PFEAdministrationdes Affaires2020-2021

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Ministère de l’Enseignement Supérieur,

et de la Recherche Scientifique

Direction Générale des Études Technologiques

Institut Supérieur des Études Technologiques de Gabès


Département de Science économique et gestion

Projet de Fin d'Études


Thème : l’apport de l’audit interne à la performance
financière de l’entreprise cas de la SRTM
Organisme d’accueil: Société régional de transport Médenine

Élaboré par :
Jawaher Hamroun
Fatma Thameur
Amira Bali
Encadré par :
Mr. Moustafa Atig
Mr Farhat Hawat

Année universitaire 2021/2022

1
Dédicaces
Je dédie ce travail:
A mes parents qui ont éclairé mon chemin et qui m’ont encouragé et soutenue tout au long de
mes études, et à qui je dois tout ce travail est lefruit de leurs encouragement et sacrifices.

A mes grands-parents pour leur douceur et leur gentillesse et que Dieu letout-puissant les
garde en bonne santé.
A mes sœurs que je leur souhaite une vie pleine de
joie et de réussite.
A mes frères en témoignage de l’attachement, de
l’amour et de l’affection que je porte pour vous.
A mes oncles, mes tantes, mes cousins et mes cousines. Et a toute mes
familles "Hamroun", "Thameur" et "Balli ".

A tous nos professeurs durant tous nos années d’études précédentes et présentes.

A nos amis pour leurs encouragements.


A tous ceux qui je compte pour eux et qui comptent pour moi.

2
Remerciements
Ce travail n’aurait jamais vu le jour sans la volonté de DIEU qui
nous offert santés, forces, courages et volontés jusqu’au dernier moment. Nous vous
remercions DIEU pour ça et pour tout.
Je tiens à remercier vivement tous ceux qui m’ont aidé de près ou
de loin à l'élaboration de ce Projet ; je pense particulièrement à:

Notre encadreur académique Mrs Hawat Farhet pour la qualité de leur encadrement
exceptionnel, pour leur patience, leur rigueur et leur disponibilité durant la préparation
de ce projet.

Notre encadreur industriel Mr Mostfaatig .Nous voudrait également lui témoigner


notre gratitude pour sa patience et son soutien qui nous a été précieux afin de mener
notre travail à bon port.

Nos profonds remerciements vont également à toutes les personnes qui nous ont aidé et
soutenu de près ou de loin principalement le personnel du département SEG de ISET Gabés et
le Service Direction affaires administration et financière

et Informatique de la SRT Médenine.

3
Liste des acronymes
SRTM : sociétéregional de transport de Médenine
ROE : Return on Equity
ROI : Return on investment
ROCE: Return on capital employed
EVE: Economic value added
CMPC: coûtmoyenpondéré du capital

4
Liste des tableaux
Tableau 1: Les normes de qualification et de fonctionnement . Error! Bookmark not defined.
Tableau 2 : Répartition de subvention : ................................... Error! Bookmark not defined.
Tableau 3: Evolution du taux de la rentabilité financière ......... Error! Bookmark not defined.
Tableau 4: évolution du taux de rentabilité économique ......... Error! Bookmark not defined.
Tableau 5: Le tableau de calcul de capital investi : .................. Error! Bookmark not defined.
Tableau 6: Tableau de calcul d’EVA : .................................... Error! Bookmark not defined.
Tableau 7: Tableau de calcul cout moyen pondère de capital : Error! Bookmark not defined.

5
Liste des figures

Figure 1: présentant modèle de Gilbert (1980) ........................ Error! Bookmark not defined.
Figure 2: courbe de variation de ROE ..................................... Error! Bookmark not defined.
Figure 3: courbe de variation de ROCE .................................. Error! Bookmark not defined.
Figure 4: courbe de variation de l’EVA .................................. Error! Bookmark not defined.

6
Sommaire
Introduction générale
Chapitre 1 : l’audit interne
Section 1 : l’audit interne, types d’audit et normes
Section 2 : outils et technique d’audit interne
Section 3 : la démarche de l’audit
Chapitre 2 : la performance financière
Section 1 : Le concept et la notion de la performance financière
de l’entreprise
Section 2 : outils et méthodes d’évaluation de la performance
Section 3 : les indicateurs de et le déterminant de la
performance : approche financière.
Chapitre3 : la contribution de l’audit interne à la performance
financière de l’entreprise.
Section 1 : la relation théorique entre l’audit interne et la
performance financière.
Section 2 : la mission d’audit généralisé de la fonction financière
Conclusion générale

7
Introduction générale
L’audit interne est une fonction indépendante et rattaché directement à la direction
générale de l’entreprise lui assurant la liberté de l’expression de son opinion, et l’objectivité
dans les interventions qu’elle mène. Cependant, la question prépondérante pour les dirigeants
d’une organisation reste à maximiser la performance qui implique à la fois d’être efficace et
efficient. Nous allons démontrer dans ce présent travail de recherche l’existence d’une
contribution significative de l’audit interne à la performance financière de l’entreprise.

nous nous contenterons d’effectuer notre cas pratique au sein de la fonction administratif et
financière de la SRTM , nous allons présenter un travail théorique qui contiendra les notions
de base autour de l’audit interne et de la performance pour aller plus loin
encore à exposer la pratique de l’audit et la performance financière. Notre travail étant axé sur
l’apport de l’audit à la performance financière de l’entreprise, il est essentiel de faire
l’analyse de tous les aspects qui prennent part dans la prise de décision et la bonne
gouvernance. Nous tenterons de répondre à la problématique suivante : Comment l'audit
interne contribue-t-il à la performance de financière ?

Une analyse approfondie de notre problématique nous a mené à poser les questions suivantes :

 Qu’est-ce que l’audit interne?


 Qu’est-ce que la performance ?
 En quoi consiste e l’activité d’audit interne ?
 Quel est la relation entre l’audit interne et la performance financière
l’entreprise ?

Ce travail sera organisé comme suit :


Le premier chapitre s'intéresse à l'audit interne .Le deuxième chapitre s'occupe à la
performance financière .Et le treizième chapitre sera consacré à la contribution de l’audit
interne à la performance del’organisation

8
Chapitre 1 : l’audit interne

Aujourd'hui, l'audit interne occupe une place importante au sein du secteur public. La
mondialisation de l'économie impose l'introduction de l'audit comme fonction stratégique
attaché à la direction général.

En effet, le système du contrôle interne occupe une place important au sein de


l’entreprise, il est une action collective au sens où il engage l’action conjuguée d’un grand
nombre d’acteurs.Toutefois, ce système ne peut pas fournir une assurance raisonnable à la
direction, car les facteurs qui appliquent ce système sont des êtres humains qui peuvent
l’affecter par des erreurs, des dysfonctionnements et des défaillances.

Dans ce chapitre, tout d’abord nous nous intéressons au l’audit interne, à travers: sa notion,
ces typologies et ces normes, en suites les outils de l’audit interne, puis d’éclairer la
démarche

Section 1 : Audit interne, types d'audit et normes

I. Audit interne

L'audit interne est parfois assimilé au contrôle interne qui, en fait ne constitue qu'un champ
sur lequel s'appuie l'audit pour se déployer. Nous verrons donc dans ce titre les différentes
définitions et les particularités de l'un et l'autre.

1. Définition

Selon l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Interne (IFACI1), l'audit interne est une
activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la
valeur ajoutée. 1

1
http://www.ifaci.com/ifaci/connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/definitionsde-l-audit-et-
du-controle-internes-78.html
9
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systémique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement
d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. C'est une activité de
contrôle et de conseil qui permet d'améliorer le fonctionnement et la performance d'une
organisation. Activité stratégique, l'audit interne est exercé à l'intérieur de l'organisation,
même si le recours à des prestataires extérieurs est parfois nécessaire.

Définition selon l’IIA ; « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne
à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation
à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en
faisant des propositions pour renforcer son efficacité.»2

2. Objectifs de l’audit interne :


De nombreux auteurs proposent de classer les objectifs de l’audit interne selon qu’ils
s’intéressent à la conformité aux règles et aux procédures, l’efficacité des choix effectués dans
l’entreprise, ou la pertinence de la politique générale de l’entreprise.

a. La régularité
A ce stade, l’auditeur s’attache à vérifier que :

- Les instructions de la direction générale et les dispositions légales et réglementaires sont


appliquées correctement

- Les opérations de l'entreprise sont régulières.

- Les procédures et les structures de l'entreprise fonctionnent de façon normale et qu'elles


produisent des informations fiables.

- Le système de contrôle interne remplie sa mission sans défaillance.

Cet audit de régularité peut aussi s'appeler "audit de conformité": les juristes distinguent que
dans le premier cas on observe la régularité par rapport aux règles internes de l'entreprise et

2
Jacques renard, Théorie et pratique de l’audit interne 7ème édition, éditions d’organisation,
paris, 2010, page 73.
10
dans le second cas la conformité avec les dispositions légales et réglementaires. Mais, dans les
deux cas, la démarche est la même: comparer la réalité avec le référentiel proposé.

C'est donc par rapport à un référentiel que l'auditeur interne est appelé à se prononcer sur le
degré de régularité ou de conformité de l'entreprise et de ses entités opérationnelles et
fonctionnelles aux instructions internes et aux dispositions légales et réglementaires, il
informera les responsables de toute sorte de déviations ou de distorsions. Il va en analyser les
causes, en évaluer les conséquences et enfin; proposer des solutions pour réduire l'écart entre
la règle et la réalité. Cette démarche, toujours essentielle pour un auditeur interne, s'est
doublée d'une approche nouvelle, l'audit d’efficacité. 3

b. L'efficacité
A ce niveau, l'auditeur interne ne se contente pas uniquement de vérifier la régularité,
conformité de l'entreprise aux référentiels internes et externes, mais il se prononce sur la
qualité de ses réalisations en termes d'efficience et d'efficacité.

L'auditeur cherche, ici, un écart entre les résultats et les objectifs, c'est à dire un écart entre le
but choisi et l'effet produit mais aussi "le pourquoi" de cet écart et le "comment" réduire.

c. La pertinence
La pertinence est une affaire de la direction générale puisqu'elle est tenue à vérifier la mesure
dans laquelle les choix faits aboutiront effectivement aux effets recherchés. L'auditeur interne
s'intéresse donc, à ce niveau, à l'entreprise prise dans son ensemble afin de se prononcer sur:

- la cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par l'entreprise ;

- La qualité des orientations de la direction générale. La pertinence va être exprimée comme


l'écart entre le résultat que l'on veut obtenir et la capacité des moyens retenues à y parvenir.

Il faut noter qu'à chaque niveau d'objectif correspond un type d'audit interne à savoir:

 l'audit comptable et financier ;


 l'audit opérationnel ;
 L'audit juridique et fiscal.

3
SCHICK Pierre, « mémento d’audit interne », édition DUNOD, Paris, 2007, p32
11
II. Typologies de l’audit interne

Au niveau de la littérature, peut citer ;

1. Audit financier et comptable

L'audit comptable et financier est un examen des états financiers de l'entreprise, visant à
vérifier leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter l'image fidèle
de l'entreprise. L'audit comptable et financier est la forme moderne de contrôle, de
vérification, d'inspection, de surveillance des comptes, en apportant une dimension critique.

Toute information comptable et financière peut avoir des conséquences graves sur l'entreprise,
aussi est-il nécessaire pour les dirigeants de s'assurer de la sincérité des informations. Les
préoccupations d'une révision pour les dirigeants sont le plus souvent :

· Les besoins d'une information financière fiable avant de la présenter à des tiers ou aux
associés.

· L’appréciation de l'organisation comptable actuelle afin d'en déceler les insuffisances et de


les améliorer.

· La nécessité d'éviter des fraudes et des détournements.

2. Audit opérationnel

Il s’agit d’une évaluation périodique, indépendante et continue des opérations de

l’organisation, afin d’aider les gestionnaires à améliorer le rendement de leurs unités, ensuite

d’apprécier objectivement ces opérations et d’apporter des recommandations pour les

améliorer.4

L’audit opérationnel s’intéresse aux éléments de gestion (planification, organisation,

direction et contrôle), c'est-à-dire, les objectifs et les plans, les responsabilités, les structures

4
BERTIN Elisabeth, Audit interne : enjeux et pratiques à l’internationale, édition Eyrolles,
Paris, 2007, p 63
12
organisationnelles, les politiques et procédures, les systèmes et méthodes, les contrôles, et les

ressources humaines et physiques.

3. L'audit juridique et fiscal

Bouquin H. (2008) définit l'audit juridique comme étant l'audit du « juridisme » de l'entreprise
et par juridisme, on entend les propositions suivantes :

- L'organisation doit avoir une politique et des modes organisationnels qui définissent ses
relations au droit, au réglementaire et au fiscal ;

- L'organisation doit être sensibilisée au fait de n'avoir qu'une emprise faible sur une partie du
droit, du réglementaire et du fiscal, par suite de leur dilution dans les opérations et entre les
agents qui les traitent, parfois sans avoir même conscience que ces opérations sont porteuses
de droit ;

- L'organisation doit avoir conscience qu'elle crée ses propres règles de « jurisprudence
interne » et que celles-ci peuvent se trouver remises en jeu lors d'opérations de
rapprochement, ou de scission ;

- La présence d'une forme de droit pour toute opération, tout acte, tout service rendu ou à
rendre ;

- La nécessité de trouver, dans ce contexte, des aires de moindre déséquilibre juridique


minimisant les risques et optimisant les opportunités.

III. Les normes de l’audit interne

La fonction de l’audit interne s’exerce dans la limite des normes définie par la profession celle-ci est,

en effet organisée au plan international. Les normes internationales pour la pratique professionnelle de

l’audit interne (ISA) approuvé officiellement par L’IIA en 1978 et publié sont devenues un référentiel

13
essentiel et très important pour les auditeurs internes. Ces normes ont été publiées en 1978 par « The

Internal Audit Standards Board » (IASB). Le but de cette norme est5 :

• Déterminer les principes de base de la pratique de l'audit interne ;

• Fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d'un large éventail de


domaines Intervention d'audit interne à valeur ajoutée ;

- D’établir les critères d'appréciation du fonctionnement de l'audit interne ;


- De favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des opérations.
On distingue trois types des normes de l’audit interne, des normes de qualification,
Des normes de fonctionnement et des normes de mise en œuvre.
Les Normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant des missions d'audit interne.

Les Normes de fonctionnement décrivent la nature des missions d'audit interne et définissent
des critères de qualité permettant de mesurer la performance des services fournis. Les Normes
de qualification et les Normes de fonctionnement s’appliquent à tous les services d’audit. Les
Normes de mise en œuvre précisent les Normes de qualification et les Normes de
fonctionnement en indiquant les exigences applicables dans les activités d’assurance (A) ou
de conseil (C). 6

1. Les Normes ont pour objet 2

• de définir les principes fondamentaux de la pratique de l'audit interne ;

• de fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d'un large champ


d’intervention d'audit interne à valeur ajoutée ;

• d'établir les critères d'appréciation du fonctionnement de l'audit interne ;

• de favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des opérations.

5
www.ifaci.com, « Cadre de Référence International des PratiquesProfessionnelles de l’Audit
Interne.pdf, Edition 2013, p 25
6
www.ifaci.com, « Cadre de Référence International des PratiquesProfessionnelles de l’Audit
Interne.pdf, opcité, p 26.
14
On distingue trois types des normes de l’audit interne, des normes de qualification, des
normes de fonctionnement et des normes de mise en œuvre.

Les Normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant des missions d'audit interne. Les Normes de
fonctionnement décrivent la nature des missions d'audit interne et définissent des critères de
qualité permettant de mesurer la performance des services fournis. Les Normes de
qualification et les Normes de fonctionnement s’appliquent à tous les services d’audit. Les
Normes de mise en œuvre précisent les Normes de qualification et les Normes de
fonctionnement en indiquant les exigences applicables dans les activités d’assurance (A) ou
de conseil (C) .

15
Normes de qualification
Normes de fonctionnement.
«Ce que sont l’audit interne et les auditeurs» « Ce qu’ils font »

1000 - Mission, pouvoir et responsabilité. 2000 – Gestion de l’audit interne.


1100 - indépendant et objectivité. 2010 – Planification.
1110- indépendance dans l’organisation. 2020 – Communication et approbation.
1120- Objectivité individuelle. 2030 – Gestion des ressources.
1130- Atteintes à l’indépendance et à 2040 – Règles et procédures.
l’objectivité. 2050 – Coordination.
1200 - Compétence et conscience 2060– Rapports au Conseil et à la direction
professionnelle. générale.
1210- Compétence. 2100 – Nature du travail.
1220- Conscience professionnelle. 2110 – Management des risques.
1230- Formation professionnelle. 2120 – Contrôle.
1300 - programme d’assurance et de la 2130 – Gouvernement d’entreprise.
qualité. 2200 – Planification de la mission.
1310- Evaluation du programme qualité. 2201–Considérations relatives à la
1311- Evaluations interne. Planification.
1312- Evaluation externe. 2210 – Objectifs de la mission.
2220 – Champ de la mission.
1320- Rapport relatifs au programme qualité.
2230 – Ressources affectées à la mission.
1330- Utilisation de la mention « conduit 2240 – Programme de travail de la mission.
2300 – Accomplissement de la mission.
conformément aux normes ».
2310 – Identification des informations.
1340- Indication de non-conformité. 2320 – Analyse et évaluation.
2330 – Documentation des informations.
2340 – Supervision de la mission.
2400 – Communication des résultats.
2410 – Contenu de la communication.
2420 – Qualité de la communication.
2421 – Erreurs et omissions.
2430 – Indication de non-conformité aux
normes.
2440 – Diffusion des résultats.
2500 – Surveillance des actions des progrés.
2600 – Acceptation des risques par la
direction générale.

Tableau n° 1 : Les normes de qualification et de fonctionnement

Source : Schick P, « Memento d’audit interne. Dunod », 2007, Paris, p.217

16
Section 2 : outils et technique de l’audit interne :
I. Les outils d’interrogation :
On distingue plusieurs outils d’interrogation, et qui sont : les interviews, les
questionnaires d’audit, les sondages statistiques et les outils informatiques.
1. Les interviews :
L’interview est un outil important que l’auditeur utilise dans sa mission. Ce n’est pas un
entretien, ni une conversation parce que l’auditeur interne n’est pas comme un journaliste qui
interviewe une star ou un homme politique. Ici l’auditeur c’est celui qui écoute : Auditer c’est
écouter, et ce n’est pas un interrogatoire, dans lequel le rapport serait celui d’un accusé face à
son accusateur. Rappelez bien que l’auditeur interne ne doit pas accuser ou dénoncer.

L’auditeur est arbitrage de jeux. L’atmosphère d’une interview d’audit interne doit être une
atmosphère de collaboration. En audit interne, l’interview est coopérative.

 Les sept règles d’une bonne interview :


Pour que l’auditeur arrive à réaliser une bonne interview, il doit suivre les sept règles
Principales : 7
1ère règle : il faut respecter la structure ou bien la hiérarchie. L’auditeur ne doit pas procéder
à une interview sans que le supérieur hiérarchique de son interlocuteur ne soit informé.
2ème règle : L’interlocuteur de l’auditeur interne doit connaître le pourquoi et le comment de
l’interview. C'est-à-dire, il doit connaître clairement la mission de l’auditeur et ses objectifs.
3ème règle : Toutes les difficultés, les points fiables et même les erreurs et les anomalies
doivent être citées en même temps, en rappelant le résultat de ses toutes dernières
investigations.
4ème règle : Les conclusions de l’interview résumées avec l’interlocuteur doivent recueillir
son adhésion avec d’être communiquées et les résultats d’une interview ne doivent pas être
communiquées alors que l’intéressé ou l’audit n’a pas encore donné son avis sur les
conclusions.
5ème règle : on doit garder de toute question ayant un caractère subjectif et mettant en cause
les réponses.
6ème règle : L’auditeur interne doit savoir écouter. L’auditeur doit éviter d’être celui qui
parle plus qu’il n’écoute.

7
RENAD J. (2009), Op. Cit, p.108.
17
7ème règle : L’auditeur dans sa mission doit réaliser une interview et considérer son audité
comme un égal dans la conduite du dialogue.

 Les étapes de l’interview :


Dans le respect des règles antérieures, l’interview se déroule normalement en quatre
étapes.

1ère étape : Préparation de l’interview :


Une interview ne s’improvise pas, elle se prépare. Préparer une interview c’est :
- définir au préalable le sujet d’entretien;
- préparer l’interview c’est aussi connaitre son sujet et cela recouvre deux éléments :
connaitre la personne que l’on va rencontrer : quelles sont ses activités, ses
responsabilités, sa place dans la hiérarchie ;
connaitre l’objet de l’entretien, disposé d’informations sur l’activité concernée, apparaitre
comme quelqu’un qui est concerné par cette activité.
- préparer l’interview, c’est ensuite préparer les questions essentielles : il s’agit, compte tenu
de la personnalité de l‘interlocuteur et du contexte, de poser les bonnes questions pour
obtenir la réponse adéquate ;
- prendre rendez-vous est un acte indispensable pour un bon déroulement de l’interview.
L’auditeur interne ne doit pas se présenter sans prévenir.

2ème étape : Début de l’interview :

- Il faut commencer par se présenter : l’auditeur rappelle ce qui il est, quel est l’objet de la
mission, et ce qu’il vient faire ;
- dès les premières questions, l’auditeur interne doit s’adapter à son interlocuteur;
- en ce début d’interview et pour bien positionner ses questions, l’auditeur interne observe
les attitudes de son interlocuteur.

3ème étape : Les questions :

Si les questions ont bien été élaborées, et si elles sont posées à quelqu’un qui est en
état de réceptivité, l’auditeur va obtenir l’information recherchée, à condition de ne pas
omettre deux précautions à savoir :
- toujours vérifier que l’on a bien compris la réponse de l’interlocuteur en répétant la
réponse enregistrée pour accueillir son approbation ;
- toujours laisser l’auditer s’exprimer. Laisser l’auditer s’exprimer implique qu’il ne

18
s’exprime que pour formuler ce qu’on attend de lui.
Les réponses doivent être notées par écrit mais sans casser le rythme de l’interview : la
prise de note doit se faire en même temps que la prise de parole et les instants de silence sont
à proscrire.
4ème étape : La conclusion de l’interview :

- Conclure c’est procéder à une validation générale en résumant les principaux points notés
pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur d'interprétation, ni omission ;
- conclure, c’est aussi demander à l’audité si quelques autres points ne méritent pas selon lui
d’être abordés, s’il n’existe pas en complément des personnes à interroger et des
documents à consulter ;
- enfin, et lorsque tout est dit, remercier l’audité pour le temps qu’il a bien pu consacrer à
l’interview.
Appelés parfois questionnaires, la liste des questions écrites peut précéder l’interview,
c’est une façon de la préparer et de réduire le temps passé avec l’interviewé. Cette méthode
permet également à celui qui va être interrogé de disposer d’un temps de réflexion dont on
peut penser qu’il va contribuer à améliorer la qualité des réponses.

2. Les questionnaires d’audit (check List)


L’évaluation du système de contrôle interne nécessite la recherche des informations relatives
à l’activité auditée. Pour cela l’auditeur utilise une batterie de questions pour avoir tout ce
qu’il faut c’est le questionnaire.
Le questionnaire est une liste de questions auxquelles on doit répondre par écrit. C’est en
général l’auditeur qui reporte les réponses sur le questionnaire. Ce dernier est rempli après
l’interview, à partir des notes prises et des documents obtenus.
Le questionnaire d’audit doit être aussi court que possible et les questions doivent être conçus
de telle sorte qu'elles évitent toute ambiguïté, l'imprécision ou la confusion.
Par ailleurs, la méthode d’approche par le questionnaire dépend de la crédibilité des réponses
données par les audités. A cet effet, il est nécessaire que l’auditeur interne procède à la
vérification des données collectées.
Le questionnaire de base utilisé dans les travaux d’audit est structuré autour de cinq
questions :
1. Quoi ? Question orientée sur le travail.
2. Qui ? Question orientée sur l’exécutant.
3. Où ? Question orientée sur le lieu d’exécution.

19
4. Quand ? Question orientée sur l’ordre d’exécution et le moment d’exécution.
5. Comment ? Question orientée sur la méthode de travail.
Le questionnaire répond au besoin de formaliser, normaliser et d’uniformiser
l’approche de l’audit par un ensemble d’auditeurs.
La méthode d’approche par les questionnaires dépend de la crédibilité des réponses
données par les audités. Le questionnaire n’exonère pas l’auditeur de procéder à la
vérification des données collectées.
La forme et le contenu du questionnaire sont révélateurs de l’approche suivie :
- Approche visant à l’universalité de la couverture : questionnaire fermé.
- Approche ad hoc: questionnaire ouvert, instruments pertinents dontl’établissement s’intègre
au processus de planification de la mission.
Ils sont ajustés aux différentes phases de l’audit :
- Phase préparatoire : vision générale, découverte des champs des auditspossibles, souvent
associés à la notion de changement dans l’organisation, descontextes interne et externe, bilan
préalable de l’état de contrôle interne… pouvantconduire aux deux options extrêmes que sont
le non – audit ou la mise en œuvre d’unprocessus d’audit.
- Phase terrain : identification des risques, de leurs sources, leurs traçabilité,
leurs coûts de couverture, des responsabilités.
- Phase de vérification de la couverture opérée : fait passer le questionnement
des systèmes et structures de contrôle aux objectifs atteints ou à atteindre, en terme
de pertinence, cohérence, adéquation, faisabilité, crédibilité, efficacité, traçabilité,
sécurité….

Le questionnaire devient alors un outil de qualification des points d’audit et desrapports. Il


permet de faire des synthèses par nature de risques et de performances.

3. Le sondage statistique :

Le sondage statistique ou échantillonnages est une technique qui permet, à partir d'un
échantillon prélevé aléatoirement dans une population de référence, d'extrapoler à la
population les observations effectuées sur un échantillon.
Les sondages statistiques sont notamment utilisés lorsque l'objectif de l'auditeur est d'estimer
une grandeur (valeur monétaire, fréquence, ...) pour une population de taille importante.
La population est l’ensemble sur lequel on effectue la recherche. Cet ensemble peut

20
être composé d’individus, de chiffres, d’objets, …
Cependant, quel que soit le cas, le sondage statistique doit toujours être réalisé avec
rigueur et respecter certains principes. Les 10 commandements du sondage statistique selon
B.SAWYERL: 8

a) n’utiliser le sondage que s’il est adapté aux objectifs de l’audit.


b) connaitre la population : l’auditeur interne ne doit pas s’aventurer dans des sondages
statistiques sur des populations mal définies, incomplètes, aux frontières indécises.
c) le choix doit être aléatoire : l’utilisation sans concession d’une méthode aléatoire est une
exigence absolue.
d) pas de biais personnel : il faut chasser de son esprit toute idée d’un résultat que l’on
s’efforcerait d’atteindre ou de justifier.
e) l’échantillon reste aléatoire en dépit des configurations particulières de la population. Se
trouver en présence d’un échantillon sans « gros clients » alors que ceux-ci représentent
10% de la population « clients » ne doit pas être un élément de trouble ou de doute ;
f) ne pas extrapoler de façon déraisonnable.
g) ne pas perdre de vue la réalité : à trop jongler avec les chiffres on finit par oublier le
contexte.
h) stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : on ne doit pas
hésiter à faire plusieurs sondages au lieu d’un seul.
i) ne pas fixer sans nécessité des niveaux de confiance élevés.
j) ne pas s’arrêter aux résultats statistiques : rechercher les causes.
En effet pour l’auditeur interne, le sondage statistique n’est pas une fin en soi. Il ne
s’agit pas seulement d’obtenir une information, mais également et surtout de rechercher les
causes du phénomène après avoir mesuré son ampleur.

4. Les outils informatiques :

De nombreuses fonctions d’audit interne à l’échelle mondiale se sont tournées vers le


microordinateur comme outil d'audit nouveau, un outil qui peut être utilisé non seulement par
les auditeurs informatiques, mais par tous les auditeurs, à titre d’exemple, L’interrogation des
fichiers.
Informatiques qui sont une technique d’audit assistée par ordinateur. Elle consiste à extraire
selon certains critères, et éventuellement traiter, des informations existant sur les supports

8
LAWRENCE B. SAWYER, « La pratique de l’audit interne», 2eme Édition, IIA, 1976, p.123.
21
électroniques de l’entreprise, par exemple.
La vérification des calculs et additions ;
Les comparaisons de fichiers et d’extractions d’anomalies ;
Les extractions d’échantillons;
Le tri des fichiers selon des critères prédéfinis.
En effet, l’interrogation de fichiers informatiques constitue une des directions les plus
prometteuses de l’audit moderne. Elle améliore l’efficacité de l’auditeur, tant directement
comme outil performant de recherche et de calcul pour effectuer ses travaux, qu’indirectement
comme familiarisation avec l’informatique.
Cet outil permet également à l’auditeur de vérifier la transmission des données brut afin
d’établir une plateforme sécurisée permettant une bonne prise de décision. Ainsi,
l’interrogation des fichiers informatiques est devenue de plus en plus un outil indispensable
dans toute activité et procure un gain du temps considérable pour l’auditeur interne.
Ils sont de plus en plus nombreux et sont d’autant plus difficile à inventorier que la
plupart des services d’audit créent leurs propres outils, plutôt que d’adapter des logiciels peu
adaptés à leur fonction. Trois catégories d’outils informatiques peuvent être définies :
- Les outils de travail de l’auditeur.
- Les outils de réalisation des missions.
- Les outils de gestion du service.
Enfin, les services d’audit interne sont de plus en plus amenés à travailler en réseau et
à utiliser les fonctionnalités de l’informatique communicante.

Les outils de travail de l’auditeur :


Nous énumérons quelques logiciels, très largement connus sur le marché 9 :
les logiciels de traitement de textes qui sont utilisés en permanence ;
les logiciels de dessin (Power point – Flow charting…) qui sont particulièrement
utiles dans l’illustration des rapports et pour la réalisation des diagrammes de circulation ;
les tableurs qui sont très utilisés pour mettre de l’ordre dans les chiffres ;

les gestionnaires de bases de données qui sont utiles dans le traitement automatique
des résultats des missions ;
les logiciels de représentations graphiques qui sont toujours utiles.
Les outils de réalisation des missions :
On trouve à la fois des logiciels du marché et des logiciels conçus par le service.

9
RENARD J., (2009), Op. Cit, p.343.
22
Les outils méthodologiques permettant à l’auditeur interne de concevoir son tableau des
risques, d’établir et de suivre le déroulement de son questionnaire de contrôle interne, de
formaliser la feuille de travail ..., sont pour la plupart des logiciels conçus par le
service.Quelques logiciels du marché sont de plus en plus utilisés et permettent la réalisation
et le suivi des missions et recommandations, mais ils ont l’inconvénient de ne pas toujours
être adaptés aux spécificités de l’organisation. HORUS est le plus connu. Les logiciels Horus,
Horus Webet e-Sphynx couvrent notamment les besoins de gestion des missions d’audit, de
suivi de la mise en œuvre des recommandations, de suivi des plans d’actions, de reporting de
contrôle interne et de cartographie des risques.
Les outils de gestion du service :
Ces outils sont très largement conçus par le service lui-même car ils sont en fonction
de son organisation. Cependant des outils d’éditeurs existent : exemple le logiciel Mission
Report.
Le logiciel Mission Report est destiné aux auditeurs afin de leur permettre d’utiliser un
outil unique pour la gestion du service, la réalisation de leurs missions, l’édition des rapports
et l'archivage des missions.
L’informatique communicante :
Les auditeurs sont de plus en plus appelés à travailler à distance, de manière
délocalisée. Ils ont à préparer leur mission sur des sites éloignés des entités à vérifier. Ils ont à
transmettre des informations d’un site à un autre, adresser leurs rapports aux audités ou aux
directions. L’auditeur, de par ses nombreux déplacements et son rôle nomade est donc l’un
des premiers consommateurs d’informatique communicante.
Plusieurs technologies sont à sa disposition :
- les réseaux d’entreprise qui permettent l’échange et la transmission rapide de fichiers ;
- les intranets qui permettent la création de sites dédiés à la direction de l’audit ;
- l’internet qui permet à l’auditeur d’accéder à une multitude d’informations utiles à la
préparation de sa mission.

II. Les outils descriptifs :


On distingue cinq catégories qui généralement se complètent 10:

10
VALIN G., « Controlor&Auditor », Édition, Dunod, Paris, 2006, pp.179-189.
23
1. Les organigrammes :

La collecte des organigrammes de l’entreprise par l’auditeur est importante afin de


pouvoir comprendre les responsabilités respectives du personnel. L’auditeur est très souvent
amené à mettre à jour les organigrammes et/ou à rajouter ses propres commentaires sur les
responsabilités réelles.

L'organigramme hiérarchique, doit être construit et mis en place par le responsable et qu'il est
de première importance pour l'auditeur de se le faire communiquer.
L'organigramme fonctionnel, par contre, va être construit par l'auditeur, si celui-ci le juge
nécessaire, pour y voir plus clair. 11
L'auditeur le dessine à partir d'informations recueillies par observations, interviews,
narrations.
Cet organigramme a comme caractéristique que les mots figurant dans les cases ne sont pas
des noms de personnes (organigramme hiérarchique) mais des verbes désignant des fonctions.
Et les deux organigrammes ne se confondent pas car :
une même personne peut avoir plusieurs fonctions ;
une même fonction peut être partagée entre plusieurs personnes ;
une fonction peut n'être pas attribuée ;
une personne peut se trouver sans fonction.
Le dessin d'un organigramme fonctionnel permet d'enrichir les connaissances obtenues à
partir de l'addition : organigramme hiérarchique + analyses de poste. C'est, en général, le
document qui permet de passer de l'un à l'autre car il révèle la totalité des fonctions existantes.

2. Le narratif :

L’auditeur interne utilise deux types de narrations : la narration par l’audité et la narration par
l’auditeur. La première est orale, la seconde est écrite :
1ère type : La narration par l’audité
C’est un outil essentiel qui permet à l’auditeur d’être un homme passif, il veut écouter et
motionner tout ce qui a été dit contrairement à l’interview. La narration a pour objet de faire
écrire une care générale.
2ème type : La narration par l’auditeur
La narration par l’auditeur n’est qu’une mise en ordre des idées et des connaissances, en

11
Jacques Renard, op cit, 2010, p 355 et 356
24
général elle est basée sur la bonne écriture. La narration est structurée sur la logique et la
fascination de la lecture.

3. Le Diagramme de Circulation (Flow Chart) :

Le diagramme de circulation « Flow Chart » est un outil dynamique, certains le présente


comme un cinéma. En effet ce diagramme permet de montrer la circulation des documents
entre les différentes fonctions. Il aide l’auditeur interne à prendre une vision complète du
cheminement des informations.
- Avantages et inconvénients
Selon Jacques RENARD les avantages et les inconvénients de diagramme de circulation
sont12:

 Les avantages :
C’est un document facile à lire et à comprendre. Chaque opération a un symbole différent, par
exemple : Création de document, archivage,…etc. Concernant la circulation des documents
elle est indiquée par des flèches.
C’est un document qui permet à l’auditeur de poser les questions suivantes :
Combien d’exemplaires ?
Qui les envoie ?
Où arrivent-ils ?

 Les inconvénients :
L’utilisation de ce document nécessite des méthodes et des techniques difficiles à utiliser,pour
cela, l’auditeur interne doit les pratiquer souvent pour bien les maitriser.
L’utilisation du diagramme de circulation exige des formations pratiques continues. Maisavec
les nouveaux logiciels relatifs au diagramme de circulation existant dans le marché, onpeut
dire que ces difficultés ont diminué.

4. Les grilles de séparation des tâches :

La grille d’analyse des tâches est une photographie à un instant donné de la répartition
du travail. Sa lecture permet de découvrir les manquements à la répartition des tâches pour
ensuite porter les corrections nécessaires.

12
Jacques Renard, op cit, 2010, p 355 et 356
25
Ce document complète totalement les autres outils descriptifs. En effet, il permet de
visualiser les différentes tâches et fonctions réalisées pour chaque procédure.

5. La Feuille de Révélation et d’Analyse des Problèmes (FRAP)

La FRAP est le document de travail synthétique qui permet une analyse simple, claire
et d’une grande efficacité et par lequel l’auditeur présente et documente chaque
dysfonctionnement, conclut chaque section de travail et communique avec l’audité concerné.
La FRAP est un document de travail structuré qui permet d’atteindre les cinq objectifs
suivants :
Guider la réflexion de l’auditeur (sûreté et rapidité) lors des entretiens réalisés ;

Communiquer avec l’audité (identifier et résoudre) ;

Piloter la mission (section par section, FRAP validées et référencées) ;


Faciliter la synthèse ;

Accélérer la rédaction du rapport (ossature du rapport).


La FRAP attire l’attention sur les conséquences des dysfonctionnements et les
recommandations de l’auditeur, plus que les faiblesses elles-mêmes. Elle permet de faire
ressortir les risques dus au non-respect des règles et les coûts engendrés par les
dysfonctionnements.
Tout dysfonctionnement digne d’être signalé sera formulé sous forme de FRAP. Le
modèle de FRAP suit les étapes suivantes :
- le problème ;
- les faits ;
- les causes ;
- les conséquences ;
- la solution ou la recommandation.

III. Les techniques de recherche de preuves :


Selon l’objectif de la mission d’audit et la nature de l’élément examiné, l’auditeur
doitrechercher les éléments de preuves qui justifieront sa position. Les techniques de
recherches de preuves sont :
- L’examen physique : il ne faut pas dissocier le contrôle physique du support
documentaire qui justifie la propriété.

26
- La confirmation indépendante : se fait par un tiers, pour attester de l’existence d’un actif,
d’un passif ou d’un engagement contractuel ou cautionné.
- La vérification sur document : (audit vertical) c’est la recherche de la justification
desécritures comptables à travers l’examen des documents.
- Le contrôle par recoupement interne : dans le but de s’assurer qu’il n’existe pas
unevariété de présentations différentes de la situation financière de l’entreprise (ex.
l’interactionentre les données de la comptabilité générale et analytique).

- Le contrôle mathématique : pour s’assurer de la bonne qualité numérique des comptes.


- Le contrôle de vraisemblance : consiste à s’assurer, à priori, de la validité des
informations chiffrées, ce qui permet à l’auditeur d’orienter ses recherches en étudiant les
indicateurs suivants :
 Les ratios significatifs du bilan et leur évolution dans le temps ;
 Les indices du tableau de comptes de résultats et de comptabilité analytique
concernant la rentabilité des produits et la proportionnalité des charges et des
dépenses ;
 La stratification, l’homogénéité et la structure des comptes des tiers.

Section 3 : La démarche de l’audit interne

Pour effectuer ses missions, l’auditeur interne est tenu de respecter une méthodologie
au bien la démarche à suivre, on commence par la définition de la mission, le champ
d’application de la mission, la durée de la mission enfin les trois phases de la mission d’audit
interne.

I. Définition de la mission

Mission du mot latin « mittere » qui signifie envoyer selon le petit Larousse : la
mission est « fonction temporaire et déterminée dont un gouvernement charge un
agentspécial…»13
La mission de l’auditeur est bien « ce travail temporaire qu’il sera chargé d’accomplir dans

13
RENARD J., (2009), Op. Cit, p.209.

27
l’intention de la direction générale. ». 14
Ces missions peuvent être appréciées selon deux critères à savoir :
- le champ d’application ;
- la durée.

II. Le champ d’application

Ce champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon significative selon la
variation de deux éléments à savoir : l’objet et la fonction.
L’objet
L’objet permet de distinguer les missions spécifiques et missions générales.
- Mission spécifique : c’est le cas le plus fréquent, on parle de mission spécifique quand
elle porte sur un point précis en un lieu déterminé. Exemple ; l’audit des achats d’une filiale.
- La mission uni-fonctionnelle: spécifique ou gé- Mission générale : contrairement aux
missions spécifiques, les missions générales ne vontconnaître aucune limite géographique.
La fonction
Selon la fonction on distingue : les missions uni-fonctionnelles et les missions
plurifonctionnelles ;
rénale, elle ne va concerner qu’une seule fonction ;
- La mission plurifonctionnelle : dans ce genre de missions l’auditeur est concerné par
plusieurs fonctions au cours d’une même mission. Lorsque les auditeurs internes se déplacent
pour auditer une filiale, dans leur pays ou à l’étranger, ils auditent en
général tout ou une partie des activités de la filiale sans se limiter à une fonction
précise.

III. Les phases de l’audit interne

Une mission d’audit interne peut être cernée au niveau de trois phases fondamentalesqui
sont :

14
Idem.

28
1. Phase de préparation :
a. Initialisationde la mission (le droit d’accès ou l’ordre de mission)

L’équipe d’audit en charge de la mission doit se faire préciser clairement les attentesdu
commanditaire. Elle établit pour cela un ordre de mission qui est validé par le commanditaire
et présenté au responsable de l’entité auditée. Cet ordre de mission constitue à la fois : le
contrat passé entre le service d’audit et le demandeur de la mission et le droit d’accès de
l’audit à l’entité concernée.

b. Présentation de la mission (examen de l’activité et élaboration d’un tableau de risque)

L’équipe d’audit établit le tableau des risques relatifs au domaine audité (ou ajuste
celui existant si le service d’audit interne dispose d’une « bibliothèque » de référentiels des
risques).Un tableau des risques relate, pour une thématique donnée, les bonnes pratiques en
matière de contrôle interne qui devraient être présentées dans l’entité objet de l’audit. Dans la
suite de la mission, ce référentiel sert de base à laquelle « la réalité du terrain» va être
comparée. C’est un document fondamental pour le bon déroulement de la mission et la qualité
des conclusions de l’audit. Il sera revu par le chef de mission et présenté aux audités avant le
lancement de mission sur site.15

c. Lancement de la mission sur site (de la réunion d’ouverture au programme de


vérification)

La réunion d’ouverture marque le lancement officiel de la mission d’audit dans l’entité


concernée. L’équipe d’audit, en partant du tableau des risques préétablis, identifiés durant
cette phase les forces et faiblesses apparentes du contrôle interne de l’entité auditée. Cette
démarche de discernement des risques se construit : par les entretiens avec les audités, la
consultation de la documentation disponible concernant les processus … Un Tableau des
Forces et Faiblesses Apparentes (TFFA) synthétise ce travail d’identification des éventuels
dysfonctionnements (et points forts) de l’organisation. Mais à ce stade, tous ces éléments
s’inscrivent dans un cadre théorique sans valeur probante. Dans la perspective de conduire des
vérifications l’équipe d’audit établit, à partir du tableau des forces et faiblesses apparentes :
- Un rapport d’orientation qui définit les grands axes d’investigation pour la suite, destinaux

15
SCHICK Pierre, VERA Jacques, BOURROUILH-PAREGE Olivier, « Audit interne et
référentiels derisques », Édition Dunod, Paris, 2010, p.75.
29
audités pour information.
- Un programme de vérifications, à usage de l’équipe d’audit et qui précise la nature des
contrôles à réaliser.
- Un budget planning qui précise la répartition des contrôles dans le temps et entre
lesmembres de l’équipe.

2. Phase de réalisation (Conduite des réalisations)

Durant cette phase de réalisation, l’équipe d’audit réalise l’ensemble des travaux decontrôles
prévus au programme de vérification. Pour ce faire, les auditeurs disposent des techniques
d’audit mises à leur disposition.
Afin de conserver la traçabilité des contrôles réalisés, ils formalisent tous ces travaux dans
divers documents :
-Les « papiers de travail » véritables « brouillons » des auditeurs sur lesquels sont
consignés les détails des investigations.
-Les « feuilles de couverture » qui résument, pour chaque contrôle : l’objectif du contrôle, sa
nature, les résultats obtenus et les conclusions de l’auditeur en charge de contrôle.
-Enfin, lorsqu’un contrôle atteste d’un dysfonctionnement, une Feuille de Révélation Et
d’Analyse du Problème (FRAP) synthétise l’opinion de l’auditeur sur cette faiblesse de
contrôle interne.
La FRAP relate pour le problème évoqué : les éléments de preuves qui en relèvent
l’existence, les causes avérées, les conséquences réelles ou potentielles et enfin les
propositions de recommandations formulées par l’équipe d’audit pour remédier à
cedysfonctionnement.

3. Phase de conclusion :
a. Rédaction des conclusions (de l’ossature du rapport d’audit à sa validation)

L’équipe de l’audit doit maintenant établir les conclusions de sa mission. Dans unpremier
temps à travers la construction de l’ossature du rapport de l’audit qui va servir de support pour
le compte rendu final sur site auprès des audités et de base pour l’établissement du projet de
rapport. Une fois validé par le chef de mission, ce projet de rapport est communiqué aux
audités en préparation de la réunion de validation. Cette réunion est déterminante quant à la
valeur ajoutée de la mission d’audit. Elle donne l’opportunité aux audités de : demander des
explications sur les dysfonctionnements relevés, contribuer à l’élaboration des
30
recommandations définitivement retenues. Suite à cette réunion, les auditeurs établissent le
rapport d’audit final communiqué au commanditaire et les audités finalisent leur plan
d’actions retourné au service d’audit afin de permettre le suivi de la mise en œuvre des
recommandations.

b. Suivi de la mission (le suivi des recommandations et les actions de progrès)

A des échanges bien précis après la fin de la mission (par exemple 3 mois, 9 mois, 1
ans), le service d’audit a en charge le suivi de la mise en œuvre des plans d’action afin de«
boucler la boucle » et de remplir complètement et véritablement sa mission. Ce suivi peut
prendre diverses formes (d’un simple déclaratif de la part des audités jusqu’à des missions
d’audit de suivi de courte durée sur terrain); il fait l’objet d’une transcription sur un « état des
actions de progrès ». A l’achèvement de la mise en œuvre des plans d’actions, l’état final des
actions de progrès est communiqué au commanditaire de la mission.

Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté d’un côté les différents
concepts de l’audit interne, d’un autre côté, on a expliqué les démarches et les outils
de la mission d’audit.

L’audit interne est devenu fonction impérative dans ces dernières années au
sein des organisations et occupe une place très importante dans chaque entreprise,
pour cela, dans un objectif de valoriser de l’audit interne à la performance financière de
l’entreprise .

Le chapitre suivant s’intéresse à la notion de la performance.

31
Chapitre 2 : la performance

financière

La performance est un concept polysémique ou multiforme qui présente plusieurs sens selon
son auteur ou évaluateurpar exemple KHEMAKHEM (1982, CHANDLER …. En outre, la
mesure de la performance prend une dimension essentielle au sein de toute organisation dont
l’existence dépend de l’efficience, la performance est un concept multidimensionnel difficile
à mesurer techniquement. Pour évaluer la performance globale d’une entreprise, il est
nécessaire d’effectuer des mesures à tous les niveaux : financier, économique, social,
organisationnel et sociétal.

Section1 : Le concept et la notion de base de la performance de


l’entreprise

I. Les concepts de la performance

1. Définition

Dans la langue française, la notion de performance évolue depuis le 19ème siècle (résultats obtenus,
succès, l’exploit, possibilités chiffrées et mesurées d’une machine, rendement exceptionnel, résultat
chiffré, victoire).Dans la langue anglaise, elle désigne à la fois l’action, son résultat et
éventuellement son exceptionnel succès. C’est une notion complexe et difficile à définir. À cet
effet, nous retrouvons plusieurs interprétations selon les auteurs.

Pour KHEMAKHEM(1982), la notion de performance est expliquée de la manière suivante: «


La performance d’un centre de productivité (atelier, unité, service, entreprise, branche,

32
etc.) désigne l’efficacité et la productivité dans laquelle ce centre de responsabilité a atteint
les objectifs qu’il acceptés. 16

Selon Chandler (1992) :<< la performance est une association entre l’efficacité fonctionnelle
et l’efficacité stratégique. L’efficacité fonctionnelle consiste à améliorer les produits, les
achats, les processus de production, la fonction marketing et les relations humaines au sein de
l’entreprise. L’efficacité stratégique consiste à devancer les concurrents en se positionnant
sur un marché en croissance ou en se retirant d’un marché en phase de déclin>>. 17

En effet, pour expliquer la performance, nous retiendrons la définition de WALDMAN(1994)


définit la performance comme étant << l’ensemble des actions qui permettent la coordination
et l’amélioration des activités et des résultats d’une unité organisationnelle >> 18.

Par ailleurs, selon LEBAS (1995), la performance se désigne et s’identifie par un ensemble de
caractères communs qui sont liées à la :

 réalisation d’une activité dans un but déterminé.


 réalisation d’un résultat.
 comparaison d’un résultat par rapport à une référence interne ou externe.
 Aptitude à réaliser ou à accomplir un résultat (potentiel de réalisation).
 Application des concepts de progrès continus dans un but de compétition.
 Mesure par un chiffre ou une expression communicable.19

2. Les approches de la performance

La performance a toujours été une notion ambigüe, rarement définie explicitement et ne peut
pas être appréhendée en se focalisant uniquement sur un seul angle de recherche pour cela
nous avons trouvé nombreuses étude de la performance par exemple :

Venkatraman et Ramanujam (1986) proposent de représenter la performance par trois


niveaux (performance financière, d’affaires et organisationnelle) :

16
KHEMKHEM.A << la dynamique de contrôle de gestion>>.Dunod, 1982
17
CHANDLER, << organisation et performance des entreprise>>, T1, Editions de
l’organisation, 1992
18
Waldman, D-A. (1994), «La gestion de la performance et la qualité totale. », Gestion,
Vol.19, n°3, pp. 39-47
19
LEBAS :<<oui, il faut définir la performance>>, revue française de comptabilité, 1995, p62
33
- Performance financière (Financial performance) : le rendement sur ventes, le
rendement sur capital investi, le bénéfice par action ou le rendement boursier.
- Performance d’affaires (Business Performance): la performance financière, des
indicateurs comme la part de marché, la qualité de produit, l’introduction de nouveaux
produits ou l’efficacité du marketing.
- Performance organisationnelle (Organisational performance): elle englobe la
performance d’affaire ainsi que des indicateurs représentant une vision élargie du
construit performance. On fait référence à des indicateurs reliés au personnel, à la
satisfaction des organismes régulateurs, au respect de l'environnement, à la satisfaction
de la communauté, ect 20

Dans le même ordre d’idées,Marmuse (1997) distingue par exemple trois formes principales
de la performance :

- La performance stratégique ; qui correspond à une volonté stratégique à long terme


et la création de valeur pour les clients.
- La performance concurrentielle ; qui provient des jeux de forces concurrentielles (la
mise en situation de défense, la modification de l’équilibre, l’anticipation de
l’évolution du secteur) de la part de marché et de l’écart stratégique (écart entre la
performance souhaitée et atteinte).
- La performance socio-économique et financière ; qui apparaît à travers la
production, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le résultat brut
d’exploitation et le bénéfice net. 21

3. Dimension de la performance

On décline la performance et on étend son périmètre en distinguant plusieurs


dimensions de la performance.

 Performance et actionnaire : les actionnaires recherchent une performance à travers


la valeur de l’action et la distribution des dividendes.

20
Venkatraman, N. and Ramanujam, V. (1986) Measuring business performance in strategic
research: a comparison of approaches. Academy of Management Review, 11, 801-814
21
Marmuse C. (1997), Performance, Economica ,P.2194-2208
34
 Performance et clients : le client évalue la performance à travers sa satisfaction
perçue dans la valeur apportée par le bien ou le service qu’il utilise.
 Performance et personnel : le personnel perçoit la performance à partir du
fonctionnement de l’organisation, de la qualité des conditions de travail et des
relations, il s’agit de développer la coopération, la motivation, l’implication par des
incitations, de responsabiliser les acteurs, d’engendrer un apprentissage
organisationnel.
 Performance et partenaire : la performance totale à passer par la performance locale
de chaque acteur de la chaine de valeur.il s’agit alors de gérer et d’optimiser des flux
plutôt que des stocks. Manager la « supplychain » c’est gérer la flexibilité et la
réactivité par un échange efficace et permanent des informations entre les différentes
étapes, une gestion dynamique des flux et non plus de stocks.
 Performance et public : pour le public, la performance consiste pour une entreprise à
développer l’information sur ses produits, à préserver l’environnement, à savoir un
comportement éthique et responsable vis-à-vis de la société.
 La performance et système de qualité : il s’agit de respecter des procédures pour
garantir la fiabilité, les couts, les délais des biens et des services proposés aux clients,
tant internes qu’externes à l’organisation.

A partir de ces définitions, on peut conclure que pour être performante, une entité doit
réaliser la meilleure combinaison possible entre valeur et coût, autrement dit, elle doit
atteindre des résultats satisfaisants tout en respectant et en tenant compte des ressources dont
elle dispose, sens dépasser le budget qu’elle s’est fixé. 22

II. La notion de base de la performance

Selon Gilbert (1980) la performance est une relation ternaire entre les objectifs visés (cibles,
estimations, projections), les moyens pour les réaliser (les ressources humaines, matérielles,
financières ou informationnelles) et les résultats obtenus (biens, produits, services, etc.). Cette
définition de la performance s'applique à tout système ordonné (individu, organisation,
système, etc.) qui produit des résultats à partir de ressources de base. La mesure de la
performance est alors réalisée sur trois axes : la pertinence (le rapport entre les objectifs

22
PASCAL FABRE & CATHERINE THOMAS, <<management et contrôle de gestion>>
DSCG 3, DUNO, 2007, PP : 27 :30.
35
initiaux et les ressources acquises pour les atteindre), l'efficience (le rapport entre les résultats
obtenus et les ressources utilisées) et l'efficacité (le rapport entre les résultats obtenus et les
objectifs initiaux). Pour résumer cette approche, un modèle global peut-être présenté, il s’agit
du modèle de Gilbert (1980) qui se décline à travers le triangle de la performance.

Figure n°1 : présentant modèle de Gilbert (1980)

Le segment entre objectifs et résultats définit l’efficacité et permet de savoir si l’entreprise est
suffisamment efficace pour atteindre ses objectifs. Le segment entre résultats et moyens
définit l’efficience et permet de savoir si l’entreprise arrive à atteindre ses objectifs avec
moins de coûts et de moyens. Le segment entre moyens et objectifs désigne la pertinence et
permet de savoir si l’entreprise s’est munie des bons moyens pour atteindre ses objectifs.

1. L’efficacité
Dans le langage courant de la gestion, on parle de l’efficacité lorsqu’on veut mettre en
relation le résultat et les objectifs, c'est-à-dire être efficace revient à produire à l’échéance
prévue les résultats escomptés et réalisés des objectifs fixes.

Selon BOISLANDELLE(1998) (H.M) <<l’efficacitécomme le rapport entre le résultat


atteints par un système et les objectifs visés. De ce fait, plus les résultats seront proches des

36
objectif visés plus le système sera efficace. On s’exprimera donc le degré d’efficacité pour
caractériser la performance d’un système >>23

En effet, voyer (2002) propose le ratio suivant pour mesurer l’atteinte des objectifs fixés 24

𝒍𝒆𝒔 𝒐𝒖𝒕𝒑𝒖𝒕𝒔 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔é𝒔 (𝒐𝒃𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒊𝒏𝒕𝒔)


𝑳′ 𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒂𝒄𝒊𝒕é =
𝒍𝒆𝒔 𝒐𝒖𝒕𝒑𝒖𝒕𝒔 𝒗𝒊𝒔é𝒔 (𝒐𝒃𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔 é𝒕𝒂𝒃𝒍𝒊𝒔)

2. l’efficience :
L’efficience est un indicateur important de mesure de la performance.
Selon la norme ISO 9000 « l’efficience est le rapport entre le résultat obtenue et les ressources
utilisés. » 25
On peut dire donc une action sera considérée comme efficience si elle permet d’obtenir les
résultats attendus au moins coût, c’est à dire lorsqu’elle minimise la moyenne mise en œuvre
pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.

Donc VOYER(2002) résume l’efficience dans le ratio suivant :

𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔𝒂𝒕𝒕𝒆𝒊𝒏𝒕𝒔 (𝒐𝒖𝒕𝒑𝒖𝒕𝒔𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔)
𝑬𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 =
𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é𝒆𝒔 (𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒇𝒐𝒖𝒓𝒏𝒊)

3. La pertinence :
La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. C’est une notion qui existe
en différentes approches, selon GILBERT la pertinence ; c’est lerapport entre l’objectif initial
et les ressources acquises pour les atteindre
Autrement dit, une organisation est jugée pertinente lorsqu’elle atteint

23
BOISLANDELLE, (H.M) <<gestion des ressources humaine dans la PME >>, Edition
Économico, Paris, 1998
24
VOYER PIERRE (2002) tableau de bord de gestion et indicateurs de
performance,2émeédition, Presse de l’université du Québec

25
ISO 9000 :2015 : système de mangement de la qualité

37
Section 2 : outils et méthodes d’évaluation de la performance
La performance se mesure avec des critères (ou indicateurs) qualitatifs ou quantitatifs de
résultat.
Pour évaluer la performance d'une entreprise, il est nécessaire d'effectuer des mesures à tous
les niveaux : financier, économique, social, organisationnel et sociétal.

I. Les méthodes de mesure de la performance

1. La performance économique
a. la compétitivité-prix

Lorsque la compétition porte sur le prix du produit,cette compétitivité dépend des


coûts de production, notamment du coût du travail, du taux de marge, mais également
Alfred Pritchard Sloan, Jr. fut un homme d'affaires américain, président de General
Motors pendant près de 30 ans de 1923 à 1956. Théoricien du management, auteur et
philanthrope 9 du taux de change de la monnaie nationale.

b. la compétitivité-hors prix

Qui porte sur la nature du produit ; sa qualité, son image de marque et son mode de
commercialisation.

2. La performance sociale :

La performance sociale de l’entreprise a été définie par Khouatra (2005) comme étant « la
capacité de l’organisation à satisfaire les besoins des acteurs internes et externe de
l’organisation c’est-à-dire ses parties prenantes : personnel, actionnaires, client, fournisseurs,
institutions»26.

Elle désigne le niveau quantitatif et qualitatif des résultats obtenus par une entreprise en
matière de climat social, comme le bien-être au travail des différentes catégories de salariés et
le comportement des dirigeants et des cadres à l’égard de leurs subordonnés. Elle vise
également à évaluer le ratio moyens/résultats des politiques sociales mises en œuvre, ainsi que

26
Khouatra D. (2005), « Gouvernance de l’entreprise et création de valeur

Partenariale ». Acte de la 16ème Conférence de l’AGRH, Paris Dauphine, du

15 au 16 septembre 2005.

38
l’impact de ces politiques sur la performance globale de l’entreprise.
Cette performance peut être évaluée en fonction de plusieurs critères et va suivre un processus
évolutif.

Il faut d’abord :

 fixer les points sur lesquels on souhaite évaluer la performance sociale, par exemple,
donner la priorité à la sécurité et la santé au travail et apporter une attention
particulière au nombre d’accidents de travail ;
 déterminer les personnes concernées par ce dispositif ;
 fixer des indicateurs permettant d’évaluer les personnes concernées par ce dispositif ;
 fixer les modalités de cette évaluation (ex : sur une courte, moyenne ou une longue
durée, au niveau d’un individu, d’un groupe, d’un établissement, de l’entreprise, etc.).

3. la performance financière

Traditionnellement mesuré, d'après Alfred Sloan27, à l'aide des indicateurs type :

Return On Investment (ROI), Return on Equity (capitaux propres) (ROE) et Return On


Assets(actifs) (ROA). Aujourd'hui, on utilise en plus l'indicateur Economic Value
Added(valeur ajoutée) (EVA). On mesure la performance financière à l'aide des indicateurs
ROI et ROE. Ces indicateurs financiers permettant d’analyser la santé réelle d’une entreprise

 Le ROI (Return On Investment) :Est un ratio qui permet de calculer le pourcentage


de gain à attendre d’un investissement par rapport à la mise de départ. La formule
générale du retour sur investissement est :

ROI = (Gains – couts de l’investissement)/ (couts de l’investissement)

27
Alfred PRITCHARD SLOAN (1875 - 1966) est un théoricien du management. Président de
General Motors, il en a fait la première société mondiale
39
 Le ROE (Return On Equity) :

Ce ratio mesure la rentabilité financière des capitaux apportés par les propriétaires de
l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres.

ROE=résultat net /capitauxpropres

 L'EVA (Economico Value Added) :

Ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour l'actionnaire. C'est la différence entre
résultat opérationnel et les capitaux investis.(Dettes et fonds propres)

EVA = résultat économique - coût du capital investi

4. La performance sociétale

Indique l'engagement de l'entreprise dans les domaines environnementaux, humanitaires,


culturels.Qui renvoie aux indicateurs de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE)
dans ces dimensions essentielles, peuvent être utilisés pour apprécier le niveau
de performance de l'entreprise.

5. La performance organisationnelle
c’est la capacité d'une entreprise de déterminer et de mettre en œuvre de bonnes stratégies par
l’instauration de meilleurs relations entre ses services ( la recherche de la minimisation des
conflits, la qualité de la circulation de l'information la flexibilité de la structure: l'aptitude de
celle-ci à changer est un facteur déterminant d'adaptation aux contraintes de l'environnement,
la participation aux décisions ainsi que la rotation des employés et les communications
multilatérales , la qualité de la production).

40
Section 3 : les indicateurs et les déterminants de la performance
approche financier

Les premières mesures de la performance d’une organisation ont été construites sur la base
des éléments financiers. Après avoir présenté les différents types des indicateurs financiers

I. Les mesures comptables :

La mesure la plus facilement disponible est sans doute le résultat comptable de


l’entreprise, tel qu’il apparaît dans les états financiers légaux. Sur cette base, la
structuration du compte de résultat en soldes intermédiaires de gestion offre des
possibilités des analyses supplémentaires. Elle permet par exemple de neutraliser les
éléments financiers et exceptionnels pour apprécier le résultat d’exploitation de
l’entreprise, plus cohérent avec l’activité récurrente et le métier propre de l’entreprise que
le résultat net. Elle permet également de dégager des indicateurs d’activité (par exemple
le chiffre d’affaires, la marge commerciale et la production de l’exercice) et des
indicateurs de marge (par exemple les résultats d’exploitation, financier et exceptionnel,
l’excédent brut d’exploitation, le résultat courant avant impôt). Cette dernière catégorie
d’indicateur appréhende la profitabilité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à dégager
des résultats bénéficiaires, en d’autres termes sa capacité à se positionner sur un marché
(qui se traduit par un chiffre d’affaires) de façon cohérente avec l’organisation de ses
processus de production (qui se traduit par des coûts).28

II. Les indicateurs traditionnels de rentabilité

1. Les ratios de rentabilité


Les ratios de rentabilité sont utilisés dans le but porter un jugement sur la performance
globale de l’entreprise et de ses gestionnaires. De façon générale, la rentabilité est un rapport
entre les résultats et les moyens mis en œuvre pour obtenir ce résultat, et qui peut désigner
tantôt la rentabilité économique, tantôt la rentabilité financière. La rentabilité économique est
également désignée par l'acronyme ROCE signifiant (return on capital employed). La
rentabilité financière est désignée quant à elle par le ROE (return on equity). Parmi les ratios
de rentabilité, on peut citer :
28
Françoise Giraud, Gérard Naulleau, Marie-Hélène Delmond, Pierre-Laurent
Bescos, Olivier Saulpic : Contrôle de gestion et pilotage de la performance 2eme édition
41
 Return on capital employed (ROCE):
La rentabilité économique est une mesure de la performance économique de l'entreprise dans
l'utilisation de l'ensemble de son capital économique, c'est-à-dire des immobilisations, du
besoin en fond de roulement et de la trésorerie nette.

La rentabilité économique est égale à :

ROCE =le résultat d’exploitation net d’impôt / capitaux investis29

Ce ratio correspond à la rentabilité des capitaux investis (Return on capital employed ou


ROCE dans la comptabilité anglo-saxonne). La rentabilité économique est donc indépendante
du type de financement des capitaux et exprime la capacité des capitaux investis à créer un
certain niveau de bénéfice avant le paiement des éventuels intérêts sur la dette. Elle est donc
une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif : elle
détermine quel revenu l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle a. C'est donc un
ratio utile pour comparer les entreprises d'un même secteur économique 30.

 Return on Equity (ROE):

Selon PIGET, P. (1998), <<la rentabilité financière est un indicateur de la capacité de


l’entreprise à rémunérer les actionnaires sous formes des dividendes, soit sous forme d’une
affectation aux réserves, augmentant ainsi la valeur intrinsèque des actions qu’elle détient
>>.31
Elle se mesure traditionnellement à partir du ratio de rendement des capitaux propres.
ROE = résultat net / capitaux propres

Ce ratio est également appelé dans la littérature américain<< Return On Equity>>(ROE). Il


indique le bénéfice obtenu sur les fonds apportés par les actionnaires. La rentabilité financière
mesure, en effet, l’efficacité avec laquelle l’entreprise utilise les capitaux mis à disposition
par ces actionnaires. En effet, le résultat net prend en compte l’ensemble des produits et
charges de l’entreprise c’est donc le résultat pour l’actionnaire sans distinction de ce qui
relève de l’exploitation ou nom.

29
AswathDamodaran (2001), Finance d’entreprise théorie et pratiques, 2ème édition, De
Boeck, pp617
30
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rentabilit%C3%A9
31
PIGET, P., Gestion Financière de l’entreprise, Economica ; Paris, 1998
42
2. Modèle de EVA (economic value added) DE STERN STEWART:
L'EVA a été développée et commercialisée par le cabinet américain de consultants Stern
Stewart, Cette notion a été conceptualisée par J. Stern et B. Stewart par la méthode
EVA se définit de manière assez simple, il s'agit du résultat économique de l'entreprise après
rémunération de l'ensemble des capitaux investis, endettement et fonds propres. L’EVA
mesure la valeur créée pour l’actionnaire. Elle mesure également la performance et la
rentabilité financière.
EVA est destinée aux actionnaires, afin qu'ils puissent constater que l'entreprise crée de la
richesse. Dans la pratique, le service financier de l'entreprise calcule l'indicateur, et le
transmet à diverses sociétés d'investissement. Cependant, certains investisseurs déterminent
eux-mêmes le pourcentage EVA en se servant de données fournies par l'entreprise.
L'EVA est calculée par la formule suivante :
EVA = (Rentabilité économique - Coût du capital) x (Capitaux investis).

Conclusion

Au terme de notre premier chapitre consacré à la définition du concept de performance, nous


pouvons constater que la notion de performance est à l’évidence complexe et ambigüe.
Dans la première section nous avons cerné la définition de la performance. Puis dans la
deuxième section recensée les notions de base de la performance à savoir l’efficacité,
l’efficience et la pertinence. Dans la troisième section nous avons exposé les outils et
méthodes d’évaluation de la performance et la quatrièmes section les indicateurs et les
déterminations de la performance.

43
Chapitre 3 : La contribution de l’audit
interne à la performance financière de
l’entreprise
Dans ce chapitre, nous aborderons notre cas pratique qui consiste à auditer la
performance financière de l’Entreprise SRTM, ainsi, nous mettrons en pratique.
L’approche théorique développée dans les deux chapitres précédant. En trois
sections, notre. Démarche consiste à présenter dans la première, la relation théorique

entre l’audit interne et la performance financière, puis dans la deuxième, nous allons

appliquerl’évaluation de la performance financière de SRTM Sur le terrain dans le

but déduire l’utilité de l ’ audit interne

maitrisé et son apport à la prise de décision.

Section 1 : La relation théorique entre l’audit interne et la


performance financière

L’audit interne peut jouer un rôle vital dans l’amélioration des performances d’une
entreprise. Les auditeurs internes ont pour mission d’aider les entreprises à atteindre
leurs objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, les
principaux facteurs de prise de décision, ainsi que leur gouvernance. Cela permet à
l’entreprise d’anticiper les problèmes potentiels futurs et d’identifier les
faiblesses actuelles. Cela permet également à une entreprise d’identifier les
processus et les contrôles qui ne fonctionnent pas efficacement et offre la possibilité
de renforcer leur efficacité.

Le rôle de l’audit interne est de fournir l’assurance que les processus de gouvernance d’une
entreprise fonctionnent efficacement. Les auditeurs internes doivent être indépendants des
opérations qu’ils évaluent et proposer des axes d’amélioration à la direction ; cadres

44
supérieurs et conseil d’administration ou comité d’audit. Les auditeurs internes travaillent
avec la direction pour examiner les systèmes et les opérations.

I. Les indicateurs de mesure de la performance financière :


1. La rentabilité financière
 définition

Le return on equity (ROE) est un terme comptable mesurant la rentabilité des capitaux
propres que les actionnaires d’une entreprise mettent à sa disposition. Il permet de calculer la
rentabilité financière des fonds propres.

Les analystes financiers utilisent le ROE pour comparer la rentabilité financière des
entreprises opérant dans le même secteur.

 Méthode de calcul

Le return on equity (ROE) établit un ratio entre le résultat net et les fonds propres.

Sa méthode de calcul est la suivante :

ROE= résultat net ÷ capitaux propres

 Par résultat net (net income), il faut entendre le bénéfice ou la perte qui reste après
avoir additionné le résultat d'exploitation (produits d’exploitation moins charges
d’exploitation), le résultat financier (produits financiers moins charges financières) et
le résultat exceptionnel d’une entreprise (produits exceptionnels moins charges
exceptionnelles), puis d’en retrancher l’impôt sur les sociétés.
 Les capitaux propres (equity) représentent l'argent que les actionnaires ont apporté
lors de la création d’une entreprise ou qui est laissé à sa disposition sans être distribué
sous forme de dividendes. Ces capitaux propres permettent à la société de financer son
développement et servent également de garantie aux créanciers.

2. La rentabilité économique
 Définition

Le ROCE (return on capital investi), ou rentabilité de l'actif économique, permet de mesurer


la rentabilité des actifs indépendamment de la façon dont ils sont financés.

Le ROCE évalue la rentabilité des capitaux engagés après impôts

45
 Méthode de calcul

La formule du ROCE n’est pas très complexe à retenir même si elle suppose tout de même
quelques subtilités. Le ROCE correspond au résultat d’exploitation net d’impôt rapporté aux
Capital investi comme suit :

ROCE = résultat d’exploitation net d’impôt / Capital investi

3. Modèle EVA
 Définition

Le modèle EVA représente les initiales du terme anglophone Economic Value Added.
Également connu en français comme création de valeur intrinsèque, il s'agit d'un instrument
de mesure de la création de valeur. Cet indicateur est utilisé à plusieurs niveaux d'une
entreprise afin de mesurer la performance de chaque unité et département. EVA est destinée
aux actionnaires, afin qu'ils puissent constater que l'entreprise crée de la richesse. Dans la
pratique, le service financier de l'entreprise calcule l'indicateur, et le transmet à diverses
sociétés d'investissement. Cependant, certains investisseurs déterminent eux-mêmes le
pourcentage EVA en se servant de données fournies par l’entreprise.

 Méthode de calcul

L'indicateur EVA se calcule suite à une formule complexe, que l'on peut résumer par souci de
simplicité comme :

EVA= (rentabilité économique –coût de capital) *capitaux investis

II. Le rôle de l’audit interne à la performance financière :


L’audit interne contribue à l’amélioration de la performance de l’entreprise à plusieurs
niveaux et dans des différents contextes :

1. L’audit interne comme outil d’aide à la prise de décision

L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans
Des délais qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités. Les systèmes d’information
produisent, entre autres, des données opérationnelles et financières, ces systèmes traitent non

46
seulement les données produites par la direction mais également celles qui, liées à son
environnement externe, sont nécessaires à la prise des décisions pertinentes.
Il existe également un besoin plus large de communication efficace, impliquant une
circulation multidirectionnelle des informations, c'est-à-dire ascendantes, descendante et
transversale. La direction doit transmettre un message très clair à l’ensemble du personnel sur
les responsabilités de chacun en matière de contrôle. Un concept de gestion de l’information
ainsi que des outils comme les propositions d’amélioration peuvent permettre d’améliorer
l’efficacité d’un système de contrôle interne. En ce sens, l’audit interne aide à la prise de
décision par l’équipe dirigeante en mettant à sa disposition des informations fiables et
crédibles.

2. L’audit interne comme Outil de gouvernance de l’entreprise :


La notion de gouvernance comporte plusieurs définitions, dans toutes ces dernières la
gouvernance apparait comme un état de fait qui exige au sein de l’entreprise et doit favoriser
une relation harmonieuse entre les animateurs de l’entreprise.

-Selon Monks et Menow, le gouvernement d’entreprise est : « la manière dont sont agencées
les relations entre les différentes parties impliquées dans la détermination de la performance
de l’entreprise ».32
-d’après O.Pasré, c’est : « l’ensemble des règles de fonctionnement et de contrôle qui
régissent dans un cadre historique et géographique donné, la vie des entreprises » 33
L’audit interne est un outil de rétroaction au service de la gouvernance qui permet
d’apprécier les résultats sous toutes ses formes : stratégiques, financiers, opérationnels,
administratifs, légaux, etc. L’audit interne permet de porter un regard neuf et objectif sur une
situation soit en certifiant que la reddition de comptes est fiable ou en dressant un état de
situation qui vient compléter les renseignements disponibles.
Le résultat des travaux d’audit confirme d’une part, le recours de saines pratiques de gestion
et identifie d’autre part, les améliorations souhaitables. Pour ceux qui ouvrent en audit interne,
il est sage de garder à l’esprit que l’utilité de l’audit interne dépend en tout premier lieu, du
niveau de confort et d’assurance que les acteurs de la gouvernance veulent obtenir de leurs
mécanismes d’introspection organisationnelle. Le défi de toute équipe d’audit interne est

32
33

47
d’être l’outil de référence de la gouvernance qui lui offre une rétroaction de qualité sur la
bonne marche des affaires de l’entreprise.

Section 2 :La mission d’audit généralisé de la fonction financière


I. L’évaluation de la performance financière de SRTM
1. Passage du bilan comptable au bilan financier :
a. Retraitement des éléments d’actifs :

- Des actifs immobilisés : représentent l’ensemble des valeurs immobilisés en


montant net du bilan comptable corrigé en diminution de l’actif fictif.
- L’autre actif nom courant : sont des actifs ou nom valeur. Pour les deux exercices
ces actifs sont égaux à zéro.
- Il est à noter que le SRTM n’a fait aucune réévaluation des immobilisations
- Les actifs courants regroupent :
 Le stock en valeur nette puisqu’il est à signaler que la SRTM n’a fait
aucune réévaluation
 Des créances en valeur nettes.
- Autres actifs courants.
 Les charges constatées d’avance : ne représentent pas des ressources
économiques (valeur réel =0) elles font diminuer les autres actifs courants
et la réserve spéciale de réévaluation.
 Le reste en valeur nette.

b. Retraitement des éléments de capitaux propres et passifs :

- Résultat de l’exercice : il est à signaler que le résultat de l’exercice n’a pas fait
l’objet d’une répartition entre les actionnaires donc il est intégré en totalité dans le
résultat reporté.
- Provision pour risque et charge : pour les financiers, elles sont traitées selon
qu’elles auraient un caractère certain ou non ; si elle a un caractère certain elles
seront reclassées en fonction de l’échéance de la dette à court terme ou à long
terme, dans le cas inverse elles sont assimilées à des fonds propres (réserves).
Dans notre société ces provisions sont considérées comme réserve puisqu’elles ont
un caractère incertain.

48
- Subvention d’investissement : les subventions de la société sont liées à
l’acquisition des véhicules puisque ces derniers sont amortis fiscalement sur 5 ans
alors les subventions sont amorties sur la même durée. De plus, chaque année il
existe une quitte part de la subvention d’investissement inscrit au résultat de
l’exercice.
Cette subvention est décomposée en :

 70% des subventions comme étant des fonds propres


 30% des subventions comme étant des impôts qui seront versés
à l’Etat (DCT, DLMT)
A partir du tableau d’amortissement de la subvention d’investissement, on va calculer
maintenant les parts de subventions pour les deux exercices

o Capitaux propre =subvention *(1-taux d’impôt sur bénéfice)


o Passif non courant = (subvention – amortissement) *taux d’impôt sur bénéfice
o Passif courant = (subvention – 4*amortissement) *taux d’impôt sur bénéfice
o Amortissement d’un an =subvention /5

Tableau n°2 : Répartition de subvention :

2015 2016 2017 2018 2019

subvention 691 000 2 964 000 3 514 000 2 823 000 2 823 000
d'investissement des
capitaux propres (A)

subvention -448 900 -563 200 -794 000 -710 200 -1 274 800
d'investissement état
des résultats (B)

(A)+(B) 242 100 2 400 800 2 720 000 2 112 800 1 548 200

capitaux propres 169470 1680560 1904000 1478960 1083740

amortissement 48420 480 160 544 000 422 560 309640

49
passifs non courant 58 104 576 192 652 800 507 072 371568

passifs courant 14 526 144 048 163 200 126 768 392892

C. Présentation des bilans financière de SRTM :

Les bilans financiers des années 2015 jusqu’ à 2019 ont été établis en utilisant les bilans
comptables qui figurent au niveau de (l’annexe n°1)

ACTIF 2015 2016 2017 2018


ACTIFS NON COURANTS
Actifs Immobilisé

Immobilisations Incorporelles 41 129,68 19309120 21 827 987 13 409 953

Immobilisations corporelles 6 737 261,15 5340038052 13 873 622 673 18 240 084 036

Immobilisations Financiers 1 671,00 1 671 000 8 171 000 8 171 000

Total des Actifs Immobilisés 6 780 061,83 5361018172 13 903 621 660 18 261 664 989

50
Autres Actifs non courants 0 0 0 0

Total des Actifs non courants 6 780 061,83 5361018172 13 903 621 660 18 261 664 989

ACTIFS COURANTS

Stocks et en-cours 1 426 883,29 1259288858 1 488 643 410 1 479 927 617

Clients et Comptes rattaches 2 687 347,00 3552884927 8 346 662 723 7 582 317 345

Autres Actifs Courants 6 399 924,37 7273784114 6 277 787 901 5 275 590 613

Placements et autres actifs 1 087 152,64 2273152638 152 638 152 638
financiers

Liquidités et équivalents de 228 436,53 80705147 152 014 749 156 348 616
liquidité

Total des actifs courants 11 829 743,83 14439815684 16 265 261 421 14 494 336 829

TOTAL DES ACTIFS 18 609 805,66 19800833856 30 168 883 081 32 756 001 818

CAPITAUX PROPRES 2015 2016 2017 2018


ET PASSIFS
CAPITAUX PROPRES
Capital social 130 000,000 130 000, 000 130 000,000 130 000,000
Réserves 519 375,925 768 880 925 826 605 925 885 415 925
Résultat reportes -2 045 167,272 -1576911315 -2 315 789 099 -5 685 895 679
RSR 250,721 0 622 989 933 595 285 933
Subvention 169 470,000 1 680 560000 1 904 000,000 1 478 960 000
d'investissement
Autre capitaux propre 196 980,000 0
Total des capitaux -1 029 090,626 1002529610 1 167 806 759 -2 596 233 821
propres avant
affectation
PASSIFS
Passifs non courants
Emprunts 4 727 560,549 2 615 439 121 7 112 696 117 12 401 578 711
Subvention 58 104,000 576 024000 652 800 000 507 072 000

51
Total des passifs non
ACTIF 4 785 664,549 3191463121
CAPITAUX 7 765
PROPRES ET 496 117
PASSIFS 12 908 650 711
courants
ACTIFS NON
Passifs courants CAPITAUX PROPRES
COURANT
Fournisseurs et comptes 4 552 199,512 4588159277 7 393 601 676 5 588 563 984
Actifs Immobilisé
rattaches Capital social 130 000 000
Immobilisations
Autres passifs courants 2 957 681
6 988 802,182 réserves
6275689035 7 442 841 031 949 750620
8 449 925313
Incorporelles
Immobilisations
Concours bancaires et 14 0773270
296578
974,044 résultats reportées
4598776813 6 235 937 498 -10 853632
8 278 038631
802
Corporelles
autres passifs Financiers
Immobilisations
Subvention 8 171 000 RSR 392 956 093
Financiers 14 526,000 144048000 163 200 000 126 768 000
Total Des Actifs 14 088 399 259 subvention d'investissement 1 083 740 000
Immobilisés
Total des passifs non 14 852 501,738 15606673125 21 235 580 205 22 443 584 928
Autres Actifs non
courants 0 Total des capitaux propres -8 296 591 784
courants
Total Des Actifs non 14 088 399 259 PASSIFS
Total
courants passifs 19 638 166,287 18798136246 29 001 076 322 35 352 235 639
Passifs non courant
ACTIFS COURANT subvention d'investissement 317 568 000
TOTAL DES 18 609 075,661 19 800833856 30 168 883 081 32 756 001 818
CAPITAUX PROPRES
ET PASSIFS

52
Stocks et en-cours 1 353 099 284 emprunt 10 381 159 736
Client et comptes 7 445 196 996 Total des passifs non courant 10 698 727 736
rattachées
Autres actifs courants 4 069 668 197 Passifs courant
Placements et autres actifs 152 638 fournisseurs et comptes rattachées 5 710 217 578
financiers
Liquidités équivalents de 138 308 271 autres passifs courants 11 001 313 813
liquidité
concours bancaires et autres passifs 7 588 265 302
financiers
Total Des Actifs Courants 13 006 425 386 subvention 392 892 000
Total Des Actifs 27 094 824 645 Total des passifs courants 24 692 688 693
Total des passifs 35 391 416 429
Total des capitaux propres et passifs 27 094 824 645

2. Analyse de rentabilité par les ratios :


a. La rentabilité financière :

La rentabilité financière, appelée aussi <<Return On Equity (ROE) >> indique la

rémunération des fonds propres apportés par les actionnaires de l’entreprise. Elle intéresse

principalement les propriétaires. Pour notre cas de la SRTM, le tableau suivant nous donne ce

ratio durant la période de notre étude.

ROE = résultat net / capitaux propres

Tableau n°3 : Evolution du taux de la rentabilité financière

Années Résultat net Capitaux ROE


propres
2015 -1 383 8115,96 -955981,347 144,75
2016 -204761,487 1722769,61 -11,88
2017 -738877,784 1360816,826 -54,29
2018 -3370106,58 -2557679,754 131,76
2019 -5167143,12 -8225087,877 62,82

53
ROE
200

150

100

50 ROE

0
2015 2016 2017 2018 2019
-50

-100

Graphe n °1 : courbe de variation de ROE

L’interprétation de Courbe de ROE :

La rentabilité financière mesure la rentabilité de capitaux propres c’est à dire la capacité de


l’entreprise à rémunérer les associés.
Dans cette courbe, en 2015 nous constatons une augmentation remarquable de rentabilité de
144,74% cette hausse s’explique par l’augmentation de résultat net. Malgré cela qu’en 2016 et
2017 qu’il y a eu une diminution de près 66,17%

Par ailleurs elle commence à augmenter en 2018 jusqu'à 131, 76. Elle se récupère en 2019
pour assurer une diminution égale 68,94%.

b. La rentabilité économique :
La rentabilité économique appelé aussi Return on capital employed (ROCE), qui permet
d’exprimer la capacité des capitaux investis à créer un certain niveau de bénéfices.
Pour notre cas de la SRTM, le tableau suivant nous donne le ratio durant la période 2015
jusqu'à 2019.

54
Tableau n°4 : évolution du taux de rentabilité économique

Résultat Capitaux
Années d'exploitation Impôt sur bénéfice investis ROCE

2015 -682232,126 -19252,52 6996173,97 -10,02

2016 201 999,461 -19946,746 8216745,544 2,21

2017 565 313,36 -20 674,104 1 181 115,393 46,11

2018 -2 065 953,849 -24 982,301 -2 575 553,61 81,18

2019 -32672767,22 -27012,128 -8251622,36 39,62

Années Capitaux propre Dette financière Capitaux investis

2015 -1 028 360,63 8 024 534,593 6 996 173,97

2016 1 002 529,61 7 214 215,934 8 216 745,544

2017 1 167 806 759 13 348 633,62 1 181 155,39

2018 -2 569 333 821 20 680 211, 34 -2 575 553 ,61

2019 -8 269 591 764 17 969 424 ,03 -8 251 622,340

Tableau n°5: Le tableau de calcul de capital invest

55
ROCE
100

80

60

40 ROCE

20

0
1 2 3 4 5
-20

Graphe n °2 : courbe de variation de ROCE

L’interprétation de Courbe de ROCE :


La rentabilité économique, mesure la rentabilité des capitaux engagés, c'est-à-dire la capacité
de l’entreprise de gérer des bénéfices à partir des capitaux investis. Au total cette courbe
montre d’importantes évolutions ; des augmentations ainsi que des diminutions.
En 2015 et 2016 la rentabilité est de -10 ,02% et 2,21%, cette baisse pourrait s’expliquer par
une diminution du résultat d’exploitation à cause l’augmentation de charge d’exploitation par
rapport au produit d’exploitation. Par ailleurs il a connu de fortes augmentations en 2018 de
81.18% presque le double de celui de l’année 2017.Puis nous constatons une chute de 41,56%

c. Modèle deEVA (economic value added) DE STERN STEWART:

EVA ou VAE qui signifie valeur ajoutée économique en français, est une méthode qui permet
de savoir si l’entreprise crée de la valeur sur une période donnée ou non

EVA= (rentabilité économique –coût de capital) *capitaux investis

Tableau n°6 : Tableau de calcul d’EVA :

Années Rentabilité Cout de capital Capitaux investis EVA


économique
2015 -1,03 0 6996173,97 -70148464,57
2016 2,22 0 8216745,544 18205271,5
2017 46,11 0,04 1181155,393 5416679,38
2018 81,18 0,37 -2575553,61 -208140660,2
2019 39,62 0,38 -8 251 622,36 -323 793 661,40

56
Tableau n° 7: Tableau de calcul cout moyen pondère de capital :

Années Cout de fond Fond propre Cout de dette Dette CMPC


propre
2015 0 -955 981,35 0 0 0
2016 0 1722769,61 0 0 0
2017 0 1360816,826 74384,411 420000 0,04
2018 0 -2 557 679,75 5130497,754 16455702 0,37
2019 0 -8 255 088 1114850,361 11184503,61 0,38

EVA
60
50
40
30
EVA
20
10
0
2015 2016 2017 2018 2019
-10

Graffe n° 3 : courbe de variation de l’EVA

L’interprétation de Courbe d’EVA :

Par définition EVA est un instrument de mesure de la création de valeur.


Nous n’avons constaté que la valeur ajoutée économique de la SRTM estpositive en 2015. Par
ailleurs en 2016 et 2017 il devient négatif devaleurs égaleà -3, 14% et -0 ,93%.
Puis SRTM a vu une augmentation remarquable qui 2017 à 2019 de 55,04 %

Le but et l’utilité de l’évaluation de la performance financière est de fournit une information


pertinente aux propriétaires d’entreprise, dans le cadre de notre étude les résultats trouvés
montrent une rentabilité économique et financière non satisfaisante, ainsi notre étude
confirme la faible pertinence de l’EVA durant l’année 2015 jusqu'à 2019.

57
II. Les apports de l’audit interne à la performance financière au
sein de la SRTM
1. Présentation de la SRTM
a. Carte d’identité de la société régionale de transport de Médenine
La société régionale de transport de Médenine « SRTM » est une entreprise semi étatique à
caractère commercial rattachée au ministère de transport, elle a été créée en 1967 avec capital
initial de 1000 dinars -augmenté ultérieurement pour atteindre 130 000 dinars- pour satisfaire
les demandes de transport de voyageurs et de marchandises dans le gouvernorat de Médenine.
La réforme de 1988 a libéré le transport de marchandises et n'a gardé uniquement que le
transport public de voyageurs.
Actuellement le réseau de la SRT Médenine couvre toutes les délégations de Médenine et
Tataouine en matière de :
 transport scolaire et universitaire
 transport urbain et suburbain
 transport régional
 locations
b. Fiche signalétique
- Raison sociale : société régionale de transport de Médenine
- Date de création : 01/01/1967
- Adresse : RUE 18 JANVIER 1952 MEDENINE4100
- Téléphone : 75640070
- Fax : 75640753
- E-mail : [email protected]
- Effectifs : 497
- Véhicule : 252
- Nombre d’agence : 8
- Concurrents : les taxis, les louages, transport aérien.
- Fournisseurs : parmi les fournisseurs on peut citer comme exemples :

Fournisseurs de matériaux industriels et bureautiques, fournisseurs des pièces de rechange …

- Les clients : ce sont les voyageurs, les étudiants, les élèves, les associations sportives
ect …

58
2. Structure organisationnelle de la SRTM
a. Organisation de la société

L’organigramme est une graphique qui représente la structure d’une entreprise avec les
liaisons horizontales et verticales de son fonctionnement.

L’organigramme de la SRTM est analysé selon les différents centres de responsabilités. Il se


présente comme suit :
Président directeur
généralgénéral

Secréterait Service audit


inucghghjhjhintee
rneinterne
Service informatique Commission interne
différentes

Service Direction Direction des études Direction affaires Achat


technique d’exploitation et contrôle de administration et
gestion financière

Standard et
secréterait

Service
administratif

Service
financière et
comptabilité

Comptabilité
générale

59
b. Structure et départements

La structure de la société reflète l’ensemble des relations hiérarchiques entre les personnels et
les différentes unités fonctionnelles. Cette structure permet la mise en œuvre des ces éléments
pour suivre efficacement les objectifs de l’entreprise en tenant compte des contraintes
économiques et sociales.

Direction générale :

Gérer les communications téléphoniques de et vers la société

 Service audit interne :

Il consiste à :

 Contrôler tous les services internes et externes


 Contrôler tous les mouvements de la société et ceux des autres agences
 Faciliter la prise de décision pour la direction générale grâce à la fiabilité
informatique fournie par ce service
Direction administrative et financière :
 Service personnel :

Consiste à préparer les fiches de paie du personnel, gérer les dossiers des congés et
l’établissement de la déclaration de CNSS.

 service comptable et financier :

C’est un système centralisateur qui sert à assurer la comptabilité de la société à la SRTM.Ce


service est composé de plusieurs journaux dont on peut citer à titre d’exemple :

o journal banque (STB, AMEN BANQUE)


o journal CCP (compte courant postal)
o journal caisse agences
o achats
o ventes
o journal opération diverses

60
3. Questionnaire d’audit sur la fonction financière

Il existe des différents questionnaires d’audit qui permet d’apport une analyse détaillé et
précis sur l’efficacité de la fonction financière dans une entreprise, et qui permet de
détecté les points fort et les faiblesses de la société.
Dans notre cas on va essayer d’établir un questionnaire s’intéresse à la fonction financière,
qui nous permet d’assurer que :
 Les opérations dans la fonction financière sont conformes aux règles édictées.
 la prise des décisions adéquates.

A partir des objectifs soulignés, l’auditeur interne procède à l’évaluation de contrôle


interne on faisant appel à un questionnaire dans un tableau récapitulatif où la réponse OUI
indique la situation satisfaisante, tandis que NON, indique une faiblesse dans le système
de contrôle interne.

Objectif n°1 :S’assurer que les opérations dans la fonction financière sont conformes
aux règles et qu’ils sont enregistrés d’une manière permanente et efficace.

 Identifier la (les) personne(s) responsable(s) des tâches suivantes :

Tache Titre de poste

Gestion des espèces Caisse centrale

Maintien des comptes bancaires bureau comptable

Approbation des dépenses Le responsable de


contrôle des dépenses
Signature de chèques PDG

Ajustement des relevés Agent comptable


bancaires à la comptabilité
Préparation des rapports Le financier
financiers
Administration des factures et Le responsable de
documentation des dépenses contrôle des dépenses
Maintien des documents Agent comptable
comptables
61
 Est-ce que des membres du personnel ou du conseil d'administration sont
apparentés ?

Oui :  T Non :
e
n
 Tenez-vous un inventaire
e de vos équipements ?
z
-
Oui : Non :
v
o T
e
u
n
s
 Votre organisation possède-t-elle des méthodese comptables écrites ?
Oui : u Non : z
n -
 Complétez les informations suivantes concernant la personne qui va tenir votre
v
comptabilité : o
i
u
n
a. Combien d’années d’expérience détient cette
s personne ? 15 ans
v
e u
b. Combien d’années cette personne a-t-ellen travaillé dans votre organisation
n
?20ans t
a i
i c. Cette personnen sait-elle comment utiliser Excel ?
r v
Oui : e Non : e
n
d. Cette personne t
d sait-elle comment utiliser un système comptable informatisé?
e a
Oui : Non : i
v r
e. Cette personne
o possède-t-elle un diplôme en e comptabilité ou en finances?
s
Oui : Non : d
é e
 Est-ce que tous lesqcomptes en banque et les signatures de chèques sont autorisés
v
u
par votre conseil d'administration ou par les administrateurs ?
i o
Oui : Non : s
p
 Votre organisation é
e garde-t-elle les documents comptables y compris les factures,
m q
les coupons, les récépissés au moins pendant trois ans ?
e u
n i
Oui : Non :
t p
e
s 62
m
? e
n
 Votre organisation dispose-t-elle d'audits externes (effectués par un cabinet
d'audit ou un Expert-comptable) ?

Oui : Non :

 Quelle est la fréquence des audits effectués ?

Chaque année : Tous les 2 ans : Autres : (expliquer) :

 Quel type d’audit est effectué ?

Financier : Audit opérationnel : Autres :

 Le règle d’audit est- elle formalisé ?

Oui : Non :

Objectif n°2 : la prise des décisions adéquates.

 Les risques liés à cette société ont été identifiés ?

Oui : Non :

 La direction assure-elle la disponibilité de ressource nécessaire à l’amélioration


de service et à l’accroissement de la satisfaction de clients ?

Oui : Non :

 La direction identifiée-elle les compétences nécessaires pour l’amélioration


contenue

Oui : Non :

 Les informations relatives à ces processus sont documentées ?

Oui : Non :

 Les responsabilités de tous les individus de votre organisme sont-elles clairement


Formalisées et communiquées au sein de l’organisme ?

63
Oui : Non :

 Le personnel est-t-il sensibilisé aux objectifs de l’entreprise ?

Oui : Non :

 Le suivi des indicateurs de résultats permet-il l'amélioration continue ?

Oui : Non :

 Le dispositif de recrutement, affectation et formation permet-il l'amélioration


continue ?

Oui : Non:

 Les forces:

Les forces de résident dans l’application des procédures qui organisent d’une manière efficace
le fonctionnement de tout le processus d’achat, on peut les énumérer ci-après :

- La vérification des documents à chaque exécution d’opération ;


- L’application d’un bon système d’information et la conservation de tous
les documents ;
- La séparation des tâches.
- Le respect des procédures instaurées dans lafonction financière.
- L’enregistrement des faits d’une manière permanente et efficace.
 Les faiblesses:

Même si les procédures sont respectées, le système présente quelques inconvénients et


défaillances.

- le société ne dispose pas les ressources nécessaires pour l’amélioration


des services rendue aux clients.
- la société ne donne pas une importance à ces personnels
- les objectifs ne sont pas clairement schématisés
 Les décisions que l’on peut les prises :

Puisque la SRTM est une entreprise publique, elle doit recouvrir à l’état pour une subvention
d’équilibre ou d’exemple complémentaires pour combler les dépenses.

64
Planifier des formations pour les cadrer et les pour mieux travailler et mieux gérer et par suite
augmenter la rentabilité.

Il faut rationaliser le cout et le volume des heures supplémentaires qui s’achève plus que 2
MD par le recours au recrutement.

65
Conclusion
Toute entreprise quelle que soit sa taille doit effectuer des vérifications permanentes qui
peuvent aller d'un simple contrôle pour les petites entreprises, et pour les plus grandes et ce
dans le but de garantir la qualité de l'organisation et de l’information à travers la performance
financière de l’entreprise.

Ce travail nous a permis de vérifier à quel point l’audit interne est important notamment dans
l’évaluation du système de contrôle interne, par sa vérification de la bonne application des
procédures mises en place ainsi que l’efficacité de ces procédures, d’où sa contribution par ses
conseils et recommandations à l’efficacité du système de contrôle interne. Ainsi, nous avons
pu nous apercevoir que l’audit interne joue un rôle important dans la prise de décision et la
bonne gouvernance à travers sa recherche, sa reconnaissance et son évaluation de la
performance financière pour identifier les risques importants quelle que soit leur nature qui
pourraient compromettre ou empêcher la réalisation des objectifs. L’audit interne est un outil
indispensable pour toute organisation. Il leur permet une meilleure organisation ainsi qu’ un
bon fonctionnement de leurs services et une bonne application des procédures mises en place
par la direction générale, il est donc primordial que la pratique de ce dernier ne soit pas
négligée par toute organisation désirante à être performante et efficace

En effet, à travers notre stage nous avons constaté que la cellule d’audit mise en place au sein
de SRTM est devenue un outil indispensable pour la gestion et la maîtrise de ses activités, ce
qui explique l’importance attribuée par les dirigeants pour les propositions et les solutions
suggérées par ce service.

66
Bibliographie
Les ouvrages :

 Alfred PRITCHARD SLOAN (1875 - 1966) est un théoricien du management.


Président de General Motors, il en a fait la première société mondiale 27

 AswathDamodaran (2001), Finance d’entreprise théorie et pratiques, 2ème édition,


De Boeck, pp617 29

 BERTIN Elisabeth, Audit interne : enjeux et pratiques à l’internationale, édition


Eyrolles, Paris, 2007, p 63 4
 BOISLANDELLE, (H.M) <<gestion des ressources humaine dans la PME >>,
Edition Économico, Paris, 1998 23

 CHANDLER, << organisation et performance des entreprise>>, T1, Editions de


l’organisation, 1992 17

 Françoise Giraud, Gérard Naulleau, Marie-Hélène Delmond, Pierre-Laurent


Bescos, Olivier Saulpic : Contrôle de gestion et pilotage de la performance 2eme
édition 28

 ISO 9000 :2015 : système de mangement de la qualité 25

 Idem.14

 Jacques renard, Théorie et pratique de l’audit interne 7ème édition, éditions


d’organisation, paris, 2010, page 73.2

 Jacques Renard, op cit, 2010, p 355 et 35611

 Jacques Renard, op cit, 2010, p 355 et 35612

 KHEMKHEM.A << la dynamique de contrôle de gestion>>.Dunod, 1982 16

 Khouatra D. (2005), « Gouvernance de l’entreprise et création de valeur

Partenariale ». Acte de la 16ème Conférence de l’AGRH, Paris Dauphine, du

15 au 16 septembre 2005. 26

67
 LEBAS :<<oui, il faut définir la performance>>, revue française de comptabilité,
1995, p62 19

 LAWRENCE B. SAWYER, « La pratique de l’audit interne», 2eme Édition, IIA,

1976, p.123.8

 Marmuse C. (1997), Performance, Economica ,P.2194-2208 21

 PASCAL FABRE & CATHERINE THOMAS, <<management et contrôle de


gestion>> DSCG 3, DUNO, 2007, PP : 27 :30. 22

 PIGET, P., Gestion Financière de l’entreprise, Economica ; Paris, 1998 31

 RENAD J. (2009), Op. Cit, p.108.7

 RENARD J., (2009), Op. Cit, p.343.9

 RENARD J., (2009), Op. Cit, p.209.13


 SCHICK Pierre, « mémento d’audit interne », édition DUNOD, Paris, 2007, p323

 SCHICK Pierre, VERA Jacques, BOURROUILH-PAREGE Olivier, « Audit interne et


référentiels derisques », Édition Dunod, Paris, 2010, p.75.15

 VALIN G., « Controlor&Auditor », Édition, Dunod, Paris, 2006, pp.179-189. 10

 Venkatraman, N. and Ramanujam, V. (1986) Measuring business performance in


strategic research: a comparison of approaches. Academy of Management Review, 11,
801-814. 20

 VOYER PIERRE (2002) tableau de bord de gestion et indicateurs de performance,

2 éme édition, Presse de l’université du Québec 24

 Waldman, D-A. (1994), «La gestion de la performance et la qualité totale. », Gestion,


Vol.19, n°3, pp. 39-47 18

 Jeam Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, l'audit opérationnel, Economica, 1991.P


138 32

68
 Jeam(A26Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, l'audit opérationnel, Economica,
1991, p 14033

Site web :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rentabilit%C3%A930

http://www.ifaci.com/ifaci/connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/definitionsde-l-audit-et-du-
controle-internes-78.html1

www.ifaci.com, « Cadre de Référence International des PratiquesProfessionnelles de l’Audit


Interne.pdf, Edition 2013, p 255

www.ifaci.com, « Cadre de Référence International des PratiquesProfessionnelles de l’Audit


Interne.pdf, opcité, p 26. 6

69
Les annexes

70
S.R.T.Médenine
Direction Administrative Financière
Service Financier et Comptable

BILAN 2015
(Exprimé en Dinar)

ACTIF 2015 2014


ACTIFS NON COURANTS

Actifs Immobilisé
Immobilisations Incorporelles 163 022,008 156 271,008
Moins : amortissements -121 892,327 -97 492,639
41 129,681 58 778,369
Immobilisations corporelles 47 956 158,072 47 636 835,397
Moins : amortissements -41 218 896,923 -38 676 300,848
6 737 261,149 8 960 534,549
Immobilisations Financieres 67 483,564 67 483,564
Moins : provisions -65 812,564 -65 530,364
1 671,000 1 953,200

Total des Actifs Immobilisés 6 780 061,830 9 021 266,118


Autres Actifs non courants 0,000 0,000

Total des Actifs non courants 6 780 061,830 9 021 266,118

ACTIFS COURANTS
Socks et en-cours 1 501 563,930 1 519 016,751
Moins : provisions -74 680,639 -74 654,276
1 426 883,291 1 444 362,475
Clients et Comptes rattaches 5 439 291,750 4 607 557,184
Moins : provisions -2 751 944,748 -2 751 944,748
2 687 347,002 1 855 612,436
Autres Actifs Courants 6 569 929,516 5 164 689,203
Moins : provisions -170 005,148 -170 005,148
6 399 924,368 4 994 684,055
Placements et autres actifs financiers 1 089 444,475 589 444,475
Moins : provisions -2 291,837 -2 291,837
1 087 152,638 587 152,638
Liquidités et équivalents de liquidité 228 436,532 1 489 134,375

71
Total des actifs courants 11 829 743,831 10 370 945,979

TOTAL DES ACTIFS 18 609 805,661 19 392 212,097

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 2015 2014

CAPITAUX PROPRES

Capital social 130 000,000 130 000,000


Reserves 519 375,925 433 360,857
Resultat reportes -661 351,313 -1 435 486,922
Autres capitaux propres 439 810,000 567 065,000

Total des capitaux propres avant résultat de 427 834,612 -305 061,065
l’exercice
Résultat de l’exercice -1 383 815,959 860 150,677

Total des capitaux propres avant -955 981,347 555 089,612


affectation

PASSIFS

Passifs non courants


Emprunts 4 727 560,549 6 673 745,357
Provisions pour risque et charges 250,721 250,721
Total des passifs non courants 4 727 811,270 6 673 996,078

Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattaches 4 552 199,512 3 678 389,253
Autres passifs courants 6 988 802,182 6 280 715,706
Concours bancaires et autres passifs Financiers 3 296 974,044 2 204 021,448
Total des passifs Courants 14 837 975,738 12 163 126,407

TOTAL PASSIFS 19 565 787,008 18 837 122,485


TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET 18 609 805,661 19 392 212,097
PASSIFS

72
S.R.T.Médenine
Direction Administrative Financière
Service Financier et Comptable

BILAN 2016
(Exprimé en Dinar)

ACTIF 2016 2015


ACTIFS NON COURANTS

Actifs Immobilisé
Immobilisations Incorporelles 161 722 608 163 022,008
Moins : amortissements -147 962 888 -121 892,327
13 759 720 41 129,681
Immobilisations corporelles 48 425 129 252 47 956 158,072
Moins : amortissements -43 707 432 154 -41 218 896,923
4 717 697 098 6 737 261,149
Immobilisations Financieres 67 483 564 67 483,564
Moins : provisions -65 812 564 -65 812,564
1 671 000 1 671,000

Total des Actifs Immobilisés 4 733 127 818 6 780 061,830


Autres Actifs non courants 0 0,000

Total des Actifs non courants 4 733 127 818 6 780 061,830

ACTIFS COURANTS
Socks et en-cours 1 377 873 786 1 501 563,930
Moins : provisions -74 680 639 -74 680,639
1 303 193 147 1 426 883,291
Clients et Comptes rattaches 6 867 785 887 5 439 291,750
Moins : provisions -2 751 944 748 -2 751 944,748
4 115 841 139 2 687 347,002
Autres Actifs Courants 7 194 003 193 6 569 929,516
Moins : provisions -19 107 777 -170 005,148

73
7 174 895 416 6 399 924,368
Placements et autres actifs financiers 2 273 819 304 1 089 444,475
Moins : provisions 0 -2 291,837
2 273 819 304 1 087 152,638
Liquidités et equivalents de liquidité 93 678 022 228 436,532

Total des actifs courants 14 961 427 028 11 829 743,831

TOTAL DES ACTIFS 19 694 554 846 18 609 805,661

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 2016 2015

CAPITAUX PROPRES

Capital social 130 000 000 130 000,000


Reserves 768 880 925 519 375,925
Resultat reportes -1 410 667 680 -661 351,313
Autres capitaux propres 242 100 000 439 810,000

Total des capitaux propres avant résultat de -269 686 755 427 834,612
l’exercice
Résultat de l’exercice -466 482 943 -1 383 815,959

Total des capitaux propres avant -736 169 698 -955 981,347
affectation

PASSIFS

Passifs non courants


Emprunts 2 615 439 121 4 727 560,549
Provisions pour risque et charges 0 250,721
Total des passifs non courants 2 615 439 121 4 727 811,270

Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattaches 4 448 810 532 4 552 199,512
Autres passifs courants 8 757 943 924 6 988 802,182
Concours bancaires et autres passifs Financiers 4 608 530 967 3 296 974,044
Total des passifs Courants 17 815 285 423 14 837 975,738

74
TOTAL PASSIFS 20 430 724 544 19 565 787,008
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET 19 694 554 846 18 609 805,661
PASSIFS

S.R.T.Médenine
Direction Administrative Financière
Service Financier et Comptable

BILAN 2017
(Exprimé en Dinar)

ACTIF 2017 2016


ACTIFS NON COURANTS

Actifs Immobilisé
Immobilisations Incorporelles 182 523 508 167 272 008
Moins : amortissements -160 695 521 -147 962 888
21 827 987 19 309 120
Immobilisations corporelles 59 242 771 315 48 665 100 633
Moins : amortissements -45 369 148 642 -43 325 062 581
13 873 622 673 5 340 038 052
Immobilisations Financieres 67 483 564 67 483 564
Moins : provisions -59 312 564 -65 812 564
8 171 000 1 671 000

Total des Actifs Immobilisés 13 903 621 660 5 361 018 172
Autres Actifs non courants 0 0

Total des Actifs non courants 13 903 621 660 5 361 018 172

ACTIFS COURANTS
Socks et en-cours 1 559 602 830 1 330 248 278
Moins : provisions -70 959 420 -70 959 420
1 488 643 410 1 259 288 858
Clients et Comptes rattaches 9 496 601 502 6 760 637 899
Moins : provisions -4 899 967 369 -3 207 752 972
4 596 634 133 3 552 884 927
Autres Actifs Courants 10 056 842 101 7 302 809 724
Moins : provisions -29 025 610 -29 025 610

75
10 027 816 491 7 273 784 114
Placements et autres actifs financiers 152 638 2 273 152 638
Moins : provisions 0 0
152 638 2 273 152 638
Liquidités et équivalents de liquidité 152 014 749 80 705 147

Total des actifs courants 16 265 261 421 14 439 815 684

TOTAL DES ACTIFS 30 168 883 081 19 800 833 856

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 2017 2016

CAPITAUX PROPRES
Capital social 130 000 ,000 130 000 ,000
Réserves 826 605 925 768 880 925
Résultat reportes -1 576 911 315 -1 372 149 828
Autres capitaux propres 2 720 000 000 2 400 800 000

Total des capitaux propres avant résultat de 2 099 694 610 1 927 531 097
l’exercice
Résultat de l’exercice -738 877 784 -204 761 487
Total des capitaux propres avant 1 360 816 826 1 722 769 610
affectation

PASSIFS
Passifs non courants
Emprunts 7 112 696 117 2 615 439 121
Provisions pour risque et charges 622 989 933 0
Total des passifs non courants 7 735 686 050 2 615 439 121

Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattaches 7 393 601 676 4 588 159 277
Autres passifs courants 7 442 841 031 6 275 689 035
Concours bancaires et autres passifs Financiers 6 235 937 498 4 598 776 813
Total des passifs Courants 21 072 380 205 15 462 625 125

TOTAL PASSIFS 28 808 066 255 18 078 064 246


TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET 30 168 883 081 19 800 833 856
PASSIFS

76
S.R.T.Médenine
Direction Administrative Financière
Service Financier et Comptable

BILAN 2018
(Exprimé en Dinar)

ACTIF 2018 2017


ACTIFS NON COURANTS

Actifs Immobilisé
Immobilisations Incorporelles 186 195 158 182 523 508
Moins : amortissements -172 785 205 -160 695 521
13 409 953 21 827 987
Immobilisations corporelles 67 202 081 409 59 242 771 315
Moins : amortissements -48 961 997 373 -45 369 148 642
18 240 084 036 13 873 622 673
Immobilisations Financieres 67 483 564 67 483 564
Moins : provisions -59 312 564 -59 312 564
8 171 000 8 171 000

Total des Actifs Immobilisés 18 261 664 989 13 903 621 660
Autres Actifs non courants 0 0
0
Total des Actifs non courants 18 261 664 989 13 903 621 660

ACTIFS COURANTS
Socks et en-cours 1 550 887 037 1 559 602 830
Moins : provisions -70 959 420 -70 959 420
1 479 927 617 1 488 643 410
Clients et Comptes rattaches 14 544 125 951 13 246 630 092
Moins : provisions -6 961 808 606 -4 899 967 369
7 582 317 345 8 346 662 723
Autres Actifs Courants 5 304 616 223 6 306 813 511
Moins : provisions -29 025 610 -29 025 610
5 275 590 613 6 277 787 901
Placements et autres actifs financiers 152 638 152 638
Moins : provisions 0 0
152 638 152 638
Liquidités et equivalents de liquidité 156 348 616 152 014 749

77
Total des actifs courants 14 494 336 829 16 265 261 421

TOTAL DES ACTIFS 32 756 001 818 30 168 883 081

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 2018 2017

CAPITAUX PROPRES

Capital social 130 000 ,000 130 000, 000


Reserves 885 415 925 826 605 925
Resultat reportes -2 315 789 099 -1 576 911 315
Autres capitaux propres 2 112 800 000 2 720 000 000

Total des capitaux propres avant résultat de 812 426 826 2 099 694 610
l’exercice
Résultat de l’exercice -3 370 106 580 -738 877 784

Total des capitaux propres avant -2 557 679 754 1 360 816 826
affectation

PASSIFS

Passifs non courants


Emprunts 12 401 578 711 7 112 696 117
Provisions pour risque et charges 595 285 933 622 989 933
Total des passifs non courants 12 996 864 644 7 735 686 050

Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattaches 5 588 563 984 7 393 601 676
Autres passifs courants 8 449 620 313 7 442 841 031
Concours bancaires et autres passifs Financiers 8 278 632 631 6 235 937 498
Total des passifs Courants 22 316 816 928 21 072 380 205

TOTAL PASSIFS 35 313 681 572 28 808 066 255


TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET 32 756 001 818 30 168 883 081
PASSIFS

78
S.R.T.Médenine
Direction Administrative Financière
Service Financier et Comptable

BILAN 2019
(Exprimé en Dinar)

ACTIF CAPITAUX PROPRES ET


PASSIFS
ACTIFS NON CAPITAUX PROPRES
COURANT
actif immobilisé capital social 130 000 000
immobilisation 186 195 158 reserves 949 750 925
incorporelles
Moins : amortissements -183 237 477 resultatréportées -5 685 895 679
2 957 681 autres capitaux propres 1 548 200 000
immobilisations 67 617 243 075 total des capitaux propres avant -3 057 944 754
corporelles résutat de l'exercice
Moins : amortissements -53 539 972 497 resultat de l'exercice -5 167 143 123
14 077 270 578 Total des capitaux propres avant -8 225 087 877
affectation
immobilisations 67 483 564
financiéres
Moins : provisions -59 312 564 PASSIFS
8 171 000 PASSIFS NON COURANT
Total des actifs 14 088 399 259 emprunts 10 381 159 736
immobilisés
autres actifs non courants 0 provisions pour risques et charges 392 956 093
Total des actifs non 14 088 399 259 Total des passifs non courants 10 774 115 829
courants

Actifs courant PASSIFS COURANTS


stocks et en-cours 1 418 361 705 fournisseurs et comptes ratachés 5 856 217 578
Moins : provisions -65 262 421 autres passifs courants 11 101 313 813
1 353 099 284 concours bancaires et autres passifs 7 588 265 302
financiers
clients et comptes 15 861 393 512 TOTAL DES PASSIFS 24 545 796 693
rattachées COURANTS
Moins: provisions -8 416 196 516 TOTAL DES PASSIFS 35 319 912 522
7 445 196 996 TOTAL DES CAPITAUX 27 094 824 645
PROPRES ET PASSIFS
autres actifs courants 4 100 042 956
Moins : provisions -30 374 759
4 069 668 197

79
placements et autres 152 638
actifs financiérs
Moins : provisions 0
152 638
liquidités et équivalents 138 308 271
de liquidités
Total des actifs 13 006 425 386
courants
TOTAL DES ACTIFS 27 094 824 645

80

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