Assainissement Bac 1 JMK
Assainissement Bac 1 JMK
Assainissement Bac 1 JMK
INTRODUCTION
La Terre est la seule planète vivante du système solaire. Aujourd’hui, abritant plus de 7 milliards
d’habitants, elle devient de plus en plus peuplée, aménagée et transformée. Ces changements quantitatifs
et qualitatifs s’opèrent donc sur notre environnement et imposent la nécessité d’un autre développement et
d’un meilleur comportement qui deviennent un enjeu mondial.
Il n’existe pas une définition unique de l’environnement, mais plusieurs conceptions ou représentations en
fonction des individus et de l’environnement dans lequel ils évoluent. Le mot anglais ‘environment’ signifie
milieu.
L’environnement peut être défini comme un ensemble de conditions naturelles et/ou artificielles (physiques,
chimiques et biologiques) et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants se
développent. Ces différentes composantes interagissent.
Face à des besoins sans précédent d’une population en croissance, l’environnement subit de plein fouet
les contre coups d’une exploitation anarchique de ses ressources. Cependant, le matériel prend
progressivement le dessus sur l’humain et le met en péril.
Pourtant, à la fin du XXème siècle, émerge le souci de concevoir un autre développement : le
Développement Durable.
A ce titre le triptyque Eau – Hygiène – Assainissement, pour ne citer que ce domaine de l’environnement,
recoupe les enjeux et les défis de la mondialisation pour un mieux être à l’échelle planétaire.
L’eau demeure un enjeu primordial à travers des activités humaines, dans le temps et dans l’espace.
Cette ressource essentielle est menacée et elle est par ailleurs à l’origine de multiples conflits.
Indispensable à la survie de l’homme, sa maitrise et son exploitation remodèlent les paysages les plus
divers et influent sur l’économie mondiale. Abondance et rareté de l’eau induisent des effets considérables
sur l’hygiène des populations. Condition sine qua non du développement, l’hygiène dicte les lois du monde
: « esprit sain, corps sain dans un environnement propre ». Le contraire expose les sociétés aux maladies
et aux carences de toutes sortes. En RD Congo, les problèmes de l’insalubrité et de la promiscuité sont
vécus avec beaucoup d’acuité. Cela implique une meilleure prise en charge du cadre de vie.
L’assainissement a des exigences qui ne peuvent être les mêmes dans les pays riches ou dans le monde
en développement. Des méthodes et des techniques sont élaborées de part et d’autre pour sécuriser le
milieu.
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1- EAU
1.1. GENERALITES SUR L’EAU
1.1.1.2. Répartition
Sur la Terre, l’eau est la seule substance qu’on trouve dans ses trois phases à l’état naturel : solide (glace,
neige), liquide (eau, liquide) et gazeux (vapeur d’eau). La quantité d’eau sur la planète est très importante.
Cependant, celle disponible et utilisable par les êtres vivants est particulièrement limitée comme en
attestent les documents suivants :
2. EAU ( TP)
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3- ASSAINISSEMENT
La plus grande partie de la pollution observée aujourd’hui dans les centres urbains est due à l’absence de
services d’assainissement adaptés. Cette situation est à l’origine de nombreuses maladies. Le problème
d’assainissement est donc un sujet d’actualité partout dans le monde et particulièrement dans les pays en
développement.
3.1. Définitions
L’assainissement est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement
plus sain ; pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents
domaines, tels que l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides,
l’élimination hygiénique des excréta et le traitement de tous ces éléments.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’assainissement vise à contrôler les facteurs qui
dans le milieu physique où évolue l’homme sont susceptibles d’influer de manière défavorable sur
sa santé et sa longévité.
Pour la Décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement (DIEPA), « Il s’agit des moyens
de collecte et d’évacuation hygiénique des excréta et des déchets liquides de la communauté pour
protéger la santé des individus et de cette communauté ». Les normes d’hygiène sont ainsi au centre
du secteur. Plus tard, les normes environnementales ont renforcé et appuyé les normes d’hygiène.
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3.3. Gestion des déchets
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Après balayage stockage dans des récipients individuels : sacs ou poubelles (nom hérité d’Eugène
Poubelle Préfet de la Seine qui en 1884 ordonna son usage) :
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• La collecte par reprise au tas
En l’absence d’une collecte domiciliaire ou collective, ce mode de collecte consiste à créer des points de
déversement (dépôts transitoires). Les ordures sont reprises à l’aide de pelles chargeuses sur des camions
bennes pour être évacuées à la décharge.
Technologies alternatives
Le faible revenu des municipalités ne permet pas une mécanisation à outrance de la collecte :
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Ainsi, on assiste à une limitation des services rendus. Pour faire face à cette défaillance des collectivités
locales, les populations s’organisent pour la gestion de leur cadre de vie. Egalement on assiste à une
implication des privés et structures associatives. Tous ces acteurs interviennent au niveau de la pré
collecte : c’est-à-dire depuis la production des déchets jusqu’au centre de transit ; ils utilisent des
technologies appropriées. Ces technologies sont peu couteuses, donc adaptées aux capacités financières
des populations et aux contextes géographiques (quartiers périphériques, rues ravinées non goudronnées,
étroites et d’accès difficile, etc.).
Cependant ces technologies ne peuvent intervenir qu’à petite échelle et sont souvent à haute intensité de
main d’œuvre.
Matériel alternatif de pré collecte :
• Tracteurs à remorque :
Il s’agit de véhicules à traction mécanique de puissance 15 CV, diesel de vitesse 20 Km/h (véhicules lents).
Le tracteur est équipé de remorque d’une capacité de 2,5 à 4 m3 à remplissage manuel et
vidange par basculement. Il faut un équipage de 3 personnes dont le chauffeur.
Autres caractéristiques :
- Durée de vie 5 ans
- Volume quotidien 12 m3
- 500 ménages desservis en moyenne
- Distances parcourues par jour 30 à 50 km
• Les charrettes :
On distingue :
• Les charrettes à traction humaine : peut être en bois ou en matière métallique.
Capacités :
- 0, 3 à 0,5 m3 pour les 2 roues
- 1 m 3 pour les 3 roues (traction 2 personnes)
- 1,2 à 2 m3 pour les 4 roues (traction 2 à 3 personnes)
- Couverture 200 à 400 ménages quotidiennement
- Vitesse moyenne 1,5 à 2 km
• Charrettes à traction animale :
- Bois ou métal
- Ane, cheval, etc.
- Vitesse 3 à 4,5 km/h
- Capacité 0,3 à 1,5 m3
- Couverture 40 à 140 ménages
- Parcourt 20 km par jour
- Durée de vie : 5 ans pour le tracteur et en moyenne une année pour l’animal
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6ème jour : collecte bihebdomadaire) ou 3 fois (1er, 3ème, 5ème jour et 2ème, 4ème, 6ème jour : collecte tri
hebdomadaire ou fréquence 3). Il en résulte les avantages suivants :
- une réduction de moitié ou au tiers des pointes ;
- un remplissage plus rapide des bennes en raison de la plus forte concentration des déchets, et par
conséquent la possibilité d’effectuer un plus grand nombre de tournées dans le même temps ;
- un kilométrage réduit de moitié ou de tiers pour tout le trajet effectué en collecte.
La diminution de la fréquence de collecte se heurte à certaines limitations dont la plus évidente est la
capacité de stockage des ordures à domicile. La détermination de la fréquence sera le résultat d’un
compromis et l’on arrivera souvent à une solution moyenne acceptable dans les grandes villes qui
consistera à la collecte journalière dans les quartiers de grande activité et une collecte tri ou bi
hebdomadaire dans les zones périphériques. Pour ce qui concerne le nombre de tournées, il est fonction
de la vitesse du ramassage et des contraintes imposées par la circulation.
Les horaires de collecte :
La collecte est le plus souvent pratiquée de jour aux heures de travail normales. Au niveau des quartiers
commerçants pour éviter de perturber la circulation, la collecte démarre tôt le matin (6 h – 7 h), les
quartiers résidentiels et périphériques sont collectés ensuite. La contrainte majeure à la collecte le petit
matin, c’est que les ordures sont sorties le soir et passent la nuit sur les trottoirs.
La collecte de nuit est de plus en plus effectuée au niveau des quartiers d’affaires et des marchés. Au cas
échéant l’utilisation de récipients ou sacs en plastique qui génèrent moins de bruits est requise.
La collecte de nuit présente l’inconvénient d’entraîner une majoration des dépenses de personnel.
Elle présente par contre l’avantage de permettre aux usagers de sortir leurs récipients aux heures plus
commodes. Le développement du tourisme, les grands rassemblements entraînent un accroissement des
ordures à collecter au niveau des localités ou l’activité se développe. Dans ces circonstances, la solution
pourrait être l’affermage.
Les circuits de collecte :
L’organisation des circuits de collecte est basée sur le découpage des zones à desservir en un certain
nombre de secteurs dont la détermination devra tenir compte de différents paramètres, notamment :
- les quantités d’ordures ménagères générées à l’intérieur de chaque secteur ;
- les caractéristiques techniques des matériels de collecte mis en oeuvre ;
- la vitesse de la collecte qui est tributaire des récipients utilisés ;
- la fréquence et les horaires ;
- les diverses contraintes résultant des caractéristiques de la voirie et de la circulation ;
- les variations hebdomadaires (jours de pointe) et les variations saisonnières.
Le tracé du circuit doit être fait de façon à permettre une exploitation optimale. A cet effet, quelques
données sont à prendre en considération :
- les politiques et réglementations des lieux de collecte ou de la fréquence de collecte ;
- le type de véhicule, la taille de l’équipe ;
- si possible les circuits doivent être disposés de telle sorte qu’ils commencent et finissent par des artères
principales ;
- dans les zones à forte dénivellation, le circuit devrait démarrer au plus haut point ;
- les circuits devraient être tracés de telle sorte que le dernier container à collecter soit localisé prêt du site
de dépôt ;
- la collecte devrait se faire le plus tôt possible dans la journée afin de ne pas être gênée par le trafic
automobile ;
Les étapes nécessaires à la réalisation du tracé sont :
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La préparation de cartes avec des informations pertinentes concernant la collecte des déchets
solides : sur une carte avec les commerces, résidences et industries à desservir, on marque les points de
collecte, la fréquence et le nombre de containers.
L’analyse des données : fréquence, nombre de points de collecte, nombre de containers, le nombre de
voyages et la quantité collectée par jour.
Tracé préliminaire des routes : en utilisant les données de l’étape 2. En partant du garage on peut
connecter tous les points de collectes à desservir. Les tracés doivent finir en un point proche de la
décharge.
L’analyse du site et de son environnement avant l’implantation d’un centre de transfert porte sur :
- la topographie du site ;
- la direction des vents dominants et la pluviosité ;
- l’hydrologie et l’hydrogéologie de la zone ;
- les activités économiques et sociales avoisinantes ;
- proximité avec les populations ;
- les infrastructures routières.
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• Le traitement physique ou primaire :
Le traitement primaire (ou prétraitement), des eaux usées vise à éliminer les plus grosses impuretés
et à préparer un traitement d’épuration plus poussé. Il comporte différentes phases :
- Le dégrillage : Dès la prise d’eau, les déchets les plus grossiers sont retenus par les barreaux d’une
grille.
- Le dessablage : A cette étape, la vitesse d’écoulement est lente et les matières lourdes se déposent
sous l’effet de la pesanteur.
- Le déshuilage : L’eau est soufflée, aérée, les matières légères flottent. L’huile remonte, elle est alors
récupérée par raclage en surface.
- La décantation primaire : La vitesse d’écoulement très lente de l’eau et le phénomène de gravité
permettent le dépôt, au fond du décanteur, des matières en suspension (MES) qui constituent les boues
primaires. Cette décantation permet leur élimination ainsi que 30 à 50 % des autres matières polluantes.
Les traitements biologiques :
Les traitements biologiques agissent essentiellement sur la pollution organique par :
- des procédés biologiques d’épuration qui peuvent se définir comme une copie, du processus
d’épuration naturelle des eaux d’une rivière (avec ou sans amplification artificielle). Dans ces procédés, les
bactéries, se nourrissent de la pollution organique.
On peut distinguer plusieurs techniques : procédé à boues activées, procédé à lits bactériens et
lagunage.
Pour accélérer les processus de décantation ou de prétraitement industriel, on peut utiliser des produits
chimiques pour la floculation-coagulation, la neutralisation, l’oxydo-réduction et la précipitation.
• Les traitements tertiaires :
Encore faiblement utilisés, ils visent à extraire la fraction des polluants non traités par les deux premiers
techniciens. Ils sont mis en place pour respecter les normes de rejet au milieu récepteur établies par des
arrêtés administratifs. Ils visent à éliminer en particulier les nitrates, les phosphates et les germes
pathogènes.
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Une fosse septique doit être complétée par un réseau de drainage adéquat enterré dans le sol (puits perdu
ou perdant). Le sol constitue le deuxième agent épurateur : les bactéries épuratrices s’y développent
naturellement. Tous les sols ne conviennent pas à ce type de traitement.
On utilise des technologies rustiques qui sollicitent le pouvoir auto-épurateur et d’infiltration du sol.
La production de biogaz offre des avantages certains. Elle contribuera à réduire la dépendance
vis- à-vis des combustibles importés, réduire la coupe de bois et freiner en partie le processus de
déforestation.
- Le compostage est un processus de décomposition naturelle de la matière organique des déchets,
jusqu’à leur stabilisation. On obtient ainsi du compost, assimilé à de l’engrais naturel (ou biologique).
Toutefois la composition initiale des boues (présence de métaux lourds) conditionne l’utilisation finale du
compost comme intrant agricole.
Remarque : Pour améliorer le taux de carbone indispensable pour un développement microbien, on
procède à un co-compostage qui consiste au compostage par association de substrats carbonés à la boue
extraite.
3.5.3. Les produits solides recyclés
Il s’agit en général des bouteilles, des verres, du fer, des papiers, des plastiques,…
De nombreux domaines bénéficient de ces produits recyclés, précisément l’agriculture, le commerce,
l’artisanat, les ménages,...
4- INONDATIONS
4.1. Définitions
• Une inondation est un débordement d’un cours d’eau, le plus souvent en crue, qui submerge les terrains
voisins. Le terme est souvent étendu aux débordements d’ouvrages artificiels tels que retenues ou réseaux
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d’assainissement. Des inondations peuvent aussi se produire en amont des cours d’eau, suite à la
génération de quantités importantes de ruissellement au niveau de terres cultivées par exemple. Ce
ruissellement donne alors lieu à une inondation boueuse.
• Une inondation est un envahissement ou une submersion par les eaux (de pluies, de mer, de fleuve, de
nappe,…) d’un territoire bien défini (installations humaines, surfaces cultivables,…). Elle se produit lorsque
de l’eau en excès ne peut être évacuée par les voies naturelles (lit mineur ou voie d’eau) ou artificielles
prévues à cet effet (réseaux d’assainissement,…). Le ruissellement des eaux obéit à des principes que
nous connaissons tous, il est guidé par la géomorphologie du milieu, c’est à dire la gravité, le relief et la
nature des sols. Si ces principes sont perturbés, il y a forcément risque.
4.3. Classification
Les inondations résultent d’un certain nombre de conditions météorologiques avec une origine, des
caractéristiques et une durée différentes. On en distingue trois grands types :
• lentes (inondation étendue) : faisant suite à une longue période pluvieuse ;
• brutales (crue-éclair) : après un orage violent ou un ou deux jours de fortes pluies sur sol sec, certaines
inondations peuvent violemment endommager les champs, villages et villes, ainsi que de nombreuses
infrastructures. Elles peuvent être torrentielles ; elles s’accompagnent alors souvent de coulées de boue ou
de glissements de terrain ; des inondations (ou submersions) marines peuvent être dues à un tsunami, une
rupture de digue ou d’écluse, ou aux conditions météorologiques exceptionnelles (exemple : tempête
venant de la mer combinée à une dépression importante et une grande marée).
4.4. Conséquences
1. Générales
Les inondations, notamment dans les pays pauvres, font souvent beaucoup de victimes et de dégât
matériels. Elles sont responsables de 40 % des accidents mortels dus aux catastrophes naturelles dans le
monde. Mais, dans certaines régions du globe, les inondations font partie du cycle naturel des saisons.
Durant plus de deux millénaires, les crues du Nil ont fait prospérer la civilisation égyptienne, et de
nombreuses zones tropicales sont encore tributaires des crues annuelles et des moussons qui fertilisent et
irriguent les cultures, en reconstituant des réserves d’eau pour la saison sèche.
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2. Sanitaires
Impact direct :
• La noyade est la principale cause de décès en cas de crue éclair ou d’inondation côtière.
Des traumatismes mortels peuvent aussi se produire au cours des opérations d’évacuation ou de
nettoyage.
• Les traumatismes constatés sont de petites déchirures ou piqûres dues à la présence de clous ou de
débris de verre. Il peut également se produire des électrocutions.
• À court terme, l’impact des inondations sur la transmission des maladies transmissibles est limité. Il existe
incontestablement un risque accru de maladies à transmission hydrique ou vectorielle. Toutefois, les
flambées de maladies transmissibles sont rares.
Impact indirect
L’incidence sur les infrastructures sanitaires et sur l’ensemble des systèmes vitaux d’approvisionnement
peut être considérable ; les crues ou les inondations peuvent provoquer une pénurie alimentaire et
l’interruption des services essentiels de santé publique (eau, etc.).
• Une contamination par des produits chimiques toxiques pendant des crues ou inondations est en théorie
possible, mais, à ce jour, il n’a pas été observé ou mesuré de corrélation vérifiable dans ce domaine.
3. Socio-Economique
Un ralentissement des activités économiques est souvent constaté dans les zones inondées. Aussi pour
faire face aux difficultés engendrées par ces situations, les pouvoirs publics et leurs partenaires au
développement mobilisent d’énormes ressources imprévues ou destinées à d’autres secteurs pour abréger
les souffrances des populations.
L’eau, l’hygiène et l’assainissement influent de façon considérable sur le mieux-être des populations qui de
plus en plus font face à des ressources limitées. Ainsi, au centre de cette problématique, l’eau, doit être
gérée de façon responsable pour en assurer la durabilité. Sa collecte, sa distribution, son traitement, sa
conservation comme sa consommation obéissent à des normes rigoureuses, gages d’une bonne santé des
populations.
Le maintien et l’amélioration de la santé des populations sont étroitement liés à l’Hygiène. L’hygiène,
vécue tant à l’échelle individuelle que collective, requiert aussi un certain nombre d’attitudes et
comportements. Les communautés humaines, selon leurs perceptions et leurs moyens en établissent
souvent les règles.
Ces mêmes contraintes seront retrouvées dans le concept d’Assainissement étroitement lié à l’eau et
l’hygiène. Les différents déchets des consommations et activités humaines s’ils ne sont pas gérés de façon
adéquate deviennent de fait un problème de santé humaine et environnementale. A terme, le suivi de
l’ensemble de ces règles concernant l’EHA devrait conduire vers une meilleure qualité de vie.
Pour satisfaire tous les besoins de façon équitable et sans mettre en péril l’environnement, les solutions
envisagées impliquent une meilleure gestion des ressources naturelles dont l’eau. Toutes ces solutions
montrent que cette question qui se pose au niveau global doit être d’abord traitée à l’échelle locale.
Il est impératif qu’il y ait une synergie des décideurs, des acteurs, des partenaires et des communautés
elles-mêmes. La sensibilisation se fera à la base notamment à travers l’Ecole, instrument de promotion
sociale, où des messages-clés sur de meilleurs comportements doivent être véhiculés. La survie de
l’espèce humaine dépend grandement de l’éducation des peuples. L’Ecole en est l’une des stratégies les
plus avancées.
A RETENIR.
L’assainissement des agglomérations a pour but d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et
usées ainsi leur rejet dans les exutoires naturels par des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement.
L’assainissement est une action qui s’intéresse à l’élimination hygiénique des eaux usées (domestique et
industrielles), de manière à éviter les dangers qui peuvent devenir source de contamination fécale et de
pollution du milieu.
Une étude d’assainissement d’un projet a pour but de proposer les différentes variantes d’équipement, de
les étudier afin de définir une structure fiable de l’assainissement, en définissant les propositions d’ordre
technique, institutionnel et financier, permettant d’apporter à moindre coût, la meilleure solution :
– A la collecte, l’évacuation ou l’élimination des eaux usées et eaux pluviales, tout en assurant une
meilleure protection de l’environnement et la sauvegarde des
ressources naturelles de la région,
– A l’aménagement de différentes voies proposées dans le plan d’architecture du lotissement. Donc
l’assainissement à l’aide de divers systèmes, vise à éviter toute contamination ou inondation.
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