Exposé Scada

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Université A/ Mira de Bejaia

Faculté Technologie
Département Génie Electrique
Master 2 : « Automatique et Informatique Industrielle »
module : supervision industrielle

Exposé sur les systèmes SCADA

Réalisé par :
Bouhamdani Messaoud

Enseignant :
Mme Bellahcene

Groupe : AII 1

Année universitaire : 2021 / 2022


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1. Définitions :

1.1 SCADA : acronyme de « Supervisory Control And Data Acquisition » ou en français


système de supervision, contrôle et d’acquisition de donnés est un système qui nous offre la
possibilité de réaliser les trois tâches cité auparavant d’une manière simple et ergonomique

1.2 Supervision : La supervision est une


technique industrielle de suivi et de pilotage informatique
de procédés de fabrication automatisés. La supervision
concerne les données collectés (mesures, alarmes, retour
d'état de fonctionnement) et des paramètres de
commande des processus généralement confiés à
des automates programmables

Dans l'informatique, la supervision est la


surveillance du bon fonctionnement d’un système ou
d’une activité.

1.3 Contrôle : le contrôle est le procédé qui nous permet de faire passer un système d’un
état vers un autre en introduisant une consigne (actionner un vérin, varier la température d’un four
ou la vitesse d’un moteur …etc)

1.4 Acquisition de données : L’acquisition de données est le processus d’échantillonnage


des signaux qui mesurent les conditions physiques du monde réel et de convertir les échantillons
résultants en valeurs numériques qui peuvent être manipulés par un ordinateur. Les systèmes
d’acquisition de données, abrégés par les acronymes DAS ou DAQ, convertissent typiquement des
formes d’onde analogiques en valeurs numériques pour le traitement.

En résumé, SCADA est un système qui regroupe ces tâches à l’aide d’une IHM qui nous offre
une vue globale sur nos machines, ce qui facilite et centralise la supervision, des capteurs installés
sur les machines qui nous permettent l’acquisition de données, des actionneurs qui nous permettent
le contrôle des machines, ainsi qu’un automate et des RTU« Unités Terminales Distantes » qui se
chargent de la communication, traitement et transfert de donnés
2. Historique :
Les premiers systèmes SCADA sont apparus dans les années 1960. Pour la première fois il
devenait possible d'actionner une commande de terrain (une vanne par exemple) depuis un centre
de contrôle à distance, plutôt que par une intervention manuelle sur site. Aujourd'hui, les systèmes
SCADA ont intégré de nombreuses avancées technologiques (réseaux, électronique, informatique...)
et sont devenus omniprésents sur les installations à caractère industriel.

Les systèmes de supervision SCADA ont évolué en quatre générations

2.1 Première génération : "monolithique" : les calculs sont réalisés avec des ordinateurs
centraux. Les réseaux n'existant pas à cette époque, les systèmes SCADA sont indépendants et ne
sont connectés à aucun autre système. Les réseaux étendus seront conçus par les fournisseurs de
RTU (Remote Terminal Unit). Les protocoles de
communication utilisés sont le plus souvent propriétaires. La
première génération de systèmes SCADA est redondante car
un ordinateur central de secours est connecté au niveau
du bus informatique et activé en cas de panne de
l'Ordinateur central principal. Certains systèmes SCADA de
première génération sont des solutions «clé en main» et mis
en œuvre sur des mini-ordinateurs comme le PDP-
11 de Digital Equipment Corporation (DEC). Ces systèmes
peuvent afficher des informations provenant des systèmes de contrôle analogiques existant aux
postes de travail des opérateurs individuels, mais ils n'ont généralement pas la fonction d'envoyer
des signaux de commande aux stations éloignées. Ils ont aussi des fonctions d'alarme et de
journalisation et assurent des tâches de comptabilité horaires et quotidiennes.

2.2 Deuxième génération : "distribuée " : Le traitement est réparti entre plusieurs stations
reliées par un réseau local et qui échangent des informations en temps réel. Chaque station est
responsable d'une tâche particulière, ce qui rend la taille et le coût de chaque poste inférieurs à ceux
utilisés dans la première génération. Les protocoles réseau utilisés sont encore majoritairement
propriétaires, ce qui conduit à des problèmes de sécurité importants des systèmes SCADA soumis aux
pirates informatiques.

Étant donné que les protocoles étaient propriétaires,


très peu de gens en dehors des développeurs et des
pirates en savent assez pour déterminer comment
sécuriser un système SCADA.

Les deux parties ayant intérêt à maintenir un


certain niveau d'obscurité, la sécurité d'un système
SCADA est souvent surestimée, si toutefois elle a été
prise en compte.
2.3 Troisième génération : "en réseau" : Grâce à l'utilisation de
protocoles standards et le fait que de nombreux systèmes
SCADA en réseau sont accessibles à partir d'Internet, les
systèmes sont potentiellement vulnérables à une attaque à
distance. D'autre part, l'utilisation de protocoles standards et de
techniques de sécurité signifie que les améliorations des
standards de séc urité sont applicables aux systèmes SCADA, en
supposant qu'ils reçoivent la maintenance et les mises à jour en
temps opportun.

3. Description
Un système SCADA contemporain se compose d’un logiciel qui représente la partie software,
et qui est combiné à des API « Automates Programmables Industriels » ainsi que des RTU « Unités
Terminales Distantes » qui eux représentent la partie hardware du système

On peut représenter un système SCADA sous forme d’un organigramme à 5 couches

La couche application : celle-ci représente la première couche du système qui est la couche sur
laquelle l’opérateur lis les données et introduit les commandes, la couche application représente les
opérations effectuées entre l’opérateur et l’IHM.

La couche système : étant la seconde couche, elle se charge de synthétiser les données transportés
par la couche de communication en informations lisible par l’opérateur et traduire les instructions
introduites par l’opérateur en messages, on classe dans cette couche les IHM, afficheurs,
commutateurs, routeurs…etc

La couche système de communication : appelé également la couche de transport, celle-ci assure


le transport des informations depuis la salle de contrôle vers le site d’opération et vice versa

On trouve sur cette couche du hardware qui se présente sous forme de bus de communications mais
également du software sous forme de protocoles de communication

La couche de distribution : appelée aussi la couche de collecte de données elle se charge de lire
les messages transportés par la couche précédente et les traduire en signaux pour commander les
actionneurs (d’où le nom distribution)

Le travail inverse est réalisé auprès des capteurs, c’est-à-dire que le signal émis est convertis en
valeur numérique qui sera ensuite encapsulé sous forme de message et transféré grâce à la couche
de communication (d’où le nom collecte de données)

Dans cette couche on trouve les RTU et les IED « appareils électroniques intelligents »

La couche matériel : celle-ci est la dernière couche où se classe les capteurs / actionneurs et se
charge de réaliser les tâches physique pour lesquels les machines ont été conçues.
Flux de données : on peut constater à partir de l’organigramme ci-dessus que les données vont
dans les deux sens entre chaque couche et la couche adjacente

Les données introduites par l’opérateur parcourent les couches en allant de la couche application
tout le long jusqu’à aux actionneurs qui sont sur la couche matériel, ceci est le flux de données liés à
la commande

D’autre part, les données introduites par les capteurs parcourent les couches dans le chemin inverse
et qui commence de la couche matériel tout le long jusqu’à la couche système. Ceci est le flux de
données liés à supervision ainsi que la collecte de données

Plusieurs utilisations peuvent être ajoutés au système SCADA tel que l’enregistrement de
données dans le cloud ce qui fournis des données pour les études statistiques et l’apprentissage de
modèles d’IA, la commande via WAN qui permet de réduire le temps d’intervention ainsi que son
coût

Pour conclure, le SCADA est un outil qui œuvre à rendre les taches de supervision et contrôle
plus accessibles et la qualité de ce système dépend de la qualité de solutions utilisées dans chaque
couche

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