Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre 3
Généralement les structures sont présentées par des caractéristiques massiques continues,
donc réellement elles se représentent par une infinité de ddl, cela conduit à un problème
irrésolvable
Pour éviter cet obstacle, on suppose que les masses soient concentrées dans un nombre précis
de sections, ceci représente la structure par un nombre fini de ddl.
1 2 3 i n
Le mouvement de cette structure est défini par le déplacement des points discrets : x1(t),
x2(t)……xi(t), …..xn(t).
X1(t) Xn(t)
Xi(t)
En pratique, ces points sont choisis selon certaine spécificité physique, de telle manière qu’ils
donnent une meilleur représentation de la déformée.
1
Donc, pour chaque ddld, l’équation d’équilibre dynamique (Système d’équations
différentielles) :
1. Force de rappel :
La force de rappel développée en chaque point dépend de tous les déplacements
développés aux autres points de la structure.
Ou, { } ̅ { }
{ }
{ }
Par définition coefficient de rigidité kij : c’est une force de rappel en (i) due à un
déplacement unitaire en (j).
2. Force d’amortissement :
L’amortissement est supposé visqueux, donc les force d’amortissement développées
aux différents points sont proportionnelles à la vitesse.
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Donc, la force d’amortissement développée au noeud1 :
̇ ̇ ̇ ̇
̇
Sous forme matricielle : { } [ ]{ }
̇
Ou, { } ̅ { ̇}
{ }
{ ̇}
3. Force d’inertie :
Les forces d’inertie sont exprimées en fonction des coefficients d’influence d’inertie
(coef. de masse : mij) définies par : force d’inertie en (i) due à une accélération unitaire
en (j).
̈
Sous forme matricielle : { } [ ]{ }
̈
Ou, { } ̅ { ̈}
{ }
{ ̈}
3
Substituons (2), (3), (4) dans la relation(1), on obtiendra le système d’équations
d’équilibre dynamique sous forme matricielle :
̅{ ̈ } ̅{ ̇ } ̅{ } { }
On considère l’élément fij défini par : le déplacement développé en (i) sous l’effet
d’une charge unitaire en (j).
{ } [ ]{ } { } {̅ }
{ }
̅ [ ]
[ ]
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La matrice de flexibilité est ce matrice systémique (fij = fji) par définition fij est un
déplacement dans le sens de la cordonnée où le degré de liberté (i), causé par une force
unitaire appliquée dans le sens de cordonnée où le degré de liberté (j).
Matrice de rigidité :
Le sens physique de l’élément d’influence de rigidité "kij ":
kij : force de blocage du degré de liberté (i) sous un déplacement unitaire appliqué en
(j) (i≠j).
kii : force d’entraînement du degré de liberté (i) pour provoquer un déplacement
unitaire en (i).
̅ [ ] [ ]
Matrice de masse :
D’où la matrice de masse est de forme d’une matrice diagonale.
̅ [ ]
Formulation :
Considérons une structure à n ddl, dont l’amortissement est nul.
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3.4.1. Méthode de rigidité :
Cette méthode s’applique spécifiquement dans le cas de structures de cisaillement, c'est-à-dire
les structures dans les quelles les éléments des planchers constituent un diaphragme ne
subissant aucune déformation de rotation.
̅{ ̈ } ̅{ } { }
{ } { }
Le vecteur accélération :
{ ̈} { }
[̅ ̅] { } { }
[̅ ̅] { } { }
Les valeurs propres ωi2 sont les solutions du polynôme caractéristique du nième degré
[̅ ̅]
Les vecteurs propres (vect. modaux Øi de la structure) sont les solutions du système
d’équations :
[̅ ̅] { } { }
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3.4.2. Méthode de flexibilité :
Pré multipliant le système d’équation du mouvement (3.6) par la matrice de flexibilité ̅
̅ ̅{ ̈ } ̅ ̅{ } { }
{̅ } ̅ ̅{ ̈ } { }
[ ̅ ̅ ̅] { } { }
[̅ ]̅ { } { }
̅ ̅̅
Les valeurs propres λi sont les solutions du polynôme caractéristique du nième degré
[̅ ]̅
Les vecteurs propres (vect. modaux Øi de la structure) sont les solutions du système
d’équations :
[̅ ]̅ { } { }
Exercice d’application :
Déterminer les caractéristiques dynamiques du système suivant :
a a a
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Solution :
Diagrammes des moments :
3a
2a 1
a
2a
a 1
a
1
Matrice de flexibilité :
̅ [ ]
[ ]
Matrice de masse :
̅ [ ]
-
| - | ⇔
-
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valeurs propres :
Formes propres :
[ ]{ } { } ⇔ {
1iere forme : (α1 = 43.418), on fixe Ø11 = 1 et on obtient : Ø21 = 0.54 et Ø31 = 0.162
2ieme forme : (α2 = 1.362), on fixe Ø12 = 1 et on obtient : Ø22 = - 0.707 et Ø32 = - 0.728
3ieme forme : (α3 = 0.220 ), on fixe Ø13 = 1 et on obtient : Ø23 = - 1.592 et Ø33 = 2.224
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3.5. Orthogonalité des modes propres :
Si on sidère les modes propres i et j, on peut écrire
[̅ ̅] { } { } ̅{ } ̅{ }
Ou bien
[̅ ̅] { } { } ̅{ } ̅{ }
{ } ̅{ } { } ̅{ }
{ } ̅{ } { } ̅{ }
Hors, les matrices ̅ et ̅ sont symétriques, donc :
{ } ̅{ } { } ̅{ }
{ } ̅{ } { } ̅{ }
D’où pour i ≠ j : ⇒ –
{ } ̅{ } Condition
{ } ̅{ } d’orthogonalité
(i ≠ j)
On dit que les modes de vibrations sont normaux (orthogonaux) par rapport aux matrices de
masse et de rigidité.
- simplifier le calcul des modes de vibrations,
Ces conditions d’orthogonalité seront très utiles pour :
- permettre de vérifier l’exactitude des calculs
de ces modes de vibrations.
Exemple :
Ф11 1
Ф = =
Ф21 1.52
1
Ф12 1
Ф = Ф =
22 - 1.30
2
6EI +9 -4 2 0
[K] = [M] = m
h3 -4 +4 0 1
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{ } ̅{ } * +( ) ( )
{ } ̅{ } * +( )
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