Projet Ecole I
Projet Ecole I
Projet Ecole I
COSTA DE BEAUREGARD
UN ETABLISSEMENT DE LA
LA FONDATION DU
BOCAGE A CHAMBERY
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« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. »
(Henry Ford)
Sommaire
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5. Synthèse des réflexions et propositions sur le projet d’établissementErreur ! Signet non défini.
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POURQUOI UN PROJET D’ETABLISSEMENT ?
1. Plus qu’une obligation réglementaire, une vision pour l’avenir et un repère
pour l’action
Un projet d’établissement c’est d’abord une vision, qui résulte de l’analyse de l’existant et dont le but
est d’imaginer la place de l’établissement scolaire à court et moyen termes. La période de référence est
fixée pour cinq ans.
Il s’agit de favoriser l’échange entre les différents acteurs de la communauté éducative pour un
diagnostic stratégique sur la situation actuelle. Il s’agit aussi de porter ensemble les évolutions nécessaires
et d’énoncer les grandes étapes pour y parvenir.
Pour rénover son projet d’établissement, le lycée s’est basé sur les obligations réglementaires de la
Circulaire relative aux projets d’établissement du 19 octobre 2005. Entre autres documents de référence,
le projet d’établissement a été construit en cohérence avec le PREA, Projet Régional de l’Enseignement
Agricole 2005-2009, actuellement en refondation et lui-même articulé à deux documents cadres :
Le projet d’établissement évolue d’une culture de moyens vers une culture de projets, de résultats
et d’évaluation. Le cadre de référence budgétaire s’inscrit dans la Loi Organique relative aux Lois de
Finances (LOLF) du 1er août 2001, qui porte la réforme de la gestion de l’Etat.
Les objectifs sont identifiés dans la loi d’orientation agricole de 1999 (Article L 813-2 du code Rural)
et par la circulaire de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du 18 mai 2005. Celle-ci
renforce le PREA, et réaffirme les cinq missions de l’enseignement agricole :
L’élaboration du projet d’établissement a été engagée alors que se dessinaient progressivement les
grandes lignes de la réforme des Bacs Professionnels. Si le projet en tient compte, il a davantage cherché à
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identifier le cadre de réussite de la mise en œuvre de cette réforme que ses modalités techniques, qui ne
sont pas encore totalement arrêtées.
Le projet d’établissement a été élaboré entre avril 2008 et mars 2009, dans une démarche
participative incluant les personnels, les élèves, les parents et les partenaires du lycée (voir en annexe). Ce
moment fort de réflexion collective a permis de faire le point sur l’existant, d’explorer l’environnement
local et global, et d’énoncer des perspectives pour l’avenir.
Le projet d’établissement servira de repère pour l’action, autour de quatre axes stratégiques nés de
la réflexion des participants, déclinés en objectifs opérationnels et traduits en fiche-action. Le projet
repose sur des valeurs qui lui donnent sens.
2. Les valeurs qui guident le projet, répondre aux attentes des élèves et des
familles
Les valeurs affirmées par le projet d’établissement trouvent leurs sources, comme l’exprime la charte
du CNEAP, dans les valeurs de l’humanisme chrétien (voir en annexe les extraits de la charte du réseau des
établissements de l’enseignement agricole catholique privé).
Le projet d’établissement se réfère également au projet éducatif de l’établissement, qui s’inscrit dans
les valeurs et la pédagogie de Don Bosco (voir en annexe la charte éthique des établissements sous tutelle
Salésienne).
Avant d’exposer les valeurs portées par l’équipe, il est instructif de présenter les attentes et les
représentations des élèves à l’égard du lycée, telles qu’elles ressortent d’un travail réalisé avec les
délégués des élèves et des étudiants dans le cadre de l’élaboration du projet d’établissement (voir en
annexe 1 le détail de ce travail).
Au final, les attentes exprimées par les délégués des élèves et étudiants, de mêmes que les
représentations qu’ils se font des souhaits des familles et des exigences de l’établissement, dessinent un
portrait lucide, cohérent et d’une certaine maturité.
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En résumé :
• Ils survalorisent la question du cadre de vie, la bonne ambiance qui vient signifier qu’ils sont des
adolescents ou de jeunes adultes en même temps que des élèves ou des étudiants,
• Ils savent que leurs parents ont une attente forte en terme de réussite scolaire, qu’ils associent
pour leur part à des notions plus larges (apprendre, faire des progrès, avoir un projet), et qui
passera selon eux de la part du lycée par des exigences en terme de performance,
• Ils expriment une attente forte en termes de respect et de mode de relation aux adultes, qu’ils
associent, dans leur représentation du fonctionnement de l’établissement, à une même qualité de
relation et de confiance.
L’analyse qui précède des souhaits et des représentations des élèves et des étudiants laisse deviner
l’importance d’une affirmation claire des valeurs portées par l’établissement, comme socle de la finalité
éducative du lycée.
En cohérence avec la charte du CNEAP et le projet éducatif et pastoral salésien, les rédacteurs du
projet d’établissement souhaitent réaffirmer les valeurs qu’ils veulent faire vivre et transmettre, et qui
concernent non pas les seuls élèves mais l’ensemble de la communauté éducative.
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D’HIER A AUJOURD’HUI, LE LYCEE COSTA DE BEAUREGARD
Le projet repose sur des valeurs que souhaite porter la communauté éducative. Vivantes au présent,
ces valeurs s’inscrivent dans tout un passé, qu’il convient de présenter brièvement à travers l’histoire des
deux sites qui constituent aujourd’hui l’établissement.
Camille Costa de Beauregard fonde en 1868 l’Orphelinat du Bocage. Ceci dans le but de recueillir les
enfants dont les parents ont été victimes de l’épidémie de choléra qui sévit alors. L’Orphelinat s’agrandit
par la suite avec la création du Centre Horticole destiné à accueillir des jeunes désirant apprendre
l’horticulture.
En septembre 1954, les Salésiens de Don Bosco prennent la succession de la direction de l’oeuvre.
Le 22 juillet 1981, la Fondation du Bocage est créée à partir des trois associations existantes:
l’Orphelinat du Bocage, l’Association du Centre Horticole du Bocage et l’Association du Bien des Jeunes. La
Fondation du Bocage est alors reconnue d’utilité publique.
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Les Charmilles : L’école ménagère devenue le lycée agricole des services
C’est en 1950 que le Comte Léon Costa de Beauregard, souhaitant que son château puisse être utile à
la formation, cède aux sœurs de Saint Joseph sa propriété de la Ravoire.
En 1951, naît le centre ménager, transformé en 1969 en »centre d’enseignement ménager féminin ».
En 1984, l’établissement devient « lycée d’enseignement professionnel agricole privé ».
En 1994, il propose aux jeunes les classes de 4° et 3°, les cycles de CAPA, BEPA et BTA.
La reconnaissance professionnelle des acteurs du secteur social et du milieu agricole à l’égard du
lycée des Charmilles a toujours été un point fort de l’établissement.
Les deux établissements agricoles privés de Savoie sont situés à trois kilomètres l’un de l’autre. Ils
disposent de formations complémentaires.
Dans le passé, des transferts de classes (4° et 3°) ont eu lieu du Bocage vers les Charmilles. Une
convention pédagogique était passée entre les deux entités, aboutissant à la première mise en commun
d’enseignants (1990).
Depuis quelques années, les politiques publiques ont incité les associations à réfléchir à des
regroupements chaque fois que cela était utile et possible.
C’est ainsi qu’à compter du 1er septembre 2006, le Lycée Agricole Privé des Charmilles à La Ravoire
fusionne avec le Lycée Horticole du Bocage pour devenir le « Lycée Agricole Privé Costa de Beauregard ».
L’origine patrimoniale des établissements a conduit bien naturellement à cette appellation.
Mais comme dans toute fusion, si l’aspect administratif est un problème relativement aisé à régler, il
faut ensuite mettre en place une politique d’animation et de moyens qui aboutisse à la construction d’un
seul établissement, multi-sites, dans lequel chacun se tourne vers l’avenir.
Le projet d’établissement doit y contribuer largement.
Un travail d’analyse de l’existant a été conduit, à partir d’une exploration du fonctionnement actuel
de l’établissement et des compétences attendues pour faire face aux évolutions. L’ensemble des
informations recueillies à travers des questionnaires individuels ou des réunions de travail a été traité, de
manière à intégrer le point de vue de chacun dans l’élaboration du projet d’établissement (voir en
annexe).
A la manière dont l’envisage la circulaire relative aux projets d’établissement du 19 octobre 2005, un
établissement peut s’appréhender d’un point de vue fonctionnel de six manières différentes et
complémentaires :
• Lieu de formation et d’insertion scolaire et professionnelle
• Lieu d’éducation et d’insertion sociale
• Communauté de travail à vocation éducative
• Organisation administrée
• Acteur et partenaire de développement territorial
• Organisation pilotée et guidée par un projet
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Un lieu de formation et d’insertion scolaire et professionnelle
Au lycée se déroulent des processus d’apprentissage qui concernent d’abord la formation scolaire
mais peuvent aussi viser la formation par apprentissage et la formation professionnelle continue.
L’établissement présente des spécificités pédagogiques qui s’inscrivent dans son appartenance à
l’enseignement agricole : activités pluridisciplinaires, liens avec les réalités professionnelles, exploitation
agricole interne, mission d’insertion professionnelle, synergie avec les autres missions, sciences du vivant
et de l’environnement, contrôle continu.
Le lycée est un lieu d’éducation dans toutes les activités et les lieux de vie des élèves. Comme
d’autres établissement de l’enseignement agricole, le lycée est particulièrement attentif à sa mission
d’insertion scolaire et sociale des formés. Le souci d’une éducation à la citoyenneté s’étend au monde
(mission de coopération internationale), à une éthique liée au vivant, au respect de la nature.
L’établissement se vit comme une école du sens, c’est à dire une école qui recherche le pourquoi et
ne se limite pas au comment, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. L’établissement met en
œuvre un projet éducatif dont l’authenticité évangélique est garantie par l’autorité de tutelle
(congrégation salésienne).
L’établissement est une micro-société où vit et travaille un ensemble de personnes aux statuts,
métiers, histoires et âges différents. Ils forment une communauté de travail à vocation éducative qui
s’inscrit dans un projet, au-delà des univers culturels ou des groupes de personnes. L’établissement a en
outre une histoire et une culture, tel que cela à été évoqué plus avant.
Le lycée conserve une taille humaine qui constitue un des atouts des structures de l’enseignement
agricole. La communauté éducative est animée des valeurs présentée au point précédent, elle s’édifie sur
des relations de confiance et d’étroite coopération entre tous ses membres.
L’établissement est une organisation administrée, dont les règles de fonctionnement renvoient à son
inscription dans le système éducatif, dans des relations contractuelles avec l’État.
Dépendant de la Fondation, l’établissement a une organisation interne qui se traduit par des
procédures de gestion, de concertation et de décision.
Le lycée n’est pas seulement un lieu d’apprentissage, il est aussi un acteur de développement sur un
territoire donné qui constitue son environnement.
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Parler de l’établissement comme acteur de développement c’est affirmer que non seulement
l’établissement utilise des ressources de son environnement (supports pédagogiques) mais aussi qu’il a
une stratégie affichée à l’égard de son environnement, stratégie inscrite dans son projet d’établissement.
Pour remplir correctement sa mission de formation, l’établissement se doit être acteur sur et dans
son territoire. Cette synergie entre les cinq missions de l’enseignement agricole (voir premier point)
constitue une spécificité revendiquée par l’établissement. Elle se traduit par le développement de
partenariats avec des entreprises, associations, collectivités…
Un établissement est piloté par une équipe dite « de direction » où se définit la stratégie au
quotidien. La stratégie à moyen terme est inscrite dans le projet d’établissement, dont le directeur a la
responsabilité de l’élaboration et du suivi. Ce mode de fonctionnement s’inscrit dans l’histoire de
l’enseignement agricole, attachée à l’intérêt de la gouvernance par projet.
Une attention particulière est donnée à la relation avec le Président et son CA de l’association, avec
la congrégation et son responsable local. Dans le conseil de direction comme dans toutes instances, il faut
toujours affirmer le souci de garder la première place au travail pédagogique au sein de l’établissement.
L’établissement a souhaité identifier sous un axe à part entière des éléments de son projet qui
découlent des valeurs qu’il porte concernant l’écoute et le respect des personnes, et son attention à
prendre en compte les besoins de chacun. L’axe I identifie, pour les élèves comme pour l’ensemble de la
communauté éducative, certains objectifs opérationnels et actions directement en lien avec cette prise en
compte de la personne. Dans la mesure où ce souci des individus est transversal à l’action de
l’établissement, certains éléments sont articulés à d’autres axes.
• Accueillir chacun de manière adaptée : journée d’accueil des élèves à la rentrée, accueil spécifique
à l’internat, évènements inter-classes, accueil des salariés,
• Adapter les éléments matériels de l’accueil : signalétique vers et dans l’établissement, lieux de
rencontre et de convivialité, documents remis aux élèves, aux familles, aux nouveaux personnels.
Veiller à la qualité des lieux de vie des élèves et des personnels
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• Etre attentif aux situations individuelles : accompagner chacun dans une logique de promotion, (ex :
repérer et prévenir le décrochage scolaire….),
• Veiller à l’accueil des personnes handicapées.
Comme l’a rappelé l’historique, le lycée Costa de Beauregard conjugue l’héritage de deux
spécialisations, l’une dans les métiers des services et l’autre dans les métiers de l’horticulture et du
paysage (auquel il convient d’ajouter les classes de fin de cycle de collège). L’établissement souhaite
conforter cette double spécialisation, à travers des choix spécifiques à chacun des deux domaines, mais
également à travers des options transversales : l’articulation étroite avec les milieux professionnels, le
souci constant de la qualité.
• Favoriser une pédagogie innovante au service d’une ambition éducative pour les 4ème et 3ème de
l’enseignement agricole.
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• Conjuguer apprentissage scolaire et professionnalisation dans les métiers des services, en
s’appuyant notamment sur les besoins et ressources des milieux professionnels.
• Inscrire le développement des formations dans le domaine de l’horticulture, du paysage et des
services dans des perspectives validées par les professions et correspondant aux besoins des
territoires. (Adaptation des structures et des systèmes d’enseignement).
• Rechercher l’implication des professionnels dans les formations à travers la constitution des jurys,
l’organisation des stages, le recours à des interventions…
• Consolider et renouveler le fonctionnement des ateliers pédagogiques, avec la valorisation de
l’exploitation (serres horticoles) et la recherche de nouveaux terrains d’application dans le secteur
des services.
• Valoriser, développer et outiller les liens entre établissement et entreprises, dans la perspective
d’une professionnalisation de l’établissement mais également dans celle de rendre service aux
professionnels et aux territoires.
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administratifs et techniques, de la vie scolaire, des enseignants… La priorité transversale du
développement durable construit naturellement des ponts entre ces niveaux.
Il en va de même concernant la coopération internationale ou les projets citoyens, culturels et
sportifs, qui articulent toujours étroitement vie scolaire et vie sociale.
• Donner du sens à l’apprentissage des langues à travers l’ouverture scolaire et culturelle sur le
monde.
• Développer des actions de coopération internationale, axées sur la découverte des cultures et
également sur les stages professionnels.
• Susciter et conforter les initiatives des jeunes, à travers notamment un club international pour les
élèves volontaires.
Pour l’établissement, avoir l’ambition de devenir une référence au terme des 5 années du projet
constitue véritablement un axe stratégique. Il s’agit d’insister sur certains éléments clefs, pour lesquels
l’établissement cherchera à développer un ensemble de points de référence.
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Un vecteur essentiel réside dans la capacité de l’établissement à tisser dans cette perspective des
réseaux avec des partenaires divers : professionnels, pédagogiques, société civile, tels que présentés dans
les axes 2 (formation) et 3 (engagements culturels, citoyens et environnementaux)… Dire ce que l’on fait,
faire ce que l’on dit : l’ambition d’être une référence appréciée passe par un important travail en amont de
développement, de contact, d’innovation. Mais il convient également de savoir ce que l’on a fait
(évaluation) et de le faire savoir (communication).
• Identifier des points de compétences reconnues et les domaines dans lesquels, chaque année, le
lycée choisira de s’investir plus particulièrement.
• Favoriser une pédagogie innovante pour les 4ème et 3ème (axe 2) : adaptation des rythmes scolaires,
individualisation et professionnalisation des parcours, expérimentation pédagogique.
• Accompagner l’autonomie pédagogique de l’établissement : construction de modules adaptés aux
besoins des territoires et des professions, individualisation des parcours de formation.
• Se donner les moyens d’être une référence dans l’innovation pédagogique, en s’inscrivant dans la
dynamique régionale du projet du CREAP Rhône-Alpes.
• Formaliser à travers les fiches action des indicateurs pour évaluer les différentes dimensions du
projet d’établissement, constituer progressivement une culture et un savoir faire au sein de
l’établissement.
• Mettre en place un dispositif de suivi des cohortes pour l’insertion professionnelle et l’orientation
active des élèves et des étudiants.
• Faire de l’évaluation un point d’appui pour le réajustement et l’évolution du projet
d’établissement, avec un compte rendu annuel sur les actions conduites.
• Conduire une réflexion pour adapter les moyens de communication interne et externe de
l’établissement
• Valoriser les fonds documentaires des CDI.
• Valoriser les réalisations des élèves au sein du lycée et les faire connaître à l’extérieur.
• Faire vivre les structures d’anciens élèves, vecteurs privilégiés de communication et d’aide.
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Axe 5. Participer au développement local et à l’animation du milieu rural au
travers des formations de services.
• Faire l’inventaire régulier des besoins de service en milieu rural auprès des partenaires locaux
• Adapter les enseignements à ces besoins.
• Mettre en place un comité technique et professionnel capable d’orienter les décisions et d’évaluer
la pertinence des formations.
• Mettre en place des partenariats concrets avec les organismes d’accueil.
• Envisager une utilisation des installations et ressources de l’établissement par les partenaires, afin
de proposer aux jeunes un terrain d’apprentissage et d’expérimentation professionnel.
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LES FICHES ACTIONS : LA MISE EN ŒUVRE OPERATIONNELLE DU PROJET
« La science des projets consiste à prévenir les difficultés de l'exécution » (Vauvenargues)
La liste des fiches actions qui figure ici concerne l’ensemble des fiches actions qui ont été rédigées et,
pour la plupart, validées durant la période d’élaboration du projet d’établissement. Chaque année, il est
procédé à une évaluation de la mise en œuvre des actions, tandis que de nouvelles fiches actions sont
réalisées.
Les fiches actions traduisent sur le plan opérationnel les orientations dont le projet d’établissement a
programmé la mise en œuvre. Elles se rattachent principalement à un axe stratégique, mais peuvent
concerner les dimensions d’autres axes, qui sont pour mémoire:
• Axe 1. Prendre en compte la personne
• Axe 2. Actualiser les filières et parcours de formation
• Axe 3. Intégrer les engagements culturels, citoyens et environnementaux
• Axe 4. Faire de l’établissement une référence reconnue
• Axe 5. Participer au développement local et à l’animation du milieu rural au travers des formations de services.
Savoir repérer, partager et développer les dons et les talents des jeunes x x x
Adapter les structures de formation par rapport aux besoins et aux réseaux x x
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ANNEXES DU PROJET
1. La méthodologie d’élaboration du projet d’établissement du lycée Costa de
Beauregard
Une démarche participative incluant l’ensemble des personnels et la mise en place d’un
comité de pilotage
La réussite du projet d’établissement est liée à sa capacité à mobiliser ses différents acteurs et
interlocuteurs. Favorisant l’expression des intérêts et des attentes par nature divers et variés, la démarche
d’élaboration du projet a cherché à fédérer les énergies pour fixer un cap, où chacun dans ses fonctions
participera aux objectifs à atteindre.
L’ensemble des salariés a participé à la démarche de construction du projet, entre mai 2008 et mars
2009. Le travail de diagnostic stratégique a bénéficié de démarches de réflexion engagées les années
précédentes.
Un comité de pilotage représentant les composantes de l’établissement s’est réuni mensuellement
et a suivi l’avancée des travaux.
Selon les délégués des élèves, quelles sont les attentes et les exigences…
…des familles à l’égard de ..de l’établissement à
…des élèves à l’égard de l’établissement
l’établissement l’égard des élèves
Réussite, diplôme, taux de réussite, Respect, écoute, avoir un bon dialogue, Rigueur, volonté,
amélioration des résultats, travail, fierté liberté, plus de liberté, confiance, avoir des travail, sérieux du
apprendre un métier responsabilités, autonomie, indépendance travail, performance,
Bon fonctionnement, qualité de discipline, assiduité
Bien être, bonne ambiance, confort, détente,
l’encadrement, professionnalisme activité hors cours, qualité de vie, qualité de Respect, confiance,
qualité des contacts, information l’internat, cadre agréable, insertion dans le aide aux élèves,
Bien être, qualité de vie, qualité groupe, bonne entente dans la classe progrès, bonne
d’accueil, internat de qualité éducation,
Réussite, faire des progrès, obtenir un
comportement
Discipline, sécurité, aide au changement diplôme, fierté de soi, travail personnel, de
exemplaire, qualité de
de comportement l’aide, enseignement bien suivi, éducation,
la relation, autonomie
qualité de formation, apprentissage,
apprendre un métier, aide à l’orientation, Cadre agréable,
projet, qualité de l’enseignement, innovation accueil, adaptation des
locaux
L’analyse qualitative de leurs réponses est instructive. C’est concernant leurs propres attentes que,
sans surprise, les élèves et étudiants sont les plus prolixes. La thématique qui vient au premier rang de
leurs préoccupations est le respect, la qualité de la relation qui s’établit avec les adultes et qui signifie
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pour eux la reconnaissance de leur identité. A égalité de fréquence, apparaît la question de l’ambiance et
du cadre de vie, associée à la recherche d’un « bien-être » dans l’établissement.
Le thème de la réussite est comparativement beaucoup moins cité, pour ce qui les concerne, ou plus
exactement, différemment. Ce qui frappe en effet, c’est comment, dans les représentations des délégués,
l’attente des familles est centrée sur la question de la réussite scolaire. C’est le mot clef le plus cité (15 fois
sur 24), loin devant d’autres attentes prêtées aux parents concernant le bon fonctionnement du lycée, la
qualité de vie, l’attention à la discipline.
Si ce mot clé apparaît bien moins souvent pour les élèves et étudiants (5 fois sur 24), il est intéressant
d’observer qu’en revanche, la thématique de la réussite recouvre pour eux d’autres critères que les
résultats : faire des progrès, apprendre, fierté de soi, aide à l’orientation, projet…
Comparativement, lorsqu’ils réfléchissent aux exigences de l’établissement à leur égard, les mots-clé
choisis évoquent non plus la réussite mais la performance, impliquant rigueur, volonté, ou encore
assiduité, à égalité de citation avec la thématique du respect.
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Des valeurs partagées : quelques commentaires pour mieux comprendre
Sur la solidarité
Trop souvent, on traduit la solidarité en actions ou en politiques économiques seulement (dans les
établissements, politique tarifaire, par exemple ; dans le CNEAP, action de solidarité économique). C’est
utile car il y a un travail de solidarité et de justice à accomplir. Mais c’est une vision réduite : il faut aussi
entrer en relation et accompagner, par le service rendu, la personne ou l’institution en difficulté. Il s’agit
d’associer la solidarité, la charité et la responsabilité de chacun.
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2. La charte éthique des établissements sous tutelle Salésienne
Charte Ethique pour les Etablissements d’Action Sociale (EAS) sous Tutelle Salésienne
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3-Les 4 axes stratégiques du projet du CNEAP
En 2008, le CNEAP a formalisé un nouveau projet, « Conjuguons le futur », qui décline 4 axes
stratégiques.
AXE I. Renforcer notre ambition éducative
Notre ambition est de faire grandir en humanité tous les membres de nos communautés éducatives,
les jeunes élèves et étudiants, mais aussi les adultes qui s’engagent à leur service, quelle que soit la place
qu’ils occupent dans ces communautés.
• Mettre en œuvre les orientations et les engagements de l’enst catholique.
• Prendre une part active au développement de l’enseignement agricole.
• Développer l’accueil de tous.
• Renforcer les moyens de la réussite de chacun.
• Identifier et développer les lieux d’autonomie et d’initiative.
AXE II. Intégrer des exigences sociétales dans tous les projets
Le Projet du CNEAP se déploie aussi à partir de demandes fortes exprimées par la société à l’égard
des systèmes de formation : développement durable, forte professionnalité et capacité d’insertion dans les
territoires sont des réponses aux attentes des jeunes, des familles, des acteurs socioprofessionnels et des
responsables politiques.
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