Processus de Gestion de Risques-Jazouli
Processus de Gestion de Risques-Jazouli
Processus de Gestion de Risques-Jazouli
internationaux
Plan
Introduction
Conclusion
Introduction
Introduction
Le dirigeant Le salarié
L’actionnaire
celui qui essaye celui qui essaye
celui qui cherche un
d’obtenir le meilleur d’optimiser son effort en
bénéfice à court
rendement des salariés cherchant l’évolution
terme.
de l'organisation. professionnelle.
Les producteurs de risques
externes à l’organisation
Les consommateurs
Les médias
Les administrations
Les citoyens
La concurrence
Les fournisseurs
Les clients
Les distributeurs
Types de risques
Risque naturel est un phénomène naturel qui peut avoir un impact négatif sur l’homme et
l’environnement ( tremblement de terre, cyclone, inondation).
Risque professionnel est la probabilité qu’un salarié soit exposé à une situation
dangereuse dans le cadre du travail.
Risque pays
Selon Bernard Marios « le risque pays peut être défini comme le risque
matérialisation d'un sinistre, résultant du contexte économique et politique
d'un état étranger , dans lequel une entreprise effectue une partie de ses
activités ».
⮚ Les banquiers sont donc les premiers agents économiques à avoir fait l'objet d'analyse risque pays et qui touche par le risque
⮚ Les investisseurs sont aussi sujet au risque pays dans le cadre de leurs opérations internationales ( le risque financière et
industriel).
⮚ Les exportateurs sont sujets au risque pays via ses ventes de biens et/ou de services (le risque commercial).
Risque de change
● Il comprend tous les risques associés au transport et à livraison de produits sur une grande distance.
Créer un cadre de
Analyse et gestion Fournir des
référence aux
de l'ensemble des instruments et des
entreprises afin
risques afin d'éviter mesures pour
d’affronter
les effets pervers identifier, évaluer,
efficacement le
d'un maîtriser et surveiller
risque et
fonctionnement. les risques potentiels.
l’incertitude.
Avantages et limites de la gestion des risques:
● L’appréciation des risques a pour objet de fournir des informations et une analyse
factuelles permettant de prendre des décisions avisées sur la manière de traiter des risques
particulières et faire un choix parmi différentes options.
● L’appréciation des risques permet aux décideurs et aux responsables de mieux
appréhender les risques susceptibles d’avoir un impact sur les objectifs, ainsi que la
pertinence et l’efficacité des contrôles déjà en place.
● Les résultats de l’appréciation des risques doivent être utilisés pour alimenter les
processus de prise de décision de l’organisation.
L’identification des risques
L’organisme identifie les sources de risque, les domaines d’impact, les événements,
ainsi que leurs causes et conséquences potentielles.
Cette étape a pour objectif de dresser une liste exhaustive des risques basée sur les
événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d’empêcher, de gêner, ou de
retarder l’atteinte des objectifs.
Analyse des risques
● L’analyse du risque implique la prise en compte des causes et sources de risque, de leurs
conséquences positives et négatives, et de la vraisemblance que ces conséquences
surviennent.
● Le risque est analysé en déterminant les conséquences et leur vraisemblance, ainsi que
d’autres attributs du risque.
● L’analyse du risque consiste à estimer les conséquences et leurs vraisemblance pour les
événements identifiés en tenant compte de la présence (ou non) et de l’efficacité de toutes
les mesures existantes.
● Les conséquences et leurs vraisemblances sont combinées pour déterminer la criticité du
risque.
Evaluation des risques
▪ Méthode inductive ou « bottom-up », une approche qui part de l’analyse de l’élément, du fait
particulier ou des causes, pour aboutir à une conclusion générale, à une analyse de l’événement
d’ensemble, (exemple : AMDEC, HAZOP, APR).
▪ Méthode déductive ou « top-down », une analyse de l’événement final ou des effets pour en
déduire des faits particuliers, les causes. (Principe du diagramme d’Ishikawa).
⮚Tableau synthétique des principales méthodes
Autres outils d’identification et d’analyse de risques
➔ et efficace donne l’impulsion crée les conditions de mise en œuvre du PMR au sien de l’entreprise.
➔ Définit les orientations stratégiques qui généreront éventuellement des risques majeurs à prendre en
compte.
➔ Identifie, en concertation avec les directeurs opérationnels et l’audit interne, les risques
de l’entreprise (pour les risques majeurs, ce rôle est dévolu à la direction générale).
risques résiduels.
Directions opérationnelles et fonctionnelles
L'identification des risques vise à repérer les problèmes potentiels avant qu'ils ne se transforment en
problèmes réels et à inclure cette information dans le processus de gestion de projet. La phase d’identification
permet de formuler les énoncés de risques et d’identifier leur information contextuelle.
L’énoncé de risque et l’information contextuelle à ce risque peuvent être précisés en répondant aux trois
questions suivantes :
Quelles sont les conditions ou les symptômes qui font qu’un risque est ce qu’il est ?
Pourquoi est-ce un risque ?
D’où vient le risque ?
❑ Analyse des risques:
La phase d’analyse vise à convertir les informations et données sur le risque recueillies au cours de la
phase d’identification. Une fois cette analyse complétée, il sera alors possible, sur la base des
résultats obtenus, d’identifier une stratégie de mitigation et de contingence pour chaque risque et de
définir les mesures appropriées.
Pour y arriver, la phase d’analyse doit inclure les trois activités suivantes :
✔ La probabilité (ou la fréquence) d’un risque.
✔ L’impact d’un risque.
✔ Le délai d’intervention avant l’impact d’un risque.
❑ Planification des risques:
La phase de la planification vise à planifier les mesures de mitigation et, au besoin les mesures de contingence,
qui permettront de diminuer les risques identifiés au cours de la phase d’identification. Ultimement, les mesures
de mitigation et les mesures de contingence viseront à réduire la probabilité (ou la fréquence) et l’impact de
chaque risque, deux des attributs que la phase d’analyse aura permis de déterminer.
Ce risque me concerne-t-il ?
Que puis-je y faire ?
Jusqu’où dois-je aller et comment ?
Organigramme d’adoption d’une stratégie de
gestion des risques
❑ Suivi des risques
La phase de suivi vise à recueillir l’information pertinente permettant de mettre à jour les fiches de risque et de
présenter cette information de façon claire et intelligible aux personnes et aux groupes à qui elle est destinée.
L’objectif ultime de l’information résultant de la phase de suivi est de pouvoir prendre une décision à l’égard de
chaque risque faisant l’objet d’un suivi.
La phase de suivi doit inclure les activités suivantes :
La collecte de l’information requise afin de mettre a jour les fiches de risque;
La compilation de cette information;
La communication du résultat de cette compilation par l’entremise des fiches de risque mises à jour et de tout autre
véhicule approprié.
❑Contrôle des risques:
La phase de contrôle consiste en une prise de décision éclairée, opportune et efficace concernant les risques et les
plans de mitigation et de contingence. Chaque risque est examiné et l’information recueillie au cours de la phase de
suivi est passée en revue dans le but de pouvoir déterminer les actions à prendre à son égard. Ainsi, la continuation
des activités de suivi ou la clôture du risque constituent deux décisions possibles en rapport avec un risque donné.
La phase de contrôle inclut les activités suivantes :
• L’analyse du résultat des activités de suivi et des rapports qui en découlent pour
chacun des risques visés.
• Le choix d’un mode d’action par rapport à ces risques.
• La mise en œuvre des décisions qui ont été prises à l’égard de chacun des risques.
Communication
La phase de communication constitue le pivot du processus de gestion des risques. Elle vise notamment à
ce que les risques associés au projet et les options disponibles en vue d’en réduire les conséquences soient bien
comprises, permettant ainsi de faire des choix éclairés qui tiennent compte des exigences auxquelles le projet
doit répondre.
Dans un contexte de gestion des risques, la phase de communication est rendue plus difficile en ce sens qu’elle
traite de conséquences négatives qui ne font pas toujours l’objet d’un accueil favorable auprès des intervenants
à qui l’information est destinée.
Le transfert d’information sur les risques en fonction des phases de gestion des
risques et des intervenants les plus à même d’être concernés est illustré dans le
diagramme suivant.