Risque Opérationnel
Risque Opérationnel
Risque Opérationnel
bancaire
Le risque humain
Il a souvent été constaté que la survenance de sinistres suite à des causes
humaines provenait d’un environnement propice qui regroupait plusieurs
facteurs personnels ou associés au contexte de la banque par exemple ( Les trois
risques synthétisés par l’ouvrage de Christian Jimenz Patrick Merlier «
Prévention et Gestion des risques Opérationnels », Revue Banque) :Erreurs
humaines suite à des rythmes non adaptés, absence de repos, charge trop
importante, stress permanent, manque de culture de contrôle….
Fraude interne :
Par exemple, le vol commis par un employé (actifs physiques, numériques,
moyens de paiement), la falsification de documents, le délit d’initié d’un
employé opérant pour son propre compte, les informations inexactes
communiquées sur ses positions de marché comme c’est le cas de Jérôme Kerviel
de la Société Générale.
Fraude externe :
Par exemple, le détournement de fonds, les faux en écriture, l’usurpation
d’identité, le vol de données, le piratage informatique, les opérations de
cavalerie.
Le ratio de fonds propres proposé dans le cadre des accords de Bâle II intègre
davantage la réalité des risques. Pour le calcul du minimum de fonds propres
exigés, les banques ont le choix entre l’utilisation des méthodes standard et des
méthodes fondées sur des notations internes IRB. Le dispositif de Bâle II repose
sur trois piliers :
Le dispositif de Bâle III tente de pallier les insuffisances de Bâle II, qui ne prend
pas en considération le caractère systémique de certains établissements
financiers et qui se focalise sur les banques individuelles sans se soucier de la
stabilité de l’ensemble du système financier.
Dans le but de réduire le risque systémique, le dispositif de Bâle III envisage de
mettre en place une surveillance renforcée et une surcharge en capital
additionnelle pour les institutions bancaires dites « systémiques ». Ces dernières
se distinguent notamment par leur taille et leur degré d’interconnexion avec les
autres institutions. Le comité de Bâle s’est basé sur les principes clés proposés
par le Financial Stability Board (FSB, 2010). Toutefois, les normes ne sont pas
encore définies avec précision et les modalités sont encore en discussion.