Cours Et TD - M11
Cours Et TD - M11
Cours Et TD - M11
La détermination du résultat va se faire selon les étapes suivantes à partir de la balance intermédiaire :
- Détermination du résultat comptable avant impôt, par comparaison entre le montant total des
produits et celui des charges de l’exercice,
- Détermination du résultat fiscal de l’entreprise à partir du résultat comptable avant impôt en
procédant à des retraitements à caractère fiscal,
- Calcul du montant de l’impôt sur les bénéfices, en appliquant au résultat fiscal le système
d’imposition prévu par la loi en fonction du type d’entreprise concerné ; s’il s’agit d’une société
le taux d’impôt sur les sociétés est de 25% (10%, 20%, 25%, ou 35%), si c’est une entreprise
individuelle soumise au régime réel, il faut appliquer le barème de l’IRPP.
- Détermination du résultat net de l’exercice et présentation des documents de synthèse,
notamment les états financiers.
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3- Calcul et enregistrement de l’impôt sur les sociétés :
a- Calcul de l’IS : L’impôt sur les sociétés du au titre des bénéfices d’un exercice est déterminé
de la façon suivante :
b- Enregistrement comptable de l’IS : L’impôt sur les bénéfices est à la charge de la société, il
doit être enregistré au débit du compte « 69 Impôts sur les bénéfices » (ou 691 et 697), par le
crédit du compte « 434 Etat – Impôts sur les bénéfices » pour constater la dette de l’entreprise
envers l’Etat.
Résultat net de l’exercice = Résultat comptable avant impôts – Impôts sur les bénéfices
- Les rabais, remises et ristournes sont préalablement reclassés dans les comptes « 60 Achats »,
« 61 Services extérieurs », « 62 Autres services extérieurs » et « 70 Ventes » afin de faire
apparaître le montant net de ces comptes,
- Les comptes de charges et de produits sont virés dans le compte de résultat, afin de faire
apparaître le résultat de l’exercice dans le compte :
« 131 Résultat bénéficiaire » lors qu’il s’agit d’un résultat bénéficiaire,
« 135 Résultat déficitaire » s’il s’agit d’un résultat déficitaire.
Remarque : L’état de résultat doit être établi avant de passer les écritures de regroupement. La
connaissance des soldes des comptes de gestion est en effet nécessaire pour établir ce document. Cette
règle est impérative lorsque la comptabilité est informatisée.
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A partir de cette balance, peuvent être élaborés les états financiers de synthèse de fin d’exercice.
Ceux-ci comprennent nécessairement le Bilan, l’Etat de résultat, l’Etat des flux de trésorerie et les
Notes aux états financiers. Selon la loi comptable, ces documents forment un tout indissociable ; ils
doivent obligatoirement être établis chaque année à la clôture de l’exercice. C’est pourquoi on les
appelle « documents annuels ».
a- Clôture du Journal : on se contente de totaliser les colonnes du journal après les écritures
de détermination du résultat (de regroupement) et de souligner d’un double trait les deux
totaux obtenus. Il est recommandé d’écrire en toutes lettres le total du journal et de le faire
suivre de la date et de la signature du responsable de la comptabilité.
b- Clôture du Grand livre : on totalise les colonnes débits et crédits de chaque compte du
bilan en fin d’exercice et on détermine alors son solde.
Le solde débiteur des comptes d’actifs est inscrit à leur crédit,
Le solde créditeur des comptes de capitaux propres et passifs est inscrit à leur débit,
Le solde créditeur (dans le cas de bénéfice) ou débiteur (dans le cas d’une perte) du
compte « 13 Résultat net de l’exercice » est inscrit à son débit ou à son crédit.
On obtient ainsi au débit et au crédit de chaque compte des totaux égaux qui sont soulignés d’un
double trait.
Le bilan présente l’état des actifs, passifs et capitaux propres à la clôture de l’exercice. Il convient, au
premier jour de l’exercice suivant, de ré-ouvrir le grand livre et le journal à partir des éléments
présentés par ce bilan.
1- Réouverture du journal :
Au début de la période une première écriture directement liée au report initial des soldes des comptes
du bilan est enregistrée au journal. On débite tous les comptes débiteurs du montant de leur solde
débiteur et on crédite tous les comptes créditeurs du montant de leur solde créditeur.
Ces écritures sont, le plus souvent, suivies d’écritures d’extourne (contrepassation) des comptes de
régularisation mouvementés lors de l’inventaire de l’exercice écoulé.
Pour ré-ouvrir les comptes au début du nouvel exercice, on inscrit leur solde au débit s’il est débiteur,
au crédit s’il est créditeur. On fait précéder chaque solde de la mention « solde à nouveau » ou « à
nouveau ».
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CHAPITRE II
I- Généralités :
Les travaux comptables quotidiens et périodiques suivis de ceux de fin d’exercice ont pour
aboutissement l’établissement des documents dits de synthèse (états financiers). Suivant le Système
Comptable des Entreprises Tunisiennes, les états financiers comportent :
- Le bilan,
- L’état de résultat,
- L’état des flux de trésorerie,
- Les notes aux états financiers.
Les états financiers forment un tout indissociable dont les éléments sont inter-reliés et constituent un
principal moyen de communication de l’information financière destinée aux différents utilisateurs
notamment les dirigeants, les actionnaires ou associés, les investisseurs, l’Etat, les tiers et autres.
La préparation et la présentation des états financiers obéissent à des règles dont le but est de
maximiser les caractéristiques de l’information financière. Ces caractéristiques sont :
Conformément à la norme comptable générale, chaque page des états financiers publiés par
l’entreprise doit comporter les mentions suivantes :
- Le nom de l’entreprise,
- La date d’arrêtée et la période couverte par les états financiers,
- L’unité monétaire dans laquelle sont exprimés les états financiers,
- La mention « consolidés » si les états financiers se rapportent à un groupe d’entreprises.
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2- Possibilité de présentation de chiffres arrondis :
La présentation de chiffres arrondie est permise tant que le principe de l’importance relative et
respectée. Notons que la norme comptable générale n’a pas précisé le niveau de l’arrondi (en dinars,
en milliers de dinars ou autres). Elle fait toutefois référence à la convention de l’importance relative,
c’est à dire au degré de signification des chiffres arrondis.
3- Présentation comparée des chiffres :
En vu de permettre à l’utilisateur des états financiers de faire des comparaisons, les chiffres
correspondants à chaque poste du bilan, de l’état de résultat et de l’état des flux de trésorerie doivent
se rapporter à l’exercice en cours ainsi que l’exercice précédent. Bien évidemment l’entreprise peut
présenter les chiffres des trois derniers exercices ou même plus.
4- Présentation des postes :
Il est permis de regrouper les postes non significatifs et de les présenter avec d’autres postes de même
nature. Les postes significatifs sont, en revanche, obligatoirement présentés d’une manière distincte.
Les postes qui présentent un solde nul pour l’exercice en cours et l’exercice précédent ne sont pas
présentés dans les états financiers.
Notons qu’au niveau du bilan, un poste est considéré comme présentant un solde nul lorsque le
montant brut (et non pas le montant net) de ce poste est égal à zéro. Il s’ensuit que les postes qui sont
totalement amortis ou provisionnés continuent à figurer parmi les éléments des états financiers tant
que les éléments d’actifs concernés remplissent toujours les critères de leur prise en compte.
5- Règle de non-compensation :
En principe la compensation entre les postes d’actifs et de passifs ou entre les postes de charges et de
produits n’est pas admise. La compensation est permise si elle est autorisée par la loi comptable par
exemple : les placements courants sont présentés pour leur Valeur Comptable Nette.
III- Règles spécifiques au bilan :
Le bilan fournit l’information sur la situation financière de l’entreprise à une date donnée sous forme
d’actifs, de passifs et de capitaux propres. Pour la présentation du bilan la norme comptable générale
fait la distinction d’une part, entre les actifs non courants et les actifs courants et d’autre part, entre les
passifs non courants et les passifs courants.
Notons que la nomenclature des comptes prévue par la norme comptable générale assure, dans une
large mesure, cette distinction. En effet la classe 1 est réservée aux capitaux propres et passifs non
courants, la classe 2 est réservée aux actifs non courants et les classes 3, 4 et 5 aux actifs et passifs
courants.
1- Rubriques composant les actifs non courants :
Conformément au modèle de bilan prévu par la norme comptable générale, les rubriques qui
composent les actifs non courants sont :
- Les actifs immobilisés :
Les immobilisations incorporelles : comptes 21, 231, 237 ;
Les immobilisations corporelles : comptes 22, 232, 238, 24 ;
Les immobilisations financières : comptes 25, 26 (à l’exception des comptes 259, 269
les quels sont présentés parmi les passifs non courants) ;
Notons que ces rubriques sont diminuées des amortissements ou provisions pour faire apparaître les
valeurs comptables nettes.
- Les autres actifs non courants : compte 27.
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2- Rubriques composant les actifs courants :
Conformément au modèle du bilan prévu par la norme comptable générale, les rubriques qui
composent les actifs courants sont :
- Les stocks (classe 3) : les provisions doivent être présentées sur une ligne distincte ;
- Les clients et comptes rattachés : c’est la somme des montants inscrits dans les comptes 411 à
418. Le solde du compte 419 est présenté sous la rubrique « Autres passifs courants », en vu
d’éviter toute compensation entre les créances et les dettes de l’entreprise ;
- Les autres actifs courants : il s’agit des toutes les créances de l’entreprise inscrites dans la
classe 4 (autres que les créances sur les clients) ;
- Les placements et autres actifs financiers : cette rubrique regroupe les prêts courants et autres
créances financières courantes (compte 51) et les placements courants (compte 52 à
l’exception du compte 529 lequel devra être présenté parmi les passifs financiers courants) ;
- Les liquidités et équivalents de liquidités : les liquidités comprennent les fonds disponibles et
les dépôts à vue. Les équivalents de liquidités sont des placements à court terme, très liquides,
facilement convertibles en un montant connu de liquidités, et non soumis à un risque
significatif de changement de valeur (par exemple les bons de caisse). Compte tenu de ces
définitions, le montant de la rubrique « Liquidités et équivalents de liquidités » est obtenu en
additionnant les soldes des comptes 53 (sauf le compte « 532 Banques » si le solde est
créditeur), 54, 55 ainsi que la valeur des titres de placement inscrits dans le compte 527 et qui
remplissent les caractéristiques des équivalents de liquidités.
3- Rubrique composant les capitaux propres :
Conformément au modèle du bilan prévu par la norme comptable générale, les rubriques qui
composent les capitaux propres sont :
- Capital : compte 10 ;
- Réserves et primes liées au capital : compte 11 ;
- Résultats reportés : compte 12 ;
- Résultat de l’exercice : compte 13 ;
- Autres capitaux propres : compte 14.
4- Rubriques composant les passifs non courants :
Conformément au modèle du bilan prévu par la norme comptable générale, les rubriques qui
composent les passifs non courants sont :
- Les provisions pour risques et charges : compte 15 ;
- Les emprunts : comptes 161, 162, 163 et165 ;
- Les autres passifs financiers : comptes 164, 166, 167, 168, 259 et 269 ;
- Les autres passifs non courants : compte 18 (cette rubrique n’est pas prévue au niveau du
modèle du bilan prévu par la norme comptable générale).
5- Rubriques composant les passifs courants :
Conformément au modèle du bilan prévu par la norme comptable générale, les rubriques qui
composent les passifs courants sont :
- Fournisseurs et comptes rattachés : il s’agit des sommes inscrites dans les comptes 401 à
408. Le solde du compte 409 est présenté sous la rubrique « autres actifs courants » (pour
éviter la compensation entre les dettes et les créances de l’entreprise) ;
- Autres passifs courants : il s’agit de toutes les dettes de l’entreprise inscrites dans la classe 4
(autres que les dettes envers les fournisseurs « compte 40 ») ; tels que le solde des comptes
419, 425, 432, 434, 453, etc. ;
- Les concours bancaires et autres passifs financiers : c’est la somme des soldes créditeurs des
comptes 50 et 529 et les découverts bancaires (compte banque présentant un solde créditeur).
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Remarques :
- Les concours bancaires sont des crédits de trésorerie nécessités par l’exploitation courante ou
les autres opérations de l’entreprise (investissement par exemple).
- Un découvert est une opération de crédit par laquelle une banque autorise un client à tirer des
chèques pour un montant supérieur au dépôt existant. Le montant du découvert est
généralement négocié et fixé à l’avance. Le dépassement du découvert peut être pénalisé.
Les notes aux états financiers comprennent les informations détaillant et analysant les montants
figurant dans le corps du bilan, de l’état de résultat et de l’état des flux de trésorerie ainsi que des
informations supplémentaires qui sont utiles aux utilisateurs.
Conformément aux dispositions de la norme comptable générale, les notes aux états financiers d’une
entreprise doivent :
- Informer sur les bases retenues pour l’élaboration des états financiers et sur les choix
particuliers des conventions comptables adoptés afférents aux transactions et événements
les plus significatifs,
- Divulguer et motiver les cas de non-respect des normes comptables tunisiennes dans
l’élaboration des états financiers,
- Fournir des informations supplémentaires ne figurant pas dans le corps des états financiers
eux-mêmes et qui sont de nature à favoriser une présentation fidèle.
Par ailleurs, les notes aux états financiers doivent être présentées d’une manière comparable d’un
exercice à l’autre.
La norme comptable générale préconise la présentation des notes aux états financiers selon l’ordre
suivant :
Par ailleurs, les notes aux états financiers sont, en général, présentées sous forme de tableaux :
N° de Amortissements Valeur
Intitulés des comptes Valeur d’origine
comptes / provisions comptable nette
Totaux
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3- Les conventions comptables :
Les conventions comptables sont des règles concrètes qui guident la pratique comptable. Le cadre
conceptuel du système comptable tunisien distingue douze conventions comptables :
2. Convention de On doit utiliser une seule unité de mesure pour enregistrer les transactions d’une
l’unité monétaire entreprise, l’unité monétaire
3. Convention de Les états financiers doivent refléter l’évaluation périodique des performances de
la périodicité l’entreprise. La période est désignée exercice comptable. L’exercice comptable
couvre généralement une période de douze mois qui coïncide avec l’année civile.
4. Convention du Le coût historique (valeur d’origine) sert de base pour la comptabilisation des
coût historique postes d’actifs et de passifs de l’entreprise.
5. Convention de Le revenu ne peut être comptabilisé qu’au moment où il est réalisé.
la réalisation du La réalisation des revenus peut être effectuée dans les cas suivants :
revenu
a. Une réalisation du revenu au moment de la vente.
b. Une réalisation du revenu lors de l’exécution du contrat.
c. Une réalisation du revenu à la fin du processus de fabrication.
d. Une réalisation du revenu lors du recouvrement des ventes.
6. Convention de Lorsque les revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les charges
rattachement des ayant concourues à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées et
charges aux rattachées à ce même exercice.
produits
7. Convention de Les transactions et événements pris en compte en comptabilité doivent être
l’objectivité justifiés par des preuves. S’il n’y a pas de preuves : les bases d’estimations
retenues doivent être fournies pour permettre la vérification et l’appréciation des
méthodes appliquées.
8. Convention de Les méthodes comptables utilisées doivent être permanente d’une période à une
la permanence autre. Ceci permet la comparaison dans le temps de l’information comptable et
des méthodes favorise les prédictions financières. Toute fois lorsqu’une nouvelle méthode
comptable permet de mieux refléter l’image fidèle elle doit être adoptée.
9. Convention de Cette convention établit que les états financiers doivent fournir toutes les
l’information informations nécessaires pour ne pas induire en erreurs les lecteurs. Les états
complète financiers doivent fournir des notes et des tableaux explicatifs.
10. Convention de Les états financiers doivent être préparés avec prudence. La prudence est la prise
prudence en compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice des jugements
nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitudes.
11. Convention de Les états financiers doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut
l’importance affecter les appréciations ou les décisions.
relative
12. Convention de la Les transactions et événements doivent être enregistrés et présentés en accord
prééminence du avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leurs
fond sur la forme. formes juridiques.
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V- Règles spécifiques à l’état de résultat :
Conformément à la norme comptable générale, l’état de résultat fournit des renseignements sur la
performance de l’entreprise. L’information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de
l’entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu’elle contrôle. Elle
est aussi utile pour évaluer l’efficacité avec laquelle l’entreprise a utilisé ses ressources et sa capacité à
employer des ressources supplémentaires.
La liste des comptes de gestion (classe 6 et 7) ainsi que leur situation, après les opérations
d’inventaire, est présentée dans une balance après écritures de régularisation (intermédiaire). La
détermination du résultat de l’exercice va se faire selon les étapes suivantes, à partir de la balance
intermédiaire :
- Détermination du résultat d’exploitation par comparaison entre le montant total des produits
d’exploitation et celui des charges d’exploitation,
- Détermination du résultat des activités ordinaires avant impôt à partir du résultat d’exploitation
en tenant compte des charges financières nettes, des produits de placements et des autres gains
et pertes ordinaires,
- Calcul du montant de l’impôt sur le résultat des activités ordinaires,
- Détermination du résultat des activités ordinaires après impôt,
- Détermination du résultat net de l’exercice en tenant compte des éléments extraordinaires (nets
d’impôts).
L’état de résultat peut être présenté soit selon le modèle de référence (méthode préconisée par la
norme comptable générale), soit selon le modèle autorisé (méthode par nature). Les deux modèles ne
diffèrent qu’au niveau de la première partie de l’état de résultat, c’est à dire la partie relative à la
détermination du résultat d’exploitation.
- Le modèle de référence se base sur une classification des charges selon leur destination (coût
des ventes, frais d’administration, frais de distribution, etc.). La tenue d’une comptabilité de
gestion (comptabilité analytique d’exploitation) facilite l’établissement de l’état de résultat
selon le modèle de référence. L’adoption de ce modèle accroît ainsi le système d’information
comptable de l’entreprise en permettant l’intégration de la comptabilité de gestion à la
comptabilité financière.
- Le modèle autorisé se contente, par contre, de présenter les charges selon leur nature,
indépendamment de la destination qu’elles ont eue.
- Revenus : ce sont les produits provenant des activités qui s’inscrivent dans le cadre de
l’exploitation centrale ou permanente de l’entreprise. Concrètement, il s’agit des sommes
inscrites dans le compte « 70 Ventes de produits fabriqués, prestations de services et ventes de
marchandises » (sauf 706) auxquelles on retranche les sommes inscrites dans le compte « 709
RRR accordés par l’entreprise ».
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- Autres produits d’exploitation : ce sont les produits réalisés par l’entreprise en dehors des
activités d’exploitation centrale ou permanente. Concrètement, il s’agit des sommes inscrites
dans les comptes « 706 Produits des activités annexes », « 73 Produits divers ordinaires »
(sauf 736), « 741 Subventions d’exploitation », « 781 Reprises sur amortissements et
provisions – à inscrire dans les produits ordinaires » et « 791 Transferts de
charges d’exploitation ».
- Production immobilisée : cette rubrique qui correspond au compte 72 renseigne sur les
travaux faits par l’entreprise pour elle-même.
- Variation des stocks des produits finis et des en-cours (entreprise industrielle) : c’est la
différence entre le stock final et le stock initial des produits finis et des en-cours. Cette
différence est inscrite dans le compte « 71 Production stockée » :
Lorsque le stock final est supérieur au stock initial, il s’agit d‘une variation positive qui
doit être inscrite en sens positif afin de donner une mesure correcte des produits
d’exploitation.
Dans le cas inverse, c’est à dire le stock final est inférieur au stock initial, il s’agit d‘une
variation négative qui doit être inscrite en sens négatif, en vue d’ajuster les produits
d’exploitation, étant donné que l’entreprise a consommé une partie des stocks des produits
finis et des en-cours.
- Charges de personnel : il s’agit de toutes les sommes inscrites au compte « 64 Charges de
personnel ».
- Dotations aux amortissements et aux provisions : il s’agit des dotations d’exploitation, c’est à
dire celles qui sont liées aux activités ordinaires d’exploitation de l’entreprise. Ces dotations
sont inscrites au débit du compte « 681 Dotations aux amortissements et aux provisions –
Charges ordinaires ». Les dotations relatives aux charges financières (compte 686) ne sont pas
présentées au niveau de cette rubrique mais plutôt parmi les charges financières nettes.
- Autres charges d’exploitation : il s’agit des charges d’exploitation autres que celles susvisées.
La plupart de ces charges sont inscrites dans le compte « 61 Services extérieurs », « 62 Autres
services extérieurs », « 63 Charges diverses ordinaires » (sauf 636) et « 66 Impôts, taxes et
versements assimilés ».
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- Les charges financières nettes : cette rubrique englobe les sommes inscrites dans les comptes
« 65 charges financières » (sauf 656) et « 686 Dotations aux amortissements et aux provisions
– Charges financières » auxquelles on retranche les sommes inscrites dans les comptes « 755
Escomptes obtenus », « 786 Reprises sur amortissements et provisions – à inscrire dans les
produits financiers » et « 796 Transferts de charges financières ».
- Les produits des placements : cette rubrique englobe les sommes inscrites dans le compte
« 75 Produits financiers » (sauf 755 et 757).
- Autres gains ordinaires : cette rubrique renferme les gains ordinaires à caractère non
financier. Il s’agit des sommes inscrites dans les comptes « 736 Produits nets sur cessions
d’immobilisations et autres gains sur éléments non récurrents ou exceptionnels », « 745
Subventions d’équilibre » et « 757 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières ».
- Autres pertes ordinaires : cette rubrique renferme les pertes ordinaires à caractère non
financier. Il s’agit des sommes inscrites dans les comptes « 636 Charges nettes sur cessions
d’immobilisations et autres pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnels » et « 656
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières ».
- Impôts sur les bénéfices : cette rubrique retrace l’impôt sur les bénéfices calculé sur le résultat
des activités ordinaires inscrit dans le compte 691, et ce afin que le résultat des activités
ordinaires après impôt ne soit pas biaisé par l’effet des éléments extraordinaires sur l’impôt
exigible.
- Gains ou pertes extraordinaires : cette rubrique renseigne sur les montants des gains ou des
pertes extraordinaires inscrits aux comptes 67 et 77. Ces montants sont présentés nets
d’impôts, c’est à dire après déduction de l’impôt (enregistré au compte 697).
- Effets des modifications comptables : la norme comptable générale précise que les effets des
modifications comptables, non pris en compte dans l’état de résultat, doivent figurer au bas de
l’état de résultat. Il s’agit en fait des effets des modifications comptables inscrits au cours ou à
la fin de l’exercice dans le compte « 128 Modifications comptables affectant les résultats
reportés ».
- Résultat après modifications comptables : cette rubrique renseigne sur le résultat de l’exercice
qui aurait pu être dégagé si les effets des modifications comptables étaient imputés dans le
résultat de l’exercice.
Exemple :
Le résultat des activités ordinaires avant impôt de la société « LINDA » s’élève à 25 000. Un
incendie a détérioré une partie des stocks pour une valeur de 10 000 D. Compte tenu de ces
donnés, la dernière partie de l’état de résultat se présente comme suit :
En effet la perte extraordinaire s’est traduite par une économie d’impôt de l’ordre de 3 000 D
(10 000 × 30%), laquelle doit être rattachée à la perte extraordinaire pour ne pas fausser le résultat des
activités ordinaires après impôt.
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Bien évidemment, l’impôt sur les bénéfices exigible ne s’élève pas à 7 500 D tel qu’il figure à l’état de
résultat, mais plutôt à : (25 000 – 10 000) × 30% = 4 500 D
Si on veut faire figurer l’impôt à payer au niveau de l’état de résultat, ce dernier aurait pu être présenté
comme suit :
On peut remarquer que le résultat net de l’exercice est le même. Toutefois, le résultat des activités
ordinaires après impôt est biaisé (n’est pas fidèle) parce qu’il renferme une économie d’impôt de
l’ordre de 3 000 D (20 500 – 17 500), la quelle ne peut pas être légitimement rattachée au résultat des
activités ordinaires.
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Les deux modèles ne diffèrent qu’au niveau de la première partie ; traitement des flux de trésorerie
liés à l’exploitation. Ils présentent la structure synthétique suivante :
Variation de trésorerie : V = F1 + F2 + F3
Il s’agit de tous les flux de trésorerie qui se rapportent à des opérations concourant à la détermination
du bénéfice net, on peut citer notamment :
D’une façon générale, constituent des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, les
encaissements et les décaissements de fonds non définis comme se rapportant aux activités
d’investissement ou de financement.
Il s’agit de tous les flux de trésorerie qui se rapportent à des opérations affectant les éléments d’actifs
non courants. On peut citer notamment les encaissements et les décaissements relatifs à l’acquisition
ou à la cession d’immobilisations incorporelles, corporelles ou financières.
Il s’agit de tous les flux de trésorerie qui se rapportent à des opérations affectant les capitaux propres
et les passifs non courants. On peut citer notamment les encaissements suite à l’émission d’actions, les
encaissements et les remboursements d’emprunts, les dividendes versés, etc.
Remarque :
Les activités d’investissement et de financement qui n’entraînent pas des flux de trésorerie sont
exclues de l’état des flux de trésorerie. Il en est également des acquisitions d’actifs en leasing qui sont
considérées comme opération de financement n’entraînant pas des flux de trésorerie.
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3- Etablissement de l’état des flux de trésorerie :
a- Méthode directe : c’est la méthode du modèle de référence : l’état des flux de trésorerie est
établi directement à partir des encaissements et des décaissements.
b- Méthode indirecte : c’est la méthode du modèle autorisé : les flux de trésorerie liés aux
activités d’exploitation sont calculés indirectement en ajustant le bénéfice net en éliminant les
éléments n’ayant pas d’effet sur la trésorerie (les produits non encaissés et les charges non
décaissées). Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ou de financement sont
calculés directement à partir des encaissements et des décaissements.
Remarques :
- Les deux modèles donnent obligatoirement le même résultat,
- Les écritures d’achats et de ventes au comptant transitent nécessairement par les comptes
fournisseurs et clients.
Ou encore
Or
C’est à dire
D’où
Bénéfice net = Flux de trésorerie d’exploitation + Produits non encaissés – Charges non décaissées
On obtient
Flux de trésorerie d’exploitation = Bénéfice net – Produits non encaissés + Charges non décaissées
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Exercices d’application :
Le comptable de la société « ABS » vous fournit les informations suivantes concernant l’exercice N et
nécessaires à l’établissement de l’état de flux de trésorerie de la société :
Travail à faire :
Le comptable vous demande de l’aider à établir l’état de flux de trésorerie de la société « ABS » relatif
à l’exercice N selon le modèle autorisé et à présenter les notes nécessaires.
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Exercice 2 : état de flux de trésorerie « Société RAM »
La société « RAM » vous fournit les informations suivantes relatives à l’exercice N et nécessaires à
l’établissement de son état de flux de trésorerie :
1- Les ventes des produits finis s’élèvent à 400 000,000 DT TTC (TVA : 19%).
2- Les achats de matières premières et de fournitures liées s’élèvent à 212 400,000 DT TTC (TVA :
19%).
3- Les charges de personnel s’élèvent à 50 000,000 DT.
4- Les impôts et les taxes constatés durant N s’élèvent à 40 000,000 DT.
5- Acquisition d’une ancienne machine pour un montant de 20 000,000 DT. 13 600,000 DT ont été
payées par chèque bancaire le 01/03/N, alors que le reste sera payé le 02/01/N+1.
6- Le 01/04/N : cession au comptant d’une voiture à usage commercial pour un montant X. La
société a réalisé suite à cette opération une charge sur cession qui s’élève à 2 000,000 DT. Cette
voiture était acquise le 01/01/N-1 pour une valeur de 20 000,000 DT. Son mode d’amortissement
est linéaire et sa durée d’utilisation était estimée à 5 ans.
7- Juillet N : Acquisition de 5000 titres de participations pour une valeur de 12,000 DT le titre, payés
par chèque bancaire.
8- Août N : Obtention d’un emprunt bancaire pour un montant qui s’élève à 50 000,000 DT.
9- Septembre N : La société a versé 1,500 DT par action à titre de dividendes aux actionnaires. Le
capital de « RAM » est constitué de 20000 actions.
10- Octobre N : Octroi d’un prêt à long terme pour une valeur de 10 000,000 DT.
11- Décembre N : Remboursement d’une tranche relative à un emprunt pour 15 000,000 DT.
12- Un extrait de la balance après inventaire de l’exercice N indique les montants suivants :
Comptes N-1 (en DT) N (en DT)
SD SC SD SC
401 Fournisseurs d’exploitation 40 000,000 70 000,000
403 Fournisseurs d’exploitation - EAP 35 000,000 30 000,000
411 Clients 42 000,000 34 000,000
413 Clients - EAR 18 000,000 46 000,000
425 Personnel - Rémunérations dues 10 000,000 15 000,000
43 Etat, Impôts et taxes 15 200,000 5 800,000
45311 CNSS 15 000,000 18 000,000
532 Banque 12 000,000 50 100,000
54 Caisse 8 000,000 5 500,000
13- Il n’y a aucune incidence de la variation de taux de change sur les liquidités et les équivalents des
liquidités.
Travail à faire :
Etablir l’état de flux de trésorerie de la société « RAM » relatif à l’exercice N selon le modèle de
référence.
16
CHAPITRE III
ETABLISSEMENT DE L’ETAT DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
(SIG)
I- Généralités :
L'état des soldes intermédiaires de gestion décrit les différents paliers dans la formation du résultat de
l'entreprise en dégageant les différentes marges pertinentes pour l'appréciation des performances de
l'entreprise.
La publication de ces soldes est utile pour les utilisateurs des états financiers pour situer les données
relatives à l'entreprise et leur évolution par rapport aux données agrégées du même secteur ou à
l'échelle nationale (NC 6, 1ère partie, § 56, alinéa 2).
La norme comptable générale présente un schéma des soldes intermédiaires de gestion (voir annexe).
De même, la marge sur coût matière désigne pour l'industrie la différence entre la valeur de la
production et le coût des matières consommées pour réaliser cette production.
Cette notion concorde pour l'activité commerciale avec le concept de marge sur coût des
marchandises vendues appelée aussi marge commerciale.
Un autre concept dont la signification est très utile pour les entreprises industrielles apparaît en tant
que premier solde dans l'état des soldes intermédiaires de gestion, il s'agit de la marge sur coût
matières.
La marge commerciale pour le négoce et la marge sur coût matières pour l'industrie synthétisent les
échanges commerciaux de l'entreprise avec le marché (achats d'intrants ou de marchandises et ventes
de produits ou de marchandises). C'est la raison pour laquelle ces marges constituent un indicateur
essentiel de l'activité des entreprises. Le contrôle de la vraisemblance de la marge sur coût des
marchandises vendues ou sur coût matières constitue aussi une technique de vérification analytique
très percutante.
2- Marge commerciale :
a- Présentation :
La marge brute commerciale ou marge sur coût des marchandises vendues ou marge commerciale
désigne la différence entre le montant des ventes de marchandises et le coût d'achat de ces
marchandises vendues. Elle traduit l'activité de négoce de l'entreprise.
17
La marge commerciale hors taxes peut être calculée en pourcentage :
- Soit par rapport au prix de vente hors taxes et l'on obtient un « taux de marque » ;
- Soit par rapport au coût d'achat hors taxes de la marchandise vendue et l'on obtient alors un
« taux de marge ».
En pratique, les entreprises appliquent, assez souvent, un coefficient multiplicateur au coût d'achat
hors taxes des marchandises pour déterminer leur prix de vente hors taxes ou divisent le coût d'achat
par (100% - le taux de marque) pour obtenir leur prix de vente hors taxes.
Exemple :
Une entreprise réalise un taux de marque de 40%. Son taux de marge s'élève à 66,666%.
Pour une marchandise dont le coût s'élève à 1 000 D hors taxes, le prix de vente peut être déterminé
de deux façons.
(1) soit en multipliant 1 000 par 166,666% = 1 666,666.
(2) soit en divisant 1 000 par (100% - 40%) = 1 000 / 0,6 = 1 666,666.
Les ventes : Les ventes sont représentées par les revenus nets des réductions commerciales et des
rendues sur marchandises.
Les frais accessoires d'achat sont compris dans l'évaluation des stocks de marchandises. Ils ne figurent
cependant pas obligatoirement dans le montant des achats puisqu'il est possible de les enregistrer dans
les comptes par nature.
Il importe que les achats et les stocks soient évalués de façon homogène.
Les achats doivent donc être pris en compte dans le calcul de la marge sur coût des marchandises
vendues y compris les frais accessoires d'achat.
Les stocks peuvent être retenus pour leur montant brut hors provisions pour dépréciation des
marchandises ou pour leur montant net des provisions pour dépréciation. Lorsque le montant des
provisions n'est pas significatif, la provision déduite n'est pas de nature à nuire à la comparabilité d'un
exercice à un autre. Dans le cas inverse, une variation significative des provisions pour dépréciation
des stocks affecte la comparabilité de la marge brute.
3- Production de l'exercice :
a- Présentation :
La production de l'exercice regroupe les ventes nettes de toutes réductions commerciales dites
production vendue et la production immobilisée, le tout corrigé de la variation des stocks de produits
soit en ajoutant la production stockée en cas de stocks finals de produits supérieurs aux stocks initiaux
soit en retranchant le déstockage dans le cas où les stocks initiaux de produits dépassent les stocks
finals de produits.
18
La production vendue ne tient compte ni des subventions d'exploitation ayant (parfois) le caractère de
complément de prix de vente des produits, ni des redevances pour brevets, licences, marques et autres.
On reproche au concept de production de l'exercice le fait qu'il n'est pas homogène, la production
vendue y est retenue au prix de vente alors que la production stockée et la production immobilisée le
sont au coût de production.
Malgré cette hétérogénéité, la production mesure, souvent mieux que le chiffre d'affaires, l'activité de
chaque exercice.
a- Présentation :
Qualifiée par certains de valeur ajoutée directe, la marge sur coût matières est un solde intermédiaire
spécifique au système comptable tunisien très pertinent pour les activités industrielles de
transformation. Elle désigne la différence entre la production de l'exercice et le coût des matières
consommées pour réaliser cette production.
En pratique, il s'établit des normes de marge sur coût matières par branche d'activité.
Les entreprises appliquent alors un coefficient multiplicateur au coût des intrants hors taxes pour
obtenir une approche, souvent pertinente, du prix de vente à retenir ou pour apprécier le niveau de
prix de vente pratiqué. Elles peuvent aussi obtenir les mêmes chiffres en divisant le coût des intrants
par le pourcentage des achats consommés.
Selon les pratiques généralement usitées, la marge sur coût matières représente la différence entre la
production de l'exercice et les achats consommés.
Ce solde exprime la contribution de l'entreprise au produit intérieur brut et au produit national c'est-à-
dire la richesse qu'elle a créée pour la communauté nationale. Cette richesse sera ensuite répartie entre :
- Les salariés,
- L'Etat,
- Les bailleurs de fonds autres que les propriétaires, et
- L'entreprise elle-même et ses propriétaires.
19
La valeur ajoutée produite exprime, donc, la création ou l'accroissement de valeur apportée par
l'entreprise dans l'exercice de ses activités ordinaires aux consommations provenant des tiers dites
consommations intermédiaires.
Il s'agit d'une valeur ajoutée brute dans le sens où elle ne prend pas en compte la consommation des
investissements par le biais des dotations aux amortissements.
La valeur ajoutée déterminée après déduction des amortissements est qualifiée de valeur ajoutée nette.
Son montant constitue l'excédent de ressources produites par l'entreprise par son exploitation. Cet
excédent rémunère les capitaux d'emprunt, maintient l'outil de production, contribue aux recettes de
l'Etat sous forme d'impôt sur les sociétés, rémunère les capitaux propres et finance le développement
de l'entreprise.
C'est la ressource fondamentale que l'entreprise tire régulièrement du cycle de son exploitation.
L'excédent brut d'exploitation exprime donc la capacité de celle-ci à engendrer des ressources de
trésorerie.
Une entreprise qui dégage une insuffisance brute d'exploitation est une entreprise déficitaire quel que
soit le mode de financement qu'il soit externe ou par capitaux propres. Sauf exception, elle serait par
conséquent économiquement condamnée.
L'IFRS (International Financial Reporting Standards) § 08.06 définit l'activité ordinaire comme étant toute
activité engagée par une entreprise dans le cadre de ses affaires ainsi que les activités liées à titre
d'accessoire ou, dans le prolongement, ou résultant de ces activités.
Le résultat des activités ordinaires présente le résultat de l'entreprise hors éléments extraordinaires qui
échappent, par définition, à l'emprise de la direction et hors éléments portés en ajustement des
capitaux propres.
Il inclut, par conséquent, les éléments exceptionnels même lorsqu'ils ne sont pas récurrents. De ce fait,
il ne représente pas, tout à fait, un résultat récurrent et normalement reproductible représentatif du
pouvoir de gain de l'entreprise.
Le compte transfert de charges doit être ventilé selon le même détail et la même codification que les
comptes de charges dont il assure le transfert. Cette structure comptable facilite l'imputation du
compte de produit "transfert de charges" sur le compte de charges transféré et assure ainsi la
compensation nécessaire à la présentation des états comptables de synthèse.
20
TRAVAUX DIRIGES
« ELABORATION DES ETATS FINANCIERS »
Cas de la société « CHIRAZ Sarl » :
On vous communique les balances de « CHIRAZ Sarl » arrêtées par soldes au 31/12/N :
- Balance après clôture au 31/12/N-1
- Balance après régularisation au 31/12/N
N° des Soldes au 31/12/N Soldes au 31/12/N-1
Intitulés des comptes
comptes Débiteurs Créditeurs Débiteurs Créditeurs
101 Capital social 700 000 600 000
11 Réserves et primes liées au capital 86 000 49 037
12 Résultats reportés 1 500 5 500
13 Résultat de l’exercice ? 165 000
1451 Subventions d’investissement 100 000 100 000
1459 Subventions d’investissements inscrites aux comptes de résultat 60 000 50 000
1511 Provisions pour litiges 7 000 19 500
1512 Provisions pour garanties données aux clients 9 500 8 000
1621 Emprunts bancaires 115 500 143 000
1685 Crédits fournisseurs d’immobilisations - 30 000
213 Logiciels 28 800 16 500
221 Terrains 112 500 112 500
222 Constructions 192 000 192 000
223 Installations T, M, et outillages industriels 110 000 137 500
224 Matériel de transport 220 000 165 000
2282 Equipement de bureau 44 000 44 000
251 Titres de participation 33 000 66 000
2641 Prêts participatifs 30 250 44 000
272 Charges à répartir 26 000 52 000
2813 Amortissements des logiciels 14 625 9 900
2822 Amortissements des constructions 33 000 27 500
2823 Amortissements des ITMO Industriels 55 000 55 000
2824 Amortissements du matériel de transport 123 750 82 500
2828 Amortissements de l’équipement de bureau 22 000 6 400
326 Stocks d’emballages 17 810 23 310
37 Stocks de marchandises 358 500 320 000
3926 Provisions pour dépréciation des stocks d’emballages 550 1 650
397 Provisions pour dépréciation des stocks de marchandises 8 250 10 750
401 Fournisseurs d’exploitation 81 194 86 425
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 142 000 135 000
405 Fournisseurs d’immobilisations – Effets à payer 30 000 30 000
408 Fournisseurs – Factures non parvenues 6 700 7 000
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 14 200 9 220
4096 Fournisseurs – Créances pour emballages et matériels à rendre 4 425 5 500
4098 RRR à obtenir et autres avoirs non encore reçus 11 550 8 250
411 Clients 159 800 176 640
413 Clients – Effets à recevoir 125 000 145 000
416 Clients douteux ou litigieux 34 600 23 900
4181 Clients – Factures à établir 17 900 8 180
4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes 7 125 20 040
4196 Clients – Dettes pour emballages et matériels consignés 4 875 8 360
4198 RRR à accorder et autres avoirs à établir 6 050 10 450
432 Etat – Impôts et taxes retenues à la source 18 650 14 700
4341 Etat – Retenues à la source 4 200 1 815
4342 Etat – Acomptes provisionnels 17 400 9 600
4365 Etat – TVA à payer 15 450 11 950
453 Sécurité sociale et autres organismes sociaux 19 141 17 838
471 Charges constatées d’avance 27 500 33 750
472 Produits constatés d’avance 12 100 9 900
491 Provisions pour dépréciations des comptes clients 16 500 16 750
505 Echéances à moins d’an sur emprunts non courants 27 500 22 000
506 Concours bancaires courants - 60 500
508 Intérêts courus 7 150 8 250
21
516 Echéances à moins d’an sur prêts non courants 13 750 11 000
518 Intérêts courus 2 200 2 750
523 Actions 13 000 24 000
527 Bons de caisse à court terme 20 000 20 000
5312 Chèques à encaisser 25 150 14 600
5313 Effets à l’encaissement 27 580 10 150
5314 Effets à l’escompte 18 770 -
532 Banques 72 700 35 460
534 C.C.P 34 500 14 575
54 Caisse 9 250 1 200
592 Provisions pour dépréciations des placements courants 5 225 5 500
602 Achats stockés – Autres approvisionnements 31 170
6032 Variations des stocks des autres approvisionnements 5 500
6037 Variations des stocks de marchandises 38 500
606 Achats non stockés de matières et fournitures 24 950
607 Achats de marchandises 967 220
6097 RRR obtenus sur achats de marchandises 24 750
61 Services extérieurs 35 850
62 Autres services extérieurs 42 250
633 Jetons de présence 28 700
634 Pertes sur créances irrécouvrables 10 575
636 Charges nettes sur cession d’immobilisations 1 925
64 Charges de personnel 184 000
651 Charges d’intérêts 12 540
654 Escomptes accordés 8 360
66 Impôts, taxes et versements assimilés 17 600
67 Pertes extraordinaires 45 500
681 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.O) 127 875
686 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.F) 1 100
706 Produits des activités annexes 52 800
707 Ventes de marchandises 1 487 340
709 RRR accordés par l’entreprise 35 750
722 Immobilisations corporelles 2 560
731 Redevances pour concessions de marques 78 500
739 Quotes-parts des subventions d’I. inscrites au Rt. de l’exercice 10 000
741 Subventions d’exploitation 20 000
751 Produits de participations 2 500
755 Escomptes obtenus 1 350
757 Produits nets sur cession de valeurs mobilières 11 650
77 Gains extraordinaires 31 200
781 Reprises sur amortissement et provisions (P.O) 21 900
786 Reprises sur amortissement et provisions (P.F) 4 375
791 Transferts de charges d’exploitation 3 440
Totaux 3 467 200 3 467 200 1 778 400 1 778 400
Autres informations :
Au cours de l’exercice N, la société a effectué, entre autres, les opérations suivantes :
Augmentation du capital réalisée par un apport en numéraire : 100 000 D.
Acquisition d’un logiciel : 12 300 D.
Acquisition d’un matériel de transport : 55 000 D.
Les bons de caisse sont des placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un
montant connu de liquidités, et non soumis à un risque significatif de changement de valeur.
Cessions d’actifs :
Coût Charges nettes Produits nets
Actifs cédés Prix de cession
d’acquisition sur cession sur cessions
Machine industrielle 27 500 6 825 1 925
Titres de participation 33 000 44 650 11 650
Travail à faire :
1- Calculer et comptabiliser l’impôt sur les bénéfices de l’exercice N,
2- Enregistrer les écritures de regroupement permettant la détermination des achats nets, des
ventes nettes et du résultat net de l’exercice N,
3- Présenter, selon les deux modèles, les états financiers de l’exercice N,
22
4- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
Société CHIRAZ Sarl Bilans comparés (Montants exprimés en DT)
Au 31 Décembre
Actifs Notes
N N-1
Actifs non courants :
Actifs immobilisés :
Immobilisations incorporelles 16 500
Moins : amortissements (9 900)
6 600
Immobilisations corporelles 651 000
Moins : amortissements (171 400)
479 600
Immobilisations financières 110 000
Moins : provisions -
110 000
Total des actifs immobilisés 596 200
Autres actifs non courants 52 000
Total des actifs non courants 648 200
Actifs courants : 343 310
Stocks (12 400)
Moins : provisions
330 910
283 720
Clients et comptes rattachés
(16 750)
Moins : provisions
266 970
Autres actifs courants 138 135
Placements et autres actifs financiers 32 250
Liquidités et équivalents de liquidités 95 985
266 370
Total des actifs courants 864 250
Total des actifs 1 512 450
Au 31 Décembre
Capitaux propres et passifs Notes
N N-1
Actifs non courants :
Capital 600 000
Réserves 49 037
Autres capitaux propres 50 000
Résultats reportés 5 500
Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice 704 537
Résultat de l’exercice 165 000
Total des capitaux propres avant affectation 869 537
Passifs :
Passifs non courants :
Emprunts 143 000
Autres passifs financiers 30 000
Provisions 27 500
Total des passifs non courants 200 500
Passifs courants :
Fournisseurs et comptes rattachés 258 425
Autres passifs courants 93 238
Concours bancaires et autres passifs financiers 90 750
Total des passifs courants 442 413
Total des passifs 642 913
Total des capitaux propres et des passifs 1 512 450
Tableau de répartition de certaines charges par nature en charges par destination :
Coûts des Frais Frais de Autres charges
Comptes de charges
ventes d’administration distribution d’exploitation
61 : Services extérieurs 30 % 10 % 30 % 30 %
62 : Autres services extérieurs 20 % 20 % 50 % 10 %
64 : Charges de personnel 60 % 30 % 5% 5%
23
681 : Dotations aux A et aux P (C.O) 40 % 20 % 30 % 10 %
Cas de la société « ENGI SA » :
On vous communique les balances successives de « ENGI SA » arrêtées par soldes au 31/12/N :
Soldes au 31/12/N Soldes au 31/12/N-1
N° Intitulés des comptes
Débiteurs Créditeurs Débiteurs Créditeurs
101 Capital social 545 000 495 000
11 Réserves et primes liées au capital 80 000 42 027
121 Résultats reportés 30 000 17 510
131 Résultat net de l’exercice 219 800 165 000
1451 Subventions d’investissement 100 000 100 000
1459 Sub d’investis inscrites aux comptes de R. 60 000 50 000
1514 Provisions pour amendes et pénalités 4 125 6 875
1522 Provisions pour grosses réparations 12 375 20 625
1621 Emprunts bancaires 118 000 143 000
1685 Crédits fournisseurs d’immobilisations - 30 000
213 Logiciels 27 500 16 500
221 Terrains 70 000 70 000
222 Constructions 205 000 205 000
223 Installations T, M, et O industriels 110 000 137 500
224 Matériel de transport 220 000 165 000
2282 Equipement de bureau 44 000 44 000
251 Titres de participation 33 000 66 000
2641 Prêts participatifs 30 250 44 000
271 Frais préliminaires 33 000 66 000
2813 Amortissements des logiciels 14 675 9 900
2822 Amortissements des constructions 32 625 27 500
2823 Amort des ITMO Industriels 55 000 55 000
2824 Amort du matériel de transport 123 750 82 500
2828 Amort de l’équipement de bureau 22 000 6 400
326 Stocks d’emballages 32 500 38 000
37 Stocks de marchandises 248 000 209 500
3926 Provisions pour dép des S. d’emballages 550 1 650
397 Provisions pour dép des S. de Mdises 8 250 13 750
401 Fournisseurs d’exploitation 196 194 167 600
404 Fournisseurs d’immobilisations 30 000 30 000
405 Fournisseurs d’immobilisations – EAP 27 500 -
408 Fournisseurs – Factures non parvenues 9 200 16 500
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes V/C 12 000 8 000
4096 Fournisseurs – Créances pour E et M à R 8 255 6 600
4098 RRR à O et A avoirs non encore reçus 15 395 8 370
411 Clients 296 150 265 254
416 Clients douteux ou litigieux 43 584 31 290
4181 Clients – Factures à établir 13 766 10 856
4191 Clients – Avances et acomptes V/Cdes 1 500 13 400
4196 Clients – Dettes pour E et M consignés 6 890 12 200
4198 RRR à accorder et autres avoirs à établir 3 660 12 250
432 Etat – Impôts et taxes retenues à la source 22 600 19 000
4343 Etat– Impôts à liquider 45 890 49 800
4365 Etat – TVA à payer 6 500 16 450
452 Créances sur cessions d’immobilisations 4 500 -
453 Sécurité sociale et A. organismes sociaux 9 141 7 838
471 Charges constatées d’avance 27 500 28 450
472 Produits constatés d’avance 12 100 9 900
491 Provisions pour dép. des comptes clients 16 500 13 750
505 Echéances à moins d’an sur ENC 25 000 25 000
506 Concours bancaires courants - 40 000
508 Intérêts courus 7 150 8 250
516 Echéances à moins d’an sur PNC 13 750 11 000
518 Intérêts courus 2 200 2 750
24
523 Actions 33 000 44 000
5312 Chèques à encaisser 45 350 18 650
5313 Effets à l’encaissement 30 580 20 400
5314 Effets à l’escompte 18 770 16 320
532 Banques 65 050 51 460
534 C.C.P 32 650 24 800
54 Caisse 15 450 4 475
592 Prov pour dép des placements courants 5 225 5 500
Totaux 1 791 200 1 791 200 1 664 175 1 664 175
Autres informations :
Au cours de l’exercice N, la société « ENGI SA » a effectué les opérations liées aux activités
d’investissements et de financements suivantes :
Acquisition d’un logiciel : 11 000 D.
Acquisition d’un matériel de transport : 55 000 D.
Règlement de l’avant dernière échéance du crédit fournisseur d’immobilisation : 30 000 D.
Remboursement d’une annuité d’emprunt bancaire : principal = 25 000 D.
Encaissement d’une annuité de prêts participatifs : 11 000 D.
La moitié des titres de participation a été cédée : 43 000 D.
Cession d’une machine industrielle : 14 500 D.
L’augmentation du capital a été réalisée par un apport en numéraire.
Travail à faire :
1- Présenter, selon les deux modèles, l’état de résultat et l’état de flux de trésorerie de l’exercice N.
25
2- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
Société ENGI SA Bilans (exprimés en DT )
Au 31 Décembre
Actifs Notes
N N-1
Actifs non courants :
Actifs immobilisés :
Immobilisations incorporelles 27 500 16 500
Moins : amortissements (14 675) (9 900)
12 825 6 600
Immobilisations corporelles 649 000 621 500
Moins : amortissements (233 375) (171 400)
415 625 450 100
Immobilisations financières 63 250 110 000
Moins : provisions - -
63 250 110 000
Total des actifs immobilisés 491 700 566 700
Autres actifs non courants 33 000 66 000
Total des actifs non courants 524 700 632 700
Actifs courants : 280 500 247 500
Stocks (8 800) (15 400)
Moins : provisions
271 700 232 100
353 500 307 400
Clients et comptes rattachés
(16 500) (13 750)
Moins : provisions
337 000 293 650
Autres actifs courants 67 650 51 420
Placements et autres actifs financiers 43 725 52 250
Liquidités et équivalents de liquidités 207 850 136 105
319 225 239 775
Total des actifs courants 927 925 765 525
Total des actifs 1 452 625 1 398 225
Au 31 Décembre
Capitaux propres et passifs Notes
N N-1
Actifs non courants :
Capital 545 000 495 000
Réserves 80 000 42 027
Autres capitaux propres 40 000 50 000
Résultats reportés 30 000 17 510
Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice 695 000 604 537
Résultat de l’exercice 219 800 165 000
Total des capitaux propres avant affectation 914 800 769 537
Passifs :
Passifs non courants :
Emprunts 118 000 173 000
Autres passifs financiers - -
Provisions 16 500 27 500
Total des passifs non courants 134 500 200 500
Passifs courants :
Fournisseurs et comptes rattachés 262 894 214 100
Autres passifs courants 108 281 140 838
Concours bancaires et autres passifs financiers 32 150 73 250
403 325 428 188
Total des passifs courants 537 825 628 688
Total des passifs 1 452 625 1 398 225
Total des capitaux propres et des passifs
Tableau de répartition de certaines charges par nature en charges par destination :
Comptes de charges Coûts des ventes F. d’administration F. distribution A. C d’exploitation
61 : Services extérieurs 40 % 40 % 15 % 5%
62 : Autres services extérieurs 30 % 20 % 25 % 25 %
64 : Charges de personnel 65 % 20 % 10 % 5%
26
66 : Impôts, taxes et versements assimilés 40 % 20 % 20 % 20 %
681 : Dotations aux A et aux P (C.O) 70 % 20 % 10 % -
Cas de la société « UNIX SA » :
Les balances par soldes après écritures d’inventaire de la société « UNIX SA » se présente comme
suit au 31/12/N :
N° des Soldes Soldes
Intitulés des comptes
comptes débiteurs créditeurs
101 Capital social 320 000
11 Réserves et primes liées au capital 15 000
12 Résultats reportés 12 000
152 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices 7 500
1621 Emprunts bancaires 30 000
213 Logiciels 15 000
221 Terrains 125 000
222 Constructions 220 000
223 Installations techniques matériels et outillages industriels 28 000
2282 Equipements de bureau 8 000
2813 Amortissements des logiciels 12 000
2822 Amortissements des constructions 35 200
2823 Amortissements des I.T.M.O Industriels 9 975
2828 Amortissements des équipements de bureau 3 200
311 Stocks de matières premières 29 600
326 Stocks d’emballages 10 500
355 Stocks de produits finis 42 000
395 Provisions pour dépréciations des stocks de produits finis 8 400
401 Fournisseurs d’exploitation 40 775
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 33 000
408 Fournisseurs – Factures non parvenues 9 180
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 3 000
4096 Fournisseurs – Créances pour emballages et matériels à rendre 4 500
4098 RRR à obtenir et autres avoirs non encore reçus 2 950
411 Clients 109 992
416 Clients douteux ou litigieux 6 505
4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes 3 400
4196 Clients – Dettes pour emballages et matériels consignés 4 125
4198 RRR à accorder et autres avoirs à établir 1 475
431 Etat – Subventions à recevoir 3 000
432 Etat – Impôts et taxes retenues à la source 2 650
4365 Etat – TVA à payer 7 220
4368 Etat – TVA à régulariser 855
453 Sécurité sociale et autres organismes sociaux 3 750
471 Charges constatées d’avance 550
472 Produits constatés d’avance 9 150
491 Provisions pour dépréciations des comptes clients 3 235
505 Echéances à moins d’an sur emprunts non courants 7 500
508 Intérêts courus 2 500
523 Actions 10 440
527 Bons de caisse à court terme 5 000
5313 Effets à l’encaissement 2 200
5314 Effets à l’escompte 6 500
532 Banques 22 420
54 Caisse 1 590
592 Provisions pour dépréciations des placements courants 395
Totaux des comptes de bilan 657 602 581 630
27
Les bons de caisse sont des titres très liquides et non soumis à un risque significatif de changement de
valeur.
BALANCE AU 31/12/N (sommes en DT)
N° des Soldes Soldes
Intitulés des comptes
comptes Débiteurs créditeurs
601 Achats stockés – Matières premières et fournitures liées 38 000
602 Achats stockés – Autres approvisionnements (emballages) 2 300
6031 Variations des stocks de matières premières et fournitures 5 850
6032 Variations des stocks des autres approvisionnements (emballages) 2 500
606 Achats non stockés de matières et fournitures 1 200
6091 RRR obtenus sur achats de matières premières 6 650
61 Services extérieurs 4 800
62 Autres services extérieurs 7 150
631 Redevances pour concessions de marques 2 200
633 Jetons de présence 2 400
634 Pertes sur créances irrécouvrables 1 173
64 Charges de personnel 24 500
651 Charges d’intérêts 7 070
654 Escomptes accordés 1 100
657 Autres charges financières 5 630
66 Impôts, taxes et versements assimilés 900
681 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.O) 41 652
686 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.F) 245
701 Ventes de produits finis 205 321
706 Produits des activités annexes 24 800
7091 RRR accordés sur ventes de produits finis 4 450
7135 Variations des stocks de produits 33 000
736 Produits nets sur cession d’immobilisations 2 780
741 Subventions d’exploitation 3 000
754 Revenus des valeurs mobilières de placements 2 800
755 Escomptes obtenus 750
781 Reprises sur amortissement et provisions (P.O) 10 991
Totaux des comptes de gestion 183 620 259 592
Total général 841 222 841 222
Sachant qu’au cours de l’exercice N :
- Une machine industrielle a été cédée pour 7 760 D.
- Une machine industrielle a été acquise pour 13 000 D.
- Une augmentation du capital a été réalisée par un apport en numéraire.
Par ailleurs, on vous informe que :
- Le poste « Concours bancaires et autres passifs financiers » du bilan N-1 comprend l’échéance à
moins d’un an sur emprunt non courant de 7 500 D et des intérêts courus de 2 500 D.
- Les placements courants ont été provisionnés de 150 D au 31/12/N-1.
Travail à faire :
1- Déterminer le résultat avant et après impôt de l’exercice N. On suppose que le résultat comptable
et égal au résultat fiscal.
2- Enregistrer l’écriture correspondante à l’impôt.
3- Enregistrer les écritures de regroupement permettant la détermination des achats nets, des ventes
nettes et du résultat net de l’exercice N.
4- Présenter, selon les deux modèles, les états financiers de l’exercice N ; bilan, état de résultat, état
des flux de trésorerie et les notes aux états financiers (Annexe : bilan N-1).
5- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
Tableau de répartition de certaines charges par nature en charges par destination :
Coûts des Frais Frais de Autres charges
Comptes de charges
ventes d’administration distribution d’exploitation
61 : Services extérieurs 60 % 15 % 15 % 10 %
62 : Autres services extérieurs 70 % 10 % 10 % 10 %
28
64 : Charges de personnel 50 % 20 % 10 % 20 %
681 : Dotations aux A et aux P (C.O) 80 % 10 % 10 % -
29
ANNEXE
Société « UNIX SA » Bilans (exprimés en DT)
Au 31 Décembre
Actifs Notes
N N-1
Actifs non courants :
Actifs immobilisés :
Immobilisations incorporelles 15 000
Moins : amortissements (9 000)
6 000
Immobilisations corporelles 388 000
Moins : amortissements (44 550)
343 450
Total des actifs immobilisés 349 450
Autres actifs non courants 2 600
Total des actifs non courants 352 050
Actifs courants :
Passifs :
30
Cas de la société « UNIKA SA » :
La balance par soldes de la société « UNIKA SA » au 31/12/N se présente comme suit :
Balance par soldes après régularisations des comptes (exprimée en DT)
N° de Soldes
Intitulés des comptes
comptes Débiteurs Créditeurs
101 Capital social 1 600 000
111 Réserves légales 125 000
112 Réserves statutaires 96 000
118 Autres réserves 144 000
121 Résultats reportés 21 825
13 Résultat de l'exercice ?
1451 Subventions d’investissement 200 000
1459 Subventions d’investissement inscrites aux comptes de résultats 60 000
1511 Provisions pour litiges 11 750
1514 Provisions pour amendes et pénalités 15 000
1522 Provisions pour grosses réparations 20 000
1621 Emprunts bancaires 200 000
213 Logiciels 53 625
221 Terrains 300 000
222 Constructions 605 000
223 Installations techniques, matériels et outillages industriels 787 500
224 Matériel de transport 163 100
2282 Equipement de bureau 31 000
251 Titres de participation 125 000
265 Dépôts et cautionnements versés 5 000
2813 Amortissements des logiciels 16 087,500
2822 Amortissements des constructions 75 625
2823 Amortissements des I.T.M.O. Industriels 295 312,500
2824 Amortissements du matériel de transport 81 550
2828 Amortissements de l’équipement de bureau 15 500
2951 Provisions pour dépréciations des titres de participation 20 000
311 Stocks de matières premières 312 500
326 Stocks d’emballages 36 875
355 Stocks de produits finis 581 590
395 Provisions pour dépréciations des stocks de produits finis 35 100
401 Fournisseurs d’exploitation 117 110
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 43 850
4081 Fournisseurs d’exploitation – Factures non parvenues 3 835
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 10 000
4096
Fo Fournisseurs – Créances pour emballages et matériel à rendre 12 200
4098 RRR à obtenir et autres avoirs non encore reçus 6 120
411 Clients 74 450
413 Clients – Effets à recevoir 45 375
416 Clients douteux ou litigieux 21 675
4181 Clients – Factures à établir 6 540
4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes 5 650
4196 Clients – Dettes pour emballages et matériels consignés 15 875
4198 RRR à accorder et autres avoirs à établir 3 550
425 Personnel – Rémunérations dues 31 675
4341 Etat – Retenues à la source 1 250
4342 Etat – Acomptes provisionnels 48 750
434 Etat – Impôts sur les bénéfices ?
4531 Organismes sociaux – CNSS 13 625
471 Charges constatées d’avance 4 500
472 Produits constatés d’avance 5 970
491 Provisions pour dépréciation des comptes clients 10 500
505 Echéances à moins d’an sur emprunts non courants 25 000
506 Concours bancaires 45 000
508 Intérêts courus 2 000
523 Actions 112 500
5312 Chèques à encaisser 4 820
5313 Effets à l’encaissement 12 350
31
5314 Effets à l’escompte 14 800
532 Banques 59 580
54 Caisse 14 040
5923 Provisions pour dépréciations des actions 8 750
601 Achats stockés de matières premières et fournitures liées 517 750
602 Achats stockés – Autres approvisionnements (emballages) 28 250
60311 Variations des stocks de matières premières 70 500
60326 Variations des stocks autres approvisionnements (emballages) 6 875
606 Achats non stockés de matières et fournitures 38 935
6091 RRR obtenus sur achats de matières premières 12 400
61 Services extérieurs 31 050
62 Autres services extérieurs 23 750
631 Redevances pour concessions de marques 25 000
633 Jetons de présence 15 200
634 Pertes sur créances irrécouvrables 6 500
636 Charges nettes sur cession d’immobilisations 9 650
64 Charges de personnel 183 420
651 Charges d’intérêts 7 830
654 Escomptes accordés 3 900
66 Impôts, taxes et versements assimilés 3 810
67 Pertes extraordinaires 7 500
681 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.O) 147 670
686 Dotations aux amortissements et aux provisions (C.F) 3 115
69 Impôts sur les bénéfices ?
701 Ventes de produits finis 1 253 500
706 Produits des activités annexes 64 700
7091 RRR accordés par l’entreprise sur ventes de produits finis 35 480
7135 Variations des stocks de produits finis 110 550
732 Revenus des immeubles non affectés aux activités professionnelles 32 000
736 Produits nets sur cession d’immobilisations 2 540
739 Quotes-parts des subventions d’I. inscrites au résultat de l’exercice 20 000
741 Subventions d’exploitation 25 000
751 Produits de participations 10 500
753 Revenus des autres créances 3 515
754 Revenus des valeurs mobilières de placement 4 500
755 Escomptes obtenus 4 020
77 Gains extraordinaires 16 000
781 Reprises sur amortissements et provisions (P.O) 14 560
786 Reprises sur amortissements et provisions (P.F) 4 750
Totaux 4 780 000 4 780 000
Informations sur les acquisitions et cessions d’immobilisations au cours de l’exercice de N :
- Acquisition d’un logiciel informatique pour 8 325 D
- Acquisition d’une machine industrielle pour 35 430 D
- Acquisition d’un camion pour 27 295 D
- Acquisition de nouveaux titres de participation pour 50 000 D
- Cession d’une machine industrielle, complètement amortie, pour 2 540 D (VO = 21 460 D)
- Cession d’un camion pour 7 750 D (VO = 30 000 D, VCN à la date de cession = 17 400 D)
Autres informations concernant le bilan de l’exercice N-1 :
- Placements et autres actifs financiers ; 102 500 D
(En N-1 les actions ont été provisionnées de 10 000 D).
- Fournisseurs et autres dettes ; 435 840 D
(Dont 25 000 D échéance à moins d’un an sur emprunts non courants réglée en N).
Travail à faire :
1- Déterminer le résultat avant impôt de l’exercice N,
2- Calculer et comptabiliser l’impôt sur les bénéfices (bénéfice fiscal = bénéfice comptable),
3- Enregistrer au journal de la société « UNIKA SA » les écritures de regroupement permettant la
détermination des achats nets, des ventes nettes et du résultat net de l’exercice N,
4- Présenter, selon les deux modèles, les états financiers de l’exercice N,
5- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
32
Société UNIKA SA Bilans (exprimés en DT)
Au 31 Décembre
Actifs Notes
N N-1
Actifs non courants
Actifs immobilisés :
Immobilisations incorporelles 45 300
Moins : amortissements (12 870)
32 430
Immobilisations corporelles 1 875 335
Moins : amortissements (433 665)
1 441 670
Immobilisations financières 80 000
Moins : provisions (6 000)
74 000
Total des actifs immobilisés 1 548 100
Autres actifs non courants - -
Total des actifs non courants 1 548 100
Actifs courants 1 105 140
Stocks (14 500)
Moins : provisions 1 090 640
92 630
Clients et comptes rattachés
(7 350)
Moins : provisions
85 280
13 175
Autres actifs courants
102 500
Placements et autres actifs financiers
107 385
Liquidités et équivalents de liquidités
223 060
Total des actifs courants 1 398 980
Total des actifs 2 947 080
Au 31 Décembre
Capitaux propres et passifs Notes
N N-1
Actifs non courants
Capital 1 600 000
Réserves 324 000
Autres capitaux propres 160 000
Résultats reportés 16 365
Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice 2 100 365
Résultat net de l’exercice 162 500
Total des capitaux propres avant affectation 2 262 865
Passifs
Passifs non courants
Emprunts 225 000
Autres passifs financiers -
Provisions 23 375
Total des passifs non courants 248 375
Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés 245 600
Autres passifs courants 136 140
Concours bancaires et autres passifs financiers 54 100
Total des passifs courants 435 840
Total des passifs 684 215
Total des capitaux propres et des passifs 2 947 080
Tableau de répartition de certaines charges par nature en charges par destination :
Coûts des Frais Frais de Autres charges
Comptes de charges
ventes d’administration distribution d’exploitation
61 : Services extérieurs 40 % 20 % 10 % 30 %
62 : Autres services extérieurs 25 % 10 % 50 % 15 %
64 : Charges de personnel 30 % 20 % 10 % 40 %
681 : Dotations aux A et aux P (C.O) 60 % 10 % 20 % 10 %
33
SUJETS DE REVISION :
1- Quels sont états financiers prévus par le Système Comptable des Entreprises Tunisiennes de
1997 ? Préciser l’objectif et l’utilité de chaque état financier.
2- Calculer le résultat avant impôt de deux manières (à partir des comptes du bilan et à partir des
comptes de gestion)
3- Calculer et enregistrer l’IS dû par la société au titre de l’exercice N (taux de l’IS : 25%). On
suppose que le résultat fiscal est égal au résultat comptable.
4- Enregistrer les écritures de regroupement permettant la détermination des achats nets, des
ventes nettes et du résultat net de l’exercice N.
5- Présenter le bilan et l’état de résultat (selon les deux modèles) de l’exercice N,
6- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
Travail à faire :
1- Déterminer et enregistrer l’IS dû par la société au titre de l’exercice N (taux de l’IS : 25%). On
suppose que le résultat fiscal est égal au résultat comptable.
2- Enregistrer les écritures de regroupement permettant la détermination des achats nets, des ventes
nettes et du résultat net de l’exercice N.
3- Présenter l’état de résultat (modèle autorisé) et l’état des SIG de l’exercice N.
1- Calculer et enregistrer l’IS dû par la société au titre de l’exercice N (taux de l’IS : 25%). On
suppose que le résultat fiscal est égal au résultat comptable.
2- Enregistrer les écritures de regroupement permettant la détermination des achats nets, des
ventes nettes et du résultat net de l’exercice N.
3- Présenter le bilan de l’exercice N.
4- Présenter, selon les deux modèles, l’état de résultat de l’exercice N.
5- Présenter l’état des soldes intermédiaires de gestion de l’exercice N.
Tableau de répartition de certaines charges par nature en charges par destination :
38
« SCAN SA » est une société industrielle. Elle est assujettie à la TVA sur toutes ses activités. Au
cours de votre stage, on vous a chargé du travail suivant :
Balance après inventaire au 31/12/N (sommes exprimées en DT)
N° Intitulés des comptes Soldes débiteurs Soldes créditeurs
101 Capital social 600 000
111 Réserves légales 43 400
112 Réserves statutaires 24 000
118 Autres réserves 21 100
121 Résultats reportés 11 500
131 Résultat de l’exercice ……………..
1451 Subventions d’investissement 160 000
1459 Subventions d’In. inscrites aux comptes de résultat 80 000
1522 Provisions pour grosses réparations 28 000
1621 Emprunts bancaires 263 758,070
213 Logiciels 19 200
221 Terrains 160 000
222 Constructions 280 000
2234 Matériel industriel 324 000
224 Matériel de transport 132 000
2282 Equipement de bureau 45 350,500
251 Titres de participations 51 000
2648 Autres prêts 27 990,713
2813 Amortissements des logiciels 19 200
2822 Amortissements des constructions 50 400
28234 Amortissements du matériel industriel 218 700
2824 Amortissements du matériel de transport 118 800
28282 Amortissements des équipements de bureau 14 367,820
2951 Provisions pour dépréciation des titres de participations 2 100
311 Stocks de matières premières 157 000
326 Stocks d’emballages 29 200
355 Stocks de produits finis 223 170
3955 Provisions pour dépréciation des stocks de produits finis 18 000
401 Fournisseurs d’exploitation 49 600
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 95 000
4096 Fournisseurs – Créances pour Emb. et matériels à rendre 9 200
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés/commandes 19 000
4098 RRR à obtenir et autres avoirs non encore reçus 9 940
411 Clients 32 085
413 Clients – Effets à recevoir 86 700
416 Clients douteux ou litigieux 38 700
4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes 14 500
4196 Clients – Dettes pour emballages et matériels consignés 5 300
4198 RRR à accorder et autres avoirs à établir 8 260
431 Etat – Subventions à recevoir 50 000
434 Etat – Impôts sur les bénéfices ……………
4341 Etat – Retenues à la source 8 340
4342 Etat – Acomptes provisionnels 24 000
43651 Etat – TVA à payer 25 805
4368 Etat – TVA à régulariser 162
453 Sécurité sociale et autres organismes sociaux 36 922,955
4586 Charges à payer 2 242
471 Charges constatées d’avance 1 960
491 Provisions pour dépréciations des comptes clients 18 445
505 Echéances à moins d’an sur emprunts non courants 19 146,680
508 Intérêts courus 28 290,475
516 Echéances à moins d’an sur prêts non courants 7 009,287
518 Intérêts courus 3 937,500
523 Actions 46 620
5312 Chèques à encaisser 22 210
39
5313 Effets à l’encaissement 15 805
5314 Effets à l’escompte 16 000
532 Banque BIAT 148 833
54 Caisse 19 705
5923 Provisions pour dépréciations des actions 280
601 Achats de matières premières et fournitures liées 931 046
6031 Variations des stocks de matières premières et F. liées 16 000
6032 Variations des stocks des autres appro. (emballages) 5 400
606 Achats non stockés de matières et fournitures 24 640
6091 RRR obtenus sur achats de matières premières 42 800
61 Services extérieurs 42 740
62 Autres services extérieurs 27 080
631 Redevances pour concessions de marques 30 000
633 Jetons de présence 25 000
634 Pertes sur créances irrécouvrables 12 700
64 Charges de personnel 133 360
651 Charges d’intérêts 35 210
654 Escomptes accordés 11 000
66 Impôts, taxes et versements assimilés 7 656,180
67 Pertes extraordinaires 33 000
681 Dotations aux amortissements et aux provisions (C O) 146 575,320
686 Dotations aux amortissements et aux provisions (C F) 2 100
69 Impôts sur les bénéfices …….…….
701 Ventes de produits finis 1 428 410
706 Produits des activités annexes 26 800
7091 RRR accordés sur ventes de produits finis 47 520
7135 Variations des stocks de produits 27 560
739 Quotes-parts des SI inscrites au résultat de l’exercice 16 000
741 Subventions d’exploitation 90 000
752 Revenus des autres immobilisations financières 3 937,500
754 Revenus des valeurs mobilières de placements 5 300
755 Escomptes obtenus 12 150
757 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières 1 020
781 Reprises sur amortissements et provisions (P O) 36 450
786 Reprises sur amortissements et provisions (P F) 600
Totaux 3 604 145,500 3 604 145,500
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