Carnavalet - Paris Au Xvie Siecle La Renaissance 1
Carnavalet - Paris Au Xvie Siecle La Renaissance 1
Carnavalet - Paris Au Xvie Siecle La Renaissance 1
Dossier pédagogique/2012
Classes culturelles Histoire de France La Renaissance à Paris
Le début du XVIe siècle est marqué par les guerres d’Italie. Celles-ci s’originent dans la tradition qui exigeait
que « Charles VIII1 fit valoir ses droits dynastiques sur le royaume de Naples ». À sa suite, Louis XII2 et François
Ier3 tentèrent l’aventure d’Italie. En 15254, la défaite de François I er à Pavie annonce la montée en puissance
de l’Etat des Habsbourg5 encerclant le royaume de France. Les guerres reprennent avec Henri II6 mais la paix
de Cateau-Cambrésis (1559) fait perdre l’Italie à la France.
De ces guerres on retiendra la pénétration en France du large mouvement intellectuel et culturel que fut la
Renaissance. Le Moyen Age est déjà derrière nous. L’art gothique7 est progressivement abandonné au profit
d’un art qui épouse les canons de l’antiquité. L’architecture, la littérature et les arts en sont profondément
bouleversés.
Pendant ce temps, la Réforme (mouvement religieux réformateur visant à rétablir l’orthodoxie de l’Eglise en
en condamnant ses abus) faisait son chemin. Les Guerres de Religion8 qui naîtront de l’opposition entre
Réformés et Catholiques feront des milliers de morts en France. Face aux massacres de la Saint-Barthélemy9
en 1572, Les Essais de Montaigne (1533-1592) parus en 1580, « constituent un appel à la tolérance et à la
modération ». Il faudra cependant attendre 1598 et la signature de l’édit de Nantes (dit « de tolérance »
envers les Protestants) par Henri IV10 pour que cessent les Guerres de Religion.
Comme le souligne l’historien Marc Ferro, ces guerres ont vu « l’affaiblissement des protestants comme force
alternative à la monarchie traditionnelle ainsi que la ruine du parti papiste qui entendait perpétuer l’emprise
de l’Eglise sur la royauté ». Henri IV apparaît dès lors comme le restaurateur de l’absolutisme qui allait
s’épanouir en France au « Grand siècle » (le XVIIe siècle).
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Charles VIII (1470-1498) : roi de France en 1483, dont le règne marque le début des guerres d’Italie.
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Louis XII (1462-1515): roi de France en 1498. Son règne est marqué par les guerres d’Italie et sur le plan intérieur par une réforme
de la justice et des impôts qui lui valut le surnom de « Père du Peuple ».
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François 1er (1494-1447): roi de France en 1515. Son règne voit se développer les arts et les lettres en France, et sur le plan militaire
et politique, il est ponctué de guerres et d’importants faits diplomatiques.
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« Tout est perdu, ne demeure que la vie sauve et l’honneur » dira t-il alors.
5
Habsbourg : appelée aussi « Maison d’Autriche », l’une des plus puissantes familles royales d’Europe, à la tête du St Empire
Romain Germanique de 1452 à 1740.
6
Henri II (1519-1559) : roi de France en 1547. Il poursuit l'œuvre politique et artistique de son père.
7
Art gothique : il se substitue peu à peu à l’art roman au cours de la seconde moitié du XII e siècle. Né en Île-de-France, il rayonne
ensuite dans toute l’Europe jusqu’au début du XV e siècle. Cet art est avant tout religieux, mais il s’exprime également dans des
édifices civils ou militaires, qui bénéficient des innovations techniques accompagnant l’avènement du style gothique. L’utilisation
systématique de la voûte sur croisée d’ogives et d’arcs-boutants permet d’élever des bâtiments de grande hauteur, dont les surfaces
murales sont désormais percées d’amples portes, galeries et fenêtres en arcs brisés. La lumière y entre en majesté.
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Guerres de Religions : il s’agit de huit conflits opposant Catholiques et Protestants entre 1562 et 1598. Ces guerres illustrent aussi
l’antagonisme au sommet de l’Etat entre chefs protestants et catholiques pour le contrôle du pouvoir. Le mariage entre la catholique
Marguerite de Valois (1553-1615, fille d’Henri II) et le protestant Henri de Navarre n’aura en rien servi une réconciliation entre les
deux confessions. C’est même à l’occasion des festivités de ce mariage qu’eurent lieu les massacres de la Saint-Barthélemy. La
stérilité du mariage et les tensions politiques auront raison de leur union en 1599.
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C’est dans la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août, 1572 qu’a lieu le massacre des protestants par les catholiques, sous le règne
de Charles IX (1560-1574). Les cloches de Saint-Germain l’Auxerrois donne le signal de la tuerie. Le massacre durera cinq jours et
fera plus de 2000 victimes.
10
Henri IV (1553-1610) : roi de France en 1589 ; Protestant, il dut reconquérir son royaume et se convertir au Catholicisme pour être
accepté comme roi. Son règne voit la fin des Guerres de Religion, avec la signature de l’Edit de Nantes (1598) et le renforcement de
l’absolutisme. Au XVIIIe siècle, il représente le modèle du bon roi.
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Musée Carnavalet – Histoire de Paris. Dossier pédagogique/2012
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La bataille de Marignan (Marignano en Italie, aujourd’hui Melegnano, ville à 16 km au sud-est de Milan), eut lieu les 13 et 14
septembre 1515 et opposa François Ier de France et ses alliés vénitiens aux mercenaires Suisses qui défendaient le duché de Milan.
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Gallicanisme, doctrine et attitude caractérisées par l'accord du souverain français et de son clergé pour gouverner l'Église de
France, en contrôlant et en réfrénant l'ingérence de la papauté. En fait, il n'y a pas eu un mais au moins trois types de gallicanisme, qui
se sont souvent mêlés, parfois opposés : le gallicanisme ecclésiastique affirmant la supériorité des conciles sur le pape ; le
gallicanisme royal posant, contre le pape, le roi comme chef temporel de l'Église française ; le gallicanisme parlementaire enfin,
variante du gallicanisme royal.
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La pragmatique sanction ayant été promulguée sans l'avis de la papauté, le roi François Ier négocie, en 1516 à Bologne, le concordat
qui va régir l'Église de France jusqu'à la Révolution. S'il entérine l'abandon au roi de la nomination des chefs de l'Église nationale, la
théorie conciliaire est pour sa part abandonnée, à la grande satisfaction du pape.
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Bénéfices ecclésiastiques, terres ou des revenus donnés à charge de s'acquitter d'une certaine fonction ecclésiastique.
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Guillaume Budé (1467-1540), savant humaniste et homme de lettre français, père du Collège de France.
16 Marguerite de Navarre, appelée également Marguerite d’Angoulême et parfois Marguerite d'Alençon (1492 à 1549). Elle joue un
rôle capital au cours de la première partie du XVIe siècle : elle exerce une influence profonde en diplomatie et manifeste un certain
intérêt pour les idées nouvelles, encourageant les artistes tant à la Cour de France qu'à Nérac. Sœur du roi François Ier, elle est la mère
de Jeanne d'Albret (reine de Navarre et mère du futur Henri IV). Elle est aussi connue pour être, après Christine de Pisan et Marie de
France, l'une des premières femmes de lettres françaises, surnommée la dixième des muses. Son livre, l’Heptameron est un recueil
inachevé de 72 nouvelles. L'ouvrage tire son titre du fait que le récit se déroule sur sept journées, la huitième étant incomplète.
17 La théologie (en grec ancien θεολογία, littéralement « discours sur la divinité ou le divin, le Θεός [Theos] ») est l'étude des réalités
considérées comme « divines » et du fait religieux, ainsi que l'interprétation des textes dits « sacrés ».
18 Les arts libéraux, terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la connaissance depuis l'Antiquité
hellénistique et romaine était réputée indispensable à l'acquisition de la haute culture. Les arts libéraux étaient groupés en deux
cycles : le trivium, comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium, groupant les quatre branches des
mathématiques (arithmétique, géométrie, astronomie et musique). Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin, la
connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable à l'étude de la théologie fondée sur l'Écriture sainte, qu'il
importait de comprendre et d'interpréter.
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Musée Carnavalet – Histoire de Paris. Dossier pédagogique/2012
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travers l’affirmation de l’Humanisme19 et l’idée que l’art n’est plus seulement au service de l’église mais
qu’il peut aussi réfléchir une part du monde visible.
L’art de la Renaissance en France est représenté par l’école de Fontainebleau20, une interprétation française
mesurée du maniérisme21 italien ou Renaissance tardive. En 1528, François Ier, à son retour de Madrid où il
avait été le prisonnier de Charles Quint après sa défaite à Pavie (1525), s’était installé avec sa cour dans la
région parisienne, à Fontainebleau. En 1515 déjà, il avait attiré à lui un certain nombre d’artistes italiens
célèbres dont Léonard de Vinci (1452-1519) qu’il avait installé au Clos Lucé près d’Amboise. Mais c’est une
génération plus jeune, celle des maniéristes, qui constituera la célèbre école de Fontainebleau, dominée par
deux maîtres italiens: Le Rosso (1495-1540) et Primatice (1504-1570).
Les sujets profanes sont à l’honneur et tirés pour la plupart des Métamorphoses d’Ovide22. La ligne
caractéristique du dessin se fait serpentine, étire les figures en longueur et les anime d’une lascivité languide.
On retrouve cette technique notamment chez le sculpteur Jean Goujon, dont Paris possède quelques œuvres
exemplaires, telles les sculptures du Louvre Renaissance, celles de la Fontaine des Innocents ou encore celles
effectuées par son atelier sur le corps de logis de l’Hôtel Carnavalet et étudiés plus avant dans ce dossier.
19
L’Humanisme, met l’homme au centre de ses préoccupations. Cette humanité s’origine dans la culture. Par elle l’homme acquiert
une sagesse morale nécessaire à l’épanouissement de son bien être.
20
L’Ecole de Fontainebleau désigne un courant artistique né sous l’impulsion des artistes italiens convoqués par François Ier pour
décorer à partir de 1530 sa résidence de Fontainebleau. L’essor de l’Ecole se poursuivra jusqu’au règne d’Henri IV. Elle constitue, en
France, la manifestation essentielle de la « seconde » Renaissance, après 1527 (date du sac de Rome par les troupes de Charles Quint).
(Définition RMN)
21
Le Maniérisme, né à Rome, s’épanouit dans toute l’Italie et se répand en Europe à partir de 1530 et jusqu’en 1610. Le terme
« maniérisme » vient de l'italien manierismo (de l'expression bella maniera), dans le sens de la touche caractéristique d'un peintre.
Perçu comme une réaction face aux conventions artistiques de la Haute Renaissance, le Maniérisme ou Renaissance tardive, n’en
constitue pas moins une continuation et une poursuite des recherches mises en œuvre à l'époque de la Renaissance. Son caractère
inquiet et mystique correspond au déclin économique de l’Italie et aux attaques de Luther conte la papauté.
22
Ovide, poète latin (43avt J.-C. – 17 ap J.-C.), Les Métamorphoses est long un poème épique qui débute à la naissance du monde
jusqu’à l’époque contemporaine, celle du règne d’Auguste et raconte les transformations de certains mortels voulues par les Dieux en
guise de châtiment ou de récompense.
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ville, beaucoup trop moyenâgeuse à son goût. En effet, si l’humanisme influence la pensée et pénètre l’art, la
ville française de la Renaissance malgré des prémices de changements, n’est pas vraiment bouleversée dans son
ordonnancement. L’architecture tant civile que militaire reste dans sa grande majorité d’inspiration gothique
comme nous le montre encore aujourd’hui l’Hôtel de Cluny. Peu à peu cependant, l’autorité royale s’affirme
et met un frein à l’expansion désordonnée de la cité. Les projets architecturaux vont s’engager avec plus
d’audace que sous Louis XII. Mais ce sera véritablement dans la seconde moitié du XVIe siècle qu’un style
proprement français, faisant la synthèse des influences italiennes, antiques et nationales, s’élaborera.
Le « pont habité » est donc l’association de deux éléments constructifs : le pont et le bâtiment. Sa spécificité
réside dans le fait qu’il est enrichi par la présence d’architectures construites, qui n’implique pas
23
Edme-Françoit Gersaint (1694-1750), marchand mercier parisien du XVIIIe siècle.
24
Antoine Watteau (1684-1721), peintre français.
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Classes culturelles Histoire de France La Renaissance à Paris
« Le pont habité, nous dit Jean Dethier25, est celui qui — en plus de sa vocation publique de franchissement d’un
obstacle naturel (une rivière) ou artificiel (un canal, une autoroute ou des voies ferrées) — sert d’élément de
liaison organique entre deux quartiers ou pôles urbains en les reliant par un développement linéaire continu de
bâtiments construits sur le tablier du pont pour y accueillir en permanence diverses activités sociales et urbaines.
Tout pont habité a donc une double composante et comporte une infrastructure (la plate-forme qui enjambe
l’obstacle) et une superstructure architecturale ; celle-ci confère alors à l’ensemble une “plus value“ à la fois
fonctionnelle, économique et sociale, mais aussi une plus value culturelle, symbolique et affective. Cette pluralité
assure au pont un pouvoir d’attraction complémentaire, qui concilie des valeurs quantitatives et qualitatives. Le
pont habité est un élément de cohérence urbaine, en instaurant une continuité linéaire là où il y avait par
définition une coupure dans le tissu urbain ; il dote d’une connotation positive un lieu marqué négativement par
une césure, par un vide. Le pont habité agit donc dans la ville comme un aimant fédérateur. Il est par essence
polyvalent et porteur d’une diversité multifonctionnelle. »
Sous le règne de François Ier, la capitale parisienne compte environ 280 000 habitants. Charles Quint26 dira
d’elle « Lutecia non urbs, sed orbis », Paris n’est pas une ville, c’est un monde !
Sous son règne, l’affirmation du pouvoir royal s’organise. Déjà en 1515, avec le Concordat de Bologne, la
royauté avait imposé son pouvoir à l’église gallicane et à l’université. L’ordonnance de Villers-Cotterêts
(1539) instaura la mise en place d’un état civil et imposa le français comme langue officielle du royaume, à la
place du latin.
La tolérance du roi face aux partisans de la Réforme, soulignait son ouverture d’esprit et son idéal humaniste
mais l’affaire des Placards27 en 1534 imposa la radicalité de son pouvoir et l’affirmation de sa foi catholique.
Les persécutions contre les protestants qui suivirent et l’institution de la Chambre ardente 28 en 1535 en furent
les témoins les plus flagrants.
25
Jean Dethier, architecte conseil du Centre de création industrielle. In Urbanisme n° 292 – Janvier-février 1997.
26
Charles Quint (1500-1558), prince de la maison de Habsbourg, considéré comme le monarque chrétien le plus puissant de son
temps. Il a été duc titulaire de Bourgogne (souverain des Pays-Bas) sous le nom de Charles II (1515-1555), roi des Espagnes, sous le
nom de Charles Ier (Carlos i), roi de Naples et de Sicile (1516-1556), mais il est resté à la postérité sous son nom d'empereur du
Saint-Empire romain germanique (1519-1558), Charles V (Karl V.) (Quint signifiant cinquième en moyen français).
27
L’affaire des placards (1534), écrits jugés injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de
Paris et dans diverses villes du royaume (Tours, Orléans). Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de
François Ier au château d'Amboise, ce qui constituait un affront envers la personne même du roi et sa foi. Cet épisode marque la
radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, contre lesquels les épisodes répressifs n'avaient jusque-là été que
sporadiques.
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Il revient au roi François 1er de doter la cité d’un beau palais municipal. Depuis 1357, le siège de la municipalité
de Paris se situe place de Grève (place de l’Hôtel de Ville depuis 1803). Etienne Marcel29, prévôt des
marchands30, avait acquit à cet effet « la maison aux piliers », édifice gothique orné d'arcades au rez-de-
chaussée, d'où son nom. La municipalité parisienne issue de la corporation des marchands de l'eau avait,
depuis le XIIème siècle, le monopole de l'approvisionnement par voie fluviale. Ce qui leur conférait un pouvoir
considérable puisque le commerce se faisait alors principalement par bateau. Aujourd’hui encore le sceau des
marchands de l'eau, forme toujours les armoiries de la Ville de Paris : le fameux bateau qui "flotte et ne
sombre pas" ("fluctuat nec mergitur").
28
Chambre ardente, instituée en 1535 comme tribunal chargé de poursuivre les protestants français. Cette commission donnée par le
roi et relevant du parlement de Paris, a été appelée « chambre ardente », car ses audiences se tenaient dans une pièce tendue de noir et
éclairée par des torches ou des bougies.
29
Etienne Marcel (entre 1302 et 1310 – 1358)
30
Prévôt des marchands, chef des échevins de Paris et leur représentant auprès du roi, équivalent du maire actuel.
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À son retour des guerres d’Italie, François Ier décida de substituer à la « maison aux piliers » un nouvel édifice qu’il
commanda à l’architecte Italien Dominique Bernabei de Cortone dit Le Boccador31. Commencé en 1533, le nouveau
bâtiment ne sera achevé qu’en 1628 sous le règne d’Henri IV.
Des extensions à l’hôtel primitif seront ajoutées entre 1836 et 1850 tout en préservant la façade renaissance. Devenu le
siège de la préfecture de la Seine à partir de 1849, il accueillera à ce titre le préfet Haussmann32 dès 1853. Il brûlera
entièrement lors de la Commune en 1871.
31
Le Boccador (1465-1549)
32
Le Baron Haussmann (1809-1891)
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Au XVIème siècle Paris est donc administrée par la municipalité qui siège à l’Hôtel de Ville. Elle coordonne les 16
quartiers de la ville, protégés à l’intérieur des remparts. Cette municipalité est dirigée par le prévot des marchands ,
assisté de 4 échevins. Chacun des 16 quartiers correspond à une paroisse ecclésiastique. Chaque quartier est dirigé par
un quartenier, charge jouissant d’un grand prestige. Les quarteniers lèvent les taxes, distribuent le blé en cas de disette
et ont aussi fonction de police. Ces charges vont devenir héréditaires et échoir au fil du temps à de riches marchands et
bourgeois de Paris.
Dans la seconde moitié du XVIème siècle, le roi et sa cour vivent au Louvre. Ce qui nécessite un certains
nombre de travaux de restructuration et d’embellissement conformes au nouveau goût de l’époque. Henri II,
deuxième fils de François Ier et de Claude de France, va poursuivre l’œuvre centralisatrice de son père tant au
plan politique qu’artistique. En 1557 par exemple, il unifie le système des poids et mesures à l’ensemble de la
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banlieue de Paris et en fait conserver l’étalon à l’Hôtel de Ville de Paris. La mise en scène du pouvoir royal est
parfaitement orchestrée et s’appuie sur l’excellence des artistes de l’époque, dans tous les domaines de la
création. Ainsi confirme t-il l’architecte Pierre Lescot (1515-1578) pour les travaux du Louvre (choix initial de
son père) tout en nommant Philibert Delorme (1510-1570), premier architecte du roi. Jean Goujon33 et
Germain Pilon34 seront ses sculpteurs de références, tandis que la littérature s’enrichira de l’œuvre de grands
écrivains, tels Michel de Montaigne35 et Etienne de la Boétie36 et que la poésie s’enorgueillira d’un nouveau
mouvement, La Pléiade37, avec Pierre Ronsard (1524- 1585) et Joachim du Bellay (1522-1560) notamment.
1- La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, est située au cœur de Paris sur l'actuelle
place Joachim du Bellay dans le quartier des Halles (1er arrondissement). On doit probablement son dessin
initial à l'architecte Pierre Lescot, tandis que sa décoration et ses sculptures sont l’œuvre de Jean Goujon. Elle
fut réalisée en 1549, à l'occasion de l'entrée d'Henri II à Paris.
Elle est avec la cour carrée du Louvre et l’Hôtel Carnavalet un des exemples les plus parlant en sculpture, du
maniérisme à la française.
33
Jean Goujon né vers 1510, est un sculpteur et architecte français.
34
Germain Pilon (1528-1590), il a été le sculpteur des rois de France au XVIème siècle. On lui doit notamment les Mascarons du
Pont Neuf dont les originaux sont conservés au musée Carnavalet.
35
Michel de Montaigne (1533-1592), écrivain, philosophe, moraliste et homme politique français de la Renaissance, auteur d’un
livre qui a influencé toute la culture occidentale : les Essais.
36
Etienne de La Boétie (1530-1563), écrivain humaniste et poète français, célèbre pour son Discours de la servitude volontaire
(remise en cause de la légitimité des gouvernants).
37
La Pléiade, groupe de sept poètes français du XVIème siècle, rassemblés autour de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. Le
nom est emprunté à sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au IIIème siècle, le nom de cet amas astronomique pour se
distinguer.
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Comme le montre ces deux gravures précédentes, la fontaine était à l’origine une loggia bâtie à l’angle de
deux rues (la rue Saint-Denis et la rue aux Fers, actuelle rue Berger), avec deux arcades sur une rue et une
seule sur l’autre. Ces arcades, d’ordonnance corinthienne s’encadrent dans des pilastres contre lesquels une
nymphe se dresse. Des bas reliefs ornaient le soubassement de chaque arcade (visibles sur la seconde
gravure) et évoquaient les nymphes des eaux, renouant ainsi avec la tradition antique du nymphée 38.
La décoration du soubassement de la fontaine d'angle du XVIe siècle était composée de trois bas-reliefs,
aujourd’hui conservés au Louvre. Ils représentent des nymphes couchées en compagnie de Tritons 39et de
petits génies entourés de créatures mythologiques.
Les figures féminines comme ici, ont les membres fuselés et allongés, dans des poses élégantes qui rappellent
les exemples laissés à Fontainebleau par Primatice et Benvenuto Cellini. Toute la grâce de ce bas-relief se
retrouve dans l’entrelacement des lignes courbes de la composition : l’ondulation des draperies, la ligne
souple des figures, les volutes des coquillages et de la queue de l’animal marin.
38
Nymphée : sanctuaire dédié aux nymphes. Les nymphes étaient des créatures mythologiques subalternes associées aux sources, aux
bois et aux montagnes.
39 Triton est, dans la mythologie grecque, un dieu marin fils de Poséidon et d'Amphitrite, messager des flots. Triton aurait eu
pour descendants les tritons. Ils étaient souvent représentés chevauchant des dauphins et avec leurs conques marines, ils
personnifiaient les rugissements de la mer, mais ils étaient aussi réputés pour leur lascivité.
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Musée Carnavalet – Histoire de Paris. Dossier pédagogique/2012
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Quatremère de Quincy (1755-1849), archéologue, philosophe, critique d'art et homme politique français.
41
Un pilastre est un support carré terminé par une base et par un chapiteau. Un pilastre est incrusté dans un mur tandis que le pilier
est un élément isolé. La fonction du pilastre est uniquement décorative, il n'est qu'adossé à un mur porteur.
42
L'ordre corinthien est le dernier ordre, ou style d'architecture apparu en Grèce antique. Il est facilement identifiable par son
chapiteau composé de feuilles d'acanthe.
43
L'attique (nom masculin), en architecture, est la partie supérieure qui vient couronner une construction.
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2- Le Louvre renaissance
« À la mort de Charles VI, le Louvre s'endort pendant un siècle. François Ier le sort du sommeil en
décidant, en 1528, de se réinstaller à Paris. Pour donner air et lumière au château destiné à accueillir le
roi, on démolit le Louvre médiéval qui laisse place à celui de la Renaissance ».
François Ier décide en 1546 la construction d'un nouvel édifice mais c’est Henri II qui mènera les travaux.
L'aile ouest médiévale est démolie et remplacée par un bâtiment de style Renaissance conçu par Pierre
Lescot et décoré par Jean Goujon. Le nouveau bâtiment marque ainsi l’apothéose du nouveau style
architectural : Une Renaissance française !
L’attique, très ouvragé, dû au ciseau de Jean Goujon est l’exacte moitié de l’étage noble.
La renaissance française est différente de l’italienne mais en reprend les grands principes tout en
s’harmonisant avec les traditions locales, comme la couverture en toit brisé à deux pentes, repris plus tard
par Mansart.
On respecte les lois de la symétrie et des proportions modulaires. Ainsi la façade dessine trois niveaux
d’élévation dont deux de hauteur identique, scandés par trois pavillons ou avant-corps saillants.
Pierre Lescot conserve l’harmonie des proportions de l’architecture classique avec un rez-de-chaussée
alternant de grandes arcades en plein cintre et des pilastres engagés d’ordre corinthiens, un étage noble
avec de grandes fenêtres toutes identiques, encadrées d’un chambranle mouluré surmonté d’un fronton
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Musée Carnavalet – Histoire de Paris. Dossier pédagogique/2012
Classes culturelles Histoire de France La Renaissance à Paris
triangulaire.
Ces femmes-colonnes sont les seules sculptures en rond de bosse que l’on puisse attribuer avec
exactitude à Jean Goujon. Elles présentent un visage calme, des bras coupés, stylisés avec une draperie
nouée sous l’abdomen, très caractéristique de la statuaire du XVIème siècle. Elles sont juchées sur un fut
tronqué leur servant de piédestal et évoquent les colonnes dont elles tiennent lieu. C’est l’ordre caryatide.
44
Caryatide, statue de femme souvent vêtue d'une longue tunique, soutenant un entablement sur sa tête, remplaçant ainsi une
colonne, un pilier ou un pilastre. L’atlante est son équivalent masculin.
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Activité pédagogique
Etude d’un bâtiment de Paris du XVIème siècle:
Le musée Carnavalet
→ Pourquoi une activité pédagogique sur le musée Carnavalet pour évoquer le XVI e siècle ?
Le présent dossier sur le XVIème siècle français s’est attaché à évoquer le renouvellement
architectural de la capitale. S’intéresser à l’hôtel Carnavalet c’est évoquer le musée d’histoire de la Ville de
Paris et la notion de conservation du patrimoine en dehors des grandes institutions « généralistes » que sont
les musées des beaux arts comme le Louvre ou Orsay.
C’est en 1866, au moment où Paris subissait les transformations urbanistiques voulues par Napoléon III et
orchestrées par le Baron Haussmann, que la municipalité acheta l’hôtel Carnavalet afin d’y installer le musée
historique qu’elle projetait. Le musée cependant n’ouvrira ses portes qu’en 1880. Un siècle plus tard en 1989,
l’hôtel Le Peletier sera adjoint à l’hôtel Carnavalet afin d’agrandir les surfaces d’exposition du musée. « En 120
ans d’existence, le musée a pu rassembler un ensemble considérable d’œuvres en tous genres. Soit plus de
2600 peintures, 20 000 dessins, 300 000 estampes, 150 000 photographies, 800 pièces de mobiliers… ». Connu
pour ses collections révolutionnaires, d’une ampleur inégalée, le musée Carnavalet est aussi un musée
littéraire rassemblant les effets personnels de personnages célèbres tels Mme de Sévigné, Voltaire, Rousseau,
Marcel Proust… « Et parce qu’il est né dans une demeure privée, il a cherché, dans ses développements
successifs à en préserver l’atmosphère, d’où la présentation des œuvres dans un cadre restituant les
intérieurs d’époque comme un écho lointain du passé parisien » (Jean-Marc Leri).
L’objectif est donc double ici, évoquer à travers le premier exemple construit à Paris au XVIème siècle, d’un
hôtel particulier conçu entre cour et jardin, la naissance du musée d’histoire de la capitale.
→ Problématique :
En quoi ce bâtiment est-il représentatif de l’architecture renaissance à Paris ? En quoi est-il un bâtiment
emblématique du renouveau de la capitale au XVIème siècle ?
→ Objectifs pédagogiques :
- Montrer aux élèves ce qu’est un hôtel particulier du XVIème siècle, dit « entre cour et jardin ».
- Faire prendre conscience aux élèves qu’un bâtiment évolue au fil du temps (usage, aspect, espace,
etc.).
- Faire prendre conscience aux élèves qu’un bâtiment patrimonial est aussi un symbole (politique,
économique, culturel).
→ En séance :
- Etudier la façade du corps de logis de l’hôtel Carnavalet, en faire ressortir ses caractéristiques
renaissances et s’attacher à la représentation symbolique des saisons, thème humaniste par
excellence.
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Le terme d’hôtel était alors réservé aux demeures privées du roi, des princes, des hauts dignitaires de la
noblesse, aux officiers royaux et aux prélats. C’est une maison individuelle avec un corps de logis principal en
fond de cour permettant à l’arrivant d’être vu et identifié. Tandis que les façades sur rue figurent les murs
d’enceinte de l’architecture militaire. Au XVIe siècle, l’enrichissement de la noblesse de robe et de la
bourgeoisie parisienne participe au développement de ces hôtels particuliers. L’hôtel Carnavalet est de ceux-
là. C’est en effet l’un des rares témoins de l’architecture renaissance à Paris avec la cour carrée du Louvre. Il
s’agit d’un des plus anciens hôtels du Marais, construit de 1548 à 1560 pour le président au parlement de
Paris, Jacques des Ligneris (vers 1480-1556). Il a été ensuite remanié au XVIIe siècle par François Mansart46,
et a été habité, de 1677 à 1696, par Madame de Sévigné47. C’est en 1578 que l’hôtel prit son appellation
actuelle, par déformation du nom de sa propriétaire, d’origine bretonne, madame de Kernevenoy.
45
Encorbellement : Construction en surplomb du plan d'un mur.
46
François Mansart (1598-1666)
47
Mme de Sévigné alias Marie de Rabutin-Chantal, baronne de Sévigné, dite la marquise de Sévigné, née le 5 février 1626 à Paris et
morte le 17 avril 1696 au château de Grignan, est une épistolière française.
48
Saut-de-loup : Ouverture placée au ras du sol, permettant à la lumière naturelle d'éclairer un sous-sol.
49
Allégorie : représentation concrète d’une idée abstraite. Ici, les saisons.
50
Bas-relief : type de sculpture dont la particularité est de ne présenter qu'un faible relief, le sujet représenté ne se détachant que
faiblement du fond.
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Posées sur de hautes plinthes moulurées, les quatre figures en bas-relief occupent les trumeaux51 entre les
fenêtres du premier étage. Il semble d’ailleurs que le nombre de trumeaux ait commandé au choix du thème
iconographique : les quatre saisons (ou les quatre âges de la vie).
Ici, l’été et l’automne sont représentés sous l’aspect de divinités. Bacchus, dieu de la vigne, incarne
l’Automne ou l’âge adulte, couronné par le signe de la balance. Il est également représenté avec ses
attributs : la corne d’abondance et les grappes de raisin. Cérès, déesse des moissons, personnifie l’Eté ou
l’adolescence. Ses attributs sont la faucille et les épis de blé. Elle est surmontée du signe du cancer.
Le Printemps et l’Hiver sont de simples mortels. Un jeune homme représente le printemps ou l’enfance,
ceint de guirlandes et portant des couronnes de fleurs. Il est surmonté du signe du bélier. Une vieille femme
enveloppée dans son manteau incarne l’hiver ou la vieillesse. Son signe astrologique est le capricorne.
Les signes du zodiaque correspondent en fait aux équinoxes et aux solstices. Ils sont les personnifications
astrologiques des saisons et témoignent de l’intérêt des contemporains pour les constellations et leur
influence sur les destinées humaines.
Ainsi, l’importance et la qualité du décor sculpté de l’hôtel Carnavalet attribué à l’atelier de jean Goujon
témoigne par le choix des allégories de l’esprit d’humanisme tout à fait conforme à l’idéal de la
Renaissance.
Conclusion
Dans la seconde moitié du XVIème siècle, la France est dominée par des guerres civiles, plus communément
appelées Guerres de Religions. Catherine de Médicis, veuve d’Henri II va chercher à calmer les passions pour
sauvegarder l’avenir et l’héritage de ses fils. Mais la régence d’une femme affaiblit la royauté et attise les
51
Trumeaux, ici, portions de murs situées entre deux fenêtres.
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appétits des princes de sang. Sur fond d’antagonisme religieux entre Bourbons protestants et Guises
catholiques, c’est bien une lutte fratricide pour le pouvoir qui est engagée et dont l’enjeu primordial reste le
refus de l’absolutisme royal. Enjeu parfaitement renversé au XVIIème siècle par Louis XIV qui, en
« domestiquant » la Noblesse, reste l’incarnation la plus emblématique de l’absolutisme royal.
Louis XII (1498 – 1515) Devient roi de France à la mort de son cousin (éloigné)
Charles VIII, le 7 avril 1498. Est sacré à Reims le 27 mai 1498. Meurt le
1er janvier 1515 sans descendance mâle pour lui succéder.
Portrait de Louis XII, roi de France.Date : vers 1514 (?), Source :Windsor, collections de S.M. la Reine d'Angleterre,
Auteur :Jean Perréal (vers 1455-1527/29)
Henri II (1547 – 1559) Devient roi de France à la mort de son père François Ier, le
31 mars 1547. Est sacré à Reims le 26 juillet 1547. Meurt le 10 juillet 1559 des
suites d'une blessure reçue en tournoi.
François II (1559 – 1560) Devient roi de France à la mort de son père Henri II, le
10 juillet 1559. Est sacré à Reims le 18 septembre 1559. Meurt de maladie le
5 décembre 1560.
François Clouet. Vers 1510/1515-Paris, 1572. François II Vers 1560 Pierre noire et sanguine. 337 x 243 mm. Paris, BNF,
Estampes, Rés. Na 22Localisation: Paris, BnF
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Henri III (1574 – 1589) Élu roi de Pologne le 11 mai 1573, rentre en France le 6
septembre 1574 à l'annonce de la mort de son frère Charles IX, le 30 mai 1574. Est
sacré à Reims le 13 février 1575. Meurt assassiné par Jacques Clément le
2 août 1589. Dernier des Valois.
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Classes culturelles Histoire de France La Renaissance à Paris
Problématique :
Repérer par siècle le patrimoine architectural de Paris encore visible. Associer à ce siècle des
personnages célèbres ainsi qu’un évènement majeur.
Objectifs pédagogiques :
- Travailler la frise chronologique.
- Aborder la notion de Patrimoine.
- Conserver visuellement des repères chronologiques précis.
- Appréhender la richesse architecturale et testimoniale de la capitale
En séance :
- Après chaque séance, étudier la fiche ci-après. Associer aux deux architectures parisiennes témoins
une image contemporaine du lieu et tenter de les situer sur un plan de Paris.
- En fin de cycle, proposer 6 fiches vides (Antiquité, Moyen Age, Renaissance, XVIIe siècle, XVIIIe siècle,
XIXe siècle) accompagnées des images prédécoupées des personnages, architectures et évènements
majeurs concernant ces 6 périodes historiques et tenter de les replacer sur la bonne fiche.
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Classes culturelles Histoire de France La Renaissance à Paris
Le XVIe siècle
Personnages :
François Henri IV
1er
Constructions :
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