Littérature Médiévale
Littérature Médiévale
Littérature Médiévale
4. Littérature médiévale
Résumé :
Cette séquence consacrée à la littérature médiévale a comme objectif de présenter aux étudiants
les importantes œuvres littéraires, les plus anciens et célèbres auteurs de l’Age médiéval où
plusieurs genres littéraires et formes de discours sont nés et évolués. Présentée et prévue en
plusieurs séances, cette séquence s’articule selon plusieurs axes qui couvrent des genres
différents, poétique, romanesque et théâtral.
Nous commençons par étudier la poésie épique en lisant un extrait de La Chanson de Roland,
une des premières et fameuses Chansons de Geste. Puis, nous passons à la poésie lyrique qui
comporte deux formes de poésies différentes qu’il convient de distinguer, à savoir d’une part le
lyrisme courtois du chevalier vouant le service d’amour à la Dame comme chez Guillaume IX
de Poitier, troubadour très célèbre et père d’Aliénor d’Aquitaine (reine de la France et de
l’Angleterre épouse de Louis VII et d’Henri II de Plantagenet) ; et d’autre part le lyrisme
courtois qui cherche d’autres sujets d’inspiration autres que l’amour courtois de sorte que le
poète chante ses propres sentiments, joies et peines.
Nous étudions également la poésie didactique en parlant d’une autre œuvre représentative de la
littérature chevaleresque et de l’amour courtois : Le Roman de la Rose. La poésie satirique,
quant à elle, elle se démarque en traitant des sujets plus populaires et qui conviennent à la
montée de la société bourgeoise et paysanne. Le Roman de Renart, sorte de fabliau, met en
dérision la société féodale.
Cependant, le genre qui requiert plus de succès au XIII et XIV siècles est le roman courtois.
D’origine bretonne, un tel genre romanesque se substitue à l’épopée et devient une des
premières formes narratives des lettres françaises. Chrétienne de Troyes en est le fondateur.
Notre intérêt se focalisera sur ces trois grands romans, notamment celui intitulé Perceval ou le
conte du Graal.
En outre, il y a un genre qui illustre parfaitement les idées du Moyen Age. Comme l’art et la
peinture, la production théâtrale est largement religieuse. Les Mystères, d’ampleur
métaphysique, vénèrent l’Histoire sainte et la tradition chrétienne. D’autres formes de
représentations scéniques se développent à l’époque et se préoccupent non de ce qui est céleste
comme dans les Mystères mais de ce qui est plus terrestre, plus réaliste et plus gai : c’est le
théâtre comique.
Il sera finalement pertinent d’évoquer les principaux chroniqueurs et historiens de l’époque tels
que Geoffroy de Villehardouin, Jean Joinville, Jean Froissart, Philippe de Commynes.
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4.1 La poésie épique : Les Chansons de Geste
La poésie épique s’est développée en France du XI au XIII siècle dans les pays de langue d’oïl
sous la forme des Chansons de Geste* qui exaltent les valeurs féodales et chevaleresques*.
Leur origine pose un problème : sont-elles le fruit d’une poésie collective, ou bien relèvent-
elles d’un travail individuel ? La vérité c’est entre les deux : elles constituent l’aboutissement
littéraire d’une tradition orale.
Les premières chansons de Geste sont consacrées aux exploits de Charlemagne, la plus
connue est la Chanson de Roland écrite vers 1070 en 4002 vers, elle raconte les exploits de
Roland, neveu de Charlemagne, face au roi sarrasin Marsile, et sa mort tragique à Roncevaux.
C’est une célèbre épopée qui représente le destin dramatique de personnages vivants en
cultivant une haute valeur morale et un sens de l’honneur. Ce texte qui a parcouru des siècles a
été écrit par un moine appelé Turold (celui qui a inscrit son nom au dernier vers de la Chanson
de Roland) et par la suite devient le modèle d’un genre très actif. A l’instar de la Chanson de
Roland, on peut citer d’autres les célèbres d’autres chansons de Geste moins célèbres, La
Chanson de Guillaume, La Chanson de Gormon et Isembart, La Chanson de d’Antioche.
❖ Lisons cet extrait de la Chanson de Roland et répondez aux trois questions ci-dessous :
❖ Relevez les différents arguments avancés par Genelon pour empêcher Charlemagne de
porter secours à Roland.
❖ Le geste montre le rapport de féodalité entre le chevalier et son suzerain. Relevez les indices
d’une telle relation entre Charlemagne et Roland.
❖ Relevez du texte les marques du registre épique.
En 778, les troupes de Charlemagne sont massacrées dans les Pyrénées. La Chanson de Roland
décrit l’appel à l’aide désespéré de Roland :
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La mort de Roland
Le comte Roland, avec peine et souffrance,
A grande douleur sonne son olifant.
Le sang jaillit, clair, par la bouche :
De son cerveau la tempe se rompt.
Du cor qu'il tient le son porte très loin
Charles l'entend au passage des cols,
Naimes l'entendit, et les Français l'écoutent.
Le roi déclare : "J'entends le cor de Roland !
Il ne l'aurait jamais sonné s'il n'avait pas eu à se battre."
Ganelon répond : "Pas du tout, il n'y a pas de bataille !
Vous êtes bien vieux, votre chef est fleuri et blanc ;
Par de tels mots, vous ressemblez à un enfant.
Vous connaissez fort bien le grand orgueil de Roland ;
On est surpris que Dieu le tolère si longtemps.
Déjà il prit Noples sans votre ordre :
Les Sarrasins de la ville firent une sortie,
Livrèrent bataille au bon vassal Roland
Il fit laver alors son épieu avec de l'eau
Pour que leur sang répandu ne se vît pas.
Pour un seul lièvre, il sonne le cor à longueur de journée.
En ce moment, il fait de l'effet devant ses pairs.
Personne au monde n'oserait engager le combat avec lui.
Chevauchez donc ! Pourquoi vous arrêter ?
Elle est bien loin devant nous, la Terre des Aïeux."
Le récit épique de la chanson de Roland narre les victoires de l’empereur Charlemagne trois
siècles après ses campagnes militaires. Dans ce passage on voit la trahison de Ganelon qui
essaye de faire croire à Charlemagne que Roland n'a pas besoin d’aide. En effet Roland a sonné
du cor au prix de sa vie puisqu'il souffle si fort qu'il s'en fait éclater la cervelle. Évidemment les
exagérations sont typiques de la chanson de geste, et servent à souligner la valeur et le courage
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des héros. Ganelon le traître ose mentir à Charlemagne et tente de le faire passer pour un vieux
sénile.
Beau-père de Roland avec qui il s’est querellé, Ganelon l’a trahi en permettant aux sarrasins de
dresser une embuscade à Roncevaux.
• La poésie de toile (XII siècle) ainsi nommée parce que les femmes la chantent en filant et
en cousant. Elle conte un petit drame d’amour triste.
• L’aube est une poésie qui chantent le malheur des amants déchirés se séparant au lever du
soleil. La pastourelle représente un chevalier qui courtise une bergère.
• La poésie courtoise est une poésie d’inspiration amoureuse chantés par les troubadours* et
les trouvères*, d’abord au sud de la France par les plus anciens troubadours comme
Guillaume IX de Poitier duc d’Aquitaine (1O71-1126) et Bernard de Ventadour (1150-
1200) qui écrivent en langue d’oc. La poésie courtoise va se propager au Nord sous
l’encouragement d’Aliénor d’Aquitaine, petite fille de Guillaume IX, reine de la France en
1137 et de l’Angleterre en 1154. Cette célèbre femme encourage et protège les poètes
courtois de langue d’oïl.
L’amour courtois se définit comme une passion noble et exigeante, véritable culte voué à la
Dame que l’amant s’efforce de mériter en se soumettant à de nombreuses épreuves.
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Ab la dolchor del temps novel1 A la douceur du temps nouveau2
De lai don plus m'es bon e bel De là où tout m'est bon et beau
non vei mesager ni sagel, Ne vient de lettre avec son sceau,
per que mos cors non dorm ni ri, Aussi mon cœur ne dort en rien :
ni no m'aus traire adenan, Je n'ose faire un pas avant
tro que eu sacha ben de fi Que je ne sache si la fin
s'el es aissi com eu deman. Sera celle que j'aime tant !
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A gauche le poème dans sa langue originale, A droite le même poème traduit en français
c’est-à-dire en l’ancien Français dominé toujours moderne.
par le latin.
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A la fin du XIII siècle le lyrisme personnel se substitue au lyrisme courtois qui s’affaiblit. Le
poète devrait chercher d’autres sources d’inspiration en chantant ses sentiments personnels, ses
amours, ses joies, ses peines.
Parmi ces poètes, nous citons Rutebeuf, poète misérable qui vit avec sa plume, Charles
d’Orléans, un prince et fils de Louis d’Orléans (frère cadet de Charles VI) et François Villon,
poète d’une vie tourmentée et plusieurs fois emprisonné et inculpé, vit toujours sous la menace
constante de la mort. Et cela se traduit dans ses œuvres, Le Petit Testament (1456), Le Grand
Testament (1461), et surtout dans La Balade des Pendus (1463) dans laquelle il se décrit
comment condamné à la potence il s’attend à être pendu. Il se plaint du cadavre qu’il sera, proie
des intempéries, des corbeaux et des pies. Il en appelle à la pitié des humains et à la miséricorde
divine. L’art de François Villon est un art plein d’émotion, de réalisme puissant et de la hantise
de la mort. Voici un extrait de la Balade des Pendus :
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Renart commençait à se consoler des méchants tours de Chantecler et de Tiecelin quand,
sur la branche d’un vieux chêne, il aperçut la mésange, laquelle avait déposé sa couvée dans
le tronc de l’arbre. Il lui donna le premier salut :
J’arrive bien à propos, commère ; descendez, je vous prie ;
j’attends de vous le baiser de paix, et j’ai promis que vous ne le refuseriez pas.
- À vous, Renart ? fait la mésange. Bon, si vous n’étiez pas ce que vous êtes, si l’on ne
connaissait vos tours et vos malices ! Mais, d’abord, je ne suis pas votre commère ;
seulement, vous le dites pour ne pas changer d’habitudes en prononçant un mot de vérité.
- Que vous êtes peu charitable ! répond Renart, votre fils est bien mon filleul par la grâce
du saint baptême, et je n’ai jamais mérité de vous déplaire. Mais si je l’avais fait, je ne
choisirais pas un jour comme celui-ci pour recommencer. Écoutez bien : sire Noble, notre roi,
vient de proclamer la paix générale ; plaise à Dieu qu’elle soit de longue durée ! Tous les
barons l’ont jurée, tous ont promis d’oublier les anciens sujets de querelle. Aussi les petites
gens sont dans la joie ; le temps est passé des disputes, des procès et des meurtres ; chacun
aimera son voisin, et chacun pourra dormir tranquille.
• Les fabliaux (XIII et XIV siècles) : courts récits en vers d’inspiration satirique et destinés
à faire rire. D’auteurs anonymes, ils sont récités par des jongleurs*. Ils mettent en scène des
bourgeois, des paysans, des prêtres, et raillent aussi bien la jalousie des maris que la rouerie
des femmes. Ce sont des récits irrespectueux, moqueurs et d’un comique grossier. Une satire
qui vise les travers des paysans et des bourgeois et qui utilise les farces, les bastonnades et
les quiproquos. Parmi les plus connus des fabliaux : Estula, La Housse partie, le vilain
mire.
❖ Effectuez une recherche sur ces fabliaux : que racontent-ils ?
Le moyen Age ne se limite pas à raconter des histoires (poésie épique) ou à chanter l’amour
(poésie courtoise), dès le XII siècle, avec l’influence des clercs (les plus lettrés), une volonté
d’instruire évolue sous des formes allégoriques, c’est-à-dire qu’un personnage représente une
idée, un sentiment ou une qualité. Par exemple dans le Roman de la Rose, la jalousie est un
personnage.
Le Roman de la Rose est en fait la réunion de deux œuvres différentes ou deux parties distinctes
d’une intrigue commune qui se résume dans le parcours traversé par le poète (Amant) pour
conquérir le cœur de la jeune fille qu’il aime (Rose).
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La première partie, rédigée par Guillaume de Lorris raconte les étapes du parcours amoureux
alors que la seconde, écrite par Jean de Meung est une réflexion satirique sur le mariage, la
liberté, la richesse, la royauté.
Au XII siècle, nait une forme de littérature narrative, écrite en vers et conçue pour la lecture
et non seulement pour être chantée : cette nouvelle forme est le roman. C’était au moment où
troubadours* et trouvères* célèbrent l’amour courtois, et où l’élite se détourne de l’épopée.
Le roman courtois accorde une large place à l’aventure chevaleresque et amoureuse, et prône
un idéal nouveau, l’idéal du chevalier courtois qui ne combat plus pour Dieu, la France ou son
seigneur (comme dans les chansons de Geste), mais pour sa dame, il qui il doit le service
d’amour.
Les premiers romans sont des romans bretons empruntés aux vieilles légendes celtiques
dominées par la figure d’Arthur, roi glorieux de Grande-Bretagne et entourés de vaillants
chevaliers qui siègent autour d’une table ronde. Ces romans font largement appel au
merveilleux.
❖ Tristan et Yseult (fin du XII siècle) : ce roman dont les auteurs sont deux poètes anglo-
normands, Thomas et Béroul, raconte la légende de deux jeunes gens, qui par erreurs boivent
un philtre d’amour magique qui les réunira à jamais.
❖ Chrétien de Troyes (1135-1190) est le fondateur du genre romanesque. Il vivait à la cour
raffinée de Marie de Champagne, fille d’Aliénor d’Aquitaine*. Voici ces trois romans :
✓ Le Chevalier au lion raconte l’histoire d’un chevalier d’Arthur appelé Yvan qui
tenté par l’aventure chevaleresque a délaissé son épouse Laudine. Pour regagner
son cœur, il doit accomplir une série d’épreuves. Un lion l’accompagne dans ses
aventures.
✓ Lancelot ou le chevalier à la charrette raconte l’histoire de Lancelot qui pour
plaire à la reine Guenièvre ne cesse de mettre sa vie en péril (danger) au point
qu’il consent (accepte) de monter sur la charrette infamante des prisonniers.
✓ Perceval ou le conte de Graal raconte l’histoire fabuleuse de Perceval qui part
à la quête du Graal, un vase sacré où l’on aurait recueilli le sang du Christ. Sa
démarche symbolise l’itinéraire spirituel de l’âme à la recherche de Dieu.
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• Marie de France (XII siècle) est la première femme de lettre. Elle vécut à la cour du roi
Henri II de Plantagenet qui avait épousé Aliénor d’Aquitaine*. Le Lai du Laostic est
un roman ou lai (court récit en vers) qui raconte l’histoire d’une dame qui, chaque nuit,
se met devant sa fenetre pour parler à son bien-aimé. Elle disait à son mari qu’elle écoute
le chant du Laostic (rossignol). Le jaloux mari tue l’oiseau.
Le théâtre médiéval est comme l’art de cette époque sert à défendre la religion chrétienne et à
instruire les gens sur la tradition chrétienne. Ce théâtre illustre l’Histoire sainte (vie du Christ
et des saints). Il se présente sous formes de Mystères dont les personnages sont des prophètes
et des saints, mais aussi des diables et des anges. De tels mystères apparaissent au XIII siècle,
se développent au XIV siècle, d’une longueur très importante (de 4000 au 65000 vers) et
représentent généralement le conflit entre le Bien et le Mal, le Paradis et l’Enfer.
A l’origine, le théâtre commence quand on va entrecouper les cérémonies religieuses par des
petites scènes jouées à l’intérieur même de l’église. Peu à peu le spectacle se déplace à
l’extérieur de l’enceinte sacrée pour être représenté sur le parvis. Enfin, au XIII siècle, il est
transporté sur la place publique et gagne son indépendance.
Les plus anciens drames du Moyen Age (XII et XIII siècles) évoquent la chute d’Adam et Eve,
leur vie, la vie de Jésus, La Passion, la Résurrection, l’annonce de la venue du Messie, le combat
contre le diable, l’imploration de la Vierge, entre autres thématiques de la chrétienté ou de la
vie métaphysique que nous notamment dans des pièces comme :
✓ Le Jeu d’Adam
✓ Le miracle de Théophile de Rutebeuf
✓ Le Mystère de la Passion d’Arnoul Gréban.
❖ Effectuez une recherche sur ce dernier mystère et relevez en un extrait. Vous pouvez
cherchez l’extrait qui relate l’entrée des diables en Enfer et leurs efforts pour vaincre le
christ.
Le drame sacré connait à cette époque également ses bouffons, c’est-à-dire des auteurs qui en
prennent la dimension drôle. Adam de la halle en est le plus connu, c’est un trouvère dit Adam
le Bossu. En voici deux pièces ou deux jeux :
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✓ Le jeu de la Feuillée : histoire d’un moine ridiculisé et berné.
✓ Le jeu de Robin et Marion : Marion est une bergère qu’un chevalier enlève mais elle
réussit à s’en échapper et retrouver Robin qu’elle aime.
Sachez bien que les chevaliers n'ont pas été créés à la légère, ni compte tenu de leur
noblesse d'origine ou de leur naissance plus illustre que celle du commun, car l'humanité
descend d'un père et d'une mère uniques.
Pour assurer cette garantie, ont été mis en place ceux qui, de l'avis général, avaient le
plus de qualités, les grands, les forts, les beaux, les agiles, les loyaux, les preux, les hardis, ceux
qui étaient riches en ressources morales et physiques. Mais l'ordre de chevalerie ne leur fut
pas conféré à la légère et comme un vain titre, ils durent assumer un lourd poids de
devoirs. Savez-vous lequel ? À l'origine de l'ordre, il était imposé à qui voulait être chevalier et
qui en obtenait le privilège par légitime élection d'être courtois sans bassesse, bon sans
félonie, pitoyable envers les nécessiteux, généreux et toujours prêt à secourir les miséreux , à
tuer les voleurs et les meurtriers, à rendre d'équitables jugements sans amour et sans
haine, sans faiblesse de cœur pour avantager le tort en portant atteinte au droit, et sans haine
pour ne pas nuire au droit en faisant triompher le tort. Un chevalier ne doit, par crainte de la
mort, n'accomplir aucun acte attaché d'un soupçon de honte, mais il doit redouter la honte
plus que la mort. La chevalerie a pour mission essentielle de protéger la Sainte Église, à qui il
est interdit de prendre une revanche par les armes et de rendre le mal pour le mal, et de
protéger aussi celui qui tend la joue gauche après, avoir été frappé sur la droite.
Anonyme, Lancelot en prose, vers 1220-1230
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Annexe
La quête du chevalier :
Le chevalier du Moyen Age est toujours à la recherche d’un être ou d’un objet qui lui manque.
C’est également la découverte de soi-même, de retrouver une vertu perdue ou sa véritable
identité. Le tableau suivant retrace les éléments constitutifs de la quête du chevalier :
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