Assainissement Bac 1 JMK

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Notes condensées pour module assainissement- BAC 1

INTRODUCTION

La Terre est la seule planète vivante du système solaire. Aujourd’hui, abritant plus de 7 milliards
d’habitants, elle devient de plus en plus peuplée, aménagée et transformée. Ces changements quantitatifs
et qualitatifs s’opèrent donc sur notre environnement et imposent la nécessité d’un autre développement et
d’un meilleur comportement qui deviennent un enjeu mondial.
Il n’existe pas une définition unique de l’environnement, mais plusieurs conceptions ou représentations en
fonction des individus et de l’environnement dans lequel ils évoluent. Le mot anglais ‘environment’ signifie
milieu.
L’environnement peut être défini comme un ensemble de conditions naturelles et/ou artificielles (physiques,
chimiques et biologiques) et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants se
développent. Ces différentes composantes interagissent.
Face à des besoins sans précédent d’une population en croissance, l’environnement subit de plein fouet
les contre coups d’une exploitation anarchique de ses ressources. Cependant, le matériel prend
progressivement le dessus sur l’humain et le met en péril.
Pourtant, à la fin du XXème siècle, émerge le souci de concevoir un autre développement : le
Développement Durable.
A ce titre le triptyque Eau – Hygiène – Assainissement, pour ne citer que ce domaine de l’environnement,
recoupe les enjeux et les défis de la mondialisation pour un mieux être à l’échelle planétaire.
L’eau demeure un enjeu primordial à travers des activités humaines, dans le temps et dans l’espace.
Cette ressource essentielle est menacée et elle est par ailleurs à l’origine de multiples conflits.
Indispensable à la survie de l’homme, sa maitrise et son exploitation remodèlent les paysages les plus
divers et influent sur l’économie mondiale. Abondance et rareté de l’eau induisent des effets considérables
sur l’hygiène des populations. Condition sine qua non du développement, l’hygiène dicte les lois du monde
: « esprit sain, corps sain dans un environnement propre ». Le contraire expose les sociétés aux maladies
et aux carences de toutes sortes. En RD Congo, les problèmes de l’insalubrité et de la promiscuité sont
vécus avec beaucoup d’acuité. Cela implique une meilleure prise en charge du cadre de vie.
L’assainissement a des exigences qui ne peuvent être les mêmes dans les pays riches ou dans le monde
en développement. Des méthodes et des techniques sont élaborées de part et d’autre pour sécuriser le
milieu.

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1- EAU
1.1. GENERALITES SUR L’EAU

1.1.1. Etats physiques et répartition de l’eau


L’eau, présente sous différentes formes ou états, est diversement répartie sur la planète.

1.1.1.1. Etats physiques


Dans les conditions normales de températures et de pressions qui règnent dans notre système Terre-
Atmosphère, l’eau peut exister sous trois états différents : liquide, solide et gazeux. On appelle aussi ces
états « les phases de l’eau ».

1.1.1.2. Répartition
Sur la Terre, l’eau est la seule substance qu’on trouve dans ses trois phases à l’état naturel : solide (glace,
neige), liquide (eau, liquide) et gazeux (vapeur d’eau). La quantité d’eau sur la planète est très importante.
Cependant, celle disponible et utilisable par les êtres vivants est particulièrement limitée comme en
attestent les documents suivants :

2. EAU ( TP)

Cycle / usages/ traitements

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3- ASSAINISSEMENT
La plus grande partie de la pollution observée aujourd’hui dans les centres urbains est due à l’absence de
services d’assainissement adaptés. Cette situation est à l’origine de nombreuses maladies. Le problème
d’assainissement est donc un sujet d’actualité partout dans le monde et particulièrement dans les pays en
développement.

3.1. Définitions

L’assainissement est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement
plus sain ; pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents
domaines, tels que l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides,
l’élimination hygiénique des excréta et le traitement de tous ces éléments.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’assainissement vise à contrôler les facteurs qui
dans le milieu physique où évolue l’homme sont susceptibles d’influer de manière défavorable sur
sa santé et sa longévité.
Pour la Décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement (DIEPA), « Il s’agit des moyens
de collecte et d’évacuation hygiénique des excréta et des déchets liquides de la communauté pour
protéger la santé des individus et de cette communauté ». Les normes d’hygiène sont ainsi au centre
du secteur. Plus tard, les normes environnementales ont renforcé et appuyé les normes d’hygiène.

3.2. Classification des déchets (liquides et solides)


3.2.1. Les déchets liquides
Ils sont répartis en :
- Eaux usées domestiques : provenant des ménages après divers usages et contenant des résidus de
toutes sortes (papiers, excrétas,…). Elles sont constituées des eaux vannes ou noires (des WC) et eaux
grises ou ménagères (de la cuisine, de la lessive, de lavage et de bain).
- Eaux de ruissellement provenant des pluies ou des crues.
- Eaux usées industrielles : issues de divers processus industriels. Elles comportent différents types de
polluants dont certains sont très toxiques pour l’environnement.
- Eaux usées hospitalières : provenant des établissements de santé donc comportant des substances
complexes polluantes (chimiques, non biodégradables, …). Elles sont nocives et dangereuses.
- Eaux pluviales : générées par les pluies. Ces eaux de ruissellement peuvent au cours de leur
cheminement, entraîner les débris sur le sol qui augmentent leurs concentrations en diverses substances
(matières organiques, germes microbiens,…). Elles sont aussi issues de l’agriculture et de l’élevage et
entraînent des résidus d’engrais et de pesticides (nitrates, phosphates) pouvant favoriser l’eutrophisation
des cours d’eau et des nappes.
- Boues de vidange : matières extraites des ouvrages individuels d’assainissement des eaux usées que
sont les fosses septiques, les fosses étanches, les puits d’infiltration, etc.

3.2.2. Les déchets solides


Par définition, un déchet solide est un résidu issu du fonctionnement d’une collectivité humaine (ménages,
hôpitaux, casernes, services administratifs, entreprises,…), d’un processus de fabrication, de
transformation ou d’utilisation ; il désigne toute substance, matériaux, produits ou généralement tout bien
meuble dont la valeur économique est nulle ou négative pour son détenteur en un moment et dans un lieu
donné et qu’il destine à l’abandon.

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3.3. Gestion des déchets

3.3.1. Les déchets liquides


La typologie des infrastructures de gestion diffère selon que l’assainissement liquide est collectif ou
autonome.
3.3.1.1. L’assainissement collectif
C’est la gestion collective des eaux usées, des excrétas et des eaux pluviales par l’Etat ou ses
démembrements à l’extérieur de la concession.

L’assainissement collectif comprend :


- les branchements domiciliaires ;
- le réseau de collecte et d’évacuation des eaux usées constitué de canalisations, de regards et
éventuellement de station de relèvement ;
- la station d’épuration des eaux usées et l’émissaire d’évacuation ou de rejet des eaux usées épurées vers
l’exutoire.

3.3.1.2. L’assainissement autonome (ou sur site)


Contrairement au précédent, il comprend l’assainissement individuel et semi-collectif non raccordé à un
réseau public d’assainissement.
- l’assainissement individuel :
Pour des ouvrages de gestion des excréta, on distingue :
 Un système non amélioré : les latrines traditionnelles, les feuillets,…
 Un système amélioré : les latrines à chasse manuelle, les fosses septiques (ou fosse toutes eaux),
les fosses étanches, les latrines à fosses ventilées,
Les ouvrages de gestion des eaux usées : ce sont les fosses septiques, les puits perdus, les fosses
étanches, les puisards et les dispositifs épurateurs des effluents (épandage souterrain, plateau absorbant,
etc.).
- l’assainissement communautaire (des zones à forte concentration humaine, zones publiques)
Il est constitué d’édicules publics ou blocs sanitaires. Ces ouvrages d’évacuation des excrétas et des eaux
usées sont installés sur des sites, comme les marchés, les gares routières, les lieux de culte et les
bâtiments scolaires et administratifs. Dans les zones non couvertes par le réseau d’assainissement, les
eaux usées sont le plus souvent déversées dans la rue ou dans les cours d’eau.

3.3.1.3. L’assainissement semi-collectif


Il regroupe un nombre limité de concessions. Il est constitué de deux systèmes : le réseau d’égout de petit
diamètre et la co-gestion des eaux usées et excréta par les propriétaires.
3.3.2. Les déchets solides
Les déchets solides doivent être éliminés ou recyclés de manière écologiquement rationnelle afin de
supprimer ou de réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, les ressources naturelles, la faune et la
flore ou la qualité de l’environnement.
L’élimination des déchets comporte :
- Conditionnement : balayage, tri, poubelle,…
- Collecte (pré collecte et collecte) : ramassage et transport
- Traitement/valorization

3.3.2.1. Le conditionnement à domicile

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Après balayage stockage dans des récipients individuels : sacs ou poubelles (nom hérité d’Eugène
Poubelle Préfet de la Seine qui en 1884 ordonna son usage) :

Caractéristiques des poubelles : couvertes – lavables - inoxydables


La capacité est fonction du nombre d’usagers et du rythme d’enlèvement. Dans les pays industrialisés le tri
se fait à la source. On distingue :
- Le sac perdu en plastique ou en papier, d’une capacité de 30 à 130 litres, comportant un dispositif de
fermeture, généralement un ficelage. Les sacs sont souvent utilisés pour la collecte sélective ou /et quand
le poids volumique des déchets est faible. Ils sont jetés en même temps que les déchets.
- La poubelle traditionnelle en plastique ou parfois en acier, d’une capacité de 30 à 90 litres, avec couvercle
non attaché. Ce type de poubelle est utilisé dans la collecte non mécanisée.
- La poubelle pour la collecte mécanisée, de capacité 30 à 140 litres. Elle est dotée de couvercle articulé.
Le levage se fait de façon mécanique par un bras du véhicule de collecte.
- Les récipients collectifs de collecte :
Le bac roulant en plastique : d’une capacité de 120 à 1 100 litres, est munie de deux ou quatre roues. Il est
muni de couvercle et est utilisé pour la collecte mécanisée ;
Le container ou conteneur de grande capacité en acier, capacité 2 à 20 m3, utilisé au niveau des parcs à
conteneurs ou en collecte groupée. Il nécessite des camions spécialisés pour le levage et le transport («
portes Bac »).

3.3.2.2. Collecte et transport


Le mode et les moyens de collecte et de transport occupent une place importante dans la gestion des
déchets. Le plus souvent le choix repose sur des moyens conventionnels (camions type occidental), sans
tenir compte de la typologie des espaces à desservir.
Les entreprises industrielles assurent le plus souvent le transport de leurs déchets à la décharge
publique ou ailleurs. Les établissements de petites échelles (ateliers, garages,…), les commerçants des
marchés et tous ces occupants de la voie publique générateurs de déchets, recourent aux bennes
publiques ou aux dépotoirs sauvages.
La collecte comprend :
• Le ramassage : partie du parcours (chantier) où le chargement des ordures dans la benne s’accomplit
effectivement.
• Les trajets haut le pied : partie de parcours effectuer pour réaliser des bouclages et qui sont des trajets
non productifs.
D’une manière générale, on distingue les modes de collecte suivants :
• La collecte domiciliaire ou porte à porte
Les camions de collecte (camions bennes, bennes tasseuses, etc.) sillonnent le quartier pour recueillir le
contenu des poubelles individuelles. Dans ce cas de figure, l’accent sera mis sur les contraintes relatives à
l’itinéraire (circuit), l’horaire et la fréquence de collecte. Ce mode de collecte est idéal pour un secteur
parfaitement desservi en voiries.
• La collecte collective ou par conteneurs
Des poubelles collectives (1 000 ou 6 000 litres à Dakar) sont disséminées dans le quartier pour recueillir
les ordures. Ces poubelles sont levées périodiquement par des camions. Ici, l’accent sera mis sur les
contraintes relatives à l’emplacement et la périodicité de renouvellement des bacs. Ce mode collecte est
généralement utilisé quand le matériel de collecte ne peut accéder dans les secteurs: absence de voies
revêtues, rues étroites, sablonneuses ou impraticables.

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• La collecte par reprise au tas

En l’absence d’une collecte domiciliaire ou collective, ce mode de collecte consiste à créer des points de
déversement (dépôts transitoires). Les ordures sont reprises à l’aide de pelles chargeuses sur des camions
bennes pour être évacuées à la décharge.

Pour le transport nous avons en général


Technologies classiques :
• Collecte manuelle :
- Véhicules légers : tracteurs, fourgonnettes, tricycles peuvent assurer la collecte depuis les poubelles
(individuelles ou collectives), les tas jusqu’au poste de transit ou au dépôt final.
La capacité de ce type de matériel est en général de 2,5 à 7 m3, le prix de revient est bas. C’est un
matériel robuste.
- Engins lourds peuvent être utilisés en porte à porte si la densité de la population importante (exemple :
centre-ville), si les routes sont en bon état. Il s’agit des camions bennes et bennes tasseuse.
- Capacités 10 à 20 m3
- Densité élevée et trop de sables entraînent frais de maintenance
- Entretien du dispositif hydraulique élevé
- Système peu adapté au contexte africain.
• Collecte mécanisée :
- Cas des containers avec les camions portes containers (polybennes)
 Capacité 7 à 14 m3
 Maintenance délicate
 Utilisation sur voirie carrossable
 Seuil de rentabilité population > 40 000 hbts
 Si distance entre circuit et décharge trop longue : utilisation de centres de transbordement.
Les longues distances dictent l’exploitation d’un site de transfert (ou de transbordement) pour utiliser des
véhicules de transport de plus grande capacité jusqu’à la décharge finale : polybennes de 30 à 40 m3
(Roll-on).
- Cas des bacs : contenus déversés :
 Manuellement
 Ou par système de bras hydraulique
Dans le cas de véhicules ouverts, on doit utiliser des filets ou bâches de protection.
Camion benne :
• Capacité 5 à 8 m3
• Véhicule polyvalent
• Facile d’entretien

Technologies alternatives

Le faible revenu des municipalités ne permet pas une mécanisation à outrance de la collecte :

- coûts d’acquisition des engins et véhicules neufs élevés,


- entretien et renouvellement difficiles à réaliser.

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Ainsi, on assiste à une limitation des services rendus. Pour faire face à cette défaillance des collectivités
locales, les populations s’organisent pour la gestion de leur cadre de vie. Egalement on assiste à une
implication des privés et structures associatives. Tous ces acteurs interviennent au niveau de la pré
collecte : c’est-à-dire depuis la production des déchets jusqu’au centre de transit ; ils utilisent des
technologies appropriées. Ces technologies sont peu couteuses, donc adaptées aux capacités financières
des populations et aux contextes géographiques (quartiers périphériques, rues ravinées non goudronnées,
étroites et d’accès difficile, etc.).

Cependant ces technologies ne peuvent intervenir qu’à petite échelle et sont souvent à haute intensité de
main d’œuvre.
Matériel alternatif de pré collecte :
• Tracteurs à remorque :
Il s’agit de véhicules à traction mécanique de puissance 15 CV, diesel de vitesse 20 Km/h (véhicules lents).
Le tracteur est équipé de remorque d’une capacité de 2,5 à 4 m3 à remplissage manuel et
vidange par basculement. Il faut un équipage de 3 personnes dont le chauffeur.
Autres caractéristiques :
- Durée de vie 5 ans
- Volume quotidien 12 m3
- 500 ménages desservis en moyenne
- Distances parcourues par jour 30 à 50 km
• Les charrettes :
On distingue :
• Les charrettes à traction humaine : peut être en bois ou en matière métallique.
Capacités :
- 0, 3 à 0,5 m3 pour les 2 roues
- 1 m 3 pour les 3 roues (traction 2 personnes)
- 1,2 à 2 m3 pour les 4 roues (traction 2 à 3 personnes)
- Couverture 200 à 400 ménages quotidiennement
- Vitesse moyenne 1,5 à 2 km
• Charrettes à traction animale :
- Bois ou métal
- Ane, cheval, etc.
- Vitesse 3 à 4,5 km/h
- Capacité 0,3 à 1,5 m3
- Couverture 40 à 140 ménages
- Parcourt 20 km par jour
- Durée de vie : 5 ans pour le tracteur et en moyenne une année pour l’animal

Les fréquences de collecte :


Une fréquence de 6 jours par semaine fait apparaître un jour de pointe avec 30 à 40 % de plus du tonnage
d’un jour normal, si bien que le matériel utilisé les autres jours risque d’être sur-utilisé ce jour. De même, le
personnel doit fournir ce jour-là un effort supplémentaire. C’est pourquoi on tend vers une meilleure
utilisation des moyens disponibles en ramenant la fréquence en 2 ou 3 fois par semaine en procédant à
une sectorisation appropriée avec la désignation de zones à collecter 2 fois (2ème, 5ème jour et 3ème,

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6ème jour : collecte bihebdomadaire) ou 3 fois (1er, 3ème, 5ème jour et 2ème, 4ème, 6ème jour : collecte tri
hebdomadaire ou fréquence 3). Il en résulte les avantages suivants :
- une réduction de moitié ou au tiers des pointes ;
- un remplissage plus rapide des bennes en raison de la plus forte concentration des déchets, et par
conséquent la possibilité d’effectuer un plus grand nombre de tournées dans le même temps ;
- un kilométrage réduit de moitié ou de tiers pour tout le trajet effectué en collecte.
La diminution de la fréquence de collecte se heurte à certaines limitations dont la plus évidente est la
capacité de stockage des ordures à domicile. La détermination de la fréquence sera le résultat d’un
compromis et l’on arrivera souvent à une solution moyenne acceptable dans les grandes villes qui
consistera à la collecte journalière dans les quartiers de grande activité et une collecte tri ou bi
hebdomadaire dans les zones périphériques. Pour ce qui concerne le nombre de tournées, il est fonction
de la vitesse du ramassage et des contraintes imposées par la circulation.
Les horaires de collecte :
La collecte est le plus souvent pratiquée de jour aux heures de travail normales. Au niveau des quartiers
commerçants pour éviter de perturber la circulation, la collecte démarre tôt le matin (6 h – 7 h), les
quartiers résidentiels et périphériques sont collectés ensuite. La contrainte majeure à la collecte le petit
matin, c’est que les ordures sont sorties le soir et passent la nuit sur les trottoirs.
La collecte de nuit est de plus en plus effectuée au niveau des quartiers d’affaires et des marchés. Au cas
échéant l’utilisation de récipients ou sacs en plastique qui génèrent moins de bruits est requise.
La collecte de nuit présente l’inconvénient d’entraîner une majoration des dépenses de personnel.

Elle présente par contre l’avantage de permettre aux usagers de sortir leurs récipients aux heures plus
commodes. Le développement du tourisme, les grands rassemblements entraînent un accroissement des
ordures à collecter au niveau des localités ou l’activité se développe. Dans ces circonstances, la solution
pourrait être l’affermage.
Les circuits de collecte :
L’organisation des circuits de collecte est basée sur le découpage des zones à desservir en un certain
nombre de secteurs dont la détermination devra tenir compte de différents paramètres, notamment :
- les quantités d’ordures ménagères générées à l’intérieur de chaque secteur ;
- les caractéristiques techniques des matériels de collecte mis en oeuvre ;
- la vitesse de la collecte qui est tributaire des récipients utilisés ;
- la fréquence et les horaires ;
- les diverses contraintes résultant des caractéristiques de la voirie et de la circulation ;
- les variations hebdomadaires (jours de pointe) et les variations saisonnières.
Le tracé du circuit doit être fait de façon à permettre une exploitation optimale. A cet effet, quelques
données sont à prendre en considération :
- les politiques et réglementations des lieux de collecte ou de la fréquence de collecte ;
- le type de véhicule, la taille de l’équipe ;
- si possible les circuits doivent être disposés de telle sorte qu’ils commencent et finissent par des artères
principales ;
- dans les zones à forte dénivellation, le circuit devrait démarrer au plus haut point ;
- les circuits devraient être tracés de telle sorte que le dernier container à collecter soit localisé prêt du site
de dépôt ;
- la collecte devrait se faire le plus tôt possible dans la journée afin de ne pas être gênée par le trafic
automobile ;
Les étapes nécessaires à la réalisation du tracé sont :

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La préparation de cartes avec des informations pertinentes concernant la collecte des déchets
solides : sur une carte avec les commerces, résidences et industries à desservir, on marque les points de
collecte, la fréquence et le nombre de containers.
L’analyse des données : fréquence, nombre de points de collecte, nombre de containers, le nombre de
voyages et la quantité collectée par jour.
Tracé préliminaire des routes : en utilisant les données de l’étape 2. En partant du garage on peut
connecter tous les points de collectes à desservir. Les tracés doivent finir en un point proche de la
décharge.

Evaluation des tracés préliminaire et modifications.


Les centres de transfert (CT) :
Le recours au CT se justifie quand le coût du transport des déchets du CT vers les points de traitement est
moins élevé que celui d’un transport par les véhicules de collecte jusqu’à l’unité de traitement.
Toutefois l’utilisation du CT n’est pas opérante si la distance entre la zone de collecte et le site de
traitement est inférieure à 5-10 Km et que le tonnage de déchets est inférieur à 50 tonnes par jour.
On distingue :
- les centres de transfert avec compactage : conditionnement des ordures par compacteur.
Utilisation non pertinente quand la fraction de sable est importante ;
- transfert par déversement gravitaire direct dans le container servant au transport ;
- CT avec dessablage avant transport.

L’analyse du site et de son environnement avant l’implantation d’un centre de transfert porte sur :
- la topographie du site ;
- la direction des vents dominants et la pluviosité ;
- l’hydrologie et l’hydrogéologie de la zone ;
- les activités économiques et sociales avoisinantes ;
- proximité avec les populations ;
- les infrastructures routières.

3.4. Traitement des déchets


Le traitement vise à réduire le volume et le poids des déchets et à procéder à leur hygiènisation.
3.4.1. Traitement des déchets liquides
Les réseaux des eaux usées aboutissent à différents types de stations de traitement. Selon le type
d’habitat, groupé ou dispersé, on trouve soit un assainissement collectif, soit un assainissement individuel.

3.4.1.1. Les stations d’épuration :


Il existe plusieurs types de stations d’épuration (STEP) selon le mode de traitement notamment :
- la station à lagunage
- la station à boues activées
- la station à lits bactériens
- la station à disques biologiques,…
Le rôle premier des stations d’épuration est de réduire la pollution des eaux usées domestiques et
industrielles de façon à rejeter dans les milieux naturels (en mer, rivière,…) des eaux traitées compatibles
avec la qualité souhaitée pour leurs usages. Ce qui permet ainsi de respecter l’environnement. Il existe
trois grandes étapes de traitement parfaitement complémentaires : l’étape physique ou primaire, l’étape
biologique ou secondaire et l’étape tertiaire.

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• Le traitement physique ou primaire :
Le traitement primaire (ou prétraitement), des eaux usées vise à éliminer les plus grosses impuretés
et à préparer un traitement d’épuration plus poussé. Il comporte différentes phases :
- Le dégrillage : Dès la prise d’eau, les déchets les plus grossiers sont retenus par les barreaux d’une
grille.
- Le dessablage : A cette étape, la vitesse d’écoulement est lente et les matières lourdes se déposent
sous l’effet de la pesanteur.
- Le déshuilage : L’eau est soufflée, aérée, les matières légères flottent. L’huile remonte, elle est alors
récupérée par raclage en surface.
- La décantation primaire : La vitesse d’écoulement très lente de l’eau et le phénomène de gravité
permettent le dépôt, au fond du décanteur, des matières en suspension (MES) qui constituent les boues
primaires. Cette décantation permet leur élimination ainsi que 30 à 50 % des autres matières polluantes.
Les traitements biologiques :
Les traitements biologiques agissent essentiellement sur la pollution organique par :
- des procédés biologiques d’épuration qui peuvent se définir comme une copie, du processus
d’épuration naturelle des eaux d’une rivière (avec ou sans amplification artificielle). Dans ces procédés, les
bactéries, se nourrissent de la pollution organique.
On peut distinguer plusieurs techniques : procédé à boues activées, procédé à lits bactériens et
lagunage.

Pour accélérer les processus de décantation ou de prétraitement industriel, on peut utiliser des produits
chimiques pour la floculation-coagulation, la neutralisation, l’oxydo-réduction et la précipitation.
• Les traitements tertiaires :
Encore faiblement utilisés, ils visent à extraire la fraction des polluants non traités par les deux premiers
techniciens. Ils sont mis en place pour respecter les normes de rejet au milieu récepteur établies par des
arrêtés administratifs. Ils visent à éliminer en particulier les nitrates, les phosphates et les germes
pathogènes.

3.4.1.2. Les dispositifs à l’échelle domestique (fosses, lavoirs puisards) :


En habitat rural très dispersé plus particulièrement, on a recours à un assainissement autonome, et chaque
ménage doit avoir un dispositif d’assainissement destiné aux eaux ménagères (eaux de cuisine, eaux de
bains,…) et aux eaux vannes (eaux provenant des toilettes). Les eaux de pluies issues des gouttières,
cours, jardins, ne doivent jamais être dirigées vers ce « dispositif d’assainissement individuel ».
Des canalisations collectent les eaux vannes et ménagères et les conduisent dans une fosse septique
« toutes eaux » qui fonctionne comme une mini station de traitement des eaux usées. Le dispositif de
gestion des eaux usées ménagères peut être distinct de celui des eaux vannes (toilettes à chasse
manuelle avec bacs à laver, puisards,…).
Dans le premier élément de la fosse septique ou dans la fosse étanche, les graisses et les particules
légères s’accumulent en surface alors que les matières les plus lourdes se déposent. Les bactéries
anaérobies « digèrent » une partie des matières biodégradables, ce qui diminue progressivement
l’importance des dépôts. Ensuite, le liquide, et lui seul, est évacué de la fosse. Les matières qui
encombrent la fosse : bactéries mortes, matières minérales,… doivent être vidangées périodiquement.
Il existe un autre système qui sépare les eaux ménagères, envoyées dans un bac de dégraissage, et les
eaux vannes, traitées dans une fosse septique.

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Une fosse septique doit être complétée par un réseau de drainage adéquat enterré dans le sol (puits perdu
ou perdant). Le sol constitue le deuxième agent épurateur : les bactéries épuratrices s’y développent
naturellement. Tous les sols ne conviennent pas à ce type de traitement.
On utilise des technologies rustiques qui sollicitent le pouvoir auto-épurateur et d’infiltration du sol.

3.4.3. Traitement des déchets solides


Généralement ces déchets sont destinés à être éliminés ou réutilisés. Nous distinguons les procédés
suivants :
- Les recyclages pour leur revalorisation
- L’incinération par des installations adéquates
- L’enfouissement technique pour leur isolement total de l’environnement humain
- Le compostage

3.5. Réutilisation des sous-produits de l’assainissement


3.5.1. Réutilisation des eaux usées épurées
Les eaux usées épurées peuvent être utilisées dans certaines conditions (conformément aux
recommandations de l’OMS) pour :
- l’agriculture et le maraichage
- la pisciculture
- les travaux publics
- les espaces verts
- la recharge des nappes.
3.5.2. La valorisation des boues
Il existe plusieurs techniques de valorisation des boues qui sont principalement les suivantes :
- L’incinération (très coûteuse avec une faible valeur énergétique des boues) ;
- L’épandage agricole (contrainte réglementaire forte) ;
- La méthanisation (très coûteuse) : Vulgarisation du digesteur familial à biogaz

La production de biogaz offre des avantages certains. Elle contribuera à réduire la dépendance
vis- à-vis des combustibles importés, réduire la coupe de bois et freiner en partie le processus de
déforestation.
- Le compostage est un processus de décomposition naturelle de la matière organique des déchets,
jusqu’à leur stabilisation. On obtient ainsi du compost, assimilé à de l’engrais naturel (ou biologique).
Toutefois la composition initiale des boues (présence de métaux lourds) conditionne l’utilisation finale du
compost comme intrant agricole.
Remarque : Pour améliorer le taux de carbone indispensable pour un développement microbien, on
procède à un co-compostage qui consiste au compostage par association de substrats carbonés à la boue
extraite.
3.5.3. Les produits solides recyclés
Il s’agit en général des bouteilles, des verres, du fer, des papiers, des plastiques,…
De nombreux domaines bénéficient de ces produits recyclés, précisément l’agriculture, le commerce,
l’artisanat, les ménages,...

4- INONDATIONS
4.1. Définitions
• Une inondation est un débordement d’un cours d’eau, le plus souvent en crue, qui submerge les terrains
voisins. Le terme est souvent étendu aux débordements d’ouvrages artificiels tels que retenues ou réseaux
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d’assainissement. Des inondations peuvent aussi se produire en amont des cours d’eau, suite à la
génération de quantités importantes de ruissellement au niveau de terres cultivées par exemple. Ce
ruissellement donne alors lieu à une inondation boueuse.
• Une inondation est un envahissement ou une submersion par les eaux (de pluies, de mer, de fleuve, de
nappe,…) d’un territoire bien défini (installations humaines, surfaces cultivables,…). Elle se produit lorsque
de l’eau en excès ne peut être évacuée par les voies naturelles (lit mineur ou voie d’eau) ou artificielles
prévues à cet effet (réseaux d’assainissement,…). Le ruissellement des eaux obéit à des principes que
nous connaissons tous, il est guidé par la géomorphologie du milieu, c’est à dire la gravité, le relief et la
nature des sols. Si ces principes sont perturbés, il y a forcément risque.

4.2. Facteurs favorisants


Elles peuvent avoir de nombreuses causes cumulables :
•causes naturelles, liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques attendus (la mousson en
Inde par exemple) ou à un événement naturel (glissement de terrain) qui empêche l’écoulement habituel de
l’eau ;
• causes anthropiques directes : le drainage, l’irrigation, l’imperméabilisation et la dégradation des sols,
certaines pratiques agricoles intensives peuvent accélérer le ruissellement de l’eau et en limiter l’infiltration
;
• causes humaines directes : établissements d’écluses, de barrages permettant certes la navigation et le
transport fluvial, mais diminuant la pente naturelle du cours d’eau, absence de gestion et de coordination
des barrages à l’approche des crues, et pour la même raison avec les mêmes effets, retenue importante du
dernier bief avant évacuation vers la mer ;
• causes humaines indirectes liées aux modifications climatiques globales (émissions de gaz effet de serre
qui entraînent la fonte des glaciers et qui provoquent une montée du niveau des océans, des cours d’eau,
ou encore cela pourrait entraîner des cyclones plus intenses.

4.3. Classification
Les inondations résultent d’un certain nombre de conditions météorologiques avec une origine, des
caractéristiques et une durée différentes. On en distingue trois grands types :
• lentes (inondation étendue) : faisant suite à une longue période pluvieuse ;
• brutales (crue-éclair) : après un orage violent ou un ou deux jours de fortes pluies sur sol sec, certaines
inondations peuvent violemment endommager les champs, villages et villes, ainsi que de nombreuses
infrastructures. Elles peuvent être torrentielles ; elles s’accompagnent alors souvent de coulées de boue ou
de glissements de terrain ; des inondations (ou submersions) marines peuvent être dues à un tsunami, une
rupture de digue ou d’écluse, ou aux conditions météorologiques exceptionnelles (exemple : tempête
venant de la mer combinée à une dépression importante et une grande marée).

4.4. Conséquences
1. Générales
Les inondations, notamment dans les pays pauvres, font souvent beaucoup de victimes et de dégât
matériels. Elles sont responsables de 40 % des accidents mortels dus aux catastrophes naturelles dans le
monde. Mais, dans certaines régions du globe, les inondations font partie du cycle naturel des saisons.
Durant plus de deux millénaires, les crues du Nil ont fait prospérer la civilisation égyptienne, et de
nombreuses zones tropicales sont encore tributaires des crues annuelles et des moussons qui fertilisent et
irriguent les cultures, en reconstituant des réserves d’eau pour la saison sèche.

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2. Sanitaires
Impact direct :
• La noyade est la principale cause de décès en cas de crue éclair ou d’inondation côtière.
Des traumatismes mortels peuvent aussi se produire au cours des opérations d’évacuation ou de
nettoyage.
• Les traumatismes constatés sont de petites déchirures ou piqûres dues à la présence de clous ou de
débris de verre. Il peut également se produire des électrocutions.
• À court terme, l’impact des inondations sur la transmission des maladies transmissibles est limité. Il existe
incontestablement un risque accru de maladies à transmission hydrique ou vectorielle. Toutefois, les
flambées de maladies transmissibles sont rares.
Impact indirect

L’incidence sur les infrastructures sanitaires et sur l’ensemble des systèmes vitaux d’approvisionnement
peut être considérable ; les crues ou les inondations peuvent provoquer une pénurie alimentaire et
l’interruption des services essentiels de santé publique (eau, etc.).
• Une contamination par des produits chimiques toxiques pendant des crues ou inondations est en théorie
possible, mais, à ce jour, il n’a pas été observé ou mesuré de corrélation vérifiable dans ce domaine.
3. Socio-Economique
Un ralentissement des activités économiques est souvent constaté dans les zones inondées. Aussi pour
faire face aux difficultés engendrées par ces situations, les pouvoirs publics et leurs partenaires au
développement mobilisent d’énormes ressources imprévues ou destinées à d’autres secteurs pour abréger
les souffrances des populations.

4. Sur le secteur de l’éducation


• Fermeture d’écoles (réduction du quantum horaire)
• Absentéisme ou abandon
• Augmentation des effectifs d’écoles d’accueil des déplacés

4.5. Mesures de lutte


Ils sont préventifs et curatifs et à la fois locaux et à construire à l’échelle des bassins versants.
1. Mesures préventives écologiques
La restauration de zones humides, la lutte contre le ruissellement et contre l’imperméabilisation urbaine, la
plantation de bandes enherbées, le reboisement ou l’entretien de forêts de protection, la restauration de
zones d’expansion de crue en amont, dès le haut du bassin versant, etc. sont autant d’actions possibles.
2. Mesures préventives réglementaires
Les documents et règlement d’urbanisme et d’occupation du sol permettent théoriquement d’interdire, voire
localement de détruire, pour raison d’intérêt général, des constructions en zone inondable. Certains
règlements urbains imposent que les nouvelles routes et constructions soient conçues de manière à ce que
les eaux pluviales soient stockées et infiltrées sur place, autant que ce serait le cas en l’absence de
construction.
3. Mesures curatives
Les moyens curatifs sont limités. Ce sont essentiellement les pompiers ou équipes de sécurité civile qui
dénoient les caves et aident la population ou les entreprises par l’utilisation de motopompes entre autres.
4. Approches globales
Des approches globales sont nécessaires qui pourraient imposer une évaluation cartographiée des enjeux,
risques et conséquences (et donc des zones inondables). Ceci doit se faire par district hydrographique
et/ou unité de gestion, avec pour différents scénario l’étendue de l’inondation ; les hauteurs d’eau ou le
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niveau d’eau, selon le cas ; et le cas échéant, la vitesse du courant ou le débit de crue, les risques de
pollution y afférant, etc. Les états doivent se définir des objectifs et des plans de gestion des risques tenant
compte d’enjeux hiérarchisés et des aspects alerte, prévention, protection et préparation, en encourageant
« des modes durables d’occupation des sols, l’amélioration de la rétention de l’eau, ainsi que l’inondation
contrôlée de certaines zones en cas d’épisode de crue ».

L’eau, l’hygiène et l’assainissement influent de façon considérable sur le mieux-être des populations qui de
plus en plus font face à des ressources limitées. Ainsi, au centre de cette problématique, l’eau, doit être
gérée de façon responsable pour en assurer la durabilité. Sa collecte, sa distribution, son traitement, sa
conservation comme sa consommation obéissent à des normes rigoureuses, gages d’une bonne santé des
populations.
Le maintien et l’amélioration de la santé des populations sont étroitement liés à l’Hygiène. L’hygiène,
vécue tant à l’échelle individuelle que collective, requiert aussi un certain nombre d’attitudes et
comportements. Les communautés humaines, selon leurs perceptions et leurs moyens en établissent
souvent les règles.
Ces mêmes contraintes seront retrouvées dans le concept d’Assainissement étroitement lié à l’eau et
l’hygiène. Les différents déchets des consommations et activités humaines s’ils ne sont pas gérés de façon
adéquate deviennent de fait un problème de santé humaine et environnementale. A terme, le suivi de
l’ensemble de ces règles concernant l’EHA devrait conduire vers une meilleure qualité de vie.
Pour satisfaire tous les besoins de façon équitable et sans mettre en péril l’environnement, les solutions
envisagées impliquent une meilleure gestion des ressources naturelles dont l’eau. Toutes ces solutions
montrent que cette question qui se pose au niveau global doit être d’abord traitée à l’échelle locale.
Il est impératif qu’il y ait une synergie des décideurs, des acteurs, des partenaires et des communautés
elles-mêmes. La sensibilisation se fera à la base notamment à travers l’Ecole, instrument de promotion
sociale, où des messages-clés sur de meilleurs comportements doivent être véhiculés. La survie de
l’espèce humaine dépend grandement de l’éducation des peuples. L’Ecole en est l’une des stratégies les
plus avancées.

A RETENIR.
L’assainissement des agglomérations a pour but d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et
usées ainsi leur rejet dans les exutoires naturels par des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement.
L’assainissement est une action qui s’intéresse à l’élimination hygiénique des eaux usées (domestique et
industrielles), de manière à éviter les dangers qui peuvent devenir source de contamination fécale et de
pollution du milieu.
Une étude d’assainissement d’un projet a pour but de proposer les différentes variantes d’équipement, de
les étudier afin de définir une structure fiable de l’assainissement, en définissant les propositions d’ordre
technique, institutionnel et financier, permettant d’apporter à moindre coût, la meilleure solution :
– A la collecte, l’évacuation ou l’élimination des eaux usées et eaux pluviales, tout en assurant une
meilleure protection de l’environnement et la sauvegarde des
ressources naturelles de la région,
– A l’aménagement de différentes voies proposées dans le plan d’architecture du lotissement. Donc
l’assainissement à l’aide de divers systèmes, vise à éviter toute contamination ou inondation.

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