Meskhenet Et Les Sept Hathors en Egypte Ancienne
Meskhenet Et Les Sept Hathors en Egypte Ancienne
Meskhenet Et Les Sept Hathors en Egypte Ancienne
3-4 | 2011
Des Fata aux fées
Édition électronique
URL : http://journals.openedition.org/edl/141
DOI : 10.4000/edl.141
ISSN : 2296-5084
Éditeur
Université de Lausanne
Édition imprimée
Date de publication : 15 décembre 2011
Pagination : 63-92
ISBN : 978-2-940331-26-0
ISSN : 0014-2026
Référence électronique
Cathie Spieser, « Meskhenet et les sept Hathors en Egypte ancienne », Études de lettres [En ligne], 3-4 |
2011, mis en ligne le 15 décembre 2014, consulté le 18 décembre 2020. URL : http://
journals.openedition.org/edl/141 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edl.141
© Études de lettres
MESKHENET ET LES SEPT HATHORS
EN ÉGYPTE ANCIENNE
1. Le terme « conte » est généralement employé pour désigner une catégorie bien spé-
cifique de récits merveilleux de l’Egypte pharaonique. Le premier ouvrage paru sur les
« contes » égyptiens est celui de G. Maspero, Les contes populaires de l’Egypte ancienne.
Le terme n’a cessé d’être employé jusqu’à aujourd’hui, par exemple : C. Lalouette,
Contes et récits de l’Egypte ancienne ; E. Brunner-Traut, Altägyptische Märchen.
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2. J.-L. Chappaz, « Quelques réf lexions sur les conteurs dans la littérature
égyptienne ancienne ».
3. J. Baines, « Contexts of Fate ». Voir aussi W. Helck, « Die Erzählung vom
verwunschenen Prinzen ».
4. J. Baines, « Contexts of Fate ».
5. J.-L. Chappaz, « Quelques réf lexions sur les conteurs dans la littérature
égyptienne ancienne ».
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2. Un accouchement en musique
Dans le Papyrus Westcar, daté de l’époque Hyksos (vers 1600 av. J.-C.),
mais dont le texte semble remonter à la fin du Moyen Empire, ce sont
quatre déesses, Isis, Nephthys, Meskhenet et Héqet, qui interviennent
pour assurer le bon déroulement de l’accouchement de la reine Redjejet
et un destin favorable aux trois futurs pharaons de la Ve dynastie. Pour
passer « inaperçues » dans une forme terrestre, les quatre déesses vont
d’abord se transformer en danseuses musiciennes. Avant d’entrer dans
la chambre de la parturiente, elles agitent leurs sistres et leurs colliers
12. S. Sauneron, Les Prêtres de l’ancienne Egypte, p. 78-83 et 94 : la musique rythmait
les offices religieux mais il existait aussi une « aubade musicale qui réveille le dieu au
matin ». Un hymne était chanté le matin pour « réveiller » le dieu.
13. G. Lefebvre, Romans et contes égyptiens de l’ époque pharaonique, p. 86-90.
68 ÉTUDES DE LETTRES
Les opérations sont identiques pour les deux autres enfants royaux :
aide de Nephthys et Héqet, réception de l’enfant par Isis, prononciation
du nom par Isis, coupure du cordon en même temps que l’enfant est
placé sur les « briques », puis lavage du corps de l’enfant, et enfin prophé-
tie de Meskhenet et intervention finale de Khnoum. Redjejet respecte
ensuite une purification de quatorze jours. Les parturientes subissaient
également une période de purification de quatorze jours durant lesquels
elles demeuraient sans doute dans un kiosque construit spécialement
pour l’occasion et qui devait se situer dans la cour de la maison 16.
Ces étapes de la naissance des trois rois et le rite de purification de la
reine du papyrus Westcar sont clairement la transposition de pratiques
réelles. Le récit mentionne aussi un détail particulier : les déesses laissent
un sac d’orge renfermant les couronnes des trois rois et dont s’échappe une
musique de fête : « un bruit de chant, de musique, de danse, d’acclamations,
tout ce qu’on a coutume de faire pour un roi ». Ce fait intervient juste après
qu’Isis et les déesses, une fois retournées chez elles, manifestent le désir de
« faire pour ces enfants un prodige » qu’elles pourraient annoncer à leur père
véritable, le dieu Rê. L’orge servait à faire de la bière. Nous avons ici l’évo-
cation du retour des accouchées qui, au terme de leur purification, donnait
lieu à une fête particulière en l’honneur de la naissance des enfants.
Isis, Meskhenet et d’autres dieux ou déesses du panthéon égyptien
sont à même de faire des présages favorables à l’enfant royal. Les rôles des
dieux et déesses peuvent se recouper entre eux, même si les attributions
de chacun ne sont jamais tout à fait les mêmes et évoluent dans le temps.
Meskhenet joue cependant un rôle particulier dans la prédiction liée à
la naissance. L’idée même de la naissance était personnifiée par la déesse
Meskhenet dont le nom signifie « lieu d’accouchement », c’est-à-dire le
siège de parturition composé de deux ou quatre briques qui permet à la
femme d’accoucher en position accroupie. Meskhenet possédait un rôle
parallèle dans le domaine funéraire. Ainsi, dans le chapitre de la pesée
du cœur, elle figure, sous forme d’une brique à tête humaine, près de la
balance qui indiquera si le mort peut accéder à la vie éternelle ou s’il sera
jeté en pâture à la dévoreuse (fig. 2) 17. Elle représente le destin du mort
qui est momentanément mis en suspens.
16. Je rejoins tout à fait l’avis d’A. Gnirs, « Nilpferdstosszähne und Schlangenstäbe ».
17. Ch. Seeber, Untersuchungen zur Darstellung des Totengerichts im alten Aegypten,
p. 83-84, fig. 24 et 25.
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18. J. P. Allen, The Ancient Egyptian Pyramid Texts, p. 139 : P 356 ; p. 159 : P 464 et
p. 326 : Nt 244. Le signe déterminatif est le signe non phonétique qui indique le sens
général du mot.
19. F. Lexa, La magie dans l’Egypte antique de l’Ancien Empire à l’ époque copte, II,
p. 29, V - 5/8 et 6/8.
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Ce sont elles qui comptent le temps, qui conjurent le mal, qui embel-
lissent les lieux de naissance sur les quatre briques de naissance. Elles
(fixent) son destin auprès du Maître du Tour de potier, pour créer ta
famille dans […] 25
Le dieu solaire vieilli par sa course diurne est rajeuni par la déesse qui fixe
aussi la durée de la grossesse. Une autre inscription prête à Meskhenet
31. F. T. Miosi, « God, Fate and Free Will in Egyptian Wisdom Literature » ;
Ch. Seeber, Untersuchungen zur Darstellung des Totengerichts im Alten Aegypten, p. 85.
32. Le fait qu’elles n’aient pas de nom individuel comme les Meskhenet, mais uni-
quement des épithètes, ne diminue pas leur importance ; elles ne sont pas non plus des
« fées », contrairement à ce qu’affirme P. Hubaï, « Eine litterarishe Quelle der ägyptischer
Religionsphilosophie », p. 280.
33. A. Erman, H. Grapow, Wörterbuch der Aegyptischen Sprache, IV, 115.
34. Les premières mentions des Meskhenet (au pluriel) comme entités formant
un collège divin de nombre indéterminé datent du Nouvel Empire. Cependant les
quatre Meskhenet apparaissent à l’époque gréco-romaine : cf. Ch. Leitz, Lexicon der
Aegyptischen Götter und Götterbezeichnungen, p. 440-441.
35. R. El-Sayed, « Les sept vaches célestes, leur taureau et les quatre gouvernails ».
Une première mention des sept vaches se trouve sur une stèle abydénienne datant du
Moyen Empire. L’inscription, qui constitue un prototype du chapitre 148 du Livre des
Morts, donne les noms des sept vaches.
36. A propos de la ménat, voir n. 7.
MESKHENET ET LES SEPT HATHORS 75
37. Elles sont aussi les nourrices de Rê. Voir R. El Sayed, « Les sept vaches célestes,
leur taureau et les quatre gouvernails », p. 375-376.
38. Les formules doivent permettre au mort de « venir à l’existence sous vos croupes »,
cf. R. El Sayed, « Les sept vaches célestes, leur taureau et les quatre gouvernails », p. 359
et 373.
39. Par exemple, dans la tombe de Nefertari : H. Schmidt, J. Willeitner, Nefertari
Gemahlin Ramses’II, p. 139, fig. 200.
40. R. El-Sayed, « Les sept vaches célestes, leur taureau et les quatre gouvernails »,
p. 363-369. Voir aussi l’article de V. Dasen dans ce volume.
41. Elles sont figurées à Edfou, Kom Ombo et Denderah : cf. R. El-Sayed, « Les
sept vaches célestes, leur taureau et les quatre gouvernails », p. 385. Pour Dendera, cf.
E. Chassinat, F. Daumas, Le temple de Dendera, VII, p. 124 et pl. DCXLIII.
42. G. Lefebvre, Romans et contes égyptiens de l’ époque pharaonique, p. 114-124 ;
W. Helck, « Die Erzählung vom verwunschenen Prinzen ». Ce récit est à caractère
politique. Voir ausi, H. Simon « Die Jungfrau im Turm ».
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Fig. 4 — Dendera, crypte sud no 2, les Sept Hathors précédées de la déesse Ouadjet.
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43. Le contenu de ce récit possède une valeur initiatique dans la mesure où le héros
meurt et renaît sous une forme différente ; il est ensuite « identifié » et « réintégré », c’est-
à-dire que le héros est reconnu dans sa nouvelle apparence, puis retrouve la place qui lui
revient. J. Assmann, « Das Aegyptische Zweibrüder Märchen ».
44. S. Morenz, Untersuchungen zur Rolle des Schicksals in der ägyptischen Religion,
p. 32-34.
45. F. Daumas, « Sur deux chants liturgiques des mammisis de Dendera » : un hymne
présent à la fois au mammisi de Nectanébo et au mammisi romain de Dendera scande
l’apaisement de la déesse Hathor : Htp.n.s « apaisez-la » suivi du nom de différents dieux/
déesses.
46. F. Daumas, Les mammisis des temples égyptiens, p. 415-416, note 3 ; voir aussi
M. Rochholz, Schöpfung, Feindvernichtung und Regeneration, p. 75-90.
47. S. Cauville, Dendera, IV, p. 30, 356-359, pl. XXV.
78 ÉTUDES DE LETTRES
48. M.-Ch. Poo, Wine and Wine Offering in the Religion of Ancient Egypt, p. 155-158.
49. F. Daumas, « Sur deux chants liturgiques des mammisis de Dendera ». Voir aussi
l’évocation de l’accueil de la déesse Hathor en musique au temple de Philae, F. Daumas,
« Les propylées du temple d’Hathor à Philae ».
50. S. Cauville, Dendera, IV, p. 31-34.
51. J. P. Allen, The Ancient Egyptian Pyramid Texts, p. 22 : W 54 et p. 85 : T 220-221.
52. Au Nouvel Empire, Tayet a été assimilée à Isis sous la forme d’Isis-Tayet. Tayet
partage le rôle du tissage des bandelettes avec la déesse Neith de Sais. cf. H. El Saady,
« Reflections on the Goddess Tayet ».
53. J.-C. Goyon, Rituels funéraires de l’Ancienne Egypte, p. 146 et 155. Dans le
conte de Sinouhé, Tayt pourvoit le héros de vêtements qu’elle a tissés de ses mains,
cf. M. Lichtheim, Ancient Egyptian Literature, I, p. 229. Ce rôle de déesse du tissage
est aussi partagé avec la déesse Neith comme l’indique le Texte des Sarcophages,
sp. 608, cf. R. El-Sayed, « Les rôles attribués à la déesse Neith dans certains Textes des
Cercueils », p. 286-293.
54. S. Cauville, Dendera, IV, p. 34. Un rapprochement pourrait être fait entre Tayt
et Tabithet : D. T. M. Frankfurter, « Tabitha and the Apocalypse of Elijah ».
MESKHENET ET LES SEPT HATHORS 79
[…] Les Sept Hathors : elles vont veiller à la protection du corps jusqu’à
ce que le corps soit sain [et …] comme l’apparition de Rê sur le pays 60.
A Dendera se trouvent deux reliefs consacrés aux Hathors qui sont liés
à l’intronisation de la déesse 61. Dans l’un, elles jouent du tambourin 62 ;
dans l’autre, ce sont trois Hathors qui frappent du tambourin et quatre
qui jouent à l’aide de sistres de types différents : un sistre naos et un sistre
hathorique 63. Les sept déesses, en plus de leurs attributs hathoriques,
portent la coiffe à vautour typique des déesses-mères. Hathor y reçoit
diverses épithètes, parmi lesquelles : « la maîtresse du sistre naos », « la
maîtresse du sistre crécelle ». La déesse est aussi appelée « Soleil féminin » :
« Nous jouons du sistre pour le Soleil féminin. » Le sistre est l’instrument
qui devait favoriser l’épiphanie de la déesse. Dans ce même temple de
Dendera, pas moins de douze Hathors musiciennes, associées à diffé-
rentes localités, jouant du sistre et du tambourin, sont encore figurées
dans la décoration entourant une niche (fig. 5) 64. Celle-ci servait de
réceptacle pour les statues divines de la déesse Hathor 65. Le décor de la
bordure inférieure de la niche montre que celle-ci est à interpréter comme
étant « soulevée » par quatre déesses célestes soulevant le signe du ciel.
Ainsi, la niche, destinée à contenir des effigies divines d’Hathor, consti-
tue un espace céleste propice à l’apparition d’Hathor. Le rôle des Hathors
musiciennes est clair : elles dansent et font de la musique pour favoriser sa
présence divine dans la statue qui doit lui servir d’habitacle. Les épithètes
de la déesse, la « Dorée », « celle qui brille comme l’or », la « Maîtresse du
Ces pains sont aussi appelés ta-mesout, les pains de naissance. Les tra-
vaux d’Irini Papaikonomou ont permis de faire la lumière sur l’existence
de « pains de naissance », en Grèce ancienne, qui étaient assimilés au
montre sur quatre faces des scènes en rapport avec la renaissance d’un
mort 81. Les Sept Hathors sont figurées en présence d’une défunte
portant un cône funéraire et qui joue du sistre aux déesses ; une autre
face de l’objet montre l’égide d’Hathor, sa tête (disparue) encadrée d’un
collier, ainsi que deux génies du Nil et un poisson inet, c’est-à-dire un
tilapia nilotica qui pouvait représenter le corps du mort dans sa phase de
régénération/momification 82. Les animaux du désert figurés dans une
marche pacifique représentent les forces hostiles maîtrisées, tandis que la
scène de pêche au filet délivre un message identique : la défunte échappe
à tous les dangers de l’au-delà. Ces scènes étaient destinées à favoriser la
renaissance de la défunte placée sous la protection des Sept Hathors.
Conclusion
des enfants divins et royaux, un rôle qui demeure toutefois difficile à éva-
luer dans les croyances privées. Dans les sources écrites et monumentales,
les grandes étapes de la naissance et certains événements comme le place-
ment de l’enfant sur les briques qui correspond à l’examen de viabilité de
l’enfant ou encore le don du nom à l’enfant, sont révélatrices de pratiques
sociales et religieuses. Les déesses Hathor et Meskhenet se multiplient
en collèges divins afin d’accroître leur puissance magique. Ce sont ces
déesses qui fixent le destin du nouveau-né, mais aussi ses limites et même
les conditions de sa mort. Dans les récits égyptiens, les présages néfastes
ne sont pas fatals pour autant, mais ils peuvent être déjoués. Dans les
temples gréco-romains, les Sept Hathors vont accueillir par leurs chants
et leurs danses la déesse Hathor qui était partie en Nubie. Hathor, iden-
tifiée à Sekhmet, incarne la sécheresse mortelle précédant l’inondation.
Son retour en Egypte, qui marque le Nouvel An, est célébré par les chants
et les danses des Sept Hathors. L’apaisement ainsi procuré à la déesse
annonce son changement de statut par sa prochaine maternité. Les quatre
Meskhenet, tout comme les Sept Hathors sont à nouveau présentes au
moment de l’accouchement de la déesse qui se fait en musique et vont
procurer leurs bienfaits à l’enfant solaire. Le pouvoir des Sept Hathors est
particulièrement mis en relation avec un bandeau rouge qui représente le
lien unissant la mère à l’enfant, probablement le cordon ombilical, mais
aussi le destin dont l’élaboration est comparée à un tissage. La déesse
Tayt incarne l’étoffe rouge qui est à la fois un mode de renaissance et un
linceul. L’usage de liens rouges à sept nœuds dans de nombreuses recettes
médico-magiques destinées à la protection de la mère et de l’enfant fait
référence à ces données religieuses. Nous retrouvons ce même bandeau
rouge comme attribut des Sept vaches du Livre des Morts, d’Hathor et
du chacal Anubis. Enfin, les Sept Hathors transmettaient aussi des dons
et des bienfaits au nourrisson solaire par l’allaitement ; le lait était, en
effet, considéré comme un breuvage divin lié à la renaissance et à la vie
éternelle. Une dernière étape liée à l’accouchement d’Hathor, figurée
notamment au mammisi d’Edfou, consistait à lui offrir un « pain de nais-
sance » afin de lui restituer, par ce biais, le placenta et de lui permettre de
retrouver son intégrité et sa vitalité. Ce rite trouvait probablement aussi
un écho dans les pratiques religieuses privées.
Cathie Spieser
Université de Fribourg
MESKHENET ET LES SEPT HATHORS 87
BIBLIOGRAPHIE
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Chappaz, Jean-Luc, « Quelques réflexions sur les conteurs dans la lit-
térature égyptienne ancienne », in Hommages à François Daumas,
88 ÉTUDES DE LETTRES
Crédits iconographiques
Fig. 1 :
D’après Brunner-Traut, Emma, Die Alten Aegypter, Verborgenes Leben
unter Pharaoh, Stuttgart/Berlin/Köln/Mainz, Kohlhammer, 19874,
p. 58, fig. 13.
Fig. 2 :
D’après Dondelinger, Emile, Le Livre sacré de l’Ancienne Egypte.
Papyrus d’Ani BM 10470, éd. par Ph. Lebaud, Vesoul, 1987, p. 28
(détail).
Fig. 3-4 :
D’après Mariette, Auguste, Denderah : description générale du grand
temple de cette ville, II, Paris, Franck, 1870, pl. 43b et 59.
92 ÉTUDES DE LETTRES
Fig. 5 :
D’après Chassinat, Emile, Daumas, François, Le temple de Dendera,
III, Le Caire, IFAO, 1972, pl. CLXXVI.
Fig. 6 :
D’après Daumas, François, Les mammisis de Dendera, Le Caire, IFAO,
1959, pl. XLIII.
Fig. 7 :
D’après Chassinat, Emile, « A propos de deux tableaux du mammisi
d’Edfou », Bulletin de l’IFAO, 10 (1912), pl. XXXII.