Economie Sociale Et Solidaire

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ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE


COURS 1
Introduction : l’Économie Sociale et Solidaire comme alternative au
capitalisme.

Justice sociale- réduire les inégalités. Que fait-on pour réduire les inégalités ?
on va mettre en place des politiques de redistribution de richesse
1980- L’évènement de libéralisme. Ce politiques redistributives sont remises en
pauses.
La raison de mise en pause
La quête de justice sociale serait très peu compatible avec celle de l’efficacité
économique. Du coup, lorsque on veut atteindre la justice sociale il suffit de
baisser des inégalités, mais il y a plusieurs façons de baisser les inégalités :
1) L’Egalité de traitement- on applique à tous le même traitement
indépendamment de conditions de revenu, une égalité de droit (les allocations
familiales, le caf) sont de prestations qui sont fondées sur ce type d’égalité
2) L’égalité de condition- la génération de l’assurance maladie veillèse.
3)L’égalité sur des principes des différences – accorder un traitement privilégié
aux catégories le plus défavorisées. Accès sélectif aux prestations soit par de
critères de revenu ou par la définition d’un population cible (les handicapes, les
chômeurs).

John Rawls- 1921-2002- philosophe américain, prof aux Harvard,


Oxford. En 1981 il a écrit un livre appelé ‘’La théorie de la justice’’. Il développe
une pensée libérale. Il veut articuler la liberté individuelle et la solidarité
sociale.
Voile d’ignorance- on nait avec une voile d’ignorance est on ne sait pas si on
est riche ou pauvre. Expérience fictive qui met l’individu dans la position de
choisir des principes des justices sans connaitre sa position dans la société.
Si on a tous une voile d’ignorance on va aider les plus faibles puisqu’on ne sait
pas si on fait partie de cette classe ou non
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Rawls postule que les individus sont égoïstes, l’individu choisira tout ce qui est
toujours favorable
Les individus sont rationnels ils ne voudraient pas appartenir à une catégorie
victime a discrimination.
Ce type de justice va améliorer le sort de plus malhotis car chacun peut faire
partie un jour des plus défavorisées.
1.Principe de liberté (principe fondamental). Pour Rawls une juste, c’est une
société qui accorde aux gens le plus de liberté possible
2. Principe de différence. Les inégalités sont tolérées s’elles sont méritées
Une société est injuste lorsque les inégalités ne sont pas appliques à tous.
Rawls évolue la justice grâce au critère de maximine (maximiser et minimum)

Economie sociale et solidaire : alternative au capitalisme


Les marchés sont « myopes », « insensibles » aux dimensions sociales et
environnementales. Sont incapables de faire des projections sur le long terme,
marché => court terme. Donc le marché n’est pas adapté à l’économie sociale.
Ni le souci de bien commun ni les préoccupations humaines sociales et
environnementales ne sont au cœur d’un projet capitaliste. Le capitalisme n’est
pas un système de partage des pouvoirs, tout au contraire le capitalisme se
concentre autour de ceux qui détiennent l’argent, le capitale (le moyen de
production)

Déf capitalisme : au XIXe siècle, capitalistes détiennent le capital. Comment


s’enrichir ? Les machines, les placements etc.
Le capitaliste ne travaille pas de ses mains, mais investit son argent pour en
faire plus et fait travailler les autres.
Il faut créer des banques pour gérer cet argent
En gros  : accumulation de ce que créent les machines et les banques
Mais les entreprises polluent et personne ne s’en occupe.
=> éco SS prend en compte ce que le marché ne prend pas en compte
On ne sait pas créer sans polluer
Le capitalisme n’est pas orienté vers le bien être de masse mais ceux qui
détiennent l’argent.
Mais sans capitalisme, pas de qualité de vie
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Il y a le capitalisme familial : richesse détenue par une famille


Paternalisme : tendance à faire travailler le fils, fille dans l’entreprise qui va
fonctionner. Idée que les gens qui travaillent dans l’entreprise sont bien traités.
Fait des actions bienveillantes mais devient de l’altruisme malveillant

Et le capitalisme technocratique : technocrates sont le + gros pourcentage de


ceux qui investissent leur capital dans des entreprises afin de les rendre
rentables. Ils ouvrent leurs capitaux à l’extérieur
Les entreprises familiales sont dépossédées.
Golden parachutes- des primes lorsque les PDG font des résultats ils ont une
prime et souvent ils ont des bonnes retraites, des primes de départ. Indemnités
légales et très attrayantes
L’ESS- économie au service de l’humain
Partage équitable
Déf économie sociale : l’ensemble des coopératives, mutuelles, associations, et
fondations depuis 1981 (décret du 15 décembre 1981). Tout ce qui est non-
lucratif. Tout sauf les entreprises conventionnelles.

Déf coopérative : plusieurs (commerçants, consommateurs, agriculteurs)


décident de se mettre ensemble. Même principe que capitalisme : faire de
l’argent
L’objectif de la coopérative est strictement économique : faire baisser les coûts.
On achète en grande quantité et donc le cout d’achat baisse.
Altruisme, crée du lien social
L’objectif il est aussi sociale puisque le but est de satisfaire les besoins
Elles fonctionnent de façon démocratique (riche ou pauvre, chacun a une voix,
le même poids décisionnel dans les réunions).
Les bénéfices générés ne partent pas que pour une personne, ils ne sont pas
distribués mais réinvestis dans la coopérative, le but n’étant pas la richesse à
outrance.

La mutuelle est de la prévoyance collective, mise en commun pour préserver


les risques. Les sociétés du secours mutuels datent du XVIIIe siècle. (On était
remboursé en fonction de ce qu’on travaillait.) Elles fonctionnent sur l’entraide.
Les personnes s’assurent mutuellement contre le risque
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Pour bénéficier de la mutuelle (prime sur le risque), les ouvriers doivent


s’acquitter le droit d’entrer par des cotisations mensuelles.
Etat toujours soucieux des mensuelles car elles peuvent soutenir les grèves
avec l’argent des cotisations
Les mutuelles ont été reconnues sous Louis Bonaparte
Entreprises encouragent les mutuelles car elles se dédouanent de toute
responsabilité. L’état a toujours vu de mauvais œil le fait que les entreprises
facent du mutualisme.
La mutuelle est bénéfique pour le tiers secteur
Maintenant c’est l’état qui prend en charge le mouvement mutualiste.

Pour les associations (loi de 1901), à but non lucratif, les bénéfices sont
injectés dans l’association. Waldeck-Rousseau, homme politique républicain. Il
va promulguer la possibilité de s’associer. (Avant il était interdit)
Les associations n’ont pas toujours existé => le roi avait peur du complot donc
interdiction de s’associer, les gens se regroupaient clandestinement
Coup d’état du 18 brumaire qui met fin à la révolution française, la fin de
privilège (1789-1799)
2 mars 1791 : le décret (gouvernement)d’Allard a aboli les corporations (corps
de métier qui interdit les étrangers de le faire, ex : taxis). On interdit donc
l’entrave au libéralisme
14 juin 1791 : loi(parlement) Le Chapelier interdit toutes associations
professionnelles, met en avant le libéralisme. Interdit aussi les syndicats en
conséquence, toutes les associations professionnelles. Va être aboli sous la 3e
République en 1885.
Le Parlement fait les lois, propose des décrets. Loi Waldeck-Rousseau proposée
en 1899, appliquée en 1901 => elle autorise le droit de s’associer.
Mais clause : il faut s’associer pour de bonnes raisons, pas de mauvaises.
S’associer est devenu un droit constitutionnel
=> il faut au moins 2 personnes, ne pas partager les bénéfices (qu’on appelle
excédent d’exploitation), déclarer le statut à la préfecture

4e acteur de l’économie SS : les fondations


Ont pour but la réalisation de l’intérêt général à but non lucratif (pas
l’enrichissement personnel).
Caractères philanthropique, éducatif, artistique, humanitaire, familial,
scientifique, social, sportif et culturel.
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Si fondation reconnue d’utilité publique, elle est subventionnée. Il faut


respecter certaines règles :

o Doit être reconnue par l’Etat


o Doit recevoir des dons
o Caractère irrévocable
Les fondations permettent aux entreprises de réaliser une action citoyenne,
sont la contrepartie des entreprises.
Fondation- Argent privé mis à disposition d’une cause publique
Ce qui différencie association de fondation : association fonctionne
démocratiquement or fondation pyramidalement, nominatif (hiérarchique).

Economie sociale- ceux qui place l’homme au centre

Economie solidaire : combinaison des trois économies


o Economie marchande
o Economie non marchande
o Economie non monétaire

Elle fonctionne sur des principes particuliers :


o Réciprocité
o Justice
o Egalité
C’est un complément de marché, elle insère les gens dans l’activité
économique.

Economie SS s’inscrit dans le tiers secteur, privé et public (rentabilité et


satisfaction générale)
C’est en 1981 que l’expression «  économie sociale  » rentre dans le règlement
du droit français. Il existe désormais l’appellation « économie sociale et
solidaire ». Acteurs => entreprises et RSE
COURS 2
CHAPITRE 1 : Précisions entre économie sociale et économie solidaire

A) Economie sociale : trilogie MCA (mutuelle, coopérative, association)


L’Economie sociale est beaucoup plus ancienne que l’économie solidaire
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Déf : ensemble des activités productives menées au sein de 3 types de


personnes morales (mutuelle, coopérative, association). Ces MCA sont
regroupées dans un même cadre juridique, législatif, Loi Rocard. Trilogie va
évoluer en parallèle du syndicalisme (intérêt des employés). On l’appelle
l’associationnisme ouvrier (synonyme d’économie sociale).
Les principes de l’économie sociale
1.Le principe d’élection : 1 personne, 1 voix dans l’économie sociale. Chaque
personne a le même poids décisionnel.
2. le principe de lucrativité limitée
3. le principe d’indivisibilité
Dans l’économie sociale le pouvoir n’est pas le capital mais l’apport
d’adhérents (adhésion des personnes) => ce qui justifie le mot « social ».

Principe d’indivisibilité des réserves :


Argent sur table, ne peut pas être repris. Dépôt de capital ne peut pas être
repris. Une partie de produit de l’entreprise ne peut faire l’objet d’une
appropriation ou rétroïtion aux associés

Principe de la lucrativité limitée :


Les associations sont dans un projet social ≠ des entreprises
Le but des associations ce n’est pas le profit
Non lucratif = faire des bénéfices mais sont réinvestis dans l’association pour
grandir => gestion rationnelle du bénéfice, non intéressée
Idée centrale : que ce genre d’organisme soit dans le juste prix (permet de vivre
mais pas appauvrir)

Les entreprises fonctionnent dans l’économie marchande. Le but est de vendre


à ses membres et non membres. Les entreprises sociales s’inscrivent
totalement dans l’économie marchande mais elles ne se dégagent pas de l’idée
de créer du profit.
L’économie sociale est totalement marchande
B) Economie solidaire

Problème de l’économie sociale : rebâtir la France en 45 après les dégâts nazis


mais pas assez de moyens
L’Etat veut valoriser l’économie sociale ; se dédouaner grâce aux
mutuelles(santé) etc.
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L’économie solidaire est une réponse à l’instrumentalisation de l’économie


sociale.
L’économie sociale va être impliquée dans la mise en place de l’Etat
providence.
Les mutuelles vont entrer de plein pied dans la santé
Tourisme social : après-guerre reconstruire sur du positif et partir en vacances
Economie solidaire n’est pas présente partout (ex : garderies)

1.5) Eco solidaire comme réponse à l’exclusion sociale

L’éco solidaire va s’intégrer dans le développement durable.


Dans les faits, l’éco solidaire se coordonne à un réseau de l’éco alternative et
solidaire (REAS-1992).
Les cigales : club d’investisseurs pour une gestion alternative, locale de
l’épargne solidaire
SCOP : société coopérative et participative

Les deux éco S et S appartiennent au tiers secteur.


L’éco sociale c’est du concret : opérationnel
L’éco solidaire : au nom de quoi on le fait ? éthique

L’éco sociale s’inscrit dans l’éco marchande, et l’éco solidaire s’inscrit


également dans l’éco marchande mais pas seulement.
L’économie solidaire traite et du développement durable, ce que ne traite pas
l’économie sociale
Eco solidaire englobe le développement durable // éco S et S englobe le halo
sociétal => quelque chose qui génère des externalités positives.
Les externalités n’ont pas de prix donc le marché ne peut pas mettre de coût
(ex : pollution, tristesse, bonheur), personne ne peut acheter ou vendre. Que
ce soit positif ou négatif ça n’a pas de prix
Même si les externalités n’ont pas de prix elles ont un coût : celui de dépolluer

CHAPITRE 2 : Les organisations de l’Économie sociale et solidaire

Les associations représentent la composante la + importante de l’éco sociale en


emploi et bénévoles. Il n’en demeure pas moins qu’elles restent hétérogènes
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(c’est difficile de les comptabiliser très clairement) au niveau taille et branche


auxquelles elles appartiennent. Mais elles sont toutes référencées à la loi 1901.
En 1901, la société civile a le droit de s’autoorganiser après la loi Waldeck-
Rousseau. Avant 1901, pas de liberté d’associations pour éviter les complots
1901 : date de l’auto-organisation des couches populaires (associationnisme
ouvrier) dont émergent des initiatives patronales.
Environ 70 000 associations se créent par année, 1 000 000 d’associations en
France (1/4 dans le sport) qui représentent 8% de l’emploi en France et
maintient l’emploi même en période de crise.
8 français sur 10 est dans une association, les associations sont liées à des
activités altruistes, citoyennes sont souvent associés aux parapublic (le public
finance les associations).

2.2) Mouvement coopérative SCOP

Société Coopérative Ouvrière de Production (SCOP)


Création 19 juillet 1978, société à capital variable.
Demande de reconnaissance adressée au ministère du travail, qui donnera
l’autorisation ou non
Les membres de la SCOP doivent cumuler 2 choses : qualité d’associer et
salarié, mais il est possible de ne pas l’être
Un SCOP a deux dénominations :
1. Relative au monde ouvrier
2. Relative au monde sans les ouvriers (ouverte à tout le monde, plus large)
Le label SCOP est intéressant car l’Etat va favoriser les labels SCOP, auront des
avantages prévus sur les marchés publics.
SCOP, les gens sont des associés payés en dividende (bénéfice des sociétaires)
=> partie du bénéfice de l’entreprise qui est distribuée aux investisseurs
SCOP- lucrative
Bénéfice : profit réalisé par l’entreprise une fois les charges soustraites
Profit : différence entre la vente d’un produit et son coût de production
Chiffre d’affaire : somme des ventes

Exemple de coopérative : banque Crédit Agricole (« banque verte »)


Réseau de banques coopératives (39 caisses régionales), chiffre d’affaires 32
milliards d’€, coté au CAC40 (cotations assistées en continue des 40 premières
entreprises en France sur le premier marché).
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23 février 1885 : création de la société Crédit Agricole, prêt de court terme :


avances sur récoltes // prêt de moyens termes : besoin de bétail
Problème de la banque : petits taux d‘intérêts sur les prêts, donc elle ne vit pas
assez malgré qu’elle soit très active => toutes les caisses locales vont être
confrontées à un manque de liquidités, de plus très peu de garantie de la part
des petits exploitants.
L’Etat va intervenir dans le fonctionnement d’une banque privée, apporte une
solution au crédit agricole en imposant à la banque de France d’apporter des
liquidités au crédit agricole car l’Etat est conscient de l’utilité publique de celle-
ci => pas là pour du business mais aider les gens
Le crédit agricole est soutenu par l’Etat, il va passer sous tutelle de l’Etat =>
après la 2nd GM, besoin de relancer l’économie grâce à l’agriculture
Idée que le crédit agricole va financer la modernisation de l’agriculture
Prend tellement de l’ampleur que le crédit agricole devient national
Le crédit agricole a tellement une relation de confiance avec ses clients que
dans les années 60, le crédit agricole donne de l’argent à l’Etat. Dans les années
60, le flux financier s’inverse => le crédit agricole renvoie de l’argent au trésor
public
1966 : l’Etat coupe les ponts avec le crédit agricole, il acquiert une autonomie
financière, et devient une banque comme les autres, universelle, ouvrant sa
clientèle à d’autres et non seulement les paysans
Banque universelle (BU) : banque de détail qui s’adresse aux particuliers et
entreprises + banque d’investissement (qui fait des actions en bourse)
Années 80 : crédit agricole se diversifie, il va vendre des assurance 1988 : a
acquis son autonomie en 66 donc perd son monopole de prêt bonifié à
l’agriculture => perte d’avantage donc fragilisation => le crédit agricole va
entrer au capital du crédit lyonnais
Le crédit agricole + le crédit lyonnais va acheter Sofinco (société de
financement industrielle et commercial)
2001 : crédit agricole entre en bourse
2014 : crédit agricole revient à ses fondamentaux sans perdre de vue le coté
international
La gouvernance de CA fonctionne à 3 niveaux :
o Paysans
o Régional
o Financier, société par action SA (quand il rentre en bourse)
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Dans les SA, le capital est détenu par des associés qui détiennent des actions.
Ils reçoivent en retour des dividendes et ont le droit de piloter l’entreprise
La particularité des actionnaires c’est d’avoir un droit pécuniaire (recevoir les
dividendes et avoir un droit social => participer à l’assemblée à la hauteur de
ses actions) mais ce sont aussi des clients. Les sociétaires sont simultanément
clients et actionnaires
Le crédit agricole est la seule banque qui est contre l’exclusion bancaire (réelle
volonté d’insertion)
Mais ce n’est pas parfait, elle fait partie des panama papers (banques voyous),
comptes offshore (but de faire de l’évasion fiscale => ne pas payer d’impôts)
Crédit agricole nommé au prix Pinocchio qui est un anti-prix : le crédit agricole
a communiqué positivement en faveur du développement durable mais s’est
comportée comme un voyou, a financé une entreprise qui rejette des déchets.
Au niveau national :
FNCA- fédération nationale du crédit agricole
IFCAM- institut de formation du crédit agricole mutuel permet d’augmenter les
compétences des gens qui travaillent au crédit agricole

2.3) Les coopératives et l’OIT


Toutes les coopératives sont des entreprises mais toutes les
entreprises ne sont pas des coopératives (tous les salariés qui travaillent
dans des entreprises coopératives sont aussi des associés)

OIT : organisation internationale du travail fondée en 1946, c’est une agence de


l’ONU qui promeut les droits du travail et s’intéresse à la notion d’emploi
décent : « le travail décent résume les aspirations des êtres humains au
travail » => l’accès à un travail productif, convenablement rémunéré (SMIC en
France), sécurité sur le lieu de travail, protection sociale des familles (ex : prime
pour la famille en cas d’accident), avoir des perspectives de développement
personnel (monter de grade), liberté pour les individus d’exprimer ses
revendications (droit de grève), s’organiser et participer aux décisions qui
affectent notre travail, égalité des chances de traitement (homme ou femme).
=> Type d’emploi qu’on retrouve dans les coopératives

EN RESUME : Les SCOP et coopératives sont des entreprises comme les autres
mais ce qui les distinguent des autres c’est que :
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o Ceux qui y travaillent sont des associés, être salarié dans une coopérative
veut automatiquement dire associé
o Il y a égalité des voix
o Partage équitable (une seule façon d’être juste : récompenser l’effort)

2.4) Le mouvement mutualiste


En concurrence avec le mouvement des assurances
Les mutuelles sont spécifiques sur la santé, gestion du risque
Toutes les mutuelles s’inscrivent dans l’éco sociale et solidaire : agissent selon
une déontologie (respect de principes humanistes), il s’agit d’une lucrativité
limitée.
Complément à la couverture maladie, sont en concurrence avec les assurances.

Elles vont investir dans la prévention systématique du risque pour leurs


adhérents. Les mutuelles pour vivre vont faire œuvre d’externalités positives
=> elles vont faire en sorte que la personne à risque devienne au fil du temps
une personne avec de moins en moins de risque donc elle coûtera moins à la
mutuelle.
Dans les mutuelles, il y l’envie affirmée de préoccupation altruiste, pas dans la
gestion de la maladie mais dans la prévention
Investir dans la prévention systématique des risques pour les adhérents.
Les mutuelles font œuvre d’une externalité positive. Elles vont rembourser tout
ce qui est traite au bien-être. Va rembourser tout, ils nous protègent des
maladies. Remboursement de massage etc.
Au-delà de leur préoccupation altruiste les mutuelles envisagent la prévention
de la maladie comme une stratégie rationnelle.

2.5) La protection sociale

Système d’assurance : sécurité sociale : collectif et inter/intra générationnel.


On a tous une aversion pour le risque : on veut donc minimiser nos risques (de
tomber malade, vieillesse)
Enjeu de la sécurité sociale énorme : de + en + de gens y adhérent mais de - en
- de gens payent.
La sécurité sociale fonctionnait après la 2nd GM (tout le monde avait un travail)
=> mais à partir du moment où les gens ne sont plus en emploi il n’y a plus
personne pour payer.
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1948 : Déclaration Universelle des Droits de L’Homme : « Toute personne en


tant que membre de la société a le droit à la sécurité sociale »
Aide à la reconstruction pour les français, dans l’idée qu’il faut, à la suite de la
2nd GM, panser les blessés de guerre => tout le monde doit donc avoir accès aux
médecins
Conseil national de la résistance à l’idée de créer la sécurité pour tous => la
sécurité sociale
Modèle des pays voisins :
 Bismarck (chancelier allemand qui va créer en son temps le premier
système d’assurance sociale). La gestion doit se faire par les partenaires
sociaux et non l’Etat
 Beveridge (économiste et homme politique anglais) qui dit que tout doit
être pris par l’Etat, crée le terme « Etat providence ». Il va imposer aux
salariés de verser une partie de leur salaire à l’Etat et en échange l’Etat
indemnise le risque. Problème : seuls ceux qui ont un travail peuvent
payer et en bénéficier, côté exclusif.
Chaque citoyen en âge de travailler doit pouvoir payer des charges spéciales.
La sécurité sociale fonctionne bien uniquement en situation de plein emploi : or
à l’heure d’aujourd’hui ce n’est pas le cas, elle doit donc se moderniser.

2.6) Nouveau monde, nouveaux risques, nouveau modèle social

Risques sociaux :

-chômage de masse
3millions de chômeurs longue durée en France selon le BIT (+ de 12 mois =
chômage longue durée)
=> 10% de la population active, ce qui commence à poser un problème
Il faut rajouter à ces 3millions 1million de personnes qui ne sont pas
comptabilisées (étudiants par ex.)
Nous ne sommes plus en mesure de faire face.
-pauvreté
Quelqu’un de pauvre : se situe en dessous du seuil de pauvreté (fixé selon un
panier de biens alimentaires => on fait une moyenne sur les moyens minimums
pour survivre)
La pauvreté ne se définit pas en terme monétaire mais en terme calorique.
Un pauvre se situe à 2400kcal par jour, très pauvre c’est 1800kcal par jour.
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Lorsque le monde doit être organisé, c’est le FMI ou Banque Mondiale qui s’en
occupe. – méthode absolue
La ligne médian (méthode relative) sépare le monde en deux : les riches/les
pauvres. Chaque pays a son niveau médian (1692euros mensuels en France) -
relative
60% au-dessus du niveau médian=pauvre 1015euro par mois= pauvre

-les nouvelles structures familiales


 Famille nucléaire (2 parents 1 enfant)
 Famille recomposée
 Famille monoparentale
 Famille homoparentale

-le vieillissement
Espérance de vie 2018, pour les hommes 80 ans/les femmes 85 ans
Estimation dans 30 ans : jusqu’à 100 ans
Vieillissement de la population (+ d’inactif que d’actif), allongement des études
(= durée de travail courte) => précarité : de - en - de cotisants

Modèle de 48 fait reposer la sécurité sociale uniquement sur le travail mais ce


n’est plus possible

CHAPITRE 3 : Application de l’économie sociale et solidaire VS révolutions


industrielles

3.1) Le socialisme utopique ou l’expérimentisme social

Jean Baptiste André GODIN (1817-1888)


Industriel français, intellectuel qui met en place le mouvement associationiste,
fait partie des socialistes utopiques qui créent le familistère de guise.
Arrête l’école à 11 ans et commence le compagnonnage, où il y découvre
Charles FOURIER (philosophe français, considéré par Marx comme le
représentant du socialisme critico-utopique).
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Socialisme : c’est de rechercher une organisation sociale et économiquement


juste. Bien pour l’entraide, personne ne dépasse personne. Lutter contre les
injustices
 Libéralisme : valoriser les talents individuels et les autres se débrouillent.

John ROLES : Les gens favorisés doivent œuvrer pour les gens défavorisés
(théorie de la justice des socialistes), talents au service des défavorisés, voile
d’ignorance.

Pourquoi utopique ? Mettre en place du concret = utopique, + Godin et Fourier


sont persuadés que le progrès ne peut se faire qu’avec la confiance qu’on a en
les hommes et la technique.
Être socialiste = pour le progrès mais l’argent issu des machines doit être
profitable à tout le monde et non seulement les capitalistes

Opposé au socialisme scientifique (Marxisme, Léninisme, Engels)  utopique

Le libéralisme fait appel à la raison pour expliquer le monde => comportement


rationnel (macroéconomie, microéconomie)
Socialisme scientifique= Marxisme (écrit en livres, scientifique)
Socialisme utopique=Fouriérisme (cas par cas, mis en pratique)

Le socialisme est la conséquence de l’industrialisation

Le socialisme au contraire fait appel aux émotions, sensations, passions. Le


socialisme né avec le milieu de la révolution industrielle car celle-ci engendre
de la misère.
Comment secourir la misère humaine ?

Déf : Socialisme utopique : volonté de créer des communautés idéales et pour


y parvenir, il importe de favoriser l’initiative citoyenne.

Phalanstère (lieu qui représente la variété du monde, gens différents (âge,


richesse, caractère) qui doivent être mutuellement dépendants des autres =>
altruisme naturel) de Fourier pour démontrer que le socialisme utopique est
possible : il faut respecter une liste de critères, un protocole expérimental
précis pour arriver à la société idéale.
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Condition de la diversité sociale


Fourier va créer des conditions architecturales très favorables : L’entreprise
doit être dans la vie des gens pour une émulsion positive vers le haut, éviter les
transports. Le lieu de travail doit être aussi un lieu de vie.
La seule finalité du phalanstère est d’améliorer, de faciliter les relations inter
individuelles.

Charles Fourier : personnage important, « inventeur fou ». Il met en place le


Phalanstère => micro-société qui véhicule des idées anarchistes, libertaires, qui
vont bousculer le monde de la vieille bourgeoisie. Il est le centre de l’économie
SS.
Anarchie selon Fourier = gouverner sans gouvernement, les gens
s’autorégulent, pas de contraintes. L’absence de l’ordre constitutionnel

Il fonde les principes anarchique et libertaire (prôner la liberté totale de


l’individu).
L’économie standard reprend les principes de l’économie SS.

Libertaire (synonyme d’anarchie au sens de Fourier) ça vient de libertarisme.


Ils ont un paradoxe : ils sont pour la collectivisation des moyennes de
production, ils adoptent très clairement le communisme
 Libéralisme (renvoie au marché, favorable au libre marché => liberté
d’entreprendre)
 Libertarien (ultra libertaire => ils veulent que l’Etat ait un pouvoir 0)

Le fait de privatiser limite les biens communs (tout ce qui appartient à la


communauté humaine pour vivre bien et heureux). Il y a plusieurs formes de
liberté, et les libertariens sont contre le bien commun or les libertaires sont
pour le bien commun : ex-phalanstère.
Fourier pense que la véritable révolution paradigmatique viendra de la
multiplication des phalanstères. Il pense qu’il faut autant d’homme que de
femme dans un phalanstère.
Le fouriérisme est considéré comme un mouvement socialiste utopique.
Le phalanstère est une expérimentation sociale, ni plus ni moins une société en
miniature, jugée par certains comme une secte, en effet c’est un endroit reclus
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pour empêcher les parasites (comme une expérience en labo) => l’économie de
Fourier est suspectée comme sectarisme.
Le phalanstère est d’abord un laboratoire dédié aux sciences sociales et à
l’expérimentalisme.
Dans un phalanstère il y a 1600 personnes. Egalité entre hommes et femmes

3.2) Les continuateurs

Victor CONSIDERANT (1808-1893) : philosophe, député d’extrême gauche,


économiste.
Crée le journal « Le Phalanstère »

Disciple aux US, le phalanstère américain est appelé « réunion » financé par un
riche BRISBANE mais il ne fonctionnera pas parce que l’Amérique a une
situation interne pas très agréable (Amérique du Nord et du Sud (esclavagisme,
il y a trop d’inégalité))
Expérience identique au Brésil mais ne fonctionne pas, le seul qui a réussi est
celui de GODIN. En Picardie, à Guise prendra le nom de Familistère et sera une
réussite.

Nous allons avoir des penseurs comme Frederic LEPLAY, Léon WALRAS,
Charles GIDE → ils vont faire de l'éco sociale une branche à part entière de
l'économie.
Fourier réussit à faire appliquer sa théorie à travers de gens très brillant. Les 3
intellectuels ci-dessus vont théoriser et appliquer cette économie sociale.

2 figures emblématiques de l’éco SS : Fourier et Godin, ils ne se considèrent pas


comme des utopistes d’ailleurs puisqu’ils sont dans le concret. Ils estiment que
la réforme sociale passe par l’amélioration de l’habitat. Ils créent une
communauté non pas dans le sectarisme mais pour contrer l’individualisme de
la révolution industrielle.

Eco sociale : dénonciation des excès du capitalisme, il s’agit alors d’intégrer de


la justice sociale.
Rendre pratique les théories

Zola écrit que le Familistère de Guise est une prison de verre (les gens ne se
sentent pas libres, effet pervers), ce qui est un échec de la politique libertaire.
P a g e | 17

3.3) Rendre le travail attrayant

Le cœur de l’éco sociale est de rendre le travail attrayant.


Fourier : « il ne suffit pas d’accéder au travail pour être heureux, il faut qu’il soit
attrayant et satisfaisant »
 Chaque travailleur doit être associé et rétribué par dividende (bénéficie
du bénéfice) et non par salaire (fixe)
 Chaque personne doit être rétribué en fonction de 3 notions : travail,
talent, capital
 Travail doit être considéré comme des séances de plaisir
 Obligatoirement faite en compagnie d’amis, qui parlent de compétition
rivale positive
 Il est du devoir du chef d’entreprise de créer un lieu de détente et de
plaisir.
 Les hommes et les femmes qui travaillent doivent choisir l’activité qu’ils
veulent faire (ex : cordonnier semaine 1, boulanger semaine 2, etc.)
Fourier et Godin vont stimuler le travail de groupe, par excellence 7 personnes
d’après eux. Ces groupes de travail de 7 sont appelés « série passionnée » : la
série passionnée est formée de 3 groupes chacun constitué de 7 membres,
donc 21 personnes travaillent dans une série passionnée.

Passion cabaliste : émulsion positive du groupe. Le fait de discuter dans le


groupe afin de trouver une rivalité amicale
Passion papillonne : pouvoir changer de groupe de travail au cours de la
journée.
=> Fourier considère que le travail d’une personne ne doit pas dépasser 2h
Ces 2 conditions réunies créent du plaisir
Passion composite : être le meilleur, excéder dans son travail
Passion cabaliste + Passion papillonne= Passion composite

810 femmes + 810 hommes = 1620 personnes dans un Phalanstère et


travaillent selon les 3 caractéristiques précédents.
Fourier invente la « gastrosophie » : le plaisir de manger est central au
Phalanstère
Il pensait qu’il y avait un supplément d’âme dans la nourriture.
P a g e | 18

Ce personnage veut changer le paradigme dominant de la révolution


industrielle fondée sur le rapport de force. Il était persuadé que le Phalanstère
devait être vu comme une civilisation harmonieuse.

3.4) Les deux courants du Fouriérisme

Eco SS avant tout créée par Fourier. Qui suscite des critiques
Le Fouriérisme s’étend dans 2 directions : courant orthodoxe (ligne dure de la
pensée de Fourier) et courant dissident (ceux qui critiquent).
Considérant soutient Fourier, et considère que la création d’un Phalanstère est
trop précoce, qu’il faut d’abord propager la pensée de l’auteur avant de
l’appliquer (intellectualisme).
≠ Il faut appliquer les idées de Fourier selon le courant dissident, appelé le
« courant réalisateur ».
Ces courants ne s’opposent pas, ils ont des priorités différentes.

Les idées de Fourier en 2018 ?


On estime entre 20 et 30 expériences au cours de la moitié du 19 e siècle.
Brisbane : promoteur du Fouriérisme aux USA
Ceux qui souscrivent au capital de la société (Phalanstère) ne pourront en
partager le bénéfice.

Fourier souhaitait une émancipation des femmes dans le Phalanstère, mais


c’est une utopie finalement on retrouve les mêmes problèmes qu’ailleurs.
Finalement la productivité ne sera pas au rendez-vous => sur le papier le
Phalanstère est parfait mais en application tout ne marche pas.
Une seule expérience fonctionnera : celle des US, puis celle de Guise

Les échecs :
o Il y avait des querelles internes (les gens sont jaloux, n’arrivent pas
ensembles)
o Production insuffisante
o Endettement
o Considérant et Fourier ne sont pas des hommes d’affaires donc ça ne
peut pas marcher
P a g e | 19

Godin va décider d’arrêter de suivre les consignes de Fourier et crée le


Familistère qui est une entreprise sociale, la seule d’ailleurs qui va fonctionner :
Godin estime que son familistère est une utopie concrète.

3.5) Les fondements de l’économie sociale

Le fondement coopératif = familistère- véritable complexe coopératif

Chez Godin, la rémunération du capital doit se faire à la hauteur de 4/12 (copie


de Fourier)
=> Ceux qui prêtent de grosses sommes (capitalistes bienveillants) ne pourront
récupérer que 4/12, le reste ira pour faire fonctionner le familistère.
Ceux qui investissent obtiennent des droits.

Problème de l’éco SS : PERSUADER LES GENS QUE L’ECONOMIE SS RELEVE DE


LA SPHERE MORALE ET NON POLITIQUE
Comment persuader ? En appliquant un libéralisme salvateur : libérer l’ouvrier

3.6) Mini conclusion : libéralisme et éco SS ont la même visée : le bien être,
mais le libéralisme passe par l’égoïsme (en comptant quantitativement, PIB
etc.) or l’éco SS passe par l’altruisme (en comptant qualitativement, niveau de
bonheur etc.).
Si chaque membre du familistère devient sociétaire il s’assure un partage des
bénéfices.

Michel Onfray : réputation extravagante, dit que Fourier n’est pas assez
reconnu, peu fréquentable, est une personne atypique. Considéré comme un
« doux poète »
Fourier pense que l’homme du futur aura 3 bras, pour être plus productif

Fourier perd son père et vit avec sa mère qui se fait arnaquer donc il va haïr le
libéralisme. En grandissant il va prendre des notes tel un sociologue, et est
totalement stupéfait de la violence pendant la révolution française => il pense
donc qu’une société harmonieuse ne doit pas être fondée sur une autorité
Il cherche à fonder une société harmonieuse. Il écrit un bouquin : « La théorie
des 4 mouvements » (1808).
P a g e | 20

Il n’est pas pris au sérieux car pour rendre son discours scientifique il va mettre
en place des calculs extravagants. La grande idée de Fourier est le Phalanstère,
l’idée d’une vision prophétique (distinguer très clairement le mal et le bien).
Vision leibnitzienne
Le Phalanstère- projet qui a été écrit par Fourier n’a jamais été appliqué et le
familistère qui a été crée et mise en place par Gaudin
Le Phalanstère signifie un projet de société.
Fourier invente l’écologie, c’est le premier qui parle de réchauffement
climatique et met en perspective l’industrialisme et le réchauffement
climatique.
Il est conscient que s’il y a un mauvais usage des passions, cela va créer un
dysfonctionnement.

RSE : responsabilité sociale de l’entreprise. Elle a une responsabilité au niveau


social.
Elle peut être paternaliste, ou responsable comme ces 30 dernières années.
Quand on achète une voiture elle va polluer. Lorsqu’une entreprise fait du
développement durable en ce moment-là elle fait de la RSE. Son objectif est de
créer d’emploi, c’est pour ça qu’on met en place très peu de machines- impact
social. On réduit l’impact de carbone- impact environnemental.
Développement durable- développement qui répond aux besoins des
générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre au leurs
Rapport Brundtland 1987.

Est très performante, qui décident que c’est cohérent de faire de la RSE. Ils
gagnent leur vie en nourrissant les gens. (Danone).
Danone décide que la RSE doit-être inclue dans les stratégies de l’entreprise.
Pour lui il faut faire plus avec moins, c’est-à-dire que produire plus avec moins
des ressources et ils font les garder pour les générations futures. On appelle ça
justice interrelationnelle (nous et les générations à venir)
Antoine Riboud c’est le fondateur Danone. À fait une grande école de
commerce ESP fondé par SAY
Antoine Riboud veut réduire les heures de travail de 39h à 35h

Actuellement Emanuel Faber est le directeur général de Danone


Emanuel Faber va collaborer avec Muhammad Yunus Bangladesh économiste
et il a reçu Prix Nobel paix 2006
P a g e | 21

La mission de Danone au terme de RSE au Bangladesh est de contribuer à la


santé par l’alimentation du plus grand nombre.

LA GRAMEEN DANONE FOOD

Danone va apporter son savoir-faire et Grameen Bank (entreprise sociale-


entreprise innovante ou la recherche du profit n’est pas du tout le seul objectif,
le profit c’est un moyen d’atteindre un objectif social. Elle est pérenne- dégage
du profit, fondée par M. Yunus) va apporter son portefeuille ou sont
répertoriés tous ceux qui ont besoin d’être aidés
Un enfant sur 2 au Bangladesh souffre de mal nutrition. Il faut donc pour
Danone inventer un produit à forte valeur nutritionnelle. Ces yaourts
innovation technique car on doit réussir à tenir un jour avec eux
On est de plain-pied dans une entreprise sociale
Il vend par jour 80 mille yaourts et on crée à peu près 300 emplois
Est-ce que la Grameen Danone Food est un jeu aventure (entreprise
commune) ?
OUI

La RSE BOP

Vendre des produits à des populations pauvres. Rendre accessible les produits
aux pauvres environ 20% de la population mondiale détiennent 90% de la
richesse
On va créer un SICAV (société d’investissement à capital variable) Le principe
c’est de diversifier les risques.
Danone va apporter 20% et le reste sera investi par les investisseurs locaux
Le but de tous ces projets c’est de lutter contre la mauvaise alimentation
infantile, distribuer de la nourriture dans Sénégal, Cambodge, France aussi
Tout ça va connaitre une croissance énorme, mais aucun ne va atteindre au
point mort (chaque fois ou une entreprise vende ses produits elle est
bénéficiaire, on estime que dans une entreprise on atteint le point mort au but
de 10 ans, ça veut dire que pendant 10 ans l’entreprise n’est pas rentable)
Pour Danone la seule façon d’atteindre le point mort c’est d’innover
Danone se confronte à un problème technique : comment amener le yaourt
jusqu’à consommateur en respectant l’échelle du froid
Problème culturelle : il faut que l’yaourt soit au gout des personnes qui les
mangent.
P a g e | 22

Ils feront des produits qui vont résister plusieurs temps et à la base ils vont
couter très peu chère.
Limites économiques : pour que le yaourt ait un impact positif il faut que
chaque enfant consomme deux par semaine ça représente pour chaque famille
entre 10-12% du revenu- c’est trop cher.

CHAPITRE 4 : Le social business

4.1) Le micro-crédit

Grameen Bank : la banque du village, basée sur le micro-crédit.


Il faut inventer un accès à la banque pour les pauvres : accorder de petites
sommes à un groupe qui a un projet, obligeant l’entraide => micro-crédit pour
être sûr d’être remboursé, crédit remboursable. Proposer des petits prêts aux
pauvres en zone rurale, afin que ce soit plus facile de les rembourser.
On appelle ça le social business (entreprenariat social).
Cela n’existe que dans les pays défavorisés, la Grameen Bank n’est pas dans
une démarche de rentabilité mais de projet => altruisme.
Initiative véhiculée par YUNUS/économiste (Prix Nobel de la paix) en 1976,
surnommé « le banquier des pauvres ».
La Grameen Bank offre des crédits au femmes
97% de crédits remboursés, ça fonctionne car il y en aura toujours un pour
rembourser.
La Grameen Bank ouvre un portefeuille énorme, elle autorise les crédits aux
femmes en Inde par exemple. L’économie sociale et solidaire a donc un double
spectre : augmenter le pouvoir d’achat ainsi que les libertés.

Certaines entreprises vont réussir à conjuguer business et pauvreté : elles ne


vont se verser aucun dividende et réinvestir les profits dans la pauvreté :
Grameen Danone Food Corporation
RIBOUD : PDG Danone1972
Le yaourt Danone multivitaminé n’est plus de l’éco SS mais du développement
durable => sphère sociale : diminuer la malnutrition, sphère
environnementale : économiser les ressources naturelles, sphère économique :
création d’emplois.
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Ils vont créer un yaourt qui ne craint pas le chaud, donc adapté à la situation du
pays. Les vendeuses de yaourt se déplacent vers les habitants.

Proposition d’un business plan : beaucoup d’emplois (surtout des femmes =>
discrimination positive) donc moins de machines (réduction de l’empreinte
carbone), le but étant d’augmenter l’employabilité de la main d’œuvre.
Partenariat 50/50 : technicité par Danone, expertise (réseaux…) par Grameen.

Mini-conclusion : entreprise innovante et cohérente dans les objectifs du


développement durable.
Entreprise sociale= Grameen Bank- entreprise qui la recherche du profit n’est
pas du tout le seul objectif.
Entreprenariat social-Social business- société sociale qui lutte contre la
pauvreté et ne verse aucun dividende

CHAPITRE 5 : La responsabilité sociale des entreprises (responsabilité sociétale)

Implication la plus généraliste et généralisée de l’empreinte éco SS dans le


monde capitaliste.

« Responsabilité sociale des entreprises » (RSE) terme issu des US, datant des
années 50.
2
Green washing (ex : MacDo)
Friedmann : libéral américain, pense que les entreprises ont pour seul but de
faire de l’argent.
Mais pendant ce temps les entreprises créent aussi de la pauvreté.

Beaucoup d’entreprises ont rejoint la RSE et s’intéressent à des aspects de


l’entreprise qu’elles ne voyaient pas avant. C’est donc un défi pour les
nouvelles entreprises, rester productives.

Si trop de RSE faite par les entreprises, on peut s’interroger sur le rôle de l’Etat.

RSE : intégration marchande et non marchande dans la gestion des effets


externes positifs ou négatifs (pollution) des entreprises sur la société.
Externalité positive = génère du bonheur
P a g e | 24

Si une entreprise génère des externalités positives et négatives, il faut que les
positives soient plus importantes pour prétendre à rentrer en RSE.
La RSE s’inscrit dans une éthique qui est en lien avec des valeurs comme la
bienveillance, altruisme et n’est en aucun cas incompatible avec le profit car si
les produits sont incontournables il y a création de demande.
Toutes les entreprises du CAC 40 (créé en 1987) doivent avoir une politique
RSE.

Depuis les années 90 La RSE est devenu une nouvelle mode managériale. Il y a
un parallèle étroit avec le développement durable.

5.1) L’origine de la RSE


La RSE est nouveau (1950) mais l'idée que l'entreprise interagit dans la société
est ancien, remonte au paternalisme. On attribue à Howard Bowen le titre de
père fondateur de la RSE (busines) : écrit en 1953 : Social responsibilities for
the businessman. Et dans ce livre il définit pour la première fois la RSE. Il dit
que si on veut du capitalisme, il faut laisser le capitalisme prendre toute sa
place : une place faible de l’État. Il faut qu'il y ait un nouveau type de
gouvernance qui apparaît chez les RSE. La RSE est un prétexte pour faire
beaucoup d'argent. La RSE doit favoriser le capitalisme selon Bowen. Il va
imposer le respect de déontologie du dirigeant, on est dans l'idée que si les
chefs d'entreprises font de la RSE à la Bowen, c'est de la RSE à moindre coût où
on ne s’intéresse pas au bien être des salariés mais à la productivité. C'est dans
un contexte de modification profonde des formes d'organisation de l'entreprise
(recherche de légitimité) qu'il faut restituer la constitution d'un discours sur la
RSE aux USA. Exemple : au début aux USA, la RSE va être symboliser par des
actions philanthropiques : un milliardaire va donner de l'argent pour des causes
nobles : action qui cherche à améliorer le genre humain. Idée que l'entreprise
est hors champ par rapport à l'activité promise : l'entreprise va essayer de
véhiculer des idées progressistes : ex : milliardaire Rock Feller qui a donné
beaucoup d'argent pour les étudiants. Les actions philanthropiques
s'apparentent à des actions de RSE mais en même temps permet de « faire
passer la pilule ». Ex de Rock Feller : les gens avaient peur de la grande taille
des firmes, Rock Feller a décidé de redorer ses actions en faisant des actions
philanthropiques car ces entreprises étaient considérées comme des menaces
pour la démocratie. La RSE va devenir un outil presque de propagande à ses
débuts. Après, la RSE va être considéré comme partie intégrante.
P a g e | 25

5.2) L’institutionnalisation de la RSE

La RSE n’est plus un fonctionnement de l’entreprise mais concerne tout le


monde.
Plus seulement des actions individuelles mais un mode de fonctionnement
généralisé.
Tout syndicat doit valoriser la RSE car c’est le nouveau mode de régulation
Début 2000 L’ONU au travers du forum de Dabos (forum de l’économie
mondiale ou tous les responsables discutent sur l’avenir de la planète) montre
un intérêt très vif pour la RSE et le secrétaire général de l’ONU va demander en
2000 aux dirigeants des entreprises d’adhérer au pacte mondial
En 2002 les syndicats français vont toutes publier des déclarations ou elles vont
développer en commun de solutions pratiques au service des salariés afin que
ceci maitrise leur épargne salariale dans les conditions optimales de sécurité de
justice donc on est vraiment dans l’idée que les institutionnalisation les
syndicats sont vraiment pour valoriser la RSE.
La RSE rempli de fonctions sociales et répond à des nouveaux besoins
exprimés par la société civile.

5.3) Les 3 niveaux de la RSE

-Niveau individuel
-Niveau de l’Etat : Bill Clinton a mis en place la RSE aux US (ex : Nike)
-Niveau Européen : obligations du « livre vert », qui représente un rapport des
propositions destinées à être votées

5.4) La théorie des parties prenantes

Stakeholders = partie prenante/intéressée (tout ce qui gravite autour de


l’entreprise => clients, fournisseurs, salariés, créanciers, consommateurs, …).
La théorie des parties prenantes remet en cause la primauté des actionnaires
dans la gouvernance.
Acteurs qui exercent un rôle de surveillance sur les dirigeants. Ils ont une
influence décisionnelle sur la firme. Diversité énorme, donc quels sont les
parties prenantes les + importantes ?
Pour l’entreprise, le travail est de hiérarchiser les demandes du stakeholder et
d’y répondre.
P a g e | 26

La RSE est donc la gestion des parties prenantes. Freeman et Carroll


(éthique)ont étudié la question, ils sont les auteurs qui vont apporter les
premières réponses. Ils vont expliquer que la théorie va être prise en compte
par les diversités ça veut dire qu’il y a quelques parties prenantes qui ont plus
d’influence qu’autres. Ils vont étudier le fait de prendre en compte toutes les
parties prenantes et que toutes aient un discours opposé les unes aux autres.
Alors ils disent qu’on a deux possibilités, soit une possibilité faible (suivre un
raisonnement à la Bowen, utiliser la RSE comme un élément qui pourrait
améliorer l’activité économique) ça veut dire soit une possibilité forte (il faut
considérer toutes les parties prenantes n’en mettant de la pondération en
fonction de la RSE qu’on veut développer)

Quand on parle de RSE : il faut penser à la théorie des stakeholders.


Théorie appliquée de la RSE (ex : changer une entreprise de bombes en
voitures).
Théorie des stakeholders remet en cause la primauté des actionnaires dans la
gouvernance.

RSE a une approche instrumentale, liée à des obligations morales pour


répondre aux demandes.
=> L’entreprise a des obligations envers la Société
La RSE c’est quelque chose qui oblige l’entreprise à contribuer : moralement au
bien-être de la Société civile.
Difficile car il y a des antagonistes entre parties prenantes.
Se pose la question de la légitimité des parties prenantes ?

CHAPITRE 6 : Economie et éthique

L’entreprise et l’éthique, ce n’est pas une relation évidente. On est dans l’idée
que cette relation va concrètement se manifester autour du paternalisme et au
travers de l’entreprise citoyenne.
Est-il possible d’être éthique et de faire des profits dans un capitalisme libéral ?
Oui, mais sous certaines conditions.
Intuitivement, sans que cela soit démontré, on est dans l’idée que les profits
qui sont immoraux sont sanctionnés, par exemple, lorsque la société Nike à fait
fabriquer des ballons de foot par des enfants au Pakistan, on l’a tous
sanctionnée, parce qu’ils ne devaient pas faire travailler les enfants.
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Donc, intuitivement, on sait ce qui est moral de ce qu’il ne l’est pas. Est-ce qu’il
y a une différence entre éthique et morale dans les entreprises ?
En Europe, en France notamment, on fait une distinction entre l’éthique et la
morale, par exemple, lorsque l’état impose un comportement au travers d’une
taxe pour orienter des comportements vertueux, on dit que c’est de la morale.
Lorsqu’il fait payer plus cher un produit qui est un polluant, on dit qu’il sera
taxé dans le but de pousser les gens à acheter un produit qui sera moins
polluant, et ce produit moins polluant sera alors même subventionné. (Par
exemple les voitures, la voiture électrique est subventionnée, tandis que la
voiture mécanique est taxée au niveau du carburant). Plus la taxe est lourde,
plus le comportement sera modifié. C’est un point de vue qui est
économiquement justifié. Nous avons appris antérieurement qu’il y a une
courbe de taxation qui traduit le fait que trop d’impôts tue l’impôt, dans le sens
ou si un produit est beaucoup trop taxé, les gens ne vont plus s’intéresser à se
produit. Il y a donc une autre manière d’orienter les comportements, celui dit
de l’éthique. C’est lorsque l’on s’impose nous même un comportement, par
exemple, en décidant, de ne pas rouler avec des voitures polluantes, du fait de
notre potentiel engagement environnemental, et par extension nous allons
faire des actions qui nous sont propres, et parfois, ces actions éthiques peuvent
aller à l’encontre des actions morales. Des actions morales sont dites imposées,
tandis que les actions éthiques sont imposées de nous-même, c’est une auto-
imposition. C’est alors lorsque les entreprises ne sont pas éthiques à nos
valeurs que nous pouvons alors évoquer des sanctions comme par exemple le
boycott.
Dans ce cas, soit l’entreprise de prive des consommateurs perdus, soit elle
réoriente ses actions de manière à modifier son image de marque, afin de
pouvoir capter les consommateurs qui ne voulaient plus acheter chez elle. Elle
peut alors mettre en place une charte éthique qui est composée de plusieurs
règlements internes à l’intention de ses plusieurs fournisseurs.
Comme par exemple Nike, qui a obligé tous ses collaborateurs à respecter
entre elle est ses fournisseurs pour pouvoir travailler ensemble. Cependant les
chartes éthiques ne peuvent pas être efficaces pour autant, car plus le nombre
de fournisseurs augmente, plus l’on s’éloigne de la visibilité de ces derniers, ce
qui implique qu’il est très compliqué de pouvoir vérifier si les fournisseurs
respectent bien la charte éthique mise en place.
Le problème est qu’il peut y avoir un manque de contrôle, et c’est ce qu’il s’est
produit avec l’entreprise Nike, dans le sens ou l’instauration de sa charte
éthique n’a pas été suffisante, et ses produits se sont vu boycotter par les
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consommateurs américains, et résultat des courses, il y a eu une baisse du


cours de l’action, par exemple en 1997, l’action valait 76$, et en 2000, elle ne
vaut plus que 27$. Les entreprises doivent internaliser l’éthique ou une
démarche vertueuse qui va au-delà du simple profit. Et si l’on est d’accord avec
ça, il faut intégrer l’éthique dans l’entreprise, et si l’on regarde un petit peu ce
qu’il s’est passé, on se rend compte que le questionnement éthique apparaît
autour des années 1950, car ce sont les entreprises qui reconstruisent les
économies, et ces dernières se demandent si elles veulent les reconstruire dans
le chaos passé, ou de vouloir bâtir un monde meilleur.
Les acteurs centraux de l’économie sont les entreprises, et ces dernières
reconstruisent le monde dévasté. En 1950, on réfléchit alors à tout ça. En
France, il faudra attendre les années 1980. Tout ça pour dire que l’avènement
de l’éthique s’est posé en réaction à une crise d’identité culturelle où les
européens se sont affrontés entre eux, et le monde entier les uns contre les
autres, cette guerre mondiale a engendré un chômage massif dû à la
destruction totale. C’est alors à ce moment-là que l’on doit penser à l’éthique
en entreprise.
On a aussi une problématique de développement durable qui va se poser après
la guerre, car nous avons tous la possibilité de détruire la planète via ses
ressources, et via l’apparition de dangers, il faut mettre alors en place une
éthique d’avenir qui va penser aux générations futures, qui pense au lointain.
Or les entreprises voient uniquement le court terme, elles sont dans
l’impossibilité de se projeter dans l’avenir, mais avec des dangers irréversibles,
les entreprises ont l’obligation de se projeter dans l’avenir afin de pouvoir
développer un développement intergénérationnel.
L’éthique de base, étant individuelle, chacun pense de ce qui est bien ou mal ; il
va falloir que l’entreprise fasse de même. Comment peut-elle faire ? Quelle
forme concrète d’éthique peut-on pratiquer en entreprise ? Donc l’entreprise
va appliquer, du moins internaliser l’éthique au travers de 2 formes.
La 1ère- le paternalisme, la 2e- l’éthique des affaires
Lien éthique et économique ? Très important pour la dissertation.
=> Est-il possible d’être éthique et de faire des profits… dans un monde dominé
par le capitalisme libéral ? oui
L’entreprise et l’éthique ce N’est pas une relation évidente. Il se manifestera au
travers de paternalisme
Capitalisme : accumulation du capital et du profit s’appuyant sur la propriété
privée des moyens de production.
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Les grandes entreprises sont sanctionnées lorsqu’elles ont des actions non
éthiques (ex : Nike).
Des actions morales sont imposées et éthiques sont personnelles
Les sanctions d’éthique ne sont plus sur les actions de rentabilité mais sur une
activité éthique future (environnement). L’entreprise doit absolument
préserver la nature pour préserver l’humanité.
=> Lien évident entre éthique (développement durable) et business.

Dans un premier temps : on a assimilé éthique et morale.


Deuxième temps : s’éloigner de la morale pour que l’éthique devienne du
business => paternalisme (première forme d’éthique patronale où on veut faire
respecter des vertus à l’intérieur et extérieur de l’entreprise).
La première version du paternalisme est très morale, puis à son extrême il
devient très infantilisant.
Le but est de faire obéir les salariés, façon de les contrôler. Augmenter le bien-
être et en contrepartie l’entreprise peut exiger des salariés respect et
obéissance (fidélité).
Version actuelle : plus de rôle moral, mais centrée sur le business.
Par le biais du paternalisme (1919-1945), les industriels ont un instrument de
lutte contre le socialisme et le syndicalisme.
A l’heure actuelle le paternalisme prend une dimension nouvelle : cela renvoie
à la gestion des ressources humaines, paternalisme managérial => outil pour
augmenter la compétitivité.
Le paternalisme- une de première forme de l’éthique patronale
Lorsque l’éthique est orientée business, elle est rentable.
6.1. Le code d’Hammurabi
Exemple du travail = morale : HAMMURABI 1750, premier code juridique,
première formulation de l’équité où il y a une échelle de pénalité appliqué au
monde du travail. Première forme de morale dans l’entreprise. A l’intérieur
c’est la première formulation de l’equité parce qu’il établit une échelle de
pénalité.

Eglise chrétienne : deuxième forme morale, élaboration du juste prix.


Juste prix : prix qui représente exactement le service rendu.
Mercantilisme : recherche de la richesse. Colbert
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Montesquieu : « Le commerce guérit les préjugés, destructeurs, il polisse et


adoucit les mœurs grossières. Il rend les gens moins rustres et plus humains. »
L’éthique lorsqu’elle est morale peut entrainer des situations grotesques
comme le mercantilisme (accumulation pour accumulation).
C’est un code juridique, une inscription royale qui glorifie le souverain
Hammurabi, le 6e roi de Babylone. Ceux qui le comprennent, c’est que c’est un
recueil de 282 articles, dans lesquels on voit, que c’est la 1ere formulation de
l’équité. Parce qu’il établit une échelle de pénalité, que l’on appelle la loi du
talion, la juste réciprocité entre le crime et la peine.
Lorsque l’on applique les procédures de ce code, dans le domaine du
commerce, on a un salaire et un temps de travail qui sont justes.
La 1ère apparition, c’est la notion de ce code, et la 2e la notion de juste prix.
C’est un concept économique classique, où l’église chrétienne veut introduire
l’idée que les échanges ne doivent pas abuser des situations où l’on va générer
de la pauvreté ou de la vulnérabilité. Il faut que les prix soient juste, ils font
qu’ils représentent exactement le prix du service rendu, et que la rémunération
doit permettre à la personne auteure du service doit pouvoir vivre
honorablement, ce qui veut dire que ce prix doit être ni trop haut, ni trop bas,
juste ce qu’il faut.
On a l’idée que ce juste prix devrait être l’étalon qui devrait guider toutes les
actions économiques, par contre, cette idée ne va pas durer longtemps, parce
qu’avec l’arrivée du mercantilisme, entre le 16e et le 17e , nous allons avoir une
doctrine qui va détacher l’économie de toute considération morale, et donc la
finalité sera la recherche de la richesse, et notamment cela va être définit par
le colbertisme, où il est dit que la puissance d’un pays est proportionnelle à sa
réserve de métaux précieux.
Ce qui est intéressant dans le mercantilisme, c’est que l’on est dans une
dynamique capitaliste de l’accumulation du capital, c’est ce qui définit le
capitalisme, et nous allons donc voir le contrepoint du capitalisme, qui est le
paternalisme. Le problème de l’accumulation du capital est qu’il n’y a aucune
considération de l’éthique

6.2 Le Paternalisme
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Le paternalisme est l’une des premières formes de l’éthique patronales, c’est le


patron qui va imposer sa vision du monde bienveillante aux salariés et aux
ouvriers.
Les visions du patron sont de valoriser les vertus familiales dans l’entreprise et
aussi à l’extérieur de l’entreprise. Cependant, lorsque l’on impose une attitude
morale à autrui, notamment aux ouvriers, cela revient à considérer les
adultes, comme des enfants, donc le gros problème du paternalisme est
d’infantiliser les ouvriers.
En même temps, le paternalisme a pour but de légitimer le rapport salarial et
faire obéir la classe ouvrière, par exemple, si un paternaliste chef d’entreprise,
dit à son ouvrier qu’il ne le paie pas beaucoup, car s’il le paie beaucoup, il
utilisera cet argent à des fins malsaines (boire un coup, etc.) plutôt que de
l’utiliser pour sa famille ou ses enfants, et donc s’il est moins payé il ne pourra
pas dépenser cet argent à ces fins-là. Cependant cela ne reste qu’une excuse
pour essayer de justifier un salaire anormalement bas. Le paternalisme peut
être un outil qui peut être aussi bien bénéfique que maléfique, en fonction de
comment est-ce que le patron réussi à agir. Tout dépend des réelles
motivations des différents patrons.
Quoi qu’il en soit, le point commun de paternalisme, qu’il soit bon ou mauvais,
va faire en sorte de prendre en charge les ouvriers. Nous allons avoir donc une
situation où c’est le patron qui est responsable du bien-être de l’ouvrier, et en
contrepartie l’ouvrier lui doit alors le respect.
C’est une façon de contrôler la masse ouvrière, et tout ce système va être le
mode de fonctionnement capitalisme de la révolution industrielle, on va donc
alors avoir un système paternaliste, qui fonctionne comme un père de famille
qui va éduquer ses enfants, comme avec le patron avec ses ouvriers. Or le
problème est bien là, dans cette éducation, est-ce vraiment le rôle du patron
d’éduquer ses ouvriers ? C’est alors une des limites du paternalisme. De plus,
lorsqu’il va s’imposer partout en France, cela va être un moyen de contourner
le syndicalisme et le socialisme de l’époque, qui sont fondés sur l’esprit de la
lutte des classes.
On est dans l’idée que le paternalisme a pour but indirect mais final de lutter
contre le syndicalisme et le socialisme, car ces deux composantes revendiquent
la lutte de classes, et nous sommes dans ce que Marx appelle, la lutte des
classes. Si les ouvriers veulent se mettre d’accord entre eux, ils peuvent
bloquer et déstructurer les patrons, donc, pour acheter une paix sociale, les
patrons vont mettre en place un pacte moral où les ouvriers sont pris en charge
mais ils le sont tellement qu’ils en sont contrôlés. Ceci est l’idée que le
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paternalisme a pour but de pacifier la main d’œuvre, et cela va fonctionner


jusqu’en 1945, il en sera même à son apogée.
Le paternalisme a pour but de contrôler les ouvriers, mais aussi de stabiliser la
main d’œuvre qualifiée. C’est une façon de fidéliser les bons ouvriers afin de les
garder. Lorsque l’on paie plus une personne que ce que le marché offre, on est
dans l’idée indirecte de casser le syndicalisme, dans une relation donnant-
donnant. La 1ère forme de ce paternalisme jusqu’en 1945 respectera cette idée.
Ensuite on aura un 2e pic de paternalisme, à partir de 1945, où le capitalisme
n’est plus dans la lutte des classes, mais dans la gestion des ressources
humaines.
Une entreprise paternaliste après 1945 est une entreprise qui veut du bien, elle
va faciliter les temps de pause, va faire en sorte de recruter autant d’hommes
que de femmes, va intégrer des minorités dans sa politique de recrutement. On
est dans une forme de management où l’on laisse s’exprimer les salariés, on est
dans du paternalisme post 1945.
Cette nouvelle forme va tourner autour de la compétitivité et de l’efficacité,
mais pour que l’entreprise soit efficace et compétitive, on ne va plus prendre
des fouets comme à la révolution industrielle, mais on va sortir le chéquier, on
va attirer les meilleurs et leur donner des conditions de vie extraordinaires.
L’exemple de Google, Facebook ou Apple, ce sont des boîtes inscrites dans le
paternalisme post 1945, où l’on travaille de manière décontractée, les
conditions de travail sont extrêmement laxistes, du moment où l’on est très
compétitifs et compétents et efficaces.
6.3 Le Paternalisme approfondi

En France, le paternalisme va être définit du « berceau à la tombe » cela veut


dire que l’on nous prend, mais que jamais l’on ne sera au chômage, on va nous
garder. Par exemple, si notre père travaille chez Renault, en tant que fils de
salarié de Renault, nous pourront avoir plein d’avantages. Ces institutions
auront pour but de moraliser l’ouvrier, le paternalisme à la française veut faire
le bonheur des ouvriers, mais le danger est qu’il y à, de la part des industriels
français, une véritable incitation à la bonne conduite, par la mesure
autoritaire, soit par mesure caritative.
Le paternalisme est une réaction à l’état providence, lorsque que ce dernier est
fort, le paternalisme est alors faible. Si l’état providence à beaucoup d’agent,
c’est l’état qui va aider les salariés en proposant un SMIC élevé ou en
proposant des compléments et des aides, par contre si l’état est faible, qu’il n’a
plus d’argent, ce sont les entreprises qui vont prendre le relais. On peut se dire
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que lorsque le paternalisme est fort, l’état va mal, donc il vaut mieux que l’état
aille bien et que le paternalisme soit faible.
La question que l’on se pose est, est-ce que le paternalisme a amélioré le sort
des ouvriers ? La réponse est oui et non. Tout d’abord, le paternalisme s’inscrit
dans un courant que l’on appelle la belle époque, tout le monde a du travail,
mais cependant les ouvriers travaillent encore entre 70 et 75h par semaine,
donc on ne peut pas dire que leurs conditions sont géniales, c’est pour cela que
le paternalisme va les aider à supporter ces conditions difficiles.
Cependant c’est tout de même une réussite car il y aura une augmentation du
salaire réel, mais il n’augmente pas assez pour leur permettre l’accès à
l’épargne, car tout est absorbé par la consommation.
Quelle est la différence entre un salaire nominal et un salaire réel ? Le salaire
nominal, c’est le salaire horaire, c’est ce que l’on perçoit par unité de temps,
mais, le salaire nominal ne tient pas compte du pouvoir d’achat, tandis que le
salaire réel tient compte du pouvoir d’achat, car on l’obtient en divisant le
salaire nominal divisé par l’indice des prix.
Donc le salaire réel tient compte de l’inflation.
Les conditions de travail ne changent pas réellement avec le paternalisme, il va
surtout être utile au niveau de l’instruction des ouvriers. Le paternalisme va
réellement améliorer le sort matériel de l’ouvrier, mais on ne peut pas dire que
moralement il va réussir à orienter le comportement des ouvriers.
Alors on va laisser de côté le paternalisme et se tourner plutôt vers l’entreprise
responsable, qui sera véritablement la plus prisée par les entreprises
6.4 L’entreprise citoyenne

Alors l’entreprise citoyenne c’est une réflexion qui va être menée aux USA à
partir des années 70, c’est beaucoup plus récent que le paternalisme. C’est le
MEDEF (CNPF à l’époque), le patronat, veut absolument que l’entreprise
devienne citoyenne. La citoyenneté économique va dépasser la sphère
politique pour intégrer des aspects de la vie en société. C’est-à-dire que
l’entreprise citoyenne va laisser beaucoup de droit au travail, où il est dit que
chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi.
L’entreprise citoyenne va travailler sur deux points, le droit du travail et la
valorisation des libertés fondamentales dans l’entreprise. (Droit syndical, droit
de grève, droit de dignité de chaque travailleur, droit à l’ergonomie, droit à la
formation, droit à être représenté, et avoir un salaire minimum)
Ce qu’il faut retenir c’est que l’entreprise citoyenne va tenter de réconcilier
l’économique et le social au travers des actions qui vont ancrer l’entreprise
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dans la cité. (Par exemple lorsqu’elle organise un match de football


subventionné, qu’elle donne une bourse, ou fait une action en faveur des
personnes défavorisées, etc.)
Quand une entreprise valorise les comités d’entreprises et les délégués
personnels, on est dans l’idée d’une entreprise citoyenne. Lorsqu’elle décide
d’agir en vertu du bien commun, il s’agit également d’une entreprise citoyenne,
ou qu’elle décide de communiquer sur ses produits alimentaires en disant qu’il
n’y a pas de produits néfastes interdits, pas d’OGM, pas de produits dangereux
également.
La réglementation fait que l’on doit respecter telle et telle information sur des
produits alimentaires, et lorsque l’entreprise décide d’informer plus en détail
qu’imposé par la réglementation, nous sommes dans une entreprise citoyenne.
En tant que citoyenne, est-ce qu’une entreprise peut accepter des contrats qui
risquent de bouleverser des situations politiques ?
L’entreprise canadienne Bombardier a réussi à décrocher une offre d’emploi
pour fabriquer un chemin de fer reliant la Chine à Hassa-la capitale du Tibet,
cette entreprise sait que le secret inavoué de la Chine est de coloniser le Tibet,
le Tibet à peur d’être annexé par la Chine, mais s’ils mettent en place un
chemin de fer les reliant, alors l’accès au Tibet sera facilité.
Du coup, l’entreprise s’est posé la question de se demander si elle ne va pas
participer à un problème culturel en acceptant ce contrat. Au Canada,
l’entreprise a été sujette à des discussions civiques et les gens se sont dit qu’il
n’était pas acceptable qu’une entreprise canadienne participe à cette annexion
du Tibet par la Chine, et donc, au final, l’entreprise a refusé ce contrat. Non pas
pour des raisons économiques mais pour des raisons culturelles.
Il y a des pays qui ne font pas la différence entre éthique et morale, en France,
nous parlons d’éthique des affaires et non pas de morale des affaires, la
différence que la RSE fait, c’est que tout ce qui est moral en termes
d’économie, est ce qui est imposé par une autorité, au travers de la taxation et
de la subvention pour orienter les comportements.
Pour orienter un comportement plus responsable en termes de respect de la
nature, si on a le choix entre deux produits, l’état n’a pas le droit de nous
interdire de consommer, mais va essayer de nous faire changer de
comportement en taxant le produit qui sera le plus polluant des deux, dans le
sens où l’on sera dissuadé de cet achat vers un produit qui sera alors moins
polluant mais qui par conséquent sera moins cher du fait qu’il ne sera pas taxé
mais subventionné.
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En terme économique, on peut faire une distinction avec l’éthique, qui est
quelque chose qui nous est propre, qui ne nous est pas imposée, cela vient de
l’individu et n’est aucunement imposé par une institution ou une autorité, cela
provient des convictions personnelles. Il y a deux grandes façons de voir les
choses, soit les actions proviennent de nous-même, ce qui est de l’éthique
économique, soit l’on est orienté qui nous guide quelque part dans nos choix,
ce qui est de la morale économique.
CHAPITRE 7 : Commerce équitable
Dans le CSR (consommation socialement responsable) on est dans une
configuration nouvelle ou l’individu utilise son pouvoir d’achat pour introduire
des changements dans la société.

Quand vous avez de CSR, on a l’idée d’agir sur les comportements des
entreprises. On a la possibilité de remercier en achetant auprès des entreprises
qui sont bienveillants.
De façon générale le CSR relève du comportement engagé, ce qui font le CSR
sont appelés alter-consommateur.
Commerce équitable, il y a une volonté de réduire les inégalités (une juste
rémunération).
Consommation solidaire :

Justice sociale qui se fonde sur des fondements économiques classiques.


Respect de la personne tout en étant compétitif => concept éthique conciliable
avec le profit :
 Juste rémunération
 Egalité des sexes
 Protection de l’environnement
Echanges macroéconomiques qui valorisent les produits des pays pauvres.

Le commerce équitable est apparu vers la fin de la 2nd GM, d’abord des actions
de charité.
Cette logique caritative va se substituer à une logique de contestation du
commerce international.
C’est une des filières les plus labélisées (ex : Max Havelaar en France, Fair Trade
dans le monde).
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Si on parle de commerce équitable ce sont des produits issus des pays du Sud,
si on parle d’économie solidaire ce sont des produits des pays du Nord, si on
parle d’économie responsable ce sont des produits bio.
CE répond à une idée de justice sociale et en même temps de l’économie
classique.
Le CE donne au respect de la personne la place centrale

La recherche de la compétitivité ne peut se faire au détriment de travailleurs et


des populations locales
L’idée de commerce équitable c’est d’être une alternative au capitalisme libéral
Comment on fait du commerce équitable ? Quand on emploie qqn :
Rémunération
Egalite de genre
Eviter les discriminations
Nous allons travailler sur la condition de vie
Son alternative faut qu’il soit conciliable avec le profit. L’idée générale du
commerce équitable par rapport au commerce déjà connu, répond à une
demande de justice sociale, et réponds aux critères de l’économique
classique. Car les produits du CE peuvent se retrouver aux côtés des produits
issus du commerce classique. Les petits commerçants peuvent faire du
commerce équitable, s’ils suivent le processus qui indique qu’ils doivent mettre
la personne au centre de ce processus.
Le CE donne à la personne une place centrale, ce qui veut dire que la recherche
de la compétitivité ne peut se faire aux détriments des travailleurs et des
populations locales.
L’idée du commerce équitable c’est d’être une alternative au capitalisme
libéral. Comment peut-on faire du commerce équitable ? Qu’est-ce qui existe
comme alternative ?
Imaginons être un chef de produit ou d’entreprise, qui veut faire du commerce
équitable.
Nous avons l’obligation de mettre en place des alternatives au capitalisme et en
même temps faire du profit, que mettre en place ?
Il y aura tout d’abord l’idée de la juste rémunération, ensuite, le recrutement
par rapport aux salariés sera égalitaire, notamment au niveau de l’égalité de
genre, toutes les discriminations seront évitées. Il y aura aussi un travail dans
des condition de vie décentes. Notamment chez les producteurs de thés
équitables, ils font en sorte que les femmes travaillant dans les champs n’aient
pas de conditions de travail inconfortables.
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Il y a aussi également l’idée de protéger l’environnement. Il faut que ces


alternatives au capitalisme soient conciliables avec le profit, parce que nous
allons vendre nos produits, et que si nous ne vendons pas nos produits
convenablement, nous ne pourrons pas faire vivre notre boîte et pourvoir
dégager un salaire afin de rémunérer les salariés.
Ce phénomène est à la mode depuis plus ou moins 15 ans dans les pays
européens

7.1. Une nouvelle logique

Le commerce équitable est paru à la fin de la deuxième guerre mondiale. Ce


sont des mouvements religieux d’aider les gens avec des produits. C’est la
première forme de commerce équitable. Cette logique caritative va être par
une logique qui conduira à la mondialisation
Année 70-Commerce équitable=contestation de la mondialisation
Année 2000 : le CE intègre la mondialisation pour exister
Max Havelaar : décide quel produit est équitable ou pas, lorsqu’on a acheté ce
produit ça permettra au gens du sud de vivre mieux.
La création de Max Havelaar a vraiment contribué au développement dans les
grandes surfaces
Le commerce équitable fonctionne au travers de Label
Cahier de charges- des choses qui sont respectées pour vérifier la production

Organisme certificateur qui donnera droit au label (ce qui donne de la qualité,
guide le consommateur dans son acte d’achat, signe de garantie, par exemple
bio) de certifier le commerce équitable

Différence entre équitable- produit issu du sud


Solidaire- produit issu nord
Responsable- protéger à la fois l’homme et la nature
Depuis quand est apparu le CE, est-ce quelque chose de nouveau ou pas ? Il est
apparu vers la fin de la 2nde guerre mondiale. A l’époque, en remettant les
choses dans le contexte, il y avait énormément de pauvreté liée à la guerre, on
part de 0. Les gens n’ont plus rien, et donc, les premiers produits équitables ne
se développent pas à l’autre bout du monde mais chez nous, au travers
d’actions de charités notamment religieuses, ou les gens vont s’entraider avec
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des produits. On a en France l’idée de la Fondation de l’Abbé Pierre, qui est


devenue connue dans le monde entier au travers de ses actions caritatives.
Cette logique caritative va être substituée très vite par une logique de
contestation du commerce international.
Vers les années 1970, tous ceux qui critiquent les grandes firmes, la malbouffe,
etc. seront alors une entrée pour le CE et l’alternative à la mondialisation. Très
vite le commerce équitable va profiter de la mondialisation pour exister.
Vers les années 2000, le CE intègre la mondialisation pour exister, en effet,
lorsque l’on achète des produits faits de matières premières, ces dernières
proviennent de contrées lointaines, (cacao, ou chocolat, venant du Brésil par
exemple) et donc par conséquent transitent grâce à la mondialisation.
L’un des exemples notables qui démontre que le CE est vraiment inscrit dans le
capitalisme est que les produits issus du CE sont vendus dans les grandes
surfaces.
Les grandes surfaces vendent et font vivre le CE, donc il n’est pas absolument
contre cette mondialisation, il est contre les excès de cette mondialisation.
Nous allons voir qu’il y a plusieurs produits et plusieurs niveaux de CE.
Le plus connu est la certification Max Havelaar qui décide quel produit est
équitable ou qui ne l’est pas en fonction de cette certification qui représente un
cahier des charges strictes et labellisées, ce qui fait que l’on peut avoir
confiance en cette certification.
Pourquoi achetons-nous des produits provenant du CE ? En général, quand
nous achetons ces produits, ils sont plus chers que le même produit
conventionnel, nous l’achetons plus cher non parce que nous apprécions payer
plus cher, mais c’est qu’en payant plus cher ce produit, nous sommes dans
l’idée que nous allons rendre service au producteur qui a fabriqué ce bien.
Quand nous achetons un produit issu de la Bolivie, que nous payons plus cher,
nous sommes sûrs que la personne qui a produit ce produit va bénéficier de cet
argent.
C’est pourquoi nous allons acheter des produits issus du CE, afin de pouvoir
aider les plus démunis, et c’est pourquoi la certification Max Havelaar à
vraiment réussi à développer le
CE dans les grandes surfaces.
Le CE fonctionne au travers des labels, il y a plusieurs labels et cahiers de
charges, donc par extension de critères qui vont mettre l’accent sur le respect
des charges sociales, ou du respect de l’environnement, etc. Ce qui fait que
nous payons certes nos produits plus chers, mais nous nous inscrivons dans une
logique de développement durable.
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Max Havelaar est une garantie et notamment une garantie qui nous assure
qu’il y a au minimum des choses qui sont respectées (cahier des charges). Il
n’y a pas que ce label qui fait du CE, mais c’est le label spécifique des grandes
surfaces en France.
Quelles sont les autres filiales labellisées ?
Le consommateur va plutôt vouloir se fier aux labels pour un choix de produits,
parce que les labels garantissent une certaine qualité de produit, pour certains
produits dont on ne peut pas s’assurer de la qualité à l’œil, le label donne une
orientation sur la décision d’achat, car on peut supposer que les produits non
labellisés qui ne respectent pas certaines conditions.
Il y a plusieurs types de labels qui existent en fonction de ce que l’on veut faire/
vendre.
Les principaux sont Max Havelaar, pour les grandes surfaces, dont l’idée est de
permettre au paysan employé du sud de vivre en autonomie dans leur travail.
Un autre label, Minga, nous indique que si l’on achète ce produit, nous sommes
dans une démarche citoyenne.
Tout dépend dans quel processus l’on veut s’inscrire. Enfin, si l’on cherche des
produits bios et équitables, nous avons le label Bio équitable, qui nous garantit
de faire travailler les PME sur secteur agrobiologique qui est dans une certaine
démarche de qualité.
Chaque label défend un point de vue.
JUSTE PRIX- prix plus cher que le prix d’équilibre mais à l’intérieur de ce prix
une partie va aller sur de problématiques sociales. Il n’est pas juste pour le
consommateur.

7.2) Différence entre commerce équitable, solidaire, et responsable

Lorsque le produit provient du sud (par exemple Bolivie), c’est du CE, s’il
provient du nord (par exemple France), c’est du commerce solidaire, et si le
produit acheté s’inscrit dans le développement durable, alors on peut parler de
commerce responsable. Le point commun de tous les labels est de mettre en
place un juste prix. Le juste prix en économie, pour rappel, est un prix qui est
plus cher que le prix d’équilibre, mais dans ce prix est compris une partie qui va
aller sur des problématiques sociales, les gens sur place seront mieux payés, et
sur une problématique environnementale, afin de préserver la nature. Il est
juste pour les gens qui en bénéficient, il n’est pas forcément juste pour le
consommateur dans le sens de son budget.
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Lorsque l’on achète un produit avec une juste prix, nous mettons en place un
acte de citoyenneté, que l’on appelle être « consomm’acteur ».
Il y a beaucoup de producteurs qui sont tentés dans les pays du sud, de vouloir
faire de l’équitable, c’est pourquoi en achetant du café issu du CE, nous les
encourageons à continuer à produire leur café, nous sommes dans l’idée de
valoriser le travail bien fait des personnes à l’autre bout de la Terre.
C’est pourquoi le CE établit un prix qui n’est pas celui du marché, qui est au-
dessus de l’équilibre, mais cette différence de prix à la hausse est payée
volontairement pour aider les autres.
Il y a une codification éthique, cette codification, constitue, lorsque l’on achète
des produits issus du CE, l’éthique des entreprises.
Lorsque l’on achète un produit équitable, cela veut dire qu’il y a des conditions
de travail équitables, que la répartition de l’embauche est équitable, etc. Il y a
des entreprises qui sont plus éthiques que d’autres, car elles décident de
fabriquer des produits qui sont plus équitables que d’autres.
Lorsqu’une entreprise nous vend du chocolat issu du label Max Havelaar, l’acte
d’acheter ce chocolat équitable, nous certifie que l’entreprise qui produit ce
chocolat respecte cette codification éthique, toute la chaîne de production est
concernée par cette politique d’éthique. Au Japon, énormément d’entreprises
accordent beaucoup d’importance à l’intégrité du personnel ainsi que des
produits dans les entreprises.
Les entreprises vont alors adopter des règles de conduite irréprochables, nous
avons vu que la règle de conduite irréprochable au Japon date du 17 e siècle, ce
n’est pas quelque chose de récent, c’est une problématique déjà vue.
L’idée est de dire qu’il y a des entreprises qui prennent au sérieux l’éthique au
travers de leur processus de fabrication et au travers de leurs produits vendus
sur le marché. Souvent, les firmes qui vendent des produits issus du CE sont
elles-mêmes des entreprises qui suivent en interne des codes éthiques qui
relèvent d’une pratique vertueuse. Et, c’est le cas de beaucoup d’entreprises
finalement, qui, fonctionnent de la sorte.
On appelle cela la codification de l’éthique dans les entreprises.
Il y a plusieurs façons de mettre cela en place, par exemple, aux USA, tout est
inscrit dans la loi, donc cela est respecté via le juridisme, et c’est très important
quand notamment il y a volonté pour le législateur de vouloir détecter les
fraudes.
Pour résumer, les entreprises issues du CE adoptent souvent des codes
éthiques. Et, que souvent, ces codes éthiques sont devenus des objectifs de
management. Et, au Japon, on a le Keidanren, qui est un modèle de charte
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éthique pour les entreprises japonaises où l’on respecte les produits, le respect
du consommateur, de la loi, de l’environnement, l’épanouissement du salarié,
où l’on respecte l’équité. Nous sommes vraiment dans un paternalisme à la
japonaise.
CHAPITRE 8. L’éthique et la finance

L’économie s’intègre dans la finance. Ce fait implique des scandales (comme


subprimes). Mettre en place des conditions extra-financières
L’enviro, les cond sociales seront prises en charges par l’économie
L’évaluation dans l’entreprise et de l’entreprise
Le capitalisme mondialisé a un point culminant dans les années 90 et avec lui il
va y avoir des comportements prédateurs qui vont mettre en place des
scandales ils vont être contrecarres par l’éthique financière ils vont mettre en
place le capitalisme spéculatif de gare de fou (de limite à ne pas dépasser pour
contrôler le capitalisme spéculatif)
MAX WEBER- économiste, sociologue allemand a fondé la sociologie il parle de
l’esprit du capitalisme la finalité de l’existence c’est le travail : le message est
de dire que le mentalité les valeurs influencent le comportement économique
et que l’ascétisme implique la thésaurisation (enlever son argent du circuit
économique, l’argent ne profite à personne, c’est juste de l’accumulation) qui
implique à son tour la formation de capitale.
La notation extra financière s’inscrit dans une démarche RSE. Il y a deux façons
de faire une notation : ICCR ou CEP. (Est-ce que l’entreprise a fait des dons ?
etc.)
On a aussi des agences qu’on appelle globales qui note 94% des marchés-ANF
ont été déstabilisées dans la crise de subprimes
Il y a eu un renversement de politique interne dans la société
Tous les enjeux de bonne gouvernance vont devenir la référence financière au
début du 20 siècle
Depuis 2003 les entreprises ont l’obligation de mettre dans leurs rapports dont
ils prennent en compte les conséquences sociales
Externalité négative- pollution par ex
Le marché n’est pas capable aux activités qui ne sont pas prises en compte sur
la marche
Paradoxe- on ne peut pas mettre un prix sur la pollution
Il faut que les entreprises un cahier de charges comment ils prennent en
compte l’environnement
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La notation des agences extra financières impacte très fortement le marché ils
veulent estimer si la responsabilité sociale dans l’entreprise est vérifiée avant
d’intégrer son portefeuille. Elle se fait à la demande de l’entreprise
Ex : VIGEO- entreprise extra financière
Il a un système de notation par lettre : A, B, C
Les AEF oppose des indices boursiers éthiques- panier d’action dont la variation
reflète la fluctuation de la bourse
Types de réaction :
Positive- normes sociales appliquées ça veut dire qu’il va être compétitive a
moyenne terme
Négative- si l’entreprise investit bcp dans la protection de l’environnement ça
va se faire au détriment de l’investissement de court terme
Le quatre quarante- indice de boursier de savoir parmi les 100 entreprises
comment se comportent les 40 premières

Les limites de la notation EF


Chaque agence dispose de sa propre méthodologie il est quasiment impossible
de les comparer

ESS alternative à l’économie capitaliste, le contrepied de l’économie classique


de l’orthodoxie, c’est de l’hétérodoxie
Et n’a pas autant d’impact comme l’Eco classique elle garde quand-même
On ne vend pas des produits on n’a pas de profit
On doit faire de profits
Si on n’investit dans l’entreprise on est sûr que les gens qui travaillent en
intérieur ne se garantissent pas un salaire
On est dans un système ou la personne est au centre de processus
Tandis ce que dans l’Eco générale c’est l’argent au centre de processus
Il a un paradigme
MCAF- mutuelle coopérative fondation
Ils choisissent de mettre en commun tous ce qu’ils ont – coopérative
Coopératif-bien-être
8.1) Évaluation des entreprises (notations extra-financière)
Qu’est-ce que la finance éthique ? Il faut comprendre que l’économie évolue
depuis quelques temps dans un contexte de financiarisation extrême, avec les
scandales que nous connaissons tous (subprimes, Madoff, Clearstream, Kerviel,
etc..). En réaction à ces scandales, le financement éthique va se développer. On
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va intégrer des conditions extra financières dans la gouvernance des


entreprises. (L’environnement, conditions sociales, etc.) C’est ce qui constitue
l’éthique financière. Et donc nous allons avoir 2 grandes familles, qui sont les
investissements socialement responsables (ISR) et l’épargne solidaire. Dans un
1er temps nous allons aborder l’évaluation des entreprises via les critères extra
financiers, et dans un 2nd temps nous traiterons des évaluations dans les
entreprises.
Le capitalisme mondialisé, a un point culminant dans les années 90, et, avec le
capitalisme mondialisé, il va y avoir des comportements prédateurs. Tous ces
comportements vont mettre en place alors les scandales.
Mise en place de garde-fou, de limite à ne pas dépasser afin de pouvoir
contrôler le capitalisme spéculatif.
Nous allons parler de Max Weber, qui est un économiste et sociologue
allemand, il a fondé la sociologie et pour Weber, l’émergence du capitalisme
provient d’une part de l’éthique et d’une part de la psychologie. Il dit que la
finalité de l’existence de l’être humain est le travail dans le cadre d’une
profession, c’est une fin en soi, une fin propre. C’est une définition du
puritanisme ou le travail est la plus grande distinction que l’on peut avoir. Son
message est de dire que les mentalités, les valeurs, influencent les
comportements économiques et que l’ascétisme implique la thésaurisation qui
implique la formation du capital.
La notation extra financière, s’inscrit dans une démarche RSE.
Soit l’on est dans la notation ICCR, soit dans la notation CEP.
Si l’on est une entreprise cotée en bourse, ce qui fait que le prix de l’action est
intéressant est la confiance, c’est-à-dire que l’on regarde le nombre de salariés,
et s’il y a beaucoup de machines, il y a beaucoup de productivité, donc elle est
rentable pour les actionnaires, car peu de salaires et de charges seront payées.
On est donc dans l’idée que l’entreprise est intéressante et bien notée si elle à
un chiffre d’affaire intéressant et des conditions capitalistiques intéressantes.
Lorsque l’on veut noter l’entreprise pour autre chose que ses performances
capitalistiques, on fait de la notation extra financière, (regard sur les
engagements de l’entreprise, des actions environnementale, promotion de
l’employabilité des femmes, promotion des minorités, conditions de travail
favorables, conditions familiales intéressantes pour le salarié, codes de
conduite dans l’entreprise, etc.) ce sont des choses qui vont être prises au
sérieux par les notations ICCR et CEP.
Ce sont les critères de notation extra financières.
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Nous avons aussi des agences dites globales, retrouvées parce qu’elles sont
très connues, des grosses agences de notation qui notent à peu près 94 % du
marché, ce sont des acteurs historiques, elles sont appelées les Big Three, car
elles sont les plus importantes, les agences de notations financières ont
vraiment été déstabilisées durant la crise des subprimes. Il y a des agences
locales spécialisées dans certains marchés.
Les agences de notations peuvent donner des notes telles que AAA, qui signifie
que l’entreprise est en très bonne santé, BBB que l’entreprise comporte des
risques spéculatifs, CC que l’entreprise peut présenter défaut, et DD qui peut
signifier la faillite prochaine de cette entreprise.
En fonction de cette notation, le prix du titre peut directement varier étant
donnée l’information sur l’état actuel de l’entreprise donnée. L’idée est que
l’on se dote, via cette notation, d’outils pour évaluer les entreprises face aux
risques environnementaux et sociaux, pour les forcer à bien se tenir.
Lorsque l’on veut communiquer sur la RSE, l’entreprise va tout de suite
montrer si elle a obtenu sont triple A ou pas. Et notamment, il y a des ISR
(investissements socialement responsables).
Le rôle des AEF sont des agences sociétales, on va évaluer les engagements de
la société en termes d’enjeux sociaux, environnementaux et de bonne
gouvernance. Cela va réellement être pris en compte, si l’entreprise qui fait le
bénéfice n’est pas inscrite dans ces enjeux sera mal notée. L’entreprise Danone
est un très bon élève (partenariat avec la
Grameen Bank) il y a eu récemment un renversement de politique interne dans
la société car dans la société Danone est en train de licencier beaucoup des
cadres dirigeants afin de faire du profit, car ils ont fait de très mauvaises
opérations boursières ces derniers temps.
La diversification de Danone est très importante, et avec la crise du COVID les
gens de vont plus aux restaurants, et donc ils connaissent une crise sans
précédent en termes de croissance économique, et par conséquent ils ont revu
tout leur système de projets RSE, tout ce que Danone avait fait en termes de
projet de RSE tombe à l’eau.
Les Investissements Socialement Responsables (ISR) ce sont les pays anglo-
saxons et plus particulièrement les USA qui vont en faire. Les premiers produits
qui en font partie sont les sin stocks, autrement dit les investissements liés aux
jeux, aux armements, à l’alcool, seront très mal notés, tandis que les autres
actions vont devenir la référence financière au début du 20e siècle.
Il faut savoir que depuis les années 2000, les entreprises qui sont cotés en
bourse, ont l’obligation de publier dans leur rapport annuel la façon dont elles
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prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leurs


actions.
Toutes les actions des entreprises qui cherchent à faire du profit engendrent
des externalités négatives. Le marché n’est pas capable de mettre un prix aux
activités non prises en compte par le marché, quand il ne peut pas mettre un
prix sur quelque chose, il ne le voit pas.
Il y a donc des pollutions bien réelles qui existent mais qui pour le marché
n’existent pas. Vu que la pollution est externe à cela, on ne peut pas mettre un
prix sur la pollution, mais elle a un coût, le coût de la dépollution. Il faut tout de
même que les entreprises mettent en place un petit cahier des charges sur
comment elles prennent en compte les pollutions que leurs activités génèrent
en termes d’activité environnementale et sociale.
Les agences de notations vont plus loin, elles ne se contentent pas de vérifier
que les lois sont appliquées mais elles notent aussi si l’entreprise fait du zèle en
termes de droit humain, si elle se comporte bien en termes de développement
durable.
Elles sont notées car elles peuvent se permettre d’investir dans des secteurs
non rentables tels que l’environnement ou le social. La notation des AEF
impacte énormément les marchés.
Les AEF sont des entreprises indépendantes qui ont pour but de noter les
autres entreprises.
Il y a deux types de réactions du marché par rapport aux actions des AEF, des
actions plutôt positives qui donnent comme signal au marché boursier que si
des normes sociales environnementales et sociales sont appliqués, cela veut
dire qu’elle sera compétitive à moyen terme, mais il y a également une réaction
négative du marché, qui si les fonds alloués aux actions des activités non
rentables, ils le sont aux détriments des potentiels investissements pour des
causes plus nécessaires à l’entreprise.
Si l’entreprise investit beaucoup dans l’environnement par exemple, cela va se
faire obligatoirement aux détriments d’autres investissements plus essentiels
sur le court terme.
La notation extra financière se fait souvent à la demande des investisseurs qui
veulent investir dans une certaine entreprise, et ils veulent estimer si la RSE de
l’entreprise est importante. Les investisseurs ne veulent pas que l’entreprise ne
se comporte pas mauvaisement et qu’elle respecte des valeurs qui sont celles
des investisseurs. Par conséquent ils vont demander alors aux AEF de les noter
afin de savoir si l’entreprise dans laquelle ils veulent investir à une bonne
responsabilité sociale avant d’y investir.
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Elles peuvent également se faire par d’autres entreprises concurrentes par


exemple, afin de pouvoir s’informer et communiquer sur les performances de
ces entreprises.
Les AEF mettent en place des critères d’exclusions, notamment si elles
travaillent dans le tabac, l’alcool, le travail des enfants, etc. Sous forme de
notation par lettres, ou de signes + ou -.
En tout cas, les AEF proposent des indices boursiers éthiques. Les indices
boursiers sont un panier d’actions dont la variation reflètent la fluctuation de la
bourse. Autrement dit ce sont des indicateurs utilisés par les investisseurs pour
connaître la tendance du marché.
Le CAC40 veut dire Cotation Assistée en Continu, c’est-à-dire que toutes les 30s
les valeurs sont mises à jour, et les 40 meilleures sont récupérées sur les 100
analysées et ce qui est recherché c’est la capitalisation de la bourse.
Quelles sont les limites de la notation extra financière ? La principale limite est
l’opacité de la méthode, on ne sait pas comment est attribuée la note finale,
chaque agence dispose de sa propre méthodologie, et il est quasiment
impossible de comparer ces méthodes entres elles.
Petite synthèse par rapport au QCM :
Les questions du QCM n’iront pas plus loin que ce que l’on a vu en cours.
Voir sous forme de questions-réponses une petite synthèse de ce que l’on a vu
Retenir tous les mots-clés, les passages en rouge, et insister sur tout ce qui est
socialisme utopique. Différence entre économie sociale et économie solidaire.
Exemple de question : L’économie sociale c’est ...
Quelle est la différence entre l’économie sociale et l’économie solidaire ?
Si l’on parle d’économie sociale, elle se définit par comment on le fait, ou au
nom de quoi le fait ? L’économie sociale a une valeur opérationnelle.
Exemple d’une autre question : Qu’est-ce que le halo sociétal ?

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