Rapport Laboratoire Sedimentation
Rapport Laboratoire Sedimentation
Rapport Laboratoire Sedimentation
7 octobre 2022
Équipe no. 28
Présenté à:
Ariane Locat
Université Laval
17 octobre 2022
Laboratoire 1 Université Laval Équipe 28
1 But de l’essai
L’essai consiste à réaliser une analyse granulométrique par la méthode de sédimentation.
Elle permet de déterminer la granulométrie d’un sol fin dont les particules ont un
diamètre inférieur à 80 μm, d’où il est possible d’estimer plusieurs propriétés du sol tels
que la perméabilité, la gélivité et la résistance du sol.
2 Description du sol
L’échantillon de sol est un sol de type argileux, de couleur grisâtre foncé uniformément,
de consistance ferme et de texture fine, provenant du sondage (PS-10) et numéroté o3523,
prélevé à une profondeur de 27,30 à 27,40 mètres au cours du projet F22140 réalisé par
LVM le 12 octobre 2011. L’échantillon est enrobé d’une couche de cire et conservé dans
une pellicule plastique de sorte à lui permettre de conserver sa teneur en eau naturelle
jusqu’à l’essai. Une vue de l’échantillon est présentée en Annexe à la figure 1.
3 Description de l’essai
Tel que mentionné plus haut, la caractérisation granulométrique d’un sol à particules
fines (< 0,08 mm) est complétée par un essai de sédimentation. La théorie de la
sédimentation de particules fines dans un liquide, qui obéit à la loi de Stokes, montre
que la vitesse de chute d'une particule dans un liquide est proportionnelle à la différence
des masses volumiques entre la particule et le liquide et au carré de la dimension de la
particule, voir équation (1) [1]. Les particules nécessitent des temps de sédimentation
différents selon leurs diamètres, évalués à l’aide d’un hydromètre. Simultanément, la
température est mesurée puisque la densité du liquide standardisé varie selon celle-ci. Par
la suite, ces mesures permettent d’établir la quantité de particules encore en suspension.
C’est pourquoi la prise de données à l’hydromètre s’échelonne sur une période de 24
heures.
tamisage n’a été nécessaire, puisque l’échantillon sol, de type argileux, ne contient pas de
particules supérieures à 2 mm.
Étalonnage de l’hydromètre
L’hydromètre est calibrée afin de corriger les lectures en fonction des températures et de
la présence de l’agent dispersant dans le mélange. L’idée est d’obtenir des lectures de
l’hydromètre à quatre températures différentes de la solution dispersante, comprise entre
15 et 25o C. La solution est refroidie dans un bain d’eau froide.
Préparation de la suspension
La préparation de la suspension consiste à mélanger un échantillon de sol à la solution
dispersante. Le mélange sol-eau-dispersant est versée dans le vase du mixeur et est agitée
pour une durée d’environ 5 minutes. La durée d’agitation est fonction du type de sol et
est spécifiée à la figure 2 de l’Annexe. Le contenu du vase est vidé dans un cylindre à
sédimentation jusqu’au trait de jauge. Il est important de bien rincer les accessoires lors
d’échange pour s’assurer d’avoir le moins de perte de sol possible.
Sédimentation
Après avoir agité le cylindre manuellement, durant 1 minute, les lectures à l’hydromètre
se font à des temps prédéfinis (voir Tableau 5). Ces lectures permettent d’estimer le
pourcentage de particule en suspension selon le temps. D’ailleurs, les prises de
température de la solution sont faites simultanément et permettent de déterminer la
viscosité de la solution à travers le temps. Des dépôts ont évidemment tendance à se
former au fond du cylindre durant le processus de sédimentation, et les prises de mesures
permettent d’estimer l’évolution de la masse volumique de la solution avec le temps.
g ∙ 𝐷2 ∙ (𝜌𝑠 − 𝜌𝑤 )
ν = (1)
18h
Où :
ν : la vélocité de la particule
: la viscosité du liquide
g : l’accélération gravitationnelle
Lors de l’essai de sédimentation, la masse totale du sol humide échantillonné est utilisé
en deux fragment. Le premier est utilisé afin de définir la masse totale du sol sec en
suspension dans la solution (mTS) et le deuxième est utilisé dans le but de déterminer la
teneur en eau du sol (w).
Les résultats pour les masses mesurés et calculés sont présentés dans le Tableau.
Les autres masses et la teneur en eau présentées au Tableau 2 sont calculées selon ces
relations :
mw 1.96 g
Teneur en eau (%) = ∙ 100 = ∙ 100 = 52. ̅̅̅̅̅
972 % (5)
ms 3.70 g
mTH 70.06 g
Masse totale sec (g) = = = 45.80 g (6)
1+w 1 + 0.52972
Tableau 2 - Étalonnage
Ri T (C°)
4.0 23.5
5.0 21.0
7.0 18.0
8.0 17.0
Tableau 2 : Coordonnées des points obtenus
lors de l’étalonnage de l’hydromètre
10
9
Lecture sur l'hydromètre
8
7
6
y = -0,611x + 18,143
5
4
3
2
1
0
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Température (C°)
C1 = 0.611 ∙ x1 + 18.143
C1 = 0.611 ∙ T1 + 18.143
R1 = R i1 − C1 (7)
La viscosité (η) est déterminée par interpolation linéaire des valeurs C et D à partir du
Tableau 3.
A 26 0.000871
B 27 0.000852
TA − T1 TA − TB
= (8)
ηA − η𝟏 ηA − ηB
TA − T1
η𝟏 = ηA − ∙ (ηA − ηB )
TA − TB
26.0 ℃ − 26.5℃
η𝟏 = 0.000871 Pa ∙ s − ∙ (0.000871 − 0.000852)Pa ∙ s
26.0℃ − 27.0℃
η𝟏 = 8.62 × 10−4 Pa ∙ s
Vb
H1 ′ = H1 + 0.5 (H2 − ) (9)
A
67.0 cm3
H1 ′ = (8.4 cm + R1 ) + 0.5 (14,0 cm − )
27.8 cm2
67.0 cm3
H1 ′ = (8.4 cm + 45.55 cm) + 0.5 (14.0 cm − ) = 48.15 cm
27.8 cm2
Avec :
La densité relative des grains sec (Drs) est de 2.65 et la densité relative de l’eau
est 1.00, donc le facteur de correction pour la densité des particules solides est de
1.00, selon le Tableau 4.
3η𝟏 𝐻1 ′
𝐷1 = √ ∙( ) (10)
9.8(𝐷𝑟𝑠 − 𝐷𝑟𝑖 ) 𝑡1
𝐷1 = 0.097 𝑚𝑚
Avec :
η : viscosité de l’eau
t : temps (min)
Pour chacune des lectures (i), les pourcentages de particules de diamètre inférieur au
diamètre équivalent ou le pourcentage de passant (P) sont calculés selon l’équation qui
suit :
𝑅1 × 𝑎
𝑃1 = × 100 (11)
𝑚 𝑇𝑆
45.55 ∙ 1.00
𝑃1 = × 100
45.80
𝑃1 = 99.45 %
Avec :
a : facteur de correction
Les lectures de l’hydromètre (Ri) et du thermomètre (T), ainsi que les résultats obtenus
selon les calculs présentées précédemment dans cette section, sont présentés dans le
Tableau 5.
Dans l’ensemble, les résultats concordent avec les observations en laboratoire. Une
corrélation inverse entre le temps et le pourcentage de particule en suspensions est
observé. Ainsi, plus le temps augmentait, moins il y a des particules en suspension
visible. Ce phénomène est aussi observable avec l’augmentation du dépôt de sol au fond
du cylindre avec l’augmentation du temps. En effet, lors de la première minutes 99.45%
des particules étant en suspension comparé à 45.17% après 24h. De plus, la viscosité de
la solution augmente avec le temps passant de 8.62E-4 Pa∙s initialement à 9.78E-4 Pa∙s
contrairement à la température qui diminue de 26.5°C à 21°C en fonction du temps.
Puisque ce laboratoire est une première pour les membres de l’équipe, plusieurs sources
d’erreurs sont possibles. En effet, malgré qu’aucun problème majeur ne soit rencontré,
chaque étape peut causer son lot d’erreurs. Par exemple, afin de rentabiliser la solution du
défloculant, celle-ci a été préparée par d’autres équipes. Il nous est ainsi impossible de
déterminer l’exactitude de cette dernière, ce qui peux causer une erreur lors de
l’étalonnage de l’hydromètre. Ensuite, tout au long du laboratoire, plusieurs
manipulations d’argile et de transfert de contenant doit être effectué. Malgré qu’une
attention particulière est apportée afin de conserver la masse initiale d’argile, il est
possible de perde une quantité inconnue lors des manipulations. Cette perte de masse peut
affecter négativement l’exactitude des calculs en raison d’une différence possible entre la
masse initiale mesurer ainsi que la masse réelle lors de la dernière étape de manipulation.
Malgré le fait que l’argile peut causer des problèmes de tassement, ce type de sol peut
être employé lorsqu’un contrôle de l’imperméabilité du sol est voulue. Il est possible
d’avoir recours à de l’argile pour certains types de barrage. Un sol argileux peut apporter
un certain contrôle de la quantité d’eau présente dans ce dernier. De plus, la perméabilité
de l’argile peut également permettre de rediriger un flux d’eau dans une direction voulu
entre-autre par la construction de digues. Aussi, la compaction de l’argile permet de créer
une couche isolante. En effet, celle-ci peut être employée lorsqu’il y a un intérêt
particulier d’isoler une ou plusieurs substances d’un autre. Cependant, comment
GCI-1007 Mécanique des sols 13
Laboratoire 1 Université Laval Équipe 28
mentionner plus haut, la compaction d’argile peut engendrer des tassements non voulus,
il est donc important de l’employer avec précaution.
Annexe
Bibliographie