Sommaire

Introduction :....................................................................................................................................... 2

Les caractéristiques du béton.............................................................................................. 3

Les caractéristique du l’acier. .............................................................................................. 5

Plan de villa R+2 ...................................................................................................................... 7

Chapitre 1 : présentation de projet ................................................................................................. 14

Description de l’ouvrage………………….................................................................................. 14

Caractéristiques géométriques................................................................................................. 15

Chapitre 2 : Predimensionnement des éléments………………………........................................... 16

Predimensionnement des poutres .......................................................................................... 16

Predimensionnement des poteaux…………………………...................................................... 18

Predimensionnement des dalles (planches).............................................................................19

Chapitre 3 : Calcul des éléments non-structuraux..........................................................................20

Les Escaliers...........................................................................................................................20

L’acrotère................................................................................................................................ 25

Planches…………………………............................................................................................. 26

Chapitre 4 : La descente de charge................................................................................................. 31

Poteau d’angle…………………………………………............................................................... 31

Poteau de centre .................................................................................................................... 34

Conclusion générale :….................................................................................................................... 36

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 Introduction

Généralité sur le béton armé

Le béton armé est un matériau complexe constitué par la réunion de deux matériaux «
simples » : le béton et l’acier disposés de façon à utiliser d’une manière économique et
rationnelle les résistances propres de chacun d’eux. Le béton qui doit son nom au bitume du
Moyen-Orient, est connu depuis plusieurs milliers d'années. Les romains l'employaient
fréquemment pour le remplissage de maçonneries dont les coffrages étaient constitués par
des murs de briques.

Depuis l'Antiquité jusqu'à une époque récente, c'était la chaux qui permettait de lier les
granulats, afin d'obtenir un corps solide. La chaux, qui conduisait à des résistances fortes
convenables, présentait cependant un grave inconvénient : elle était en effet soluble dans
l'eau, ce qui conduisit à de graves déboires, notamment en matière de fondations fluviales.
Le ciment apparut au 18ème siècle, et permit d'obtenir des bétons beaucoup plus résistants,
et surtout plus durables.

Le béton aujourd’hui est le matériau le plus répandu et presque irremplaçable dans le

domaine du génie civil. Il n’existe pas de matériau qui pourrait prendre le relais pour
constituer la très grande majorité des pieux, semelles de fondations, murs de soutènement,
parois et ossatures de bâtiments, ponts et autres ouvrages. D'autre part, malgré une très
longue histoire, le béton armé est un matériau qui est en train de se développer. De
nombreuses recherches fondamentales ont révélé pour l’industrie des améliorations très
sensibles de qualités et des conditions d'emploi du béton : bétons à haute résistance, bétons
légers, bétons de fibres, bétons aux polymères

Du point de vue mécanique (résistance des matériaux) le béton est un matériau qui résiste
bien à la compression, mais très médiocrement à la traction, voila pourquoi il s'agit de
renforcer le béton par des armatures orientées autant que possible suivant la direction des
isostatiques de traction.

À présent, le génie civil demande de l'acier pour béton armé avec des qualités de plus en
plus élevées, souvent contradictoires : bonne résistance mécanique et bonne plasticité. Ce
fait se fonde essentiellement sur deux circonstances. La première est la nécessité de
garantir la sécurité et la solidité nécessaire des bâtiments, dont le nombre d’étages
augmente en permanence allant jusqu’aux gratte-ciel. La deuxième est le facteur
économique qui joue aussi un rôle : plus l’armature est résistante, plus la consommation en
aciers est faible.

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1. Le Béton

1.1 Définition

Le béton est probablement le plus ancien matériau composite. Il est fabriqué à partir
d'un mélange intime de ciment, de granulats, de fines et d'ultrafines, d'adjuvants et d'eau.
Ces constituants sont dosés, en fonction de leurs propriétés propres, de manière à obtenir,
après réaction physico-chimique entre eux, un produit solide dont les caractéristiques
physiques et mécaniques peuvent être très supérieures à celles des roches les plus
résistantes. Dans la mesure où le ciment est un liant hydraulique lui-même fabriqué avec des
minéraux naturels, le béton peut être considéré comme une roche artificielle.

1.2 Les caractéristique du béton

Le béton est un matériau qui résiste mieux à la compression qu’à la traction. C’est donc
la compression qui va définir sa résistance, définie comme la contrainte maximale en
compression du béton. Elle est symbolisée par le sigle fc et exprimée en MPa. La résistance
du béton est évaluée après 28 jours d’âge, délai qui lui permet généralement d’atteindre 90%
de sa résistance.

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a) Propriété mécaniques :

On ne considère ici que les propriétés prises en compte par l'ingénieur de génie
civil. De ce point de vue, un béton est défini par les caractères suivants :

- Résistance à la compression : un béton est défini par la valeur de sa résistance

caractéristique à la compression à 28 jours, fc28. la résistance à la compression du
béton est mesurée par la charge conduisant à l'écrasement par compression axiale
d'une éprouvette cylindrique de 16 cm de diamètre et de 32 cm de hauteur. Les bétons
courants ont une résistance de 20 à 30 MPa, ceux de qualité atteignent 40 à 50 MPa, et
les bétons à hautes performances peuvent dépasser 100 MPa. Le diagramme
représentatif de la loi de comportement du béton montre que la contrainte maximale de
compression fc est atteinte pour une déformation de l'ordre de 2*10³. La ruine de
l'éprouvette se produit pour une déformation er de l'ordre de 3,5*10³. La pente de la
partie linéaire du diagramme définit le module d'élasticité instantané Eᵢ (module de
Young). Sa valeur peut être évaluée par des relations empiriques telles que celle
donnée par les règles françaises : Eᵢ = 11.000 fc 1/3 (MPa). Un béton de 40 MPa de
résistance a donc un module de déformation longitudinale instantanée de l'ordre de 38
GPa.
- Résistance à la traction : la résistance à la traction est environ égale au 1/10 de la
résistance à la compression.

a) Propriétés physiques :

On distingue, un peu arbitrairement, les propriétés physiques des propriétés

mécaniques des bétons. Elles procèdent toutes, en fait, de leur degré de porosité.

- Poids volumique : il varie entre 23 et 24 KN/m 3 pour les bétons ordinaires ;

ilatteint25 KN/m 3 pour les BHP. La présence d'armatures dans le béton armé ou
précontraint conduit à prendre en compte dans les calculs un poids volumique de 25
KN/m 3 (2.500 kg/m3) pour les bétons courants.

- Imperméabilité : le béton est d'autant plus imperméable que la porosité est plus
faible. Les bétons dont le rapport E/C est inférieur à 0,40 sont pratiquement
imperméables à l'eau : leur perméabilité ne peut plus être mesurée.

- Résistance aux agents agressifs : les bétons compacts et à porosité réduite offrent
une grande résistance aux effets corrosifs de divers agents agressifs. Ils présentent, en
particulier, une excellente tenue vis-à-vis des effets corrosifs de l'eau de mer.

- Tenu e au feu : la résistance du béton aux incendies est excellente

. - Durabilité : les diverses propriétés physiques des bétons lui confèrent une grande
durabilité. Réalisées correctement, selon les règles de l'art, les structures en béton
conservent donc leur aptitude au service pendant toute leur durée de vie prévue, sans
nécessiter de coûteuses réparations.

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2. L’Acier

2.1 Généralité

Les aciers sont des matériaux d’un grand intérêt industriel en raison de leur large
gamme d’emploi. La métallurgie, l’industrie mécanique, l’industrie du bâtiment considèrent et
utilisent différents aciers comme matériau de base.

L'acier est un élément constitué essentiellement de fer et une petite quantité de carbone,
qui sont extraits de matières premières naturelles tirées du sous sal (mines de fer et de
carbone)

En génie civil, on rencontre plusieurs types d’armatures : les armatures à haute adhérence et
les treillis soudés.

2.2 Composition Chimique :

L'acier peut comporter d'autres éléments autres que le fer (plus de 90%) et le carbone
(moins de 1%)

Impuretés involontaires: (le phosphore, le soufre et l'azote) qui altèrent les propriétés des
aciers.

Ajout de métaux volontairement : le but de cet ajout est d'améliorer les caractéristiques
mécaniques.

2.3 Caractéristiques Mécaniques de l'Acier :

Le tableau ci-dessous donne les caractéristiques mécaniques des différents types
d’armatures :

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 2.4 Module d’élasticité longitudinale :

Le module d’élasticité longitudinale de l’acier est égal à la valeur suivante : Es= 2*10⁵
MPa

2.5 Diagramme déformation-contraintes :

Lors d’une justification à l’état limite ultime, le diagramme déformations-contraintes à

considérer est conventionnellement défini ci-dessous :

2.6 Caractéristiques géométriques :

Barres à haute adhérence.

Dans notre cas on opte :

 fcj = 30MPa
 fe = 400MPa

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Page | 12
Page | 13
Chapitre 1 : Présentation de projet

1. Description de l’ouvrage :

Notre projet consiste à calculer les éléments résistants dune villa a

usage habitation R+2+buanderie .Cette structure comporte un réez de
chaussée plus deux (2) étages avec une buanderie et terrasse accessible.

Nous a été confié par le bureau d’architecture et d’urbanisme et sera

implanté à la wilaya de Constantine NOUVELLE VILLE UV5 classé selon
le Règlement Parasismique Algérien (RPA99/Version 2003) comme une
zone de moyenne sismicité (zone IIA).

La villa consistée :

a) Un RDC à usage d’habitation comporte :

- 1 chambre

- Cuisine

- Hall

- Séjour

- Salle de bain + toilette

b) 2 étages à usage d’habitation :

- 3 chambres

- 2 salles de bains +toilettes

- Déjeune

- 3 balcons

- Une cage d’escalier

c) Terrace buanderie.

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2. Caractéristiques géométriques :

Les caractéristiques géométriques de notre ouvrage sont relevées des plans

d’architecture du projet. Ces caractéristiques sont données comme suit :

- Longueur totale : L= 14,40 m

- Largeur totale : L=13,00 m

- Hauteur totale : Ht= 11,50 m

- Hauteur des étages : He=3,06 m

- Hauteur du RDC : Hrdc=3,06 m

3. Ossature du bâtiment :

Le bâtiment a une ossature portique composée de :

*Portiques transversaux et longitudinaux (poutres et poteaux)

Portiques : ou bien cadres rigides constitués de poutres et de poteaux. Ils sont

capables de reprendre essentiellement les charges et surcharges verticales et
sont liées entre eux.

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Chapitre 2 : Predimensionnement des
éléments

1. Predimensionnement des poutres :

Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, leurs pré
dimensionnement s’effectue par des formules données par les BAEL91, les sections
trouvées doivent vérifier les conditions imposées par le règlement parasismique Algérien
(RPA99) ; elles doivent vérifier aussi la rigidité qui s’effectue à l’aide des formules données
par la RDM. Les trois étapes précédentes sont résumées dans ce qui suit :

 Selon les règles BAEL 91:

La hauteur h de la poutre doit être : L/15 ≤ h ≤L/10

La largeur b de la poutre doit être : 0.3h≤ b ≤0.6h Avec :

L : portée de la poutre.

h : hauteur de la poutre.

b : largeur de la poutre.

 Selon le RPA 99(ver .2003 Article 7.5) pour la zone III :

La hauteur h de la poutre doit être : h 30 cm.

La largeur b de la poutre doit être : b 20cm.

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Les poutres transversales (principales):
 Selon le BAEL 91

Ly max = 3.9 m

Lx max = 3.9 m

3.9 / 15 ≤ h ≤ 3.9/ 10

0.26 m ≤ h ≤ 0.39 m

On prend: h = 40cm

0,3xh ≤ b ≤ 0,6xh

12cm ≤ b ≤ 24cm.

On prend: b = 30cm

Donc : PP (30×40) cm2

 Vérification du R.P.A 99:

b ≥ 20 cm → b=30cm > 20cm vérifiée.

h ≥ 30 cm → h=40cm>30cm vérifiée.

Les conditions du R.P.A 99 sont vérifiées.

Les poutres longitudinales (secondaire):

On adopte :

b = 30 cm et h = 35 cm

Donc : PS (30×35) cm2

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2. Predimensionnement des poteaux :
Les poteaux ce sont des éléments porteurs chargés de reprendre les charges et surcharges
issues des différents niveaux pour les transmettre au sol par l’intermédiaire des fondations.

La hauteur d’étage sur plan : 3.06 m

- On calculer la section de poteaux

lf
λ= = 50
imin

Lf
λ = 3.46 *
a

Lf = 0.7 * 3.06 = 2.142 m ………………. (Poteau articuler et encastre)

2.142
50 = 3.46 *
a

 a = 0.15 m

Après la vérification en (RPA99 2003)

On adopte a = 30 cm

 Donc notre poteau sera dimensionné : 30 x 30

Les dimensions des poteaux

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3. Predimensionnement des dalles (planches) :

Ils sont réalisés en corps creux et une dalle de compression (16 + 4) reposant sur des
poutrelles coulées sur place.

Lymax Lymax
< ht <
25 20

0.156 m < h t < 0.195 m

Lymax 3.9
ht ≥
22.5
= 22.50
= 0.17 m

 ht ≥ = 0.17 m

 h 0 = 20*(16+4) cm

b = 55 + 10

 b = 65 cm

d = 0.9*h = 0.9*40

 d = 36 cm

 b0 = 10 cm

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Chapitre 3 : Calcul des éléments non-
structuraux

1. Les Escaliers :

Ils sont constitués de paliers et paillasse en béton armé coulés sur place.

h = 17 cm : hauteur de l’escalier

g=30cm : largeur de l’escalier

e=16cm : épaisseur de l’escalier

H 3 , 04 cm
n= = …………………..n =18 marches
h 0 , 17 cm

n' =n−1 ……………………...n' =17 contre marches

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 Vue en plan des escaliers

- Calculer de α  :

6 ×17 H 1
tg α = = =9,89 ×10−3
30 ×6 L1

 α =29 √ 3

H 1=6 × 17 : Hauteur du pallier

L1=30 ×6  : Largeur du pallier

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Le nombre des escaliers par pallier est : 6 

qu pp' +qul ∙l i +qupp ∙ l i

q eq=
ε li

 Paillasse :

25× 0,16
- Poids propre a la paillasse : =4,59
cos(29,53)

22× 0,17
- Poids propre de la marche : =1,87
2

- Carrelage : 0,45

- Mortier de pose : 0,4

- Enduit plâtre : 0,2

- Gard corps : 0,4

- Calculer de charges :
2
Gt =4,59+1,87+ 0,45+0,4+ 0,2+0,4=7,91 KN /m
2
Q=2,5 KN /m

 Pallier :

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- Poids propre de paillasse : 2,5 ×0,16=4

- Carrelage : 0,45
- Mortier de pose : 0,4
- Enduit plâtre : 0,2
- Gard corps : 0,4

- Calcul de charges :

2
G t =4 +0,45+0,4 +0,2+0,4=5,45 KN / m
2
Qt =2,5 KN / m

2
q u =1,5 ( 2,5 )+1,35 ( 7,91 )=14,42 KN /m
pp

q u =1,5 ( 2,5 ) +1,35 ( 5,45 )=11,10 KN /m 2

pR

 q u : la charge de paillasse AELU

pp

 q u : la charge de pallier de repos AELU

pR

2 ×q u ∙l i +q u ∙l i 2×11,10 × 1,05+ 14,42×1,8

q eq= pR pp
=
ε li 3,9
2
q eq=12,63 KN / m

- Calcul de moment M 0 :

q eq ×(3,9)2 qeq × L2
M 0= =
8 8

M 0=24,01 KN . ml

- Le moment entravé :

M f =M 0 × 0,4

M f =9,6

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 - Calcul de ferraillage en travée A s:

d = 16cm b = 100cm

MU 0,85∗f c28
Ut= 2
t
=0,0468 / γ b= = 17
b.d γb Ɣb

α =1,25(1−√ 1−2U t )

α =0,0599

Z=d ( 1−0,4 α ¿

Z=156.166

MU
A s= t

Z .γs
6
20,4 ×10
¿
156.16× 348

A s=375,38 mm2=3,75 cm 2

 On adapte : 6ø10

- Calcul de ferraillage en appui A s  :

MU
As = a

a
Zγ

MU 9,6× 10
6
Ua= a
=
2
bd γ b 1000 ×160 ² × 17

U a =0,0220

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 α =1,25 ( 1− √ 1−2U a )

α =0,0278

Z=d ( 1−0,4 α )

Z=142.108 mm
2 2
A s=192,63 mm =1,92 cm

 On adapte : 4ø10

2. L’acrotère :

La terrasse sera entourée d’un acrotère de 60 cm de hauteur et de 10 cm d’épaisseur.

Vue en plan d’un acrotère

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Ses dimensions sont mentionnées dans les plans d’architectures, la surface de l’acrotère est

G= ρbeton × S

1
S=10× 100+ 4 × 10+6 ×10
2
2 2
S=1080mm =0,1080 m

G=2,5 × 0,1080
G=2.7

 On adapte : 4ø8

Ferraillage de l’acrotère

3. Planches :

Un plancher d’habitation est une aire généralement plane destinée à limiter les étages
et à supporter les revêtements du sol. Dans notre cas tous les étages seront réalisés en
Corps creux avec une dalle de compression portée sur les poutrelles, et compris le réez
De chaussée.
Il existe deux types de planchers :

a. Planchers en corps creux : Les planchers doivent répondre à la résistance et la

stabilité , étant une aire plane
horizontale séparant deux niveaux et capable de supporter des charges et sont aussi
des éléments porteurs. Ils sont réalisés en corps creux et une dalle de compression
Coulée sur place, reposant sur des poutrelles.

b. Dalle pleine en béton armé : Des dalles pleines en béton armé sont prévues au niveau
de la salle machine (cage d’ascenseur) et balcons.

On utilisant la méthode de ‘’FORFAITAIRE’’

ql ²
M₀ : le moment fléchissant en travée : M₀¿
8

Le rapport de charge d’exploitation ‘’Q’’ et ‘’G’’

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 Q
α¿ =0 .273
Q+G
1+ 0 .3 α
Mָ= M ₀ ………………………… travée intermédiaire
2
1. 2+0 . 3 α
Mָ= M ₀…………………………travée de riv.
2

- Combinaison des charges :

G=4.65kn/m²
Q=1.75kn/m²

- Etat limite ultime :

La charge appliquée est qu : qu=1.35G+1.5Q=8.9*0.65=5.78 kn/m²

- Etat limite service :

La charge appliquée est qs : qs=1G+1Q=6.4*0.65=4.16kn/m²

- application numérique de la méthode de forfaitaire

- État limite ultime :

ql ² 5 ,78∗3 . 9 ²
MuAB= = =10,98kn.m
8 8

MuAB=MuBC=MuCD=10,98kn.m

- Moment dans l’appui B et C :

M0*0,5=10,98*0,5=5,49kn.m

- Moment dans l’appui A et D :

M0*0,2=10,98*0.2=1,09kn.m

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 - Moment dans la travée AB :

1, 2+0 , 3 α 1, 2+0 , 3∗0 ,273

MTAB= M ₀= *10, 98=7.037kn.m
2 2

1+ 0 ,3 α 1+ 0 ,3∗0 , 273
MTBC= M ₀= *10, 98=5.96kn.m
2 2

1,2+ 0,3 α 1,2+ 0,3∗0,273

MTCD= M ₀= *10, 98=7.037kn.m
2 2

Page | 28
 - État limite service :

ql ² 4 . 16∗3 . 9 ²
MsAB = = = 7.9kn.m
8 8

MsAB = MsBC = MsCD = 7.9kn.m

- Moment dans l’appui B et C :

M0*0,5=7.9*0,5=3.95kn.m

- Moment dans l’appui A et D :

M0*0,2=7.9*0.2=1.58kn.m

- Moment dans la travée AB :

1, 2+0 , 3 α 1, 2+0 , 3∗0 ,273

MTAB= M ₀= *7.9=5.06kn.m
2 2

1+ 0 ,3 α 1+ 0 ,3∗0 , 273
MTBC= M ₀= *7.9=4.27kn.m
2 2

1, 2+0 , 3 α 1, 2+0 , 3∗0 ,273

MTCD= M ₀= *7.9=5.06kn.m
2 2

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 - Calcule de ferraillage des appui à l’ELU :

M0max=5.5kn.m

M 5.5 ×10 ⁶
μ= = =0.0998
bd ² δ 100∗1802∗17

μl=0.8*αl(1-0.4*αl)

εb fe
αl= εe= =0.0016
εb+ εe E × σs

αl=0.686

μl=0.398

μ=0.0998 ≤ μl=0.398

Section simplement armée :

Pivot A donc :

α=1.25×(1-√ 1−2 μ )=0.131

z=d*(1-0.4* α) =180*(1-0.4*0.131)=170.5mm=17.05cm

Mμ 5 .5 ×10 ⁶
As= = =0.92cm²
Z ×δS 170. 5 ×348

 On adopte : 1Ha12

0.23× bdft
Asmin= = 0.24cm²
fe

 As ≥ Asmin condition vérifié

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Page | 31
 - calcule de ferraillage de travée :

h0
M tab = ᵟ bc*b*h0*(d - ) = 574.6 Kn.m
2

M tab ≥ Mt

Donc section rectangulaire :

mt
μ = bd ² × σ = 0.0049

μ l = 0.398
μ ≤ μl

Donc section doublement armée :

Α = 1.25*(1-√ 1−2 μ ¿= 0.0061

z = d*(1-0.4α) = 359.1 mm

m
As=
z×δ
=0.56cm²

 On adopte : 3HA10

Ferraillage de planches

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Chapitre 4 : La descente de charge

Généralité

La descente de charges a pour objectif d’étudier le transfert des charges dans la structure.
L’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des charges sur l’ensemble
des éléments porteurs de la structure depuis le haut jusqu’aux fondations.

Il ya deux type des charges :

- les charges permanentes, qui ont pour symbole G, comprenant les poids des parties
porteuses telles que les poutres, les poteaux… et les poids des parties non porteuses telles
que les isolants, les revêtements…,

- les charges variables comprenant les charges d’exploitation comme les poids des
personnes, des meubles…, notées Q, et les charges climatiques comme le poids de la neige
notée S.

G dalle terrasse = 5,81 KN

G dalle étage = 4,65 KN

Q dalle terrasse = 1 KN

Q dalle étage = 1,75 KN

Poteau d’angle :

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 - Calcul G (poteaux d’angle) :

Niveau (n) :

Gn=Gacrotere× ( L22 +0 , 3+ L12 +0 . 3)+Gdalle terrasse × ( L12 × L32 + L22 × L23 )+ ρ beton × Pp×
L1
2
+ ρ beton × Ps ×

Gn=2.7 × ( 3.62 + 0 ,3+ 4.22 +0 . 3)+ 5.81× ( 4.22 × 3.92 + 3.62 × 3.92 )+25 × 0.4 ×0.3 × 4.22 +25 ×0.35 × 0.3× 3.62
Gn=67.36005

Niveau (n-1) :
l1 l 3 l2 l 3
G(n-1)=Gn +[G dalle étage ×( × + × )+pp+ps+
2 2 2 2
l1 l2
ρbeton × 0.3× 0.3 × He+ ρmur × e × × ( He−0.4 ) + ρ ×e × ×( He−0.35)]
2 2

l1 l 3 l2 l 3
[G dalle étage ×( × + × ) + pp+ps+
2 2 2 2
l1 l2
ρbeton × 0.3× 0.3 × He+ ρmur × e × × ( He−0.4 ) + ρ ×e × ×( He−0.35)] = 79.09725
2 2

G(n-1)=146.45773kn

Niveau (n-2):

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G(n-2)=146.4573+79.09725=225.55455

Niveau (n-3):
G(n-3)=225.55455+79.09725=304.6518

- Calcul Q (poteaux d’angle) :

Niveau n :

Q (n) = Q dale× S =Q× ( 4.22 × 3.92 + 3.62 × 3.92 ) = 7.605 kn

Niveau (n-1) :
Q (n-1) = Q n + Q dalle × S = 20.91375 Kn

Niveau (n-2) :
Q (n-2) =Q (n-1) + Q dalle × S = 34.2225 kn

Niveau (n-3) :
Q(n-3) =Q(n-2) + Q dalle × S = 47.53125 kn

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Poteau de centre :

- Calcul G (poteaux de centre) :

l4 l3 l1 l2
St = ( +0.3+ ¿×( +0.3+ )
2 2 2 2

St = 18.06 (m²)

Niveau (n) :

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 l1
G (n) = G acr×( + 0.3+
2
l2 l4 l1 l2 l3 l4
+0.3+ ¿+ 4.4 × St + ρbeton × pp × + ρbeton × pp × + ρ × ps × + ρbeton × ps ×
2 2 2 2 2 2

G(n) = 124.6515kn

Niveau (n-1) :
G (n) + [Q eq × St+ ¿pp+ps+
l1 l3
ρbeton × 0.3× 0.3 × He+ ρmur × e × × ( He−0.4 ) + ρ ×e × ×(He−0.35)] = 396.4833kn
2 2

[Q eq × St + ¿pp+ps+
l1 l3
ρbeton × 0.3× 0.3 × He+ ρmur × e × × ( He−0.4 ) + ρ ×e × ×(He−0.35)] = 271.8318kn
2 2

Niveau (n-2) :
G (n-2) = G (N-1) + 271.8318 = 668.3151 kn

Niveau (n-3) :
G (n-3) = G (n-2) + 271.8318 = 940.1469 Kn

Niveau (n-4) :
G (n-4)= G (n-3) + 271.8318= 1211.9787

- Calcul Q de poteau de centre :

Niveau (n) :
Q(n) = Q dalle terrasse× St

Q(n) = 18.06

Niveau (n-1) :
Q (n-1) = Q (n) + Q dalleetage ×St = 49.665 kn

Niveau (n-2) :
Q (n-2) = Q (n-1) + Q dalleetage ×St = 81.27 kn

Niveau (n-3) :
Q (n-3) = Q (n-2) + Q dalleetage ×St = 112.875 kn

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Niveau (n-4) :
Q (n-4) = Q (n-3) + Q dallee tage×St = 144.48 kn

Conclusion général

L’expérience de ce mémoire de fin d’étude, nous a permis de faire le parallèle entre le

monde de la théorie et le monde de la pratique, voire mieux comprendre le lien qui les

relie ainsi que le passage de l’un à l’autre.

En effet à travers ce travail nous avons pu mettre nos connaissances théoriques

acquises tout au long de notre cursus universitaire, les affiner et les approfondir d’une

manière exponentielle pour voir mieux les attentes du monde professionnel vaste du

génie civil, et bien que le rôle d’un ingénieur et de rallier les deux facteurs économie

et sécurité ; néanmoins ce dernier reste plus primordial lors d’une étude , et pour

arriver au dimensionnement et ferraillage finaux nous avons exploré les différents

éléments constituants un bâtiment et les différentes étapes de calcul de chacun de ces

éléments tout cela en respectant les différents règlements actuellement en vigueur.

Tout compte fait, nous avons constaté que l’élaboration et la conception d’un projet

ne se base pas uniquement sur le calcul, mais plutôt sur sa concordance avec le côté

pratique ; enfin ce modeste travail n’est qu’une infime partie dans le domaine du

génie civil, qui, nous espérons nous suivra dans le futur proche de notre vie

Professionnelle.

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