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Docteure Mounia Belguechi

Université Les frères mantouri

Département de Lettres et Langue française

Contenu pédagogique pour quatre semaines de cours

Module : Etude de textes de civilisation 3ème année

II- Le XIX ème siècle

Petit point sur l’Histoire1

1 – Le Consulat (1799-1804) et l’Empire (1804-1814)

Avec le coup d’état du 9 novembre 1799, le Directoire est renversé et une Constitution est
votée démocratiquement/ elle accorde les pleins pouvoirs à Napoléon. Ce dernier fait nommer
un prefet à la tete de chaque département. Il crée différentes choses : le code civil, la banque
de France, la légion d’honneur et le lycée. Pour terminer, il se fait élire Empereur et se fait
sacrer par le pape Pie VII. Le premier Empire commence donc en 1804. Napoléon se lance
alors dans de nombreuses conquêtes. Certaines sont des victoires, d’autres des défaites.

2- La Restauration (1814-1830)

Louis XVIII, le frère de Louis XVI, est placé sur le trône de la Monarchie constitutionnelle.
Un an après, Napoléon revient en France (les cent jours), mis est battu en Belgique par les
anglais (la bataille de Waterloo). C’est la Restauration. Napoléon sera emprisonné par les
britaniques sur l’ile de Sainte-Hélène. A la mort de Louis XVIII, c’est son frère, Charles X,
qui lui succède. Ce dernier est un ultra-royaliste et doit faire face à de nombreuses résistances.
C’est l’époque à laquelle l’Algérie devient une colonie française.

3- La Monarchie de Juillet (1830-1848)

Charles X est renversé par la révolution des Trois Glorieuses2 (1830) qui instaure la
Monarchie de Juillet et place Louis-Philippe sur le trône. Cette période est synonyme de

1
Anne-Claire Duchossoy, La littérature française, Edition QI, Paris, 2010.
P. 166
2
La révolution de Juillet est la deuxième révolution française après celle de 1789. Elle porte sur le trône un
nouveau roi, Louis-Philippe Ier, à la tête d'un nouveau régime, la monarchie de Juillet, qui succède à la Seconde
développement industriel, mais aussi de crise économique. En 1848, le peuple se soulève lors
de la Nuit des barricades. La Seconde République est proclamée.

4- La Seconde République (1848-1852)

Le suffrage universel est mis en place : les français (hommes) de plus de 21 ans ont le droit de
vote. Le Président de la République a le contrôle du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif/
c’est lui qui crée les lois et les fait appliquer. D’autres nouveautés/ l’esclavage est aboli, le
temps de travail est réduit à 10 heures par jour. Pourtant lors des élections, c’est Louis
Napoléon Bonaparte, le neveu de Napoléon, qui est élu.

5- le Second Empire (1852-1872)

Louis Napoléon Bonaparte, appelé Napoléon III, fait voter la restauration de l’Empire. Il
institue un régime parlementaire : le parlement paut ainsi proposer des projets de lois.
Napoléon III est fait prisonnier lors du siège de Sedan. La troisième République est
proclamée.

6- La Troisième République (1870-1940)

La Troisième République est un régime qui va s’imposer sur les années. 14 Présidents de la
République vont se succéder. Cette troisième République est marquée par de nombreuses
choses : la liberté de la presse, la naissance des syndicats, la séparation de l’église et de l’état,
l’école publique obligatoire, ou encore l’affaire Dreyfus et la première guerre mondiale…

Les principaux courants littéraires


1- Le romantisme3

Il est apparu en Europe au cours di XVIIIe siècle, en Allemagne et en Angleterre plus


particulièrement, et en France au XIX e siècle. Il faut rappeler que Rousseau, avec sa
Nouvelle Héloise et Les Rêveries du promeneur solitaire, peut etre considéré comme un
précurseur du romantisme.

Le romantisme se développe en réaction contre les canons esthétiques du classicisme, et


contre la rigidité et le rationalisme des philosophes du siècle précédent. Les thèmes récurrents
du romantisme sont :

L’expression des sentiments personnels (thème du « moi »), l’amour, la nostalgie du passé, la
fuite du temps, la mort, le suicide, les passions, la nature, la religion, la spiritualité… une
place importante est accordée au rêve et à l’imagination.

Restauration. Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dites « Trois
Glorieuses ».
3
Ibid, p. 167.
Il plane sur la Fr ance, et plus particulièrement sur les artistes, une sorte de nostalgie,
d’angoisse existentielle et de mal de vivre. On parle du « mal du siècle ».

Le drame romantique va s’imposer en réaction aux préceptes classiques imposés depuis le


XVIIe siècle. Victor Hugo, dans la préface de son Cromwell4, imposera l’idée que les unités5
n’ont pas de sens. Les romantiques disent donc adieu aux règles des trois unités. Ils mélangent
les tons, les personnages, les lieux et préfèrent l’histoire récente aux sujets mythologiques
même s’ils les utilisent encore.

La poésie romantique, quant à elle, débute avec les Madiations de Lamartine. Son leitmotiv :
l’émotion ! le poète exprime à la première personne ses sentiments et ses états d’âme. Nature,
confusion des passions, solitude, mélancolie, complexité de l’être intérieur. C’est le lyrisme.

Les auteurs ayant marqué le romantisme sont :

François-René de Chateaubriand (1768-1848)

Alphonse de Prat de Lamartine (1790-1869)

Alfred de Vigny (1797-1863)

Victor Hugo (1802-1885)

George Sand (Aurore Dupin) (1804-1876)

2- Le Réalisme

Courant de la seconde moitié du XIXe siècle (1848-1865), le réalisme cherche à représenter la


réalité telle qu’elle est. Il apparait d’abord en peinture sous le pinceau des peintres de
Barbizon. Loin de la passion et de la subjectivité des romantiques, les auteurs réalistes
cherchent à étudier les hommes dans leurs mileiux sociaux. Ainsi, les personnages
appartiennent à la classe moyenne et populaire, et surtout l’histoire s’inspire de faits réels. Les
auteurs s’intéressent aux scènes et aux mœurs de la vie quotidienne. Les sujets de prédiléction
sont donc le travail, les relations conjugales et les affrontements sociaux. Champfleury définit
le réalisme comme « la reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l’on vit… »

3- Le Naturalisme

Il est le prolongement du réalisme6. C’est une école littéraire fondée sur l’introduction des
sciences expérimentales dans l’art. Emile Zola, chef de file du naturalisme, expose sa théorie
dans Le Roman expérimental (1880) :

4
Hugo, Victor, Pièce de théâtre, Pris, 1827.
5
Unités de temps, de lieu et d’action, initiés par Boileau
6
Ibid, p.199 .
L’écrivain naturaliste pense que c’est la nature de l’homme qui est respo,sable de ses actes, et
veut donc prouver que le milieu influence l’individu. Il peint donc les humains et la société en
s’inspirant des méthodes utilisées dans les sciences naturelles : il observe les faits, les décrit
scientifiquement et surtout refuse l’interprétation. Mais il faut savoir que même si Zola a
théorisé ce concept, il n’est pourtant pas l’inventeur du mot « naturalisme ». ce dernier avait
déjà été employé par Baudelaire ou encore Flaubert à propos de Balzac.

Préface de Thérèse Raquin (1868)7 : TD

Commentez le texte ci-dessous

« J’avais naïvement cru que ce roman pouvait se passer de préface. Ayant l’habitude de dire tout
haut ma pensée, d’appuyer même sur les moindres détails de ce que j’écris, j’espérais être compris et
jugé sans explication préalable. Il paraît que je me suis trompé. »
La critique a accueilli ce livre d’une voix brutale et indignée. Certaines gens vertueux, dans des
journaux non moins vertueux, ont fait une grimace de dégoût, en le prenant avec des pincettes
pour le jeter au feu. Les petites feuilles littéraires elles-mêmes, ces petites feuilles qui donnent
chaque soir la gazette des alcôves et des cabinets particuliers, se sont bouché le nez en parlant
d’ordure et de puanteur. Je ne me plains nullement de cet accueil ; au contraire, je suis charmé
de constater que mes confrères ont des nerfs sensibles de jeune fille. Il est bien évident que mon
œuvre appartient à mes juges, et qu’ils peuvent la trouver nauséabonde sans que j’aie le droit
de réclamer. Ce dont je me plains, c’est que pas un des pudiques journalistes qui ont rougi en
lisant Thérèse Raquin ne me paraît avoir compris ce roman. S’ils l’avaient compris, peut-être
auraient-ils rougi davantage, mais au moins je goûterais à cette heure l’intime satisfaction de
les voir écœurés à juste titre. Rien n’est plus irritant que d’entendre d’honnêtes écrivains crier
à la dépravation, lorsqu’on est intimement persuadé qu’ils crient cela sans savoir à propos de
quoi ils le crient.
Donc il faut que je présente moi-même mon œuvre à mes juges. Je le ferai en quelques lignes,
uniquement pour éviter à l’avenir tout malentendu.
Dans Thérèse Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre
entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang,
dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair.
Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans
ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux
survenus à la suite d’une crise nerveuse. Les amours de mes deux héros sont le contentement
d’un besoin ; le meurtre qu’ils commettent est une conséquence de leur adultère, conséquence
qu’ils acceptent comme les loups acceptent l’assassinat des moutons ; enfin, ce que j’ai été
obligé d’appeler leurs remords, consiste en un simple désordre organique, et une rébellion du
système nerveux tendu à se rompre. L’âme est parfaitement absente, j’en conviens aisément,
puisque je l’ai voulu ainsi. »
4- Le Parnasse et l’Art pour l’art
Le parnasse et l’art pour l’art, mouvement de la moitié du XIX e siècle, vient en réaction au
romantisme et au réalisme. nait sous l’impulsion de Théophile Gautier la théorie de « l’art pour
l’art ». cette doctrine littéraire refuse l’engagement social et politique. La poésie n’a de finalité

7
Zola, Emile, Thérèse Raquin, deuxième édition, Librairie internationale, Paris, 1868.
qu’elle-même et se caractérise par le simple culte de la beauté et de la forme.l’esthétique et la
perfection sont le bur ultime des parnassiens. Le mot «Parnasse » est d’ailleurs ris en référence
au lieu habité par Apolon et les Muses. La théorie parnasienne peut être résumée par les
quelques mots que Gautier emploie dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1835) :
« il n’a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid,
car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et
dégoutants, comme sa pauvre et infirme nature. »
Méditation, de Théophile Gautier (1811-1872)
Recueil : Premières poésies (1830).

Virginité du cœur, hélas ! si tôt ravie !


Songes riants, projets de bonheur et d'amour,
Fraîches illusions du matin de la vie,
Pourquoi ne pas durer jusqu'à la fin du jour ?

Pourquoi ?... Ne voit-on pas qu'à midi la rosée


De ses larmes d'argent n'enrichit plus les fleurs,
Que l'anémone frêle, au vent froid exposée,
Avant le soir n'a plus ses brillantes couleurs ?

Ne voit-on pas qu'une onde, à sa source limpide,


En passant par la fange y perd sa pureté ;
Que d'un ciel d'abord pur un nuage rapide
Bientôt ternit l'éclat et la sérénité ?

Le monde est fait ainsi : loi suprême et funeste !


Comme l'ombre d'un songe au bout de peu d'instants,
Ce qui charme s'en va, ce qui fait peine reste :
La rose vit une heure et le cyprès cent ans.8

Les noms ayant marqué ce mouvement sont : Leconte de Lisle (1818- 1894) ou encore
Charles Baudelaire (1810- 1867),
5- Le Symbolisme
C’est un mouvement litéraire de la seconde moitié du XIXe siècle. En réaction contre le
réalisme, le naturalisme et le parnasse, le mouvement a pour objectif de fonder l’art sur une
conception spirituelle du monde et lui offrir des moyens d’expression autres que ceux de la
simple représentationréaliste. Les symbolistes utilisent alors la musicalité des mots et la
suggestions pour établir un lien et des correspondances entre ce, donner qui est materiel et ce
qui est immateriel. Par des moyens d’expression métaphoriques les symbolistes s’efforcent de
donner une vision spirituelle du monde.
Les noms marquants : Stéphane Mallarmé (1842- 1898), Paul Verlaine (1844- 1896), Arthue
Rimbaud (1854- 1891)

Le XXe siècle

8
Ibid, P. 212, 213.
Petit point sur l’Histoire
Le XXe siècle est marqué par deux gros évènements qui sont les deux guerres mondiales.
Notons aussi qu’en 1905, la loi Combes impose la séparation définitive de l’église et de l’état.
La première guerre mondiale (1914-1918)9

Elle est déclenchée à la suite de l’asassinat de l’archidu François Ferdinand. Il ne faut


pourtant pas voir ici la seule cause de la guerre. Le conflit va se généraliser et la première
guerre mondiale va éclater. La guerre s’achève avec le traité de Versailles. L’ONU est créée
et l’Alsace et la Lorraine redeviennent françaises…

L’entre deux guerres (1918- 1939)

Vingt années de paix vont s’enchainer. Entre 1920 et 1929, on parle même des années folles :
les hommes veulent s’amuser. A partir de 1929 le monde doit faire face à une nouvelle crise
économique et sociale. Le Nationalisme monte dans certains pays…

La deuxième guerre mondiale (1939- 1945)

Hitler annexe l’Autriche, la Tchécoslovaquie, puis la Pologne : la deuxième guerre mondiale


éclate. Les forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) se battent contre les Alliés. En Juin
1940 l’armistice est signée, l’occupation allemande débute, et avec elle la résistance…

Le 8 mai 1945, le IIIe Reich capitule sans condition. Le bilan de cette guerre est lourd : 60
millions de morts, des génocides et des dégats materiels inestimables…

La 4ème République (1945-1958)

De Gaulle établit, à la libération, la 4ème République. Celle-ci est marquée par la création de la
sécurité sociale, le droit de vote pour les femmes, la nationalisation d’entreprises…

La 5ème République (1958 à aujourd’hui)

Elle a vu se succéder différents présidents depuis 1958 de Charles de Gaulle (1959-1969) à


Emmanuel Macron (depuis 2017).

Trois courants majeurs auront dominé le XX ème siècle

1- Le Surréalisme
Mouvement littéraire et artistique né après la première guerre mondiale. Ce mouvement
repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de
l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte. Ke mouvelent surréaliste repose
donc sur la volonté de libérer l’homme des morales qui le contraignent et des académismes
qui l’empêchent d’agir et qui nuisent à la force créatrice.10

9
Ibid, p. 240.
10
Ibid, P. 241.
André Breton11, chef de file des surréalistes dans Le Manifeste, trouve une origine et une
ascendance au Surréalisme chez différents auteurs , tels que Lautréamont, Dante,
Shakespeare, Hugo, Chateaubriand ou encore Apollinaire à qui nous devons le mot
« Surréalisme »… en tout, vingt et un écrivains et poètes sont jugés par Breton Surréalistes.

En 1917 Apollinaire nomme sa pièce bouffonne Les Mamelles de Tirésias, « drame


surréaliste » ; dans la préface, le poète justifie le néologisme par le désir de rompre avec la
tradition et de définir une œuvre qui échappe au réel. Il dira :

« Quand l’homme a voulu imiter la marche, il a créé la roue qui ne ressemble pas à une
jambe. Il a ainsi fait du surréalisme sans le savoir ». 12

Breton revendique clairement le parrainage d’Appolinaire dans Manifeste, ce dernier


représentait pour ces jeunes poètes l’innovation, la liberté, l’originalité des images, le « génie
poétique » (Breton).

Ainsi donc, André Breton baptise de nom de Surréalisme une revue qui s’ouvre sur un
manifeste ou se trouve défini, dans un style de dictionnaire, un nouveau mouvement :

« SURREALISME, n.m. automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer,


soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la
pensée, en l’absence de tout contrôle éxercé par la raison, en dehors de toute préoccupation
esthétique ou morale. »13

De la guerre au mouvement Dada

Les trois fondateurs historiques du Surréalisme, Breton, Aragon et Soupault appartiennent à la


même génération (ils sont nés en 1896 et 1897) et ont tous trois fait l’expérience de la guerre
dont ils sont sortis horrifiés.

« A leurs yeux, la guerre a été une inutile, une absurde abomination et, qui pis, elle a entrainé
une faillite générale de l’Esprit ».14

Ce rejet violent de la guerre explique certains engagements idéologiques et esthétiques futurs :

« Ils ne veulent plus rien avoir de commun avec une civilisation qui a perdu ses raisons d’être,
et le nihilisme15 radical qui les anime ne s’étend pas seulement à l’art, mais à toutes les
manifestations de cette civilisation »16

11
Stalloni, Yves, Ecoles et courants littéraires, Armand Colin, Paris, 2009. P. 136, 137.
12
Les Mamelles de Tirésias, Œuvres poétiques, Bibliothèque de la Pléiade, P. 866.

13
Breton, André, Manifestes du surréalisme, Gallimard, « Idées », P. 37.
14
Audoin, Philippe, Les Surréalistes, Seuil, « Ecrivains de toujours », 1973, p. 10 .
15
Idéologie qui rejette toute croyance ; qui refuse toute contrainte sociale.
16
Nadeau, Maurice, Histoire du Surréalisme, Seuil, 1964, P. 10.
Histoire du Surréalisme

L’heure des manifestes (1920-1930)

L’histoire agitée du Surréalisme commence dès 1919 avec la rédaction des Champs
magnétiques, premier vrai texte du nouveau mouvement cosigné André Breton et Philippe
Soupault, mais aussi par l’aventure de Littérature (revue Surréaliste) et les experiences
d’ecriture sous hypnose menées par René Crevel et robert Desnos. En 1924, une nouvelle
revue est créée, La Révolution Surréaliste, ou s’ouvre un « bureau de recherches
Surréalistes » et ou est rédigé un violent pamphlet contre Anatole France,

Toutefois, les membres fondateurs du mouvement ne cessent de se quereller, provoquant des


dissensions internes provoquant l’exclusion de certains membres, notemment à cause du
rapprochement de certains du parti communiste.

Le Surréalisme reste fidèle à sa vovation révolutionnaire, mais prend ses distances par rapport
à l’idéologie marxiste. L’objectif, c’est la « révolte absolue », « l’insoumission totale », de là,
cette célèbre affirmation provocante :

« L’acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à
tirer au hasard, tant qu’on peut, dans la foule ».17

17
Breton, Second manifeste du Surréalisme, P. 78.

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