » dû à l’augmentation exponentielle
de ces besoins en bande passante [2]. Or la gamme des fréquences employées pour les
communications par la lumière visible (en anglais VLC Visible Light Communication),
proche de l’infrarouge et du visible, n’est pas régulée et dépasse de loin en largeur de
bande la gamme RF. Ce qui est un véritable atout pour y développer des technologies
de transmission. Néanmoins, les systèmes déployés dans ce sens doivent répondre à
plusieurs défis intégrant le contexte bas coût et la sécurité des données.
L'une des technologies clés qui répond à toutes ces exigences et qui, de plus, offre une
sécurité accrue à un coût relativement faible est la technologie LiFi.
Le LiFi est une technologie de réseau sans fil permettant le transfert de données via la
lumière visible [4]-[8]. Aujourd’hui à l’image du WiFi nous pouvons utiliser le LiFi via
les diodes électroluminescentes pour éclairer et en même temps transmettre des
informations numériques [9].
Par ailleurs, le choix d’une bonne technique de modulation pourrait s’avérer très
prometteur. Les formats et techniques de modulation adaptées et permettant
d’améliorer la qualité de transmission en optique sans fil particulièrement en LiFi sont
: OOK, PPM, FSK, et OFDM [1], [4], [8] etc.
Parmi celles-ci, la SIM-OFDM est la mieux adaptée au LiFi en ce sens qu’elle présente
plusieurs avantages et retenue pour le LiFi [1], [4], [7], [8].
Le présent mémoire expose nos travaux et comprend quatre chapitres :
▪ Le premier chapitre fera l’état de l’art des communications par la lumière
visible ;
▪ Les deux chapitres suivants aborderont respectivement le LiFi proprement dit
et les formats et techniques de modulation utilisés ;
▪ Le dernier chapitre abordera les résultats de simulations des chaînes de
transmission étudiées.
Contexte et justification
L’essor croissant du développement des applications pourrait être la cause d’une
pénurie du spectre dans quelques années d’où le risque de ne pouvoir abriter les
applications futures. De plus, les applications utilisant les ondes électromagnétiques
telles que le WiFi possèdent des débits limités, un impact sur la santé et des failles
sécuritaires sur la protection des données. Les opérateurs télécoms sont contraints à
fournir aux utilisateurs des services avec une très bonne qualité de service. Pour la
transmission des données, plusieurs solutions s’offrent à nous :
Parmi celles-ci, le LiFi est la technologie qui présente les avantages tels que : bas coût,
flexibilité, et sécurité. C’est pourquoi les chercheurs et les entreprises s’intéressent à sa
mise en œuvre pour des services intranet ou internet dans les réseaux domestiques,
dans les avions et dans les hôpitaux là où les ondes électromagnétiques sont nocives.
Problématique
Les besoins en connectivité sans fil et en bande passante des utilisateurs
particulièrement en mobilité (périphériques sans fil) croissent exponentiellement, ce qui
augmente l’utilisation des technologies sans fil. Ces dernières présentent un intérêt
grandissant au niveau des réseaux d’accès, notamment au niveau de l’abonné final.
Derrière cet intérêt, il se pose les problèmes de rareté de spectre, de sécurité des données
qui menacent le développement des applications.
Contribution du travail
Le LiFi est d'actualité aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et récemment en Afrique de
l’Ouest précisément en Côte d’Ivoire [10]. Ce travail consiste à fournir les besoins
techniques nécessaires au déploiement du LiFi dans un contexte bas coût. Nos
contributions portent sur :
Par la maîtrise de cette implémentation, nous pourrons dans notre pays le Bénin,
permettre aux fournisseurs d’accès internet de couvrir de manière efficace et sécurisée,
nos locaux en améliorant le débit de connexion pour répondre à la demande
grandissante des abonnés.
Introduction
Les communications RF présentent des problèmes tels que l’ingérence des ondes
électromagnétiques dans certains systèmes qui leur sont sensibles, la sécurité des
données, les risques sur la santé humaine [11], etc. Pour faire face à cela, de nombreuses
solutions et techniques avancées sont envisagées. Elles visent à limiter l’usage du
spectre électromagnétique, le coût des systèmes de transmission et indirectement
l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé humaine. Une solution alternative
pour surmonter ces problèmes est d’utiliser une technologie complémentaire aux
radiofréquences au-delà de 300 GHz : celle de l’optique sans fil [1]-[3]. De plus, la
révolution dans le domaine d’éclairage à semi-conducteurs a engendré le remplacement
des lampes fluorescentes par des luminaires à LED devenant moins coûteuses de par la
facilité de leur fabrication. Dès 2020, 70 % du marché global de l’éclairage devrait être
constitué de lampes et luminaires LED [12]. La Figure 1.1 révèle que le secteur des
LED a bénéficié de la réduction de coût (en dollards) la plus spectaculaire au cours des
dix dernières années.
Figure 1.1 : Evolution des coûts des technologies clés dans le secteur de l’énergie [13].
Il faut dire que les LED ont aujourd’hui la capacité d’éclairer et de transmettre les
données à la fois [2], [7], [13].
Par suite, la communication par la lumière visible (VLC) est un bon candidat
pour l’optique sans fil en raison des canaux sans licence, de bande passante élevée et
l’utilisation de LED à faible consommation d’énergie.
En juillet 2011, une démonstration en direct d’une vidéo haute définition transmise par
une lampe à LED standard a été présentée par le professeur Harald Haas et son équipe.
Ces derniers introduisent pour la première fois le terme « LiFi » à TED Global [16].
En mars 2017, Philips a installé les premiers services de localisation basés sur les VLC
sur les smartphones des acheteurs en Allemagne. L'installation a été présentée à
l'EuroShop de Düsseldorf du 5 au 9 mars. En tant que premier en Allemagne, le
supermarché Edeka utilise le système, qui offre une précision de positionnement de 30
centimètres, répondant aux exigences particulières de la distribution alimentaire [17].
La communication par la lumière visible (en anglais Visible Light Communication) est
une technologie de communication sans fil qui utilise la lumière visible dont le spectre
(400 nm-750 nm) représenté à la Figure 1.3 correspond à une bande de fréquence de
300 THz. Ce spectre est utilisé non seulement à des fins d'éclairage ou de signalisation,
mais aussi pour la transmission numérique [2], [4], [7]. Pour ce faire, les systèmes VLC
transmettent des informations via une source émettrice optique qu’est la LED ou le
LASER à haut rendement énergétique. Les LED sont privilégiées en raison de leurs
faibles coûts et de leurs larges surfaces d’émission permettant de produire des faisceaux
optiques plus diffus, facilitant ainsi le respect des contraintes d’éclairage ainsi que celles
liées à la sécurité oculaire [18]. La Figure 1.3 illustre le spectre optique des VLC.
Figure 1.6 : Configurations LOS directionnelles : (1) Liaison LOS directionnelle, (2)
Liaison LOS directionnelle avec système de suivi (full tracking) et (3) Liaison LOS
hybride (semi-tracking).
Figure 1.8 : Liaisons (a) NLOS directionnelle (b) NLOS hybride (c) quasi-diffuse.
La configuration diffuse est très flexible, car elle ne nécessite pas le maintien d'un trajet
LOS, c’est-à-dire l'alignement de l'émetteur avec le récepteur. Néanmoins, ces liaisons
souffrent énormément des dispersions dues aux multi-trajets, ce qui accentue l'effet des
interférences inter-symboles ISI et induit de très fortes atténuations par rapport aux
liaisons LOS. La Figure 1.9 illustre cette liaison.
Remarque : De tout ce qui précède, le scénario typique des VLC est une liaison LOS
non-directionnelle (cf. Figure 1.7) avec un point d'accès situé sur le plafond et
pointant vers le sol, offrant une connectivité aux appareils mobiles dans la zone de
couverture de la liaison.
L’intensité optique de l’émetteur, définie par la puissance optique émise par unité
d’angle solide, peut être alors exprimée par l’équation (1.1) suivante :
⃗ ) = 𝑃𝑇 . 𝐷𝑡𝑥 (𝜔
𝐼𝑡𝑥 (𝜔 ⃗) (1.1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 (1.2)
𝐷𝑡𝑥 (𝜔 , 𝑛⃗𝑡𝑥 ) =
2𝜋
La Figure 1.11 illustre le modèle diffus.
−𝑙𝑛2
𝑚= (1.3)
ln(𝑐𝑜𝑠𝜃1⁄2 )
L'ordre m est relié à l'angle d'émission à mi-puissance 1/2 entre la direction du rayon
lumineux 𝜃1⁄2 et la direction de l'émetteur. La Figure 1.12 présente deux diagrammes
de rayonnement correspondants à deux valeurs typiques de l'angle 𝜃1⁄2 , généralement
utilisées pour simuler des émetteurs diffus et directifs, à savoir 𝜃1⁄2 = 60° pour un
émetteur lambertien standard avec m = 1, et 𝜃1⁄2 = 15° pour un émetteur lambertien
directif avec m = 20.
En pratique les principaux éléments d’un émetteur VLC sont la diode LED et la diode
LASER. Par contre les LED sont privilégiées en VLC. Les raisons de ce privilège sont
illustrées dans le tableau 1.1 (cf. Annexe). De ce tableau 1.1, on conclut que les LASER
ont de meilleures performances que les LED en termes de bande passante, de rendement
énergétique, mais elles émettent généralement des faisceaux très étroits, devant alors
respecter des contraintes de sécurité oculaire et de directivité du signal. D’où les LED
sont privilégiées en VLC comme souligné précédemment.
➢ L’efficacité de la LED
Tableau 1.3 : Comparaison des LED et des autres types de lampes [27].
Efficacité
Type de Puissance Flux lumineuse Indice de Température Durée de vie
lampe (W) lumineux (sans rendu de couleur moyenne (h)
(Im) ballast) des (K)
(Im/W) couleurs
(IRC)
Incandescente 25 200 9 100 2700 1000
à 500 à 8200 à 16
Du tableau 1.3, il ressort que les LED ont une durée de vie inégalée, bonne efficacité
énergétique avec un important potentiel de progression, un éclairage maximal
instantané et sont économiques pour être accessibles être à tous.
Le bruit, représenté par 𝑛(𝑡) présent sur une liaison optique est majoritairement issu
du bruit ambiant (lampes, néons...) qui est généralement modélisé par un bruit blanc
additif gaussien.
𝑰𝒑
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕é𝒔 ⁄𝒒
𝜼𝒆 = = 𝝓⁄ (1.9)
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏𝒔 𝒊𝒏𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒔
𝒉𝒗
𝑐
Où 𝝓 est le flux exprimé en Watts, 𝑰𝒑 le photocourant, 𝒗 la fréquence liée à 𝜆 = ;
𝒗
▪ le bruit externe
Il est lié au rayonnement ambiant, qui peut être capté par le détecteur lorsqu’il est
sensible à cette radiation. Les sources sont entre autres : les lampes fluorescentes, les
lampes à incandescence et la lumière du jour (lumière du soleil). La Figure 1.18 ci-
dessous présente le spectre des sources de bruit ambiant.
Figure 1.18 : Spectre de puissance optique des différentes sources courantes de bruit
ambiant [28].
On observe sur la Figure 1.18 dans ce cas que, pour les longueurs d’onde du visible, les
sources de bruits optiques prédominantes sont liées au soleil et aux sources artificielles
telles que les lampes à incandescence ou fluorescentes. Lorsque l’on s’éloigne vers
l’infrarouge, on note que le bruit généré par les lampes fluorescentes devient nul.
On modélise généralement le bruit optique ambiant par une distribution de Poisson.
Etant indépendant du signal émis, on le représente classiquement par un bruit blanc
Gaussien [21]. Il est caractérisé par un photocourant Ib au niveau de la photodiode qui
Bien que les systèmes VLC aient assez d’avantages, il y a tout de même quelques
limites telles que : la portée de transmission, les interférences liées aux perturbations
des autres sources lumineuses, la mobilité (téléphones portables par exemple) des
utilisateurs finaux. Ces systèmes VLC interviennent dans plusieurs secteurs de la
société que sont : la transmission des données dans le transport, la santé, le trafic
routier, la défense, etc.
Conclusion
Dans une société de plus en plus connectée, de nouvelles technologies de communication
sont développées. En effet, les différentes technologies sans-fil RF existantes induisent
une saturation du spectre : d’où une bande passante limitée et une ingérence des ondes
électromagnétiques, etc. Les technologies VLC viennent lever ces limites par la non
régulation et la gratuité du spectre optique visible ainsi que la sécurité des données.
Introduction
Le LiFi est l’objet principal de ce travail. Il représente l’application des VLC la plus
en vogue aujourd’hui d’où l’engouement de la développer et déployer. Par contre, il
faut rappeler que le LiFi utilise la partie du spectre visible des VLC en sens descendant
et l’infrarouge en sens ascendant [29].
Lors de la conférence CES (Consumer Electronic Show) 2018, Oledcom m , une startup
française, avait présenté la solution M yLiFi qui est une lampe de bureau LED qui
diffuse une connexion Internet sans fil via la lumière en utilisant la technologie Li-Fi.
L'ordinateur, que l'on place dans le champ lumineux, est lui équipé d'un récepteur Li-
Fi branché via le port USB. La connexion offre un débit de 23 Mbit/s, bien loin de ce
que peut faire la norme 802.11ac (jusqu'à 1.300 Mbit/s de débit théorique), qui est la
version grand public du Wi-Fi la plus répandue [30].
La solution LiFi Lucibel permet le déploiement d’un réseau sans fil complet à travers
une transmission bidirectionnelle de 42 Mbps (débit théorique) [32]. Le système LiFi
Lucibel offre une connexion mobile au sein d’un réseau tout en prenant en charge
l’accès multiple et le « handover ». Chaque luminaire LiFi peut desservir plusieurs clés
LiFi simultanément. La fonction handover permet automatiquement aux utilisateurs
de disposer d’une connexion stable en passant d’un luminaire à un autre. En plus d’une
alimentation classique, le luminaire LiFi Lucibel est optionnellement compatible POE
/ POE+ et High Power POE afin de minimiser le câblage nécessaire au déploiement
d’une infrastructure réseau LiFi.
Par ailleurs, plusieurs chercheurs ont mené des travaux sur les formats et techniques
de modulations en général sur les communications par la lumière visible.
Les chercheurs Dobroslav Tsonev, Sinan Sinanovic et Harald Haas ont présenté les
performances des techniques de modulations SIM-OFDM et ESIM-OFDM de quoi en
dépend les performances du LiFi [33]. Ils ont montré que ces techniques de modulation
permettent de réduire la complexité et la consommation d'énergie de l'émetteur-
récepteur.
2.1. Définition
Le professeur Harald Haas, chercheur des solutions de communications mobiles
à l’Université d’Édiburgh, est reconnu comme le fondateur du LiFi. Il a inventé le
terme LiFi. Il a fait une démonstration d'un prototype LiFi lors de la conférence TED
Global à Édiburgh le 12 juillet 2011 [34]. Il a utilisé une lampe de table avec une
ampoule LED pour transmettre une vidéo d'une fleur qui était projetée sur un écran.
Pendant la conversation, il bloquait périodiquement la lumière de la lampe avec sa
main pour montrer que la lampe était bien la source des données vidéo.
Emetteur
Convertisseur
Séquence Modulateur Modulateur
numérique
binaire émise QAM OFDM
analogique
Canal
optique
sans fil
Convertisseur
Séquence Démodulateur Démodulateur
Filtrage analogique
binaire recue QAM OFDM
numérique
Récepteur
2.3. Standardisation
L’organisme IEEESA (Institute of Electrical and Electronics Engineers Standards
Association) régissant les standards développe le standard IEEE 802.15.7 pour les
communications optiques sans fil [36]. La plupart des chercheurs se basent sur ce
standard pour leurs travaux. Ce standard définit la couche physique (PHY) et la couche
de contrôle d'accès (MAC) à adopter afin de développer des solutions compatibles à
l'échelle mondiale. Le standard est capable de délivrer des débits suffisants pour
transmettre de l'audio, de la vidéo et des services multimédia. Il tient également compte
de la mobilité de la transmission optique, de sa compatibilité avec les éclairages
artificiels présents dans l'infrastructure, des déficiences qui peuvent être causées par les
interférences générées par l'éclairage ambiant.
La couche MAC permet de définir les topologies d’accès (étoile, Peer to Peer, diffusion)
comme celles utilisées dans les protocoles TCP/IP. Enfin, le standard se conforme à la
réglementation en vigueur sur la sécurité oculaire des usagers et définit trois couches
PHY selon les débits envisagés.
La couche PHY I a été établie pour des applications en extérieur et opère de 11,67 kb/s
à 266,6 kb/s. La couche PHY II permet d'atteindre des débits de 1,25 Mb/s à 96 Mb/s.
La couche PHY III est appropriée lorsqu’on utilise plusieurs sources émettrices suivant
une méthode de modulation particulière appelée Color-Shift Keying (CSK). Elle opère
de 12 Mb/s à 96 Mb/s.
Les formats de modulation préconisés pour PHY I et PHY II sont les codages on-off
keying (OOK) et la modulation de variation de position des impulsions (VPPM).
▪ La sécurité
En LiFi, la lumière ne peut pas traverser les mûrs donc elle empêche les écoutes ou
intrusions des pirates. On peut essentiellement assurer la sécurité des données
simplement en fermant le local concerné. Ce qui justifie que le LiFi constitue un moyen
de transmission adapté aux applications restreintes aux ondes électromagnétiques.
via des luminaires à LED. Ces possibilités permettent de réduire le coût du déploiement
d’une telle technologie et celui des équipements. Ils n’utilisent que des émetteurs à
LED, des récepteurs à photodiodes et d’autres composants bas coût.
▪ La réception
La réception se fait avec un photorécepteur intégré à une caméra pour smartphone ou
clé USB pour ordinateurs. Les constructeurs n’équipent pas encore les
term inaux du LiFi tant qu’elle n’est pas commercialisable. C’était le cas au début du
Wi-Fi avec les clés Wi-Fi qui sont devenus progressivement des cartes Wi-Fi
aujourd’hui intégrées à l’achat dans les terminaux. En outre, Il existe des applications
mobiles pour le traitement des informations reçues.
▪ Réseau Mobile : 5G
La 5G déjà déployée dans certaines villes intègrera la technologie LiFi. Le réseau 5G
est un panier de technologie (3G, 4G, etc.). Il se contentera de switcher sur les réseaux
▪ Transport (outdoor)
Le système de transport intelligent (STI) est un domaine particulier où le LiFi pourrait
être très utile. Il permettra la communication entre véhicules (vehicle-to-vehicle) et/ou
entre infrastructures (infrastructure-to-vehicle). Actuellement, il semble être la solution
en cas de forte densité de trafic.
cas, il peut fournir des communications à courte distance ce qui permet aux plongeurs
de communiquer entre eux ou avec la station de base.
▪ Communications multi-usagers
Chaque luminaire LED représente un point d’accès LiFi : autant de LED autant
d’utilisateurs. Cela est capable à cause de la large bande offerte par le spectre visible.
Tableau 2.1 : Comparaison des performances des technologies Wi-Fi et LiFi [40].
Du tableau 2.1, il ressort que le LiFi offre plus d’avantages que le Wi-Fi. Mais attention,
il ne faut pas opposer ces deux technologies. Elles sont complémentaires, car aucune ne
couvre le spectre de tous les usages.
Alink Telecom offre 90 % de ses services par liaisons BLR/FH. Donc les moyens de
transmission dans les réseaux locaux des clients sont généralement câblés ou sans fil
RF (WiFi).
Pour pallier les problèmes de débit de connexion, de faibles taux de réponse chez
l’abonné, de sécurité des données, nous suggérons la technologie LiFi indoor en
complémentarité aux solutions utilisées.
Internet
BSR
CPE
Desktop
Routeur
Laptop
Internet
CPE LED
Réseau électrique Driver de Module
lampe LiFi
CPL
Routeur
Alimentati
Centre Technique on
Alink Telecom électrique
(50Hz)
Décodage
Amplificat
des
ion
données
Caméra du
smarthphone Smartphone Desktop Laptop
recevant le
Recepteur LiFi signal LiFi
(Bloc tout en 1)
Réseau local du client
Le faisceau lumineux est capté par les périphériques. Lorsqu’il s’agit d’un ordinateur
par exemple, le signal est capté par un dongle (récepteur LiFi adapté USB). Lorsqu’il
s’agit d’un smartphone, le signal est capté grâce à sa caméra. Le signal provenant de
la caméra ou du dongle est alors démodulé et traité par le système de traitement des
données.
Quant au smartphone par exemple, il faut préciser que deux applications se doivent
d’être préalablement installées. L’une s’occupe de la transformation de la fonction
« caméra » en photodétecteur et l’autre, du traitement des données numériques.
Conclusion
Le LiFi est un réseau sans fil offrant une bande passante illimitée non régulée et
sécurisée pour les données comme les paramètres vitaux. Il utilise l’infrastructure
électrique existante pour communiquer, offrant donc de bonnes performances
techniques et énergétiques associées à moindre coût en termes de déploiement. En
somme il se révèle adapté à un usage professionnel ou domestique.
Introduction
Pour émettre des données via une LED, comme pour toute donnée multimédia, il est
nécessaire de les moduler avec un signal porteur. En effet, la modulation consiste à
adapter le signal au support de transmission. Elle se traduit alors par la variation d’un
ou plusieurs paramètres à savoir la fréquence, la phase ou l’amplitude du signal porteur.
Dans cette étude, la modulation consistera alors à faire varier l’intensité de l’émetteur
optoélectronique (LED) avec le signal électrique. Ce chapitre fait l’état de l’art des
modulations mono-porteuses, multi-porteuses et des formats de modulation utilisés en
LiFi.
Elle est utilisée dans les communications optiques qui sont caractérisées par moins
d’interférences dues au phénomène de trajets multiples. Elle permet de contrôler la
largeur d’im pulsion pour supporter l’atténuation de la lum ière . Le “1” est
représenté par une impulsion d’amplitude A dans la première moitié de l’intervalle0
s(t) = A avec 0<t<Tb/2, 0 autrement. Le “0” est représenté par une impulsion
d’amplitude A dans la deuxième moitié de l’intervalle s (t) = A avec Tb/2<t<Tb, 0
autrement.
(a) (b)
Figure 3.1 : (a) Modulation SCIPPM ; (b) Modulation SCPPM avec économie
d’énergie.
l’on a opté pour des bandes orthogonales. La Figure 3.2 qui suit présente l’avantage de
l’orthogonalité des bandes.
Emetteur
hermitienne
Modulation
Parrallèle
Serie vers
vers Série
Clipping à
Symétrie
Parallèle
Ajout du
Cycliste
préfixe
Séquence binaire
QAM
IFFT
zéro
émise
Canal optique
(propagation
dans l espace)
Démodulation
Parallèle vers
Suppression
du préfixe
Série vers
Parallèle
cycliste
Séquence binaire
Série
QAM
FFT
reçu
Récepteur
Cette technique permet d’obtenir un signal OFDM réel en sortie du bloc IFFT en
disposant les symboles QAM, X(k) selon la relation ci-après [41] :
Le préfixe cyclique consiste à introduire une partie d’un symbole OFDM, soit au début
ou à la fin de chaque symbole OFDM, dans le but de le rendre cyclique. Ceci permet
de lutter contre les interférences inter-symboles et inter-canaux tout en facilitant
l’estimation du canal de transmission et son égalisation [41]. La Figure 3.9 illustre la
méthode d’ajout de préfixe cyclique à un symbole OFDM. Considérons par Ts la durée
d’un symbole OFDM, NCP la longueur du préfixe cyclique CP, N la longueur du
FFT/IFFT, TCP la durée du CP, nous aurons :
Emetteur
hermitienne
Modulation
Ajout du DC
Parrallèle
Serie vers
vers Série
Clipping à
Symétrie
Parallèle
Ajout du
Cycliste
préfixe
Séquence binaire
QAM
IFFT
zéro
Bias
émise
Canal optique
(propagation
dans l espace)
Démodulation
Parallèle vers
Suppression
Egalisation
du préfixe
Série vers
Parallèle
cycliste
Séquence binaire
Série
QAM
FFT
reçu
Récepteur
Elle est réalisée à partir de (NIFFT -2) /2 symboles QAM utiles avec NIFFT la taille du
bloc IFFT [38]. Le débit Du utile dans ce cas est exprimé par l’équation 3.6 :
Elle est réalisée à partir de (NIFFT) /4 symboles QAM utiles avec NIFFT la taille du bloc
IFFT.
Le débit Du utile dans ce cas est exprimé par l’équation 3.7 :
Emetteur
(sous-porteuses
d ordre impair
uniquement)
hermitienne
Modulation
vers Série
Clipping à
Parrallèle
Serie vers
Parallèle
Ajout du
Symétrie
Cycliste
préfixe
IFFT
zéro
QAM
Séquence binaire
émise
Canal optique
(propagation
dans l espace)
Démodulation
Parallèle vers
Suppression
Egalisation
du préfixe
Série vers
Parallèle
cycliste
Séquence binaire
Série
QAM
FFT
reçu
Récepteur
Figure 3.9 : Schéma bloc d’un système ACO-OFDM.
Trame SIM-OFDM
Modulateur
...
1 1 0 1 0 .. 0 0 1 1 1 0 .. 1 0 1 SIM-OFDM
N*log2(M) /2 bits N bits
inactif 0
Actif Symbole QAM
Bits du bloc SIM- Symbole QAM
OFDM
Actif
En SIM-OFDM, le flux de bits série B entrant est divisé en deux sous-blocs de binaires
contrairement à la méthode OFDM traditionnelle. N est le nombre de sous-porteuses
et M est la taille de la constellation M-QAM utilisée. Les N premiers bits du flux
forment un sous-bloc BOOK et les N (log2 (M)/2) bits restants le sous-bloc BQAM.
Avant la transmission des données, le bloc BOOK est inspecté et le type de bit
majoritaire est déterminé en vérifiant lequel des bits 1 ou 0 a plus d'occurrences. Ainsi,
les sous-porteuses ayant la même position que le bit de type majoritaire dans BOOK
sont classées « actives », et celles restantes « inactives ». Les porteuses inactives
reçoivent la valeur d'amplitude 0 + j0 où j =√−1 . Les premières N/2 sous-porteuses
actives se voient attribuer les valeurs des amplitudes correspondantes aux symboles M-
QAM nécessaires pour coder BQAM. Les sous-porteuses actives restantes sont des sous-
porteuses « excédentaires » et peuvent être utilisées pour signaler le type de bit
majoritaire à la réception. On leur attribue la valeur de la puissance moyenne de la
constellation M-QAM.
Donc le bloc BOOK représente les indices des sous-porteuses et le bloc BQAM,
les symboles modulants les sous-porteuses.
Ceci est suivi de la transformation de Fourier rapide inverse (IFFT) afin d’obtenir le
signal SIM-OFDM. Le bloc de symétrie conjuguée réduit la complexité de l’émetteur-
récepteur en produisant une sortie réelle de l’IFFT.
Le signal résultant module la LED et se propage sous forme lumineuse dans l’espace
libre.
Emetteur
(Modulation
hermitienne
Modulation
vers Série
Clipping à
Parrallèle
Serie vers
Parallèle
Ajout du
Symétrie
Bloc SIM
Cycliste
préfixe
QAM et
OOK)
IFFT
zéro
Séquence binaire
émise
Canal optique
(propagation
dans l espace)
(Démodulation
Démodulation
démodulation
Parallèle vers
Suppression
Egalisation
du préfixe
Série vers
Parallèle
Bloc SIM
cycliste
QAM et
Séquence binaire
OOK)
Série
FFT
reçu
Récepteur
Toute détection incorrecte d'une sous-porteuse modifie l'ordre dans BQAM et fausse
tous les bits suivants dans cette partie de la trame. Cet effet conduit à une mauvaise
performance du taux d’erreur binaire. Effectivement, pour démoduler correctement un
Ces critères d’évaluation ont poussé les chercheurs Dobroslav Tsonev, Sinan Sinanovic
et Harald Haas à proposer une meilleure alternative dénommée « Enhanced Subcarrier
Index Modulation ESIM-OFDM » [39]-[40].
En ESIM-OFDM, au lieu que chaque bit de BOOK soit codé sur une seule sous-
porteuse, il peut être codé sur deux sous-porteuses consécutives (une paire de sous-
porteuses). La Figure 3.12 en illustre le principe de codage.
Trame ESIM-OFDM
Symbole QAM
Actif
0
BQAM BOOK
0
inactif
Symbole
c
QAM
Modulateur Symbole QAM
1 1 0 1 0 .. 0 0 1 1 1 0 .. 1 0 1 ESIM-OFDM Actif c
0c
N*log2(M) /2 bits N/2 bits
...
Bits du bloc ESIM- 0
OFDM inactif Symbole QAM
Symbole QAM
Actif
0
Chaque fois qu'un bit « 1 » est rencontré dans BOOK, la première porteuse de la paire
est définie comme active et la seconde inactive. Chaque fois qu'un 0 est rencontré, c’est
le contraire : la première sous-porteuse de la paire est définie inactive et la seconde
active. La taille de BOOK est cette fois de N/2 (modification faite comparativement à
la SIM-OFDM d'origine).
L’avantage ici, est que pour chaque paire, il est certain que l'une des sous-porteuses
soit active. Cela signifie que les bits de BQAM ne peuvent plus être perdus en raison
d'une mauvaise détection des états précédents de sous-porteuses. L’erreur pouvant être
commise est aussi limitée au sein de chaque paire de sous-porteuses.
Il n’est plus nécessaire de définir de bits majoritaires dans BOOK, et le nombre total
de sous-porteuses actives est toujours égal à (N/2). De plus, le nombre de sous-porteuses
actives au sein de chaque paire est égal à un et plus besoin d'utiliser un seuil pour la
détection OOK.
▪ Eb/No est un paramètre normalisé du rapport signal sur bruit (SNR), également
appelé au niveau binaire « SNR binaire ». Il permet de quantifier le niveau de
bruit dans le signal reçu. Pour un canal plat à bruit gaussien ou AWGN
(Additive White Gaussian Noise), le SNR est défini par le rapport de la
puissance du signal 𝐸𝑠 et de la puissance du bruit 𝑁0 , soit l’équation (3.9) :
Puissance du Signal 𝐸𝑠 𝐸𝑠
𝑆𝑁𝑅 = = =k (3.9)
Puissance du Bruit 𝑁0 𝑁0
Les signaux d’émission dans un système OFDM peuvent avoir des valeurs de crête
élevées dans le domaine temporel suite à une opération de transformée de Fourier
Inverse (IFFT). Un PAPR élevé est un des aspects très préjudiciable dans un
système OFDM. Car il diminue le rapport signal sur bruit de quantification du
convertisseur analogique-numérique (CAN) et/ou du convertisseur numérique-
analogique (CNA) tout en dégradant l’efficacité de l’amplificateur de puissance au
niveau de l’émetteur. Ceci, est d’autant plus préoccupant dans la liaison mobile
montante puisque l’efficacité de l’amplificateur de puissance est critique en raison
de la puissance limitée. En considérant l’équation (3.10), l’expression du signal
OFDM discret est donnée par :
𝑁−1
𝑗2𝜋
𝑘𝑛 (3.10)
𝒔[𝒏] = ∑ 𝑋𝑘 𝑒 𝑁
𝑘=0
𝑘𝑛 2
𝑁−1 𝑗2𝜋
2 max(|∑𝑘=0 𝑋𝑘 𝑒 𝑁| )
max(|𝑠[𝑛]| ) (3.11)
𝑃𝐴𝑃𝑅 = 2
= 1 𝑁−1
𝐸{(|𝑠[𝑛]| )} ∑ |𝑋 2 |
𝑁 𝑘=0 𝑘
Conclusion
De ce chapitre nous avons fait l’état de l’art des différents formats et techniques de
modulation en LiFi et énumérer les critères d’évaluation des performances de
transmission.
Introduction
Ce chapitre illustre les liaisons simulées et expose les résultats. Deux logiciels ont été
utilisés. Il s'agit d’Optisystem7 qui est un logiciel de conception, de test et
d’optimisation de n’importe quelle liaison optique de la couche physique et le logiciel
MATLAB® qui a été utilisé pour modéliser les modulations ACO-OFDM, DCO-
OFDM et l’ESIM-OFDM décrites précédemment au chapitre 3. Dans le but de
modéliser la chaîne étudiée, une cosimulation Optisystem/MATLAB® a été faite.
Dans un premier temps, une étude comparative des techniques OFDM présentées a été
faite avec MATLAB@2017 pour une liaison LiFi à canal optique plat AWGN. Ensuite,
une étude dans un canal réaliste a été traitée.
Paramètres Valeurs
Taille IFFT 512
Nombre symboles utiles 1024
Nombre de symboles pilotes 22
Taille Préfixe cyclique 16
M-QAM 4,16,64,256
Puissance optique 1W
Plage du SNR 0-43 (dB)
Les Figures 4.1 à 4.6 présentent les variations du taux d’erreur binaire en fonction du
SNR binaire électrique, obtenues à partir des paramètres du Tableau 4.1 respectivement
en ACO-OFDM, DCO-OFDM, SIM-OFDM et ESIM-OFDM.
De la Figure 4.1, on observe que quel que soit l’ordre de modulation de la QAM, le
TEB s’améliore avec l’augmentation du SNR binaire électrique. Par contre celui-ci se
dégrade au fur et à mesure qu’on augmente en ordre de modulation QAM. Cette
analyse est conforme aux résultats obtenus dans la littérature [38], [41].
Ceci se justifie par le fait que si le SNR est élevé, meilleure est la transmission, donc
moins d’erreurs apparaissent. En effet, d’après Shannon, le nombre de bits à
transmettre par sous-porteuse est fonction du SNR. Ce qui veut dire que pour un SNRk
donné, afin de maintenir un même TEB, on ne peut que transmettre un certain nombre
de bits bk. Si bk augmente, ceci implique une augmentation du SNRk et vice versa.
Ainsi, lorsqu’on fixe SNRk et qu’on augmente bk, on dégrade TEBk.
Des Figures 4.2 et 4.3, on constate une amélioration des performances en 64 et 256-
QAM avec un DC-Bias égal à 13 dB qu’à 7 dB. Ce phénomène traduit l’abondance du
bruit de clipping en 7 dB qu’à 13 dB en DC-Bias. Ceci permet d’affirmer que l’ajout
De la Figure 4.4, on remarque des performances TEB d’une allure similaire à celles
obtenues en ACO voire DCO. Par contre, l’on se rapproche plus des performances de
l’ACO que la DCO. Ceci peut être justifié par le non ajout d’une composante continue
en ACO qu’en SIM en comparaison à la DCO.
La Figure 4.5 présente pour 2 différentes constellations QAM, l’impact sur le TEB du
pas au niveau du seuil de décision de la SIM-OFDM en termes de Eb(elec)/No.
▪ Lorsqu’on considère un TEB de 10-3 pour une 4-QAM, on relève un SNR binaire
de 6 dB pour l’ESIM et de 12 dB pour la SIM, soit une efficacité en SNR de
moitié environ.
▪ A un SNR binaire identique, il est possible en 16-QAM de réaliser un gain
d’environ 3.5 décades en TEB avec l’ESIM en comparaison à la SIM-OFDM.
0.08286
0.01307
0.1194
0.0172
6
0.1138
0.0294
▪ Lorsque nous observons les pics des signaux par rapport à la moyenne de chaque
signal (ligne rouge sur chaque Figure), nous remarquons que les signaux de ACO-
OFDM et DCO-OFDM possèdent des pics à amplitude très éloignée leurs
moyennes respectives tandis que le signal ESIM-OFDM possède des pics plus ou
moins symétriques par rapport à sa moyenne du signal.
Des signaux ci-dessus présentés, nous présentons en Tableau 4.2, le PAPR mesuré au
niveau de chaque technique de modulation OFDM.
On montre que :
On conclut que l’ESIM-OFDM a un PAPR réduit par rapport aux modulations ACO-
OFDM et DCO-OFDM : ce qui est conforme à ce qu’on observe sur les Figures 4.8 à
4.10 où le rapport de la différence entre le pic maximal et la moyenne du signal est plus
faible en ESIM qu’en ACO et DCO. Ceci confère un avantage très important de l’ESIM
en comparaison aux autres techniques pour une efficacité énergétique en
communications optiques sans fil.
La liaison simulée sous OptiSystem7 pour le cas du canal optique sans fil, est présentée
sur la Figure 4.11 avec les modulations ACO-OFDM, DCO-OFDM et ESIM-OFDM.
De la Figure 4.11, à partir d’une séquence binaire, l’on module le signal en OFDM
selon la technique ACO-OFDM, DCO-OFDM, et ESIM-OFDM. Le signal généré
module une LED et se propage sous forme lumineuse à travers le milieu de propagation
(FSO channel : Free Space Optical) pour être détecté en sortie par une photodiode
PIN-TIA. Le signal détecté est ensuite démodulé et le TEB est estimé.
Les Tableaux 4.3 à 4.6 ci-dessous présentent les paramètres utilisés pour la liaison
LiFi.
Paramètres Valeurs
Taille IFFT 512
Nombre symboles utiles 100
Nombre de symboles pilotes 22
Taille Préfixe cyclique 16
M-QAM 4 -16
LED
Paramètres Valeurs
Longueur d’onde 700 𝑛𝑚
Temps de vie des électrons 10−10 𝑠
Canal FSO
Paramètres Valeurs
Distance 0−10 𝑚
Atténuation 3 𝑑𝐵/𝑚
Diamètre d’ouverture de 10 𝑐𝑚
l’émetteur
Diamètre d’ouverture du 20 𝑐𝑚
récepteur
Divergence des faisceaux 2 𝑚𝑟𝑎𝑑
Paramètres Valeurs
Sensibilité 0.9 A⁄ W
Courant d’obscurité 2 𝑛𝐴
−20
Bruit thermique 10 W/Hz
La Figure 4.13 présente une étude comparative du TEB en fonction de la distance pour
différentes distances de transmission de la liaison LiFi.
Figure 4.13 : Performance TEB = f (distance) obtenue avec les techniques DCO-
OFDM, ACO-OFDM, et ESIM-OFDM pour la liaison LiFi étudiée.
▪ d’une part que le TEB se dégrade au fur et à mesure que l’on augmente en
distance de transmission pour toutes les techniques de modulation étudiées.
D’autre part, ce TEB présente une allure croissante à 2 planchers. Ceci
s’explique par le fait qu’au niveau du 1er plancher, la puissance du signal utile
est suffisante pour la détection des données jusqu’à un seuil donné avant de se
dégrader progressivement pour se laisser dominer par le bruit en 2ème plancher.
▪ lorsque nous considérons un TEB égal à de 10-03, on relève 4-QAM que l’ESIM-
OFDM permet une portée d’environ 9.5 m contre 4 m en DCO-OFDM et 6.5 m
en ACO-OFDM. Ainsi, l’ESIM-OFDM permet de réaliser le double de distance
possible en DCO-OFDM à débit utile identique pour un gain en distance
d’environ la moitié de celle possible avec l’ACO-OFDM.
Etant donné qu’à 4-QAM, l’ESIM et la DCO présente des débits utiles similaires, la
Figure 4.14 présente les performances TEB = f (distance) pour une puissance optique
de l’ESIM moitié de celle en DCO à 500 b/s.
Dans cette section, il est question de comparer le débit utile réalisé en ESIM avec celui
obtenu en DCO pour différentes QAM.
Les équations (3.6) et (3.9), l’on est capable de déduire le ratio débit ESIM/DCO défini
par l’équation (4.1) :
La Figure 4.16 présente une étude comparative du TEB fonction du débit utile des 02
techniques de modulation DCO et ESIM en 4-QAM. La puissance optique émise est de
10 mW et la portée de la simulation est fixée à 4 m.
L’analyse des résultats obtenus montre qu’au fur et à mesure qu’on augmente en débit
utile, le TEB se dégrade. Aussi, l’ESIM possède de meilleures performances en termes
de TEB que la DCO.
▪ Ainsi, l’on remarque aussi qu’à un TEB égal à 10-9, le débit utile en DCO est
de 170 Mb/s contre 515 Mb/s en ESIM.
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de présenter, d’analyser et d’interpréter les résultats de
simulations effectuées pour une liaison LiFi après avoir comparé et validé
l’implémentation des techniques de modulation ACO, DCO et ESIM dans un canal
optique AWGN. Les résultats obtenus montrent que l’ESIM-OFDM possède de
meilleures performances en termes de TEB par rapport à la SIM-OFDM à cause de sa
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sur : Li-Fi : l'Internet haut débit par la lumière sort de l'ombre.[Consulté : le
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sur: LiFiMAX® High speed internet through invisible light. [Consulté le 07/12/2018].
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Institute for Signal and Image Processing, The University of Edinburgh, EH9 3JL,
Edinburgh, UK, Article, 2015.
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https://www.youtube.com/results?search_query=harald+haas+. [Consulté le
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exxonmobil.com/energyoutlook, Document de Presse, 2012.
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sur : http://ciscorouterswitch.over-blog.com/2017/02/lifi-vs.wifi-basic-difference-
between-lifi-and-wifi.html.[Consulté le 03/10/2018].
ANNEXES
Tableau 1.1 : Comparaison des diodes DEL et des lasers en fonction de diverses
spécifications [24].
Orange 600-620 2V
75
ENGLISH VERSION
ENGLISH VERSION
Introduction
The need of " high speed " wireless access is becoming more and more topical due to
the multiplicity of applications requiring Internet. According to ARCEP BENIN's
activity report, the Internet penetration rate has increased from 19.12% in 2014 to
40.16% in 2017[1]. Despite this, users want to be able to surf on the Internet faster.
Telecom operators now have the challenge of providing users with a very good quality
of service. The RF spectrum, which covers the 3 kHz - 300 GHz range of the
electromagnetic spectrum, is regulated and used for these many applications. This
increases the risk of "spectral crunch" due to the exponential rise in these bandwidth
requirements [2]. However, the frequency range used for VLCs, visible light
communications, is not regulated and far exceeds the RF range in bandwidth [2]. This
is a real advantage in developing transmission technologies based on visible light.
Nevertheless, systems deployed in this sense must be adapted to meet several challenges
that integrate low-cost environments and data security.
One of the key technologies that satisfies all these requirements and, moreover, offers
increased security at a relatively low cost is LiFi [2]. LiFi is a wireless network
technology that uses light-emitting diodes used in indoor lighting to transmit digital
information. In addition, the choice of a good modulation technique for LiFi-based
transmissions would quantitatively improve the quality of the transmission. And this
is precisely the purpose of this.
Among these technologies, the one that offers the advantages of low cost, flexibility
and security is LiFi. Thus, we recommend this technology to companies for the
implementation of intranet or internet services in home networks, aircraft and hospitals
76
ENGLISH VERSION
where electromagnetic waves are harmful and responsible for industrial or health
damage [34].
Problematic issues
The needs in wireless connectivity and bandwidth of users, particularly those on the
move (wireless devices), are growing exponentially, increasing the use of wireless
technologies. The use of these technologies is of growing interest in access networks,
particularly in the last mile between the Internet service provider and the end user.
Beyond this interest, there are problems of spectrum scarcity and data security that
threaten the development of applications.
Telecom operators must adopt efficient solutions in terms of data rate, deployment
cost, maintenance and scalability. To meet these requirements, LiFi is the most suitable
candidate.
Data transmission requires modulating them into a carrier signal. Thus, it is necessary
to use appropriate modulation techniques to improve the transmission quality in
wireless optics such as: PPM, FSK, and SIM-OFDM [7], [8]. Among these, the SIM-
OFDM is the most suitable for LiFi in that it has specific advantages, hence the theme:
Study of LiFi Technology: Implementation of the SIM-OFDM.
This work is structured in three main parts. The first part presents a brief study of
visible light communication technologies. The second part is devoted to the study of
LiFi technology and the third part to the implementation of the modulation technique
we have chosen, the SIM-OFDM.
VLC is the set of wireless communication technologies that uses visible light
with a spectrum (400 nm-750 nm) corresponding to a frequency band of 300 THz. This
spectrum is used not only for lighting or signalling purposes, but also as a support for
digital transmission [2], [4], [7]. A VLC system consists mainly of a transmitter that
modulates the light produced by the LED and a receiver that is a photosensitive
element called a photoreceptor to extract the modulated signal from the light. The
transmitter and receiver are physically separated, but connected via the optical
channel. Figure 1.1 shows a simple transmission in VLC system.
77
ENGLISH VERSION
These systems operate according to the intensity modulation technique associated with
direct IM/DD (Intensity Modulation / Direct Detection) detection. The intensity
modulation (IM) is obtained by varying the polarization current of the LED or LASER
optical source.
Figure 1.2 : {Types of directional link-of-sight (LOS): (1) Directional LOS link, (2)
Directional LOS link with full tracking system and (3) Hybrid LOS link (semi-
tracking)}.
78
ENGLISH VERSION
LiFi is the principal focus of this work. It represents the most popular VLC application
today, hence the interest in developing it. On the other hand, it should be remembered
that LiFi uses the part of the visible spectrum of VLCs in the downlink direction
(Transmitter-Receiver) and infrared in the uplink direction.
Li-Fi (Light Fidelity or optical Wi-Fi) is the transmission of data using light waves by
varying the light intensity faster than human eye can follow using Visible Light
Communication (VLC) technology in free space.
79
ENGLISH VERSION
light between 400 THz (780 nm) and 800 THz (375 nm) as the optical carrier for data
transmission and for illumination.
Data rates of greater than 100 Mbps can be achieved by using high speed LEDs with
adequate multiplexing. Parallel data transmission using arrays of LEDs where each
LED transmits a separate stream of data can be used to increase the VLC data rate.
Though the lights have to be kept on in order to transmit data, they can be dimmed
to the point that they are not visible to humans but still be capable of transmitting
data.
80
ENGLISH VERSION
81
ENGLISH VERSION
▪ Significantly Lower Power Consumption: Radio masts are very inefficient and
require vast sums of power in order to broadcast and in some cases keep them
cool enough to operate.
▪ Airlines: Airline Wi-Fi Nothing says captive audience like having to pay for the
service of dial-up speed Wi-Fi on the plane. The best I have heard so far is that
passengers will be offered a high-speed.
82
ENGLISH VERSION
Table 2.1 shows that LiFi offers more advantages than Wi-Fi. But be careful, we remind
you that these two technologies should not be opposed. They are complementary, as
none of them cover the spectrum of all uses.
In order to actually send out data via LED, like any multimedia data, it is necessary
to modulate these into a carrier signal. This carrier signal consists of light pulses sent
out in short intervals. LiFi technology uses the following modulation techniques:
83
ENGLISH VERSION
Figure 3.1 : SIM-OFDM carrier modulation scheme. Assumption for this example.
In SIM-OFDM the incoming bit stream is divided into blocks of bits, each having a
length of N(log2(M) 2 +1), where N is the number of subcarriers, and M is the
constellation size of the respective M-QAM modulation scheme. Each of these blocks is
divided into two parts. The first N bits of the block form a subblock, which in the rest
of this paper will be refered to as BOOK. The remaining N log2(M) 2 bits form a
second subblock, which will be refered to as BQAM. This is further illustrated in Figure
1.5. Before transmission BOOK is inspected and the majority bit type is determined
by checking which bit value, 1 or 0, has more occurrences. This is done because all
carriers which have the same position inside the OFDM frame as the bits from the
majority bit type in BOOK will be classified as “active”, and the rest will be classified
as “inactive”. Inactive carriers are given the amplitude value 0 + j0 where j = √−1. The
first N/2 active carriers will be given amplitude values corresponding to M-QAM
constellation symbols necessary to encode BQAM. The remaining active carriers can
be used to signal to the receiver what the majority bit type of BOOK is, and they will
be assigned a signal whose power is equal to the average power for the given M-QAM
scheme. This is followed by an N-point Inverse Fast Fourier Transform (IFFT) in order
to obtain the time-domain signal. A slight modification of SIM-OFDM suggests that
majority bit type can be signaled either through secure communication channels, or by
reserving one particular frequency carrier and transmitting the desired value with
sufficiently high signal-to-noise ratio (SNR). This leads to a slight improvement in the
SIM-OFDM performance.
Upon reception, the signal is transformed using a Fast Fourier Transform as in
traditional OFDM. Then all subcarriers are inspected. Those subcarriers whose power
is above a certain threshold are marked as active, and the rest are marked as inactive.
Then BOOK is reconstructed from the detected states of the carriers and the known
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majority bit type. Afterwards, the first N/2 active carriers are demodulated according
to the respective M-QAM scheme in order to reconstruct BQAM.
There are two main issues which limit the performance of SIM-OFDM. First, an OOK
detector at the destination requires the usage of a threshold. The threshold, however,
needs to be below the power of the M-QAM symbol with the lowest power. Otherwise,
any symbol below the threshold would be unrecognizable even in high SNR conditions,
and that would lead to an error floor above zero. On the other hand, a low threshold
requirement diminishes the advantage of OOK when a higher order M-QAM scheme is
used. This happens because even though on average a lot of power is used in a
subcarrier for higher order M-QAM, the threshold
needs to be below the smallest symbol power. Hence, the system’s ability to correctly
distinguish subcarrier states does not improve significantly since the threshold cannot
change much. Second, an incorrect detection of a carrier state not only leads to
incorrect demodulation of the M-QAM symbol it encodes, but also to incorrect
demodulation of all subsequent QAM symbols. This happens because an incorrect
detection of a carrier state changes the order in BQAM and misplaces all subsequent
bits in that part of the frame. This effect has the biggest impact on the BER
performance. Effectively, in order to demodulate an M-QAM symbol correctly, it is
necessary not only to detect its carrier as active, but also to have detected any previous
carriers – active or inactive – correctly. As the total number of carriers, N, increases,
the issue becomes worse. The main contribution of this paper is a solution to these two
problems.
3.2. Enhanced SIM-OFDM
As mentioned in section previously, the error propagation becomes worse as the number
of subcarriers, N, grows. However, a slight modification in the way BOOK is encoded
can limit this effect. Instead of each bit from BOOK being encoded in a single subcarrier
state, it can be encoded in the states of two consecutive carriers – a carrier pair. Fig. 2
illustrates the principle of the new encoding scheme. Whenever a 1 is encountered in
BOOK, the first carrier of the pair is set as active and the second one as passive.
Whenever a 0 is encountered in BOOK, the first carrier of the pair is set as
passive and the second one as active. Effectively, now the size of BOOK, which can be
represented by carrier states, is N/2 – half the size than in the original SIM-OFDM
scheme. The benefit, however, is that for each pair it is certain that exactly one of the
carriers is active. This means that bits from BQAM can no longer be misplaced due to
wrong detection of previous subcarrier states. The error that can be made is limited
within each pair of carriers. In addition, there is no longer a need to define a bit-
majority in BOOK, and the total number of active carriers is always the same – N/ 2.
The number of active carriers within each pair is known and is always one, so there is
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no need to use a threshold for OOK detection. Instead, the carrier with higher power
can be recognized as active, which would lead to better performance in the carrier state
detection. The Figure 3.2 illustrate this principle.
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ENGLISH VERSION
It is then concluded that ESIM-OFDM has better performance in terms of BER than
SIM-OFDM because of its efficient demodulation than SIM-OFDM.
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▪ on the first part, that the BER deteriorates as the transmission distance
increases for all the modulation technics studied. On the second part, this
TEB has a growing look with 2 floors. This is explained by the fact that at
the level of the 1st floor, the power of the useful signal is sufficient for the
detection of data up to a given threshold before gradually degrading to be
dominated by noise at the 2nd floor.
▪ when we consider a BER equal to 10-03, we find 4-QAM that the ESIM-
OFDM allows a range of about 9.5 m against 4 m in DOC-OFDM and 6.5
m in ACO-OFDM. Thus, the ESIM-OFDM makes it possible to achieve twice
the possible distance in DCO-OFDM with identical useful data for a benefit
in range of about half that possible with the ACO-OFDM.
▪ When we consider a range of 5 m from the ESIM, we obtain a BER penalty
of 3 decades for the ACO, and 7 decades for the DCO. Thus, it is retained
that to realize good BER performance at this distance, it would be better to
deploy ACO and ESIM technics. On the other hand, for a high data rate
application, the DCO or ESIM could be deployed for a preference of ESIM
to 4-QAM.
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Analysis of the results obtained shows that as the useful data increases, the BER
deteriorates. ESIM also has better performance in terms of BER than DOC.
For a BER = 10-3 (subject to the use of error-correcting codes), a useful data rate of
480 Mb/s in DOC is realized compared to 590 Mb/s in ESIM. Thus, it can also be seen
that at a BER of 10-9, the useful data rate in DOC is 170 Mb/s compared to 515 Mb/s
in ESIM.
This demonstrates the good demodulation of ESIM making it more efficient than DOC
for such a link.
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ENGLISH VERSION
Conclusion
Our study evaluated the performance of a LiFi link with ACO-OFDM, DCO-OFDM,
and ESIM-OFDM modulations. A comparative study was conducted with these
modulations. The different results allowed us to know the maximum transmission range
to be deployed to the receiver with the ESIM-OFDM. These results allowed us to
conclude that ESIM-OFDM modulation is an asset for increasing data rate and range
in a low-power LiFi architecture.
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