Automatique
Automatique
Automatique
ET DE T ECHNOLOGIE DE S OUSSE
Préparé par
ATEF KHEDHER
F ILIÈRE
Mastère de Recherches MRSEE
Niveau
P REMIÈRE ANNÉE
2022-2023
Table des matières
5 Commandabilité et observabilité 16
5.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.2 Critère de Kalman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.3 Critères s’appliquant aux formes de Jordan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1 28
2 30
Notes de cours
Systèmes linéaires continus
1
1.1 Introduction
L’automatique est une discipline scientifique qui vise à conférer à un dispositif donné, appelé
système, des propriétés souhaitées sans aucune intervention humaine. En effet, l’automatique per-
met d’analyser le comportement statique ou dynamique d’un système (en étudiant ses grandeurs
de sortie), en modifiant de façon adaptée les grandeurs d’entrée. Cette analyse peut avoir plusieurs
objectifs tels que ; la commande, l’identification, le diagnostic ou la prise de décision
Un système automatique peut fonctionner normalement de façon autonome sans aucune inter-
vention humaine. En effet, la tache de l’opérateur se limitera à l’alimentation en matière première
et en énergie et à la surveillance des processus. Les système automatiques sont largement utilisés
quotidiennement tel que les ascenseurs, les climatiseurs, les machines à laver etc.
1.2 Définitions
Définition 1.1 : Système Un système est une combinaison de composants interconnectés pour
atteindre un objectif, rendre un service à un ou plusieurs opérateurs humains.
Définition 1.2 : Système automatique Tout système automatique est caractérisé par ses entrées
et ses sorties. Les entrées sont les grandeurs agissant sur le système lui même. Les grandeurs
d’entrées peuvent être maîtrisées (commandes) ou non maîtrisées (perturbations). L’analyse des
grandeurs de sortie permet d’étudier le comportement des systèmes.
Définition 1.3 : Système dynamique Un système dynamique est un système dont l’étude ne peut
être réalisée qu’en prenant en compte les valeurs passées du phénomène. Les grandeurs de sortie
dépendent des valeurs présentes et passées des grandeurs d’entrées.
Définition 1.4 : Système continu Un système est dit continu lorsque les variations des grandeurs
physiques le caractérisant sont des fonctions du type f (t) avec t une variable continue (en général
le temps).
Définition 1.5 : Système discret Un système est dit discret lorsque les variations des grandeurs
physiques le caractérisant ne peuvent avoir que des valeurs distinctes. La période entre ces valeurs
étant fixe.
Chapitre 1. Systèmes linéaires continus
Définition 1.6 : Système à événements discrets Un système à événements discrets est un système
dont l’évolution est caractérisée par ls événements et non pas par le temps.
Définition 1.7 : Système linéaire Un système linéaire est un système pour lequel les relations
entre les grandeurs d’entrée et de sortie peuvent se mettre sous la forme d’un ensemble d’équations
différentielles linéaires à coefficients constants.
Remarque 1.1 Les systèmes linéaires se caractérisent principalement par le principe de superpo-
sition. Ce principe peut être illustré par la figure suivante :
e1(t) s1(t)
e2(t) s2(t)
Système linéaire
ae1(t)+b e2(t) as1(t)+b s2(t)
3 Atef KHEDHER
Représentation d’état des systèmes linéaires
2
2.1 Définitions
Définition 2.1 : Etat : L’état d’un système dynamique est le plus petit ensemble de variables
(grandeurs) tel que la connaissance de cet ensemble à l’instant t = t0 ainsi que celle du signal
d’entrée pour t ≥ 0 suffit pour déterminer complètement le comportement du système pour t ≥ 0.
L’évolution de l’état avant t0 n’influe pas sur son évolution après t0.
Définition 2.2 : Variable d’état : Ce sont les variables (grandeurs) qui constituent l’état dus sys-
tème. Le nombre n de ces variables est l’ordre du système. Ces variables sont notées x1 , ..., xn et
l’ensemble {x1 , ..., xn} représente l’état du système. Les variables d’état peuvent ne pas corres-
pondre à des grandeurs physiques accessibles dans le système. Elle représentent dans ce cas des
variables mathématiques.
Définition 2.3 : Vecteur d’état : Le vecteur d’état est un vecteur colonne regroupant tous les
variables d’état du système x = [x1 ...xn]T
Remarque 2.1 On confond généralement les mots état et vecteur d’état.
Définition 2.4 : Espace d’état : C’est l’espace vectoriel dans lequel le vecteur d’état peut évoluer,
chaque instance de x étant associée à un point de cet espace. Cet espace est donc Rn
Remarque 2.2 La représentation d’état est appelée aussi modélisation dans l’espace d’état.
Remarque 2.3 Le vecteur d’état n’est pas unique. Pour que x soit effectivement un vecteur d’état,
il faut que chaque variable d’état apparaîsse de manière explicite ou implicite sous forme dérivée
dans les équations décrivant le système. Dans le cas contraire, il sera difficile de se servir de cette
variable pour prévoir l’évolution du système.
2.2.1 Terminologies
– A ∈ Rn∗n est la matrice d’état
– B ∈ Rn∗m est la matrice de la commande ou d’entrée
– C ∈ R p∗n est la matrice de sortie
– D ∈ R p∗m est la matrice de transmission directe
– x ∈ Rn est le vecteur d’état
– u ∈ Rm est la commande ou l’entrée du système
– y ∈ R p est la sortie du système
Remarque : Dans le cas où m = p = 1, c’est à dire le système présente une seule entrée et une
seule sortie, le système est dit monovariables. Sinon, le système est dit multivariable.
5 Atef KHEDHER
Chapitre 2. Représentation d’état des systèmes linéaires
6 Atef KHEDHER
Chapitre 2. Représentation d’état des systèmes linéaires
2.3.2.1.1 Cas des pôles distincts Dans le cas où tous les pôles λi , i = 1, ..., n sont distincts, on
réalise la décomposition en élément simple de Y (p) = G(p)U (p) et on obtient :
n
αi
Y (p) = ∑ ( U (p))
i=1 | p − λ{z
i
}
Xi (p)
ẋi = αi u + λi xi
2.3.2.1.2 Cas des pôles multiples Supposons que la fonction de transfert présente un seul pôle
λ de multiplicité égale à n, la décomposition en élément simple de Y (p) = G(p)U (p) s’écrit :
n
U (p)
Y (p) = G(p)U (p) = ∑ αi
i=1 (p − λ)i
| {z }
Xn+1−i (p)
ẋn = u + λxn
7 Atef KHEDHER
Chapitre 2. Représentation d’état des systèmes linéaires
Forme compagne horizontale : Elle est décrite par les matrices suivantes
0 1 0 ··· 0 0
0
0 1 · · · 0
0
.. . . . . .
A= . .
. .
. . . .
. ; B = .. ; C = b0 b1 · · · bm 0 · · · 0 ; D = 0
0 0 0 ··· 1 0
−a0 −a1 −a2 · · · −an−1 1
Forme compagne verticale Elle est décrite par les matrices suivantes
−an−1 1 · · · · · · 0 0
. ..
−an−2 0 . . · · ·
0
.
A=
.. .. . . . . .. ; B = 0 ; C = 1 0 · · · · · · 0 ;
D=0
. . . . .
bm
−a1 0 · · · . .. .
1 ..
−a0 0 · · · · · · 0 b 0
8 Atef KHEDHER
Réponse d’un modèle d’état
3
3.1 Solution du modèle d’état
Un modèle d’état linéaire autonome s’écrit :
ẋ(t) = Ax(t), x(t0 ) = x0
.
La solution de cette équation s’écrit :
x(t) = eA(t−t0 ) x(t0 )
où t = t0 est l’instant initial. L’équation d’état s’écrit en général :
ẋ(t) = Ax(t) + Bu(t)
la solution de cette équation s’écrit :
t A(t−τ) R
x(t) = eA(t−t0 ) x(t0 )+ t0 e Bu(τ)dτ
Etat à l’instant t Solution du régime libre Contribution des entrées (convolution)
Remarque 3.1 – Le terme CeA(t−t0 ) x(t0 ) ne dépend que du modèle du système et du temps
initial, il correspond
R t A(t−τ)
au régime libre.
– Le terme C( t0 e Bu(τ)dτ) + Du(t) correspond à la réaction du système à l’entére u(t) :
c’est le régime forcé.
Le théorème de Cayley-Hamilton peut être utilisé pour calculer les puissances de A . En effet, ce
thérème stipule que la matrice A vérifie son propre polynôme caractéristique. Il vient donc :
n
P(A) = ∑ ai Ai = 0 avec an = 1
i=1
On obtient donc :
n−1
An = − ∑ a i Ai = 0
i=1
Remarque 3.2 Lorsque le calcul est effectué manuellement, cette méthode n’est envisageable que
pour des matrices nilpotentes c’est-à-dire des matrices pour lesquelles il existe un k fini tel que
Al = 0 quel que soit l > k.
0 0 · · · · · · λk
10 Atef KHEDHER
Chapitre 3. Réponse d’un modèle d’état
11 Atef KHEDHER
Stabilité des modèles d’état
4
4.1 Introduction
Un système linéaire est stable si, pour une entrée bornée sa sortie est aussi bornée. En effet,
un système stable tend à revenir à son état d’équilibre suite à chaque légère perturbation. En auto-
matique on a toujours intérêt à manipuler des systèmes stables car dans le cas contraire, la sortie
du système diverge et le système peut devenir incontrôlable. La figure 6.1 montre le différentes
allures des réponses indicielles possibles des systèmes linéraies selon qu’ils soient stables ou non.
4.2 Définition
Définition 4.1 satbilité BIBO : Un système est stable au sens BIBO (ou au sens entrée/sortie) ssi,
quel que soit l’état inital x0 = x(0), pour toute entrée u bornée, la sortie y l’est aussi.
Remarque 4.1 La stabilité BIBO est une manière d’envisager la stabilité d’un système au sens de
son comportement entrée/sortie c’est-à-dire dans ses interactions avec l’environnement extérieur.
C’est une stabilité externe. Dans ce qui suit, la stabilité est étudiée sur le modèle d’état qui est un
modèle interne. C’est une stabilité interne.
4.3.2 Stabilité
Définition 4.2 – Un état d’équilibre est dit asymptotiquement stable si, lorsque le système est
écarté de cet état sous l’effet d’une perturbation, il y revient (en un temps infini).
– L’état d’équilibre est dit instable, si après perturbation, le système s’en éloigne davantage.
– L’état d’équilibre est dit simplement stable si après perturbation, le système reste dans un
voisinage du point d’équilibre.
Pour illustrer ces trois cas, on décrit l’état d’équilibre d’une bille dans trois positions différentes
comme le montre la figure suivante.
alors on peut exprimer x(t) de deux façons, selon l’ordre de multiplicité des valeurs propres de A.
13 Atef KHEDHER
Chapitre 4. Stabilité des modèles d’état
4.4.1.1 rang(A) = n
Dans ce cas, il n’existe qu’un point d’équilibre qui est l’origine de l’espace d’état. La stabilité
de l’origine est la même que la stabilité du système. Trois cas se présentent :
– Re(λ i ) < 0∀i : le système est asymptotiquement stable ;
– ∃ j Re(λ j ) > 0 le système est instable ;
– ∃ j Re(λ j ) = 0 et Re(λi ) < 0∀i
– λ j = 0impossible par hypothèse
– λ j,l = ± jw ⇒ comportement oscillatoire d’amplitude constane (système juste stable ou
juste instable)
14 Atef KHEDHER
Chapitre 4. Stabilité des modèles d’état
15 Atef KHEDHER
Commandabilité et observabilité
5
5.1 Définitions
Soit le modèle d’état linéaire suivant :
(
ẋ(t) = Ax(t) + Bu(t)
y(t) = Cx(t) + Du(t)
où l’état initial est à une valeur quelconque x0 = x(t0 ) et on prend (D = 0).
5.1.2 Observabilité
Définition 5.2 Le modèle est observable si, quel que soit t0, il existe un intervalle de temps fini
[t0,t1 ] tel que la connaissance de l’entrée u(t) et de la sortie y(t) sur cet intervalle permet de
reconstituer x(t0).
Remarque 5.3 Il est possible que cette propriété ne se vérifie que pour une partie du vecteur
d’état que constituent alors les états observables du système.
Le système est dit détectable si ses pôles non observables appartiennent tous au demi-plan gauche
ouvert. Un système observable est donc détectable.
Remarque 5.4 La définition de l’observabilité ne fait pas d’hypothèse sur l’entrée. Elledécrit la
capacité d’un système à révéler l’historique de son vecteur d’état au travers de celui de ses sorties.
Elle ne dépend que des matrices A et C.
Chapitre 5. Commandabilité et observabilité
5.2.2 Observabilité
Théorème 5.2 La paire de matrices (A, C) est observable si et seulement si :
C
CA
rang(O) = n où O = ..
.
CA n−1
17 Atef KHEDHER
Commande par retour d’état
6
6.1 Notion de retour d’état
Le retour d’état est le moyen le plus classique d’envisager la commande d’fun système mo-
délisé par une repréesentation d’état. Il suppose que toutes les composantes xi du vecteur d’état x
sont accessibles à la mesure. Une loi de commande possible est la suivante
où K ∈ Rn est un vecteur ligne de n composantes appelé vecteur de retour d’état,H est un scalaire
dit de précommande et yc est la consigne, c’est-à-dire l’entrée du système en boucle fermée.
Remarque 6.1 Ce type de loi de commande ne correspond plus au schéma d’asservissement clas-
sique mais à un nouveau schéma de commande présenté à la figure suivante :
Remarque 6.2 Une telle loi de commande change les pôles du système mais ne modifie pas ces
zéros puisque seuls les coefficients du dénominateur de la fonction de transfert, sont modifiés.
19 Atef KHEDHER
Chapitre 6. Commande par retour d’état
Rappellons que la matrice M est telle que la réalisation canonique vérifie (Ã = M −1 AM, B̃ = M −1 B,
C̃ = CM et D̃ = D). Lorsque le système n’est pas commandable, la matrice M est singulière et le
changement de base est impossible. Ainsi, l’algorithme présenté ci-après n’est pas applicable pour
un système non commandable.
– Etape 4 : Calcul du retour d’état K̃ dans la base canonique par l’équation : k̃i = ai−1 −
αi−1 ∀i ∈ 1, ..., n
– Etape 5 : Calcul de la matrice de passage M comme mentienné ci-dessus.
– Etape 6 : Calcul du retour d’état dans la base initiale :
K = K̃M −1
u = K̃ x̃ = K̃M −1 x = Kx.
20 Atef KHEDHER
Chapitre 6. Commande par retour d’état
Le calcul de H est indépendant de la base considérée, aussi il est parfois plus facile, de déduire
l’ensemble de la réalisation compagne horizontale notée (Ã, B̃, C̃, D̃), puis de déduire H tel que :
où les coefficients βi sont ceux de N(p), le numérateur de G(p), la fonction de transfert globale
en boucle ouverte. Il est ainsi montré que la remarque 6.2 est vraie même en présence d’une
transmission directe. Il devient clair dans ces conditions que :
α0 α0
H= =
b̂0 + α0 D β0
21 Atef KHEDHER
Commande par retour d’état estimé
7
7.1 Principe d’un observateur
Dans plusieurs cas, le vecteur d’état n’est pas totalement mesurables. Il peut être totalement ou
partiellement inconnu. Dans ce cas on utilise un système dynamique auxiliaire appelé observateur
permettant l’estimation de l’état. La commande par retour d’état sera ensuite générée en fonction
de l’état estimé.
Définition 7.1 : On appelle observateur (ou reconstructeur d’état) d’un système ′ S′ (7.1) ; un sys-
tème dynamique auxiliaire (7.2) dont les entrées sont constituées des vecteurs d’entrée et de sortie
du système à observer, et dont le vecteur de sortie x̂(t) est l’état estimé :
ẋ(t) = f (x(t), u(t))
S= (7.1)
y(t) = h(x(t))
ż(t) = fˆ(z(t), u(t), y(t))
O= (7.2)
x̂(t) = ĥ(z(t), u(t), y(t))
l’erreur entre le vecteur d’état x(t) et x̂(t) doit tendre asymptotiquement vers zéro.
ke(t)k = kx(t) − x̂(t)k → 0 quand t → ∞.
Le principe de fonctionnement d’un observateur est illustré par la figure (7.1) :
u (t ) y (t )
Système
Observateur
xˆ(t ) : état estimé
(Filtre)
Modèle du
Système
23 Atef KHEDHER
Chapitre 7. Commande par retour d’état estimé
24 Atef KHEDHER
Chapitre 7. Commande par retour d’état estimé
et N est stable, c’est-à-dire que ses valeurs propres sont à parties réelles négatives.
La résolution de ce système d’équations, sous réserve que la matrice CR soit de plein rang ligne
[?], donne :
E = −R(CR)T ((CR)(CR)T )−1 (7.8a)
P = I − R(CR)T ((CR)(CR)T )−1C (7.8b)
G = PB (7.8c)
N = PA − KC (7.8d)
L = K − NE (7.8e)
N est stable (7.8f)
Si ce système d’équations est satisfait, la dynamique de l’erreur d’estimation d’état devient :
ė(t) = Ne(t) (7.9)
Comme N est stable, l’erreur d’estimation d’état converge asymptotiquement vers zéro.
25 Atef KHEDHER
Chapitre 7. Commande par retour d’état estimé
u(t) = K x̂(t)
Le système commandé ainsi que l’erreur d’estimation d’état peuvent être écrits dans la même
équation de la mnière suivante :
" # " #
ẋ(t) A + BK −BK x(t)
=
˙x̃(t) 0 A − LC x̃(t)
26 Atef KHEDHER
Deuxième partie
Travaux dirigés
1
Exercice 1
Soit le système décrit par la figure ci-dessous constitué d’une génératrice G à courant continu
qui tourne à vitesse constante et qui délivre un courant I proportionnel à sont corant d’excitation
i : I = KG i. Le courant I aliment ele moteur M à courant continu dont l’excitation reste constante
et qui produit un couple C = KC I.
Exercice 2
Soit le système représenté par la figure suivante :
1. En prenant e(t) comme entrée et y(t) comme sortie, proposer un modèle d’état à ce système.
Exercice 3
L’évolution de l’altitude d’une montgolfière est décrite, après linéarisation par les équations
différentielles suivantes :
θ̇(t) = αθ(t) + u
ϑ̇(t) = βϑ(t) + σθ(t)
ḣ(t) = ϑ(t)
où u(t) est une entrée de commande proportionnelle à la variation d’énergie de chauffage par
rapport à l’énergie au point defonctionnement, θ est l’écart de temperature de l’air dans le ballon
par rapport a la temperature d’équilibre au point de fonctionnement, ϑ est la vitesse ascensionnelle
et h est la variation d’altitude par rapport a l’altitude au point de fonctionnement. Les parametres
α, β et σ sont des constantes.
1. En considerant l’entrée u(t) et la sortie y(t) = h(t), determiner une représentation d’état du
système linéarisé.
2. Quelles sont les valeurs propres de la matrice d’état ?
3. En deduire les pôles du systeme (racines du denominateur de la fonction de transfert).
Exercice 4
1
Soit le système décrit par la fonction de transfert H(p) =
p3 + 6p2 + 11p + 6
1. Proposer un modèle d’état pour ce système.
29 Atef KHEDHER
2
Exercice 1
Calculer eAt pour les deux cas suivants :
1 2 −1 0
A= et A=
0 3 0 −2
Exercice 2
0 1 1
Soit le système décrit par l’équation d’état : ẋ(t) = Ax(t) où : A = et x0 =
−2 −3 −1
1. Calculer la matrice de transition Φ(t) = eAt
2. Déterminer la réponse temprelle x(t) correspondant au régime libre.
Exercice 3
On considère un système régi par l’équation d’état suivante :
" # " #
−1 −1 2 −1
ẋ(t) = Ax(t) + Bu(t) avec A = et B = et x0 =
1 1 −1 1
1. Vérifier que la matrice A est nilpotente d’ordre 2.
2. Ce système est soumis a une entrée en échelon unité, determiner à tout instant tl’expression
x(t) de son vecteur d’état.
Exercice 4
On considère un système régi par l’équation d’état suivante :
" #
−4 −1 −1
ẋ(t) = Ax(t) + Bu(t) avec A = , B= , C = −1 1 , D = 0 et x0 = 0
3 0 1
1. Ce système est soumis a une entrée en échelon unité, determiner à tout instant tl’expression
x(t) de son vecteur d’état.
2. Déterminer la réponse de ce système si un signal e−t s’ajoute en entrée à l’echelon initial