L'eau

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L’eau

Si la terre avait la taille d’une grosse orange, toute l’eau du monde ne serait représentée
que par une minuscule goutte d’eau

Yves Lacoste affirme que « il n’y a jamais eu de guerre de l’eau », il n’y a jamais eu de
guerre déclenchée uniquement à cause de l’eau.

Le géographe Christian Bouquet parle « d’hydro-hégémonie »

Un adage Sioux « la grenouille ne boit pas toute la marre dans laquelle elle vit »

Roger Cans : 1994, La bataille de l’eau , 2001, La ruée vers l’eau

PB : Les phases de mondialisation, notamment la croissance économique et le


développement humain, multiplication des activités, élévation du niveau de vie, fait
aujourd’hui que les pays peu ou prou développées sont consommatrices d’eau, pour une
ressource renouvelable, pour une humanité de 7,5MA d’H, -) Tourne autour de la
disponibilité, l’accès à l’eau.

I- Une inégale répartition et disponibilité

L’eau a toujours eu une place essentielle dans les civilisations.

La quantité d’eau (douce) allouée est passée de 17000 à 6700 M3/personne car
croissance économique et démographique. L’eau est renouvelable, mais certaines nappes
non à l’échelle humaine.

La planète bleue, 2/3 de la Terre recouverte d’eau mais seulement 2,6% d’eau douce,
dont 2/3 dans les glaciers. L’eau douce exploitable est limitée

Pour l’ONU, un habitant doit consommer 1000 M3/an pour vivre normalement. Mais en
dessous, il y a pénurie. Stress, moins de 1700. Or ajd 1/3 H sont en situation de stress
hydrique.

Bonnes précipitations, 6%

Différences entre les zones

L’Asie, 2/3 de l’H mais 1/3 des ressources d’eau. On retrouve ces inégalités de dotation
en comparant par Etat. Ex, 60M3 / an / habitant. En Islande, 630000 / an / habitant. 12
états contiennent les ¾ de l’eau du monde, Ex le Brésil, le Congo. Proche-Orient,
114M3 /An/h, En Irak, 3000. La coupure Nord-Sud ne fonctionne donc pas pour l’eau.

2/3 de la consommation de l’eau, Agriculture. Mais des agricultures différentes en termes


de consommation, la Rev Verte amène des agricultures très consommatrices.
1/5 pour l’industrie, électricité ou chimie etc…

10%, consommation domestique, individuelle et collective. Un américain en moyenne, 600


litres/jour, un Malien 20 litres.

II- Malgré des aménagements

Les aménagements ont toujours existé, la maitrise de l’eau est une longue histoire
(aqueducs…).

La maitrise de l’eau est essentielle pour les états comme pour les individus. Le traitement,
pour le PNUE, l’eau doit être limpide, incolore, aérée, inodore, pauvre en sels minéraux,
sans nitrate, sans ammoniaque.

Avant l’épuration, barrage ou forage puis réservoir. Barrage des trois gorges en Chine.
Barrages en cascade, ex Tigre et Euphrate.

Surfaces irriguées x5 en 100 ans. Aujourd’hui 1/5 des terres cultivées sont irriguées. A
petite échelle Asie des Moussons, à grande échelle, culture sous serre.

Goutte à goutte.

Nappes aquifères,

Libye, bassin de Nubie. Souvent à cheval sur plusieurs états, donc sources de conflits.

L’avenir de l’eau passe certainement par le dessalement. Défi technique, plusieurs


possibilités dont certaines énergétivores donc couteuses.

Risque d’épuisement, étude de cas sur la Mer d’Aral, 5éme plus grand lac salé du monde,
-50% de superficie et les ¾ de son volume. Pompage au niveau des deux fleuves qui
approvisionnent le lac pour la culture du coton.

Port de pêche de Mouniak, aujourd’hui en pleine terre.

Solution, détournement de fleuve Sibérien, transfert de la mer Caspienne,

Aujourd’hui une prise de conscience des efforts,

La situation s’améliore surtout du côté du Kazakhstan

Ex à Paris, ¼ de l’eau serait perdue.


III- Les tensions voire les conflits

L’eau est un marché

Infrastructures d’eau sont publiques à 90%.

Mais parfois privées, ex Suez, Eolia. Les concurrences aboutissent à des arbitrages en
raison de conflits d’usage. Ex de Tunis, conflit entre l’H de Tunis, l’Hôtelier, l’Agriculteur…

S’il n’y a pas eu de guerre de l’eau, elle peut amplifier un conflit religieux, politique…
C’est pourquoi Yves Lacoste parle de conflit hydropolitiques, ex en Israël, le Golan est un
château d’eau, c’est là où le Jourdain prend sa source. Repose sur des nappes aquifères
mais contrôle par le pouvoir Israélien.

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