Protocole Thérapeutique Médecine Interne
Protocole Thérapeutique Médecine Interne
Protocole Thérapeutique Médecine Interne
THERAPEUTIQUES DES
PATHOLOGIES COURANTES
EN MEDECINE INTERNE
CENTRES HOSPITALIERS DU
LIMETE
BDOM KIN
Septembre 2011
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PROTOCOLES THERAPEUTIQUES
1. Méningo-encéphalite
2. Syndrome œdémateux
3. Ictères
4. Hémoptysies
5. Paludisme
6. Fièvre inexpliquée
7. Anémies
8. Maladie rénale chronique
9. Insuffisance rénale : Aiguë et chronique
10. Hypertension artérielle
11. Diabète sucré
12. Asthme Bronchique
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MENINGO-ENCEPHALITES
1. Définition :
2. Démarche diagnostique :
a. Signes subjectifs :
b. Signes objectifs :
- Signes encéphalitiques :
3. Bilan
Préalables :
Clair Lymphocytes Protéines , Encre de chine + Ac Anti- Cryptocoque Fluconazole dose attaque 6-
Glucose +/- Culture sabbouraud Cryptocoq 8 Semaines IVDL, puis 1 co
ue 200 mg/j Po
(entretien) ad vitam
Clair ou opalescent Lymphocytes Protéines , Ziehl Nilsen + BK Anti-TBC (cfr PATI IV)
Glucose Culture Loweistein
hypochlorachie
Clair Lymphocytes Protéines , Examen direct : CATT + THA Référer pour PEC
Glucose Goutte fraiche spécifique
GE
Clair Lymphocytes Protéines , - - Virus (CMV) T3 symptomatique : repos,
Glucose normal Perfalgan ou Tempérine
4. Prise en charge :
Mesures générales :
SYNDROME OEDEMATEUX
I. Définition :
• Accumulation visible de fluide dans le tissu interstitiel et ou les séreuses pouvant être localisée ou généralisée (anasarque )
NB on peut rencontrer
ICTERES DE L'ADULTE
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Définition : coloration jaune des muqueuses, des conjonctives , des téguments et de la peau accompagnée ou non de la coloration foncée des urines
TYPES ICTERE PRE ICTERE HEPATITIQUE ICTERE POST HEPATIQUE
HEPATIQUE
Bilirubine non Bilirubine mixte ( non conjuguée et Bilirubine conjuguée
conjuguée conjuguée)
Approche Syndrome hémolytique Syndrome d’insuf hépato cellulaire(IHC) et Syndrome de choléstase extra hépatique
syndromique et non hémolytique hépathocytolyse(HCL)
Signes ictère aigu ou IHC : ballonnement abdom et OMI Ballonnement abdominal parfois, colique type hépatique ,
subjectifs récidivant apparaissant HCL :ictère progressif succédant à la fièvre, selles décolorées ,prurit généralisé
avec la fièvre, urines asthénie ,parfois ecchymose ou pétéchies,
parfois foncées, urines jaunes, phase pré-ictérique avec
asthénie céphalées, douleurs articulaires et troubles
digestifs.
Signes Faciès (SS), Ictère Ictère s, hépato-splénomégalie ,érythèmes Ictère verdâtre, lésions de grattage voussure abdominale localisée à l’épigastre
objectifs conjonctival avec palmo- plantaires, réduction de la matité pré l’ hypochondre droit et sensibilité ou Murphy positif
fièvre, pâleur, hépato hépatique , circulation collatérale,
splénomégalie gynécomastie, ascite et OMI
ETIOLOGIES -- ->-HCL :Hépatites virales(A 1. Tumeurs des voies biliaires extra-hépatiques
>I_Hém :infectieuse :Pa BC) ;Bactér (:Salmonellose Cancer de la tête du pancréas , Ampulôme vatérien ,
ras,Bact,Virale,Mycot ,shigellose,… );Parasit (Abcès
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Echographie
Ictère post-
Ictère pré- hépatique
hépatique Ictère hépatique
Absence de tumeur,
Réticulocytes, LDH, Présence d’une
obstruction intra-luminale
haptoglobine, test de tumeur, obstruction
Examens spécifiques, p.ex.: extra-luminale
Coombs
sérologie des hépatites, Ac-
anti-mitochondries, Ponction
TDM
hépatique, CPRE/IRM en cas
de suspicion de CBP
Eventuelle CPRE/IRM
ponction-
biopsie, CPRE
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Ictère hépatique : d’origine infectieuse, le plus souvent virale (Hépatite virale B ou C), parasitaire (Abcès amibien du
foie), cirrhotique
HEMOPTYSIES
1. Signes d’appels :
Signes fonctionnels : émission du sang rouge vif, spumeux, après effort de toux et/ ou crachats, provenant de voies
respiratoires basses
A distinguer : hématémèse( émission de sang rouge provenant du tube digestif )et épistaxis déglutie( emission de
sang rouge provenant des voies respiratoires basses ).
2. Démarche diagnostic :
2.1 Rechercher les signes de gravité [signes de choc (Pouls filant , PA ≤ 90/60 mm Hg, angoisse, agitation),
tachypnée, dyspnée puis trouble de la conscience, tachycardie ≥ 100 batt/min ou bradycardie (si patient
sous bétabloquant), chute brutale de la diurèse pouvant évoluer vers l’anurie et appliquer le point 4.1.
2.2. Anamnèse :
Signes associés : fièvre, dyspnée, douleurs thoraciques, amaigrissement notion de tabagisme, ATCD
médical (TBC , traumatisme thoracique etc.)…
- Essayer de quantifier les pertes sanguines (hémorragie de faible abondance ≤ 100 cc,
hémorragie de moyenne abondance < 500 cc et hémorragie de grande abondance ≥ 500 cc)
- Etat général du patient, dyspnée, cyanose, hippocratisme digital, rechercher autre source de
saignement (nez, bouche, pharynx etc..), examen cardio-pulmonaire, rechercher les manifestations
hémorragiques cutanées (pétéchies, purpura, ecchymoses etc..).
a) Biologie : NFS, TQ/INR, TCA, TS, TC, créatinine, examen des urines (hématurie associé), gaz de
sang si possible
b) Ziehl-crachat et culture sur LowensteinŔJansen
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c) Rx thorax (face et profil), ECG, consultation ORL et éventuellement une bronchoscopie (si la cause
demeure obscure).
2.5. Bilan diagnostic complémentaire : En relation avec le diagnostic suspecté (cfr les diagnostics
différentiels évoqués ci-dessous). Dosage de D-dimères, scintigraphie pulmonaire, CT scan thoracique,
angiographie pulmonaire, artériographie pulmonaire ou bronchique, c-ANCA, anti-MB etc.
Pulmonaires
Embolie pulmonaire dyspnée ou tachycardie D-dimères, CRP, ECG (aspect O2, HBPM (Fraxiparine 2x0,
inexpliquée survenue SIQ3), SaO2, GDS 6cc SC), antalgiques
brutale, D+ thoracique : (tramadol 3x50 mg IM,
contexte à risque de maladie traiter les facteurs favorisants
thrombo-embolique
Bronchite chronique Toux + expectoration pdt au Spirométrie (sd obstructif), Sevrage tabagique, Kiné resp,
moins 3 mois/an depuis au GDS, Bronchoscopie (si O2 faible débit (3-4l/min),
moins hémoptysie inexpliquée) Bronchodilatateur
2 ans consécutifs, râles (salbutamol en aérosol 4x/j +
bronchiques, hippocratisme Culture de sécrétions anti-cholinergique) Atrovent
digital, cyanoses bronchique +Antibiogramme 4x, mieux Duovent
Clamoxyl 3x1g Po ou
Erythromycine 2x1g Po si
surinfection bactérienne
Bronchectasie bronchorrhée matinale très Bronchographie (extension et Médical :
malodorante trainante, râles degré de gravité) CT scan O2 (faible débit (3-4l/min),
bronchiques hippocratisme thoracique, GDS Kiné respiratoire (drainage
digital, cyanoses
postural)
Culture de sécrétions
bronchique +Antibiogramme Mucomyst 3x1 sachet/j, ou
carbocystéine 3x1càs/j Po
AB : Augmentin 3x1-2g/j Po,
IVD
Support psychologique
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Chirurgical : formes
compliquées
(Hémoptysies récidivantes,
surinfections rebelles aux T3
médical)
Cardiaques :
Insuffisance cardiaque Contexte insuffisance Echo Cœur + doppler, Rx Traitement IC (Lasix,
gauche sur valvulopathie cardiaque gauche ou globale, thorax (cardiomégalie), ECG cedocard, O2, IEC)
mitrale, cardiomyopathie en dehors de la TBC
dilatée évoluée
2. Repos au lit et abord veineux avec S. physio 0,9%( 1l) 2. Repos au lit et abord veineux
avec une veine de gros calibre
(cristalloïdes et colloïdes :
Haemacel 500cc à flot, sérum
physiologique 0,9% 1-2 litre)
3. Faire GS, Hb, Hct et réserver une unité de sang (si 3. Faire le groupage sanguin, doser
hémorragie de moyenne abondance) Hb et Hct, Transfusion rapidement
d’ une unité culot érythrocytaire (1-
2 unités)
4.2. Mesures spécifiques : traitement de la cause (cfr tableau sur les étiologies des hémoptysies ci-haut)
5. Critères de transfert
En cas d’hémoptysie de grande abondance, en cas d’hémoptysie de moyenne abondance non contrôlée dans les 48
heures, hémoptysie survenant dans un contexte particulier (embolie ou infarctus pulmonaire, cardiopathie
préexistante, hépatopathie chronique préexistante, maladie rénale chronique préexistante, trouble de la crase
sanguine etc.).
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PALUDISME SIMPLE
ACT disponibles
ATCD trouble de rythme symptomatique ; bradycardie ou d’insuffisance cardiaque congestive avec diminution FE
systolique VG ; hypokaliémie ; traitement concomitant par un autre médicament favorisant l’allongement de QTc
(macrolides ; fluoroquinolones ; imidazolés)
Quinine 3 x 10mg /kg/j/7j Po, alors associée à un Antibiotique (doxycyclines 100 mg/j, Dalacin 3 x 300 mg/j)
* Echec thérapeutique = fièvre persistante >72 heures, absence symptômes et/ou signes d’autres infections,
après administration correcte d’ACT et GE positive.
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Prévention
Lutte anti-vectorielle
PALUDISME GRAVE
I : Signes d’appel :
Logorrhée Hémoglobinurie
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(Faible transmission)
Ictère
Groupes vulnérables : femmes enceintes, immunodéprimés (SIDA, ...), sujets naïfs ou assimilés,
drépanocytaires homozygotes, vieillards
Formes cliniques :
Neuropaludisme (a) : Encéphalopathie aiguë d’installation rarement brutale, qui associe relativement
fréquemment : fièvre, coma (apprécié sur l’échelle de Glasgow), abolition des réflexes cutanés
abdominaux et parfois convulsions, abolition des réflexes ostéo-tendineux, rigidité de décérébration,
signes méningés ;
Formes psychiatriques (b) : agitation psychomotrice, confusion mentale dans un contexte fébrile,
Formes rénales : baisse de la diurèse, fonction rénale altérée, signes évocateurs (trouble digestif, asthénie
physique intense, respiration acidosique, hypervolémie, hyperkaliémie etc.)
Formes digestives : vomissement, diarrhées liquides ou pâteuses souvent sans douleurs abdominales
Formes algides : plus trompeuse, caractérisée par une hypothermie, généralement associée à un état de
choc, son pronostic est réservé.
Fièvre bilieuse hémoglobinurique (FBH): urines rouge foncé ou noires, hémoglobinurie ou myoglobinurie
à la bandelette ; absence d’hématurie microscopique
-Important : PEC des complications nécessite des mesures d’urgence et passe au premier plan.
2. Mesures générales
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Placer une voie veineuse pour l’administration des médicaments et des solutés.
3. Mesures spécifiques
4. Approche thérapeutique
Quinine
Dose de charge : 20mg/kg dans 5-10 ml de glucosé à 5 % /kg en perfusion IV pendant 4 h ; 12 h plus tard
(par % au début de la 1ère perfusion), placer la 2ème perfusion (10 mg/kg, même volume, même durée) qui
sera répétée toutes les 12 h
Dès que possible, passer à la voie orale : 3 x 10mg/kg/j de Quinine pour atteindre 7j associée à un AB
(cyclines, macrolides) ou ACT durée normale. La dose de charge est contre-indiquée si prise de Quinine
dans les précédentes 48 h ou de la Méfloquine dans les 7j précédents.
Dérivés d’artémisinine (Artéméther IM, α-ß Arteether (IM), Artésunate (IV ou IM) en zones de faible
transmission)
Actuellement, et selon l’OMS : en phase aiguë (1ère intention et en monothérapie) dans les formes graves, si
la Quinine est contre indiquée (Fièvre bilieuse hémoglobinurique, menace d’accouchement prématuré, ...)
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FIEVRE PROLONGEE
1. Définition
Fièvre prolongée (inclus la fièvre inexpliquée) : fièvre persistante de > 3semaines avec ou sans
investigations ,traitée ou non .
2. Démarche diagnostique :
a) Anamnèse fouillée : ATCD médicaux :TBC ,VIH ; contact avec les animaux, prise des médicaments ;
antécédents traumatiques, chirurgicaux ou d’intervention dentaire ; amaigrissement, sueurs nocturnes ;
transfusion.
b) Examen physique : examen cutané (exanthème, abcès), points sinusaux, souffles cardiaques
pathologiques? Ganglions palpables? Hépato ou splénomégalie, examen rectal et/ou gynécologique (ex.
Abcès?), thrombose veineuse ? Embolie pulmonaire?
-Biologie :
Sérologie : VIH, Hépatite (AgHbs et Ac, AgHbc et Ac, AgHbe et Ac, Anti-VHC), ASLO
Tests hépatique et rénal : SGOT et SGPT, PAL, BT, BD, Protéines totales, Electrophorèse des
protéines, LDH, créatinine,
-Imagerie médicale : Rx thorax (F et P), sinus, Echo abdominale (épanchement, adénopathies etc..), CT
scan (cérébral, thoracique et abdominal : Lymphome ? Abcès ?)
3. Diagnostic différentiel.
Sérologie
Brucellose, Leptospirose
NFS, MNI-test
malignes, en particulier :
inome hépatique
NFS, Ponction médullaire
inome colique
Echo, TDM
Colonoscopie
dies, en particulier :
5. Prise en charge
Mesures générales :
En principe une fièvre avec une Température inférieure à 38,5 °C ne doit pas être traitée (puisque la fièvre
mobilise les mécanismes propres à l’organisme), sauf chez les enfants (risque de convulsions), les personnes
âgées, affaiblis ou immunodéprimés (PVV par ex)
Aliment et repos
Boissons abondantes : chaque degré Celsius supérieur à 37°C il faut donner 500 à 1000cc par voie orale
En cas de température élevée de bandages froids et humides enroulés autour de la cuisse et régions crurales
pendant 20 minutes peuvent s’avérer utiles
Drogues : Aspirine ou paracétamol : 500 à 1000mg 1-3 fois / jour sans dépasser 3g/j sans avis médical
Examens biologiques
NFS, frottis sanguin, VS, CRP, analyse d’urines, test hépatiques fonctionnels, enzymes
musculaires, VDRL, VIH,CMV, EBV, FAN, FR, EER, IDR, créatinine, électrolytes, Ca, Fe,
transferrine, capacité totale de fixation du fer, vitamine B12 ;conservation de sérum
prélevé à la phase aigue et à la convalescence
— +
_ +
_ +
Traitement spécifique
Traitement empirique Attente sous surveillance
Corticoïdes
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LES ANEMIES
CENTRALES
bulaire (défisc
AS,THALASSMIE , et
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38
39
40
ctrophorèse
ine
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2. Démarche diagnostic :
Anamnèse : Antécédents médicaux et chirurgicaux, hémorragies, habitudes alimentaires, couleur des selles
et des urines, antécédents gynécologiques.
Examen physique : signes vitaux, pâleur des téguments, tachycardie, polypnée, éventuel souffle systolique
fonctionnel à l’auscultation
Valeurs normales de constantes hématologiques : VGM=Ht/GR (VN : 80-100 fl.); CCMH=Hb/Ht (VN: 300-
350 /l); Ferritine: 30-200 μg/L; Fer sérique (H : 80-150 μg/L et F : 60-140 μg/L
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ALGORITHME DIAGNOSTIQUE DE L’ANEMIE
Hémoglobine/Hématocrite
Hypochrome -
microcytaire
Déficit en
pyridoxine
Anémie
sidéroblastique
1. Définition :
Présence soit protéinurie et/ou hématurie ou pyurie et/ou ↑créatinine sérique (↓DFG) persistant au-delà 3 mois ou
encore présence anomalies échographiques rénales (contours bosselés, asymétrie de la taille, reins de petites tailles
ou gros reins, reins polykystiques, etc.).
2. Signes d’appels : Signes d’ hypervolémie : bouffissure du visage avec ou sans épanchement au niveau de
séreuses (péricardite, pleurésie, ascite) et/ou OMI, signes cutanées suggérant une collagénose (érythème en ailes de
papillon par ex).
3. Démarche diagnostique.
3.1. Anamnèse : vise à rechercher les facteurs de risque (étiologiques de la MRC. Il faut demander
Signes vitaux (PA, pouls, FR, T°), mensurations (poids, Taille, tour de taille et tour de hanche, BMI)
Evaluation de la volémie :
Sang : dosage créatinine et urée, Ionogramme sanguin (Na+, K+, Ca++ionisé, RA), albumine, Acide
urique, NFS, Protéines totales + Electrophorèse, Lipidogramme (CT, HDL, LDL, TG), Glycémie à
jeun, Bilan de l’auto-immunité si suspicion (FAN, Anti-DNA, recherche cellule LE).
3.4. Imagerie : Echo abdominale (centrée sur les reins), RX thorax (F), Echo cœur, ECG
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PRISE EN CHARGE
. A .Prévention de la MRC
Les mesures préventives devraient se faire à des niveaux multiples :
A. Éviter la survenue de la maladie rénale : Lutte contre les facteurs étiologiques pour éviter sa survenue.
C.à.d. dépister et PEC des maladies qui prédisposent à l’atteinte rénale à travers :
. Le traitement et le contrôle de l’HTA,
· Lutter contre les infections aiguës, (ORL → pour lutter contre les GN post-infectieuses),
.Lutter contre les infections chroniques : virales (VIH, VHB ou VHC), parasitaires (malaria, bilharziose,
trypanosomiase) et affections pourvoyeuses d’amylose rénale (TBC, OMC, bronchectasie, maladie de Crohn,
maladie de Hodgkin,..)
· Lutter contre autres FRCV (obésité, dyslipidémies, tabac, sédentarité, habitudes alimentaires à risque...)
Il est important de contrôler les facteurs de progression : l’HTA, la protéinurie, le tabagisme, la dyslipidémie, etc.
. La prévention de la néphrotoxicité des certains agents : éviter les AINS, plantes traditionnelles, produits de
contraste iodé
Annexe :
Tabagisme (I & P)
Infections (I)
Intoxication :
médicaments/plantes/abus/d’analgés
iques (I)
Lithiases/uropathies obstructives
(I)
Classe socio-économique basse (I
& P)
INSUFFISANCE RENALE
e ou pas Bilan de
deuxième
intention
● Orienté par
l’enquête initiale
● Repérer les
situations ou la
ponction biopsie
rénale est indiquée
Relève
compétence
néphrologue
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2.2. Etiologies
DésH20 extracellulaire quelle que ● Obstacle sous- Principales causes de NTA (80 %)
vésical : :
t l’origine.
Ŕ Adénome ou ● Toutes les causes d’IRA
cancer de la fonctionnelle sévère ou prolongée.
prostate.
Ŕ Maladie du col
vésical.
.
Glomérulonéphrites aiguës et
rapidement progressives
(GNRP) 5 %:
● GN aiguë post-infectieuse (par ex)
2.3. ALGORITHME
ETIOLOGIQUE ET
DIAGNOSTIQUE
Insuffisance rénale
IRA
Néphrite interstitielle
aiguë (leucocyturie)
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3. Traitement
a) Hypervolémie :
* diététique : restriction hydrique < 500 ml/j (orienter par le bilan hydrique), et sodée (RSS) ;
* diurétique de l’anse : furosémide à fortes doses (240-360mg/j IVDL en 3 prises); si patient toujours anurique au
bout de 48h→ stopper l’administration du Lasix, car risque d’ototoxicité accrue.
* en cas d’échec et de persistance d’une anurie dans les 48 -72 heures, indication d’une dialyse.
b) Acidose métabolique
Ŕ À corriger si elle est décompensée ; si elle est associée à une hyperkaliémie : Bicarbonate de sodium 20-30 meq
IVD lente 3x/j
Ŕ Nécessité de corriger au préalable une hypocalcémie, car risque d’aggravation : Gluconate de Ca++ 10% :
3x1amp 10ml/j IVD très lente (5-10min).
Ŕ Si elle est sévère : (bicarbonate ≤ 10 mmol/l), indication d’une épuration extra-rénale par hémodialyse.
c) Hyperkaliémie (QS)
* Favoriser l’entrée de K+ dans la cellule : Insuline ordinaire 5UI + 50 cc Glucosé hypertonique 50%/30 min
* Favoriser l’élimination du K+ : Furosémide à fortes doses, si pas de réponse →Dialyse (Cfr supra).
* Favoriser l’élimination digestive du K+ : résine échangeuses d’ions (Kayexalate ca++ 3 x 15 g/j Po dans ½
verre d’eau)
* Cardioprotection : Gluconate de Ca++ 10% : 3x1amp 10ml/j IVD très lente (5-10min).
● Dans les contextes d’IRA sévères, anuriques, avec les manifestations suivantes :
Rhabdomyoly
se :
1. Traiter les
complications
en présence
(c.à.d. ↑K+,
↑uricémie,
Hypervolémie
etc.)
2. Alcaliniser les
urines :
NaHCO3 SM
3x20-30 méq/l
IVDL jusqu’à
la négativation
de
l’hémoglobinur
ie ou
myoglobinurie
58
(test bandelette
urinaire)
Hémolyse
aiguë intra-
vasculaire
1. Idem
mesures (1
et 2) et
2. corriger
l’anémie :
transfusion
culot
globulaire
3. traiter
étiologique
de
l’hémolyse
tion d’une défaillance Ŕ Traitement ultérieur de la cause. Ŕ NTIA :
e. * immuno-allergique
médicamenteuse : arrêt
du médicament en
cause, courte
corticothérapie :
Hydrocortisone
3x200mg IVD/j pdt 2-
3jours puis 3x100 mg/j
pdt 3-4j
Diminution progressive et irréversible des fonctions rénales en rapport avec une réduction permanente et définitive
du nombre de néphrons fonctionnels ; elle se traduit par une baisse de la clairance à la créatinine.
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2. Circonstances de découverte
● Lors d’un examen systématique.
● Bilan d’une anomalie urinaire : protéinurie, hématurie.
● Suivie de maladie générale pouvant atteindre les reins : diabète, HTA, collagénose, hépatite
● Suivie d’une maladie rénale.
● Troubles cliniques et ioniques en relation avec l’IR ou ses complications :
- cardio-vasculaires : HTA, HVG, athérome, péricardite
-neuromusculaires : Troubles de concentration, somnolence, myoclonies, encéphalopathie,
convulsion, coma, troubles neuropsychiques par intoxication médicamenteuse, AVC ischémiques ou
hémorragiques, poly-neuropathie urémique, crampes nocturnes.
-hématologiques : anémie d’origine multifactorielle, déficit immunitaire, troubles de l’hémostase
- Ostéo-articulaires : ostéodystrophie rénale, calcifications métastatiques, ostéopathie aluminique
- Digestives : nausées, vomissements, anorexie, gastrite, duodénite, ulcères gastro-duodénaux
pouvant être responsables d’hémorragie digestive
- malnutrition pluri-carencielle : à rechercher par une surveillance du poids, IMC, enquêtes diététiques
et par des marqueurs biologiques nutritionnels (albumine, préalbumine).
- Complications endocriniennes : troubles de la fonction sexuelle (hypogonadisme, troubles de la
menstruation et ↓ de la fécondité ; impuissance chez l’homme), insulinorésistance, résistance à l’action de
l’hormone de croissance
3. Bilan paraclinique.
Biologie :
-sang : créatinine, urée, ionogramme sanguin, NFS, lipidogramme (en cas SN surtout), glycémie,
albuminémie, PH
-urines : sédiment, protéines/24h, ECBU
Imagerie : écho rénale (taille, echostructure, état CPC et de voies urinaires)
5. Traitement.
5.1. Traitement conservateur :
● Buts :
Ŕ Ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique.
Ŕ Prévenir les complications et les facteurs de risque associés à l’IRC.
Ŕ Préparer les patients au traitement de suppléance.
Ŕ Diététique : apport protéique à 0,8g/kg/j (en pratique, conseiller de réduire de ½ la quantité de protéine habituelle)
Ŕ Arrêt du tabac.
Ŕ Éviter les médicaments néphrotoxiques.
Ŕ Contrôle strict de la PA : ≤ 130/85 mmHg pour tous et ≤ 125/75 mm Hg si protéinurie ≥ 1g/24 h.
Ŕ Choix d’un IEC si protéinurie ≥ 1g/24 h ou en cas de DS si micro albuminurie.
Ŕ Évaluation régulière de la fonction rénale → dépister à temps une cause d’aggravation de l’IRC.
Ŕ T3 de l’hyperkaliémie :
* diététique : éviter les aliments riches en K+ et les sels de régime (cfr feuille régime en annexe);
* résine échangeuse d’ions : Kayexalate de ca++ : sachet 15 g 2-3x/j Po dans ½ verre d’eau
* correction d’une acidose métabolique associée (si pas C.I, par ex OAP).
Ŕ T3 de l’hyperuricémie : Allopurinol 100- 150 mg/j Po
Ŕ Correction de l’acidose métabolique :
* sévère avec traduction clinique;
* diététique : eau de Vichy (500 ml/j) en absence de rétention hydrosodée ;
* bicarbonate de Na+ : 3x20méq IVD /j
* Surveillance de la PA et de la volémie
Ŕ Correction de l’anémie :
* T3 d’une carence martiale : fer per os associée à l’acide folique et vit B12 : par ex Fefol® 3x1gel/j Po ou
Ferograd® 3x1co 500 mg/j Po au long cours
* Supplémentation de la carence en érythropoïétine : si l’Hb reste ≤ 10g% ou si mauvaise tolérance
(coronaropathie). La posologie initiale sera adaptée après 6 à 8 semaines ; (3x40UI/kg SC) (Vintor®,
Poetex®, Euprex®…)
* éviter les transfusions, surtout chez les sujets susceptibles d’être candidats à une transplantation rénale
(risque d’immunisation anti-HLA).
Ŕ Vaccination précoce contre l’hépatite B :
* contrôler l’immunisation par le dosage d’anticorps anti-Hbs (taux protecteur > 50mUI/l)
6. Critères de référence : IRC au stade 2 (transfert à l’HSJ); IRC au stade 3 et 4 (transfert aux CUK)
63
I.RACINES-TUBERCULES
II.LEGUMINEUSES
III.NOIX ET GRAINES
IV.LEGUMES
Persil 700
Epinard 500
Courges 457
Champignons 400
V.FRUITS
VI.POISSONS
VII.VIANDES-INSECTES
IX.SUCRE
Confiture 500
X.DIVERS
HYPERTENSION ARTERIELLE
1. DEFINITION ET GRADATION DE HTA
HTA : PAS/PAD ≥ 140/90 mmHg à 2 consultations différentes
Et :- En auto mesure : PAS/PAD ≥ 135/85 mmHg (OMS )
GRADATION DE L HTA
TAS(mmhg) TAD(mmhg)
TA optimal 120 80
TYPES ET ETIOLOGIES
I HTA ESSENTIELLE : causes directes sont inconnues dans 95 % de cas mais les causes indirectes ou les
facteurs de risques sont évidents :
-les facteurs non immuables : age et sexe :65 chez l’homme et 55 chez la femme et les facteurs immuables : diabète
et hyperglycémie ;obésité et surpoids ;hyperuricémie et hypercholestérolémie ; régime riche en sel ,sucre et graisses
et pauvres en fruits et légumes ;alcoolisme ; tabagisme ; sédentarité et stress .
II HTA SECONDAIRE ou les causes sont connues à 5 % :
66
Patient au repos depuis plus 5 min, à distance d’un repas, de prise de café, d’excitant, ou de tabac (au moins 1
heure)
Mesurer la PA aux 2 bras lors de la 1érè consultation, répéter la mesure à deux reprises à 1 min d’intervalle sur
chaque bras après dégonflage complet du brassard. Prendre la moyenne des 2 mesures de chaque bras.
Considérer le bras ayant la moyenne la plus élevée comme bras de référence pour les mesures ultérieures
COEUR -Signes d’ insuf card gche ou -Echograp card ,ECG ,RX th , -Décomp card G ou
glob (dyspnée , toux , oèdeme ) BNP GLOB
- syndrome coronarien (asthénie -ARYTHMIE
, precordialgie , trbles digestifs )
ECG ,Coronarograp,troponine -CardiopaTHIE
Ischém
VAISSEAUx (
artères )
Carotide
Syncope ;AIT, vertige Echographie doppler artériel Sténose artérielle
positionnel pariètale et embolique
Aorte Colique abdom ,soufle para Anévrisme
ombilical
tibiale
Claudication intermittente
t ,absence du pouls pédieux et
tibial
4. Fond d’œil
→ Bilan minimal recommandé : NFS, glycémie, créatinine, glycosurie et protéinurie (bandelettes)
VI PRISE EN CHARGE en fonction du risque cardiovasculaire
-MEDICAMENTS
AOC Risque très Risque Risque très Risque très Risque très
(cardiopathie, fortement très fortement fortement fortement
néphropathie) majoré fortement majoré majoré majoré
majoré
Néphropathie parenchymateuse
HTA surrénalienne :
– Triade : palpitations, céphalées, sueurs : phéochromocytome ?
– vergetures, dépigmentation : hypercortisolisme ?
– crampes, hypokaliémie : hyperaldostéronisme ?
Coarctation de l’aorte : Palper le pouls fémoral, comparer les PA aux membres supérieurs et inférieurs
Moyens
A. Mesures hygiéno-diététiques (MHD)
Toujours rechercher le non respect des ces mesures comme cause de résistance au traitement
1) Régime hyposodé
Eliminer les ingrédients salés (tomates en conserve, cube maggi, goûts …), les aliments salés tels que
les boites de conserve (sardines, corned beef, …), le pain salé, les charcuteries, l’eau gazeuse, le
poisson salé, les poissons de mer, la margarine, le beurre salé, tout médicament effervescent.
Augmenter les apports en K (si pas d’IR) et Ca++ (Fruits : oranges, bananes, noix de coco).
Réduire l’apport en graisse animale : viande grasse (porc, chèvre, bœuf), cuisse de poulet, croupion
de dinde, les abats (tripes, foie, rognons, poumons,…), charcuteries, poulet surgelé (ebembe ya
Adoula) ;
Réduire l’apport en graisse végétale saturée : huile de palme, mosaka, les arachides (pate) et l’huile
d’arachides, la margarine ;
Mais conseiller l’huile de soja, d’olive, de mais, de tournesol (cuite à feu doux) ;
Réduire l’apport en cholestérol : jaune d’œuf, foie, œufs de poisson, peau de poulet, cervelle ;
72
Augmenter plutôt l’apport en fibres par la consommation de fruits et légumes (cuites à feu doux).
3) Pratiquer régulièrement un exercice physique ou activités sportives (marche rapide, cyclisme, danse,
tennis, football)
4) Cessation de la prise de tabac (cigarette, tabac à priser, etc.)
Principales classes
Autres FDR PA normale haute HTA grade 1 HTA grade 2 HTA grade 3
AOC ou maladies
≥ 3 FDR Après quelques En même temps que En même temps que Immédiat
semaines MHD MHD MHD
73
Décision thérapeutique
Contrôler à 3 semaines
Ajuster à 8 semaines
PA normale PA élevée
Substituer
Associer
me : mboma
ne plantain
me de terre
77
DIABETE SUCRE
1. DEFINITION
Le diabète sucré est un groupe d’affections métaboliques caractérisées par une hyperglycémie chronique résultant
d’anomalies de la sécrétion d’insuline, de l’action de l’insuline ou des deux.
2. SIGNES D’APPEL
Penser au diabète si une personne a :
Polyurie, polydipsie, polyphagie, amaigrissement, sécheresse buccale, Infections (cutanées et/ou urogénitales
surtout récidivantes), Obésité, HTA ou Diabète dans la famille.
3. DIAGNOSTIC DU DIABETE
Symptômes du diabète + Glycémie casuelle ≥ 11,1mmol/L (200mg/dl)
Ou
Glycémie à jeun ≥7,0mmol/L (≥126mg/dl) à 2 reprises
HGPO : concentration de glucose dans le sang ≥11,1mmol/L (200mg/dl) à la 2ème heure. Non utilisée en
pratique, peut-être utile quand la glycémie à jeun est douteuse entre 1,10g/L et1, 230g/L
Type 1 Vs Type 2
Type 2 Type 1
4. TRAITEMENT
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Systolique <130
Diastolique <80
Systolique <125
Diastolique <75
Poids BMI
DA=0,25UI/Kg Actrapid (0,2O-0,30) => toutes les 2h/petite réanimation du jour si urgence (3 au minimum + 4ème
le soir avec NPH) ; pouvant également être utilisée comme dose de NPH/prise 2x/j SC en traitement d’entretien (à
07h00’ et à 18h00’).
DE = 0,10UI/Kg Actrapid => toutes les heures, si urgence.
Equivalence en fonction de prise soit d’ADO Po, soit d’insuline SC:
- 30UI (3X10) Actrapid/j SC (à 07h00’, à 13h00’ et à 19h00’) <=> 20UI (2X10) NPH/j SC (à 07h00’ et à
18H00’) <=> 10mg (2X5) Daonil cé/j Po.
-Si glycémie () 60-100mg/dl : ½cé Daonil/j Po <=> 5UI NPH/J SC <=> 7,5UI/j Actrapid SC ;
-Si glycémie () 100-150mg/dl : 2x1/2cé Daonil/J Po <=> 2x5UI NPH/j SC <=> 3x5UI Actrapid/j SC ;
79
-Si glycémie () 150-200mg/ dl : 3x1/2cé Daonil/j Po <=> 2x7,5UI NPH/j SC <=> 2x10 Actrapid/j SC ;
-() 200-250mg/dl : 2x1cé Daonil/j Po <=> 2x10UI NPH/j SC <=> 3x10UI Actrapid/j SC ;
-() 250-300mg/dl : 3x1cé Daonil/j Po <=> 2x15UI NPH/j SC <=> 3x15UI Actrapid/j SC ;
->300mg/dl : petite réanimation du jour (Cfr supra).
ADO : pour DS type 2 avec fonction hépatique et rénale acceptable (Clcr ≥ 60ml/min), hormis facteur infectieux ou
autre associé de déséquilibre (C.I ADO);
Principaux ADO utilisés : sulfamidés hypoglycémiants (Glibenclamide ou Daonil®5mg, Gliclazide ou
Diamicron®80mg ou LM 30mg, Glimépiride ou Amarel®1, 2, 3 ou 4mg) ; biguanides (Metformine ou
Glucophage®500 ou 850 ou 1000mg) ; glitazones (Pioglitazone ou Actos®15 ou 3Omg) ; glinides (Repaglinide ou
Novonorm®0,5 ou 1 ou 2mg) ;
Schéma basal prandial pour DS type 1 : - 1UI/Kg) d’insuline=> sécrétion basale prandiale
du pancréas en moyenne. Ce schéma consiste à administrer 4 injections SC (à 07h00’, 13h00’, 18h00’ et 22h00’)
comme suit :
-DA=0,25UI/Kg X Poids (Kg) <=> 2 doses de NPH de 07h00’ et 22h00’ SC ou 1 dose de Lantus ou Levémir de
22h00’. La différence entre le Poids d’avec le produit de DA par le Poids <=> soit aux 3 doses d’Actrapid à repartir
à 07h00’, 13h00’, 18h00’ et 22h00’.
Ex. : Poids=30Kgs (30Kgs X 1UI/Kg d’insuline = 30UI/j) => DA=0,25UI/Kg X 30Kgs = 7,5UI soit 8UI NPH
de 07h00’ et 22h00’ (soit 16UI NPH). 30UI Ŕ 16UI = 14UI <=> dose d’Actrapid en 3 ou 4 prises (07h00’, 13h00’,
18h00’ et 22h00’).
5. BILAN MINIMUM
-Pour le DS type 1 : lever l’urgence (Cfr Protocole Urgence diabétique), puis référer.
-Pour le DS type 2 : cfr algorithme ci-dessous de prise en charge du diabète sucré type 2.
81
1: Algorithme de Prise en Charge du Diabète de Type 2
n des
Symptômes grave Référer à un Hôpital secondaire
ments: régime Oui ou tertiaire ou interner le
Grossesse
hysique, arrêt Infections patient, envisager le traitement
me et de Mauvais état général à l’insuline
me
Non
Recommander le changement
du mode de vie
Non
2:
apie orale Il y a-t-il surpoids?
ée ou Oui
e
Non
Sulfonylurée: Commencer à
faible dose; titrer les doses en
Metformine: Commencer à
fonction des besoins, jusqu’à 3
faible dose, titrer les doses en
fois par mois
fonction des besoins, jusqu’à
Attendre jusqu’à la dose max. 3 fois par mois
Objectifs glycémiques atteints? Continuer à surveiller
Non
nn
CE QUI DEVRAIT ETRE FAIT EN DEHORS DE L’URGENCE
Ajouter un ADO de classe
3:
Première visite différente Visite mensuelle Visite annuelle
A faible dose et augmenter en
ns fonction des besoins jusqu’à la
- Cliniquement :
nteuses dose maximale
Oui Anamnèse et examen comme à
Objectifs glycémiques atteints? Continuer à surveiller
la visite initiale
Non Paraclinique :
4: Continuer le traitement et Biochimie Ŕ comme à la visite
t oral Ajouter au coucher une dose
d’insuline intermédiaire initiale
Oui
Attendre trois mois
Objectifs glycémiques atteints? Continuer à surveiller
Non
Traitement :
- Education
- Conseils diététiques
Médicaments si nécessaire
N.B : En pratique quotidienne au sein de l’hôpital Saint Joseph ainsi qu’au niveau de nos différents centres hospitaliers du
réseau BDOM/Kinshasa, le délai minimum de suivi de nos patients nouvellement dépistés de diabète sucré type 2 est de 2
semaines au lieu de 3 mois recommandés par l’OMS en vue d’un passage de mesures hygiéno-diététiques aux ADO et/ou
insulinothérapie, si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints (cfr Algorithme de prise en charge du diabète sucré
type 2). Ceci est dû au fait que :
-le manque et/ou l’impossibilité de disposer d’un glycomètre pour l’autocontrôle pendant l’auto-surveillance à
domicile.
- bon nombre des patients sont déjà dépistés au décours des complications chroniques déjà installées ;
-la découverte de la pathologie ne correspondant pas à son début (cfr dosage de l’HbA1c souvent pathologique dés le
départ pour certains) ;
84
ASTHME BRONCHIQUE
1 .DEFINITION : épisodes de dyspnée survenant par crises sur un fond d’obstruction variable et réversible des voies
respiratoires liée à une hyperréactivité bronchique.
3. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :
- ANAMNESE : rechercher la notion d’ATCD familial ou personnel d’allergie, d’asthme et d’eczéma. Facteur
déclenchant la crise : poussière, fumée, odeurs fortes (parfum, peinture,…), pollen, exercice physique
intense,…S’informer sur la fréquence de crises
- EXAMEN PHYSIQUE : Anxiété ; agitation ; respiration superficielle ; sifflements, symptôme le plus courant de
l’asthme ; cyanose ; transpiration ; Inspiration courte ; expiration prolongée ; pouls rapide ; tachycardie ; extrémités
froides.
N.B : L’anamnèse et l’examen physique constituent des éléments clés pour le diagnostic de l’asthme dans notre milieu
devant la non disponibilité des explorations fonctionnelles respiratoires et des tests allergologiques.
4. TRAITEMENT INITIAL
Principes thérapeutiques :
- La prise en charge repose sur l’éducation du patient,
- Le suivi médical régulier et d’autant plus rapproché que la pathologie est sévère,
- La recherche et l’éradication des facteurs favorisants et aggravants associés,
- L’information sur les thérapeutiques antiasthmatiques (nature, intérêt, effets secondaires…) et sur la conduite à tenir
en cas d’exacerbation.
85
Stades 1 2 3 4
Asthme /type Intermittent Persistant Persistant Persistant
modéré sévère
léger
Signes Crises Crises Crises Crises
respiratoires
- < 1/semaine - < 1/jour - ≥1/jour - fréquente
- nocturnes ≤2 par - ≥ 1/semaine - nocturnes > - symptôme
mois - nocturnes > 1/semaine s
2/mois permanen
ts tant
nocturnes
que
diurnes
Toux + ++ +++
Auscultation
pulmon SIBILANCES DISCRETES SIBILANCES SIBILANCE
DIFFUSES S intenses
Extremités /muqueu S/F SILENCE
ses WEEZING
saturation cyanoses
cyanose
DEP ou VEMS ≥ 80% ≥ 80% 60 – 80% ≤ 60%
Variabilité < 20% 20 à 30% > 30% > 30%
journalière
TTT CRISE Soins intensifs
B
2mimetique,antich PO PO PO
olin,base xant _ _SPRAY ou IVD IVD
IV
Mycolytique
PONCTUEL
Corticoide
PO PO IVD/IM IVD /IM
ATB
_ _ 8-10 L/min 8-10 /L
Oxygène - - S phys,lact r , Adrenaline
0,2-0,5mg /sc
adjuvants Corticoïdes Corticoïdes inhalées
inhalées 800 800 à 2000 μg / jour
87
μg / jour
Si Béta 2 mimétiques de
_d symptomatol longue durée d’action
‘entretien ogie nocturne
ou de fond
- corticoide
- b2mimetiqu
e
• L’asthme persistant léger (stade 2) requiert un traitement de fond, soit par corticoïdes inhalés (dipropionate de
béclométasone, Qvar; budésonide, Pulmicort; fluticasone, Flixotide ; 200-500mcg/jour), soit par théophylline à libération
prolongée
• L’asthme persistant modéré (stade 3), les corticoïdes inhalés sont utilisés à posologie supérieure (500-800mcg/j),
associés à des béta-2 sympathomimétiques à durée d’action prolongée (salmétérol, Sérévent; formotérol, Foradil;
bambutérol,
Oxéol; salmétérol et fluticasone, Sérétide; formotérol et budésonide, Symbicort). Les anti-leucotriènes peuvent être
associés aux corticoïdes.
(800-2000mcg/jour), des béta-2 sympathomimétiques, éventuellement associés à de la théophylline LP. Une corticothérapie
orale (prednisone, Cortancyl; prednisolone, Solupred; méthylprednisolone, Médrol), est prescrite au long cours et à la
posologie minimale efficace.*
Devant une exacerbation ou une absence d’amélioration clinique et devant une crise aigue une référence vers l’hôpital de
référence s’impose dans les meilleurs délais. Là le traitement de première intention repose sur une oxygénothérapie à fort
débit (6 à 8 litres/mn), associée à la prise de bêta 2-stimulant d'action brève inhalé, à posologie élevée, et l'administration de
corticoïde par voie orale ou intraveineuse [8]. En effet, le principal risque est ici une asphyxie.
INSUFFISANCE RENALE
AIGUE CHRONIQUE
urée
creatinine
89
REF
ERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Checklist Médecine interne 2è édition. J.-M. Hahn et al. Editions MALOINE
Diabétologie Clinique, Martin Bugsschaert. De Boeck. 2è édition
Formation Diabètes. Training Medical Juillet 2008. Sanofi-Aventis
Guide de Prise en charge du Diabète sucré de type 2 pour l’Afrique sub-saharienne, IDF, 2006, page 8 et 16
Integrated Management of Cardiovascular Risk. Report of WHO meeting Geneva, 9-12 July 2002. ISBN 92 4
1562242
Mancia G et al. J Hypertens 2007 ; 25 : 1105-1187.
Mémento thérapeutique du Paludisme en Afrique, P. 79-93
Société Française d’hypertension artérielle-Société européenne d’hypertension-Société européenne de cardiologie.
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Editions Imothep MS
Tableau de Naicker S et all, 2005
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90