Facebook Et Les Études: D'après Lefigaro - FR, 24/05/2009
Facebook Et Les Études: D'après Lefigaro - FR, 24/05/2009
Facebook Et Les Études: D'après Lefigaro - FR, 24/05/2009
Selon une étude de l'université d'État de l'Ohio (États-Unis), les étudiants peu motivés
passeraient beaucoup plus de temps sur Facebook que les autres. Conséquence : ils obtiendraient
de moins bonnes notes. Cette étude montre que les étudiants qui font partie de plus de 200
millions de fidèles à Facebook ont de plus mauvais résultats aux examens que ceux qui n'y sont
pas inscrits. Les premiers déclarent consacrer entre une et cinq heures par semaine à leurs études,
alors que les seconds parlent de onze à quinze heures.
Malgré ces résultats, plus de 75% des utilisateurs sont convaincus que le réseau n'a
aucune conséquence sur leurs études. Aryn Karpinski, un des auteurs de cette étude, est, quant à
elle, très prudente : "Il ne faut pas tirer des conclusions trop vite, prévient-elle, mais il semble
qu'il y ait quand même une relation entre les deux." Une hypothèse serait que les étudiants qui
manquent de motivation se laisseraient plus facilement séduire par cette source de distraction.
Autre remarque : les étudiants qui ont un emploi et ceux qui sont dans un domaine littéraire ne
semblent pas trop intéressés par Facebook.
Les psychologues expliquent le succès de Facebook par le fait qu'il s'agit ici des
personnes qui parlent ouvertement d'elles-mêmes, de leurs études, de leur famille, de leur vie, de
leurs loisirs etc., contrairement à d'autres blogs ou sites où l'on se cache sous l'anonymat. D'après
eux, pour beaucoup de jeunes se pose le problème de la solitude : ils ne sont pas capables d'être
seuls devant leur travail scolaire. Et puis, il y a aussi la musique, les images, les jeux... Beaucoup
de jeunes ont du mal à se concentrer sur une seule tâche. Il leur faut du changement. Ils ont peur
du vide. Alors, ils cherchent des contacts. Facebook leur offre l'occasion de partager leur
bonheur ou leurs problèmes. Mais le temps passé derrière l'ordinateur, c'est du temps perdu pour
les études. Ceci pourrait donc expliquer cela...
On la regarde souvent distraitement mais longuement ; en moyenne, 3h02 par jour, mais
de moins en moins au profit d'Internet. Pourtant, elle continue d'être au cœur de nombreux débats
de société. Média véritablement universel, puisque son petit frère Internet est, lui, plus ciblé, elle
suit de près l'évolution de la société.
Dès la fin des années 70, époque où notre télé moderne était encore balbutiante, les série
japonaise de l'époque était accusée d'être violentes. Dans les années 80, l'accusation portée sur le
manque de culture. Et dans les années 90, c'est l'apparition de la télé-réalité qui a provoqué de
scandale, avec cette impression générale que tout pouvait apparaître sur le petit écran.
Du coup, les parents ont commencé à en avoir ras-le-bol. Des associations comme
« Ralatélé » se sont constituées pour lutter contre une certaine permissivité des pouvoirs publics.
Ce qu’elles veulent, c'est un plus grand contrôle que les parents ne peuvent pas toujours exercer.
L'État français a alors tenté en 2002 d'imposer aux chaînes une signalétique télé pour différentes
catégories d'âge (3+, 7+, 12+, 16+, 18+), mais cela ne leur suffit pas vraiment.
Mais pour les parents les plus radicaux, la télé est une abomination pour les enfants et ils
leur interdisent de regarder tout type d’émissions, même celles pour enfants… même si certains
parents continuent à regarder les leurs. La télé reste alors au mieux un simple moniteur utilisé
pour visionner des films, ou elle disparaît purement et simplement pour laisser place à la lecture,
la radio ou Internet… surveillé ?