Ben Khemmou Tounsia
Ben Khemmou Tounsia
Ben Khemmou Tounsia
Présenté par
Tounsia BEN KHEMMOU
Thème
Remerciements
En préambule à ce mémoire, je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux
personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont contribué à son élaboration, ainsi qu’à la
réussite de cette année universitaire des plus remplies.
Tout d’abord je tiens à remercier Mr S. Ould Amrouche, qui m’a honoré de sa confiance
en moi, en m’acceptant et en me formant au sein du laboratoire de recherches CDER, pour
son encadrement efficace,
Ensuite, Je voudrais exprimer ma reconnaissance à Melle R. Kachnoura, pour sa
confiance en moi et son encouragement, pour m’avoir proposé, dirigé et suivi tout au long de
ce travail. Pour son soutien, et sa disponibilité à toute personne manifestant son aide. Qu’elle
trouve ici l’expression de ma profonde gratitude.
Je tiens également à exprimer mes vifs remerciements à Mme F. Megherbi, pour son
sérieu et sa disponibilité
Mes remerciements vont également à Messiers A.Challal et A.Nahi pour leurs conseils
scientifiques et leur disponibilité sans limite.
Mes remerciements s’adressent aussi à Mourad pour son humanité et surtout pour sa
précieuse aide. Ses conseils et encouragements étaient d’un grand apport à moi.
Pour finir, il m’est plus qu'agréable de réserver l'expression de ma gratitude et mes
remerciements les plus particuliers, aux membres de ma famille qui ont su m’encourager et me
soutenir sans siller, durant toute cette année et celles d'avant. Puissent-ils être fiers de moi.
Tounsia.
Dédicaces
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Mes très chers parents, pour leur sacrifices, et qui n’ont jamais cessé de m’encourage
r,
Que dieu me les garde.
A qui j’adresse mes vœux les plus ardents de santé et de longue vie.
A mes chères frères et sœurs en particulier : Nadir et Khefaf.
A la mémoire de ma sœur Safia ; Que dieu t’accueille dans son vaste paradis
A Mr B.B. Mourad qui m’a tant soutenu, encouragé, crû et supporté durant la
préparation de ce projet. Mourad ! Tes conseils ont toujours guidé mes pas vers la
réussite.
Je ne saurai terminer sans citer mes chers amis neveux que j’aime autant :
Amayass, Sami, Mokrane, Amazigh, Rissou et Anis
Tounsia.
SOMMAIRE
II.3. Nouvelle technologie des cellules photovoltaïques faites de films de diamant ………...39
IV.2.2. Rappel sur la théorie du calcul des puissances en régime non linéaire ……………..71
IV.3. Procédé pour la mesure du rendement des systèmes utilisant des alimentations à
découpage ………………………………………………………………………………………75
Conclusion générale…………………………………………………………..........................87
Symboles et abréviation
Symboles Designation Unites
E Flux de rayonnement solaire W.m-2
E0 Constante solaire W.m-2
Pt Période de rotation de la terre sur elle-même Jour
Latitude Degré
L longitude Degré
Inclinaison Degré
δ Déclinaison Degré
Angle horaire Degré
H Hauteur de soleil Degré
a Azimut de soleil Degré
TSV Temps solaire vrai h
TSM Temps solaire moyen h
ET Correction de temps h
Dj Durée de jour h
J Numéro de jour de l`année
TU Temps universel h
TC Temps civil h
TFS Temps de fuseau horaire h
TL Temps légale h
Décalage administrative
SS Durée d`ensoleillement h
SS0 Insolation potentiel h
Fraction d`ensoleillement
TL* Facteur de trouble atmosphérique de link
Abréviation
PV : Photovoltaïque
Si : Silicium
FF : Facteur de Forme
CC : Courant Continu
CA : Courant Alternatif
AN : Application Numérique
Liste des figures
Figures du chapitre I
Figures du chapitre II
Fig II.1. Schéma synoptique d’un système photovoltaïque autonome ............................................. 22
Fig II.2. cellule somaire. .......................................................................................................... 23
Fig II.3. Schéma équivalent d’une cellule solaire......................................................................... 24
Fig II.4. Réponses spectrales des différents types de cellules solaires................................................ 26
Fig II.5. Caractéristiques courant-tension comparées d’une cellule au silicium amorphe et d’une
cellule au silicium cristallin (sous 1000 W/m2)...................................................................................... 27
Fig II.6. Courbes I(V) sous diverses intensités de rayonnement d’une cellule monocristalline. ....... 28
Fig II.7. Courbes I(V) d’une cellule monocristalline à diverses températures. .................................. 29
Fig II.8. Caractéristiques résultantes d’un groupement de ns cellules en série.. ................................. 30
Fig II.9. Caractéristiques résultant d’un groupement de np cellules en parallèle. ............................... 30
Fig II.10. a) Architecture Classique d’un panneau solaire photovoltaïque avec diodes de protections.
b) Défaillance d’une des cellules du module PV et activation de la diode by-pass et mise en évidence
du courant de circulation Ipv................................................................................................................. 31
Fig II.11. Système photovoltaïque avec stockage (avec ou sans conversion d’énergie)..................... 37
Fig II.12. Système d’alimentation autonome hybride photovoltaïque/groupe électrogène. ............... 37
Liste des figures
Figures du chapitre IV
Fig IV.1. Triangle des puissances complet ..............................................................................70
Fig IV.2. Wattmètre électronique mesurant la puissance d'entrée AC d’un Ordinateurs de
Bureau.......................................................................................................................................72
Fig IV.3. Puissance d’entrée et de sortie Caractéristiques de l'Alimentation Diablotek. ........73
Fig IV.4. Rendement en fonction de la puissance de sortie Caractéristiques de l'Alimentation
Diablotek. .................................................................................................................................74
Fig IV.5. Consommation pour imprimer une feuille de papier................................................75
Fig IV.6. Consommation d’énergie en fonction du nombre de pages. ....................................75
Fig IV.7. Estimation de la consommation énergétique d’une imprimante laser pour une
journée. .....................................................................................................................................76
Fig IV.8. Puissance et énergie consommée par trois imprimantes Ricoh-Atcio-MP 4000 Laser
Jet MFP sous différents modes de fonctionnement. .................................................................77
Fig IV.9. U(t) et i(t)..................................................................................................................80
Fig IV.10. Spectre harmonique d’un circuit résistif.................................................................80
Fig IV.11. Courant du neutre. .................................................................................................. 81
Liste des tableaux
Tab IV.1. Résumé des résultats d'essais pour les trois alimentationsd’énergie pour ordinateurs
..................................................................................................................................................74
Tab IV.2. Puissance consommée par l’imprimante de base Jet Laser en mode veille. ............76
Tab IV.3. L'énergie consommée par l’imprimante de base Jet Laser lors de l'impression .....76
Résumé
Les statistiques officielles estiment que presque deux milliards de personnes dans le monde
n'ont pas un accès direct au réseau électrique. A cet effet, un système photovoltaïque
autonome (SPVA) est parmi les solutions technologiques qui peuvent répondre à ce manque.
L'opt imisation de dimensionnement d'un SPVA est une question très complexe. Par
conséquent, une solution de compromis doit être faite entre avoir une énergie et coût
économique acceptable pour le consommateur, et relativement une bonne qualité de
l'approvisionnement énergétique. La gestion des profils de charge, afin de se rapprocher du
consommateur solaire idéale, permet la réduction de la dimension du système. Dans ce travail,
nous présentons un SPVA expérimental installé sur le site de Bouzereah (Wilaya
d’Alger). Les paramètres du climat sont mesurés. Nous avons défini le profil
de charge par une enquête réelle sur la consommation d'énergie électrique pour un laboratoire de
recherche. Le premier objectif de cette étude est l’optimisation énergétique d’un habitat équipé
d'un SPVA approprié. Cette optimisation énergétique joue sur les degrés de liberté qui sont le
stockage et pour le pilotage des charges.
Les objectifs recherchés peuvent être économiques ou de confort. Ce dernier point peut
s’exprimer par une maximisation de la dispon ibilité de l’énergie basée sur le concept de la
probabilité de perte d'énergie. Le second point (économique) est la réduction du
nombre de remplacement et de maintenance basé sur le critère du coût énergétique du
système; ce qui passe par un dimensionnement et une gestion optimisée des charges.
Sauf que dans notre cas les charges du laboratoires sont non linéairesd danc il faudere une bonne étude
pour minimoiser les harmoniques et les pics de courants.
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Depuis le début du 21éme siècle, la consommation énergétique mondiale est en très forte
croissance dans toutes les régions du monde. Il semble que tendanciellement, les
consommations d’énergie vont continuer à augmenter, sous l’effet de croissance économique
d’une part, et de l’augmentation de la consommation d’électricité par habitant d’autre part.
De nos jours, une grande partie de la production mondiale est à partir de ressources fossiles.
La consommation de ces ressources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et donc
une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une consommation
excessive du stock de ressources naturelles qui réduit les réserves de ce type d’énergie de
façon dangereuse pour les générations futures.
Pour subvenir aux besoins en énergie de la société actuelle, il est nécessaire de trouver des
solutions adaptées et de les diversifier. Actuellement, il y a plusieurs façons d’agir :
1
Introduction générale
Une partie de ce rayonnement peut être exploitée pour produire directement de la chaleur
(solaire thermique) ou de l’électricité : c’est l’énergie solaire photovoltaïque.
Dans ce mémoire nous allons nous intéresser sur la production, l’adaptation, la consommation
et la gestion de l’énergie solaire photovoltaïque adaptée pour un laboratoire de recherche à
CDER (centre de développement des énergies renouvelables).
Dans le début de ce mémoire, nous allons présenter des généralités sur l’exploitation de
l’énergie solaire, plus particulièrement la production de l’électricité photovoltaïque. Par la
suite, nous évoquerons les différents systèmes de consommations et leurs composants.
Dans le troisième chapitre, nous allons s’intéresser sur le dimensionnement d’un système
photovoltaïque,
Dans le dernier chapitre, nous nous intéresserons à une estimation plus rigoureuse de la
consommation énergétique des charges du laboratoire au CDER.
2
Chapitre I
Ensoleillement et énergie
solaire photovoltaïque
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
I.1. Introduction
Jusqu’à présent, cette énergie est utilisée principalement pour l’éclairage naturel et pour le
chauffage. Mais avec le développement de la technologie, il y a eu apparition de trois autres
domaines d’utilisations de cette énergie :
A. Un peu de physique
3
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
ondes radiofréquences. Tous est une question de longueur d’onde, ou de fréquence, pour ces
oscillations qui traversent l’espace et parfois la matière. Chaque photon porte une quantité
d’énergie directement liée à sa longueur d’onde. [3]
La longueur d’onde d’un faisceau lumineux caractérise sa couleur, telle que la perçois
notre œil. Bien sûr, tous les rayonnements ne sont pas perceptibles par l’œil, mais ils ont aussi
leurs longueurs d’onde, qui dépond de leurs fréquences : fréquence radio, micro-ondes…
Puisque la photopile a pour vocation de fournir de l’électricité dans le monde ou nous vivons,
elle est conçue pour convertir les longueurs d’onde disponibles dans notre environnement,
d’une façon la plus écologique qu’elle soit, donc propres au développement de la vie.
Quoi de plus naturel pour les physiciens du siècle dernier que de nommer « ultraviolette » la
lumière plus bleue que le bleu-violet perceptible par l’œil, et « infrarouge » la lumière moins
rouge que celle que notre œil détecte ? En effet, la perception oculaire moyenne de l’homme
s’étend du bleu (longueur d’onde 380nm) au rouge (longueur d’onde 780nm), en passant par
les couleurs que l’arc-en-ciel nous dévoile lorsque les gouttes de pluie décomposent la
lumière blanche.
On appelle spectre, ou répartition spectrale, d’une source de lumière l’ensemble des couleurs,
ou longueurs d’onde, qui la constituent. [3]
4
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
L’énergie lumineuse dite « extraterrestre » c’est-à-dire hors atmosphère a été évaluée avec
précision par la NASA et vaut 1367 W/m2 . Il s’agit de l’irradiance reçue, ou rayonnement
solaire instantané, à un instant donné au-dessus de l’atmosphère terrestre, en incidence
normale (c’est-à-dire sur un plan perpendiculaire à la direction du soleil). On appel cette
valeur « constante solaire », mais elle ne l’est pas tout à fait à cause des légères variations de
la distance Terre-Soleil. Cette énergie qui descend en ligne droite vers notre planète ne peut
pas nous parvenir sur terre en intégralité car elle va subir des transformations en traversant
l’atmosphère : par absorption et par diffusion.
A. Masse d’air
Plus le soleil est bas sur l’horizon, plus il va traverser une épaisseur importante
d’atmosphère et plus il va subir des transformations.
On appelle masse d’air ou Air Mass en anglais, le rapport entre l’épaisseur atmosphérique
traversée par le rayonnement direct pour atteindre le sol et l’épaisseur traversée à la verticale
du lieu (figure I.2).
5
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
𝑂𝐴
𝑂𝑀 = (I-1)
sin (ℎ)
𝑂𝑀 1
Donc, l’Air Mass = (I-2)
𝑂𝐴 sin
(ℎ)
Exemples :
6
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
C. spectre solaire
7
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
ℎ𝐶
𝐸 = ℎ𝜈 = (I-3)
𝜆
Le spectre du ciel clair, noté AM1.5, sert de référence pour la mesure de cellules
photovoltaïques. Les simulateurs servant à mesurer les modules tentent de la reproduire aussi
fidèlement que possible. On peut également remarquer le spectre de diffusion par beau temps,
nettement renforcé vers les bleus du fait de la diffusion de Rayleigh. [2]
8
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
La Terre est pratiquement une sphère qui tourne autour d’un axe passant par le pôle
Nord et le pole Sud. Tout point sur la terre est caractérisé par sa latitude et sa longitude. Ces
deux grandeurs représentent les coordonnées géographiques de ce point ains i que par son
altitude, figure І.5. [5]
A. Longitude :
La longitude d’un lieu correspond à l’angle formé par deux plans méridiens (passant
par l’axe des pôles), l’un étant pris comme origine (méridien de Greenwich 0°) et l’autre
déterminé par le lieu envisagé.
On affecte du signe (+) les méridiens situés à l’est de ce méridien, et du signe (-) les
méridiens situés à l’ouest.
La longitude d’un lieu peut aussi être comprise entre -180° et +180°, à tout écart de 1° de
longitude correspond à un écart de 4 minutes de temps. La longitude sera désignée ici par la
lettre 𝜆0. [6]
9
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
B. Latitude :
La latitude d’un lieu à la surface de la terre est l’angle entre l’équateur et le rayon de la
terre passant par le lieu considéré. La latitude 𝜑 est comptée de 0° à +90° dans l’hémisphère
nord. [7]
La latitude a aussi un effet important : les journées estivales s’allongent à mesure qu’on
s’éloigne de l’équateur, et le soleil est plus bas au midi solaire. Les journées d’hiver sont plus
courtes, et le soleil encore plus bas qu’à l’équateur. Autrement dit, l’intensité maximale (à
midi) et la quantité totale de rayonnement solaire (G) sur un plan horizontal diminue à mesure
qu’augmente la latitude, Figure I.6. [8]
C. L’altitude :
L’altitude d’un point correspond à la distance verticale entre ce point et une surface de
référence théorique (niveau moyen de la mer), on l’exprime généralement en mètre.
10
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
A. Coordonnées équatoriales :
Le mouvement du soleil est repéré par rapport au plan équatorial de la terre à l’aide de
deux angles (𝛿, H).
Déclinaison solaire :
C’est l’angle formé par la direction du soleil et le plan équatorial terrestre, on adopte la
convention de compter positivement les latitudes de l’hémisphère Nord (compris entre 0° à
l’équateur et +90° au pôle Nord), et négativement celle de l’hémisphère Sud (compris entre 0°
à l’équateur et -90° au pôle Sud), et variée tout au long de l’année entre deux valeurs extrêmes
±23.45°.
Les lois du mouvement relatif terre-soleil permettent de calculer les variations de la
déclinaison au long de l’année. Pour la pratique, une formule d’approximation est suffisante,
elle est donnée par l’équation (I-4). [9]
360
𝛿 = 23,45. Sin 𝐽 − 80 (I.4)
365
360 360
𝛿 = Arc sin 0,389 sin 𝐽 − 82 + 2 sin . 𝐽− 2 (I.5)
365 365
Avec:
J: le numéro du jour de l’année compté à partir du 1 er janvier, c’est à dire il varie de 1à
365 ou 366 selon l’année.
𝛿 varie entre deux valeurs extrêmes : - 𝛿0 ≤ 𝛿 ≤ +𝛿0 avec 𝛿0 =23,45° .
La variation de la déclinaison du soleil au cours de l’année est représentée par la figure (I.7).
[10]
11
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
TSV : (Temps Solaire Vrai) Temps repéré de façon que le soleil se trouve au zénith à
midi.
TU : (Temps Universel) Le décalage horaire par rapport au méridien de Greenwich.
12
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
B. Coordonnées horizontales :
Le repère horizontal est formé par le plan de l’horizon astronomique et vertical du lieu. Dans
ce repère, les coordonnées sont la hauteur ℎ et l’azimut𝑎, figure (I.9). [11]
13
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
On prend:
ℎ > 0le jour, ℎ < 0 la nuit et ℎ = 0 aux lever et coucher.
14
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
Il est donc clair qu’un matériau doit avoir des propriétés optiques et électriques
spécifiques pour permettre la conversion photovoltaïque. [2]
Plus généralement, un rayon lumineux qui arrive sur un solide peut subir trois événements
optiques (figure I-10).
15
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
Prenons l’exemple d’un morceau de verre coloré en rouge. Il transmet la lumière rouge,
puisque notre œil la perçoit. La partie réfléchie s’élèvera à 8% du flux lumineux, toutes
couleurs confondus, du fait de l’indice de réfraction du verre. Le reste de la lumière bleue,
jaune, etc. sera absorbé dans la matière.
Cette absorption sera perceptible au toucher sous éclairement intense car le verre va
s’échauffer. En effet, dans la plupart des matériaux, la part absorbée de la lumière est
convertie en chaleur, c’est-à-dire en rayonnement infrarouge (de longueur d’onde comprise
entre 1µm, limite rouge du spectre visible, et 1mm, début des ondes radio).
Dans un matériau photovoltaïque, une partie du flux lumineux absorbé sera restituée sous
forme d’énergie électrique. Il faut donc au départ que le matériau ait la capacité d’absorber la
lumière visible, puisque c’est ce que l’on cherche à convertir : lumière du soleil ou des autres
sources artificielles. On prendra soin également de minimiser les pertes purement optiques par
réflexion ou par transmission. [2]
Les charges élémentaires qui vont produire le courant é lectrique sous illumination sont des
électrons, charges négatives élémentaires, contenus dans la matière semi conductrice. Tout
solide est en effet constitué d’atomes qui comprennent chacun un noyau (constitué de protons
et neutrons) est un ensemble d’électrons gravitant autour.
Les photons absorbés vont tout simplement transférer leur énergie aux électrons périphériques
(les plus éloignés du noyau), leur permettant ainsi de se libérer de l’attraction de leur noyau.
Ces électrons libérés sont susceptible de produire un courant électrique si on les « attire »
ensuite vers l’extérieur.
En régime permanant l’électron libéré laisse un « trou » qui se traduit par une charge positive.
Si cet électron est attiré au dehors, c’est l’électron d’un atome voisin qui va venir combler ce
trou, laissant à nouveau un trou, lui- même comblé par un électron voisin est ainsi de suite. On
génère ainsi une circulation de charges élémentaires, d’électrons dans un sens, et de trous
dans l’autre sens, ce qui donne un courant électriq ue.
16
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
Si un photon a une énergie supérieure ou égale au gap optique, c’est qu’il a une longueur
d’onde inferieure à une certaine valeur, puisque ces deux grandeurs sont inversement
proportionnelles voir la relation (I-11):
Pour le silicium cristallin, le gap optique est d’Eg=1,1 eV. Un photon possédant cette énergie
a une longueur d’onde de 1,13 µm (dans le proche infrarouge). Pour le silicium amorphe,
Eg=1,77 eV. Un photon ayant cette énergie est en lumière rouge, avec une longueur d’onde
de 700 nm (=0,7 µm).
Tous les photons d’énergie supérieure à ces seuils, et donc de longueurs d’onde inferieures,
sont opérationnels pour la conversion photovoltaïque.
17
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
Fig I.11. Spectre solaire AM0 et partition exploitables par le silicium cristallin
La figure (I.11) permet de visualiser la portion du spectre solaire qui peut être convertie
en énergie électrique dans le cas du silicium cristallin. La partie du spectre en gris foncé est
donc impossible à convertir car elle n’est pas absorbée dans le matériau.
Pour la portion en gris clair, nous ferons recours à une autre représentation du transfert
énergétique des photons aux particules chargées. La figure (I.12) représente les différents
états d’énergie dans le matériau semi-conducteur.
Dans le domaine d’énergie situé sous le gap optique se trouve les électrons de valence du
matériau, c’est-à-dire ceux qui sont liés aux atomes. Dans la bonde de conduction se trouve
ceux qui en été extraits et sont libres de circuler dans le matériau. Elle est donc vide quand le
semi-conducteur n’est pas illuminé. Lorsqu’un photon a une énergie suffisante, il est absorbé
et fait passer un électron de la bonde de valence à la bonde de conduction. Que se passe-t- il
s’il a une énergie supérieure à E g ? Le photon 2 de la figure (I.12) génère une paire électron-
trou à un niveau supérieur, mais l’excédant est perdu par un processus de désexcitation
spontanée qui produit de la chaleur et ramène son énergie à Eg. Donc quelle que soit sont
énergie, pourvu qu’elle soit supérieure à Eg, chaque photon absorbée ne crée qu’une seule
paire électron-trou d’énergie Eg.
18
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
Puisque l’on connait l’énergie disponible à chaque longueur d’onde d’un spectre solaire
donné, on peut quantifier la quantité de photons (énergie solaire totale à cette longueur d’onde
devisée par l’énergie du photon) et en additionnant tous ces photons, calculer le courant et la
puissance totale qu’ils peuvent générer, en fonction du gap optique du matériau. Il s’agit de
performances électriques purement théoriques, que l’on pourrait qualifier d’ « ultimes » : elles
ne prennent pas en compte les pertes par réflexion, et supposent que toutes les paire électron-
trou photo- générées sont collectées, ce qui n’est pas le cas réellement.
Pour convertir un taux plus élevé d’énergie lumineuse, il faudrait que tous les photons de la
source de lumière aient la même énergie (un soleil rouge, par exemples !) et que l’on dispose
d’un matériau dont le gap optique correspond exactement à cette énergie. [2]
Pour que les charges libérées par illumination soient génératrices d’énergie, il faut
qu’elles circulent. Il faut donc les « attirer » hors du matériau semi-conducteur dans un circuit
électrique. Sinon, elles se recombinent : l’électron chargé négativement neutralisant le
« trou », chargé positivement. Autrement dit, les électrons libérés retrouveraient leur état
initial à la périphérie de leur atome : cela libérerait de l’énergie thermique (chaleur) mais
aucune énergie électrique.
Cette extraction des charges est réalisée au sein d’une jonction créée volontairement dans le
semi-conducteur. Le but est d’engendrer un champ électrique à l’intérieur du matériau, qui va
entrainer les charges négatives d’un coté et les charges positives de l’autre coté. C’est possible
19
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
A la figure (I.13), en représente une vue schématisée, à plat, des atomes de silicium (à 4
électrons dans la couche externe) qui sont chacun liés à quatre autres atomes de silicium.
En le dopant avec des atomes étrangers de phosphore qui ont 5 électrons dans leur
couche externe, un électron par atome de phosphore ne pourra pas se lier avec ses
correspondants du silicium, il y aura alors un excédant de charges négat ives dans le cristal
(figure I-13). Le matériau sera donc potentiellement « donneur » d’électrons, disponibles pour
la conduction électrique, et le silicium ainsi dopé est appelé silicium de type n.
Par symétrie, on peut également doper le silicium avec du bore qui a seulement 3
électrons dans sa bonde de valence. Le résultat est l’apparition d’un excédent de trous, donc
de charges positives, puisqu’il manque un électron à chaque atome de bore pour compléter les
4 électrons du silicium (figure I-13). Le matériau est l’inverse du précédent « accepteur »
d’électrons. Ce matériau ainsi dopé est appelé silicium de type p.
20
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
La cellule solaire est donc le plus souvent une tranche de silicium dopé « p » d’un coté,
et « n » de l’autre, à laquelle on ajoute des contacts électriques pour collecter le courant. Cette
jonction a donc les caractéristiques électriques d’une diode au silicium classique, sous
illumination, apparition d’un photo-courant indépendant de la tension et proportionnel au flux
lumineux et à la surface de la cellule.
Mais cette simple structure p-n, adaptée au silicium cristallin, n’est pas suffisante dans tous
les cas. Par exemple, un silicium amorphe dopé de type p n’est pas un très bon
photoconducteur, et il est préférable que la conversion photovoltaïque se produit dans un
matériau non dopé, donc intrinsèque, et noté « i ». La cellule au silicium amorphe classique se
compose donc de 3 couches : p- i-n. la couche « i » placés au centre d dispositif est la plus
épaisse, et sert à la conversion des charges. Les couches p et n, quant à elles permettent la
création du champ électrique interne qui s’étend dans toute la couche i, ce qui favorise la
séparation des charges. [2]
21
Chapitre I
Ensoleillement et énergie solaire photovoltaïque
I.4. conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté des notions importantes sur le gisement
solaire et les différents types de rayonnements (direct,diffus, albédo et global), en suite nous
avons expliqué le principe de la conversion d’énergie lumineuse en énergie électrique par le biais
de module solaire.
22
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Chapitre II
Le système photovoltaïque
II.1. Introduction
Du point de vue des chercheurs, une bonne compréhension des différentes technologies
de cellule et de module est cruciale pour continuer à réduire les coûts, augmenter les
performances et améliorer l’impact sur l’environnement en trouvant par exemple des solutions
de recyclage dès la conception de nouveaux modules PV. De nombreuses technologies sont
aujourd’hui opérationnelles mais beaucoup exigent encore des travaux de recherche et de
développement spécifiques pour atteindre le degré de maturité nécessaire à une forte
production.
Bien que fondamental dans la chaîne que représente un système, le module
photovoltaïque à lui seul ne peut pas assurer grand-chose. Pour répondre à un besoin défini,
il faut en fait l’associer étroitement à un système complet correspondant à une application
bien spécifique. Dans ce chapitre nous décrivons la conception d’un système photovoltaïque
et le principe de fonctionnement de chaque élément. [12]
23
Chapitre II
Le système photovoltaïque
A. Cellule solaire
Les cellules sont souvent réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou
panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée. [15]
24
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Nous résumons ici les propriétés des différents types de photo-générateurs. Le silicium
cristallin et le silicium amorphe représentent à eux seuls plus de 90% du marché mondial des
applications terrestres. Mais d’autres matériaux semi-conducteurs sont également employé
pour la fabrication des photo-générateurs : le CuInSe2 (en abrégé CIS), le CdTe (tellurure de
cadmium) et le GaAs (arséniure de gallium). [4]
Arsenic de Galium(GaAs) : Ce matériau a très grand rendement est un cas à part : très
onéreux du fait des éléments utilisés, il n’est employé que pour des panneaux solaires de
satellites ou sur des systèmes a concentration. Dans ces applications, le rendement et le poids
sont des critères de choix, et non le prix !
25
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Silicium amorphe : Nettement moins puissant au soleil que les deux précédents, ce
silicium en couche très mince répond par contre à tous les éclairements, extérieurs et
intérieurs. Sa technologie de fabrication est théoriquement moins onéreuse (mais la
production n’a pas atteint des niveaux comparables) et permet de réaliser des petits formats,
grâce a la mise en série intégrée et la simplicité de découpe.
Rendement électrique des panneaux : 5-7% STC (jusqu’à 9% pour les multi-
jonctions).
Puissance des photopiles intérieures : 0 à 1 Wc.
Puissance des panneaux extérieurs : 0,5 à 60 Wc.
Gamme d’éclairement : 20 lux (en intérieur) à 1000 W/m2 (en extérieur).
Usage : électronique professionnelle et grand public (montre, calculettes…),
électronique de faible consommation en extérieur, baies vitrées semi-transparentes.
CuInSi2 (CIS) : Les photopiles utilisant ce matériau sont produites en couche mince
par des méthodes chimiques ou de dépôt sous vide, sur une sous-couche de CdS (sulfure de
cadmium). Elles ont d’assez bonnes propriétés électroniques. De plus, elles bénéficient des
mêmes commodités de fabrications que le silicium amorphe (mise en série et découpe
simple). Mais cette technologie est assez peu commercialisée dans le monde, sans doute à
cause de difficultés d’industrialisation et de tenue climatique, mais surtout en raison du
Cadmium qu’elle contient (toxique).
26
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Pour les fabricants, améliorer cette réponse spectrale, c’est chercher des solutions pour
renforcer l’absorption des différentes couleurs dans le dispositif, c'est-à-dire en face avant du
dispositif pour la lumière bleue, absorbée dès les premiers nm du matériau, et pour la lumière
rouge au cœur ou en face arrière du dispositif (lorsqu’il s’agit de couche minces).
Exemples d’améliorations possibles de la réponse spectrale :
27
Chapitre II
Le système photovoltaïque
La cellule amorphe, grâce à son gap plus élevé que le silicium cristallin, a une tension
plus élevée. Mais son courant sous fort éclairement est nettement plus faible en raison de sa
moins bonne collecte et de sa faible épaisseur.
Ainsi, les panneaux monocristallins sont les plus performants du marché et atteignent, en
2004, environ 12 à 14% de rendement STC.
Les caractéristiques électriques des cellules multi- cristallines, les plus répondues
actuellement, sont similaires aux monocristallines (même gap). Seuls certains défauts
différencient ce matériau, en particulier les joins de grains et les rendements de conversion
atteignent 10 à 12%.
28
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Dans la partie gauche des caractéristiques, le courant est direc tement proportionnel au
rayonnement à ces niveaux d’éclairements. La tension par contre n’est pas très dégradée
lorsque la lumière baisse ; dans une cellule monocristalline, la résistance parasite shunt
reste assez élevée et la cellule peut fournir une tension correcte même à petit éclairages.
Pour une cellule poly-cristalline qui présente une plus faible résistance shunt, la tension
peut parfois baisser de manière importante dés que la lumière est en dessous de 30 à 50
W/m2 (3 à 5% de l’ensoleillement maximal).
Fig II.6. Courbes I(V) sous diverses intensités de rayonnement d’une cellule
monocristalline
Sous l’effet d’une hausse de la température, le courant gagne quant à lui un petit peu
d’intensité. Ceci peut être expliqué par une meilleure absorption de la lumière, le gap est
décroissant lorsque la température augmente. Mais l’accroissement du courant peut être
négligé au point de puissance maximale et le comportement global de la cellule cristalline en
température est une perte de 0,4 à 0,5% par degré. [2]
29
Chapitre II
Le système photovoltaïque
30
Chapitre II
Le système photovoltaïque
d’obtenir une tension optimale du panneau Vopt proche de celle d’une tension de batterie de
12V.
D’autre part, une association parallèle de np cellules est possible et permet d’accroître le
courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques
connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique
résultant du groupement est obtenue par addition des courants, Figure (II.9). L’équation (II-2)
résume à son tour les caractéristiques électriques d’une association parallèle de np cellules.
Icc np = Icc*np avec Vco np = Vco (II-2)
La caractéristique I(V) d’un générateur solaire peut être considérée comme le fruit
d’une association d’un réseau de ns *np cellules en série/parallèle. La caractéristique globale
peut, en outre, varier en fonction de l’éclairement, de la température, du vieillissement des
cellules et les effets d’ombrage ou d’inhomogénéité de l’éclairement. De plus, il suffit d’une
occultation ou d’une dégradation d’une des cellules mises en série pour provoquer une forte
diminution du courant solaire produit par le module photovoltaïque. Lorsque le courant débité
est supérieur au courant produit par la cellule faiblement éclairée, la tension de celle-ci
31
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Fig II.10. a) Architecture Classique d’un panneau solaire photovoltaïque avec diodes de
protections. b) Défaillance d’une des cellules du module PV et activation de la diode
by-pass et mise en évidence du courant de circulation Ipv.
Une autre protection consiste à protéger le module photovoltaïque contre les courants
négatifs qui pourraient être générés lors de différentes connexions en parallèle de plusieurs
panneaux (lorsque le panneau devient récepteur plutôt que générateur). Ainsi, une diode anti-
retour est mise en série avec chaque branche d’un GPV. Le risque est que des chaînes de
cellules fortement éclairées débitent dans des chaînes soumises à moins d’éclairement. Il est à
souligner que la présence de cette diode anti-retour permet d’éviter tous les courants négatifs
32
Chapitre II
Le système photovoltaïque
y compris provenant de la charge (comme une batterie par exemple fonctionnant tout le temps
et pouvant débiter sur le GPV la nuit). [14]
Les batteries utilisées dans les systèmes solaires autonomes sont en général de type plomb-
acide (Pb). Les batteries cadmium- nickel (NiCd) ne sont plus que rarement utilisées car leur
prix est beaucoup plus élevé et elles contiennent du cadmium (toxique). Leurs remplaçantes,
les batteries nickel- métal- hydrure (NiMH) sont intéressantes, leur emploi étant plus fréquent
dans les applications professionnelles haut gamme, ou de très petite taille (< 2 Ah).
On peut connecter en série/parallèle des batteries solaires exactement identiques et de même
âge. La mise en parallèle n’est pas cependant pas recommandée ; il faut la réserver aux
installations ou la fourniture de grands éléments n’est pas possible. Dans ce cas, il faut veiller
à l’équilibrage des courants par un câblage symétrique.
Pour chaque chaine de batteries (ensemble de batteries câblées en série), il faut monter un
fusible en série dans le câblage. Pour les petits systèmes, il est toujours avantageux de sur
dimensionner une batterie au départ, la mise en parallèle de batteries d’âges différents étant
fortement déconseillée, la batterie la plus âgée faisant vieillir prématurément la nouvelle. [2]
33
Chapitre II
Le système photovoltaïque
A ces types de circuits, on ajoute en général un régulateur de décharge pour empêcher les
décharges profonde de la batterie. [2]
Les convertisseurs sont des appareils servant à transformer le courant continu fourni par
les panneaux ou les tensions continues délivrées par les batteries pour l’adapter à des
récepteurs fonctionnant soit à une tension continue diffé rente, soit à une tension alternative.
Les convertisseurs utilisés dans les systèmes PV sont de types DC/DC et DC/AC. [2]
Dans ce point on va citer quelques appareils utilisés dans les systèmes photovoltaïques
autonomes.
A. L’éclairage
Les lampes représentent les principaux récepteurs des systèmes autonomes. Le type le
plus utilisé est la lampe fluorescente qui présente un des rendements les plus élevés. Les
autres sources de lumières comme les lampes à incandescence et à halogène seront réservées
aux courtes durées d’utilisation. [2]
34
Chapitre II
Le système photovoltaïque
B. La réfrigération et la ventilation
Le pompage de l’eau est une des priorités du solaire en Afrique. Pour les utilisations en
Europe, les besoins les plus courants sont la mise en pression de l’eau d’une habitation, d’une
caravane ou d’un bateau. [2]
Le choix des téléviseurs se développe, avec l’arrivé des écrans LCD, peu gourmands en
énergie. Mais leur prix est encore élève. Et dans le domaine des appareils 12 ou 24 VDC, le
choix est plus que restreint. En attendant, le plus rationnel est d’utiliser un modèle classique
230V à tube cathodique avec un onduleur, en s’assurant que l’onduleur peut démarrer le
téléviseur qui demande une puissance importante à l’allumage du tube. [2]
Ordinateurs : La plupart des ordinateurs portables doivent être rechargés à des
tensions de 15 à 20 V, ce qui demande un convertisseur DC/DC adapté. L’autre possibilité est
d’utiliser l’alimentation secteur de l’ordinateur couplé soit à un convertisseur DC/DC 300 V,
soit de passé par un onduleur. [2]
35
Chapitre II
Le système photovoltaïque
On décrit dans ce point les derniers éléments indispensables au bon fonctionnement d’un
système photovoltaïque autonome tel que les protections contre la foudre, les disjoncteurs et
fusibles et les composants de mesure permettant le suivi de l’installation.
36
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Ce sont les systèmes les plus simples puisque l’énergie photovoltaïque est utilisée
directement à partir des panneaux. [2]
C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaïques autonomes que les
anglophones appellent Stand-Alone Systems. La batterie d’un tel système se charge le jour, et
sert de réservoir d’énergie en permanence. Les appareils alimentés sont donc câblés sur la
batterie au travers du régulateur de charge. Lorsque la batterie est pleine, ce dernier coupe sa
charge pour éviter qu’elle ne soufre de surcharge. [2]
37
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Panneaux solaires
Avoir un système hybride, c’est disposer d’une autre source d’électricité autonome qui
vient compléter l’apport photovoltaïque. Cette autre source peut être un groupe électrogène
(appelé aussi « génératrice »). [2]
Panneaux solaires
Un tel système s’installe sur un site raccordé au réseau. Généralement sur les habitations
ou des entreprises qui souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui
bénéficient d’un bon ensoleillement.
38
Chapitre II
Le système photovoltaïque
Prisés depuis des siècles pour leur dureté, leur éclat et leur résistance à la corrosion, ces
différents matériaux révèlent « une fois réduits à l’échelle du nanomètre » de nouvelles
propriétés susceptibles de révolutionner la fabrication des gadgets électroniques. Niel Fox
passe ici ses journées à manipuler de fragiles films de diamants de l’épaisseur d’un cheveu.
Ses expériences sont tellement minutieuses que la moindre vibration peut tout faire échouer.
L’objectif du physicien : transformer ces films de diamants en cellules photovoltaïques d’un
nouveau genre, capables de produire de l’électricité en absorbant la chaleur plutôt que les
rayonnements lumineux. Pour ce faire, il exploite le phénomène dit : d’émission thermo-
ionique, c’est-à-dire la propension de certains matériaux à libérer des électrons sous l’effet de
la chaleur. Il s’avère que les diamants microscopiques se prêtent particulièrement bien à cette
utilisation. Fox compte utiliser un panneau réflecteur qui concentrerait la lumière du so leil sur
un dispositif composé de deux minces films de diamants, séparés de seulement quelques
centaines de micromètres. A mesure que les rayons solaires chauffent le film du dessus, les
39
Chapitre II
Le système photovoltaïque
électrons les plus instables sont arrachés et collectés par l’autre film, générant ainsi un courant
électrique.
D’ordinaire, les appareils servant à capturer la chaleur du soleil concentrent les rayons
lumineux sur des tubes remplis d’eau ou d’huile. Le fluide ainsi chauffé est utilisé pour
produire de la vapeur et actionner une turbine générant de l’électricité. Une cellule
photovoltaïque constituée de diamant est dépourvue de dispositif mécanique devrait être plus
efficace, explique Fox. Cette technologie serait en outre indépendante du soleil puisque ces
cellules pourraient fonctionner avec les rejets calorifiques des centrales électriques, des usines
ou des émissions automobiles ou toute autre source de chaleur. [15]
II.4. conclusion :
40
Chapitre III
Dimensionnement d’une
installation photovoltaïque
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
III.1. Introduction
Le dimensionnement des systèmes solaires exige une analyse précise du besoin électrique
et des différents facteurs pouvant influencer leurs rendements, données météorologiques, et
environnements d’installation.
La connaissance du rayonnement solaire et ces composantes sur des surfaces inclinées et
orientées est nécessaire, voir indispensable pour tout dimensionnement d’installations
solaires. Or généralement, dans les stations météorologiques le rayonnement solaire global est
mesuré sur des surfaces horizontales.
Bien qu’il soit difficile de connaître la valeur de l’irradiation solaire pour un site précis,
sous une orientation et une inclinaison bien déterminée, il existe quelques modèles
approximatifs pour la calculer dans le cas où au moins le rayonnement global horizontal est
mesuré ou estimé. [13]
Le dimensionnement de l’installation photovoltaïque qui servira à l’alimentation du
laboratoire de recherche de la divisionphotovoltaïque à CDER.
42
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Méthodes quasi-statiques :
43
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Méthodes dynamiques
Des logiciels ont été mis sur pied à partir de ces modèles physiques. Ils représentent
des outils d’aide au dimensionnement des systèmes PV. Beaucoup de travaux de recherche
relatifs au dimensionnement des systèmes PV sont réalisés à partir de ces logiciels. Ainsi, en
France, les logiciels les plus utilisés sont PVsyst, PV*SOL, PVGIS et Archélios ; au
Canada, on a RetScreen International du Centre d’aide au dimensionnement et en Belgique,
Sol-utions-Solar évolution assure les mêmes fonctions [Tch_09], [Ade]. Ces logiciels
constituent pour la plupart, des outils d’aide à la décision dans des projets sur des systèmes
PV. Il existe d’autres logiciels de dimensionnement tels que HOMER, CALSOL, TECSOL,
PVplanne r. Nous présentons dans la section suivante, quelques-uns de ces logiciels. [19],
[20]
44
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
L’évaluation de l’énergie incidente sur un plan quelconque est effectuée par des modèles
qui font intervenir les composantes directes, diffuses et réfléchies, du rayonnement solaire. Il est
donc nécessaire de disposer d’une évaluation de chacune de ces fractions du rayonnement
global. [13]
Ce problème n'est pas nouveau et a été traité par plusieurs auteurs et ont donné plusieurs
modèles qui sont basés sur la sommation du diffus, du directe, et d’albédo reçus sur plan
incliné suivant la formule:
G(𝛽) = Gd(𝛽) + GD(𝛽) + GR (𝛽) (III.1)
Avec G(𝛽),Gd(𝛽), GD (𝛽) et GR (𝛽) les irradiations globales, diffuses, directes et albédo
45
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
G*(36.8°,10°)
8000
7000
6000
5000
4000
3000 G*(36.8°,10°)
2000
1000
0
Jan Fév Mar Avr Mai Jui juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Fig III.1. Histogramme des irradiations reçues sur une surface inclinée 30.8°et orientation 10°
pendant la période2003-2013.
46
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
G*(36.8°,55°)
8000
7000
6000
5000
4000
G*(36.8°,55°)
3000
2000
1000
0
Jan Fév Mar Avr Mai Jui juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Fig III.2. Histogramme des irradiations reçues sur une surface inclinée 30.8°et orientation 55°
pendant la période2003-2013
L’irradiation globale quotidienne reçue sur le plan incliné est alors obtenu par la
sommation des valeurs horaires.
Le seul problème qui se pose est que ce modèle utilise les valeurs horaires des irradiations
solaires globales, diffuses et directes pour l’estimation de l’irradiation globale horaire, alors
que nous ne disposons que des irradiations moyennes mensuelles journalières. On a utilisé
l’algorithme décrit dans [48] comme suit:
Calcul des irradiations horaires globale et diffuse reçues sur une surface horizontale
pour le « jour moyen mensuel» ;
Calcul des valeurs horaires de l’irradiation globale reçue sur une surface inclinée pour
cette journée ;
Et enfin, sommation des valeurs horaires calculées sur la surface inclinée pour obtenir
l’irradiation moyenne quotidienne incidente sur les capteurs.
47
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Tab III.1. Jour moyen mensuel et numéro du jour de l'année correspondant [24].
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Date 17 16 16 15 15 11 17 16 15 15 14 10
Numéro 17 47 75 105 135 162 198 228 258 288 318 344
du jour
Le rapport de la valeur horaire sur le total quotidien de l’irradiation global 𝑟𝑡 est exprimé par:
𝜋 cos 𝜔 − 𝑐𝑜𝑠 𝜔 0
𝑟𝑡 = (a + b cos𝜔) (III.6)
24 𝑠𝑖𝑛 𝜔 0 − 𝜔 0 𝑐𝑜𝑠 𝜔 0
𝜋
a = 0,409 + 0,5016 sin 𝜔0 − (III.7)
3
𝜋
b = 0,660 – 0,4767 sin 𝜔0 − (III.8)
3
𝜔0: Est l’angle horaire du soleil à son coucher exprimé en radians et ω est l’angle horaire du soleil
pour le milieu de l’heure pour laquelle le calcul est fait, exprimé aussi en radians.
La figure (III.3) présente Histogramme des irradiations moyennes reçues sur une surface
horizontale. [24]
Fig III.3. : Histogramme des irradiations moyenne reçues sur une surface horizontale et irradiation
horizontale mensuel pendant 10 ans.
48
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Le rapport de la valeur horaire sur le total quotidien de l’irradiation diffuse 𝑟𝑑 se calcul par :
𝜋 cos 𝜔 − 𝑐𝑜𝑠 𝜔 0
𝑟𝑑 = = (III.10)
24 𝑠𝑖𝑛 𝜔 0 − 𝜔 0 𝑐𝑜𝑠𝜔 0
Une fois les rayonnements horaires global et diffus reçus sur un plan horizontal sont calculés,
on pourra calculer le rayonnement direct horaire horizontal par simple soustraction:
𝐺 = G - Gd (III.11)
Estimation de la moyenne mensuelle du rayonnement diffus horizontal :
Puisque seul le rayonnement global mensuel horizontal est estimé par le modèle
neuronal dans le chapitre précédent, nous avons cherché dans la littérature à trouver des
modèles pour estimer la fraction ou la composante du global qui est le diffus mensuel
horizontal, et on a pu trouver plusieurs modèles.
Modèle d’Iqbal
Iqbal [26] a proposé deux corrélations, la première a une forme linéaire et exige la
connaissance de l'irradiation globale mesurée sur le plan horizontal et les durées d’insolation.
La seconde corrélation a une forme quadratique et exige seulement la connaissance des durées
d’insolation et du rayonnement extraterrestre. Les deux relations proposées sont données par:
𝐷ℎ 𝐷𝐼
= 0,791 + 0,635 (III.12)
𝐺ℎ 𝑆0
𝐷ℎ 𝐷𝐼 𝐷𝐼 2
= 0,163 + 0,478 - 0,655 (III.13)
𝐺0 𝑆0 𝑆0
49
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Modèle de Page
Page [28] a utilisé des données de 10 sites largement étendus entre la latitude 40° Nord
à 40° Sud, et a proposé cette expression générale:
𝐾𝐷 = 1 – 1,13𝐾𝑇 (III.15)
Modèle d’Erbs
Erbs [29] a utilisé les données issues de quatre stations des Etats Unis pour développer
un modèle polynomial saisonnier donnant la fractio n diffuse mensuelle en fonction de l'indice
de clarté:
Pour 𝜔0 > 81,40 et 0,3< 𝐾𝑇 ≤0,8 :
2 3
𝐾𝐷 = 1,391 – 3,560𝐾𝑇 + 4,189 𝐾𝑇 - 2,137 𝐾𝑇 (III.16)
50
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
au long de l’année, on utilise une inclinaison latitude de lieu (𝜑 = 36.8°) pour optimiser
l’énergie récupérée en hiver, la période dont l’ensoleillement est plus faible.
III.5. Les étapes à suivre pour le dimensionnement du système PV
Notre étude consiste a bien dimensionner une installation photovoltaïque autonome
intégrée au bâtiment sise à BOUZAREAH wilaya d’Alger, pour alimenter un laboratoire en
électricité.
La conception est le dimensionnement d’un champ photovoltaïque précis et en réalité un
processus relativement complexe car il y a de nombreux paramètres à prendre en
considération une certaine dose d’impondérable (la problématique), et surtout de multiples
interactions entre les choix. Par exemple, les consommations du régulateur de charge, de
l’onduleur, de la batterie, doivent être ajoutées à celle des récepteurs pour définir la
consommation totale du système. Or, le choix de ces paramètres dépend de la taille du champ
photovoltaïque, lui- même déterminé par la consommation. Donc la conception d’un système
photovoltaïque est le résultat d’une optimisation réalisée par itérations.
Les étapes suivantes résument les démarches à suivre pour concevoir un système
photovoltaïque autonome (figure III.5) [30] :
Représentation de site : cas pratique étude d’une installation photovoltaïque intégrée à
laboratoire CDER (BOUZAREAH) ;
Détermination des besoins de l’utilisateur : puissance des appareils, durée d’utilisation
et énergie consommée ;
Estimation de l’énergie solaire récupérable à partir des données fournis par le centre
météorologique BOUZAREAH;
51
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Présentation du site
Le cout d’installation
52
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
53
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
La figure (III.8) présente les mesures relevées en temps réels au niveau de la Station de
mesure Radiométrique et météorologique Du centre de recherche CDER à BOUZAREA.
Tab III.3. L’irradiation solaire journalière par mètre carré pour différents mois
Jan Fév Mar Avr Mai Jui juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Journée
Type 1 23 19 9 30 5 16 8 17 31 9 19
G*(36.8°,10°) 3 ,930 3,930 4,701 6,189 4,863 7,077 5,446 6,077 5,430 4,958 2,840 3,018
G*(36.8°,55°) 3,390 2,493 4,760 6,234 5,879 7,621 5,660 5,676 5,420 4,309 2,401 2,479
54
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
𝐸= Ei (III.18)
Pour les équipements qui ne sont pas utilisés quotidiennement et pour tous les
équipements à forte consommation, la consommation de chaque équipement peut être
calculée comme suit [31] :
55
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Tab III.5. Estimation des consommations d’appareils disponible dans laboratoire [32].
La puissance Durée de Energie
Appareils nombre consommée en (W) fonctionnement en Consommée
(heurs) En
En En veille En En veille (KWh/jours)
marche marche
Unité 4 96.8 0 8 0 3,0976
Centrale
Ecrans 6 93.8 0 8 0 4,5024
Imp multi 1 625 17 0,5 7,5 0,44
Imprimante 3 300 0,8 0,5 7,5 0,468
Unité 1 250 0 8 0 2
central trav
Lampe 8 25 − 8 − 1,6
Totale − − − − − 12,11
56
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
facteur est en générale compris entre 0,55 et 0,75.La valeur souvent utilisée dans les calculs
du système avec batterie est k=0,65. [13]
Ce coefficient tient compte : [34]
De l’incertitude météorologique ;
De l’inclinaison non corrigée des modules suivant la saison ;
Du point de fonctionnement des modules ;
Du rendement moyen charge/décharge de la batterie (90%) ;
Du rendement de régulateur (95%) ;
Des pertes dans les câbles et connexions pour les systèmes avec batterie.
Application
𝐾𝑊𝑐
𝑃𝑐1 = 𝐸𝑐ℎ / (K.𝐼𝑟𝑗𝑚𝑖𝑛 1 ) = 12,11 / (0,6 x 3,018) =6,69
1𝐾𝑊 / 𝑚 2
𝐾𝑊𝑐
𝑃𝑐2 = 𝐸𝑐ℎ / (K.𝐼𝑟𝑗𝑚𝑖𝑛 2 ) = 12,11 / (0,6 x 2,479) =8,14
1𝐾𝑊 / 𝑚 2
Il faudra donc installer une puissance photovoltaïque d’au moins 6 ,69 𝑘𝑊𝑐 si le premier mur
est utilise ou une puissance photovoltaïque d’au moins 8,14 𝑘𝑊𝑐 pour le deuxième mur,
suivant la combinaison de modules PV choisis et la marge souhaitée.
57
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
𝐸𝑐ℎ . Enom
𝑃𝑐 (𝑒𝑛 𝐾𝑊𝑐 ) = (III.21)
𝐾 . 𝐼𝑟𝑗𝑚𝑖𝑛
Enom : est la puissance radiative dans la condition standard de test (conditions STC),
exprimée en kW/m². Donc, Enom = 1 kW/m². (Grandeur ramenée)
12 ,1∗1
𝑃𝑐1 = = 6,69KWc pour le premier mur
0,6 .3,018
12 ,1∗1
𝑃𝑐2 = = 8,14 KWc pour le deuxième mur
0,6 .2,479
Le tableau (III.6) nous donne la tension adaptée la plupart du temps pour les différentes
puissances du champ photovoltaïque.
Puissance du champ [0 - 0,5] KWc [0,5 – 2] KWc [2 – 10] KWc > 10kWc
photovoltaïque
58
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
𝑃𝑐ℎ
𝑁𝑚 = (III.22)
𝑃𝑐
6,69∗1000
Nombre de modules (mur 1) : 𝑁𝑚 = = 66,9 → 𝑁𝑚 ≅67 modules
100
8,14∗1000
Nombre de modules (mur 2) : 𝑁𝑚 = = 81,4 → 𝑁𝑚 ≅ 82 modules
100
𝑁𝑚
𝑁𝑝 = (III.24)
𝑁𝑠
67
Nombre de modules (mur 1) : 𝑁𝑝1 = = 22,33 → 𝑁𝑝 ≅ 23 modules parallèles
3
82
Nombre de modules (mur 2) : 𝑁𝑝2 = = 27,33 → 𝑁𝑚 ≅ 28 modules parallèles
3
3 modules en série et 23 modules dans chaque branche pour toute l’année pour le premier
mur ; donc il faut avoir 69 modules en tout.
3 modules en série et 28 modules dans chaque branche pour toute l’année pour le
deuxième mur, donc il faut avoir 84 modules en tout.
Discussion
Nous choisissons le premier mur, car le nombre de modules a installé dans ce denier est
inferieur par rapport au nombre de modules installé dans le deuxième mur. C’est à dire en
point de vu économique, c’est le premier mur qui est avantageux que le deuxième mur.
59
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Application
12,11 .1000 . 0,5
𝐶𝑏𝑎𝑡 = = 180,2 𝐴ℎ
0,7 . 48
La capacité une batterie s’exprime en Ampère-heure (Ah), sachant que 1Ah = 1 Wh/ tension a
ces bornes (U= 48 V), ainsi elle peut été aussi exprime Ah ou Wh/V. (voir annexe 2)
Ainsi, la valeur minimal de la capacité nécessaire est de ( Cbat= 180Ah), si notre choix se
porte sur batterie plomb ouvert ENERSOL 100 Chargée liquide (12V 97Ah (C100))[Ref].
U 48
N bs = Ub = 12 = 4 Nbs ≅ 4 batteries
Nombre de branches :
Cu 180
N bb = Cb = = 1,8 Nbb ≅ 2 branches
97
60
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
C. Dimensionnement du régulateur
Tension nominale : Elle doit être celle du champ photovoltaïque dans notre cas c’est
48V.
Courant d’entrée : C’est le courant de charge maximal que les modules sont susceptib les
de débiter. Il doit être supporté sans problème par le régulateur. Pour estimer ce courant.
Le plus sûr est de prendre 1.5 fois le courant maximal.
Courant de sortie (Is) : L’intensité du courant de sortie du régulateur doit être
supérieure à la valeur maximale que peuvent tirer les récepteurs simultanément.
Pour notre type de régulateur Solaire STECA Powe r Tarom 4140 (140 Ampères / 48V), le
courant de charge nominal doit être pris égal au courant de fonctionnement des modules sous
48 V, soit : (voire annexe 3)
𝐼𝑜𝑝𝑡 = 5.41 𝐴 ; Icc=5.84 A.
_ Le courant maximal admissible en entré :
𝐼𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑐𝑐. 𝑁𝑝 (III.26)
𝐼𝑅𝑚𝑎𝑥 = 5,84 .∗ 23 = 134,32𝐴.
61
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
_ Courant du régulateur:
𝐼𝑅 = 𝐼𝑜𝑝𝑡. 𝑁𝑝 (III.28)
𝐼𝑅 = 5,41 ∗ 23 = 124,43 𝐴
D. Dimensionnement du L’onduleur
62
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Telle que : 𝛥𝑈𝑚𝑎𝑥 la chute de tension maximale, elle s’écrit en fonction du courant 𝐼𝑚𝑎𝑥 :
Telle que :
𝑙 : La longueur du câble
𝑠 : La section du câble
D’où :
𝛥𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑙
𝑅 = = 𝜌𝑠 (III.31)
𝐼𝑚𝑎𝑥
63
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Tab III.7. Caractéristique des câbles et les pertes ohmiques du câblage [36].
Section du câble 𝒎𝒎𝟐 1.5 2.5 4 6 10 15 25
Résistance MΩ/m 13.3 8.0 5.0 3.3 2 1.3 0.8
Chute de tension par mètre de câble double
Courant 1A mV/m 26.6 16 10 6.6 4 2.6 1.6
Courant 3A mV/m 79.8 48 30 19.8 12 7.8 4.8
Courant 5A mV/m 133.4 80 50 33.4 20 13.3 8
Courant 10A mV/m 266 160 100 66 40 26 16
Longueur de câble correspondant à 5 % de pertes à12V nominal
Courant 1A M 22.5 37.5 60 90 150 225 375
Courant 3A M 7.5 12.5 20 30 50 75 125
Courant 5A M 4.5 7.5 12 18 30 45 75
Courant 10A M 2.3 3.8 6 9 15 23 38
Soit S=09.25 mm². Il est donc nécessaire d’utiliser du câble de section au moins égale
à 10 mm².
La section du câble est très importante et donc son prix aussi. Donc, il est nécessaire de faire
un compromis entre un coût raisonnable du câble, et les pertes en ligne (afin de ne pas sur-
dimensionner le panneau). [24]
𝜂𝑚𝑜𝑑 : Rendement moyen du champ qui est fonction du rendement nominal mesuré à la
température de référence (𝑇𝑟 =25°C).Il est donné par [36]:
Où
64
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
𝑇𝐶 : Température des cellules photovoltaïques (°C). Elle se calcul par cette formule [36]
𝑁𝑂𝐶𝑇 −20
𝑇𝐶 = (219+832𝐾𝑇 ) +𝑇𝑎 (III.35)
800
Avec :
𝑁𝑂𝐶𝑇: Température nominale des cellules en opération, donnée par le constructeur (°C).
𝑇𝑎 :Température ambiante moyenne du mois (°C).
Pd = 5 %
PC = 12 %
ƞr = 15 %
Bp = 0.95 %/°C
Tr = 25°C
NOCT = 45 ± 2 °C
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Ta 12.4 13.9 17.5 19.9 24.5 28.8 31.1 30.6 26.3 22.7 16.4 13
Kt 0.82 0.73 0.68 0.62 0.60 0.49 0.61 0.64 0.69 0.72 0.78 0.83
Les résultats des calcules de l’énergie produite par le champ photovoltaïque installé
(Ep ), le Rendement moyen du champ qui est fonction du rendement nominal mesuré à la
température de référence (ƞ ch ) et la température des cellules photovoltaïques (Tc) ont êtes
calculé par le programme MATLAB.
65
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Tc 40.56 39.72 42.02 42.86 46.94 48.38 53.80 54.08 51.08 48.26 43.52 41.42
Ƞch 11.67 11.04 12.77 13.40 16.46 17.54 21.60 21.81 19.56 17.44 13.89 12.32
Ep 17,55 17,55 22,98 31,74 30,64 47,51 45,03 50,73 40,65 33,10 15,10 14,23
60
50
40
30
Ep(KWh/j)
20
10
0
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
Esys = Ep × ƞ m (III.36)
66
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
50
45
40
35
30
25 Esys(KWh/j)
20 Ec(KWh/j)
15
10
5
0
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Dec
Fig III.10. Comparaison entre l’énergie consommée par le laboratoire (Ec) et l’énergie
produite par l’installation PV (Esys).
67
Chapitre III
Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons utilisé la méthode du mois le plus défavorable pour
dimensionner le système photovoltaïque qui alimentera le laboratoire de recherche à CDER.
Pour ce faire, nous avions eu besoins de calculer la valeur de l’irradiation solaire globale
incidente sur le plan des capteurs, qui elle- même a nécessité le calcul de l’irradiation diffuse
reçue sur le plan horizontal par différent modèles trouvés dans la littérature.
Il est à signaler que les résultats de ce dimensionnement sont conditionnés par les
paramètres de base (météorologiques et profil de consommation). S’il est indispensable de
continuer à améliorer les rendements des éléments photovoltaïques, il ne faut pas seulement
raisonner en puissance produite, mais aussi en puissance consommée.
68
Chapitre IV
Approche estimative de
consommation de puissance de
certains appareils
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
IV.1. Introduction
Les charges qui se trouvent dans le laboratoire de recherche au CDER et que nous
devons alimenter par le système photovoltaïque sont des charges non linéaire (ordinateurs,
imprimantes, lampes à basse consommation), c’est pour cette raison qu’on va étudier dans ce
chapitre les caractéristiques et les différentes puissances à l’entrée et à la sortie de ces
charges.
Ces dernières sont alimentées avec du courant alternatif, de plus l’ensemble de ces
charges utilisent comme alimentation « interface entre la source d’alimentation et leurs
électroniques intérieur des alimentations à découpage », le principale inconvénient de ces
alimentations est le fait que pour la source, elles sont considérées comme des charges
perturbatrices. Dans ce cas le résonnement adopté dans le chapitre précédent qui consiste à
considérer un dimensionnement basé sur la consommation en énergie et à notre avis très
optimiste. Car dès lors qu’ils s’agie de charges non linéaires le facteur de puissance, que
certain chercheur considère comme une espèce de rendement « efficacité d’utilisation d’une
énergie » est très mauvais. A titre d’exemple une alimentation de PC portable qui fonctionne a
65W, doit avoir à son entrée sous 230V, un courant de 1,7 donc une puissance apparente de
391VA.
Pour quantifier la puissance que l’on doit fournir pour un bon fonctionnement d’une
installation constituée par des charges non linéaires, il faut sortir des méthodes
conventionnelles qui consistent en lecture des plaques signalétiques où souvent on donne la
puissance active, des fois la puissance apparente.
On entend encore trop souvent les professionnels dire kilowatt au lieu de kilowattheure
et mélanger les kilowatts et kilowatts crête. Il faut dire que quand on n’a pas l’habitude, ce
n’est pas évident de les distinguer. Pourtant, la différence est essentielle. Un petit rappel
s’impose donc…
Un watt (symbole : W) est la puissance d'un système énergétique dans lequel est transférée
70
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Ex: un module de 200 Wc est un module qui produira une puissance électrique de 200 W si
on le place sous un ensoleillement de 1000 W/m².
Le produit de la tension (V) par le courant (I) s'appelle puissance apparente (S). Elle est
exprimée en VA (voltampère). Cette grandeur a peu de signification physique. Elle n'exprime
en aucune façon la puissance développée par un circuit alternatif (synonyme de puissance
active). La puissance apparente est utilisée pour quantifier la capacité de puissance d'un
transformateur. Dans le cas d'un système photovoltaïque, la puissance apparente correspond à
la puissance maximale à la sortie de l'onduleur (en kVA).
IV.2.2. Rappel sur la théorie du calcul des puissances en régime non linéaire
A. Puissance instantanée en régime monophasé non sinusoïdal
La puissance instantanée dans un circuit monophasé est définie comme le taux
d'écoulement d'énergie électrique W ( t ) de la source d'alimentation à la charge, à savoir:
d
p( t ) W ( t ) v( t )i( t )
dt (IV.1)
Dans le cas ou la tension et le courant ne sont pas sinusoïdaux mais périodique, alors leurs
71
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
En 1927 Budeanu est le premier qui a établi la définition des puissances dans un circuit
électrique monophasé. Cette définition est basée sur la décomposition en séries de Fourier de
la tension et du courant. C’est lui aussi qui a proposé le terme « Puissance déformante ou
harmonique D» . Les équations énoncées précédemment traitent le circuit électrique dans les
conditions non sinusoïdales comme la somme de plusieurs circuits indépendants excités à
différentes fréquences [39].
72
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
100
Le triangle des puissances représenté sur un plan lorsque les calculs s’effectuent
uniquement sur le fondamental, passe dans l’espace lorsqu’il prend en compte les
harmoniques. Le côté D qui quantifie la puissance déformante, présente un angle de 90° avec
Q f. La puissance déformante D fait son apparition dans le théorème de Pythagore adapté au
triangle dans l’espace:
S= 𝑃 2 + 𝑄2 + 𝐷 2 (IV.7)
Le facteur de puissance peut s’exprimer comme ceci:
𝑃 𝑉𝐼𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝐼𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝐹𝑃 = = = (IV. 8)
𝑆 𝑉𝐼 𝐼
73
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Car les courants sont aussi liés par le théorème de Pythagore (voir figure IV.1). Par
conséquent, en divisant numérateur et dénominateur par 𝐼𝑓2 l’expression devient:
1
𝐹𝑃 = 2
𝑐𝑜𝑠𝜑 (IV.10)
𝐼
1+ 𝐻2 𝐼𝑓
2
𝐼𝐻
La quantité est appelée taux de distorsion harmonique THD, il s’exprime en % et a pour
𝐼𝑓2
expression:
100 𝐼𝐻
𝑇𝐻𝐷𝑖 % = (IV.11)
𝐼𝑓
Cette relation montre qu’un THD élevé détériore fortement le FP de l’installation avec une
augmentation significative de la puissance apparente. Un THD ≈ 100 % génère:
1
𝐹𝑃 = 𝑐𝑜𝑠𝜑 (IV.13)
2
valeur de : 𝑄′2 = 𝑄2 + 𝐷 2
Dans ce cas les indications d'un wattmètre électronique seraient bien différentes de
celles d'un var- mètre électrodynamique ou à induction.
74
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
IV.3. Procédé pour la mesure du rendement des systèmes utilisant des alimentations à
découpage
L'efficacité des alimentations utilisées dans les ordinateurs de bureau a été mesurée dans
le passé. Les techniques existantes sont extrêmement génériques et ne donnent pas une
représentation exacte de l'efficacité de fonctionnement des alimentations d'ord inateur. De nos
jours des techniques plus précise sont mise au point. [37]
Le wattmètre mesure la puissance d'entrée tandis que la puissance de sortie est mesurée avec
des ampèremètres et des voltmètres sur le côté de charge. Dans le cas des systèmes à sorties
multiples, des ampèremètres et des voltmètres sont exigés pour mesurer la puissance de
sortie. Pour une condition de charge particulière, en courant continu l'efficacité d’une
alimentation d'énergie ou rendement, est calculé comme suit :
𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
η=
𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑′ 𝑒𝑛𝑡𝑟 é𝑒
75
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
A. Ordinateurs
Dans ce qui suit on va présenter l’évolution de consommation en énergie et du rendement
de certaines alimentations d'ordinateur existants sur le marché aujourd'hui. Une étude pour trois
blocs d'alimentation sera présentée avec un teste de mesure effectué en temps réelle. [37]
Les alimentations ont été soigneusement choisies, afin qu’une représentation d’un bon
échantillon des dispositifs existent aujourd'hui sur le marché (du bas de gamme au haut de
gamme) respectant la norme américaine de 2009 qui exigent que toute nouvelle alimentation
d’ordinateur doit avoir un facteur de puissance au moins égale à 0,8.
La configuration du microordinateur utilisé, pour être alimenter possèdent les caractéristiques
suivante : un processeur Intel Pentium D 82945G avec 3 Go de RAM DDR2, disque dur 80 Go,
256 Mo de RAM Carte graphique Nvidia et un CD-RW DVD.
76
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Le rendement moyen et en mode veille et les facteurs de puissance à l’entrée pour les trois
alimentations sont présentés ci-dessous dans le Tableau (IV.1).
77
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Tab IV.1. Résumé des résultats d'essais pour les trois alimentations d’énergie pour
ordinateurs
Diablotek 350W Antec - Basiq 350W Thermaltake
LitePower
Rendement en 74.5% 80.2% 85.9%
mode arrêt
repos (inactive)
rendement moyen 77.5% 82.5% 88%
Facteur de 0.55-0.6 0.58-0.64 0.96-0.99
puissance d'entrée
B. Imprimantes :
La consommation d'énergie d'une imprimante laser de base et de trois imprimantes laser
de base multifonctions de qualité grand publique va être présentée. Les résultats obtenus pour
une imprimante HP Laser Jet 4250 pour un cycle de la consommation d'énergie pour imprimer
une seule feuille de papier est illustré sur la figure (IV.5).
La puissance consommée par cette imprimante en mode veille est de 17W. Pour
quantification, l'énergie nécessaire à l'imprimante pour imprimer successivement 1, 2, 3, 4, 5
et 10 feuilles de papier est représentée sur la figure (IV.6).
78
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Tab IV.2. Puissance consommée par l’imprimante de base Laser Jet en mode veille.
Gicleur 4250 de laser
de HP
Puissance consommée en mode veille
19W
Tab IV.3. L'énergie consommée par l’imprimante de base Laser Jet lors de l'impression
Gicleur 4250 de laser
79
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
L’estimation annuelle est faite sur la base où on suppose que l'imprimante est utilisée
activement pendant cinq jours de la semaine, 52 semaines de l'année et que le cycle de
fonctionnement quotidien est le même tout au long de l'année.
L'énergie consommée par l'imprimante en un jour pendant ses phases de fonctionnement est
de 62,8 Wh (voir figure IV.7) et l'énergie consommée par l'imprimante pendant un jour au
cours de ces phases en mode veille est de 408 Wh (17W x 24 heures).
L'énergie consommée par trois imprimantes grand publique (multifonctionnelles)
souvent utilisée dans les administrations sous différents modes de fonctionnement a été
estimée et représentée sur la figure (IV.8).
80
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Fig IV.8. Puissance et énergie consommée par trois imprimantes Ricoh-Atcio-MP 4000
Laser Jet MFP sous différents modes de fonctionnement.
81
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Les lampes à basse consommation d’énergie d’un THD de 71% ce qui est énorme, ne
convient pas pour les industries car elle forme une forte pollution du réseau.
Le fort courant d’appel à la mise sous tension lié à la charge initiale des condensateurs
de filtrage du ballast électronique peut provoquer une pointe de courant dont
l’amplitude peut atteindre quelques ampères pendant 10 µs.
Les condensateurs d’antiparasitage placés entre les conducteurs et la terre sont
responsables de la circulation d’un courant de fuite permanent de l’ordre de 0.5 à 1mA
par ballast.
82
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
83
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
Le courant dans le conducteur neutre ainsi qu’une tension simple du réseau (comme
élément de comparaison) sont visibles sur l’oscillogramme ci-dessous.
84
Chapitre IV
Approche estimative de consommation de puissance de certains appareils
IV.5. Conclusion
Toutes les charges qui existent au laboratoire du CDER, sont des charges non
linéaires, l’idée c’est de quantifier le facteur de puissance de toute l’installation que constitue
le laboratoire, afin de bien évaluer la puissance apparente nécessaire dans le but du choix
correct du l’onduleur photovoltaïque et ainsi correctement dimensionner l’installation
photovoltaïque.
85
Conclusion
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Un système photovoltaïque (PV) autonome est un système générateur d’électricité
destiné à effectuer une tâche bien déterminée. Autrement dit, il sert à couvrir les besoins
énergétiques des sites isolés dans notre cas ceux d`un laboratoire au CDER. Ce système se
compose de plusieurs éléments principalement les modules PV qui représentent la source
énergétique, qu’il faut transformer et adapte pour qu’elle soit utilisable est exploitable par nos
charge. Nous devons entre autre disposer de batteries où nous stockons de l’énergie produite
par les modules, le régulateur qui protège la batterie contre la surcharge et qui règle ainsi la
valeur de la tension nominale, l’onduleur qui assure la conversion du courant continu en
courant alternatif dont les utilisateurs ont besoin, et le câblage qui relie les différents
composants du système entre eux.
Afin de réussir une installation photovoltaïque autonome, nous avons mené une étude
détaillée concernant la méthode de dimensionnement du système PV pour un laboratoire en
tenant compte de sa consommation énergétique des appareils électriques disponibles au
laboratoire. Il apparait que l’énergie produite dépend directement des fluctuations
permanentes des conditions météorologiques de notre site d’utilisation.
Notre système autonome, est formé de module individuel d’une puissance nominale de 100
Wc chacun et destinés à l’alimentation de nos appare ils électriques qui consomment
quotidiennement une énergie électrique constante de 12,1 KWh/jours. Pour satisfaire ce
besoin l’utilisation de 67 modules combinés entre eux est nécessaire pour le mois le plus
défavorable de l’année. La puissance crête totale de notre système est estimée en tenant
compte des rendements. Pour d’éventuelles perturbations imprévues, nous avons prévue un
stockage dans quatre batteries sous 48 V avec une capacité de stockage moyenne qui est de
180 Ah. Afin de garantir la protection et le fonctionnement du parc de stockage, nous optons
pour l`utilisation d`un régulateur dans notre installation.
La présence de l’onduleur dans notre application a pour but de convertir le courant continu
produit par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif, qui sera fournie à nos appareils
électriques. Pour optimiser son fonctionnement sur le site de Bouzareah, notre installation doit
répondre aux critères suivants :
87
Conclusion générale
Généralement, nous devrons choisir des équipements confectionnés avec des matériaux
développés et disponibles sur le marché, permettant d’augmenter le rendement et de
baisser le coût.
Incliner le champ photovoltaïque de 36.8°N qui représente l’angle optimal permettant
de capter une énergie quasi-constante le long de l’année, vérifiant un fonctionnement
pratiquement stable, assurant ainsi un bon rendement et une augmentation de la durée
de vie du stockage.
Finalement nous avons conclu que les systèmes PV autonomes peuvent jouer un rôle
très important en apportant une solution réellement économique pour couvrir les besoins de
base en électricité, puisque près d’un tiers de la population mondiale vit sans accès à
l’électricité principalement dans les pays en voie de développement. En fait la majorité de
cette population ne sera jamais reliée à un réseau national pour des questions de rentabilité
liées à l’éloignement, à la faible densité de population, à la pauvreté ou au manque de besoin.
Parallèlement, les contraintes environnementales conduisent à relancer les recherches et les
investissements dans les systèmes photovoltaïques. Comme perspective, Nous souhaitons
continuer nos études dans les systèmes utilisant aussi bien le soleil que d’autres sources
propres d’énergie telles que l’éolien, le thermique,… et examiner les différentes tailles
énergétiques des systèmes tels que le pompage solaire, la signalisation routière, la ferme…etc.
88
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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2006.
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2005.
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maximale d’un panneau solaire ». Mémoire de magister en électrotechnique
Université, Mentouri de Constantine 2009.
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Belkaid Tlemcen, 2010.
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Université Mentouri de Constantine, 2008.
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6
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de l’Université Bordeaux 1 ED 209,2011.
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[39] D. Paraiso , « Etude et caractérisation des courants harmoniques produit par des concentrations
de charge harmonique monophasé », mémoire de maitrise en génie électrique, septembre 2007,
CANADA.
8
ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4