Aide-Memoire 9e 2019
Aide-Memoire 9e 2019
Aide-Memoire 9e 2019
Aide-mémoire
Savoirs, savoir-faire et stratégies
Mathématiques 9-10-11
Aide-mémoire
Savoirs, savoir-faire et stratégies
Ivan Corminboeuf
Michel Mante
Hervé Schild
Remerciements
Pour cet ouvrage, nous remercions de leur engagement :
Les rédacteurs, Ivan Corminboeuf, Michel Mante et Hervé Schild
L’expert externe, Michel Brêchet
Le sous-groupe COPED, Silvia Fankhauser, Alain Ramelet et
François Sulliger
Les coordinateurs, Raymond Clavel et Alain Emery
Toutes les personnes ayant participé à l’élaboration de l’édition
2011 de l’Aide-mémoire, dont certains contenus ont servi
de base ou ont été repris pour ce nouvel ouvrage
Les commissions et conférences intercantonales impliquées, ainsi
que les cantons de Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel,
Valais et Vaud.
Crédits
© David Bellot, svg-cards.sourceforge.net : 39
© Editions LEP, Objectif Vie, Le Mont-sur-Lausanne : 59d
© Office fédéral de topographie swisstopo (BA110186) : 59g
Edition 2019
ISBN 978-2-606-01711-8
LEP 936012A1
Imprimé en Suisse
I 0219 28 STA
Tous droits réservés pour tous les pays
www.editionslep.ch
Préambule
Ton Aide-mémoire présente les termes, définitions, notations et notions
théoriques ainsi qu’un certain nombre de savoir-faire abordés dans la
collection Mathématiques 9-10-11.
C’est un ouvrage de référence auquel tu peux accéder, lorsque tu en
éprouves le besoin. C’est par exemple le cas :
n pour te remémorer une définition ou un savoir-faire ;
n lorsqu’un travail à effectuer nécessite de revenir sur un aspect théorique
que tu n’as pas encore parfaitement assimilé ou un savoir-faire que tu
ne maîtrises pas complètement.
Tu disposes d’un sommaire, d’une table des matières et d’un index
alphabétique pour accéder plus facilement à l’information recherchée.
En utilisant les pages quadrillées prévues à cet effet, tu peux enrichir ton
Aide-mémoire notamment avec des explications complémentaires, des
exemples ou des remarques.
Les rédacteurs
4
Mathématiques 9-10-11
Mathématiques 9-10-11
Aide-mémoire
Aide-mémoire
I
Savoirs, savoir-faire et stratégies
9 78 2 6 0 6 0 1 7 11 8
N° Cataro 022508-2019
Sommaire
Nombres et opérations – NO
200 Table des matières Aide-mémoire
n Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
n Ensemble des nombres naturels . . . . . . . . 12 NO
n Ensemble des nombres entiers relatifs . . . 17
n Ensemble des nombres décimaux . . . . . . . 21 Table des matières
n Ensemble des nombres rationnels . . . . . . . 27 Aide-mémoire Index 125
n Ensemble des nombres réels . . . . . . . . . . . 32 Nombres et opérations – NO Passer d’une écriture fractionnaire
n Puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 à une écriture décimale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
n Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
n Racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Les ensembles de nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Passer d’une écriture décimale finie
à une écriture fractionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Index
n Probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Chiffres et nombres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Amplification et simplification de fractions. . . . . . . . . 29
La droite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Addition et soustraction de fractions . . . . . . . . . . . . . 30
Fonctions et algèbre – FA FA
Ordre croissant et ordre décroissant . . . . . . . . . . . . . 11 Additionner et soustraire des fractions . . . . . . . . . . . . 30 A base dix 21 construction de l’image d’une
figure par une translation 94
Estimation d’un résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 base d’une puissance 28
Multiplication de fractions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 abscisse d’un point 59
n Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 n Ensemble des nombres naturels N . . . . . . . . . . 12 binôme 47 construction de la bissectrice
Calculer la fraction d’un nombre . . . . . . . . . . . . . . . . 31 abscisses (axe) 59
n Proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Nombres naturels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 d’un angle 87
Nombres inverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 bissectrice d’un angle 86-87
Multiple, diviseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 addition 11-12 construction de la médiatrice
n Diagrammes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Division de fractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 boule 83, 112
Nombre premier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 addition de deux vecteurs 66 d’un segment 86
n Calcul littéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 n Ensemble des nombres réels R . . . . . . . . . . . . . 32
Décomposition en produit de facteurs premiers . . . . 14 addition de fractions 26 construction de la parallèle à une
n Equations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Décomposer un nombre en un produit
Nombres réels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
addition de monômes semblables 47
C droite passant par un point 65
de facteurs premiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 n Puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 capacité (unités) 107
addition de nombres décimaux 22 construction de la perpendiculaire à
Puissances d’exposant positif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 une droite passant par un point 64
Multiple commun, ppmc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 carré 74, 78-79
Espace – ES Puissances d’exposant négatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 addition de nombres relatifs 18
Calculer le ppmc de plusieurs nombres . . . . . . . . . . . 15 carré (périmètre et aire) 108 construction des tangentes
Puissances de dix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 addition de polynômes 48
ES
Table des matières
Index
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 angle au centre d’un polygone cube (propriétés) 82
Approximation d’un nombre décimal . . . . . . . . . . . . . 22 coefficient d’un monôme 46
Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 régulier 74 cylindre (aire et volume) 111
Addition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Définir une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 coefficient de linéarité 34
angle de rotation 98 cylindre (propriétés) 83
Additionner des nombres décimaux positifs Fonction affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 coefficient de proportionnalité 35
angle d’un polygone 73
RS
en colonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soustraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
23 Construire la représentation graphique
d’une fonction affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 angles (classement) 68
combinaisons linéaires
(méthode de résolution) 55
D
Soustraire des nombres décimaux positifs Déterminer la pente d’une droite à partir approximation d’un nombre 23 déca 28
commutativité 12
en colonnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 de sa représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 arc capable 71 décagone régulier 73-74
complémentaires (angles) 69
Multiplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Déterminer l’expression fonctionnelle arc de cercle 80 déci 28
concourantes (droites) 64
Multiplier des nombres décimaux positifs d’une fonction affine are 106 décimal (nombre) 21
en colonnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 à partir de sa représentation graphique . . . . . . . . . . . 51 cône (propriétés) 83
arête d’un polyèdre 81 décimale 21
Division . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Cas particuliers de la fonction affine . . . . . . . . . . . . . 52 cône (volume) 112
Diviser un nombre décimal positif par arrondir un nombre 23 décimale (écriture) 21
Fonction quadratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 constante (fonction) 33
un nombre décimal positif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Fonction cubique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 associativité 12 décimale (partie) 21
construction d’un arc capable 71
Propriétés de l’addition et de la multiplication . . . . . 25 Fonction racine carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 axe de symétrie d’un angle 86 décomposition en produit de
construction de l’image d’une
Page 7
AM.indb 7
Priorités des opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
14.11.18 08:46
Effectuer un calcul avec ou sans parenthèses . . . . . . 27
Fonction homographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 axe de symétrie d’une figure
n Proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 axe x, axe y, axe z
85, 95
59
figure par une homothétie
construction de l’image d’une
100
facteurs premiers
décroissance d’une fonction
17
33
n Ensemble des nombres rationnels Q . . . . . . . . 27 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 figure par une rotation 98 décroissant (ordre) 11
Nombres rationnels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Résoudre un problème de proportionnalité . . . . . . . . 57 B construction de l’image d’une degré 67
figure par une symétrie axiale 95 degré d’un monôme 48
base (cône, cylindre, prisme
droit, pyramide) 111-112 construction de l’image d’une degré d’un polynôme 48
figure par une symétrie centrale 97
base (parallélogramme, rectangle, degré d’une équation 51
F
Pages 203 à 207 h
EH
G
h
G
F H
de Mathématiques 9-10-11.
α β D
A Objet, notion, propriété Notations, conventions et commentaires
Inférieur à… (plus petit que…) , d'
Sécantes d deux droites d et d9 possédant un seul point
Conventions et notations
H
H
Ensemble {a ; b ; … } FF d'
d'' d
Ensemble vide [ = {}
A
Ensemble de solutions S = { x 1 ; x2 ; … } Parallèles les droites e et f sont parallèles
e d'
Est élément de…, n’est pas élément de… d'' f e // f
ou [, Perpendiculaires a a sur ce dessin, l’angle droit formé par les
C
Appartient à…, n’appartient pas à… aa droites a et b est noté à l’aide du signe ; parfois,
B
b b il est signaléD à l’aide des symboles ou
Ensembles de nombres N : ensemble des nombres naturels A
bb
ab d
Z : ensemble des nombres entiers relatifs
A
� : ensemble des nombres décimaux Isométries appliquées α β T ( �v )
à une figure f e e translation f f9 d'
Q : ensemble des nombres rationnels f f
ee S (d )
R : ensemble des nombres réels ff N symétrie axiale f f9
�v R (O ; +120°)
C C MN
Symboles représentant, numériquement M rotation f f9
C
C B B
parlant, D S (O)
A AB
B symétrie D
centrale f f9
« ce qu’il y a de plus grand » +` D
D
A
A d dd
« ce qu’il y a de plus petit » –` Homothétie H (O ; k) dd A AA
α α β β homothétie f f9
A
A d' d'd'
Valeur absolue d’un nombre x )x) α
α ββ
d''
Composition de transformations
N
la composition des transformations f et
d' g peut
d' être
N
Opposé d’un nombre x –x notée g º f ; on commencera par la transformation f,
N
N �v �v
MNMN
puis la transformation g
�v�v M M
Inverse d’un nombre x ( x 0) –1 1 M
M
MN
MN
x ou x
d d
Pour cent % dd A A
Alphabet grec A
A
Pour mille ‰ d' d'
d'' d''
Majuscules Minuscules En français Majuscules Minuscules d'
d' En français
Fonction f:R R d''
d''
Α a alpha Ν ν nu
On trouve aussi les notations : x y = …
Β b bêta Ξ ξ xi
x f (x) = … Γ γ gamma Ο ο omicron
Δ δ delta Π p pi
Ε ε epsilon Ρ ρ rhô
Epreuve 1
Editions Loisirs et Pédagogie, Le Mont-sur-Lausanne Ζ ζ dzêta Σ σ sigma
Le 13 novembre 2018 Η η êta Τ τ tau
Θ θ thêta Υ υ upsilon
Ι ι iota Φ ϕ phi
Κ κ kappa Χ χ khi
Repères graphiques
156 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Unités de mesure
Dans ces rubriques, tu trouves Définition Dans le système métrique, le mètre (m) est l’unité principale de mesure des
longueurs.
notamment, les définitions, les On utilise aussi des multiples du mètre : décamètre (dam), hectomètre (hm),
kilomètre (km) ainsi que des sous-multiples : décimètre (dm), centimètre (cm),
propriétés et les théorèmes relatifs millimètre (mm).
différentes étapes à effectuer pour Méthode 2 En utilisant un tableau de conversion. Exemples Exprimer 1528,9 m en km,
A 12 mm en m et 2,5 hm en m.
appliquer la méthode ; la deuxième,
médiatrice
ÉTAPE
de AB médiatrice
Pour écrire le nombre dans le tableau, on repère 1528,9
de AC m en km :
sur la base d’un exemple donné,
c
la case dans laquelle on doit placer son chiffre km hm dam m dm cm mm
des unités. 1, 5 2 8 9
illustre concrètement chaque étape. On place ensuite la virgule dans la case
correspondant à l’unité demandée et on
O 1528,9 m = 1,5289 km C
complète éventuellement
B les cases vides par 12C mm en m :
des 0. km hm dam m dm cm mm B
cercle A
Aide-mémoire circonscrit 0, 0 1 2 Espace 117
12 mm = 0,012 m
médiatrice 2,5 hm en m :
Cercle
de BC inscrit
km
à hmun triangle
dam m
et bissectrices
dm cm mm
2 5 0
Définition Le cercle
2,5 hm inscrit
= 250 mà un triangle est le cercle tangent aux trois côtés de ce triangle.
A
Exemple
bissectrice A A
c est le cercle inscrit au triangle ABC. médiatrice
de l’angle BCA cercle
Les troisinscrit
côtés du triangle sont tangents de AB médiatrice
à ce cercle. de AC
05_Grandeurs et mesures 1.6.indd 156 18.01.19 11:33
bissectrice
O de l’angle ABC
O
c O
B B C
B
cercle
bissectrice C
circonscrit
C
de l’angle CAB
médiatrice
médiatrice A centre du cercle inscrit à ce triangle.
Tu repères ces parties par leur encadré de AB de AB médiatrice
médiatrice
de AC de AC Exemple
c c
en couleur. A
hauteur
issue de B
O est le centre du cercle inscrit
au triangle ABC.
bissectrice
C
A D
O A C
O de l’angle BCA cercle inscrit
hauteur
B C C
B issue de C
B
Etymologie O
cercle cercle
circonscrit
circonscrit B
A A
C
B
OE
bissectrice
F ABC H
de l’angle
H
Introduits
ES
par le symbole étym , l’étymologie te renseigne médiatrice
médiatrice
C
B ES B
de BC
B de BChauteur
sur l’origine de certains mots afin d’en comprendre le issue de A
bissectrice C
bissectrice A A
bissectrice étym Inscrit : du latin in, à l’intérieur et scribere, écrire.
de l’anglede
BCA
Renvoi l’angle BCA cercle inscrit
cercle inscrit > Tangente à un cercle (p. 100), Bissectrice d’un angle (p. 105)
A
bissectrice
Introduits par le symbole >, les renvois t’indiquent O O
bissectrice
de l’angle
A de ABC
l’angle ABC
A O
A
hauteur
issue de B A
O
le numéro de page de notions citées dans la rubrique.
c c
B
Hauteurs d’un triangle et orthocentre
médiane B B
hauteur
B M O issue de C
médiane issue de B
G O
issue de C B
bissectrice C Définition
C Une hauteur d’un triangle est une droite qui passe
C
par un sommet
C et qui est B
bissectrice C H
de l’anglede
CAB
l’angle CAB perpendiculaire aux côtés opposés à ce sommet. M
M C
C
Mise en garde
C
B N médiane Les hauteurs peuvent être à l’intérieur B B
ou à l’extérieur du triangle.
hauteur
issue de A issue de A
Introduits par le symbole , ces commentaires Exemples
La droite AH est la hauteur issue de A La droite DH est la hauteur issue
du triangle ABC. de D du triangle DEF.
supplémentaires t’informent d’éléments
D D
hauteur hauteur
A Aissue de B
issue de B A A
particuliers auxquels il faut être attentif ou te hauteur hauteur
issue de C
issue de C
signalent quelques obstacles classiques. O O
B C AF F
H H
B H EC
H E A
C C
B M O médiane
B hauteur hauteur médiane issue de B
G
Schéma
issue de A
issue de A issue de C
A
mathématique. A
A
A
A A
M O médiane
O médiane
médiane médiane M issue de B
G G issue de B
issue de C
issue de C B B
C C
M MC
M M
C C
B N médiane C B
B N médiane B
issue de A
issue de A
6
Sommaire
Nombres et opérations
n Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 NO
n Ensemble des nombres naturels . . . . . . . . 12
n Ensemble des nombres entiers relatifs . . . . 17
n Ensemble des nombres décimaux . . . . . . . . 21
n Ensemble des nombres rationnels . . . . . . . 27
n Ensemble des nombres réels . . . . . . . . . . . . 32
n Puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
n Racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
n Probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
FA
Fonctions et algèbre
n Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
n Proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
n Diagrammes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
n Calcul littéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
n Equations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Espace
n Figures géométriques planes . . . . . . . . . . . . 90
ES
n Transformations géométriques . . . . . . . . . 126
n Géométrie dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . 142
Grandeurs et mesures
n Unités de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
n Périmètre d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . 163
n Aire d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
n Volume d’un solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 GM
n Théorèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
Recherche et stratégies
n Problèmes et résolutions . . . . . . . . . . . . . . 182
n Stratégies de recherche . . . . . . . . . . . . . . . 183
n Vérification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
n Preuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Généralités
Ensembles de nombres
13 0 –2 1 17 0 1 33
–1,42 10 2 3,2
5 35,65 7,5 –1,42 0 1 10 3,2
5 5,65
– –
0 –3 3 –2
–0,21 –1 30 6 2 1 2 2 33 3 –0,2 0 61 1,75
–1 0 1 2 3 4 5 6
0 13 0 1 17 3
7,5 ; 0 ; 1 ; 17 ;
–1 1 2
Nombres décimaux –1,42
– � 10 …5 ; –7,65
23,2 35,65 ; –1,4
10
–1,42 –20 1 10
–
03,2
5 1 5,65 3
–7
3 –0,2 3 6 2 3 –0,27
– 0 6 1 1,75
> p. 21 du français
0 –1 décimal
0 31 –
1 22 3 24 25 π 6 20
3 3– 2 0 1 2 π 20
–3 –2 –1 03,2 ;15,652; 18,421
3 ;…
–1 0 1 2
2 –3 –213 –1 20 5 1 23 2 17 05
–5 – –4 3 4 5 – –2 1 3
–1,43 –0,2
– 7 10
3 3,2
6 25,65 7,5 –1,43 –0,2
0– 701 10 6 1 1,75
3,2 5,65
3– 2 2 π 20 3– 2 0 1 2 π 20
–3 –2 –1 0 1 2 3
–1 –1 0 01 2 3 14 5 62
–5 –4 –3 –213–1 0 1 2 3 4 5 17
2 – 7 10 2 3,2
5 3 2 0– 7 1 10 5
Nombres rationnels –1,4
–
Q
3 –0,23 – 2 3… 6 ; –10 ;π– 2207,5
225,65 ; – 0,2 ; 0 ; 1 ; –1,4
–
3 –0,23 0– 2 03,2
6 11 2 5,65
1,75 π 20
3
> p. 27 de l’italien
–5
–1
quotiente –1 0 1
–4 –3 –2
2
0 –1
5 ; 234
3
0 11
4
2 ; 3…2 4
5 6
5
2 2 65 3 2 5
– –
–7
3 –0,2 3 6 2 – 70
3 –0,2 61 1,75
3– 2 2 π 20 3– 2 0 1 2 π 20
–1 0 1 2
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
Nombres réels –7 7 –7
R 3– 2 … ;
3
–19 ;
2 π– ;
20–2
; – 2 ; 0 ; 1 ; 3– 2 0 1 2 π 20
de l’allemand Real
> p. 32 –5 –4 –3 –2 –1 0p ; 120 ;
2 20,4
3 4 ; …
5
Le schéma suivant montre toutes les inclusions entre ces ensembles de nombres.
–10 2
–
1 5 –1,4 3 π
–19
0 234 5
–5 17 6
…
10 1– 5
… –2
– 0,333… 2
–1000 5,65
… 3
– 7,65 8 2
3,2
… 7 – 2
Q R
Aide-mémoire Nombres et opérations 11
Chiffres et nombres
Définitions Les chiffres sont des symboles servant à écrire les nombres dans un système
de numération donné.
Dans notre système de numération décimale, les dix chiffres sont :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
NO
Les nombres sont écrits à l’aide d’un ou de plusieurs chiffres.
étym Chiffre : de l’arabe sifr, zéro. Nombre : du latin numerus, nombre, quantité.
Droite numérique
Définition Une droite numérique est une droite possédant un sens (de gauche à droite
ou de bas en haut), des graduations régulières et une origine. Chaque point est
repéré par un nombre. Chaque nombre réel correspond à un point de cette droite.
Exemple –7 1+ 5
– 3,5 5 2 π 50 9,666...
–5 0 5 10 R
Définitions Ordonner des nombres en ordre croissant signifie qu’on les range du plus petit
au plus 0 utilise le signe < qui5signifie « plus petit que ».
–5 grand. Pour cela, on 10 R
Exemple 127,5 > 8 > 0,0058 > – 3 > –10
4
Propriété Le positionnement des nombres sur la droite numérique permet leur comparaison.
Lorsque la droite est horizontale :
un nombre est plus petit qu’un autre lorsqu’il est à sa gauche ;
un nombre est plus grand qu’un autre lorsqu’il est à sa droite.
Exemple
–6 –2 0 1 7
–5 0 5 10 R
Définition Estimer le résultat d’un calcul, c’est trouver mentalement une valeur approchée
de ce résultat. Pour cela, on remplace chaque nombre du calcul par un autre qui
lui est « proche » et qui permette d’effectuer le calcul mentalement.
Remarque Une estimation peut se faire de plusieurs manières et avec un degré de précision
variable selon les nombres en jeu et le contexte.
Nombres naturels
Multiple, diviseur
Définitions a et b étant deux nombres naturels, on dit que a est un multiple de b s’il
existe un nombre naturel c tel que a = b · c.
On dit aussi que b est un diviseur de a ou que a est divisible par b .
Exemple
24 est un multiple de 6, car 24 = 6 · 4.
On dit aussi que 6 est un diviseur de 24 ou que 24 est divisible par 6.
Critères de divisibilité
Nombre premier
Définition Un nombre premier est un nombre naturel qui a exactement deux diviseurs :
1 et lui-même.
Exemple 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 sont des nombres premiers.
> Ensembles de nombres (p. 10), Nombres naturels (p. 12), Multiple, diviseur (p. 12)
14 Nombres et opérations Aide-mémoire
Recourir (si nécessaire) aux puissances pour 72 = 2 3 · 3 2 150 = 2 · 3 · 5 2
écrire le résultat.
Définition Le ppmc de plusieurs nombres naturels est le plus petit multiple commun
non nul (≠ 0) de ces nombres.
Exemple 36 est le ppmc de 3 ; 9 et 12. On écrit : ppmc (3 ; 9 ; 12) = 36 .
> Ensembles de nombres (p. 10), Nombres naturels (p. 12), Multiple, diviseur (p. 12)
Ecrire tous les facteurs premiers qui figurent Les facteurs qui figurent au moins une fois dans
au moins une fois dans l’une ou l’autre des les deux décompositions sont : 2 ; 3 ; 5 et 7.
décompositions avec leur plus grand exposant. Pour 2, le plus grand exposant est 2.
Pour 3, le plus grand exposant est 2.
Pour 5, le plus grand exposant est 3.
Pour 7, le plus grand exposant est 1.
ÉTAPE 3
Effectuer le produit des nombres obtenus. ppmc (180 ; 2625) = 2 2 · 3 2 · 5 3 · 7 = 31 500
C’est le ppmc des nombres choisis.
Définition Le pgdc de plusieurs nombres naturels est le plus grand diviseur commun
de ces nombres.
Exemple 5 est le pgdc de 10 ; 15 et 30. On écrit : pgdc (10 ; 15 ; 30) = 5.
> Ensembles de nombres (p. 10), Nombres naturels (p. 12), Multiple, diviseur (p. 12)
ÉTAPE 2
Ecrire tous les facteurs premiers qui figurent Les facteurs qui figurent dans les deux
dans les deux décompositions avec leur plus décompositions sont : 2 et 7.
petit exposant. Pour 2, le plus petit exposant est 2.
Pour 7, le plus petit exposant est 1.
ÉTAPE 3
Définitions Un nombre entier relatif est un nombre entier muni d’un signe positif NO
s’il est supérieur à zéro ou négatif s’il est inférieur à zéro.
On utilise la lettre Z pour désigner l’ensemble de tous les nombres
entiers relatifs.
Z = { … ; – 5 ; – 4 ; – 3 ; – 2 ; – 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; … }
Exemples
(– 27) ; 0 ; (+ 5) sont des nombres entiers relatifs.
(– 27) est un nombre négatif et (+ 5) un nombre positif.
Distance à zéro
Définition La distance à zéro d’un nombre a est la distance séparant sur la droite
numérique ce nombre a de zéro.
Exemples
La distance à zéro de (– 5) est 5.
La distance à zéro de (+ 5) est 5.
5 5
–5 –4 –3 –2 –1 0 +1 +2 +3 +4 +5 +6 R
Nombres opposés
Définition Deux nombres sont opposés si leur somme est égale à zéro.
Ils ont donc la même distance à zéro et sont de signes différents.
Exemples
(+ 3) et (– 3) sont deux nombres opposés, car (+ 3) + (– 3) = 0.
L’opposé de (–154) est (+154), car (–154) + (+154) = 0.
–3 0 +3 R
–5 –4 –3 –2 –1 0 +1 +2 +3 +4 +5 +6 R
Les propriétés ci-dessus de l’addition pour les entiers relatifs (Z) sont
également valables pour les nombres réels (R).
Exemples
(+ 3,4) + (– 6,5) = (– 3,1)
Remarque Cette propriété de la soustraction pour les entiers relatifs (Z) est également valable
pour les nombres réels (R).
Exemples
(+ 3,4) – (– 6,5) = (+ 3,4) + (+ 6,5) = (+ 9,9)
Remarques Simplifier l’écriture permet de calculer plus facilement des sommes et des
différences de nombres relatifs.
Les conventions d’écriture ci-dessus sont également valables pour les
nombres réels (R).
> Ensembles de nombres (p. 10), Nombres opposés (p. 17), Nombres réels (p. 32)
ÉTAPE 2
ÉTAPE 3
Remarques
• On peut aussi faire les calculs de gauche à droite une fois l’écriture simplifiée
sans passer par le regroupement.
• Cette méthode est également valable pour les nombres réels.
20 Nombres et opérations Aide-mémoire
Propriété 1 Pour multiplier deux nombres relatifs, on multiplie leurs distances à zéro
et on donne au produit :
le signe + si les deux nombres sont de même signe ;
NO
. ;
Propriété Pour diviser deux nombres relatifs, on divise leurs distances à zéro.
On donne alors au quotient :
le signe + si les deux nombres sont de même signe ;
le signe − si les deux nombres sont de signes différents.
Exemples
(+ 32) : (+ 8) = (+ 4) = 4
(− 32) : (− 8) = (+ 4) = 4
(+ 32) : (− 8) = (− 4) = − 4
(− 32) : (+ 8) = (− 4) = − 4
Nombres décimaux
Définitions Un nombre décimal est le quotient d’un nombre entier relatif par
une puissance de dix. NO
Son écriture décimale possède un nombre fini de chiffres non nuls
après la virgule.
On utilise la lettre � pour désigner l’ensemble de tous les nombres décimaux.
Exemples
7 = 0,7 ; 1,125 = 1125 ; 8,43 = 843 ; – 5 = – 25 = – 2,5 sont des nombres décimaux.
10 1000 100 2 10
1 = 0,3 ; 2 = 0,285714 ; p = 3,14159 … ; – 2 ne sont pas des nombres décimaux.
3 7 7
4 2 7 2 , 5 1 2
quatre sept cinq deux
milliers dizaines dixièmes millièmes
deux deux un
centaines unités centième
4272,512 = 4000 + 200 + 70 + 2 + 0,5 + 0,01 + 0,002
04,50 = 4,50 = 4,5
Les zéros placés à gauche de la partie entière et ceux placés à la fin
de la partie décimale ne changent pas la valeur du nombre. Ils ne sont
généralement pas notés.
une unité
un un
dixième centième
1 1 1
10 100
(5 – 4) (5,2 – 5,1 = 0,1) (5,34 – 5,33 = 0,01)
22 Nombres et opérations Aide-mémoire
Définition Donner une approximation ou une valeur approchée d’un nombre décimal,
c’est trouver une valeur proche de ce nombre à une précision choisie. Cette
valeur approchée peut, par exemple, être un arrondi ou une troncature.
NO Arrondi
Définition L’arrondi d’un nombre est la valeur approchée la plus proche possible de
ce nombre, étant donné la précision choisie.
On arrondit :
vers le haut (par excès) lorsque le chiffre suivant la précision demandée
est supérieur ou égal à 5 (5 à 9) ;
vers le bas (par défaut) lorsque le chiffre suivant la précision demandée
est inférieur à 5 (0 à 4).
Exemples
3,168 arrondi au centième donne 3,17.
3,163 arrondi au centième donne 3,16.
3,165 arrondi au centième donne, par convention, 3,17.
Troncature
Définition La troncature d’un nombre est la valeur approchée inférieure à ce nombre,
étant donné la précision choisie. Tronquer signifie « couper ». Tronquer l’écriture
d’un nombre, c’est la couper avec la précision choisie.
Exemples
Valeur approchée
Nombre Précision choisie
arrondi troncature
0,468 … au centième 0,47 0,46
1,841 … au dixième 1,8 1,8
12,35 … au dixième 12,4 12,3
5,8 … à l’unité 6 5
125 … à la dizaine 130 120
Addition
Définitions L’addition est l’opération qui associe, à deux nombres a et b, un troisième
noté a + b.
Le résultat d’une addition s’appelle une somme et les nombres que l’on
additionne des termes.
Exemple
14,8 + 6,4 = 21,2
termes somme
Aide-mémoire Nombres et opérations 23
Tout d’abord, calculer une approximation du résultat, 255,45 + 33,9 + 7,2 ?
ce qui permettra de vérifier que la réponse finale est
plausible. 260 + 30 + 10 = 300
NO
ÉTAPE 2
centièmes
centaines
dixièmes
dizaines
… …
unités
ÉTAPE 3
1 1
Effectuer l’addition en colonne en commençant par
2 5 5, 4 5
la droite. S’il y a des retenues, les noter au haut de
+ 3 3, 9
la colonne précédente.
+ 7, 2
2 9 6, 5 5
ÉTAPE 4
Soustraction
Définitions La soustraction est l’opération qui associe, à deux nombres a et b, un
troisième noté a – b.
Le résultat d’une soustraction s’appelle une différence et les nombres que
l’on soustrait des termes.
Exemple
43 – 21,2 = 21,8
termes différence
ÉTAPE 2
dixièmes
dizaines
unités.
… …
unités
ÉTAPE 3
4 12
Effectuer la soustraction en colonne en commençant 5 2 8, 9 4
par la droite. S’il y a des emprunts, les noter comme
– 4 0, 8
dans l’exemple ci-contre.
4 8 8, 1 4
ÉTAPE 4
Multiplication
Définitions La multiplication est l’opération qui associe, à deux nombres a et b,
un troisième noté a · b.
Le résultat d’une multiplication s’appelle un produit et les nombres que
l’on multiplie des facteurs.
NO
Exemple
8,2 · 5 = 41
facteurs produit
Remarque Pour éviter la confusion entre le symbole « 3 » de la multiplication et la lettre « x »
utilisée en algèbre, on utilise le symbole « · » pour indiquer la multiplication.
Division
Définitions La division est l’opération qui, à deux nombres a et b (b ≠ 0), associe un
troisième c tel que a = b · c. On note ce nombre a : b. Il est appelé quotient
de a par b .
Le résultat d’une division s’appelle le quotient, le nombre a se nomme le
dividende et le nombre b le diviseur.
Exemple
278 : 4 = 69,5 car 69,5 · 4
= 278
ÉTAPE 2
NO
Multiplier le diviseur par 10, 100, 1000, … de manière 195,04 : 5,3 = 1950,4 : 53
que le diviseur soit un nombre naturel. Multiplier le
dividende par le même nombre pour ne pas changer le
quotient. > Division (p. 24)
ÉTAPE 3
Propriété 3 Dans une suite d’additions, on peut Dans une suite de multiplications,
effectuer les calculs dans l’ordre que on peut effectuer les calculs dans
l’on veut en utilisant la commutativité l’ordre que l’on veut en utilisant la
et l’associativité. commutativité et l’associativité.
Cette propriété permet dans certains Cette propriété permet dans certains
cas de simplifier les calculs. cas de simplifier les calculs.
Exemple 137 + 89 + 63 = (137 + 63) + 89 = Exemple 25 · 91 · 4 = (25 · 4) · 91 =
200 + 89 = 289 100 · 91 = 9100
26 Nombres et opérations Aide-mémoire
NO
Lorsqu’on multiplie un nombre par 0,
on obtient 0.
0 est l’élément absorbant pour la
multiplication : a · 0 = 0 .
Exemple 78,206 · 0 = 0
Propriété 5 Lorsqu’on multiplie une somme ou une différence par un nombre, on peut
multiplier chaque terme de cette somme ou différence par ce nombre.
La multiplication est distributive sur l’addition et la soustraction :
a · (b + c) = a · b + a · c et a · (b − c) = a · b − a · c .
Exemples
12 · (100 + 1) = 12 · 100 + 12 · 1 = 1200 + 12 = 1212
34 · (10 – 1) = 34 · 10 – 34 · 1 = 340 – 34 = 306
20 – 10 ≠ 45 – 15 2 : 2 ≠ 100 : 25
40 – 60 ≠ 60 – 40 20 : 4 ≠ 4 : 20
En mathématiques, la division par 0 est impossible, car elle n’a pas de sens.
Convention Dans une série d’opérations, on effectue d’abord les opérations entre
parenthèses.
Dans les parenthèses ou lorsqu’il n’y plus de parenthèses, on effectue :
d’abord les puissances et les racines ;
ensuite les multiplications et les divisions de gauche à droite ;
enfin les additions et les soustractions.
Exemples
12 · (5 + 2) = 12 · 7 = 84 4 + 2 · 3 = 4 + 6 = 10 6 : 3 · 2 = 2 · 2 = 4
2 · 3 2 = 2 · 9 = 18 12 – 5 + 7 = 7 + 7 = 14
Aide-mémoire Nombres et opérations 27
ÉTAPE 2
NO
Terminer le calcul entre parenthèses et écrire le = 7 + 3 · 21
résultat en enlevant les parenthèses.
ÉTAPE 3
ÉTAPE 4
Nombres rationnels
Définitions Un nombre rationnel est le quotient de deux nombres entiers relatifs a et b
a
(b ≠ 0). Il peut s’écrire sous la forme d’une fraction , où a est le numérateur
b
et b le dénominateur. Son écriture décimale est finie ou périodique.
On utilise la lettre Q pour désigner l’ensemble de tous les nombres rationnels.
Exemples
7 1 2 –
– 2 ; – ; 0 ; ; 0,5 ; ; 8,45 ; … sont des nombres rationnels.
5 4 3
Par contre : p ; 2 ; … ne sont pas des nombres rationnels.
Remarques Les nombres décimaux sont inclus dans les nombres rationnels.
La réciproque n’est pas vraie.
Il faut faire la différence entre une fraction et une écriture fractionnaire.
Une fraction est le rapport de deux nombres entiers relatifs écrit sous forme
a
fractionnaire ( avec a et b appartenant à Z).
b
Une écriture fractionnaire est le rapport de deux nombres quelconques écrit
a
sous forme fractionnaire ( quels que soient a et b).
b
Exemples
3 – 7
; sont des fractions.
5 3
2,4 3 3 – 7
; ; ; sont des écritures fractionnaires.
5 – 5,15 5 3
> Ensembles de nombres (p. 10), Nombres entiers relatifs (p. 17), Nombres décimaux (p. 21)
28 Nombres et opérations Aide-mémoire
Effectuer la division. 7
= 7 : 8 = 0,875
8
NO 13
11
= 1,1818…
ÉTAPE 2
Remarque
Pour certaines fractions, il est possible, par amplification ou par simplification,
d’obtenir une fraction égale dont le dénominateur est une puissance de 10.
Exemple
3
= ?
5
3 3 2 6
= · = = 0,6
5 5 2 10
Remarque
Pour mettre un nombre entier sous forme de fraction, il suffit de mettre 1 comme dénominateur.
On peut ensuite amplifier cette fraction pour obtenir un autre nombre comme dénominateur.
Exemples
4 8 20
4 = = = = …
1 2 5
1 2 12
1 = = = = …
1 2 12
Aide-mémoire Nombres et opérations 29
·2 ·5 ·3
2 4 3 15 4 12
= = =
3 6 20 100 9 27
·2 ·5 ·3
:7 :6 :2 :9
84 12 48 8 4 27 3
= = = =
70 10 36 6 3 36 4
:7 :6 :2 :9
Remarque Une fraction irréductible est une fraction qu’on ne peut plus simplifier.
Exemples
1 11 3
; ; – sont des fractions irréductibles.
4 5 7
12 11 30
Par contre, les fractions ; ; – ne sont pas irréductibles.
4 555 70
30 Nombres et opérations Aide-mémoire
Remarque Si les deux fractions à additionner n’ont pas le même dénominateur, il faut les
remplacer par deux fractions égales qui ont le même dénominateur.
Exemple
1 3 2·1 3·3 2 9 11
+ = + = + =
6 4 2·6 3·4 12 12 12
ÉTAPE 2
3 1
Exemple 2 – = ?
4 6
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
ÉTAPE 3
ÉTAPE 4
Remarque
Il est généralement souhaitable de donner la réponse finale sous forme de fraction irréductible.
Aide-mémoire Nombres et opérations 31
Multiplication de fractions
Propriété Pour multiplier des fractions, on multiplie les numérateurs entre eux
et les dénominateurs entre eux.
Quels que soient les nombres entiers a, b, c et d (b ≠ 0 et d ≠ 0),
on a : a · c = a · c .
b d b·d NO
Exemples
5 7 35 7 ( ) 7 1 ( )
3 · 4 = 3 · 4 = 12 – 5 · 3 = – 5 · 3 = – 15
5·7 7
Remarque Il peut être très utile de simplifier les fractions avant d’effectuer les produits.
Exemple
1 4 2
7 12 7 · 12 1 · 12 1·4 1·2 2
· = = = = =
9 14 9 · 14 9·2 3·2 3·1 3
2 3 1
Nombres inverses
Définition Deux nombres non nuls sont inverses l’un de l’autre si leur produit est égal à 1.
Exemples
2 3 2 3 6
et sont inverses l’un de l’autre, car · = = 1.
3 2 3 2 6
1 1 4·1
4 et sont inverses l’un de l’autre, car 4 · = = 1.
4 4 4
1
( )
1
– est l’inverse de (– 5), car – · (– 5) =
5 5
(–1) · (– 5)
5
= 1.
Division de fractions
Propriété Pour diviser deux fractions, on multiplie la première par l’inverse de la seconde.
Quels que soient les nombres entiers a, b, c et d (b ≠ 0 ; c ≠ 0 et d ≠ 0),
on a : a : c = a · d = a · d = a d .
b d b c b·c b c
Exemples
2
3
2 7 2 5 10 9 3 9 71 3 8 : 4 = – 8 · 1 = – 2
: = · = : = · = –
3 5 3 7 21 14 7 14 3 2 5 5 4 5
2 1 1
32 Nombres et opérations Aide-mémoire
Nombres réels
NO Définitions Un nombre réel est un nombre dont l’écriture décimale est formée d’une partie
entière et d’une partie décimale finie ou infinie.
On utilise la lettre R pour désigner l’ensemble de tous les nombres réels.
2
Exemples 2,57 ; – 9 ; 3,14159… ; 0,123456789101112… ; = 0,4 ; 0 ; 5 ; …
5
Conséquences Les nombres naturels, relatifs, décimaux et rationnels sont des nombres réels.
Les nombres qui ont une écriture décimale infinie non périodique sont appelés
nombres irrationnels. Ils ne peuvent pas s’écrire sous la forme d’une fraction.
Les nombres irrationnels sont des nombres réels.
Exemples 2 = 1,41421356… ; p = 3,14159265… ; 1,110 100 100 100 00…
Puissances
Notation Soient n un nombre naturel (n ≠ 0) et a un nombre réel, alors :
(a · a · a · a · … · a) = a n
exposant
n facteurs base
a n se lit « a exposant n » ou « a puissance n ». C’est une puissance de a.
a s’appelle la base et n l’exposant.
Exemple 3 · 3 · 3 · 3 = 3 4 = 81
Remarques a1 = a
a0 = 1 (a ≠ 0)
a 2 se lit généralement « a au carré » et a 3 « a au cube ».
Le carré d’un nombre entier est aussi appelé carré parfait.
Exemples 1 ; 4 ; 9 ; 16 ; 25 ; … sont des carrés parfaits.
Aide-mémoire Nombres et opérations 33
Puissance de dix
6
Exemple 10 = 1 000 000 (un 1 suivi de 6 zéros)
– 4
Exemple 10 = 1 4 = 1 = 0,0001 (4 chiffres après la virgule)
10 10 000
Soit m et n deux nombres entiers et a et b deux nombres réels (b ≠ 0).
Propriété 1 Produit de puissances de même base a m · a n = a m + n
NO Exemple 9 2 · 9 3 = 9 2 + 3 = 9 5
n
Propriété 3 Puissance d’une puissance (a m ) = a m · n
3
Exemple (10 2) = 10 2 · 3 = 10 6
( ba )
n n
Propriété 5 Puissance d’un quotient = a n
b
7 3
( )
3
Exemple = 7 3
4 4
2 2
25 · 16 = 20 25 + 16 ≠ 9
400 = 400 41 ≠ 81
3
10 · 10 1 = 10
3+1
= 10 4 par contre 10 3 + 101 ≠ 10
3 + 1
= 10 4
1000
· 10 = 10
000 1000
+ 10 ≠ 10 000
Notation scientifique
Définition Un nombre décimal positif est écrit en notation scientifique s’il est écrit sous
la forme a · 10 n où :
a est un nombre décimal tel que 1 a < 10 ( c’est-à-dire ayant un seul chiffre
non nul devant la virgule) ;
n est un nombre entier relatif.
NO
Exemples
Les nombres suivants sont écrits en notation scientifique :
1,25 · 10 5 4 · 10 – 3 8,561 · 10 2 7,2 · 10 – 4
Par contre : 0,253 · 10 5 ou 42,1 · 10 – 3 ne sont pas écrits en notation scientifique.
ÉTAPE 2
Déterminer le signe de l’exposant de 10. 0,000 012 < 1, alors l’exposant est un entier
Si le nombre est plus grand que 1, négatif.
l’exposant est un entier positif.
Si le nombre est plus petit que 1,
l’exposant est un entier négatif.
ÉTAPE 3
Déterminer la valeur de cet exposant en Ici, la virgule doit se déplacer de 5 rangs vers la
comptant de combien de rangs il est droite (0,000 01,2). L’exposant sera donc − 5.
nécessaire de déplacer la virgule.
ÉTAPE 4
Racines
Racine carrée
NO Définition Soit a un nombre réel positif. On appelle racine carrée de a, notée √a,
le nombre positif dont le carré est égal à a.
La racine carrée de a est la solution positive de l’équation x 2 = a .
√0 = 0
Si a est positif, √a 2 = a .
Racine cubique
Définition Soit a un nombre réel. On appelle racine cubique de a, notée 3√a,
le nombre dont le cube est égal à a .
3 3
Exemples √– 125 = − 5, car (− 5) 3 = −125. √27 = 3, car 3 3 = 27.
Remarques 3√0 = 0
La racine cubique d’un nombre négatif existe, contrairement
à la racine carrée d’un tel nombre.
Remarque Ces propriétés sont également valables pour les racines cubiques.
Additionner les coefficients placés devant la racine carrée 3√7 + 5√7 − 6√7 = (3 + 5 − 6) · √7
(distributivité), puis noter le facteur entier avant la racine.
= 2 √7
Exemple 2 √8 + √18 = ?
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
Remarque
Il n’est pas toujours possible de simplifier des sommes de racines carrées.
Exemple 2√5 + 3√7
38 Nombres et opérations Aide-mémoire
Probabilités
Série statistique
NO
Définition Une série statistique est un ensemble de valeurs numériques.
Exemples
Les notes obtenues par une classe à un test de mathématiques, le nombre
de frères et sœurs d’une population donnée, le nombre d’habitants des villes
d’un canton, les salaires des employés d’une entreprise, etc. sont des séries
statistiques.
Fréquence
Définition On appelle fréquence d’une valeur d’une série statistique le quotient
Nombre d’apparitions de cette valeur
Nombre de valeurs de la série
Ce quotient est compris entre 0 et 1. Il peut aussi s’exprimer sous forme
d’un pourcentage.
Exemple
Un élève lance un dé seize fois de suite. Voici les nombres qu’il obtient :
2 ; 3 ; 3 ; 5 ; 6 ; 1 ; 2 ; 5 ; 6 ; 4 ; 3 ; 1 ; 4 ; 2 ; 5 ; 5.
Quelle est la fréquence du 5 ?
Le 5 apparaît 4 fois.
4
La fréquence du 5 est de = 0,25 = 25 %.
16
Situation aléatoire
Définition Une situation est dite aléatoire si elle conduit à des résultats possibles
parfaitement identifiables. Par contre, on ne sait pas à l’avance quel résultat
va se produire.
Exemple
On tire au hasard une boule d’un sac qui contient deux boules rouges,
trois boules vertes et cinq boules jaunes. On regarde la couleur de la boule tirée.
Cette situation est une situation aléatoire, car elle conduit à des résultats possibles
parfaitement identifiables : obtenir une boule rouge, une boule verte ou une boule jaune.
Par contre, avant de tirer la boule, on ne peut pas prévoir précisément quelle sera sa
couleur.
Aide-mémoire Nombres et opérations 39
Evénement
Définition Un événement d’une situation aléatoire est un ensemble contenant
un ou plusieurs résultats.
Exemple On dispose des cartes ci-dessous. On tire une carte au hasard.
NO
Résultats équiprobables
Définition Dans certaines situations aléatoires, tous les résultats ont la même probabilité.
On dit qu’ils sont équiprobables.
Exemple
Lorsqu’on lance un dé usuel, numéroté de 1 à 6, parfaitement équilibré et qu’on regarde
le numéro qui apparaît, tous les numéros ont la même probabilité d’apparition.
Les résultats aléatoires de cette expérience sont équiprobables.
Lorsque le dé est pipé, ce n’est pas le cas.
Propriété Si les résultats d’une situation aléatoire sont équiprobables, alors la probabilité
d’un événement est égale au quotient :
Nombre de résultats favorables
Nombre de résultats possibles
Exemple
Un sac contient les jetons numérotés 1 ; 3 ; 4 ; 5 ; 5 ; 6 ; 9.
Quelle est la probabilité d’obtenir un nombre pair ?
Nombre de résultats possibles : 7
Nombre de résultats favorables : 2
2
p =
7
Probabilité et fréquence
Propriété Si l’on répète une situation aléatoire un très grand nombre de fois, la fréquence
d’apparition de n’importe quel événement sera proche d’un nombre qui
correspond à la probabilité de cet événement.
Exemple
En reprenant l’exemple précédent, on répète l’expérience un très grand nombre de fois :
« On tire un jeton dont on note le numéro et on le remet dans le sac. »
2
La fréquence d’apparition d’un nombre pair sera proche du nombre ,
7
car c’est la probabilité de l’événement « obtenir un nombre pair ».
40 Nombres et opérations Aide-mémoire
Méthode 1 Utilisation du quotient Exemple A l’aide d’un tableur, on tire au hasard un nombre
Nombre de résultats favorables entier compris entre 1 et 40.
.
Nombre de résultats possibles Quelle est la probabilité d’obtenir un multiple de 3 ?
ÉTAPE 1
NO Est-ce que les résultats sont Le tirage au tableur étant effectué au hasard, les résultats
équiprobables ? sont équiprobables.
ÉTAPE 2
Est-ce que la probabilité de chaque La probabilité de chaque résultat n’est pas la même,
résultat est la même ? car le dé est pipé.
On ne peut donc pas utiliser le rapport :
Nombre de résultats favorables
.
Nombre de résultats possibles
ÉTAPE 2
Effectuer un très grand nombre Pour trouver la probabilité de l’événement « tirer un 6 » on lance
de lancers et calculer la fréquence un très grand nombre de fois le dé et on note chaque fois le
de l’événement. résultat obtenu. On calcule ensuite la fréquence de l’événement
en divisant le nombre de fois qu’on a obtenu le 6 par le nombre
total de lancers.
Choix de la méthode
La première méthode n’est utilisable que si les résultats sont équiprobables.
Aide-mémoire Notes 41
42 Notes Aide-mémoire
Aide-mémoire Notes 43
44 Notes Aide-mémoire
Fonctions et algèbre
Fonctions
Proportionnalité
Diagrammes
Calcul littéral
Equations
46 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Fonctions
Généralités
Définition Une fonction est une relation qui associe à chaque élément d’un ensemble de
départ (E) un et un seul élément d’un ensemble d’arrivée (F).
Représentation graphique
Définition La représentation graphique d’une fonction f dans un repère du plan est
l’ensemble des points de coordonnées (x ; f ( x)) .
Remarque La représentation graphique permet de lire les images de certaines valeurs de x.
Exemple
Soit la représentation graphique de la fonction f .
Sur cette représentation, on peut lire les images de certaines valeurs de x ,
par exemple, l’image de (– 3) est 4, celle de 1 est 2.
5 y
f f
4
f (x)
3
x x
2 x 3 4 5 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 x 3 4 5
FA
–1
> Fonction affine (p. 48), Fonction quadratique (p. 53)
–2
10
f
5
x
–1 5
1
–5
–10
f (x) f ( x)
3 3
48 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Fonction affine
Définition Une fonction affine est une fonction de la forme x a x + b (a ; b R).
La représentation graphique d’une fonction affine est une droite.
Exemples y
f : x 2 x + 4 g
g : x x–3
2
h : x – 0,5 x x
–2 2 10
–2
f
h
FA
Remarque La pente d’une droite peut être négative, contrairement à la pente d’un terrain,
d’une route, etc., qui est toujours positive. Pour exprimer le fait de monter ou de
descendre, notamment dans les courses de montagne, on utilise les expressions
« dénivelé positif » et « dénivelé négatif ».
y N( 2 ; 3 ) y
f
2
2 g
M (1 ; 1)
2
1 1
1 M ( 2 ; 1) –1
x x
–1 1 –1 1 5
N (4 ; 0 )
–1 –1
y2 – y1 y2 – y1
= 3 – 1 = 2 = 2 = 0 – 1 = –1 = – 0,5
x2 – x1 2–1 1 x2 – x1 4–2 2
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 49
a > 0 et b > 0 a > 0 et b < 0 a < 0 et b > 0 a < 0 et b < 0
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
f N (4 ; –1)
–3
M(0 ; –3)
0 x
f
0,5 N( 2 ; – 2 )
1
M( 0 ; – 3 )
–3 2
50 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
y
3
N ( – 3 ; 3)
1
M ( – 6 ; 1) x
–6 –3 0
ÉTAPE 1
Trouver les coordonnées de deux points de la Par exemple, les points M (– 6 ; 1)
droite g. Choisir si possible des points dont les et N (– 3 ; 3) .
coordonnées sont entières.
ÉTAPE 2
h
4
M (0 ; 2)
N ( 2 ; 1)
x
0 2
FA
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
Trouver les coordonnées d’un deuxième point de Par exemple le point (2 ; 1) .
la droite h. Choisir, si possible, un point dont les
coordonnées sont entières.
ÉTAPE 4
Définitions Une fonction linéaire est une fonction affine pour laquelle b = 0 .
Son expression fonctionnelle est de la forme x a x (a R).
La représentation graphique d’une fonction linéaire est une droite qui passe
par l’origine des axes.
Le nombre réel a s’appelle le facteur de linéarité (ou coefficient de linéarité).
Il représente la pente de la droite.
Exemples
y
f : x – 3 x
g
f
g : x x
h : x 0,5 x h
2
FA x
–2 2
–2
Définition Une fonction constante est une fonction affine dont l’expression fonctionnelle
est de la forme x b (b R). Sa pente est nulle (a = 0).
La représentation graphique d’une fonction constante est une droite
parallèle à l’axe des abscisses.
Exemples
y
f : x 5
g : x – 4
f
2
x
–2 2 10
–2
g
> Fonctions (p. 46), Représentation graphique (p. 46), Fonction affine (p. 48), Proportionnalité (p. 55),
Pente (p. 60)
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 53
Fonction quadratique
Définitions Une fonction quadratique est une fonction de la forme x a x 2 + b x + c
(a ≠ 0).
La représentation graphique d’une fonction quadratique est une parabole.
Exemples
y y y y
10
x
5
0 1
5
x x
–5
0 1 5 –5 0 1
FA
x
0 1
x x 2 x
x 2 – 4 x x – 0,5 x 2 – 2 x 2 x 2 + 10 x + 8
( a = 1 ; b = 0 ; c = 0) (a = 1 ; b = – 4 ; c = 0) (a = – 0,5 ; b = 0 ; c = – 2 ) (a = 2 ; b = 10 ; c = 8)
Fonction cubique
Définition Une fonction cubique est une fonction de la forme x a x 3 (a ≠ 0 ; a R).
y y y y
10 10
Exemple 2
x
f : x 10 x 3 – 2y 2
150 –2
2 f 2
x x
100
–2 2 –5 –1
2 –2 –2
x
50 – 10
–2 2
–2
x
–2 2
– 50
–100
–150
54 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Définition La fonction racine carrée est une fonction de la forme x √x (x 0).
Exemple
f : x √x y
x
5
FA Fonction homographique
g : x – 4 (x ≠ 0)
x
g
2
x
2
f –2
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 55
Proportionnalité
Généralités
Définition Deux grandeurs sont proportionnelles si l’on peut calculer les valeurs de l’une
en multipliant (ou en divisant) les valeurs de l’autre par un même nombre non nul.
Ce nombre est appelé facteur de proportionnalité (ou facteur de linéarité).
Longueur du côté 3 6 c
·4
Périmètre 12 24 4c
Contre-exemples
L’âge d’une personne n’est pas proportionnel à sa taille. En effet, il n’y a pas de facteur de
proportionnalité qui permette de passer de l’âge de la personne à sa taille.
Côté du carré 2 3 c
·2 ·3
Aire du carré 4 9 c2
Il n’y a pas de facteur de proportionnalité permettant de passer du côté du carré à son aire.
56 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Grandeur 1 x y x+y
Grandeur 2 x y x + y
+
Exemple
+
Dans le tableau de proportionnalité
suivant exprimant la hauteur d’une pile Nombre de pièces 8 20 28
de pièces de 50 centimes en fonction · 1,25
du nombre de pièces, la propriété de Hauteur de la pile en mm 10 25 35
la somme est bien vérifiée. +
·k
Grandeur 1 x kx
Grandeur 2 x kx
·k
Exemple
·15
Dans le tableau de proportionnalité
suivant exprimant la hauteur d’une ·5 ·3
pile de pièces 50 centimes en
fonction du nombre de pièces, Nombre de pièces 8 40 120
la propriété du produit est bien · 1,25
Hauteur de la pile en mm 10 50 150
vérifiée.
·5 ·3
·15
Pourcentage
Notation 20 est un pourcentage qui se note 20 % et qui se lit « vingt pour-cent ».
100
20 % = 20 = 0,20
100
Exemple
Dire qu’il y a 20 % de chocolat dans un gâteau signifie :
Qu’il y a proportionnalité entre la masse de chocolat (la partie) et la masse de gâteau (le tout).
20
FA Qu’il y a 20 g de chocolat pour 100 g de gâteau. Par conséquent, 20 % =
facteur de proportionnalité qui permet de passer du tout à sa partie.
100
= 0,20 est le
Déterminer un pourcentage
Echelle
Définition Lorsque les dimensions d’une reproduction (plan, carte, maquette, dessin,
photo, etc.) et les dimensions réelles sont proportionnelles, on appelle échelle le
rapport d’une longueur mesurée sur le plan par la longueur réelle correspondante,
exprimée dans la même unité.
Longueur mesurée sur la reproduction (plan, carte, etc.)
Echelle =
Longueur réelle
FA
1 10
Echelle : 1 : 50 000 ou Echelle : 10 : 1 ou
50 000 1
La carte topographique est une réduction Le dessin du coléoptère est un
de la réalité. Chaque dimension réelle a agrandissement de la réalité. Chaque
été divisée par 50 000. dimension réelle a été multipliée par 10.
Pente
Définition La pente moyenne d’un terrain, d’une route, etc. est le rapport de la dénivellation
(différence d’altitude) par la distance horizontale, exprimée dans la même unité.
Dénivellation
Pente =
Distance horizontale
Dénivellation
Quand une pente est constante, il y a
proportionnalité entre la dénivellation et la
distance horizontale.
Distance horizontale
La pente n’a pas d’unité, c’est un coefficient de
proportionnalité.
FA Exemple
Le panneau ci-contre indique que, en moyenne,
sur ce tronçon de route pour une distance horizontale
de 100 m, la dénivellation est de 10 m.
Vitesse moyenne
Définition La vitesse moyenne v d’un mobile est le rapport entre la distance parcourue d
et la durée du parcours t, appelé aussi temps du parcours.
v = d
t
> Proportionnalité (p. 55), Calcul de la mesure d’une grandeur à partir d’une formule (p. 83)
Appliquer la formule. 7
v en km/h = = 5
1,4
ÉTAPE 4
Masse volumique
Définition La masse volumique moyenne ρ d’un objet ou d’une substance est égale
au rapport de sa masse m et son volume V .
ρ = m
V
FA
La masse volumique permet de mettre en relation la masse et le volume
d’un objet. Il est donc possible de calculer l’une de ces grandeurs quand
on connaît les deux autres.
> Proportionnalité (p. 55), Calcul de la mesure d’une grandeur à partir d’une formule (p. 83)
Appliquer la formule.
ρ en kg/m3 = 6500 = 2600
2,5
ÉTAPE 4
Débit
Définition Le débit moyen d d’un liquide (ou d’une matière) qui s’écoule est égal
au rapport du volume V de liquide (ou de la quantité de matière) par
la durée de l’écoulement t.
d = V
t
> Proportionnalité (p. 55), Calcul de la mesure d’une grandeur à partir d’une formule (p. 83)
Déterminer le débit
Méthode Exemple Un robinet remplit un jerrican de 20 l en
2 minutes 13 secondes. Quel est le débit de ce
robinet en l/s ?
ÉTAPE 1
Appliquer la formule. 20
d en l/s = 0,15
133
ÉTAPE 4
Diagrammes
Diagramme
Le diagramme cartésien
Le diagramme cartésien est constitué d’un ensemble de points dont
les coordonnées correspondent aux données à représenter.
FA Exemple
6000
6000 6000
6000
5000
5000 5000
5000
4000
4000 4000
4000
3000
3000 3000
3000
2000
2000 2000
2000
1000
1000 1000
1000
00 Fleuves
Fleuves 00 Fleuves
Fleuves
Amazone
Gange
Mississippi
Nil
Rhin
Seine
Volga
Zaïre
Amazone
Gange
Mississippi
Nil
Rhin
Seine
Volga
Zaïre
Amazone
Gange
Mississippi
Nil
Rhin
Seine
Volga
Zaïre
Amazone
Gange
Mississippi
Nil
Rhin
Seine
Volga
Zaïre
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 65
Le diagramme en barre
Dans un diagramme en barre, les longueurs des parties sont
proportionnelles aux mesures des grandeurs représentées.
Exemple
Sommeil
Devoirs
Trajets
Loisirs
Ecole
Autre
1h 7h 2h 8h 3h 3h
Sommeil
Devoirs
Trajets
Loisirs
Ecole
Autre
Le diagramme circulaire
1h 7h Dans
2 h un diagramme 8 hcirculaire, le rayon
3 h du cercle
3 h peut être choisi
arbitrairement ; les mesures des angles des différentes parties sont
proportionnelles aux mesures des grandeurs représentées.
Exemple Loisirs FA
Répartition des activités d’un élève durant 24 h.
Sommeil Autre
Loisirs Trajets
Trajets
Devoirs Ecole
Loisirs
Le diagramme figuratif Evolution de la population mondiale
Dans un diagramme figuratif, de 1950 à 2025.
l’une des dimensions des figures Sommeil Autre
> Représentation graphique (p. 46), Proportionnalité (p. 55), Aire des surfaces usuelles (p. 165)
66 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
ÉTAPE 2
ÉTAPE 3
O
O
ÉTAPE 4
Basket
Basket Football
Football
> Proportionnalité (p. 55), Mesurer un angle à l’aide d’un rapporteur (p. 102)
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 67
Calcul littéral
Expression littérale
Définition Une expression littérale est une expression mathématique qui contient
une ou plusieurs lettres appelées variables, inconnues ou indéterminées,
suivant le contexte.
Exemples
x ² 1
x ; 2 · (y + 5) ; 4,8 – a + b ; + 3x ; ; 2y ; … sont des expressions littérales.
3 z
x
Remarque Une expression littérale « en fonction de x »
est une expression qui contient la lettre x.
Exemple 3
Les expressions littérales 2 ∙ (x + 3) ou 3 + 3 + x + x
expriment le périmètre du rectangle en « fonction de x ».
Propriétés et définitions
Définition Deux expressions littérales sont égales si elles donnent le même résultat
quelle que soit la valeur numérique attribuée à chacune des lettres qui figurent
dans ces deux expressions.
Conséquences Pour prouver que deux expressions littérales sont égales, on les réduit
à l’aide des propriétés des opérations et des règles de priorité jusqu’à
obtenir des expressions littérales identiques.
Exemple
Soit A = 5 m + 11 + 2 (m – 3) et B = 7 m + 5.
Ces deux expressions sont égales, en effet :
A = 5 m + 11 + 2 (m – 3)
A = 5 m + 11 + 2 m – 6
A = 5 m + 2 m + 11 – 6
FA
A = 7 m
+ 5
On peut donc conclure que A = B .
Monôme
Définitions Un monôme est une expression littérale qui est égale au produit d’un nombre
réel par une ou des lettres dont le ou les exposants sont des entiers naturels.
Le nombre est appelé coefficient du monôme.
Le produit des lettres est appelé partie littérale du monôme.
Exemples
5
Par contre, ; √x ; x + 5 ne sont pas des monômes.
x
Définition Le degré d’un monôme est égal à la somme des exposants de sa partie littérale.
Exemples
Le degré du monôme 5 x 2 est 2.
Le degré du monôme 4 x 2 y est 2 + 1 = 3 ; en effet, 4 x 2 y = 4 x 2 y1.
Le degré du monôme 7 est 0 ; en effet, 7 = 7 x 0 , par exemple.
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 69
Multiplication de monômes
Définition Pour multiplier deux monômes, on multiplie leurs coefficients entre eux
et leurs parties littérales entre elles.
Exemples
3 x · 5 y 2 = 3 · x · 5 · y 2 – 2 x 3 y 2 ∙ 4 x 2 y = – 2 · x 3 · y 2 ∙ 4 · x 2 · y
= 3 · 5 · x · y 2 = – 2 ∙ 4 ∙ x 3∙ x 2 ∙ y 2 ∙ y
= 15 x y 2 = – 8 x 5 y 3
Monômes semblables
Définition Deux monômes sont semblables s’ils ont la même partie littérale.
Exemples
5 x 2 y et – 3 x 2 y sont des monômes semblables, car ils ont la même partie littérale : x 2 y .
– 7 x et x sont des monômes semblables, car ils ont la même partie littérale : x .
Contre-exemples
FA
5 x 2 et 5 x ne sont pas des monômes semblables, car ils n’ont pas la même
partie littérale : x 2 n’étant pas égal à x .
7 x 2y et 7 x y 2 ne sont pas des monômes semblables, car ils n’ont pas la même
partie littérale : x 2 y n’étant pas égal à x y 2 .
Polynôme
Définition Pour réduire un polynôme, on additionne (ou soustrait) ses monômes semblables.
Exemples
2 x 2 – 4 x + 5 x 2 + x = 2 x 2 + 5 x 2 – 4 x + x = 7 x 2 – 3x
forme réduite
w 2 + 3 + 5 w – 2 w 2 – 8 + w = w 2 – 2 w 2 + 5 w + w + 3 – 8 = – w 2 + 6 w – 5
forme réduite
> Monômes semblables (p. 69)
Définition Le degré d’un polynôme est le degré le plus élevé de ses monômes
une fois ce polynôme réduit.
FA
Exemples
2 2
x + x est un polynôme de degré 2 (le monôme de plus haut degré est x ).
5 5
– 2 a 3 + a 3b – 4,4 est un polynôme de degré 4 (le monôme de plus haut degré est a 3b).
Définition Ordonner un polynôme par rapport à l’une de ses lettres, c’est le réduire puis
écrire ses monômes dans l’ordre croissant ou décroissant de leur degré.
Exemples
5 m 2 + 2 m – 1 est un polynôme ordonné dans l’ordre décroissant des puissances de m .
– 2 + a 3 + 2 a b – a 2b 3 + b 4 est un polynôme ordonné dans l’ordre croissant des puissances de b .
x 3 + 1 + x 2 + x est un polynôme qui n’est pas ordonné.
> Ordre croissant et ordre décroissant (p. 11), Degré d’un monôme (p. 68)
Addition de polynômes
Définition Pour additionner deux polynômes, on additionne chaque terme de ces polynômes.
Propriété Dans une expression littérale, on peut supprimer les parenthèses si elles ne
sont précédées d’aucun signe ou du signe « + » et qu’elles ne sont pas suivies
d’un signe « · », « : » ou d’une parenthèse.
Exemples
(5 x 2 – x) + (2 x 2 + 9 x – 10)
= 5 x 2 – x + 2 x 2 + 9 x – 10 Suppression des parenthèses précédées du signe + .
= 7 x 2 + 8 x – 10 Réduction du polynôme.
3 x + (– 2 x + 2)
= 3 x – 2 x + 2 Suppression des parenthèses précédées du signe + .
= x + 2 Réduction du polynôme.
Dans l’expression 3 x + (5x – 2) · 3 , on ne peut pas enlever les parenthèses avant
d’avoir développé le produit (5 x – 2) · 3 (priorité des opérations).
Polynômes opposés
Définition Deux polynômes opposés sont deux polynômes dont la somme est égale à zéro.
Exemples
6 x 2 et – 6 x 2 sont deux polynômes opposés, car 6 x 2 + (– 6 x 2) = 6 x 2 – 6 x 2 = 0 .
y 2 + 5 y – 12 et – y 2 – 5y + 12 sont opposés, car (y 2 + 5 y – 12) + (– y 2 – 5 y + 12)
= y 2 + 5 y – 12 – y 2 – 5 y + 12 = 0 .
Soustraction de polynômes
Définitions Pour savoir si une expression littérale est une somme ou un produit, on regarde
dans cette expression la dernière opération à effectuer en respectant les règles
de priorité des opérations.
Si c’est une addition ou une soustraction, l’expression est une somme.
Si c’est une multiplication ou une division, l’expression est un produit.
Exemples
10 + 3 x · 5 est une somme, car on doit d’abord effectuer la multiplication
et donc la dernière opération à effectuer est une addition.
(10 + 3 x) · 5 est un produit, la dernière opération à effectuer est une multiplication.
72 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Multiplication de polynômes
–2 a · (a b – x y + z) = (– 2 a) · a b – (– 2 a) · x y + ( – 2 a) · z = – 2 a 2 b + 2 a x y – 2 a z
FA
(y – 2) · (2 x + y – 5) = y · 2 x + y · y + y · (– 5) + (– 2) · (2 x) + (– 2) · y + (– 2) · (– 5)
= y · 2 x + y · y – y · 5 – 2 · 2 x – 2 y + 2 · 5
= 2 x y + y 2 – 5 y – 4 x – 2 y + 10
= 2 x y + y 2 – 7 y – 4 x + 10
Conséquence Quels que soient les monômes a, b, c et d,
(a + b) · (c + d ) = a c + a d + b c + b d.
Cette égalité est appelée double distributivité.
Produits remarquables
> Réduction d’un polynôme (p. 70), Produits remarquables (p. 72)
Supprimer les parenthèses autour des = (6 x 2 – 4 x) – (70 x 2 – 21 x + 10 x – 3)
polynômes en utilisant les propriétés = 6 x 2 – 4 x – 70 x 2 + 21 x – 10 x + 3
de l’addition et de la soustraction de
polynômes.
ÉTAPE 3
Méthode 2 En utilisant un produit remarquable. Exemple Développer et réduire l’expression (5 x – 2 y) 2 .
ÉTAPE 1
Remarque
Ces méthodes peuvent se combiner.
Exemples
Développer et réduire
2 (2 x + 3) (2 x – 3) = 2 (4 x 2 – 9) Utilisation d’un produit remarquable.
= 8 x 2 – 18 Distributivité.
> Réduction d’un polynôme (p. 70), Produits remarquables (p. 72)
74 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
FA > Priorités des opérations (p. 26), Développer et réduire une expression littérale (p. 73)
Vérifier que l’expression soit sous sa Les termes sont : 10 x 3, – 5 x 2 et 5 x .
forme réduite. Il n’y a aucun monôme semblable,
donc l’expression est réduite.
ÉTAPE 2
Y a-t-il des facteurs communs dans Le facteur commun à chaque monôme est 5 x .
chaque monôme ? Si oui, les mettre tous On peut donc le mettre en évidence :
en évidence. 10 x 3 – 5 x 2 + 5 x
= 5 x · 2 x 2 – 5 x · x + 5 x · 1
= 5 x (2 x 2 – x + 1)
ÉTAPE 3
Contrôler qu’il n’y ait plus de facteurs Il n’y a plus de facteur commun.
communs dans la parenthèse.
Remarque
On peut vérifier la factorisation en développant le produit obtenu.
Repérer chacun des termes de la somme. Les termes sont : (5 z – 6) (8 z – 1) et 4 z (8 z – 1)
ÉTAPE 2
Si oui, le mettre en évidence et additionner (5 z – 6) (8 z – 1) – 4 z (8 z – 1) = (8 z – 1) (5 z – 6 – 4 z)
ou soustraire les termes semblables =
(8 z – 1) (z – 6)
lorsque c’est possible.
Repérer les termes de la somme. Les termes sont : 9 x 2, 12 x y et 4 y 2 .
FA
ÉTAPE 2
Remarque
Ces méthodes peuvent se combiner.
Exemple
4 x 3 y – 16 x y = 4 x y (x 2 – 4) D’abord, mise en évidence d’un facteur commun.
= 4 x y (x + 2) (x – 2) Puis, utilisation d’un produit remarquable.
> Produits remarquables (p. 72), Développer et réduire une expression littérale (p. 73)
76 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Equations
Equation
Définitions Une équation est une égalité conditionnelle entre deux expressions
littérales. En effet, cette égalité n’est pas forcément vraie : elle peut être
vérifiée pour une, plusieurs ou aucune valeur numérique des lettres.
Ces lettres sont appelées inconnues.
La ou les valeurs qui vérifient l’égalité sont appelées solutions de
l’équation. Résoudre une équation c’est trouver l’ensemble de ses
solutions, souvent noté S.
Exemples
16 est la solution de l’équation 4 x = 64 , car 4 · 16 = 64. On note : S = { 16 } .
(– 3) et 3 sont les solutions de l’équation x 2 = 9 , car (– 3) 2 = 9 et 3 2 = 9.
On note : S = { – 3 ; 3 } .
FA L’équation a + 1 = a n’a pas de solution. On note alors : S = ou S = { }.
Tous les nombres sont les solutions de l’équation 2 x = 2 x. On note alors : S = R .
Equations équivalentes
Définition Deux équations équivalentes sont deux équations qui ont le même
ensemble de solutions.
Exemples
Les équations x – 5 = 8 – x et 5 x = 32,5 sont équivalentes, car elles ont le même
ensemble de solutions : S = { 6,5 } .
Les équations 10 – 2 y = y 2 + y et y 2 + 3 y – 10 = 0 sont équivalentes, car elles ont le même
ensemble de solutions : S = { – 5 ; 2 } .
Les équations 5 x = 15 et 5 x 2 = 15 x ne sont pas équivalentes, parce que 0 est
une solution de la deuxième équation
sans en être une de la première.
Définition Une équation du premier degré d’inconnue x est une équation équivalente
à une équation du type ax + b = cx + d .
Exemples
5 x – 6 = 3 x + 4
3 x – 2 = 0 (3 x – 2 = 0 x + 0)
5 x + 8 = – 5 (5 x + 8 = 0 x – 5)
Règles d’équivalence
Règle 3 Multiplier ou diviser par un même nombre non nul les deux membres
de cette équation.
Exemple Si 3 x = 21, alors 3 x = 21 donc x = 7 .
3 3 FA
Si l’on divise ou multiplie par l’inconnue les deux membres
d’une équation, on obtient une équation non équivalente à la première.
Exemple
L’équation x 2 = x a deux solutions : 0 et 1 .
Si l’on divise les deux membres par x, on obtient l’équation x = 1 qui n’a qu’une solution : 1 .
Remarque
L’ensemble de solutions est correct si, en remplaçant l’inconnue
par le ou les nombres trouvés, l’équation initiale est vérifiée.
3 est bien solution de l’équation 9 (x – 1) – 4 x = 9 – x , car :
9 (3 – 1) – 4 · 3 = 9 – 3
6 = 6
> Développer et réduire une expression littérale (p. 73), Règles d’équivalence (p. 77)
78 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
Définitions Une équation du premier degré à deux inconnues x et y est une équation
équivalente à une équation de la forme :
a x + b y = c (a, b, c R ; a ≠ 0 et b ≠ 0).
Une solution d’une équation à deux inconnues x et y est un couple
de nombres (x ; y) qui vérifient cette équation.
Exemple
Le couple (1 ; 2) est une solution de l’équation à deux inconnues 2 x + 3 y = 8 , car : 2 · 1 + 3 · 2 = 8 .
x y
4
Dans cette équation, il y a une infinité d’autres couples solution. Par exemple (4 ; 0) ; (2 ; ) ; …
3
FA
Système de deux équations du premier degré à deux inconnues
Remarque
L’ensemble de solutions est correct si, en remplaçant les inconnues
par leur valeur respective, les deux équations initiales sont vérifiées.
Le couple (2 ; – 3) est solution du système, car :
4 · 2 + (– 3) = 5
3 · 2 + 6 · (– 3) = –12
80 Fonctions et algèbre Aide-mémoire
A l’aide des règles d’équivalence, transformer les 2 x + 3 y = 27 2 x + 3 y = 27
deux équations pour les ramener à un système de
5 x = 2 y + 1 5 x – 2 y = 1
la forme :
a x + b y = c
a9x + b9y = c9
ÉTAPE 2
FA ÉTAPE 3
Remarque
L’ensemble de solutions est correct si, en remplaçant les inconnues
par leur valeur respective, les deux équations initiales sont vérifiées.
Le couple (3 ; 7) est solution du système, car :
2 · 3 + 3 · 7 = 27
5 · 3 = 2 · 7 + 1
Définition Une équation du deuxième degré d’inconnue x est une équation qui est
équivalente à une équation de la forme a x 2 + b x + c = 0 (a, b, c R ; a ≠ 0) .
Exemples
7x 2 + x – 10 = 0 – 3 x 2 + 84 = 0 x 2 + 8 x = – 5
Propriété 1 Pour qu’un produit de facteur soit nul, il faut et il suffit qu’un des facteurs soit nul.
Quels que soient les nombres n et m , si n · m = 0 signifie que n = 0 ou m = 0
(n, m R).
Exemple
Si (2 x – 3) (x + 2) = 0, alors 2 x – 3 = 0 ou x + 2 = 0 .
Définition Le discriminant de l’équation a x 2 + b x + c = 0 est le nombre Δ défini par :
Δ = b 2 – 4 a c (a, b, c R ; a ≠ 0).
5
x1 = x2 = – b (formule de Viète)
2 a
Si Δ < 0 , alors l’équation n’a pas de solution :
S = [
Exemples
6 x 2 + x – 2 = 0
a = 6 ; b = 1 ; c = – 2
∆ = b 2 – 4 a c = 12 – 4 · 6 · (– 2) = 49
∆ > 0, cette équation possède deux solutions.
Comme √49 = 7, alors
S = 5–1 + 7 –1 – 7
12
;
12 6
S = 5 12 ; – 23 6
x2
– 4 x + 8 = 0
2
1
a = ; b = – 4 ; c = 8
2
1
∆ = b 2 – 4 a c = (– 4) 2 – 4 · · 8 = 16 – 16 = 0
2
∆ = 0, cette équation possède une seule solution.
– (– 4) 4
x = = = 4
2·1 1
2
S = { 4 }
x 2 + 2 x + 2 = 0
a = 1 ; b = 2 ; c = 2
∆ = b 2 – 4 a c = 2 2 – 4 · 1 · 2 = 4 – 8 = – 4
∆ < 0, cette équation n’a pas de solution.
S = [
Remarque
Pour vérifier que l’ensemble de solutions est correct, on peut remplacer
l’inconnue par le ou les nombres trouvés.
{ – 5 ; 0 } est bien l’ensemble de solutions de l’équation x 2 = – 5 x , car :
(– 5) 2 = (– 5) · (– 5) et 02 = (– 5) · 0 .
S’assurer que l’équation est écrite sous C’est bien le cas donc on peut passer à l’étape 2.
la forme a x 2 + b x + c = 0. Si ce n’est pas
le cas, effectuer la ou les transformations
nécessaires.
ÉTAPE 2
Remarque
Pour vérifier que l’ensemble de solutions est correct, on peut remplacer
l’inconnue par le ou les nombres trouvés.
{ – 3 ; 1 } est bien l’ensemble de solutions de l’équation x 2 + 2 x – 3 = 0 , car :
(– 3) 2 + 2 · (– 3) – 3 = 0 et 12 + 2 · 1 – 3 = 0 .
Aide-mémoire Fonctions et algèbre 83
ÉTAPE 2
Droite
Définition La droite AB est constituée d’une infinité de points alignés avec A et B.
Notation La droite qui passe par les points A et B est appelée droite AB.
On peut aussi la désigner par une lettre minuscule.
Exemple A
La droite AB ou la droite d. B
A
Demi-droite B
Définition Une demi-droite est une portion de droite limitéeApar un point. Ce point est
d
appelé l’origine de la demi-droite. B
Exemple
dd
On a représenté ci-contre la demi-droite AB,
d’origine A et passant par B. B
On peut aussi l’appeler demi-droite Ad.
A d
B
Segment
A
Définition Un segment est une portion de droite limitée par deux points. Ces deux points
B
A
sont appelés les extrémités du segment.
Exemple
On a représenté ci-contre le segment AB, A B
dont les extrémités sont les points A et B.
Remarque Une droite, une demi-droite et un segment sont constitués d’une infinité de points.
Seul le segment a une longueur déterminée et est donc mesurable.
Aide-mémoire Espace 91
Définition La distance entre deux points est la longueur du plus court chemin joignant
ces deux points. C’est par conséquent la longueur du segment ayant comme
extrémités ces deux points.
Exemple
Le plus court chemin joignant les deux points A et B
est le segment AB (le chemin ➀ est plus court que
les chemins ➁ et ➂).
➁
On note AB = 4 cm ➁
A B
A ➀ B
➀
➂
➂
➂
Propriété La distance du point A à la droite d est la longueur du segment AH
perpendiculaire à la droite d.
d
Exemple F
d M
La distance du point A à la droite d M
est de 2 cm. E H
H ES
AH < AM
N
AH < AN N
A
d A
M
H
Distance entre deux droites parallèles
d N
d K
Définition La distance entre deux droites parallèles est la longueur
K du H
plus court chemin
joignant ces deux droites. H
A L
L
Propriété La distance entre les droites parallèles d et
d d9 est la longueur du segment HH9
perpendiculaires aux droites d et d9. d
K
Exemple K H L
H
d L
La distance entre les droites K
parallèles d et d9 est 2 cm.
H
HH9 < KK9
HH9 < LL9
L
d
K
H
L
92 Espace Aide-mémoire
Segments isométriques
Définition Deux segments isométriques sont des segments qui ont la même longueur.
Notation Pour indiquer que des segments sont isométriques, on place sur chacun
d’eux un même signe, par exemple un trait, un double trait, etc.
Exemple M
Les segments MN et KL M
M
sont isométriques.
N
MN = KL K L
N
N
K L
L
K
Définition Le milieu du segment AB est le point M de ce segment, tel que MA = MB.
B
Exemple B
B
A
M
A
A
M
M
P
ES Dans la figure ci-contre, P n’est pas P
P
le milieu du segment AB, car P n’est
pas un point du segment AB. B
A B
B
A
A
Droites sécantes d
A
Définition Deux droites sécantes sont deux droites qui ont un seul point commun appelé
point d’intersection des deux droites.
d'
Exemple
d
Les droites d et d9 sont sécantes.
A est leur point d’intersection. A
d'
e
Remarque Lorsque trois droites ou plus ont un point
commun on dit qu’elles sont concourantes. f
Exemple
A
Les droites e, f et g sont concourantes en A.
g
étym Sécante : du latin secare, couper. e
g
Aide-mémoire Espace 93
Droites perpendiculaires
Définition Deux droites perpendiculaires sont deux droites qui se coupent à angles droits.
Exemple
d
Les droites d et d9 sont perpendiculaires.
On note : d d9. d
Tracer la droite perpendiculaire à une droite donnée passant par un point donné
A
Méthode 1 En utilisant une équerre et une règle. Exemple Tracer la droite perpendiculaire
à d passant par A.
d A
A d
ÉTAPE 1
d A d A
A
ÉTAPE 2
d d d
ÉTAPE 3
d d d d
A A
d d d
A d A
A A A
d d d
d
94 Espace Aide-mémoire
ÉTAPE 2
Droites parallèles
Définition Deux droites parallèles sont deux droites qui n’ont aucun point commun ou
tous les points en commun (droites confondues).
Exemple d
Les droites d et d9 sont parallèles.
On note : d // d9. d'
ES
Propriété 1 Si deux droites sont perpendiculaires à une troisième, alors elles sont parallèles.
Exemple g
Les droites f et g sont toutes les deux
f
perpendiculaires à la droite e, donc f et g
sont parallèles.
e
f
e g
Propriété 2 Si deux droites sont parallèles à une troisième, alors elles sont parallèles
entre elles.
g
Exemple
f
La droite e est parallèle à f, la droite g est
parallèle à f, donc e et g sont parallèles.
e
f
e g
Aide-mémoire Espace 95
Propriété 3 Si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire
à l’une, alors elle est perpendiculaire à l’autre.
Exemple
Les droites e et f sont parallèles et d est d
g perpendiculaire à e. On peut donc affirmer
que d est perpendiculaire à f.
f
e
e
f
f
e g
Tracer la droite parallèle à une droite donnée passant par un point donné
Méthode A l’aide d’une équerre Exemple Tracer la droite parallèle à d passant par A.
et d’une règle.
A
ÉTAPE 1
A A
ES
d d
d d
ÉTAPE 2
d d d
d
ÉTAPE 3
d d
d d
A A d
96 Espace Aide-mémoire
e
E
Propriétés La médiatrice d’un segment est l’ensemble des points à égale distance
des extrémités de ce segment.
Q de ce segment.
La médiatrice d’un segment est un axe de Fsymétrie
A N
Exemple e
M, N et Q sont des points à égale distance
ES de A et de B (MA = MB ; NA = NB ; QA = QB).
La droite d est la médiatrice du segment AB et
donc un axe de symétrie de ce segment.
d M Q
A N
d M
Construire la médiatrice d’un segment avec une règle non graduée et un compas
A
Méthode Exemple Tracer la médiatrice d du segment AB.
B A
ÉTAPE 1
A A
B M
ÉTAPE 2
A A A
N
ÉTAPE 3
A A A
N N
Remarque
Cette méthode permet de déterminer le milieu d’un segment ou de construire
un angle droit sans règle graduée.
Plan
Définition Un plan est déterminé par trois points de l’espace non alignés.
Il peut être visualisé comme une feuille d’épaisseur nulle qui s’étend à l’infini.
Exemple
Les trois points D, E et F
appartiennent au plan P.
E D
P
98 Espace Aide-mémoire
Définitions Pour pouvoir repérer un point dans le plan, on peut utiliser deux axes gradués
de même origine.
Ces axes sont généralement perpendiculaires. Ils forment ce qu’on appelle
un repère.
Le point d’intersection des axes est appelé origine du repère.
Un point est alors repéré par un couple ( x ; y ) de nombres réels,
appelé coordonnées du point.
Le premier nombre du couple est appelé abscisse.
Il situe le point par rapport à l’axe horizontal (axe des x).
Le deuxième nombre du couple est appelé ordonnée.
Il situe le point par rapport à l’axe vertical (axe des y).
Exemple
D( – 2 ; 5) 1re coordonnée
ou abscisse
A( 4 ; 3)
2 2e coordonnée
ou ordonnée
C( – 4,5 ; 0) x
0
–2 2
ES –2
–1
B( 2,5 ; – 4)
0 x
–1 1 2
–2
Aide-mémoire Espace 99
Cercle et disque
Définitions Un cercle est l’ensemble des points du plan situés à égale distance
d’un point, appelé centre.
Cette distance est appelée le rayon du cercle.
Exemple
On a tracé ci-contre le cercle de centre O N
et de rayon 2 cm.
OM = ON = OP = OQ = 2 cm
P M
O 2 cm
N
Q N
Définitions Une corde d’un cercle est un segment dontB les deux extrémitésMsont
des points du cercle. A
Q
Le diamètre d’un cercle est une corde quiNpasse par le centre du cercle.
Q
C’est la plus longue corde du cercle. Sa longueur est égale au double
ES
du rayon.
Exemple
C
On a tracé ci-contre un cercle de centre A. C
Le segment NM est un diamètre.
Le segment BC est une corde. B
B M
M
A M
N A
N P
r O
Arc de cercle
Définition Un arc de cercle est une partie d’un cercle comprise entre deux points.
Deux points d’un cercle déterminent deux arcs de cercle.
Notation �
Soit A et B deux points d’un cercle. L’arc de cercle est noté AB.
Exemple
Les points A et B sur le cercle déterminent B
deux arcs de cercle �AB : l’arc en bleu et l’arc en rouge.
A
O
B A
S
Secteur circulaire O
Définition A
Un secteur circulaire est une partie d’un disque limitée par deux rayons.
O O
Deux rayons d’un disque déterminent deux secteurs circulaires.
Exemple
S
Les rayons OR et OS déterminent R
deux secteurs circulaires SOR :
ES le secteur circulaire bleu et le secteur
circulaire rouge. S
O
O dR
R
Tangente à un cercle A
O
Définition Une tangente à un cercle est une droite qui a un seul point commun
d
avec ce cercle.
Exemple c
d
La droite d est la tangente A
en A au cercle c.
On dit aussi que le cercle c O
est tangent à la droite d.
A
c O
c B
c
Propriété La tangente en un point B d’un cercle de centre O est la droite perpendiculaire
à la droite OB qui passe par le point B.
c B
Angle
Définitions Un angle est une portion du plan limitée par deux demi-droites
de même origine.
L’origine est appelée sommet de l’angle et les demi-droites sont
les côtés de l’angle.
a a
a
côté côté
O
O côtéO ES
cô
sommetsommet cô
té té
sommet de l’anglecôté
de l’angle
de l’angle
b b
b
B A A
B
B A
C C
C
α α
α
Remarque L’unité usuelle de mesure des angles est le degré, noté par le symbole °.
A
O
102 Espace Aide-mémoire
B
A
Mesurer un angle à l’aide d’un rapporteur O
A
O
B
A
O
B
ES ÉTAPE 3
A y
Un angle aigu est un angle dont la mesure est comprise entre 0° et 90°.
Exemple
α = 70° α
0° < α < 90° α α
α
α
Un angle rentrant est un angle dont la mesure est comprise entre 180° et 360°.
α
Exemple α
α = 240° α α
180° < α < 360° α
α
Angles adjacents
β α
Angles complémentaires
Angles isométriques
Définition Deux angles isométriques sont deux angles qui ont la même mesure.
Exemple
Les angles α et b sont isométriques,
x
ils mesurent tous les deux 74°.
C1 C2
α
β
bissectrice de l’angle xOy
B1 biss
ectr
O B2 ice
A1
A2
y
Bissectrice d’un angle
Définition La bissectrice d’un angle est la droite qui le partage en deux angles isométriques.
Exemple
x
x
C1 C2 C1 C2
A A B 1 3
A B
N N N
y y 4 y
Remarque Deux droites sécantes définissent deux paires d’angles opposés par le sommet.
1
Aide-mémoire Espace 107
Angles correspondants
Définition Lorsque deux droites parallèles sont coupées par une sécante, deux angles
sont correspondants : 2
s’ils sont situés du même « côté » de la droite sécante ;
si l’un est à l’« intérieur » et l’autre à l’« extérieur »
1 des droites
3 parallèles
et s’ils ne sont pas adjacents.
8
4
> Droites sécantes (p. 92), Droites parallèles (p. 94), Angles adjacents (p. 104),
Angles isométriques (p. 105)
1
ES
Angles alternes-internes
2
Définition Lorsque
2 deux droites parallèles sont
2 coupées par une sécante, 1deux angles
3
sont alternes-internes : 5
1 3 non adjacents ;
s’ils sont 4
6
s’ils sont situés de chaque « côté » de8 la droite sécante et à l’« intérieur »
4
des droites parallèles.
7
1
2 2
> Droites sécantes (p. 92), Droites parallèles (p. 94), Angles adjacents (p. 104),
Angles isométriques (p. 105)
1
108 Espace Aide-mémoire
Angles alternes-externes
1
Définition Lorsque deux droites parallèles sont coupées par une sécante, deux angles
sont alternes-externes :
s’ils sont non adjacents ; 2
s’ils sont situés de chaque « côté » de la droite sécante et à l’« extérieur »
des droites parallèles.
> Droites sécantes (p. 92), Droites parallèles (p. 94) Angles adjacents (p. 104),
Angles isométriques (p. 105)
ES Définition Un angle au centre d’un cercle est un angle dont le sommet est le centre
du cercle. Il intercepte un arc de cercle.
Exemple
BOC est un angle au centre du cercle de centre O.
Il intercepte l’arc de cercle �BC.
B C
O
> Arc de cercle (p. 100)
B C A
Angle inscrit dans un cercle
Définition Un angle inscrit dans un cercle est un angle dont le sommet est sur le cercle
A
et dont les côtés coupent le cercle. Il intercepte un arc de cercle.
Exemple A
BAC est un angle inscrit dans le cercle de centre O. B C
Il intercepte l’arc de cercle �BC .
B
B C
B C
A
O
B
B C
B C
Aide-mémoire C
B C Espace 109
C
B C
C
C
C C
Exemple A M A
A
L’angle au centre AOB vaut 180°. E
A
M E
Donc l’angle inscrit AMB vaut 90°.
B
O
B B O
B O
B O
O A
O
A C C
Propriété 2 Dans un cercle, si deux angles
C inscrits interceptent le même arc, alors ils sont
isométriques.
Exemple A A
M E
Les angles inscrits BAC et BEC E
interceptent le mêmeMarc �BC .
ES
Donc BAC = BEC . B
B
B B O
O O
A
O
C
A C
> Arc de cercle (p. 100), Angles isométriques (p. 105), Angle au centre d’un cercle (p. 108)
M
Cercle de Thalès d’un segment B
B
Définition Le cercle de Thalès d’un segment AB est l’ensemble des pointsO P tel que APB
est un triangle rectangle en P (ou APB est un angle
A droit). C’est le cercle de
O
diamètre AB.
A
Exemple P9
P
B B
O O
P
A A
110 Espace Aide-mémoire
Figure plane
Définition Une figure plane est une partie du plan limitée par une ligne fermée.
Exemples
Polygone
Définition Un polygone est une figure plane limitée uniquement par des segments.
Exemples
côté DE
côté DE
B E
angleangle
BCD BCD
sommet
côté D
DE
sommet D
C C D D
angle BCD
sommet D
C
D
Polygones particuliers
Le nom donné aux différents polygones est en lien direct avec le nombre
de côtés et d’angles qui le constituent. Un triangle est un polygone à trois
côtés et trois angles, un quadrilatère un polygone à quatre côtés et quatre
angles, un hexagone possède six côtés et six angles, etc.
Définition Une diagonale d’un polygone est un segment qui joint deux sommets
non consécutifs.
P
Exemple P
Le polygone PQRSTU possède neuf diagonales.
U
Q U
Q
T T
R R
diagonale SU
diagonale SU
étym Diagonale : du grec dia, à travers S
et gônia, angle ;Squi traverse d’un angle à un autre.
A
c ES
polygones convexes polygones non convexes
B
D
C
B
D
C
A
c
Remarque Tout polygone n’est pas inscriptible dans
un cercle, par exemple les losanges (non carrés).
B
D
C
112 Espace Aide-mémoire
Polygone régulier
Définition Un polygone régulier est un polygone dont tous les côtés et tous les angles
sont isométriques.
Remarque Si l’une des deux conditions manque, alors le polygone n’est pas régulier.
Exemple
Un losange qui n’est pas carré n’est pas un polygone régulier, car il possède quatre
côtés isométriques, mais il ne possède pas quatre angles isométriques.
60°
90° 108° 120°
~147,3° 150°
> Segments isométriques (p. 92), Angles isométriques (p. 105), Axe de symétrie (p. 132)
Aide-mémoire Espace 113
Définitions L’angle au centre d’un polygone régulier est l’angle dont le sommet est le
centre du polygone et dont les côtés passent par deux sommets consécutifs
du polygone.
Un angle intérieur d’un polygone régulier est l’angle limité par deux côtés
consécutifs du polygone.
Exemple
angle au centre O
angle intérieur angle au centre
centre du polygone
le intérieur
Propriétés
O La mesure, en degrés, de l’angle au centre d’un polygone régulier à n côtés est
O
360°angle au centre angle intérieur angle au centre
.
n
centre du polygone
La mesure, en degrés, de l’angle intérieur d’un polygone régulier à n côtés est
108°
360°
180° – .
n 72°
72°
Exemple
Pour le pentagone régulier ci-contre,
l’angle au centre mesure
180° 108°
360°
5
= 72° . ES
72°
et l’angle intérieur 180° – 72° = 108° .
72°
A A
α
Construire un polygone régulier avec une règle, un rapporteurBet un compas B
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
α = 40°
114 Espace Aide-mémoire
ÉTAPE 4
α α
ÉTAPE 5 B B
Relier les points obtenus.
α = 40°
Remarque
Il est aussi possible de reporter la mesure de l’angle au centre à l’aide du rapporteur.
Triangle
Définition Un triangle est un polygone qui a trois côtés et, par conséquent,
trois angles et trois sommets.
Exemple
A sommet A
côté AC
B
angle ABC C
60°
Triangles particuliers 60°
Propriétés caractéristiques
Nom 60° Figure
60°
Côtés Angles Symétries
Triangle équilatéral 60° Trois côtés Trois angles Trois axes
60° 60° isométriques isométriques de symétrie
60°
étym Equilatéral : du latin aequus,
égal et latus, côté ; aux côtés
égaux. 60°
Remarque hypo
térectangle.
Un triangle peut être à la fois isocèle et nus e
hypo
ténu
se
Aide-mémoire Espace 115
> Segments isométriques (p. 92), Angles isométriques (p. 105), Axe de symétrie (p. 132)
E
F
Inégalité triangulaire
ES
Propriété Quel que soit le triangle, la longueur de n’importe quel côté est inférieure
à la somme des longueurs des deux autres côtés.
A
Exemple
D
DE < DF + FE AB = 2,5
EF < ED + DF
AC = 3
DF < DE + EF B
E
BC = 4
F
C
Remarque Pour vérifier qu’un triangle existe, il n’est pas nécessaire d’essayer de le
construire, il suffit de vérifier que la longueur du plus grand côté soit inférieure
à la somme des longueurs des deux autres côtés.
Exemples A
Le triangle dont les côtés mesurent 4 cm, 3 cm
et 2,5 cm existe puisque 4 < 2,5 AB
+ 3.= 2,5 3 cm
Le triangle dont les côtés mesurent 5 cm, 3 cm 1 cm
et 1 cm n’existe pas car 5 > 3 + 1. AC = 3
B A B
5 cm
BC = 4
C
On peut donc déterminer l’existence
d’un triangle sans devoir le construire.
116 Espace Aide-mémoire
Propriété La somme des mesures des angles d’un triangle est égale à 180°.
Exemple
a + b + g = 180°
α α
β β
γ γ
104° 104°
? ?
C C
B B
C
O
B C
B
cercle A
circonscrit
Propriété Dans tout triangle, les médiatrices des côtés se coupent en un point. Ce point
est le centre du cercle circonscrit
médiatrice à ce triangle.
de BC
Exemple A
médiatrice
O est le centre du cercle circonscrit
de AB médiatrice
au triangle ABC.
A de AC
bissectrice A
de l’angle BCA cercle inscrit O
B C
bissectrice
O de l’angle ABC cercle
O circonscrit
Remarque Les médiatrices se coupent à l’extérieur c
du triangle lorsqu’un des angles est obtus. B
médiatrice
de BC
bissectrice C étym Circonscrit : du latin circum, autour et scribere, écrire.
C
de l’angle CAB > Médiatrice d’un segment (p. 96), Angle obtus (p. 103)
A
bissectrice
de l’angle BCA cercle inscrit
B C
B
cercle A
Aide-mémoire circonscrit Espace 117
médiatrice
Cercle
de BC inscrit à un triangle et bissectrices
Définition Le cercle inscrit à un triangle est le cercle tangent aux trois côtés de ce triangle.
A
Exemple
ssectrice A A
c est le cercle inscrit au triangle ABC. médiatrice
e l’angle BCA cercle
Les troisinscrit
côtés du triangle sont tangents de AB médiatrice
à ce cercle. de AC
bissectrice
O de l’angle ABC
O
c O
B C
B
cercle
bissectrice C
circonscrit
C
de l’angle CAB
médiatrice
Propriété Les bissectrices des angles d’un triangle se coupent en un point.
de BCCe point est le
A A centre du cercle inscrit à ce triangle.
médiatrice
médiatrice
de AC de AC Exemple
c c
O est le centre du cercle inscrit A D
hauteur
A au triangle ABC.
issue de B A bissectrice
C
O C
O de l’angle BCA cercle inscrit
uteur
C C
ue de C
B B
O
cercle cercle A bissectrice
A
circonscrit
circonscrit B C OE F ABC H
de l’angle
H
C
médiatrice
de BC
B
médiatrice
de BChauteur
B ES
issue de A
bissectrice C
de l’angle CAB
A A
A A
étym Inscrit : du latin in, à l’intérieur et scribere, écrire.
CA cercle inscrit
cercle inscrit > Tangente à un cercle (p. 100), Bissectrice d’un angle (p. 105)
A
bissectrice
bissectrice hauteur
de l’angle
A de ABC
l’angle ABC A
O A O issue de B
c O
c
Hauteurs d’un triangle et orthocentre
médiane B B
hauteur
M O issue de C
diane issue de B
G O
ue de C B
C Définition
C Une hauteur d’un triangle est une droite qui passe
C
par un sommet
C et qui est B
ice C
gle CAB perpendiculaire au côté opposé à ce sommet. M
M C
C
C
B N B
médiane Les hauteurs peuvent être à l’intérieur ou à l’extérieur
B du triangle.
hauteur
issue de A issue de A
Exemples
La droite AH est la hauteur issue de A La droite DH est la hauteur issue
du triangle ABC. de D du triangle DEF. D
hauteur hauteur D
Assue de B
issue de B A A
O
B AF H H
B H C EC F
H E
C C
O médiane
teur hauteur M
médiane issue de B
ue de A G
issue de A issue de C
B
bissectrice C
118 Espace Aide-mémoire
de l’angle CAB
Propriété Dans tout triangle, les hauteurs se coupent en un point appelé orthocentre.
Exemple
O est l’orthocentre triangle ABC. hauteur
A issue de B
hauteur
issue de C
O
B
C
B hauteur
issue de A
ÉTAPE 1 C
N médiane B
ES Repérer le côté opposé au sommet
donné, puis placer l’équerre sur ce côté
B
A Le côté opposé à B est AC. issue deA A
en le prolongeant si nécessaire.
A
B B B
C C
B B
A ÉTAPE 2
C
Faire glisser l’équerre sur le côté opposé Ici, il n’est pas nécessaire
pour amener l’équerre sur le sommet de prolonger le côté AC.
donné.
A A
B
C E
B E B
C C
ÉTAPE 3
D
A Tracer la droite perpendiculaire auAcôté F A
passant par le sommet.
D
F
B B B
C E C C
E E
D E E
F
A A E A
cercle A
circonscrit
bissectrice O A
de l’angle BCA cercle inscrit B C
D
F cercle
bissectrice D
ÉTAPE 1
F circonscrit
O
Repérer le côté opposé de l’angle ABC
Le côté opposé à E est DF.
E OE
au sommet donné, puis médiatrice c
B placer l’équerre sur ce de BC B
côté en le prolongeant si
nécessaire.
bissectrice C
de l’angle CAB A D
D F
F ÉTAPE 2
E
bissectrice E
Faire glisser l’équerre Dans ce cas, il est de l’angle
E E BCA cercle inscrit
sur le côté opposé pour nécessaire de prolonger
amener l’équerre sur le le côté DF.
sommet donné. bissectrice
hauteur O de l’angle ABC
D
A issue de B F
D A D
F F
hauteur
ÉTAPE 3
B
issue de C
E
Tracer la droite E
O C
perpendiculaire bissectrice
au côté DF. B l’angle CAB
de C
H E
C
B hauteur
D D D
F F issue de A F
ES
hauteur
A
Médianes et centre de gravité issue de B
hauteur
Définition Une médiane d’un triangle est une droite passant
issue de par
C un sommet et le milieu
du côté opposé à ce sommet. O
B
A
Exemple A C
La droite AM est la médiane
du triangle ABC issue de A. O médiane B hauteur
M
médiane issue de B issue de A
G
issue de C B
C
M
C
B N médiane B
issue de A
Propriété 1 Dans tout triangle, ses médianes se coupent en un même point appelé
centre de gravité du triangle.
Exemple A
G est le centre de gravité du triangle ABC.
M, N et O sont respectivement les milieux
M O médiane
des côtés du triangle. médiane issue de B
G
issue de C
C
B N médiane B
issue de A
B hauteur
issue de A
120 Espace Aide-mémoire
Définition Deux triangles sont isométriques si l’un est l’image de l’autre par une isométrie.
Cela signifie qu’ils sont superposables.
Propriété 1 Deux triangles sont isométriques s’ils ont un côté isométrique compris entre
deux angles respectivement isométriques.
Exemple D
A
BC = DE, ABC = FDE et BCA = DEF , donc
les triangles ABC et DEF sont isométriques.
B F
C
ES
E
D
A
Propriété 2 Deux triangles sont isométriques s’ils ont deux côtés respectivement A
isométriques
D adjacents à un angle isométrique.
A
B F
Exemple C A C
D F
AB = DE, BC = EF et ABC = DEF , donc
les triangles ABC etF DEF sont isométriques.
B C
C
E B A
E B E C
Propriété 3 Deux triangles sont isométriques s’ils ont trois côtés respectivement B
isométriques.
Exemple F
A
AB = DF, BC = EF et AC = DE , donc
les triangles ABC et DEF sont isométriques.
F C
A
D
C B
D
E
B
> Segments isométriques (p. 92), Isométrie (p. 128)
E
Aide-mémoire Espace 121
Triangles semblables
Définition Deux triangles sont semblables si l’un est l’image de l’autre par une similitude.
Cela signifie que l’un est un agrandissement ou une réduction de l’autre.
Propriété 1 Deux triangles sont semblables s’ils ont deux angles respectivement
isométriques (le troisième angle l’est donc aussi).
Exemple A
A B
ABC = A9B9C9 et BCA = B9C9A9 B
donc les triangles ABC
C
et A9B9C9 sont semblables. C C
A A C
B B
B A
B
B
C C
A C C A
C A B
C
B B
B C
C
A A
Propriété 2 Deux triangles sont semblables
B s’ils ont un angle isométrique compris A
entre deux
côtés respectivement proportionnels.
A
Exemple A A
A B A
B
ACB = A9C9B9 et CA = CB = 1,4
C9A9 C9B9
donc les triangles ABC
et A9B9C9 sont semblables. B A A A A
C B B
B C A
B C ES
A C
A A
B B C C
B
B C C
C
C
B C
B C
Propriété 3 Deux triangles sont semblables s’ils ont Aleurs
B côtés respectivement A
A
proportionnels. A
Exemple
B B
C
A9B9 = B9C9 = A9C9 = 1,2 A AC B A A
AB BC AC A A
donc les triangles ABC B
B B
et A9B9C9 sont semblables. A C C C A
C
C
B B
B C
C C
C
B
C
> Proportionnalité (p. 55), Angles isométriques (p. 105), Figures semblables (p. 122),
Isométrie (p. 128), Homothétie (p. 138), Similitude (p. 141)
122 Espace Aide-mémoire
Figures semblables
Définition Deux figures sont semblables si l’on obtient les dimensions de l’une en
multipliant celles de l’autre par un même nombre positif non nul et si leurs
angles sont respectivement isométriques.
A
Exemple
3 cm D
D9A9B9 = DAB
A
A9B9C9 = ABC
2 cm
B9C9D9 = BCD 4,5 cm
C9D9A9 = CDA 3 cm
C
A9B9 = 4,5 = 1,5
AB 3
4 cm
On vérifie ensuite que :
B B
B9C9 = 1,5 · BC
C9D9 = 1,5 · CD
A
4,5 cm
A9D9 = 1,53· cm
AD D
A
D
Donc les quadrilatères ABCD
2 cm
et A9B9C9D9 sont semblables.
4,5 cm
3 cm 3 cm
C
ES 4 cm
C
B B 6 cm
Définitions Agrandir une figure, c’est multiplier chaque dimension de celle-ci par un même
nombre positif plus grand que 1 et conserver la valeur de ses angles.
Réduire une figure, c’est multiplier chaque dimension de celle-ci par un même
nombre positif non nul plus petit que 1 et conserver la valeur de ses angles.
Conséquence Une figure et son image par un agrandissement ou une réduction sont
des figures semblables.
> Proportionnalité (p. 55), Angles isométriques (p. 105), Homothétie (p. 138), Similitude (p. 141)
Aide-mémoire Espace 123
Quadrilatère
côté PS
P
Définition Un quadrilatère est un polygone qui a quatre côtés. S
Exemple Q
côté PS
PQRS est un quadrilatère. P
S sommet R
angle PQR
Q
R
sommet R
angle PQR
D
Les côtés DC et AB ; AD et BC
sont appelés côtés opposés. côtés
opposés
C
Les angles ABC et ADC ; BAD et BCD A
sont appelés angles opposés. D
côtés
angles opposés B
A opposés
Quadrilatères particuliers
Remarque Dans le tableau qui suit, les propriétés caractéristiques permettent de construire,
reconnaître ou prouver la nature du quadrilatère correspondant.
étym Trapèze : du
124 Espace Aide-mémoire
> Médiatrice d’un segment (p. 96), Angles isométriques (p. 105),
Diagonale d’un polygone (p. 111)
1
Bien que conscients que les axes de symétrie sont des droites et les diagonales des segments, les
rédacteurs assument l’abus qui consiste à lier, dans ces formulations, axe de symétrie et diagonale.
Aide-mémoire Espace 125
Quadrilatère
quelconque
au moins au moins
une paire de côtés une diagonale
parallèles axe de symétrie
Trapèze Rhomboïde
au moins
un axe de symétrie deux paires de
non diagonal côtés parallèles
deux diagonales
axe de symétrie
Trapèze
isocèle Parallélogramme
deux axes de
symétrie quatre angles
droits
quatre côtés
isométriques
ES
non diagonaux
Rectangle Losange
Carré
> Segments isométriques (p. 92), Diagonale d’un polygone (p. 111), Axe de symétrie (p. 132)
126 Espace Aide-mémoire
Transformations géométriques
Transformations du plan
M M
M
M
N N N
N
D D'
C
C'
Propriété 2 Une transformation conserve les mesures des angles, si chaque angle
a pour image un angle de même mesure.
Contre-exemple
A' ci-contre ne conserve pas
La transformation
les mesures des angles : A A'
B'
A
B f'
ABC ≠ A9B9C9 ; BCD ≠ B9C9D9 ; … f f'
f
B
C'B' D' +
B' f '
A'
D D'
C D D' C
C'
C C'
A
B
f
C D
A'
Aide-mémoire Espace 127
B'
A
B f'
D
C f'
D'
Propriété 6 D
Une transformation conserve le sens des vecteurs, si chaque vecteurB'
C A'
C' a la même direction et le même sens que son image.
Contre-exemple A
A' Une symétrie centrale ne conserve B
A C'
pas le sens des vecteurs : f D'
f' B
B' � B et C9B9
les vecteurs C � n’ont pas
f
le même sens.
D
C f'
D'
D B'
C A'
C'
> Figures semblables (p. 122), Vecteur (p. 128),
Symétrie axiale (p. 130), Symétrie centrale (p. 132)
128 Espace Aide-mémoire
Isométrie
Définition Une isométrie est une transformation du plan qui conserve les longueurs.
α P
�v
α
�v O
d
translation de vecteur � v rotation R (O ; α )
O d
α P
α
symétrie centrale S (P) symétrie axiale S (d)
O
ES
O
étym Isométrie : du grec isos, même et metron, mesure.
> Translation (p. 129), Symétrie axiale (p. 130), Symétrie centrale (p. 132), Rotation (p. 134)
Vecteur
Définitions Un vecteur est un segment de droite orienté (flèche), noté, par exemple, �v.
Un vecteur possède une longueur, une direction et un sens.
B
Remarque Un vecteur peut être représenté par une
infinité de segments orientés (flèches).
étym Vecteur : du latin vector, celui qui transporte.
Aide-mémoire Espace 129
Translation
Définitions 1 Une translation est une isométrie qui consiste à faire glisser une figure
sans la faire tourner.
Une translation est caractérisée par un vecteur de translation (�v ) qui indique :
la direction, le sens et la longueur du déplacement.
Exemple
La transformation qui amène f en f 9 �v
est une translation de vecteur � v .
f'
Définition 2 L’image d’un point M par une translation de vecteur �v est le point M9
�
tel que MM9 = � v .
Exemple
ES
�v
M'
�v
�
MM9 a la même longueur, la même direction et le même sens que le vecteur �v .
�v
ÉTAPE 2
M
Construire le point M9 tel
f
que MM9 = � v . M'
M9 est l’image du point M par
la translation de vecteur � v .
M �v
f M'
M
�v
f
Remarque M'
Pour construire l’image d’un polygone par une translation, on peut :
�v
ES • construire l’image de chacun de ses sommets et les relier ;
M
• construire l’image d’un sommet, puis utiliser les propriétés de la translation.
f
f'
Symétrie axiale
�v
Définitions 1 Une symétrie axiale par rapport à une droite d est une isométrie telle qu’en
pliant la feuille suivant la droite d, une figure et son image se superposent.
d est appelé
d axe de symétrie.
Exemple
La transformation qui amène f en f 9
est une symétrie axiale.
d
f
f'
Définition 2 L’image d’un point A par une symétrie d’axe d est le point A9 tel que d
est la médiatrice du segment AA9. On dit que A9 est le symétrique de A
par rapport à la droite d.
Exemple
d
A
A'
Propriété La symétrie axiale est une transformation qui conserve les longueurs,
la mesure des angles et le parallélisme mais ne conserve pas l’orientation,
les directions et le sens des vecteurs.
Remarques Une droite (non parallèle à l’axe de symétrie) et son image se coupent
sur l’axe de symétrie.
Tous les points de l’axe de symétrie sont images d’eux-mêmes :
ce sont des points fixes.
> Quelques propriétés des transformations du plan (p. 126), Isométrie (p. 128),
Axe de symétrie (p. 132)
d
P
ES
Construire l’image d’un point par une symétrie axiale
Méthode Exemple Construire l’image d
du point P par la symétrie P
axiale d’axe d.
d
P
ÉTAPE 1
Remarque
Pour construire l’image d’un polygone par une symétrie axiale, on peut :
• construire l’image de chacun de ses sommets et les relier ;
• construire l’image de deux sommets, puis utiliser les propriétés des symétries axiales.
132 Espace Aide-mémoire
Axe de symétrie
Définition Une droite d est un axe de symétrie d’une figure si, après pliage le long
de cette droite, les deux moitiés de la figure se superposent.
Exemple
Une figure peut…
… avoir un axe de symétrie … avoir plusieurs axes de symétrie … ne pas avoir d’axe de symétrie
Symétrie centrale
Définition 1 Une symétrie centrale est une isométrie qui consiste à faire tourner une figure
d’un demi-tour autour d’un point appelé centre de symétrie.
Exemple
La transformation qui amène f en f9
ES est une symétrie centrale.
f
f
f
Définition 2 A
L’image d’un point A par une symétrie de centre O est le point A9 tel que O est
le milieu du segment AA9. On dit que A9 est le symétrique de A par rapport à O.
O
Exemple A
O
A
A
d
A
Aide-mémoire Espace 133
O
A
Propriété La symétrie centrale est une transformation qui conserve les longueurs
(isométrie), la mesure des angles, le parallélisme, l’orientation et les directions
mais ne conserve pas le sens des vecteurs.
Par une symétrie centrale, l’image d’une droite est une droite parallèle.
Exemple
d // d9
B
A
d
O
A
B
d
> Quelques propriétés des transformations du plan (p. 126), Isométrie (p. 128),
Centre de symétrie (p. 134), Rotation (p. 134)
A
Construire l’image d’un point par une symétrie centrale
O
Méthode Exemple Construire l’image
du point A par la symétrie A
de centre O.
O
ES
A ÉTAPE 1
O
ÉTAPE 2
A9 est l’image
O du point A par la symétrie O
de centre O.
A
Remarque
Pour construire l’image d’un polygone par une symétrie centrale, on peut :
• construire l’image de chacun de ses sommets et les relier ;
• construire l’image d’un sommet, puis utiliser les propriétés des symétries centrales.
134 Espace Aide-mémoire
Centre de symétrie
ES
Rotation
Définitions 1 Une rotation est une isométrie qui consiste à faire tourner une figure autour
d’un point appelé centre de rotation, suivant un angle donné appelé angle
de rotation.
Cet angle est précédé d’un signe qui indique le sens de la rotation :
si c’est le signe +, on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ;
si c’est le signe −, on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.
Exemple
La transformation qui amène f en f9
est une rotation. f'
+70°
Définition 2 Etant donné une mesure α d’un angle et un point C, f on appelle rotation
de centre C et d’angle α la transformation qui, à tout point M (différent de C ),
associe le point M9 tel que :
+70°
CM = CM9 ;
MCM9 = α (en respectant le sens
O de rotation) ;
C est un point fixe (invariant).
Exemple
M
α α
C C
M
Remarques L’image de C par la rotation de centre C est C lui-même.
Cas particulier : R(C ; 180°) est la symétrie de centre C.
Propriété Une rotation est une transformation qui conserve les longueurs (isométries),
la mesure des angles, le parallélisme et l’orientation mais ne conserve pas les ES
directions sauf si l’angle mesure 180° ou 360°.
étym Rotation : du latin rota, roue ; rotare, tourner comme une roue.
> Quelques propriétés des transformations du plan (p. 126), Isométrie (p. 128)
M
136 Espace C Aide-mémoire
M
C
ÉTAPE 1
M
C C
y
ÉTAPE 3
M
y y
Remarque
Pour construire l’image d’un polygone par une rotation, on peut :
• construire l’image de chacun de ses sommets et les relier ;
• construire l’image de deux sommets, puis utiliser les propriétés des rotations.
E
A A O
Aide-mémoire Espace 137
F B D B D
F
A A E
C B
F B F
A
D
ÉTAPE 1 F B
Repérer deux couples de points ABC = DEF donc l’image de B est E. C
E E
et leur image par la rotation. ACB = DFE donc l’image de C est F. 45°
Pour cela, on peut identifier des
sommets d’angles isométriques.
O E O
A
D D B
ÉTAPE 2
F
Tracer la médiatrice des segments On trace les médiatrices des segments BE et CF.
dont les extrémités sont un point Le point D
O intersection de ces deux médiatrices
et son image. est le centre de la rotation.
Leur point d’intersection est le
E C
centre de la rotation.
C
O
D A ES
D
A F B
F B
E
E
O
D D
ÉTAPE 3
D
Mesurer l’angle de la rotation L’angle de la rotation est la mesure de l’angle BOE .
(attention au sens de rotation). Ici, l’angle est de +45°.
C C
A A
B
F B F
R (O ; +45°)
E E
45°
O O
D D
Homothétie
Définition 1 Une homothétie est une transformation qui consiste à agrandir ou réduire une
figure tout en conservant les directions.
Définition 2 Etant donné un point O et un nombre k non nul, on appelle homothétie
de centre O et de rapport k la transformation qui, à tout point M, associe
un point M9 tel que :
le point O est un point fixe ;
les points O, M et M9 sont alignés.
� M et �OM9 ont le même sens et OM9 = k · OM ;
Si k > 0, les vecteurs O
� M et �OM9 sont de sens contraire et OM9 = – k · OM .
si k < 0, les vecteurs O
C
Notation Du français… …
A à l’écriture mathématique
« La figure f a pour image la figure f9 H (O ; k) A
C
C
par homothétie de centre O et de f f9
C
rapport k. » O
CC A
A CBC
A Exemples A
B
HOC(O ; 2)
A
A Les vecteurs �OA et �OA9 A OC
B sont de même sens et
B
OA9 = 2 · OA .O B O
B
B
B
B C B
A
ES
C B
O
H (O ; – 2) B A
B
Les vecteurs �OA et �OA9
C B A
C sont de sens contraire et B
A O
O OA9 = – 2 · OA . B
C A
A O
O
B
C A
C A
C
Propriété Si un C
segment AB a pour image un segment A9B9 par une homothétie de
A9B9 A9B9
centre C et de rapport k, alors = k si k > 0 ou = – k si k < 0 .
AB AB
Exemple
A9B9 est l’image de AB par une homothétie
de centre C et de rapport 1,5.
A
CA = 3 CB = 4
CA9 = 4,5 CB9 = 6 A
A
Donc : A9B9 = 1,5 .
AB
A B
A B C
Conséquence
A Pour retrouver le rapport d’une homothétie sans connaître son centre,
on peut calculer le rapport des longueurs des segments image l’un de
B C
l’autre par l’homothétie.
B B C
Aide-mémoire Espace 139
Exemple
Ici, k = 2.
f'
f
O
X X'
X' f'
f
O X'
X
f' f'
f f
O O
La réduction Il conserve : X • La figureX'image est plus petite que
indirecte • le rapport des longueurs, la mesure celleX de départ ;
des angles, le parallélisme ; • –1 < k < 0 ; f'
f O
• l’orientation ; • la figure image est de l’autre côté
• la direction mais inverse le sens des vecteurs. du centre d’homothétie.
X X'
Exemple
f'
1 f X'
O
Ici, k = – = – 0,5.
2
f'
f X O
A
ÉTAPE 2 A A O
O O
Construire le point A0 tel que :
A A
• les vecteurs O � A0 sont de sens
� A et O A O O
contraire ; O
A
ES • OA0 = – 3 · OA.
A A
A A O
Remarque O O
A
Pour construire l’image d’un polygone par une homothétie, on peut : A
A
• construire l’image de chacun de ses sommets et les joindre ; O
• construire l’image d’un sommet et compléter la figure en utilisant les propriétés des homothéties.
A
A
O
1 3
sauf si l’angle mesure 180° ou 360° sauf si le rapport est 1
2 4
sauf si l’angle mesure 360° sauf si le rapport est –1
> Isométrie (p. 128), Translation (p. 129), Symétrie axiale (p. 130), Symétrie centrale (p. 132),
Rotation (p. 134), Homothétie (p. 138)
Aide-mémoire Espace 141
Similitude
A
Définition Une similitude est la composition d’isométries et d’homothéties. Elle consiste à
B
appliquer successivement une isométrie, puis une homothétie ou finversement.
N
Exemple
La figure f 0 est l’image de f par une similitude. M
On effectue en effet successivement : D
C' A
Pour passer de f à f 9: C
–150°
la rotation : R (M ; –150°) B f
N D'
Pour passer de f 9 à f 0 :
l’homothétie : H (N ; 2)
B' C" M
f' D
C'
A' C
D" –150°
D'
B' C"
f'
B"
A'
D"
f"
A"
B"
f" ES
A"
Propriété Une similitude (qui n’est pas une isométrie) est une transformation qui agrandit ou
réduit une figure. Elle conserve la mesure des angles et le rapport des longueurs.
Exemple
Les figures f et f9 sont images l’une
A
de l’autre par une similitude. B'
A'
A9B9 = B9C9 = C9D9 = D9A9 f'
AB BC CD DA
C' f
C D
B A
B' D'
A'
f'
B
D'
F
Il y a plusieurs manières B
de représenter un polyèdre sur une feuille de papier.
En voici quelques-unes.30° 30°
A
30° 30°
La perspective cavalière
E C
Définition La perspective cavalière possède les caractéristiques suivantes :
elle privilégie une face de l’objet, appelée face avant, représentée sans
F B déformation ;
arête
arête
30° 30° les arêtesfuyante
perpendiculaires à la face avant fuient vers la droite ou vers la
cachée
A
gauche, généralement avec 30°une inclinaison
30° de 30° ou de 45° ;
arête
les longueurs
facedes arêtes fuyantes sont généralement réduites de moitié
fuyante
ou d’un tiers.
avant 45°
Exemple
Cube en perspective cavalière. face
arête avant 45°
cachée
arête
fuyante
45° arête
cachée
ES face
avant 45°
La perspective artistique
Définition La perspective artistique possède les caractéristiques suivantes :
elle est construite à partir de points de fuite situés sur une ligne d’horizon ;
l’objet est représenté tel que l’œil le perçoit.
ligne d’horizon point de fuite
Exemple
Cube en perspective à deux points de fuite.
La perspective isométrique
Définition La perspective isométrique possède les caractéristiques suivantes :
les arêtes verticales de l’objet restent verticales sur le dessin ;
les arêtes horizontales fuient à gauche et à droite avec une inclinaison de 30° ;
l’échelle est la même pour les trois dimensions.
Exemple
Cube en perspective isométrique.
B
30° 30°
A
30° 30°
Le développement
Définition Le développement d’un solide, aussi appelé patron, est une figure plane qui
arête permet de construire ce solide après découpage et pliage. Le nombre de faces
cachée
du développement est exactement celui du solide.
arête
Exemple fuyante
45° Développement d’un prisme droit dont
arête
la base est un triangle rectangle. cachée ES
face
avant 45°
PH
144 Espace Aide-mémoire
Définitions Pour pouvoir repérer un point dans l’espace, on peut utiliser trois axes
gradués de même origine. Ces axes sont généralement perpendiculaires
les uns aux autres. Ils forment ce qu’on appelle un repère.
Le point d’intersection des axes est appelé origine du repère.
Un point est alors repéré par un triplet ( x ; y ; z ) de nombres réels, appelé
coordonnées du point.
Le 1er nombre x du triplet est appelé abscisse. Il situe le point par
rapport à l’axe des x.
Le 2e nombre y du triplet est appelé ordonnée. Il situe le point par
rapport à l’axe des y.
Le 3e nombre z du triplet est appelé cote. Il situe le point par rapport
à l’axe des z.
Exemple z
abscisse
4
ordonnée
cote
P(2 ; 4 ; 3)
R( 5 ; 0 ; 4 ) 8 y
0
4
S(0 ; 8 ; 0)
Q( 3 ; 0 ; 0 ) 2
3
ES
5
x
Polyèdre
Définition Un polyèdre est un solide dont toutes les faces sont des polygones.
Exemples A G
arête AB
B
F
face EFGH
H
C
E sommet E
D
Contre-exemples
Le cylindre, le cône, la boule, etc. ne sont
pas des polyèdres.
Prisme droit
base
base base
faces latérales
hauteur
ha
base
hauteur
Développement d’un prisme droit base
Le développement (ou patron) d’un prisme droit est formé :
base
de deux polygones qui sont les bases du prisme droit ; ES
de rectangles dont une des dimensions est la hauteur du prisme droit.
L’autre dimension est égale au côté correspondant de la base.
hauteur
Exemple
Développement possible d’un prisme droit
à base triangulaire.
base base
hauteur
base
Définition Un parallélépipède rectangle est un polyèdre dont les six faces sont des
rectangles. On l’appelle aussi pavé droit. Les faces opposées sont des
rectangles superposables.
Exemple
Définition Un cube est un polyèdre dont les six faces sont des carrés identiques.
C’est un parallélépipède rectangle particulier.
Exemple
face latérale
base
base base
ES
sommet
Définitions Une pyramide est régulière si sa base est un polygone régulier et si
principal
ses faces latérales sont des triangles isocèles. Son sommet principal
se projette perpendiculairement au centre
hauteur de la base. base
de la
hauteur de
la pyramide
face latérale
Exemple
Pyramide régulière à base carrée. face latérale
base
Développement de la pyramide
face latérale
Le développement (ou patron) d’une
pyramide est formé d’un polygone
qui est la base de la pyramide et
de triangles.
Exemple
Développement possible d’une pyramide
dont la base est un quadrilatère.
base
> Polygone (p. 110), Polyèdre (p. 144), Polyèdre régulier (p. 148)
148 Espace Aide-mémoire
Polyèdre régulier
Définitions Un polyèdre régulier est un polyèdre dont les faces sont des polygones réguliers
isométriques et dont chacun des sommets est l’intersection d’un même nombre
d’arêtes.
Remarques Si les faces du polyèdre sont convexes, on parle de polyèdre régulier convexe.
Il y a neuf polyèdres réguliers dont cinq sont convexes. Ils sont appelés
polyèdres de Platon.
Tétraèdre régulier Polyèdre dont les quatre faces sont des triangles
équilatéraux. C’est une pyramide particulière.
ES
Octaèdre régulier Polyèdre dont les huit faces sont des triangles
équilatéraux.
Dodécaèdre régulier Polyèdre dont les douze faces sont des pentagones
réguliers.
Icosaèdre régulier Polyèdre dont les vingt faces sont des triangles
équilatéraux.
Cylindre droit
Définitions Un cylindre a deux faces superposables et parallèles qui sont des disques.
Ces faces sont appelées bases du cylindre.
La distance entre ces deux faces est appelée hauteur du cylindre.
Exemples
hauteur hauteur
hauteur
hauteur hauteur
bases
bases bases
base
droit est formé de deux disques qui sont les
base
bases du cylindre et (généralement) d’un hauteur
rectangle qui est la surface latérale du cylindre.
Une dimension de cehauteur
hauteur rectangle est la hauteur
du cylindre et l’autre dimension est le périmètre
d’un des disques de base.
base
ES
base base périmètre du disque
Remarque Les deux cercles sont tangents aux côtés du de base
périmètre dupérimètre
disque du disque
de baserectangle
de basequi ne correspondent pas à la hauteur.
Cône de révolution
hauteur
r
M
O
base
150 Espace Aide-mémoire
Sphère ou boule
Définitions Une sphère est l’ensemble des points de l’espace qui sont à égale distance
d’un point, appelé centre.
Cette distance est appelée le rayon de la sphère.
Exemple
Les segments OA, OB, OC sont des rayons de la
sphère, donc OA = OB = OC. C
On a représenté ci-contre une sphère de centre O. A
Les segments A A9 et BB9 sont des diamètres de la
sphère, donc A A9 = BB9. B B
O
A
Définitions Une boule est l’ensemble des points de l’espace délimités par une sphère.
Le centre de la boule est le centre de la sphère.
Le rayon de la boule est le rayon de la sphère.
Remarque Une boule est donc un solide. La sphère est la surface qui délimite une boule.
étym Sphère : du grec sphaira, balle, sphère.
ES
Aide-mémoire Notes 151
152 Notes Aide-mémoire
Aide-mémoire Notes 153
154 Notes Aide-mémoire
Grandeurs et mesures
Unités de mesure
Périmètre d’une surface
Aire d’une surface
Volume d’un solide
Théorèmes
156 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Unités de mesure
Unités de longueur
Définitions Dans le système métrique, le mètre (m) est l’unité principale de mesure des
longueurs.
On utilise aussi des multiples du mètre : décamètre (dam), hectomètre (hm),
kilomètre (km) ainsi que des sous-multiples : décimètre (dm), centimètre (cm),
millimètre (mm).
·10
km hm dam m dm cm mm
:10
Exemples
1 dm = 10 cm = 100 mm
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Unités d’aire
Définitions Dans le système métrique, le mètre carré (m2 ) est l’unité principale de mesure
des aires. C’est l’aire d’un carré dont le côté mesure 1 m.
On utilise aussi des multiples du mètre carré : décamètre carré (dam2 ),
hectomètre carré (hm2 ), kilomètre carré (km2 ) ainsi que des sous-multiples :
décimètre carré (dm2), centimètre carré (cm2 ), millimètre carré (mm2 ).
·100
2
hm dam2
km2 m2 dm2 cm2 mm2
ha* a*
:100
Exemples
Cette feuille de papier millimétré représente 1 dm 2.
On remarque que : 1 dm 2 = 100 cm 2 = 10 000 mm 2.
9
GM
10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
* Les ares (a) et les hectares (ha) sont utilisés pour mesurer, par exemple,
l’aire d’un terrain, d’une forêt, d’un champ, d’un vignoble, etc.
158 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Définitions Dans le système métrique, le mètre cube (m3 ) est l’unité principale de mesure
des volumes. C’est le volume d’un cube dont l’arête mesure 1 m.
On utilise aussi des multiples du mètre cube : décamètre cube (dam3 ),
hectomètre cube (hm3 ), kilomètre cube (km3 ) ainsi que des sous-multiples :
décimètre cube (dm3 ), centimètre cube (cm3 ), millimètre cube (mm3 ).
·1000
GM km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3
:1000
Exemple
Ce cube représente 1 cm 3.
On remarque que 1 cm 3 = 1000 mm 3
1 cm
1 mm
1 cm3 1 mm3
Aide-mémoire Grandeurs et mesures 159
Définitions Le litre (l) est l’unité principale de mesure des capacités. Un litre remplit
exactement un cube de 1 dm d’arête soit 1 dm3 donc 1 l = 1 dm 3.
On utilise aussi des multiples du litre : décalitre (dal), hectolitre (hl), kilolitre (kl)
ainsi que des sous-multiples : décilitre (dl), centilitre (cl), millilitre (ml).
·10
kl hl dal l dl cl ml
:10
Exemples
1 hl = 100 l ; 100 cl = 1 l ; 0,1 l = 1 dl
étym Capacité : du latin capax, qui peut contenir, avoir une contenance.
> Puissance de dix (p. 33)
Unités de masse
·10
GM
t q kg hg dag g dg cg mg
:10
Exemples
1 kg = 1000 g ; 1000 mg = 1 g ; 0,01 g = 1 cg
Aide-mémoire Grandeurs et mesures 161
Unités de temps
Remarques Les heures, minutes et secondes sont des unités qui correspondent
au système sexagésimal (système de numération en base soixante) :
1 heure = 60 minutes = 3600 secondes.
162 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Généralités
Définition Le périmètre d’une figure géométrique fermée est la longueur de la ligne qui
entoure cette figure.
Exemple
Le périmètre p de la figure F est égal à la longueur de la ligne qui entoure la surface bleue.
Il peut s’obtenir en additionnant les longueurs des différentes parties qui le constituent.
p = a + b + c + d + e
a
e
e
F
F
b
d b
c
d c
5 cm
3 cm
5 cm GM
2 cm
3 cm
2 cm 2 cm
2 cm
4 cm 4 cm
2 cm
2 cm
4 cm 4 cm
Carré
c cc
p = c + c + c + c
c
c
p = 4 c
c cc
c
c
c c Remarque
Cette formule est aussi valable pour
calculer le périmètre du losange.
c : mesure cdu côté p = 4 · 3,5 = 14
Rectangle c
ℓ ℓℓ
c
ℓ
ℓ
p = L + ℓ + L + ℓ
L LL ℓ
c
L ℓ p = 2 ( L + ℓ )
L
L
L : mesure de la longueur
ℓ : mesure de la largeur L p = 2 · ( 7 + 3) = 20
Cercle ℓ
p = π · d
ou
r rrL
d dd p = 2 · π · r
r
d r
d π = 3,141592… 3,14
r
d Remarque
r On parle aussi de la longueur ou
d : diamètre du cercle
GM r : rayon du cercle d de la circonférence d’un cercle. p = 9 · π 28,27
Arc de cercle
r rr
α αα
AAA r
r B
α d r BB
A α
A B
r B
α
A �
AB = 2 ·π·r· a
α Br 360
A
B
�
AB : arc de cercle
r : rayon du cercle
a : angle au centre mesuré
en degrés �
AB = 2 · π · 5 · 75 6,54
r 360
α
1
Toutes lesAlongueurs sont exprimées dans la même unité.
B
Aide-mémoire Grandeurs et mesures 165
Généralités
Définition Pour mesurer une aire, on utilise une surface unité. La mesure de l’aire d’une
surface est le nombre de surfaces unité nécessaire pour la recouvrir.
Exemple
Si le carré a représente l’unité de mesure, l’aire de la surface rectangulaire vaut 6 a.
a a a
a
a a a
Remarque L’unité d’aire principale du système métrique est le mètre carré, noté m2.
C’est l’aire d’un carré d’un mètre de côté.
b
b Dans un triangle rectangle, deux
b b
h des bases et des hauteurs sont
confondues avec les côtés de
l’angle droit.
h1 = b2
h1 = b2
h1 = bb2 h1 = b2 A = 3 · 5 = 7,5
2
h2 = b1
h2 = b1
h2 = b1 h2 = b1
1
Toutes les longueurs sont exprimées dans la même unité.
h1 = b2
h =b
166 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Carré c
c A = c · c
c
A = c 2
c c 3
c
c Remarque
Comme le carré est un losange, on
c
c c peut aussi calculer son aire à l’aide
c : mesure du côté de la formule du losange. A = 3 2 = 9
Rectangle 8
c l
c c c 3
l
l
c L
c l
L A = L · ℓ
c L
c L
L : mesure de la longueur
l
ℓ : mesure de la largeur l A = 8 · 3 = 24
h2
h1 b2 h
Parallélogrammeh2 A = b · h
h
L1 L
h2 l b2 h
h1 b2 6
l b h
b : mesure d’un côté
b1h2
h1 b2 h : mesure debla hauteur h
Lb1 l correspondante 10
b
Lb1
Remarque b
b1 On peut calculer l’aire d’un
h2 hL parallélogramme de deux manières :
h1 h1 2 b2 b2 h
h
d A = b1 · h1 = b2 · h2
h2 d Labhauteur
b peut être à l’extérieur
hb1 b1 b2
1 h2 d du parallélogramme. h
h1 b2 h
d 6
h2 b
h1 des
b1 , b2 : mesure b1 bases b2 h
b
h1 , h2 : mesure des
b1 hauteursD
correspondantes D A = 10 · 6 = 60
b
GM b1 D d d
Losange 8
b D
b d
b d
h A = D · d
b 2
D
h D d
h
h BD
b Bb D
B Remarque
D Comme le losange est un
bB parallélogramme, on peut aussi
h h
D : mesure de la grande
b diagonale
r calculer son aire à l’aide de la formule
d : mesure de la petiter diagonale 8·6
du parallélogramme. 9 A = 2 = 24
h rb
1 B B sont exprimées dans la même unité.
Toutes les longueurs
h r
h
B
d
hh22
hh11 b bb22 b b
hh
1 b1
Aide-mémoire Grandeurs et mesures 167
D bb1 bb
D
Surface
1 d d Formule d’aire 1 Exemple
Trapèze
b d d
b
D D dd
h
h
DD A = B + b · h
b b 2
B
B
DD
h h b b
B : mesure de la grande base
b : mesure de la petite base
r bb A = 12 + 5 · 4 = 8,5 · 4 = 34
h : mesure de lah hauteur
rh 2
B B
Disque
hh
B B
r r
BB A = π · r 2
r r
r
α r
r : rayon du disque
A α rr A = π · 5 2 = 25 π 78,54
π = 3,14159… B
A
B
Secteur circulaire
r r
α α
A A
B B
r r
α α A = π · r 2 · a
r A 360
r A
B B
rr
αα
r : rayon duAAdisque
a : angle du secteur BB
GM
π = 3,14159… A = π · 6 2 · 50 = 5 π 15,71
360
r r
Sphère
r r
rr
A = 4 · π · r 2
1
Toutes les longueurs sont exprimées dans la même unité.
168 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Méthode 1 A l’aide d’une formule lorsqu’il s’agit Exemple Calculer l’aire de ce trapèze.
d’une figure usuelle.
21 mm
3,2 cm
5,4 cm
21 mm
ÉTAPE
A trapèze = B + b · h B = 5,4 cm
2 b = 21 mm = 2,1 cm
h = 3,2 cm C
3,2 cm
Atrapèze en cm 2 = 5,4 + 2,1 · 3,2 = 12
1,5
2
F
B D
Méthode 2 Par décomposition puis addition et/ou Exemple Calculer l’aire de la figure5,4 cm
soustraction d’aires de figures usuelles. bleue ci-dessous.
Unité : mètre c 3
c est un demi-cercle.
ABDE est un carré. C
A E
1,5
F
B D
c 3
c
GM ÉTAPE
D
A
C
E
D C
Acarré en m 2 = 3 2
2
Ademi-disque en m 2 = π · 1,5
2
2
2
Atriangle en m = 3 · 1,5 d 5
2
2 2
Ableue en m 2 = 3 2 – π · 1,5 + 3 · 1,5 39,76 m 2
2 2
A B
Aide-mémoire A GrandeursEet mesures 169
D C
d 5
A B
ÉTAPE
On déplace une partie de la Les demi-disques c et d ont le même diamètre donc la même aire.
figure de façon à obtenir une Je peux déplacer mentalement le demi-disque c pour le mettre
figure dont on peut calculer dans le « trou » que représente le demi-disque d.
l’aire.
L’aire de la figure est donc égale à celle du carré ABCD.
Généralités
v v v v
v v v v v
Remarque L’unité principale de volume du système métrique est le mètre cube, noté m3.
C’est le volume d’un cube de 1 m d’arête.
170 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
Cube
a
a a V = a · a · a
V = a 3
a a
a aa
a a
a a
Cube
a : mesure de l’arête a a a V = 4 3 = 64
a
a
a a a
Parallélépipède rectangle
ou pavé droit
a c
c c
a a
a
b c
a b c bc
a a V = a · b · c
b
b b c
a
a a
c
a, b et c : mesure des Pavé droit
b
différentes arêtes V = 4 · 5 · 7 = 140
a b
a
Prisme droit
h
h h
Ab
Ab Ab
h V = Ab · h
h h
Ab
Ab A b
h Remarque
Cette formule est valable pour
h Prisme droit
Ab
A b : aire hde la base le cube et le pavé droit qui sont
h : mesure hde h
A la hauteur V = 4 ∙ 6 · 10 = 120
GM Ab
b
eux aussi des prismes droits.
2
Ab Ab
Pyramide h
h h
Ab
Ab A b
h
h r
r Abr A ·h
V = b
Ab 3
h
r h h
r r
Ab
Ab Ab Pyramide à base rectangulaire
A b : aire de la base h
h h (5 ∙ 4) ∙ 7 –
h : mesure de la hauteurr V = = 46,6
3
Ab r
A A b
1
Toutes les longueursbsont exprimées dans la même unité.
h
h
Ab
Ab
h
h
h
h Ab
Aide-mémoire Ab Grandeurs et mesures 171
h Ab
h
Solide Formule de volume 1 Exemple
h Ab
Cylindre Ab
A
rb
r
r
h
h V = A b · h
r
r Ab h
Ab
r
Ab h V = π · r 2 · h
h
Ab h
r : rayon de la base
Ab
A b : aire de la base Cylindre
Ab
h : mesure de la hauteur V = π · 1,5 2 · 4 28,27
Cône
h
h
h
Ab r
Ab r A ·h
h V = b
3
A
hb r
h
Ab r π · r2 · h
Ab r V =
3
Ab r
r : rayon de la base Cône
A b : aire de la base
π ∙ 32 ∙ 6
h : mesure de la hauteur V = 56,55
3
r
Boule r
r
r
r
r 3
V = 4 ∙ π ∙ r
3
Boule
Méthode 1 A l’aide d’une formule lorsqu’il Exemple Calculer le volume de ce prisme droit. unité : dm
s’agit d’un solide usuel.
25
12
12,5
5,5
ÉTAPE
On reconnaît le solide usuel et on Il s’agit d’un prisme droit dont la base est un trapèze
applique la formule qui permet25de rectangle.
calculer son volume. V = A b · h
12
h = hauteur du prisme
12,5
A b = B + b · ht
5,5 2
ht = hauteur du trapèze
B = 12,5 dm
b = 5,5 dm
ht = 25 dm
h = 12 dm
GM ÉTAPE
Théorèmes
Définition On dit qu’un triangle est rectangle en A si l’angle droit de ce triangle
se trouve au sommet A.
Exemple C C
ABC est un triangle rectangle en A. B B
A A
Notation Dans un triangle rectangle, l’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit.
C’est le plus grand côté de ce triangle.
Les deux autres côtés sont appelés les côtés de l’angle droit (ou cathètes).
Exemple C C
Le côté BC est l’hypoténuse du triangle rectangle ABC. hypoténuse
hypoténuse
Les côtés AC et AB sont les côtés de l’angle droit.
A A
côtés decôtés de
l’angle droit
l’angle droit B B
Théorème de Pythagore
Théorème Si un triangle est rectangle, alors la somme des carrés des côtés de l’angle droit
est égale au carré de l’hypoténuse.
Exemple
Le triangle ABC est rectangle en A, donc :
AB² + AC² = BC².
Aire du carré = AC 2 C
Aire du carré = AC 2 C
A
Aire du carré = BC 2
A
Aire du carré =
Aire du c
AB 2 B
Le théorème de Pythagore ne peut Aire du carré =
s’utiliser que dans un triangle rectangle. AB 2 B
C
Aire du carré = AC C
C
C
A B
A B
ÉTAPE 1
S’assurer qu’on a bien les conditions d’utilisation Le triangle PQR est rectangle en R.
du théorème de Pythagore : On connaît la longueur des côtés PQ et QR.
• Le triangle est rectangle.
• On connaît les longueurs de deux côtés
de ce triangle.
GM
ÉTAPE 2
Remarque
On peut vérifier le résultat en s’assurant que l’hypoténuse est bien le plus grand côté
du triangle rectangle. Dans le cas ci-dessus, 7 est effectivement plus grand que 5 et 4,9.
Aide-mémoire Grandeurs et mesures 175
Théorème de Thalès
Théorème Soit deux droites AB et AC sécantes et deux points M et N qui appartiennent
respectivement à la droite AB et à la droite AC.
Si les droites MN et BC sont parallèles, alors les triangles ABC et AMN ont des
côtés respectivement proportionnels. Ils sont semblables.
B N B
M
A
A
M
N
C
C
MN // BC MN // BC
GM
Remarque Les triangles ABC et AMN sont images l’un de l’autre par une homothétie
AM AB
de centre A et de rapport ou .
AB AM
> Homothétie (p. 138)
B N B
176 Grandeurs et mesures Aide-mémoire
M
A
Calculer la longueur d’un segment en utilisant le théorème de Thalès A
M
Méthode N Exemple 1 Calculer la longueur EF sachant
que CF est parallèle à AG. C
C Les longueurs sont exprimées dans la même
unité.
ÉTAPE 1
S’assurer qu’on a bien les conditions Les droites CF et AG sont parallèles et elles
d’utilisation du théorème de Thalès. coupent les sécantes EA et EG.
ÉTAPE 2
GM
ÉTAPE 1
S’assurer qu’on a bien les conditions Les droites BC et MN sont parallèles et elles coupent
d’utilisation du théorème de Thalès. les sécantes AB et AC.
ÉTAPE 2
Problèmes et résolutions
Problème
Définition Toute activité pour laquelle il n’y a pas de procédure immédiate de résolution
est un problème.
Exemples A
Quel est le chiffre des unités de 7 201 ? D
Dans le carré ABCD, on voudrait connaître l’angle 85°
marqué d’un point d’interrogation. ?
Etape 1
S’approprier l’énoncé
Lire attentivement et complètement l’énoncé du problème afin de se
mettre en situation, de donner du sens au texte et de s’en construire
une représentation.
Trier les informations (ce qu’on connaît, ce qu’on doit chercher, etc.).
Représenter les informations, si cela est utile, sous forme de
croquis, tableau, schéma, etc., pour visualiser la situation.
Décrire clairement le but à atteindre.
Etape 2
Elaborer une solution
Choisir une ou des stratégies de recherche afin d’élaborer les étapes
de résolution.
Exécuter ces étapes en contrôlant régulièrement la pertinence des
résultats intermédiaires.
Vérifier le résultat final et, lorsque c’est demandé, le prouver.
RS
Aide-mémoire Recherche et stratégies 183
Etape 3
Communiquer les étapes de la résolution et le résultat
Mettre en forme les résultats pour que quiconque puisse comprendre
le travail effectué. A cette fin, utiliser les termes propres au langage
mathématique ainsi qu’une représentation et une notation adaptées
et correctes.
> Problème (p. 182), Vérifier (p. 189), Vérifier (p. 189), Preuve (p. 190)
Stratégies de recherche
Stratégie
Définition Ensemble d’actions que l’on coordonne dans l’objectif de trouver et de planifier
les étapes de la résolution d’un problème.
Analogie
Exemple
Déterminer le nombre de cubes nécessaires
à la construction d’un escalier simple de
100 marches de hauteur.
Cette démarche rappelle un problème dans lequel il était demandé de trouver une
manière rapide d’additionner les 50 premiers nombres entiers. La méthode trouvée
revenait à faire le calcul suivant : (50 · 51) : 2
Cette manière de faire pouvant se généraliser pour n’importe quelle somme des
n premiers nombres entiers, on utilise alors cette méthode pour résoudre le problème
de l’escalier en effectuant le calcul (100 · 101) : 2 = 5050, qui donne directement le
nombre de cubes nécessaires à la construction d’un escalier simple de 100 marches
de hauteur.
Modélisation
Définition Créer une représentation simplifiée d’un problème (schéma, croquis, tableau,
graphique, simulation, etc.) afin de le comprendre et d’élaborer une solution.
Exemple
Le tableau utilisé dans la résolution du problème « Poignées de main » (cf. p. 188)
est une modélisation de la situation proposée.
Définition Un schéma, un croquis est un dessin fait à main levée, sans recherche
de détails.
Il ne respecte pas nécessairement les mesures, mais contient des informations
(cotes, symboles, explications complémentaires) qui permettent de représenter
la situation et qui constitue un support à la résolution du problème.
Exemple 1
Pour effectuer une figure acrobatique, Léo saute du
plongeoir de la piscine municipale. Il s’élève de 1,5 m en
l’air, puis descend de 7,2 m et remonte de 2,8 m pour
atteindre la surface de l’eau. A quelle hauteur au-dessus
de l’eau se trouve le plongeoir ?
Exemple 2
Trace un triangle ABC rectangle en A tel que AB = 6 cm et ACB = 35°.
Tâtonnement réfléchi
Exemple
Léa et Lucas collectionnent les images de leurs footballeurs préférés.
Ils ont au total 134 images. Léa a 20 photos de plus que Lucas.
Combien Lucas a-t-il d’images ?
Pour résoudre ce problème, on peut procéder en utilisant le tâtonnement réfléchi.
RS
186 Recherche et stratégies Aide-mémoire
Chaînage avant
Définition Stratégie consistant à regarder toutes les conséquences que l’on peut tirer des
données du problème, ce que l’on peut en déduire ou calculer directement.
Exemple
C
Quelle est la valeur de l’angle ABC,
sachant que CAB = 40°, BCS = 30° 30°
et que la droite CS est la bissectrice
de ACB ?
40° ?
A B
S
ÉTAPE 1
Que puis-je calculer directement avec Je peux déterminer l’angle ACS : la droite CS étant la
la donnée de ce problème ? bissectrice de l’angle ACB, ACS = 30°.
ÉTAPE 2
Maintenant que j’ai calculé cela, Maintenant, je peux calculer l’angle ACB :
que puis-je calculer d’autre ? ACB = ACS + BCS = 30° + B30° = 60°.
ÉTAPE 3
Que puis-je encore calculer avec Dans le triangle ABC,mje peux maintenant calculer
3
c
cm
ce que je viens de trouver ? l’angle ABC : 4 ?
30°
Chaînage arrière
40° ?
Définition Stratégie consistant à partir du butAà atteindre pour identifier :
S
B
cm
cm
4 ?
A
D
C 5 cm
ÉTAPE 1
RS
ÉTAPE 2
Je sélectionne une de ces Le théorème de Thalès ne semble pas utilisable, car dans la
méthodes en fonction de leurs figure on ne trouve pas l’une des conditions de ce théorème
conditions d’utilisation et des (la présence de droites parallèles).
données à disposition. Par contre, on peut utiliser la formule de l’aire d’un triangle,
car ici on peut calculer l’aire du triangle ABC de deux façons
différentes.
Aide-mémoire Recherche et stratégies 187
ÉTAPE 3
J’applique la méthode choisie ABC est un triangle rectangle en B dont l’aire en cm2 est :
et je conclus. AABC = BA · BC = 4 · 3 = 6.
2 2
(Les côtés BA et BC sont respectivement la base et la hauteur,
ABC étant un angle droit.)
Dans le triangle ABC, BD est la hauteur issue de B, donc :
AABC = BD · 5 = BD · 2,5 or AABC = 6
2
BD · 2,5 = 6, donc BD = 6 = 2,4.
2,5
Donc BD mesure 2,4 cm.
Définition Stratégie consistant, dans les situations pour lesquelles on sait qu’il existe un
nombre restreint de possibilités de solutions, à étudier tous les cas possibles et
à chercher à déterminer la ou lesquelles satisfont aux contraintes du problème.
Exemple
Un facteur donne son courrier à un professeur de maths. Il discute de la pluie et du beau temps,
puis le professeur propose un petit problème au facteur :
« J’ai trois filles qui ont leur anniversaire le même mois. La somme de leurs âges est égale au numéro
que l’on aperçoit sur la maison d’en face. Le produit de leurs âges est égal à 36. Quel est l’âge de
chacune de mes filles ? »
Le facteur répond : « Il me manque une information pour pouvoir répondre. »
Le professeur : « Vous avez raison, la voici : mon aînée n’a pas de sœur jumelle… »
Et le facteur lui donne l’âge de ses filles.
Au fait, quel est l’âge de chacune de ses filles ?
Les nombres à disposition ainsi que les informations proposées ne permettent pas de trouver
directement ces âges. L’âge de chacun est un diviseur de 36. Le nombre de possibilités n’étant
pas très grand, on peut dresser la liste exhaustive des cas.
Comme le facteur connaît le numéro de la maison d’en face et qu’il a besoin d’un renseignement
supplémentaire, cela signifie que seules les sommes égales sont des solutions possibles, soit
(1 ; 6 ; 6) et (2 ; 2 ; 9).
RS
La dernière indication « mon aînée n’a pas de sœur jumelle » entraîne que l’on doit éliminer
(1 ; 6 ; 6).
Solution
Il y a des jumelles qui ont 2 ans et sa fille aînée a 9 ans.
188 Recherche et stratégies Aide-mémoire
Démarche scientifique
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
Emettre une conjecture. Le nombre de poignées de main est égal à la somme des
entiers naturels inférieurs au nombre de personnes.
Pour 5 personnes : 1 + 2 + 3 + 4 = 10
ÉTAPE 3
Vérification
Vérifier
Exemple 2
Dans un garage il y a des motos et des voitures. En tout il
y a 9 véhicules et 22 roues. Combien y a-t-il de voitures ?
Combien y a-t-il de motos ?
Si l’on trouve 3 voitures et 6 motos, on peut constater que
cela donne bien 9 véhicules (3 + 6) mais que le nombre
de roues ne convient pas, car 3 × 4 + 6 × 2 ≠ 22. Donc le
résultat trouvé est faux.
24
Preuve
Conjecture
Définition Affirmation mathématique qui semble vraie, mais qui n’a pas encore été prouvée.
Exemple
Conjecture de Goldbach (mathématicien et historien russe, 1690-1764) :
« Tout nombre pair supérieur à 2 est la somme de deux nombres premiers »
est une conjecture célèbre dont on ne sait toujours pas si elle est vraie ou si elle est fausse ;
à l’heure actuelle, on n’est pas parvenu à la démontrer.
Si… alors…
RS Si un triangle possède trois côtés isométriques, Si un triangle possède trois angles isométriques,
alors il possède trois angles isométriques. alors il possède trois côtés isométriques.
Aide-mémoire Recherche et stratégies 191
Si un triangle est rectangle, alors le carré de Si, dans un triangle, le carré de la mesure du plus
l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des long côté est égal à la somme des carrés des
deux autres côtés. mesures des deux autres côtés, alors le triangle
est rectangle.
Affirmation 3 Réciproque 3 – fausse
Si un nombre se termine par 2, alors il est Si un nombre est divisible par 2, alors il se
divisible par 2. termine par 2.
> Critères de divisibilité (p. 13), Triangles isométriques (p. 120) Triangle rectangle et vocabulaire (p. 173)
Contre-exemple
Définition Exemple qui contredit une affirmation. Il suffit d’un seul contre-exemple
pour déclarer fausse une affirmation.
Exemples
« Tous les nombres pairs sont des multiples de 4 »
est une affirmation fausse car, par exemple, 6 est un nombre pair, mais n’est
pas un multiple de 4. Le nombre 6 est un contre-exemple de cette affirmation.
« Tous les nombres premiers sont impairs »
est une affirmation fausse, car 2 est premier et pair, c’est l’unique contre-exemple.
> Multiple, diviseur (p. 12), Nombre premier (p. 13)
Conventions et notations
Conventions et notations
Supérieur à… (plus grand que…) .
Inférieur ou égal à…
Supérieur ou égal à…
Couple de nombres (a ; b)
Ensemble {a ; b ; … }
Ensemble vide [ = { }
Ensemble de solution S = { x1 ; x2 ; … }
Pour-cent %
Pour-mille ‰
Fonction f:R R
On trouve aussi les notations : x y = …
x f (x) = …
A P
196 Conventions et notations Aide-mémoire
A P
B
Objet, notion, propriété a Notations, conventions et commentaires
A
a B
Point A PP b le point P le point A
A A
a
Segment A P RB e le segment AB ou le segment a
B
Q AB et a désignent aussi bien le segment que sa mesure
AA e R e
aa B f exemple : AB = 2,4 cm ou a = 24 mm
Q
A D d
Conventions et notations
Droite a C
la droite CD
C R e
A PDR deB la droite d
Q D
ACQ
Demi-droite A R e la demi-droite issue de Q passant par R d
Bx
Q la demi-droite QR A
A α αD D d d β
OC x A la demi-droite Qe d'
C a y
B
α D d N
Vecteur O le vecteur �v
C S �B v y
R M
AA R x e � MN
le vecteur MN
c x
Q S
αO
Angle OO R αAr x l’angle AOB l’angle
xOy
BB cy y d
AOy
l’angle a l’angle A
αO r D d
O S
PS
C y AOB désigne aussi bien l’angle que sa mesure d'
RR B
cc d''
Figure du plan Q SP
Of S le quadrilatère PQRS la figure f
O r r
R A le quadrilatère f le périmètre p et l’aire A
cSx
Q fR
E αO le côté PS
E O PP r
y
h RB
h G
QQ Gf f
PS SS
F Cercle H
H
le cercle c l’arc R � S
F R
Q f RR
c
S le cercle c (O ; r )
O r
� S désigne aussi bien l’arc que sa mesure
R
c R
p f
Figure de l’espace P le polyèdre p la face f
c
p f l’arête c le volume V
a Q f S
a
b
Plan b R le plan P
P
e
e f
f P
Isométrie de AB = CD
C
segments C des segments isométriques peuvent être
B
B D marqués par un même symbole
A D
A
d
d
Isométrie d’angles β
a = b A
α A
α β des angles isométriques peuvent être marqués
d'
d'
N
par un même symbole
N
�v
�v MN
M MN
M
E
D Aide-mémoire Conventions et notations 197
h G
d
F H
A
D Objet, notion, propriété Notations, conventions et commentaires
d'
Sécantes d deux droites d et d9 possédant un seul point
A
d’intersection A
MN d'
E E
E
E
Concourantes h h
MN
a G G
d
plusieurs droites d, d9 et d possédant un seul point
hh
F F
G
G H AH d’intersection A
b
Conventions et notations
FF H
H
d'
d'' d
A
Parallèles e d' les droites e et f sont parallèles
d'' f e // f
Perpendiculaires a a
C
sur ce dessin, l’angle droit formé par les
aa droites a et b est noté à l’aide du signe ; parfois,
B
b b il est signaléD à l’aide des symboles ou
A
bb
ab d
A
Isométries appliquées α β T ( �v )
translation f f9
à une figure f e e f
d'
ee f S (d )
ff N symétrie axiale f f9
�v R (O ; +120°)
C C MN
M rotation
f f9
C
C B B
D S (O)
A AB
B symétrie D
centrale f f9
D
D
A
A d dd
Homothétie H (O ; k) dd A A A
α α β β homothétie f f9
A
A d' d'd'
α
α ββ
d''
Composition de transformations
N
la composition des transformations f et g
d'
d' peut être
N
notée g º f ; on commencera par la transformation f,
N
N �v �v
MNMN
puis la transformation g
�v�v M M
MN
MN
M
M
d d
dd A A
Alphabet grec A
A
d' d'
d'
d' d'' d''
Majuscules Minuscules En français Majuscules Minuscules En français
d''
d''
Α α alpha Ν ν nu
Β β bêta Ξ ξ xi
Γ γ gamma Ο ο omicron
Δ δ delta Π π pi
Ε ε epsilon Ρ ρ rhô
Ζ ζ dzêta Σ σ sigma
Η η êta Τ τ tau
Θ θ thêta Υ υ upsilon
Ι ι iota Φ ϕ phi
Κ κ kappa Χ χ khi
Λ λ lambda Ψ ψ psi
Μ μ mu Ω ω oméga
198 Notes Aide-mémoire
Aide-mémoire Notes 199
200 Table des matières Aide-mémoire
Echelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Espace
Déterminer l’échelle d’une reproduction
de la réalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 n Figures géométriques planes . . . . . . . . . . . . . . 90
Pente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Déterminer la pente moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Points alignés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Vitesse moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Demi-droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Déterminer la vitesse moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Masse volumique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Distance entre deux points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Déterminer la masse volumique d’un objet . . . . . . . 62 Distance d’un point à une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Distance entre deux droites parallèles . . . . . . . . . . . . . 91
Déterminer le débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Segments isométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
n Diagrammes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Milieu d’un segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Diagramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Droites sécantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Construire un diagramme circulaire . . . . . . . . . . . . . 66 Droites perpendiculaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
n Calcul littéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Tracer la droite perpendiculaire à une
droite donnée passant par un point donné . . . . . . . 93
Expression littérale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Alléger l’écriture d’expressions littérales . . . . . . . . . . 67 Droites parallèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Egalité de deux expressions littérales . . . . . . . . . . . . 68 Propriétés des droites parallèles et perpendiculaires . 94
Monôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Tracer la droite parallèle à une droite
donnée passant par un point donné . . . . . . . . . . . . 95
Degré d’un monôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Médiatrice d’un segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Multiplication de monômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Construire l’image d’un point par une translation . 130 Calculer la longueur d’un segment
Symétrie axiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 en utilisant le théorème de Pythagore . . . . . . . . . . 174
Construire l’image d’un point par une Prouver qu’un triangle est rectangle en utilisant
symétrie axiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 la réciproque du théorème de Pythagore . . . . . . . 175
Axe de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Théorème de Thalès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Symétrie centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Calculer la longueur d’un segment en utilisant
Construire l’image d’un point par le théorème de Thalès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
une symétrie centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Recherche et stratégies
Centre de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
n Problèmes et résolutions . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Construire l’image d’un point par une rotation . . . 136
Etapes de résolution d’un problème . . . . . . . . . . . . . 182
Retrouver le centre et l’angle d’une rotation . . . . . 137
Homothétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 n Stratégies de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Construire l’image d’un point Stratégie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
par une homothétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Analogie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Propriétés des isométries et des Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
homothéties du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Tâtonnement réfléchi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Similitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 Chaînage avant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
n Géométrie dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Chaînage arrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Représentation d’un objet dans l’espace . . . . . . . . . 142 Etude systématique de cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Repérage d’un point dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . 144 Démarche scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
Polyèdre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 n Vérification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Prisme droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 Vérifier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Parallélépipède rectangle ou pavé droit . . . . . . . . . . 146 n Preuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Pyramide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 Règles du débat mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Polyèdre régulier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Conjecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Cylindre droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Si… alors… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Cône de révolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Contre-exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Sphère ou boule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 Prouver qu’une affirmation
mathématique est fausse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Grandeurs et mesures Prouver qu’une affirmation
mathématique est vraie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
n Unités de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Unités de longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Convertir les unités de longueur . . . . . . . . . . . . . . 156 Conventions et notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
Unités d’aire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Convertir les unités d’aire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
Aide-mémoire Index 203
Index
Index
angle au centre d’un cercle 108
calculer la fraction d’un nombre 31 construire l’image d’un point
angle au centre d’un polygone
capacité (unité) 159 par une symétrie axiale 131
régulier 113
carré (périmètre et aire) 164, 166 construire l’image d’un point
angle de rotation 134
carré (propriétés) 124, 125 par une symétrie centrale 133
angle droit 103
cartésien (diagramme) 64 construire l’image d’un point
angle inscrit dans un cercle 108-109
cathètes 173 par une translation 130
angle intérieur
centaine 21 construire la bissectrice
(polygone régulier) 113
d’un angle 106
angle nul 103 centi 33
construire un polygone
angle obtus 103 centième 21, 33
régulier 113-114
angle plat 103 centre d’homothétie 138
contre-exemple 190
angle plein 103 centre d’un cercle 99
convention d’écriture (expression
angle rentrant 103 centre d’une sphère 150 littérale) 67
angles 101-109 centre de gravité du triangle 119 conventions et notations 195-197
angles (classement) 103 centre de polygone 112 convertir les unités d’aire 158
angles adjacents 104 centre de rotation 134 convertir les unités de longueur 156
angles alternes-externes 108 centre de symétrie 134 convertir les unités de temps 161, 162
angles alternes-internes 107 cercle 49 convertir les unités de volume 159
angles complémentaires 104 cercle (périmètre et aire) 164, 166 convertir les unités de volume
angles correspondants 107 cercle circonscrit à un triangle 116 en unité de capacité et
angles isométriques 105 cercle de Thalès 109 inversement 160
angles opposés 106 cercle inscrit à un triangle 117 convexe ou non convexe
angles supplémentaires 104 cerf-volant (propriétés) 124 (polygone) 111
approximation d’un nombre chaînage arrière 186, 187 coordonnée 98, 144
décimal 22 chaînage avant 186 coordonnées 46
arc de cercle 100 chiffres 11 corde 99
arc de cercle (périmètre) 164 circonscrit (cercle) 116 correspondants (angles) 107
are (a) 157 circulaire (diagramme) 65, 66 cote d’un point (repérage) 144
204 Index Aide-mémoire
dénivellation 60
échelle 59 factorisation (polynômes) 74-75
dénominateur 27
dénominateur commun 30 écriture décimale 21, 27, 33 fer de lance (propriétés) 124
développement d’un écriture fractionnaire 27 figure (calculer l’aire) 168
cylindre droit 149 écriture scientifique figure plane 110
développement d’un (notation scientifique) 35 figures géométriques 90-125
parallélépipède rectangle écriture simplifiée d’une somme figures semblables 122
ou pavé droit 146 ou d’une différence de fonction (définir une) 47
développement d’un produit 73 nombres relatifs 19 fonction affine 48-52
développement d’un solide 143 égalité (expression littérale) 68
fonction affine (construction d’une
développement de la pyramide 147 égalité conditionnelle 76 représentation graphique) 49
développer (expression littérale) 73 égalité des rapports 56, 57 fonction constante 50
diagonale d’un polygone 111 élément absorbant 26 fonction cubique 53
diagramme cartésien 64 élément neutre 26 fonction homographique 54
diagramme circulaire 65, 66 ennéagone régulier 112 fonction linéaire 50
diagramme circulaire ensemble de solutions fonction linéaire 55
(construction) 66 d’une équation 76
fonction quadratique 53
diagramme en barre 65 ensemble des nombres
fonction racine carrée 54
décimaux � 10, 21-27
diagramme en bâtons 64 fonctions 46-54
ensemble des nombres
diagramme en colonnes 64 formule (calcul de la mesure
entiers relatifs Z 10, 17-20
diagramme figuratif 65 d’une grandeur) 83
ensemble des nombres
diagrammes 64-66 naturels N 10, 12-16 formules de calcul d’aires 165- 168
diamètre (cercle) 99 ensemble des nombres formules de calcul de périmètres 164
différence 23 rationnels Q 10, 27-31 formules de calcul
direction d’un vecteur 128 ensemble des nombres de volumes 170-172
discriminant (équation) 81 réels R 10, 32 formule de Viète 81
disque 99 ensembles de nombres 10 fraction 27
disque (aire) 167 entière (partie) 21 fraction d’un nombre (calculer la) 31
Aide-mémoire Index 205
Index
monôme (addition) 69
identités remarquables 72, 75 monôme (coefficient) 68
image (fonction) 46
P
monôme (degré) 68
parabole 53
inconnue 67, 76 monôme (multiplication) 69
parallélépipède rectangle 146
indéterminée 67 monôme (partie littérale) 68
parallélépipède rectangle
inégalité triangulaire 115 monôme (soustraction) 69 (volume) 170
inscrit (cercle) 117 monôme semblable 69 parallèles (droites) 94, 95
inverse (nombre) 31 multiple 12 parallélogramme (aire) 166
irrationnel (nombre) 32 multiple commun, ppmc 15 parallélogramme (propriétés) 124, 125
irréductible (fraction) 29 multiplication 24 partie (proportionnalité) 58
isocèle (trapèze) 123, 125 multiplication (propriétés) 25 partie littérale d’un monôme 68
isocèle (triangle) 114, 115 multiplication de fractions 31
passer d’une écriture
isométrie 128, 140 multiplication de monômes 69 décimale finie à une
isométrie (propriétés) 140 multiplication de nombres écriture fractionnaire 28
isométrique (segment) 92 décimaux 24 passer d’une écriture
isométriques (angles) 105 multiplication de nombres relatifs 20 fractionnaire à une
isométriques (triangles) 120 multiplication de polynômes 72 écriture décimale 28
patron (développement
K N d’un solide) 143
kilo 33 narration de recherche 183, 188 pavé droit 146
naturels (nombres) 12 pavé droit (volume) 170
L neutre (élément) 26 pentagone régulier 112
linéaire (fonction) 50 nombres 11 pente (déterminer la) 60
linéaire (fonction) 55 nombres entiers relatifs 17 pente (d’un terrain) 60
linéarité (facteur) 55 nombres naturels 12 pente d’une droite 48, 50
litre (l) 159 nombres décimaux 21 pente négative 49
littéral (calcul) 67-75 nombres inverses 31 pente positive 49
littérale (expression) 67 nombres irrationnels 32 périmètre d’une figure 163
206 Index Aide-mémoire
périmètre d’une surface 163, 164 puissances 32-35 résolution d’une équation
périmètres de surfaces usuelles 164 puissances (propriétés) 34 du deuxième degré à
périodique (nombre) 27 puissance de dix 33 une inconnue 81, 82
perpendiculaires (droites) 93, 94 pyramide 147 résultats équiprobables 39
perspective artistique 143 pyramide (volume) 170 résultats favorables 39
perspective cavalière 142 pyramide régulière 147 résultats possibles 39
perspective isométrique 142 Pythagore (réciproque) 174, 175 rhomboïde (propriétés) 124, 125
pgdc (plus grand diviseur rotation 134-137
Pythagore (théorème) 173-175
commun) 16 rotation (propriétés) 140
plat (angle) 103 Q
plein (angle) 103 quadratique (fonction) 53
S
plan 97 schéma 184
quadrilatère 123-125
point de fuite 142 sécantes (droites) 92
quadrilatères (classement) 125
points alignés 90 seconde (s) 161
quadrilatères particuliers 123, 124
polyèdre 144 secteur circulaire 100
quintal (q) 160
polyèdres de Platon 148 secteur circulaire (aire) 167
quotient 24, 27
polyèdres réguliers 148 segment 90
polyèdres réguliers convexes 148 segment (milieu) 92
R segment isométrique 92
polygone convexe ou
racine carrée 36
non convexe 111 segment orienté 128
racine carrée (fonction) 54
polygone inscrit dans un cercle 111 semblable (monôme) 69
racine cubique 36
polygone 110-114 semblables (triangles) 121
racines 36-37
polygones réguliers 112, 113 sens d’un vecteur 128
racines (propriétés) 36, 37
polynôme 69 sens de rotation 134
rapport d’homotétie 138
polynôme (addition) 70 série statistique 38
rapporteur 102
polynôme (degré) 70 sexagésinal (système) 161
polynôme (réduction) 70 rationnel (nombre) 27 si… alors… 190
polynôme (soustraction) 71 rayon (boule) 150 similitude 141
polynôme opposé 71 rayon (cercle) 99 simplification d’écriture
polynômes (multiplication) 72 rayon (sphère) 150 (somme ou différence
pour-cent (%) 58 réciproque (d’un énoncé) 190 de nombres relatifs) 19
Index
Index
une droite donnée passant
par un point 95 unités de volume,
unité de capacité (conversion) 160
tracer la droite perpendiculaire
à une droite passant par
un point donné 95 V
tracer la médiatrice d’un segment 97 valeur approchée 22
tracer une hauteur d’un variable 67
triangle avec une équerre 118 vecteur 128
transformation du plan 126 vérification et preuves 189, 190
transformation du plan Viète (formule) 81
(propriétés) 126-127 vitesse 61
transformations 126-141 volume (conversion) 159
translation 129-130 volume (unité) 158
translation (propriétés) 140 volume d’un solide 169-172
trapèze (aire) 167 volume des solides usuels 170, 171
208 Notes Aide-mémoire
J
9 78 2 6 0 6 0 1 7 11 8
N° Cataro 022508-2019