Travail Conclusif-Travail Israël

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Catalina Fernández

Tle B

Introduction.
En 1920, à Palestine est un pays sous mandat britannique qui exprime dans un Livre Blanc : « Le
gouvernement de sa Majesté (…) désire voir s’établir (…) un État de Palestine indépendant (…)
dans lequel les deux peuples (…) se partagent l’autorité gouvernementale ». Une majorité de la
population est représentée par des Arabes, seulement 10 % sont juifs. Durant la première guerre
mondiale, les puissances européennes promettent la création d’un grand État arabe en échange de
leur aide pour vaincre l’Empire ottoman. Mais ces pays ne tiennent pas leurs promesses. Après la
Shoah en 1945, les juifs quittent l’Europe pour la Palestine. En Novembre 1947, la résolution de
l’ONU partage la Palestine en 2 États discontinus. Depuis cette région est marquée par les guerres
israëlo-arabes qui oppose l’État d’Israël et ses voisins puis par le conflit israélo-palestinien qui
oppose Israël aux populations palestiniennes de la région. L’imbrication des échelles nationales et
internationales et l’implication d’un grand nombre d’acteurs rendent la perspective d’une paix
fragile.
Quelles ont été pour cette région les tentatives de résolution des conflits ?
Nous verrons que les racines de ce conflit remontent au début du XXème siècle. Ce conflit a débuté
par des guerres israélo-arabes pour évoluer vers un conflit israélo-palestinien.

I- Les guerres israélo-arabes au cœur des tentatives de paix régionale

1-L’échec du plan de partage et la guerre d’indépendance (1948-1949)

Après le partage de l’Israël et la Palestine par l’ONU et la proclamation de l’indépendance


de l’État d’Israël en 1948, les arabes palestiniens, soutenus par l’Égypte, la Syrie, l’Arabie Saoudite
et la Transjordanie, vont déclarer la guerre à le nouvel État d’Israël, c’est la première guerre israélo-
arabe. Cette guerre conclue avec l’Israël comme vainqueur et en passant d’un 55% de territoire,
qu’il avait dès la répartition faite par l’ONU, à un 78% après la guerre en 1949. À partir de cette
guerre, les états arabes refusent de reconnaitre l’existence de l’État de l’Israël et vont toujours
maintenir leur position hostile face à lui.

2-La crise du canal de Suez (1956)

C’est en 1956 que l’Égypte atteint de nationaliser le canal de Suez et bloquer une des
principales voies au principal port d’Israël, le détroit de Tiran. Face à cela, l’Israël, soutenue par le
Royaume Uni et la France mais qui finissent par se retirer, envahissent la péninsule du Sinaï en
renversant l’armée égyptienne, c’est la Guerre de Suez. Finalement, l’ONU fait que l’Israël se retire
en échange de créer une zone démilitarisée autour du canal de Suez ce qui protègerait l’Israël des
possibles incursions terroristes.

3-la guerre des Six-Jours (1967)

La Guerre des Six-Jours en 1967, fait appel à un évènement qui commence avec la retirée
des casques bleus de l’ONU et la bloquée du détroit de Tiran dans la péninsule du Sinaï. L’Égypte,
la Syrie, l’Irak et la Jordanie vont préparer ses armées pour attaquer l’Israël, mais l’État d’Israël
gagne la guerre de nouveau. Le bilan de cette guerre est l’occupation du Sinaï égyptien par l’Israël,
aussi des territoires palestiniens de Cisjordanie et le Bande de Gaza et même le Golan syrien. Mais,
le conseil de sécurité de l’ONU, résolut que cette acquisition des territoires par la force est interdite,
donc demande la restitution des territoires occupées aux arabes. Par rapport aux relations de l’Israël
avec ces alliés la France et les États Unis, pendant que le General de Gaulle exposé sa volonté de
soutenir l’État Israélien lors d’être attaquée mais pas lors de lui-même commencer une offensive,
les États Unis substitue leur alliance à celle de la France et l’alliance entre Washington (EEUU) et
Tel Aviv (Israël) va devenir très forte.

4-la guerre du Kippour (1973).

En octobre de 1973 a lieu la Guerre du Kippour, qualifiée comme une revanche symbolique
pour les arabes. Ces dernières attaquent pour récupérer le Golan et la péninsule de Sinaï, ils
prennent des territoires mais Israël répond rapidement avec l’aide des États Unis. Les pays arabes
sont soutenus eux aussi par l’Union soviétique puisque cela se passe dans un contexte de Guerre
Froide ou les États Unis et l’Union Soviétique s’opposent. L’Israël va récupérer entre le 11 et 24
octobre les territoires que les arabes avaient pris. L’Égypte, face au fait que l’aide de l’Union
Soviétique n’était pas suffisante, il décide de s’allier maintenant aux États Unis, toujours avec
l’espoir de récupérer le Sinaï. Avec les Accords de Camp David en 1978, l’Égypte va être exclu de
la famille arabe lors d’avoir être accuse de faire une paix séparée et avoir failli à la solidarité arabe,
paix qui va être ensuite signé aussi par la Jordanie.

II- Le difficile « processus de paix » israélo-palestinien.

1-1982, 5e guerre israélo-arabe au Liban et la première Intifada

En 1982, l’Israël envahi le sud du Liban afin d’arrêter les incursions des guérillas
palestiniennes dans son territoire et chasser Yasir Arafat, président de l’Organisation pour la
libération de Palestine. La présence israélienne au Liban s’étend beaucoup plus du prévu, plus
précisément jusqu’au 2000. Dans la même année de l’invasion (1982), en septembre, les massacres
de Sabra et Chatila ont lieu aux mains de milices chrétiennes dans un camp de palestiniens,
massacres dans lesquelles l’Israël n’intervient pas pour les empêcher. C’est à ce moment-là que le
mouvement de « la paix maintenant » nés en Israël pour demander une paix avec les arabes.

L’Israël continue à essayer de réduire la présence palestinienne avec des différents


moyennes, comme les restrictions de mouvement, la restriction du accès a l’eau, la répression et la
marginalisation. Par outre, l’organisation des colonies juifs en Palestine se mettent en place, en
colonisant peu à peu les sols palestiniens, cette dernière est une pratique illégale. En 1987,
l’assassinat de 4 travailleurs palestiniens dans un camp de réfugiés aux mains des israéliens
provoque la premier Intifada, c’est une révolte des jeunes palestiniennes contre la domination
israélienne. Avec cet évènement, « Hamas » est créé, une organisation paramilitaire religieuse qui
cherche à s’emparer du control de la résistance palestinienne qui était sous le control de la OLP à ce
moment-là. L’OLP est créé en 1964 par Yasir Arafat, dans un premier temps avec une position
extrêmement hostile face à l’Israël en demandant sa destruction, position qui va évoluer avec le
temps. C’est lors de cette première Intifada que l’image de l’Israël va changer, surtout aux yeux des
occidentaux. Il va évoluer d’une conception de petit pays qui s’affronte aux pays arabes, à un pays
avec une force militaire très grande, par contre, il va perdre sa valeur stratégique lors de la fin de la
Guerre Froide. Puis, la démographie du territoire va changer lors d’un flux migratoire des juifs
provenant de l’Union Soviétique, en altérant les proportions d’arabes et des juifs sur l’ensemble
d’Israël et qui va avoir un impact sur la composition de l’électorat israélien en tenant en compte que
les juifs qui viennent de migrer sont fortement hostiles à un accord avec les palestiniens.

2-1988-1995 : les premiers accords de paix


Yasir Arafat voyage en France a la rencontre avec Mitterrand en 1989. Dans cette
opportunité, Arafat annonce que la charte de l’OLP est caduque, en reconnaissant de certaine forme
implicite l’État d’Israël. C’est entre 1990 et 1991 que la Guerre du Golfe eu lieu, l’évènement qui la
déclenche est l’invasion du Kuwait au mains de Saddam Hussein, dictateur irakien qui viole le droit
international. Les occidentaux et les États Unis vont essayer de faire appel aux pays musulmans et
arabes pour lutter contre lui, cependant, face à cette opposition, Saddam Hussein expose sa volonté
de se retirer du Kuwait sous la condition que l’Israël se retire elle a son tour de Palestine, une idée
qui marche très bien pour les arabes. George Bush, président des États Unis, intervient et essaie de
convaincre les pays arabes de participer à la Guerre du Golfe malgré la proposition de Hussein.
Finalement, des nombreux pays arabes, comme l’Égypte, l’Arabie Saoudite, la Syrie et la Turquie
participent à la Guerre du Golfe en 1991.

Une fois que la Guerre du Golfe est conclue, Yitzhak Rabin, va comprendre que la situation
géopolitique de l’État eut changée après être élu dans les élections qui le nomment premier ministre
d’Israël même après avoir pris une position contraire aux colonies israéliennes qui étaient en train
de s’installer à Cisjordanie. Rabin arrive à la conclusion que l’intérêt national d’Israël est de
construire une paix entre les peuples. On se trouve donc, dans un plan ou on voit Yasir Arafat au
côté des palestiniens et Yitzhak Rabin au côté des israéliens, deux leaders qui, néanmoins de leur
opinion publique hostile qui persiste, vont aller vers la paix entre leurs peuples. Les deux leaders
font un compromis territorial, ou l’Israël s’engage à restituer les territoires de la Palestine
mandataire (22%) qui correspond au partage de la guerre des Six-Jours en 1967, donc on a la
création d’un état palestinien sur les territoires qui avaient été conquis en 1967, et en compagnie de
la restitution des territoires, la Palestine reconnait l’État d’Israël. Ces « reformes » vont être signés
et reconnues officiellement en 1993 dans la signature des accords d’Oslo en construisant une sorte
de paix entre les deux peuples.

3- 1995-2005 la fin des espoirs de paix

Même après la signature des Accords d’Oslo, la violence persiste et même la création des
colonies juives dans les sols palestiniens continuent, cela car une grande partie des personnes n’est
pas content avec les accords. Cela est à l’origine de l’inégalité des accords, pendant que la Palestine
reconnait l’État d’Israël, l’Israël reconnait l’autorité palestinienne. C’est en novembre 1995 que le
processus de paix va être bouleversé lors de l’Assassinat d’Yitzhak Rabin par un extrémiste
israélien. Suivant a cet évènement, plusieurs changements ont lieu dans le cadre politique de l’Israël
et les travaillistes doivent s’en faire avec le contrôle de nouveau et refaire des négociations avec
Arafat. Cela va être l’échec de Camp David II en juillet du 2000, échec qui va être principalement
attribué à la mauvaise communication des palestiniens qui vont plutôt refuser que négocier, Ehud
Barak, nouveau premier ministre d’Israël, reviens en Israël en disant qu’ils n’ont plus de partenaire.
En conséquence de cet échec, les élections en Israël ont emmené Ariel Sharon à la victoire comme
nouveau premier ministre, homme qui s’opposait aux accords d’Oslo et à Yitzhak Rabin lui-même.
En septembre de l’année 2000, Sharon visite l’esplanade des mosquées malgré l’avertissements des
seuils de sécurité de ne pas le faire. Cette visite va inspirer un mauvais esprit chez les palestinien et
va emmener à la reprise de l’Intifada et l’ascension du « Hamas » qui va radicaliser plus le conflit
avec la reprise des attentats que l’organisation mettait en place dès les Accords d’Oslo, terrorisme
qui va être répondu avec répression de la part d’Israël. Les espoirs de paix se sont complètement
dissipés. L’attentat du 11 septembre va être un évènement qui va aggraver encore plus la situation,
Sharon va même comparer Bin Laden avec Arafat, cela va attribuer une image de terrorisme a la
Palestine quand c’est Hamas celui qui commet les attentats.

Yasir Arafat décède en décembre du 2004, Mahmoud Abbas le remplace, cette fois un
homme favorable à la négociation. Mais, c’est maintenant Sharon qui va mettre en place une action
unilatérale positive, mais sans négociation, ou il va retirer 7 mil colons à Gaza. La cause de
négociation entre les deux peuples ne va pas être favorisée par l’unilatéralisme qui commence à
mettre en place l’Israël.

En réponse des nouvelles inclinations vers l’unilatéralisme d’Israël, le Hamas va conclure


que la lutte armée est la seule manière d’obtenir quelque chose de l’Israël, cette organisation va
prendre le control de la bande de Gaza peu après. Les élections législatives de 2006 vont être
forcément emportées par la voie radicale puisque Mahmoud Abbas n’a pas vraiment réussi à la
négociation, le Hamas est celui qui va l’emporter. Vis-à-vis de l’emportement des élections des
Hamas, considérées comme un groupe terroriste, les pays occidentaux vont cesser toute relation
avec le gouvernement palestinien, évènement qui va générer un ressentiment de la part des
palestiniens envers les occidentaux.

4-Depuis 2006, l’unilatéralisme Israélien rend la paix improbable.

Depuis l’exposée dans les sous parties précédentes, il y a eu une guerre au Liban en 2006,
ou la présence israélienne est resté dès 1982. Puis, deux guerres au Gaza Gaza suivirent à la
construction d’un mur de la part israélienne (blocus aussi de la part de l’Égypte) pour l’isoler
économiquement, deux bombardements ont lieu, un en 2009 et un deuxième en 2014. La société
israélienne s’incline à droite et le camp de la paix est presque disparu, les actions pacifistes en Israël
sont marginalisées et même combattues. En Palestine par sa part, le territoire est séparé
géographiquement et politiquement, une séparation de le Hamas qui contrôle la bande de Gaza et
l’autorité palestinienne qui contrôle la Cisjordanie, puis dès 2005 quand Abbas fut élu, qu’il y a des
accusations de corruption et de mauvaise gestion. Dans l’aspect diplomatique, l’Israël eu du succès,
surtout à cause du soutien constant des États Unis, encore plus lorsque Donald Trump reconnait
Jérusalem comme capitale Israélienne en 2019 et affirme qu’il ne considère pas comme illégales les
colonies israéliennes en Cisjordanie dans la même année. En plus les pays de l’est de l’Europe
suivent la voie américaine et puis finalement Bolsonaro au Brésil est un autre allie important de
l’Israël. L’Israël n’a donc pas aucune nécessité de revenir à la paix et ne font pas des efforts pour y
parvenir à cette paix entre les deux peuples. Par contre, la situation reste compliquée, la Palestine
est entre droite et gauche et elle maintien une position anti-occidentale fortement, sinon
complètement, dérivée de son conflit avec Israël. On est donc face à un accord de paix qui parait
impossible, c’est quand même une situation qui reste délicate jusqu’à nos jours.

Conclusion :

Après cette étude on pourra répondre à notre problématique, quelles ont été pour cette
région les tentatives de résolution des conflits ? Ce territoire, divisé initialement par une question
religieuse, subit multiples conflits qui vont être chacun d’eux traités des différentes manières. On
trouve par exemple la tentative de résolution en forme d’intervention des organes internationaux,
comme dans ce cas l’ONU pour proposer des solutions (plan de répartition des territoires en 1947
ou la création de la zone démilitarisée autour du canal de Suez en 1956), aussi on peut repérer des
tentatives de résolution en forme d’accords comme par exemple les Accords de Camp David en
1978 ou les accords d’Oslo, en gros, ce sont des négociations. Puis, on trouve même une tentative
de résolution de conflit menée par les civils, c’est le mouvement de « la paix maintenant » en Israël.
Par outre, ils existent des tentatives de « résolution » des conflits qui ne sont pas pacifiques et/ou ne
sont pas bénéfiques pour les deux territoires, comme par exemple les attentats terroristes de Hamas,
le blocus du Gaza et le commencement de l’unilatéralisme en Israël. Malgré les différentes
tentatives de résolution pendant ce conflit, l’Israël et la Palestine restent hostiles entre elles. Pour
l’Israël, la question palestinienne n’est plus existante ni quelque chose ou il a débat, l’Israël ne
trouve pas aucune raison ni aucune nécessité de chercher la paix avec le peuple palestinien, donc
cette paix semble inatteignable.
Bibliographie  :

Expliquez-moi… Le conflit israélo-palestinien | IRIS (iris-france.org)


https://www.youtube.com/watch?v=6L5PQSg1-E0

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