Méthodologie de La Recherche

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UNIVERSITE VIRTUELLE

DU TCHAD

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
INTRODUCTION
• La méthodologie de la recherche scientifique définit des exigences théoriques
et opératoires d’observation et élucidation, compréhension de phénomènes, de
problématiques.

• La production de savoirs au travers d’une thèse de doctorat suppose un certain


nombre de compétences, notamment :
1) la maîtrise d’un ensemble de connaissances liées à une discipline, à un
champ de savoirs partagés par une communauté scientifique ;
2) la maîtrise de théories explicatives issues des grandes théories de
ladite discipline et ;
3) la maîtrise d’instruments de collecte de données ;
4) la maîtrise d’outils de traitement et d’analyse de données
quantitatives et qualitatives.
• La méthode scientifique est garante d’une certaine rigueur et cohérence.
Elle en permet la mise en œuvre, conférant aux résultats un fondement
légitime.

• La qualité d’une discipline ou d’une science passe par son aptitude à décrire, à
analyser et à mettre à l’épreuve un phénomène, un système, un processus…

• Le recours à la méthode scientifique permet de comprendre la construction


de la démarche de recherche mais aussi les résultats de l’étude.

• Le cheminement intellectuel est clair et d’une certaine façon transparent, donc


reproductible, critiquable, perfectible.
Les critères d’une méthode scientifique
I. L’utilisation d’un cadre de référence 
 Le cadre de référence cerne les limites de l’étude – on part d’une
question, de la définition d’un problème, de la détermination d’une
population-cible, d’outils, de techniques.
II. Le principe de la vérification 
 C’est un principe important en recherche scientifique que les résultats
d’une recherche doivent être vérifiables compte tenu d’un protocole de
recherche donné.
III. Une vision critique et la recherche de l’objectivité 
 La dimension critique est essentielle car elle permet de remettre en
question les connaissances acquises. Il est important de soumettre les
faits et les théories à un examen critique.
La démarche scientifique de la recherche ou le processus de recherche
scientifique vise à obtenir :
 des données sûres,
 des analyses fondées sur des bases scientifiques solides,
 des résultats fiables, vérifiables et indéniables.

La démarche scientifique de la recherche permet aussi de :


 générer et d’acquérir de nouvelles connaissances
 et de faire progresser la science grâce
• aux apports nouveaux et
• à des contributions originales.
Les étapes d'une démarche de recherche
On distingue en général sept (7) étapes d’une démarche de recherche :
1) La question de départ : choisir un problème pertinent, clair, intéressant et faisable.
2) L'exploration : lectures et entretiens exploratoires, pour préciser et reformuler la question de départ.
3) La problématique : quelle est la question essentielle ? Avec quels concepts va-t-on l’aborder ?
4) La construction du modèle d’analyse ou des questions de recherche : choix des hypothèses à vérifier (ou
des questions qui guideront la recherche).
5) Le recueil des données : choix de la méthodologie et recueil des données primaires (enquête directe sur
le terrain) et secondaires (documents).
6) L'analyse des données : exploitation des données recueillies (quantitative et/ou qualitative) et retour sur
les questions de recherche.
7) Les conclusions : rappel de la démarche, apports de connaissances obtenus, limites de la recherche,
perspectives de cette recherche (conséquences pratiques ou recherches complémentaires à poursuivre).
Présentation du produit de la recherche

1. Problématique
2. Objectif(s) de recherche
3. Hypothèse(s)
4. Revue de la littérature
5. Méthode (cadre méthodologique, collecte et traitement des données)
6. Conclusion (résultats attendus)
7. Bibliographie
8. Annexe(s) [Les outils et éléments d’information et de référence]
1. La problématique
C'est la réponse à la question : quelle question fondamentale se pose-t-on ?
C’est l’ensemble construit autour d'une question principale, soulevant des hypothèses de
recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisi.

La problématique de recherche est donc l'ensemble des problèmes que peut renfermer une
question principale (ou fondamentale) de recherche.
Une question fondamentale de recherche est une formulation précise (forme interrogative),
mais large de la préoccupation essentielle qui est au cœur de la recherche.

La problématique est constituée de sous-problèmes qu'on ne pourra pas traiter forcément dans le
travail abordé, mais qui serviront à justifier le choix fait par l'auteur de se concentrer sur un
aspect particulier de ces problèmes.

C'est pourquoi, on parle de « problématique » pour signifier l'ensemble des sous-problèmes


qu'on voudrait aborder dans la recherche.
1. La problématique
Le choix d'un problème de recherche
1. Le sujet doit présenter un intérêt personnel pour le chercheur

Le critère «d'intérêt personnel» pour le sujet à traiter vise à motiver davantage le chercheur et
à l'amener à le conduire jusqu'à son terme.
En outre, avoir un «intérêt personnel» peut susciter des solutions originales lorsqu'il s'agira de
formuler des hypothèses de recherche.

Le danger demeure cependant, d'avoir à faire face éventuellement à des conflits d'intérêt
personnel autour des questions de recherche renfermant une part importante d'analyse
subjective.

Cet intérêt personnel du chercheur peut être d'ordre scientifique, mais il pourrait aller jusqu'à
des motivations très personnelles d'ordre politique, économique ou social.
Dans ces derniers cas, le chercheur devrait être suffisamment prudent et rigoureux dans sa
démarche pour éviter les biais qui pourraient entacher les résultats obtenus.
1. La problématique
Le choix d'un problème de recherche

2. Le sujet de recherche devrait présenter une certaine originalité

Il est vrai, la recherche moderne, bien souvent, consiste à "revisiter" des sujets déjà abordés.
Cependant, il est possible de développer un intérêt nouveau pour un «vieux» sujet de recherche,
dépendant de la manière dont le chercheur trouve de nouveaux créneaux dans le sujet déjà
traité.

L'originalité d'un sujet tient à l'actualité théorique et pratique du sujet, mais également à la façon
dont de nouvelles tendances évolutives pourraient apporter une solution nouvelle à un
vieux problème.
PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE
1. Le thème de recherche
Définition Le sujet sur lequel porte la recherche
Question Sur quoi porte la recherche?
Exemple Le décrochage scolaire des enfants des parents réfugiés au Tchad
2. Le problème de recherche
Définition Enoncer une situation qui intrigue le chercheur
Question Que cherchez-vous à mieux comprendre ou expliquer?
Exemple Le chercheur veut faire le lien entre le décrochage scolaire et l’âge des enfants réfugiés
au Tchad
3. La question de recherche
Définition Le problème est posé sous forme de question: A quelle question voulez-vous répondre?
Question Est-il possible que plus les enfants des réfugiés sont jeunes lorsqu’ils arrivent au Tchad,
Exemple moins ils décrochent de l’école?

4. L’hypothèse de recherche
Définitio Un énoncé qui prédit les résultats
n Quels résultats prévoyez-vous obtenir?
Question Les enfants des réfugiés décrochent moins s’ils arrivent au Tchad avant l’âge de 5 ans
exemple
2. Les objectifs
2. Les objectifs

Les objectifs de recherche découlent de la question principale sur laquelle a


débouché la problématique.

Les objectifs peuvent être d'ordre général ou spécifique.


1. L'objectif d'ordre général présente le travail à réaliser dans ses grandes
lignes.
2. Les objectifs spécifiques traduisent la manière concrète de répondre aux
questions posées par la problématique.
Les objectifs spécifiques découlent donc des objectifs généraux.
2. Les objectifs
Les caractéristiques d'un objectif de recherche

Pour répondre à l’attente de l’objectif de recherche qui est de fournir des


indications précises quant aux résultats auxquels la recherche doit aboutir,
l’objectif de recherche doit être formulé de façon à présenter les caractéristiques
suivantes.

L'objectif de recherche doit :


1) être clair et concis, c'est-à-dire utiliser un langage accessible et précis ;
2) être généralement formulé sous forme déclarative ;
3) ne pas contenir plusieurs idées de recherche ;
4) demeurer modeste.
3. Hypothèse(s)
3. Hypothèse(s)
Dans la recherche, une hypothèse est une suggestion d’explication à un
phénomène.

Le chercheur teste l’hypothèse non pas parce qu’il préfère l’hypothèse de


recherche, mais parce que cela équivaut à s’approcher d’une réponse à un
problème spécifique.

L’hypothèse de recherche est souvent basée sur des observations suscitant le


soupçon d’une hypothèse parfois incorrecte.
4. La revue de (la) littérature

La revue de la littérature
ou
la recension critique des études et travaux sur le sujet traité
4. La revue de (la) littérature
Sur cette opération visant à faire le point des connaissances sur le sujet choisi ou
le domaine concerné, on trouve plusieurs expressions ou désignations assez
significatives.

Les chercheurs, à qui mieux mieux, parlent :


o d’analyse des sources,
o d’histoire du problème,
o de fondement théorique de la recherche,
o de revue de la littérature ou
o de recension critique des études et travaux antérieurs.

Quelle que soit l’appellation que l’on préfère, il s’agit dans tous les cas
a) de faire le point,
b) d’établir l’état actuel des connaissances sur le sujet de la recherche.
4. La revue de (la) littérature

La revue de la littérature, contrairement à l'appellation erronée consacrée, ne


consiste

pas à passer en revue la liste de tous les écrits sur le sujet,

ni à établir un simple catalogue des ouvrages recensés et des publications


connues,

ni, pire encore, à citer ou à juxtaposer les titres des livres et des articles
disponibles.
4. La revue de (la) littérature

Il s'agit bien plus que de cela ;

il s'agit,
 à partir des informations recueillies dans tous ces documents sélectionnés,
 à partir de l'examen critique de chacun des textes lus, des écrits analysés,
a) de les regrouper,
b) de les organiser et
c) de rédiger un texte bien conçu, structuré, faisant apparaître
d'une part les affinités ou les points communs constatés,
et d'autre part les divergences, les variables et même les
contradictions.
4. La revue de (la) littérature
Une revue de la littérature met en relation et commente plusieurs contenus scientifiques
(ouvrages, articles). Les défauts et qualités des études doivent être commentés.

Voici quelques questions qui peuvent guider ces réflexions :


 Pour chaque étude, quels sont les points forts, les éléments qui font avancer la
recherche ?
 Pour chaque étude sélectionnée, quelles sont les limites ? Peut-on émettre des
contradictions ? Est-ce-que certains points manquent de clarté ?
 Y aurait-il un élément qui n’est jamais, ou très peu mentionné dans l’ensemble des
sources ?
 Y-a t-il des points de débat ?
 Y-a t-il des questions de recherche émergentes ?

L’analyse peut aussi se porter sur les références, la méthodologie, les résultats et
l’interprétation des différentes études.
5. La méthode
5. La méthode

Cette partie présente dans ses grandes lignes le cadre méthodologique qui va
servir à la conduite de la recherche.

C'est le lieu où
o sont exposés clairement les objectifs, les hypothèses, et
o est décrite l’approche à utiliser pour tester chacune des hypothèses.

Si l’auteur ne se contente pas d’appliquer un modèle théorique connu, la


dérivation de son modèle de recherche doit apparaître clairement.

Toutes les variables, leur mesure, leur mode de collecte et la méthode appliquée
pour leur traitement doivent être clairement exposées.
5. La méthode
Les méthodes d’analyse ou d’approche sont des moyens opérationnels, des outils efficaces
de travail à la disposition des chercheurs. Ceux-ci doivent s’en servir à bon escient pour
effectuer leur travail et obtenir de bons résultats, des résultats fiables et intéressants.

Chaque discipline, chaque domaine de recherche possèdent des théories instituées et des
méthodes éprouvées.
 II incombe à l’étudiant chercheur de les connaître et d’en apprécier le fondement et les
postulats avant d'engager sa propre recherche. Il faut donc s’enquérir et s’imprégner des
méthodes existantes.
 En fonction de l’aspect du domaine ou de la discipline qu’on a choisi d’étudier, on peut
avoir recours à certaines méthodes d’analyse plutôt qu’à d'autres.
 A l’étudiant donc de choisir l’outil qui convient le mieux à son cas d'espèce, c’est-à-dire
l’outil adéquat, le plus approprié, le plus adapté et le plus performant pour réaliser son
étude.
5. MÉTHODES
Types de Objectifs et questions Hypothèses Investigations et
méthodes e recherche implicites et exemples
contrôle
Eude de cas Exploration, Capacités du Le groupe,
compréhension, générer chercheur à se l’organisation, les
des hypothèses sur le distancier au moment relations inter-
pourquoi et le comment de l’analyse organisationnelles
Méthode Repérer des déterminants Signification Les comparaisons
comparative locaux ou généraux de semblable des faits internationales
l’objet d’analyse dans différents
contextes
Recherche Causalisme simple ou Capacité de manipuler Le comportement de
expérimentale contextuel des variables et de l’individu et du groupe
reproduire
l’expérience
Scénario et Comprendre les mobiles Possibilité de La prospective
simulation de l’action et les modéliser des
représenter situations complexes
et les réduire à des
déterminants
généraux
Recherche action Etudier les changements Capacités du Le développement
6. RIGUEUR DE LA RECHERCHE

• Fiabilité (reliability –paradigme positiviste) ou trustworthiness- paradigme interprétativiste


ou constructiviste. La question de la fiabilité d’une recherche concerne a priori tous les
phases du processus. Elle concerne la mesure des phénomènes qui doit être réalisée avec
des instruments (échelles de mesure, questionnaires, etc). Si on mesure plusieurs fois le
même phénomène avec les mêmes instruments, on doit obtenir les mêmes résultats.
• Validité interne. Repose sur la cohérence interne du processus, la validité du construit et
la rigueur de recherche. Quel que le cadre épistémologique d’une recherche, la cohérence
interne dépend de la cohérence du design (plan, caneva). Le design comprend: le cadre
épistémologique, l’objet de la recherche, le but principal de la recherche, l’état des
connaissances, la question principale de recherche, les références théoriques majeures
mobilises, , la méthode de recherche, le type de contexte dans lequel sera effectuée l’étude,
la tactique de collecte de données et les stratégies de traitement des données.
• Validité du construit. Elle dépend du cadre épistémologique de la recherche
6. RIGUEUR DE LA RECHERCHE

• Paradigme épistémologique réaliste critique. Un ensemble cohérent d’énoncés relatifs à un plausible


mécanisme générateur qui permettrait d’expliquer les observations effectuées à propos du phénomène
étudié. Le construit qui est élaboré vis un processus d’abstraction, exprime des raisons plausibles aux
événements observés et non pas de similitudes et des régularités entre événements observés comme c’est
le cas dans les paradigmes épistémologiques positiviste ou post-positivistes.

• Paradigme épistémologique constructiviste pragmatique. C’est un ensemble de concepts et de


relations entre ces concepts qui, une fois, interprétés dans le contexte considéré, procurent de l’intelligibilité
à l’expérience que le chercheur et les acteurs de terrain concernés ont du phénomène étudié. C’est le
phénomène de légitimation.

• Validité externe. Repose sur la mise à l’épreuve des connaissances générées même si tout dépend du
cadre épistémologique adopté.

• Ontologie. Etude de l’être en tant qu’être.

• Epistémologie: est l’étude de la connaissance en général ou dans les sciences ou l’étude de la constitution
des connaissances valables.
7. La conclusion
7. La conclusion

7. La conclusion
ou plutôt les conclusions (résultats attendus)
7. La conclusion
On voudrait avoir une idée des produits de la recherche que le chercheur
compte mettre à la disposition du décideur ou de la communauté scientifique.

Ces produits doivent être en accord avec les objectifs et la méthode de


recherche utilisés.
7. La conclusion

Mine de rien, la conclusion, qui clôt l'étude entreprise et tous les développements
faits, est, comme l’introduction qui ouvre la thèse, un des points forts de tout le
travail, et une des étapes des moins faciles de la rédaction.

Elle apparaît comme l'aboutissement normal, logique de la recherche, le


dénouement conséquent et naturel de toutes les analyses et démonstrations faites,
et la révélation ultime de tout le discours de la thèse.
7. La conclusion

Une conclusion comprend fondamentalement deux grandes parties :


o d’une part le bilan de la recherche effectuée,
o d’autre part, les ouvertures, les perspectives et les recommandations ou
propositions.

Les deux parties sont aussi importantes l'une que l'autre : elles sont articulées
autour de sous-parties ou paragraphes qui mettent en valeur l'intérêt des
points concernés, les composantes essentielles d'une conclusion académique.
7. La conclusion
La première partie se présente comme
la récapitulation de l'essentiel de tout ce qui a été dit,
la synthèse de tous les aspects significatifs du travail.

La deuxième partie est réservée aux perspectives, aux ouvertures, aux suggestions, aux
recommandations et propositions.
En réalité, cette seconde partie de la conclusion assume des fonctions de divers ordres.
1) Elle sert par exemple à évoquer des aspects du sujet ou de la question, qui n'ont pas
été abordés dans cette étude, et qui s’avèrent finalement intéressants dans le
prolongement de ce travail d’autant qu'ils sont porteurs d'une nouvelle problématique.
2) Un autre paragraphe peut permettre de nuancer des affirmations, de faire des réserves
ou de soulever, au contraire, des questions et des doutes à propos de certains points
débattus.
3) Un autre paragraphe peut être le lieu d’évoquer des questions annexes ou connexes à
l’étude menée, ou d’aborder des problèmes que soulèvent les résultats auxquels on
est parvenu et des questions qui mériteraient d’être étudiées et approfondies.
7. La conclusion

Ces problèmes inattendus, ces questions imprévues qui surgissent et ces


préoccupations nouvelles constituent
o autant d'ouvertures sur d'autres champs d'investigation,
o autant d'objets ou d'axes de réflexion pour des recherches futures,
o autant de pistes d'analyse pour des travaux ultérieurs, des travaux du
même genre ou différents, dans un cadre et dans un esprit
d'interdisciplinarité.
8. La bibliographie
8. Bibliographie et références
Pourquoi mentionner vos sources dans une thèse ?
1) C’est une obligation légale de respecter à la fois l’éthique et les droits d’auteur : en
mentionnant vos sources, vous évitez le plagiat.
2) Mentionner vos sources :
 valorise votre travail de recherche, en l’enrichissant de références validées ;
 prouve le caractère scientifique de vos démonstrations en s’appuyant sur les
travaux de vos prédécesseurs ;
 permet de vérifier l’exactitude de vos propos ; en fait, vous gagnez en
crédibilité en citant ;
 permet de donner au lecteur la possibilité d’approfondir la question en
retrouvant l’ouvrage que vous citez.
8. Bibliographie et références
Pourquoi mentionner vos sources dans une thèse ?

1) C’est une obligation légale qui permet d’éviter le plagiat.


2) Mentionner vos sources valorise votre travail de recherche.

3) Mentionner correctement vos sources


o démontre votre rigueur,
o permet de remercier les auteurs de vous avoir aidé, car citer un auteur,
c’est valoriser son travail. Les auteurs suivent leur propre facteur
d’impact (grâce aux citations, ils mesurent leur visibilité).
8. La bibliographie
Les normes
Il faudrait « normalement » s’appuyer sur les normes internationales de citation de
références bibliographiques,
 notamment ISO 690 (1987) enregistrée comme norme française z44-005 et la ISO
690-2 pour les documents électroniques, norme française (fév 98) Z 44-005-2 ;
 mais aussi APA et MLA.
 
Ces normes sont complexes et délicates à utiliser.
 
En fait, personne ne les utilise vraiment, ce ne sont que des modèles (inaccessibles ?).
En revanche, beaucoup de gens se préoccupent de la qualité et du sérieux avec lequel il
faut rédiger des bibliographies.
Les normes internationales de citation de références bibliographiques
Bibliographie : normes bibliographiques
 Norme ISO 690 (2017)
“Because 'International Organization for Standardization' would have different acronyms in different languages (IOS in English, OIN in
French for Organisation internationale de normalisation), our founders decided to give it the short form ISO. ISO is derived from the
Greek 'isos', meaning equal. Whatever the country, whatever the language, we are always ISO.” https://www.iso.org/about-us.html, consulté
le 28/11/2020.

Bibliographie et références bibliographiques. ISO 690


SCD de l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Août 2017

 Norme APA
Une adaptation française des NORMES BIBLIOGRAPHIQUES DE L'Americam Psychological Association
(APA) (d'après la 6e édition du Publication Manual, 2010) Marc Couture, Télé-université

 Style de citation MLA


Modern Language Association (MLA)
Nadia Villeneuve, Bibliothèque Paul-Emile-Boulet UQAC
Bibliographie
Exemple d’une référence d’article rédigée sous 3 normes différentes

APA
Faye, M. (1998). Tours à la conquête du tourisme d'affaires. Norois, 178 (1), 293-300.

ISO 690
FAYE, Mactar. Tours à la conquête du tourisme d'affaires. Norois, 1998, vol. 178, no 1, p. 293-300.

MLA
Faye, Mactar. "Tours à la conquête du tourisme d'affaires." Norois 178.1 (1998): 293-300.
8. La bibliographie
Les normes
A retenir
 
L'important est de respecter une règle absolue : toujours se tenir à une seule
façon de faire et ne jamais changer de présentation en cours de travail. Le fait de
demeurer constant est important.
 
Il est néanmoins agréable pour les directeurs de thèse d’essayer de tenir le
doctorant à une norme commune entre tous les étudiants de la Formation
Doctorale, voire de l’Ecole Doctorale.

Aussi je vous invite à jeter un œil au moins sur un des modèles de présentation.
Bibliographie
Exemples de présentation
Pour les ouvrages
ALIO K. (1986), Essai de description de la langue bidiya du Guéra (Tchad) : phonologie,
grammaire, Berlin, Dietrich Reimer Verlag.

Nom en majuscule
Initiale du Prénom suivi d’un point
Entre parenthèses la date d’édition suivie d’une virgule
En italique Titre de l’ouvrage suivi d’une virgule
Ville d’édition suivie d’une virgule
Editeur (en évitant les sigles) suivi d’un point
Bibliographie
Exemples de présentation
Pour les articles de revue
DJARANGAR DJITA I. (1991), « Some sara vowels inventories and vowel systems
production », Proceedings of the XIIth International Congress of Phonetic Sciences, Aix-
en-Provence, vol. 4/5, p. 378-381.
Nom en majuscule
Initiale du Prénom suivi d’un point
Entre parenthèses la date d’édition suivie d’une virgule
Entre guillemets Titre de l’article suivi d’une virgule
En italique Titre de la revue suivi d’une virgule
Numérotation de la revue suivi d’une virgule (ou d’un point)
Pagination (si disponible) ex. : pp. 9-17suivi d’un point
Bibliographie
Exemples de présentation
Pour les articles ou chapitres d’ouvrages collectifs
CAPRILE J-P. (1981), « Les langues sara-bongo-baguirmiennes et leur classification », Les
langues dans le monde ancien et moderne, 1 ère-2ème parties (Afrique subsaharienne. Pidgins
et créoles), J. Perrot (dir.), Paris, CNRS, p.237-242.
Nom en majuscule
Initiale du Prénom suivi d’un point
Entre parenthèses la date d’édition suivie d’une virgule
Entre guillemets Titre de l’article suivi d’une virgule
En italique Titre de l’ouvrage suivi d’une virgule
Responsable scientifique (ex. : J. Perrot (dir.)) suivi d’une virgule
Ville d’édition suivie d’une virgule
Editeur (en évitant les sigles) suivi d’un point
Pagination (si disponible) ex. : pp. 9-17 suivi d’un point
Bibliographie

Pour une référence consultée sur un site internet


VERLET M. (2015), « Bornou », Encyclopædia Universalis, www.universalis.fr/encyclopedie/bornou/
consulté le 2 janvier 2015.

S’il s’agit d’un article ou document accessible en ligne, la référence doit être rédigée
comme pour les documents sur support papier.

Si la date de création de l’article n’est pas déterminée, mettez à la place de la date la


mention (nd), pour non daté (no date, (sd) sans date).

A la place de l’éditeur, indiquez l’adresse du site internet et la date de votre dernière


consultation.
Les outils et éléments d’information et de référence
Les outils et éléments d’information et de référence
Si la conclusion est la dernière étape déterminante d'un travail de recherche, elle n'est pas
la dernière composante d'une thèse.

Il y a encore les outils de références et autres, dont la présentation matérielle mérite qu'on s'y
arrête aussi.

Ce sont LES OUTILS ET ÉLÉMENTS D’INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE suivants:


1.  Annexes
2. Index
3. Glossaire
4. Table des illustrations / Table des sigles
5. Table des matières
6. Résumé de la thèse
7. Les mots clés.
Je vous remercie !

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