Diagnostic Securite Incendie Hotel Le Lancastel: Selarl Farnklin Bach

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DIAGNOSTIC SECURITE INCENDIE

HOTEL LE LANCASTEL

SELARL FARNKLIN BACH Bureau Veritas Solutions Réunion


41 r Sainte Marie, CS 11012, 5 rue Theodore DROUET
97400 SAINT DENIS 97420 Le PORT

Représenté par : Représenté par :


Maitre Franklin BACH M. Julien EHANNO
0262 90 05 05 0693 39 92 14
[email protected] [email protected]

Rapport
Etabli par Julien EHANNO
Le 22/10/2020

Siège social : 333 AV GEORGES CLEMENCEAU 92000 NANTERRE


SAS au capital de 76 500 Euros – RCS Versailles B 392 417 689
Toute reproduction interdite – Copyright Bureau Veritas Solutions
Table des matières
A. Mission confiée à Bureau Veritas Solutions et périmètre d’intervention .............................................................. 3
1. Rappel de la mission : ......................................................................................................................................... 3
2. Conditions d’intervention : ................................................................................................................................. 3
B. Présentation de l’établissement ............................................................................................................................. 3
C. Référentiel normatif applicable .............................................................................................................................. 4
D. Généralités.............................................................................................................................................................. 5
E. Dispositions constructives ...................................................................................................................................... 5
F. Aménagement ...................................................................................................................................................... 26
G. Désenfumage ........................................................................................................................................................ 28
H. Chauffage, Ventilation… ....................................................................................................................................... 31
I. Gaz ........................................................................................................................................................................ 34
J. Grande cuisine ...................................................................................................................................................... 34
K. Eclairage et électricité .......................................................................................................................................... 34
L. Moyens de secours ............................................................................................................................................... 36
M. Conclusion ........................................................................................................................................................ 43
N. ANNEXES ............................................................................................................................................................... 45

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A. Mission confiée à Bureau Veritas Solutions et périmètre d’intervention
1. Rappel de la mission :
L’objectif de la mission est :
 Réaliser une visite des locaux situés rue VAVASSEUR à Saint-Denis
 Etablir un état des lieux en termes de sécurité incendie des locaux existants
 Effectuer les essais de fonctionnement du SSI et du désenfumage
 Effectuer un chiffrage (approximatif) des travaux à réaliser

2. Conditions d’intervention :
Diagnostic établi par : Julien EHANNO
Date des visites : 18/09/2020, 29/09/2020, 05/10/2020, 07/10/2020, 14/10/2020
Personnel présent : LEGOIX Cedric (Bureau Veritas), EHANNO Julien (Bureau Veritas)
Coordonnées contact : -
Documents transmis : -
Matériel utilisé : mètre, appareil photo, nacelle, anémomètre, perche

B. Présentation de l’établissement
Nom de l’établissement : Hotel le LANCASTEL
Adresse : Rue VAVASSEUR, Saint-Denis 97400
Type d’établissement : HOTEL
Effectif du public : voir ci-dessous
Classement incendie : non communiqué
Date de construction : -

Bâtiment
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 Nombre d’étage : 9 au-dessus des commerces (soit R+11 depuis l’accueil)
 Structure : Béton armé
 Environnement : zone commerciale et résidentielle

Hotel étage 9 (6 ch.)

Hotel étage 8 (13 ch.)

Habitation Europa 2 R+9 Hotel étage 7 (15 ch.)

Habitation Europa 2 R+8 Hotel étage 6 (13 ch.)

Habitation Europa 2 R+7 Hotel étage 5 (14 ch.)

Habitation Europa 2 R+6 Hotel étage 4 (15 ch.)

Habitation Europa 2 R+5 Hotel étage 3 (20 ch.)

Habitation Europa 2 R+4 Hotel étage 2 (21 ch.)

Habitation Europa 2 R+3 Hotel étage 1 (21 ch.)

Habitation Europa 2 R+2

Habitation Europa 2 R+1 Commerces

Commerces RDC Accueil hotel RDC

Parc de stationnement R-1

Parc de stationnement R-2

Synoptique du bâtiment

C. Référentiel normatif applicable


 Arrêté du 25 octobre 2011, Chapitre IV : Établissements du Type O - Hôtels et autres établissements
d'hébergement
 Arrêté du 25 juin 1980
 Code du travail R 4215-3 à 17

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D. Généralités
GN Classement Disposition existantes :
1à Exigence réglementaire : Les activités sont les suivantes : hôtel
3 § 1. Les dispositions du présent chapitre sont
O1 applicables :
a) Aux hôtels dans lesquels l'effectif du public est
supérieur ou égal à 100 personnes ;
b) Aux autres établissements d'hébergement –
définis comme un ensemble homogène de chambres
ou d'appartements meublés, disposant d'un
minimum d'équipements et de services communs, et
offerts en location pour une occupation à la journée,
à la semaine ou au mois – faisant l'objet d'une
exploitation collective homogène, dans lesquels
l'effectif du public est supérieur à 15 personnes.
Conclusion : le bâtiment est un type O, plancher bas du dernier niveau à plus de 8 mètres (8m<h<28m)
O2 Effectifs Disposition existantes :
Exigence réglementaire : 138 chambres dont une chambre double au R+3, R+6 et
L'effectif maximal du public admis est déterminé R+8.
d'après le nombre de personnes pouvant occuper les Soit un effectif de 282 personnes suivant un mode
chambres ou les appartements, soit dans les d’occupation normal des chambres.
conditions d'occupation déclarées par le chef
d'établissement, soit dans les conditions
d'exploitation hôtelière d'usage.
Dans le cas où des salles sont aménagées à l'usage
exclusif des clients de l'établissement, il n'y a pas
lieu de cumuler leur effectif avec celui des chambres
ou des appartements.
Conclusion : Type O, 4ème catégorie avec un effectif du public de 280 personnes

E. Dispositions constructives
Conception et desserte des bâtiments
CO1 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à § 3. Desserte des bâtiments. Cloisonnement traditionnel.
CO5 Compte tenu de la distribution intérieure
choisie, les bâtiments doivent être desservis
dans les conditions suivantes :
a) Distribution par cloisonnement
traditionnel :
Les bâtiments dont le plancher bas du
dernier niveau accessible au public est à
plus de 8 mètres au-dessus du sol doivent
être desservis par des voies échelles
conformes à l'article CO 2, paragraphe 2.

La façade située sur le Boulevard Lancastel ne constitue pas


une façade accessible. L’ensemble des ouvrants sont fixes et
ont une hauteur inférieure à 1,30 m.

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Nombre de façade accessible :
4ème famille => une façade
§ 2. Façade accessible : façade permettant
aux services de secours d'intervenir à tous
les niveaux recevant du public.
Par contre la façade située côté est ou placette possède de
Elle comporte au moins une sortie normale grands ouvrants pouvant constituer des « ouvrants pompier »
au niveau d'accès du bâtiment et des baies (180x90) jusqu’au R+8.
accessibles à chacun de ses niveaux. Néanmoins ces ouvrants n’ont pas une répartition conforme à
§ 3. Baie accessible : toute baie ouvrante l’article CO3 et il n’y a pas de baie accessible au R+9.
permettant d'accéder à un niveau recevant La place centrale située entre la partie bureau et l’hôtel
du public (Arrêté du 12 juin 1995) « et pourrait faire office de voie échelle.
présentant les dimensions minimales Néanmoins cette voie fait 78m en impasse et à une largeur
suivantes : hauteur 1,30 mètre, largeur 0,90 libre de 7m.
mètre ». Enfin la capacité portante du plancher est inconnue.

Les façades aveugles ou munies de châssis


fixes, qui font partie du nombre de façades
accessibles exigées, doivent être munies de
baies accessibles répondant aux
caractéristiques suivantes :
- hauteur : 1,80 mètre au minimum ;
- largeur : 0,90 mètre au minimum ;
- distance entre baies successives situées au
même niveau : de 10 à 20 mètres ;
- distances minimales de 4 mètres mesurées
en projection horizontale entre les baies
d'un niveau et celles des niveaux situés
immédiatement en dessus et en dessous ;

- les panneaux d'obturation ou les châssis


doivent pouvoir s'ouvrir et demeurer
toujours accessibles de l'extérieur et de
l'intérieur. Ils doivent être aisément
repérables de l'extérieur par les services de
secours.
Conclusion : Non conforme. Dérogation éventuelle sur la voie échelle et la façade à faire valider par la commission
de sécurité lors de l’instruction du permis ou de l’autorisation de travaux.

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Isolement au tiers
CO6 à Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
CO10 Tiers contigu Tiers contigu
§ 1. L'isolement latéral entre un établissement Les habitations (Europa 2) situées côté sud et côté ouest
recevant du public et un bâtiment ou un local constituent des tiers contigus.
contigu occupé par des tiers doit être constitué Isolement entre les deux entités par des murs béton
par une paroi CF de degré deux- heures. Ce armé. Degré CF 2h conforme.
degré est porté à trois heures si l'un des
bâtiments abrite une exploitation à risques
particuliers d'incendie.
(Arrêté du 22 novembre 2004) « Les structures
de chaque bâtiment doivent être conçues soit
de manière à ce que l'effondrement de l'un
n'entraîne pas l'effondrement de l'autre, soit de
manière à ce que leurs structures principales
présentent une stabilité au feu de même degré
que le degré coupe-feu des parois
d'isolement. ».
§ 2. Si la façade de l'un des bâtiments domine la
couverture de l'autre, l'une des dispositions
suivantes doit être réalisée :
- la façade est CF de degré deux heures sur
8 mètres de hauteur à partir de la ligne
d'héberge, les baies éventuellement pratiquées
étant fermées par les éléments PF de degré
deux heures ;

- la toiture la plus basse est réalisée en éléments


de construction PF de degré une demi-heure sur
4 mètres mesurés horizontalement à partir de la
façade. Si un des bâtiments est à risques
particuliers, ces valeurs sont portées à PF de
degré une heure et 8 mètres.
En outre la façade domine la couverture de l’habitation
Tiers en vis-à-vis située côté ouest. La façade ouest de l’hôtel est en béton
§ 1. Si les façades des bâtiments abritant armé et donc coupe-feu deux heures.
l'établissement recevant du public et un tiers
sont séparées par une aire libre de moins de 8
mètres, la façade de l'un d'eux doit être PF de
degré une heure, les baies éventuelles étant
obturées par des éléments PF de degré une
demi-heure.
En aggravation de ces dispositions, lorsque le
bâtiment comporte par destination des locaux
réservés au sommeil au-dessus du premier
étage, la façade ci-dessus doit être CF de degré
une heure et les baies doivent être obturées par
des éléments PF de degré une demi-heure.
§ 2. Les dispositions du paragraphe 1 ne sont Tiers en vis-à-vis
pas exigées lorsque l'établissement est séparé Les façades des habitations sont en vis par rapport à la
du bâtiment tiers par une aire libre de 4 mètres façade de la réserve.

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de large au moins et répond simultanément aux Présence de baie côté habitations et côté réserves.
conditions suivantes : Distance inférieure à 4m, mais façade aveugle en béton
- le plancher bas du niveau le plus haut armé côté hôtel (hormis une baie mais qui est en vis-à-vis
accessible au public est à moins de 8 mètres du avec un mur en béton côté habitation)
sol ;
- il ne comporte pas par destination de locaux
réservés au sommeil au-dessus du premier
étage.
§ 3. Les dispositions du paragraphe 1 ne sont
jamais applicables aux parois de façade d'un
établissement qui limitent un escalier protégé,
ces dernières devant répondre aux exigences de
l'article CO 53.

Tiers superposé
Dans le cas de superposition d'un établissement
recevant du public et d'un tiers, le plancher
séparatif d'isolement doit présenter les qualités
de résistance au feu suivant :
2. Lorsque le plancher bas du niveau le plus
haut de l'établissement est à plus de 8 mètres
du sol :
- (Arrêté du 12 décembre 1984) « CF de degré
deux heures si l'établissement ou le tiers, qui est
en partie inférieure, est à risques courants ; »
- CF de degré trois heures si celui qui est en
partie inférieure est à risques particuliers

Tiers superposé
Les commerces donnant sur le boulevard Lancastel
constituent un tiers superposé.
Il possède un plancher haut et un plancher bas en contact
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avec l’hôtel.

Le parking situé au R-1 et R-2 constitue également un


tiers superposé.
Son classement est inconnue car ce parc de
stationnement regroupe à la fois des véhicule pour le
groupe d’habitation Europa 2, pour les bureaux et pour
l’hôtel. Dans l’état actuel des connaissances il est
impossible de classé ce parking.
Nous prendrons néanmoins comme hypothèse que le
parc de stationnement est classé 31 janvier 1986 (parc
de stationnement habitation). Cette hypothèse est
limitative et suppose une utilisation du parc de
stationnement uniquement par les habitants du groupe
d’habitation Europa 2.
Les degrés coupe-feu de plancher sont inconnus. A ce
jour nous ne pouvons confirmer le caractère coupe-feu
deux heures des planchers d’isolement situés entre les
commerces et l’hôtel et entre le parking et l’hôtel.
En outre lors de notre visite du parking nous avons
constaté que plusieurs réseaux gravitaires (EU, EP)
traversent le plancher d’isolement. Ces derniers doivent
être munis de colliers coupe-feu. Ce qui n’est pas le cas.
Conclusion : conforme pour l’isolement en vis-à-vis et contigus. Indéterminé pour les planchers entre commerces et
hôtel ainsi qu’entre le parking et l’hôtel. En effet le degré coupe-feu deux heures n’est pas acquis pour un plancher
béton armé et dépend de plusieurs facteurs comme l’épaisseur de ce dernier, le ferraillage et l’enrobage des aciers.
Il conviendra de mettre en place des colliers coupe-feu sur les réseaux traversant le plancher d’isolement entre
l’hôtel et le parking mais aussi ceux provenant des commerces.

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Résistance au feu des structures
CO11 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Etablissement de 4ème catégorie avec le Les structures porteuses sont en béton armé.
CO15 plancher bas du dernier niveau à plus de 8  Structure porteuse : SF ½ h escomptable pour les
mètre. Exigence : poutres et poteau et SF 1h escomptable pour le
 Plancher CF 1h voiles
 Structure SF 1h  Plancher : CF ½ h escomptable
La toiture est constituée d’une dalle béton armée revêtue
CO13 § 3. (Arrêté du 22 décembre 1981) « Les d’une étanchéité.
éléments principaux de structure de la toiture  SF ½ h escomptable
peuvent être seulement SF de degré une demi-
heure, si les conditions suivantes sont remplies
- l'établissement occupe le dernier niveau du
bâtiment ou est à rez-de-chaussée ;
- la toiture n'est pas accessible au public ;
- la ruine de la toiture ne risque pas de
provoquer d'effondrement en chaîne.

Conclusion : suspendu pour les plancher intérieurs et pour la structure porteuse (à défaut d’information concernant
le ferraillage), conforme pour la couverture.

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Couverture
CO16 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à CO17§ 1. (Arrêté du 10 juillet 1987) « Au-delà de Le groupe d’habitation Europa 2 et la maison située côté
CO18 12 mètres entre l'établissement et le bâtiment ouest sont à moins de 12 mètre de l’établissement.
voisin ou la limite de la parcelle voisine, aucune La toiture est constituée d’une dalle béton armé étanchée.
exigence n'est demandée pour la protection de Support continue béton M0.
la toiture par rapport à un feu extérieur ». Néanmoins, la réaction au feu du revêtement d’étanchéité
§ 2. La couverture doit être réalisée en est inconnue. En outre nous ignorons si ce dernier est T30
respectant l'une des solutions suivantes : indice 2
- en matériaux M0 ;

- en matériaux des catégories M1 à M3 posés


sur support continu en matériaux de catégorie
M0 ou sur support continu en bois ou
agglomérés de fibres ou particules de bois ou en
matériaux reconnus équivalents par le C.E.C.M.I.

- en matériaux des catégories M1 à M3 non


posés dans les conditions précédentes ou de la
catégorie M4 ; la couverture doit alors présenter
les caractéristiques minimales de classe et
d'indice de propagation fixées dans le tableau
ci-dessous en fonction de la catégorie, de la
destination de l'établissement et de la distance
« d » entre ce dernier et le bâtiment voisin ou à
défaut la limite de la parcelle voisine.

Conclusion : suspendu. A défaut de justificatif et dans le cadre d’une réouverture exigeant un RVRAT, un
remplacement de l’étanchéité pourrait être exigé par la commission ou bien le contrôleur technique.
Façades
CO19 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à § 1. Les revêtements extérieurs de façades, les La façade est en béton armé avec peinture ou faïence :
CO22 tableaux de baie situés à l'extérieur des vitrages,  M0
les cadres de menuiserie et leurs remplissages, L’établissement est équipé d’un SSI de catégorie A mais
les fermetures et éléments d'occultation des n’occupe pas la totalité du bâtiment.
baies, les stores, les garde-corps et leurs retours Règle du C+D applicable
ainsi que les grilles d'aération doivent être en Au droit du plancher d’isolement entre les commerces et
matériau de catégorie M3 ou D-s3, d0. l’hôtel : C+D d’une valeur de 1m minimum.
§ 2. Toutefois, lorsque la règle de Au droit de chaque niveau de l’hôtel, la valeur du C+D sera
l'article CO 21, § 3 (règle C + D), n'est pas la même car l’établissement comporte des locaux à
appliquée à l'ensemble d'une façade, les sommeil en au-dessus du premier étage.
revêtements extérieurs de façade, les Les valeurs mesurées au droit des ouvertures sont
fermetures et éléments d'occultation des baies conforme hormis sur la façade est et nord sur deux zones
doivent être de catégorie M2 ou C-s3, d0. très localisées
§ 3. Règle « C + D » concernant la création d'un
obstacle au passage du feu d'un étage à l'autre.
a) La règle définie ci-dessous est applicable :
- aux façades des bâtiments comportant des
locaux réservés au sommeil par destination, au-
dessus du 1er étage ;
- aux façades des bâtiments dont le plancher
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bas du dernier niveau est à plus de 8 mètres du
sol et qui répondent, en outre, à une des
conditions suivantes :
- le bâtiment est divisé en secteurs suivant les
dispositions de l'article CO 24 (§ 2) ;
- le bâtiment est divisé en compartiments
suivant les dispositions de l'article CO 25 ;
- aux parties de façades situées au droit des
planchers hauts des locaux à risques importants
- aux parties de façades situées au droit des
planchers d'isolement avec un tiers.
« Toutefois, cette règle n'est pas exigée si
l'établissement recevant du public occupe la
totalité du bâtiment et s'il est entièrement
équipé (Arrêté du 12 octobre 2006) « d'un
système d'extinction automatique du type
sprinkler » ou d'un système de sécurité incendie
de catégorie A ».
b) C, D et M définis dans l'instruction technique
relative aux façades, respectent :
C + D > 1 mètre si M < 130 MJ/m2
C + D > 1,3 mètre si M > 130 MJ/m2. »
c) Pour l'application de cette règle, il n'est pas
tenu compte des orifices d'entrée d'air de
ventilation dont la section ne dépasse pas 200
cm².

Nous notons la présence d’une façade rideau aux derniers


étages. Sur la façade est et sur la façade sud

Au niveau des façades rideau, le C+D est traité par une


allège en béton armé d’une hauteur de 1m.

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Conclusion : satisfaisant pour les façades courantes, hormis au droit des commerces façade est et nord
Distribution intérieure et compartimentage
CO23 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Cloisonnement traditionnel. Paroi séparative entre chambre et entre chambre et
CO25 Stabilité au feu du bâtiment 1 heure et locaux à circulation en béton armé.
sommeil=> Les blocs portes sont bien coupe-feu ½ h et munis de ferme
 Paroi entre locaux et dégagements : CF1 porte (porte RIGIFEU 9/30).
heure
 Paroi entre locaux accessibles au public
réservé au sommeil : CF 1 heure
 Paroi entre locaux accessibles au public
non réservé au sommeil : PF 1/2 heure
b) Les blocs-portes et les éléments verriers des
baies d'éclairage équipant les parois verticales
doivent être PF de degré une demi-heure.
Toutefois, ils peuvent être PF de degré un quart
d'heure lorsqu’aucune exigence de stabilité
n'est imposée à la structure de l'établissement.

§ 2. Toutes les portes ouvrant sur les


O6 dégagements utilisés pour l'évacuation des
locaux à sommeil sont équipées d'un ferme-
porte, à l'exception des sanitaires et des salles
de bains.
Conclusion : conforme

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Locaux à risque particulier
CO27 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à § 1. Les locaux à risques importants doivent La liste des locaux à risque identifiée sur site est la
CO29 satisfaire aux conditions ci-après : suivante :
- les façades sont établies suivant les Locaux à risque important :
dispositions de la section V du présent chapitre ; Sans objet
- (Arrêté du 22 décembre 1981) « les conduits et
les gaines qui les traversent ou les desservent Locaux à risque moyen :
doivent satisfaire aux dispositions des Présence de locaux pouvant servir à divers stockages et
articles CO 32 et CO 33 » ; entreposage ainsi qu’aux ordures.
- les planchers hauts et les parois verticales Aucun de ces locaux n’a de définition précise ni
doivent avoir un degré coupe-feu deux heures d’isolement satisfaisant.
et les dispositifs de communication avec les
autres locaux doivent être CF de degré une Nous notons une zone technique identifiée comme un
heure, l'ouverture se faisant vers la sortie et les parc de stationnement sur les plans.
portes étant munies de ferme-porte ;
- ils ne doivent pas être en communication
directe avec les locaux et dégagements
accessibles au public.
§ 2. Les locaux à risques moyens doivent
répondre aux conditions précédentes en ce qui
concerne les façades (1). (Arrêté du 21 juin
1982) « Ils doivent par ailleurs être isolés des
locaux et dégagements accessibles au public »
par des planchers (Arrêté du 31 mai
1991) « hauts » et parois CF de degré une heure
avec des blocs-portes CF de degré une demi-
Cette zone technique comporte un parking et des locaux
heure équipés d'un ferme-porte. (Arrêté du
techniques. Cette disposition est non conforme dans le
24 janvier 1984) « Les conduits doivent
cas où le parking est classé suivant le 31 janvier 1986.
répondre aux conditions fixées par
Il apparait également que ce parc de stationnement est
l'article CO 31. »
difficilement exploitable (connexion avec la voirie
Liste des locaux à risque :
difficile).
a) Locaux à risques importants :
Cette zone pourra donc être considérée comme une zone
- les réceptacles à ordures et les locaux de tri
technique comprenant différents locaux à risque.
sélectif d'une surface supérieure à 50 mètres
carrés ;
Dans les étages nous notons également la présence de
locaux sans destination :
b) Locaux à risques moyens :
- les réceptacles à ordures et les locaux de tri
sélectif d'une surface inférieure ou égale à 50
mètres carrés ;
- les réserves, lingeries, blanchisseries et
bagageries

Au R+9, le local semble contenir le groupe électrogène.


Nous n’avons pas pu confirmer ce point car le local était
verrouillé.

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Aux autres étages, ces locaux sont susceptibles de servir
de réserve ou de stockage linge (propre ou sale). Ils
devront être traités conformément aux dispositions
évoquées concernant leur enveloppe (parois et porte
coupe-feu)
Conclusions : non conforme. Il conviendra lors d’un futur aménagement de définir les locaux à risque particulier et
de les isoler correctement.

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Conduits et gaines
CO30 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à CO31 Les seuls conduits visibles sont situés dans les gaines
CO33 § 1. Ils doivent posséder les caractéristiques de techniques des circulations.
résistance au feu définies ci-après. Nous avons identifié des colonnes pour les réseaux
Cette résistance au feu peut être obtenue : suivants :
- soit par le conduit seul s'il possède une  Eau froide et eau chaude
résistance au feu suffisante ;  Climatisation (eau glacée)
- soit, dans le cas contraire, par l'établissement  Electricité
du conduit dans une gaine ou par la mise en  Courant faible
place, au droit de la paroi traversée, d'un  Electricité des parties communes
dispositif d'obturation automatique (clapet,
volet ou tout autre dispositif approuvé par le
C.E.C.M.I.).
§ 2. Aucun degré de résistance au feu n'est
exigé pour les conduits d'eau en charge quel
que soit leur diamètre, et pour les autres
conduits si leur diamètre nominal est inférieur
ou égal à 75 millimètres.
§ 3. Les conduits de diamètre nominal supérieur
à 75 millimètres et inférieur ou égal à 315
millimètres doivent être pare-flammes de
traversée 30 minutes au franchissement des
parois situées dans un établissement recevant
du public à l'exception des conduits horizontaux
qui peuvent être coupe-feu de traversée 15
minutes.
L'exigence pare-flammes de traversée 30
minutes est réputée satisfaite :
- pour les conduits métalliques à point de fusion
supérieur à 850° C ;
- pour les conduits en (Arrêté du 26 juin 2008) «
PVC classés B-s3, d0 et admis à la marque NF
Me » de diamètre nominal inférieur ou égal à
125 millimètres possédant une épaisseur
renforcée réalisée comme indiqué au
paragraphe 8 ci-après.
Ce renforcement peut cependant être supprimé
dans les parois suivantes :
- toutes parois des bâtiments à simple rez-de-
chaussée ;
- toutes parois des bâtiments dans lesquels
l'encloisonnement des escaliers n'est pas exigé ;
- parois des locaux non réservés au sommeil.
Commentaire § 3
§ 4. Dans le cas où le conduit ne respecte pas les
exigences du paragraphe 3 ci-dessus ou si son
diamètre nominal est supérieur à 315 Plusieurs réseaux ne sont pas calfeutrés correctement.
millimètres, il doit être soit placé dans une gaine Certains conduits traversèrent des planchers CF 1h dans

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en matériaux incombustibles de coupe-feu de des gaines non CF notamment ceux de climatisation (eau
traversée égal au degré coupe-feu de la paroi glacée).
franchie avec un maximum de 60 minutes, soit Nous notons que de nombreux réseaux ne sont pas
équipé d'un dispositif d'obturation visibles comme ceux de ventilation. Il n’est pas exclu des
automatique. Lorsque cette gaine est verticale, surcouts lors des travaux de rénovation en lien avec ces
elle doit être recoupée horizontalement dans la réseaux.
traversée des planchers tous les deux niveaux
par des matériaux incombustibles.
Les trappes de visite éventuelles réalisées dans
la gaine doivent être pare-flammes de degré
une demi-heure.
Commentaire § 4
§ 5. Entre niveaux, les prescriptions définies ci-
dessus sont exigibles aux traversées de
plancher.
A l'intérieur d'un même niveau, ces mêmes
exigences ne sont imposées que dans les cas
suivants :
- (Arrêté du 6 janvier 1983) « parois de
recoupement des circulations horizontales
visées à l'article CO 24 (§ 1. c) » ;
- parois des secteurs visés à l'article CO 24 ;
- parois des compartiments visés à l'article CO
25 ;
- (Arrêté du 21 janvier 1982) « parois des locaux
réservés au sommeil ».
§ 6. Dans le cas où le conduit ou la gaine
traverse une paroi séparant un établissement
recevant du public d'un tiers, le coupe-feu de
traversée doit être égal au degré coupe-feu de
la paroi franchie.
§ 7. Les conduits doivent être disposés
séparément et la distance minimale entre axes à
respecter entre deux conduits doit être au
moins égale à la somme de leurs diamètres
nominaux.
Cette condition n'est pas imposée si le conduit
est pare-flammes de traversée 30 minutes avec
ou sans adjonction d'un dispositif d'obturation
automatique ou s'il est placé dans une gaine
conforme au paragraphe 4 ci-dessus.
§ 8. Les renforcements éventuels des conduits
en (Arrêté du 26 juin 2008) « PVC classés B-s3,
d0 et admis à la marque NF Me » prévus au
paragraphe 3 doivent répondre aux dispositions
suivantes :
- ils doivent être en (Arrêté du 26 juin 2008) «
PVC classés B-s3, d0 et admis à la marque NF
Me » ;
- leur épaisseur doit être au moins égale à celle
du conduit ;

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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- leur longueur doit être au moins égale à celle
de la paroi traversée augmentée de une fois
leur propre diamètre ;
- la partie extérieure à la paroi traversée doit
être située au-dessous de la paroi si celle-ci est
horizontale ou de part et d'autre de la paroi si
celle-ci est verticale.
Ces renforcements peuvent par exemple être
réalisés par deux demi-conduits coupés suivant
une génératrice et plaqués contre le conduit à
protéger.
Commentaire illustré
CO 32 et 33 non applicable
Conclusion : Non conforme
Dégagements
CO34 à Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
CO42 Dispositions générales Effectif/niv Effectif cumulé Dgt exigé UP exigé

a) De 1 à 19 personnes : Etage 9 12 1 1
- Par un dégagement ayant une largeur d'une 1+ 1+
Etage 8 28 40 ACCESSOIRE ACCESSOIRE
unité de passage.
Etage 7 30 70 2 2
b) De 20 à 50 personnes :
- Soit par deux dégagements donnant sur Etage 6 28 98 2 2

l'extérieur ou sur des locaux différents non en Etage 5 28 126 2 3


cul-de-sac. L'un de ces dégagements doit avoir Etage 4 30 156 2 3
une largeur d'une unité de passage, l'autre
Etage 3 42 198 2 3
pouvant être un dégagement accessoire ;
Etage 2 42 240 2 4
- (Arrêté du 22 décembre 1981) « soit, pour les
locaux situés en étage par un escalier ayant une Etage 1 42 282 2 4

largeur d'une unité de passage complété par un RDC 282 2 4


dégagement accessoire si le plancher bas du
niveau accessible au public est situé à plus de Dégagements existants :
huit mètres au-dessus du sol, ou s'il est fait R+9 : 1 escalier totalisant 2 UP =>Conforme
application de l'article CO 25 relatif aux R+8 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
compartiments, soit pour les locaux situés en R+7 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
sous-sol, par un escalier ayant une largeur d'une R+6 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
unité de passage complété par un dégagement R+5 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
accessoire. » R+4 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
c) De 51 à 100 personnes : R+3 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
- Par deux dégagements d'une unité de passage R+2 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
ou par un de deux unités. Dans ce dernier cas, ce R+1 : 2 escalier totlisant 4 UP =>Conforme
dégagement doit être complété par un RDC : 1 sortie de 2UP pour le hall et un débouché
dégagement accessoire. d’escalier d’1 UP (1,20m) =>Non conforme
d) Plus de 100 personnes :
- Par deux dégagements jusqu'à 500 personnes,
augmentés d'un dégagement par 500 personnes
ou fraction de 500 personnes au-dessus des 500
premières. (Arrêté du 22 décembre 1981) « La
largeur des dégagements doit être calculée à
raison d'une unité de passage pour 100
personnes ou fraction de 100 personnes ; au-
dessous de 501 personnes, le nombre d'unités de
N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0
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passage est majoré d'une unité. »

Conclusion : non conforme, modifier la porte (1UP=> 2UP) au débouché de l’escalier côté ouest
CO43 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Sorties Les issus du bâtiment s’ouvrent toutes dans le sens de la
CO48 Répartitions CO43 sortie.
§ 1. Les sorties réglementaires de Les portes de recoupement des circulations sont bien en
l’établissement, des niveaux, des secteurs, des va et vient.
compartiments et des locaux doivent être
judicieusement réparties dans le but d’assurer
l’évacuation rapide des occupants et d’éviter
que plusieurs sorties soient soumises en même
temps aux effets du sinistre.
§ 2. La distance maximale, mesurée suivant l’axe
des circulations, que le public doit parcourir en
rez-de-chaussée à partir d’un point quelconque
d’un local pour atteindre une sortie donnant sur
l’extérieur ou un dégagement protégé menant à

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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l’extérieur, dont toutes les portes intérieures
sont munies de ferme-porte, ne doit pas
excéder :
- 50 mètres si le choix existe entre plusieurs
sorties ;
- 30 mètres dans le cas contraire.
Manœuvre des portes :
§ 1. Les portes desservant les établissements,
compartiments, secteurs ou locaux pouvant
recevoir plus de cinquante personnes doivent
s’ouvrir dans le sens de la sortie.
Toutes les portes des escaliers doivent
également s’ouvrir dans le sens de l’évacuation.
§ 2. En présence du public, toutes les portes
doivent pouvoir s’ouvrir de l’intérieur par simple
poussée ou par la manœuvre facile d’un seul
dispositif par vantail tel que bec-de-cane,
poignée tournante, crémone à poignée ou à
levier ou de tout autre dispositif approuvé par la
commission de sécurité. Lorsque le dispositif
d’ouverture choisi est une barre anti-panique,
celle-ci doit être conforme aux normes
françaises.
§ 3. Toutes les portes, quel que soit l’effectif des
occupants du local desservi, doivent être
disposées de manière à ne former aucune saillie
dans le dégagement, à l’exception des portes
pouvant se développer jusqu’à la paroi.
§ 4. Les portes de recoupement des circulations
horizontales utilisées dans les deux sens pour
gagner une sortie vers l’extérieur doivent
obligatoirement s’ouvrir en va-et-vient.
§ 5. Les portes des locaux en cul-de-sac risquant
d’être confondues avec des issues d’évacuation
doivent s’ouvrir en débattant vers l’extérieur de
ces locaux et être signalées par une inscription «
Sans issue », non lumineuse et pour laquelle la
couleur verte est interdite.
Conclusion : conforme
CO49 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Escaliers Deux escaliers encloisonnés et désenfumés par ouvrant
CO56 CO52§ 1. La protection des escaliers et des en toiture. (ouvrant escalier côté ouest hors service).
ascenseurs par encloisonnement ou par Degré coupe-feu des portes d’accès aux escaliers
ouverture à l'air libre de la cage s'oppose à la inconnus.
propagation du feu vers les étages supérieurs et Les ascenseurs sont encloisonnés par une gaine béton
permet l'évacuation des personnes à l'abri des armée. Néanmoins nous ignorons le degré coupe-feu des
fumées et des gaz. palières des ascenseurs.
Les escaliers ont deux UP et nous avons noté la présence
§ 1. L'encloisonnement d'un escalier ou d'un de deux mains courantes.
ascenseur est constitué par une cage continue
jusqu'au niveau d'évacuation vers l'extérieur. (1)

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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21
Le volume d'encloisonnement des escaliers
desservant les sous-sols ne doit pas être en
communication directe avec le volume
d'encloisonnement des escaliers desservant les
étages.

L'escalier encloisonné doit être maintenu à l'abri


de la fumée ou désenfumé dans les conditions
prévues par l'instruction technique relative au
désenfumage dans les établissements recevant
du public.

(Arrêté du 20 novembre 2000) « La gaine


d'ascenseur encloisonnée doit être désenfumée
dans les conditions prévues pour les escaliers
par l'instruction technique relative au
désenfumage dans les établissements recevant
du public, lorsque :
- soit la puissance électrique totale installée en
gaine est supérieure à 40 kVA ;
- soit la gaine d'ascenseur abrite une machine
contenant de l'huile ou un réservoir d'huile.
(Arrêté du 29 juillet 2003) « Le désenfumage de
la gaine encloisonnée d'un ascenseur n'est pas
exigible si la gaine est ventilée par convection
forcée mécaniquement assurant un débit
d'extraction minimal de 20 volumes/heure,
lorsque la température des machines ou de
leurs organes de commande dépasse celle qui
est spécifiée par le constructeur dans la notice
technique de l'ascenseur. Le volume à prendre
en compte est égal à la section de la gaine sur
une hauteur de 2 mètres, et la température
ambiante à prendre en compte est de 40 °C en
l'absence de cette information du constructeur.
La mise en place d'une amenée d'air en partie
basse de la gaine n'est pas obligatoire pour
réaliser le désenfumage de la gaine
encloisonnée d'un ascenseur. »
La commande d'ouverture du dispositif de
désenfumage de la gaine d'ascenseur doit se
produire automatiquement au moyen :
- soit d'un détecteur d'incendie disposé en haut
de gaine et d'un déclencheur thermo-fusible 70
°C en partie supérieure de la gaine, lorsque le
bâtiment est équipé d'un système de sécurité
de catégorie A ;
- soit d'un détecteur autonome déclencheur
disposé en haut de gaine et d'un déclencheur
thermo-fusible à 70 °C en partie supérieure de

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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la gaine, lorsque le bâtiment n'est pas équipé
d'un système de sécurité incendie de catégorie
A.
Ces commandes automatiques ne sont pas
obligatoirement doublées de commandes
manuelles.
L'encloisonnement peut-être commun à un
escalier et à un ascenseur à condition que :
- l'ascenseur ne desserve pas les sous-sols
lorsque l'escalier permet d'accéder aux étages ;
- (Arrêté du 29 juillet 2003) « La gaine de
l'ascenseur n'abrite ni machine contenant de
l'huile, ni réservoir d'huile, à l'exception des
vérins, à condition que les canalisations
contenant de l'huile soient rigides et qu'un bac
métallique de récupération d'huile soit fixé au
vérin au-dessus du fond de cuvette. » ;
- la puissance électrique totale installée en gaine
est inférieure ou égale à 15 kVA. »
§ 2. Les parois d'encloisonnement doivent avoir
un degré coupe-feu égal au degré de stabilité au
feu de la structure du bâtiment, à l'exception de
celle donnant sur le vide de la façade qui doit
répondre aux seules dispositions de (Arrêté du
22 décembre 1981) « l'article CO 20. »
§ 3. L'escalier ne doit comporter qu'un seul
accès à chaque niveau.
Si exceptionnellement la cage est traversée par
une circulation horizontale et comporte de ce
fait deux issues au même niveau, les portes
doivent toujours être à fermeture automatique.
Les blocs-portes de la cage d'escalier doivent
être PF de degré une demi-heure et munis de
ferme-porte. Leurs portes doivent avoir une
hauteur maximale de 2,20 mètres.
(Arrêté du 6 mars 2006) « Les portes palières de
la gaine d'ascenseur doivent être E30. »

§ 4. Le volume d'encloisonnement ne doit


comporter aucun conduit présentant des
risques d'incendie ou d'enfumage à l'exception
des canalisations électriques propres à l'escalier
(Arrêté du 20 novembre 2000) « et à l'ascenseur
». En outre, ce volume ne doit donner accès à
aucun local annexe (sanitaire, dépôt, etc.).

CO50§ 1. Les escaliers desservant les étages


doivent être continus jusqu'au niveau
permettant l'évacuation sur l'extérieur. Dans le
cas exceptionnel où un escalier menant à l'étage
inférieur n'est pas directement dans le

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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23
prolongement de celui de l'étage supérieur, il
doit lui être relié par un palier de même largeur
maintenu libre en permanence.

CO51
§ 1. Les marches ne doivent pas être glissantes.
Les marches successives doivent se recouvrir de
0,05 mètre s'il n'y a pas de contre-marches.
§ 2. Les escaliers d'une largeur égale à une unité
de passage au moins doivent être munis d'une
main courante. Ceux d'une largeur de deux
unités de passage ou plus doivent comporter
une main courante de chaque côté.
CO53§ 2. Les parois d'encloisonnement doivent
avoir un degré coupe-feu égal au degré de
stabilité au feu de la structure du bâtiment, à
l'exception de celle donnant sur le vide de la
façade qui doit répondre aux seules dispositions
de (Arrêté du 22 décembre 1981) « l'article CO
20. »

§ 1. En dérogation aux dispositions de l'article


O9 CO 52 (§ 3), l'absence de protection des
escaliers est admise dans les seuls cas suivants :
- dans les bâtiments ne comportant qu'un étage
sur rez-de-chaussée ;
- dans les bâtiments comportant un escalier
prenant naissance dans le hall d'entrée, ne
desservant qu'un étage à partir du rez-de-
chaussée, et après avis de la commission de
sécurité.
Dans les deux cas ci-dessus, le nombre de
personnes admises à l'étage ne doit pas
dépasser 100.
Conclusion : conforme pour les escaliers. Remettre en service le système de désenfumage de l’escalier côté ouest.
Suspendu en ce qui concerne le degré coupe-feu des baies palières des ascenseurs.
O6 Circulations Dispositions existantes :
Exigence réglementaire : Les circulations reliant les escaliers un bien une largeur
§ 1. En aggravation des dispositions de de 2UP minimum.
l'article CO 35 (§ 3), les circulations reliant les Les portes des chambres sont toutes munies de fermes
escaliers entre eux, les escaliers aux sorties et portes.
les sorties entre elles ont une largeur de deux Les distances pour atteindre un escalier protégé sont
unités de passage au moins. inférieures à 40m
§ 2. Toutes les portes ouvrant sur les
O8 dégagements utilisés pour l'évacuation des
locaux à sommeil sont équipées d'un ferme-
porte, à l'exception des sanitaires et des salles
de bains.
En aggravation des dispositions de
l'article CO 49 (§ 2), la distance maximale,
mesurée suivant l'axe des circulations, que le
N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0
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24
public doit parcourir à partir de la porte d'une
chambre ou d'un appartement jusqu'à l'accès à
un escalier ne doit pas excéder 40 mètres.
Conclusion : conforme
CO57 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Espaces d’attente sécurisés Aucun EAS identifié sur site.
CO60 § 2. Si les chambres aménagées et accessibles Néanmoins certaines chambres pourront être reclassées
aux personnes circulant en fauteuil roulant sont en EAS sous réserves de certains aménagements (ajout
O9 traitées comme espaces d'attente sécurisés, d’extincteurs, éclairage de sécurité…).
alors, en atténuation, l'ensemble des niveaux Une EAS pourrait aussi être créé au niveau des halls
n'est pas redevable des dispositions de ascenseur en protégeant cet espace par des parois et des
l'article GN 8 (§ 3 et § 4). portes CF.
Dans ce cas, les chambres traitées en espaces
d'attente sécurisés peuvent déroger aux Proposition d’EAS
dispositions suivantes de l'article CO 59 :
“ - pouvoir être atteint dans le respect des
distances maximales prévues aux
articles CO 43 et CO 49 ;
- chaque espace d'attente doit avoir une
capacité d'accueil minimale de deux personnes
circulant en fauteuil roulant ;

- l'espace d'attente sécurisé doit être équipé


d'un éclairage de sécurité conforme aux
dispositions de l'article EC 10 ;

- l'espace d'attente sécurisé doit être identifié et


facilement repérable du public ;

- les accès et les sorties de l'espace d'attente


sécurisé doivent être libres en présence du
public

- toute personne ayant accès à un niveau de


l'établissement doit pouvoir accéder aux
espaces d'attente sécurisés du niveau et doit
pouvoir y circuler ;

- au moins un extincteur à eau pulvérisée doit


être installé dans un espace d'attente sécurisé
non situé à l'air libre ”

Conclusion : non conforme

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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F. Aménagement
Parois
AM1 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à Paroi des dégagements non protégés et des Sols : carrelage ou béton brute : M0
AM8 locaux : Murs : béton peint
Plafond : M1 ou B-S3, d0 Plafond : plaque de plâtre dans les circulations et
Paroi verticale : M2 ou C-S3, d0 chambre et lambris PVC dans les salles de bains
Sol : M4 ou DFL-S2
Paroi des dégagements protégés :
Plafond : M1 ou B-S3, d0
Paroi verticale : M1 ou B-S3, d0
Sol : M3 ou CFL-S1

Conclusion : non conforme. Remplacer les plafonds des salles de bains


Eléments de décoration
Sans objet
Tenture rideau voilage
AM12 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
Les tentures, portières, rideaux, voilages doivent Réaction au feu des rideaux dans les chambres inconnu.
répondre, suivant leur emplacement, aux En l’absence de documentation justificative, un
exigences suivantes : remplacement de ces derniers ne peut être exclu dans
a) Dans les escaliers encloisonnés, ils doivent les chambres ayant une superficie supérieure à 50m²
être en matériaux de catégorie M1.
b) Dans les autres dégagements et les locaux de
superficie au sol supérieure à 50 mètres carrés,
ils doivent être en matériaux de catégorie M2

Conclusion : conforme, sauf pour les chambres doubles

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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Gros mobilier
AM15 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à AM15 Le gros mobilier, l'agencement principal, Présence d’un comptoir au RDC.
AM18 les stands et les aménagements de planchers Réaction au feu indéterminé.
légers en superstructures, situés dans les locaux
et les dégagements, doivent être en matériaux
de catégorie M3.
Ces dispositions ne concernent pas le mobilier
courant, pour lequel aucune exigence n'est
imposée.

M15 En aggravation des dispositions de


l'article AM 15, l'agencement principal, ainsi que
tous les aménagements mobiliers, doivent être
en matériaux de catégorie M3.

Nous notons néanmoins que la partie supérieure est en


bois exotique et que la partie inférieure est en tôle de
métal perforée. Les dispositions sont satisfaisantes.

Conclusion : satisfaisant

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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G. Désenfumage
DF 1 à Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
10 Les locaux et dégagement suivant doivent Deux escaliers encloisonnés et désenfumés par
obligatoirement être désenfumés : lanterneaux (section 1x1m)
IT 246  Escaliers encloisonnés Un lanterneau était coincé en position ouverte lors de
 Circulations encloisonnées de plus de 30m notre passage (escalier côté ouest). Une réparation est à
 Halls envisager.
 Locaux au RDC ou en étage de plus de
300m²
 Locaux en sous-sol de plus de 100m²

Le désenfumage des circulations doit être


dimensionné respectivement pour des largeurs de
2 et 3 UP. Soit des débit de 1m3/s et 1,5m3/s pour
chacune des tourelles d’extraction

Circulations horizontales désenfumées : air neuf en


naturel et extraction en mécanique. (voir plan de
désenfumage en annexe.

Les gaines de désenfumage doivent entre autres


respecter les dispositions suivantes suivant
l’IT246 :
 Ratio Longueur/largeur < 2 Présence de deux tourelles en toiture : une en PH R+3 et
 Degré coupe-feu des gaines : une en PH R+9
Les conduits doivent être réalisés en matériaux de Les caractéristiques techniques des tourelles d’extraction
catégorie M0 ou A2 s2 d0 et être stables au feu de sont cohérentes avec les débits exigibles.
degré 1/4 h. Les conduits d'amenée d'air sont des Leur bon fonctionnement n’a pas pu être vérifié.
conduits de ventilation et doivent, s'ils traversent

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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28
d'autres locaux, assurer un coupe-feu de traversée
équivalent au degré coupe-feu des parois limitant
ces derniers. Par contre, les conduits d'évacuation
de fumée sont des conduits de désenfumage et
essayés avec un feu intérieur. Leur degré de
résistance au feu doit être d'une durée égale au
degré coupe-feu de la paroi traversée

Les gaines sont en partie en béton armé et en partie


maçonnées.
Les dimensions des gaines sont de 80x30cm.
Au regard de ces éléments aucunes des gaines n’est
conforme.
Il conviendra d’envisager la reprise de tous les conduits
de désenfumage collectifs. De plus de nombreux
conduits sont obstrué au droit des traversés de plancher.

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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29
Plusieurs volets de désenfumage sont dégradés. Nous
n’avons pas pu tester le bon fonctionnement de ceux
étant encore en bon état visuel.
Néanmoins la reprise de tous les conduits de
désenfumage entrainera certainement la nécessité de
changer les volets.

Conclusion : non conforme. La reprise de l’ensemble des conduits de désenfumage et certainement des volets est à
envisager. En effet au regard de la vétusté de ces derniers, il est peu probable qu’une remise en état soit possible à
l’issus de la dépose repose pour les travaux de réfection des conduits collectifs. Bon fonctionnement des tourelles
non confirmé.

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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H. Chauffage, Ventilation…
Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
VMC Présence des vestiges d’un réseau de VMC aujourd’hui
CH Sans objet hors service à cause de l’absence d’extracteur.
28 à Ventilation de confort :
CH41 CH32§ 1. (Arrêté du 22 novembre 2004) « Afin
de limiter une éventuelle propagation du feu
dans les circuits, tous les conduits de
distribution et de reprise d'air, à l'exception
des joints, doivent être en matériau classé M0.
La diffusion d'air au travers d'un conduit
textile, à l'intérieur d'un local, n'est autorisée
que si ce conduit est en matériau classé M0.
En dérogation, les conduits souples en
matériau classé M1, d'une longueur de 1 m
environ, sont admis ponctuellement pour le
raccordement d'organes terminaux.
La reprise d'air à l'intérieur d'un local à risque
courant peut être réalisée par le plénum d'un
faux-plafond sous réserve qu'il respecte les
dispositions des articles AM 4 et AM 8 et que la
surface du local ne dépasse pas 300 m2.
Les conduits disposés au-dessus d'un écran Nous avons pu constater au niveau des sorties en toiture
assurant la stabilité au feu de la structure de que les conduits de ventilation (VMC à priori) étaient en
toiture, telle que définie à l'article CO 13, acier galvanisé donc M0.
doivent être en acier. En aucun cas l'écran ne
doit être traversé par des conduits. »
§ 2. Toute matière combustible est interdite à
l'intérieur des conduits.
Les calorifuges sont en matériau classé M0 ou
M1. S'ils sont en matériau classé M1, ils
doivent être placés obligatoirement à
l'extérieur des conduits.
Toutefois, ces prescriptions ne concernent pas :
- les accessoires des organes terminaux situés
dans une pièce et ne desservant qu'elle ;
- ponctuellement, les matériaux de catégorie
M1 assurant une correction acoustique ou une
régulation aéraulique à l'intérieur des conduits.
§ 3. Les moteurs actionnant des ventilateurs,
disposés en dehors du circuit d'air, doivent être
hors d'atteinte du public (à une hauteur
supérieure à 2,25 mètres ou dans un local non
accessible au public).
S'ils sont placés dans le circuit d'air, ils doivent
être équipés d'un dispositif thermique coupant
automatiquement leur alimentation électrique
en cas d'échauffement supérieur à celui
autorisé par leur classe de température.
N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0
HOTEL LANCASTEL
31
Ce dispositif n'est pas exigé pour les moteurs
de ventilateurs d'extraction, sans recyclage,
placés à l'extérieur du bâtiment.
En aucun cas, les appareils de traitement d'air
et les moteurs ne peuvent être placés dans le
plénum au-dessus d'un écran assurant la
stabilité au feu de la structure de toiture, tel
que défini à l'article CO 13.
§ 4. (Arrêté du 22 novembre 2004) « Les
réseaux aérauliques ne doivent pas être
communs avec les réseaux des établissements
tiers.
Quelle que soit leur section, les conduits
aérauliques doivent toujours présenter un
degré coupe-feu de traversée équivalant au
degré coupe-feu des parois franchies lorsqu'ils
traversent un bâtiment tiers.
Le coupe-feu de traversée est réalisé soit par le
conduit lui-même, soit par le conduit et sa
gaine éventuelle.
§ 5. Dans l'établissement, les conduits
aérauliques doivent, quelle que soit leur
section, être équipés de clapets coupe-feu d'un
degré égal au degré coupe-feu des parois
franchies. Ces clapets rétablissent les
caractéristiques de résistance au feu des parois
suivantes :
- parois délimitant les zones de mise en
sécurité (compartimentage) ;
- parois d'isolement entre niveaux, secteurs et
compartiments ;
- parois des locaux à risques importants ;
- parois des locaux à sommeil.
Lorsque le volume limité par ces parois est
desservi par le conduit, ces clapets sont placés :
- soit au droit de la paroi traversée ;
- soit au droit de la paroi assurant le coupe-feu
de traversée du conduit.
Lorsque le volume limité par ces parois n'est
pas desservi par le conduit, ces clapets ne sont
pas exigibles si le conduit, avec sa gaine
éventuelle, présente un degré coupe-feu de
traversée équivalant au degré coupe-feu des
parois franchies.
§ 6. Le fonctionnement des clapets est
autocommandé par un déclencheur thermique
taré à 70° C.
Les clapets sont conformes à la norme NF S 61-
937.
Lorsqu'un système de sécurité incendie de
catégorie A ou B est exigé par les dispositions

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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32
particulières, les clapets, qui sont placés au
droit des parois délimitant les zones ayant une
fonction de compartimentage, doivent être
télécommandés à partir du centralisateur de
mise en sécurité incendie (CMSI). »
§ 7. Le mécanisme de fonctionnement des
clapets coupe-feu doit être facilement
accessible.
Toutes les trémies réservées ou les percements
effectués pour le passage des conduits à
travers un plancher ou une paroi doivent être
rebouchés avec un matériau reconstituant la
résistance au feu de l'élément traversé.
Conclusion : non conforme à cause de l’absence d’extracteurs

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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33
I. Gaz
Stockage
Conclusion : sans objet

J. Grande cuisine
Domaine d’application
Conclusion : sans objet

K. Eclairage et électricité
Electricité
Hors mission. Nous invitons le demandeur à prendre connaissance des rapports initiaux et périodiques émis
durant la vie de l’établissement.

Eclairage normal
EC 6 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
§ 1. Les locaux et dégagements, les objets faisant Absence de schéma unifilaire.
obstacle à la circulation, les marches ou gradins, L’établissement n’était pas sous tension lors de notre
les portes et sorties, les indications de balisage passage.
visées à l'article CO 42, etc., doivent être éclairés.
Les dégagements ne doivent pas pouvoir être
plongés dans l'obscurité totale à partir des
dispositifs de commande accessibles au public ou
aux personnes non autorisées (Arrêté du 21 mai
2008) « ou à partir de détecteurs de présence ou
de mouvement ».
§ 2. Le schéma général unifilaire de l'éclairage
normal doit être conçu de façon à permettre les
coupures générales ou divisionnaires des circuits
spécifiques à l'éclairage normal des dégagements
et des locaux nécessitant un éclairage de sécurité.
Cette disposition permet la réalisation de la
mesure visée à l'article EC 12 § 6.
§ 3. Dans le cas d'une gestion automatique (Arrêté
du 21 mai 2008) « centralisée » de l'éclairage,
toute défaillance (Arrêté du 21 mai 2008) « de la
commande centralisée ». doit entraîner ou
maintenir le fonctionnement de l'éclairage normal.
§ 4. Dans tout local pouvant recevoir plus de
cinquante personnes, l'installation d'éclairage
normal doit être conçue de façon que la
défaillance d'un élément constitutif n'ait pas pour
effet de priver intégralement ce local d'éclairage
normal *. En outre, un tel local ne doit pas pouvoir
être plongé dans l'obscurité totale à partir de
dispositifs de commande accessibles au public ou
aux personnes non autorisées.
Lorsque la protection contre les contacts indirects
N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0
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est assurée par des dispositifs de protection à
courant différentiel résiduel, il est admis de
regrouper les circuits d'éclairage des locaux
accessibles au public de façon à n'utiliser pour ces
locaux que deux dispositifs de protection
différentiels tout en respectant, dans les locaux
pouvant recevoir plus de cinquante personnes, la
règle générale de l'alinéa ci-dessus.
§ 5. Les appareils d'éclairage doivent être fixes ou
suspendus.
§ 6. L'éclairage normal ne doit pas être réalisé
uniquement avec des lampes à décharge d'un type
tel que leur amorçage nécessite un temps
supérieur à 15 secondes.
Conclusion : suspendu
Eclairage de sécurité
EC 7 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à EC § 2. L'éclairage d'évacuation doit permettre à Eclairage d’évacuation existant réalisé par des BAES
15 toute personne d'accéder à l'extérieur, en dans les circulations, le hall et les escaliers.
assurant l'éclairage des cheminements, des Nous n’avons pas pu vérifier la télécommande de
sorties, des indications de balisage visées à l'article mise au repos et de mise en marche forcée.
CO 42, des obstacles et des indications de
changement de direction.
Cette disposition s'applique aux locaux recevant
cinquante personnes et plus et aux locaux d'une
superficie supérieure à 300 m2 en étage et au rez-
de-chaussée et 100 m2 en sous-sol.
§ 3. L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique doit
être installé dans tout local ou hall dans lequel
l'effectif du public peut atteindre cent personnes
en étage ou au rez-de-chaussée ou cinquante En outre, certaines plaques signalétiques sont
personnes en sous-sol. manquantes sur les BAES des circulations.

Conclusion : non conforme. Finaliser et compléter l’éclairage de sécurité

Ascenseur
As 1 Exigence réglementaire : Dispositions existantes :
à3 Suivant AS 1 à 3 Ascenseur non accessible lors de notre passage.
Nous invitons le propriétaire à effectuer un diagnostic
spécifique ascenseur ou un contrôle quinquennal
avant remise en service.
Conclusion : suspendu

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L. Moyens de secours
Moyens d’extinction
MS 5 Exigence réglementaire : Disposition existantes :
à 40 Bouche poteaux et points d’eau. Un hydrant côté porche. Situé à moins de 50m des prises
de colonne sèche.
O17
Colonne sèche/Colonne en charge
§ 3. En aggravation des dispositions de
l'article MS 18, une colonne sèche doit être
installée dans les escaliers protégés si le dernier
étage accessible est à plus de 18 mètres du
niveau d'accès des engins des sapeurs-pompiers.

RIA (M26)
Sans objet

Extinction automatique
Sans objet
Colonne sèche DN 65 dans chacun des deux escaliers.
Colonne sèche avec sortie double au dernier niveau.

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Les distances du robinet par rapport au bord du mur
sont conforme hormis au dernier niveau pour les prise
doubles au dernier niveau.

Les raccords d’alimentation sont signalés mais les


pancartes sont vétustes et la position des raccords n’est
pas évidente. Il conviendra de compléter la signalisation.

Extincteurs portatifs Plusieurs extincteurs portatifs présents dans


§ 1. Les moyens d'extinction doivent être l’établissement, ainsi qu’un nombre important de ces
répartis de préférence dans les dégagements, en derniers dans la chambre 115.
des endroits visibles et facilement accessibles. Ils Néanmoins le dernier contrôle date de 2017.
peuvent être protégés à condition de faire
l'objet d'une signalisation claire. Ils ne doivent
pas apporter de gêne à la circulation des
personnes et leur emplacement, repéré par une
signalisation durable, doit être tel que leur

N° Affaire : 9609650 N° Rapport : 1/ Rev 0


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efficacité ne risque pas d'être compromise par
les variations éventuelles de température
survenant dans l'établissement.
§ 2. Les extincteurs portatifs sont
judicieusement répartis et appropriés aux
risques notamment électriques qu'ils doivent
combattre. Il y a un minimum d'un appareil pour
200 m2 et par niveau, avec un minimum de deux
par établissement. Ils doivent être accrochés à
un élément fixe, avec une signalisation durable,
sans placer la poignée de portage à plus de
1,20 m du sol.

Conclusion : non conforme remettre en position tous les extincteurs, effectuer les vérifications réglementaires de
ces derniers et compléter éventuellement.
Modifier les prises colonne sèche au dernier niveau et signalétique CS à reprendre.

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Affichage plans/consigne/registre de sécurité
MS 41 Exigence réglementaire : Disposition existantes :
« Un plan schématique, sous forme de pancarte Les plans d’intervention ne sont pas affichés au RDC.
inaltérable, doit être apposé à chaque entrée de Les plans d’évacuation sont présents aux différents
bâtiment de l'établissement pour faciliter niveaux de l’établissement.
l'intervention des sapeurs-pompiers.
Le plan doit avoir les caractéristiques des plans
d'intervention définies à la norme NF S 60-303
(Arrêté du 24 septembre 2009) « du 20
septembre 1987 » relative aux plans et consignes
de protection contre l'incendie.
Il doit représenter au minimum le sous-sol, le
rez-de-chaussée, chaque étage ou l'étage
courant de l'établissement.
Doivent y figurer, outre les dégagements, (Arrêté
du 24 septembre 2009) « les espaces d'attente
sécurisés » et les cloisonnements principaux,
l'emplacement :
- des divers locaux techniques et autres locaux à
risques particuliers ; Consigne de sécurité
- des dispositifs et commandes de sécurité ; Plusieurs consignes de sécurité présentes au droit des
- des organes de coupure des fluides ; emplacements des extincteurs et dans chaque chambre.
- des organes de coupure des sources d'énergie ;
- des moyens d'extinction fixes et d'alarme. »
Conclusion : non conforme. plan d’intervention à mettre en place. Consigne à ajouter lors de la mise en place des
extincteurs et dans chaque chambre.

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SSI et équipement d’alarme
O19 Exigence réglementaire : Disposition existantes :
§ 1. Tous les établissements sont équipés d'un
système de sécurité incendie de catégorie A, tel Actuellement type 1 suivant nos constatations.
que défini à l'article MS 53
§ 2. La détection automatique d'incendie est
installée dans les conditions minimales
suivantes :
- détecteurs sensibles aux fumées et aux gaz de
combustion, dans les circulations horizontales
encloisonnées des niveaux comportant des
locaux réservés au sommeil ;
- détecteurs appropriés au risque dans les
chambres ou appartements ;
- détecteurs appropriés au risque dans les
locaux à risques particuliers.
§ 3. La détection automatique d'incendie des
circulations horizontales des niveaux
comportant des locaux à sommeil met en
œuvre :
- la fonction évacuation (alarme générale
éventuellement temporisée, déverrouillage des
issues de secours dans les conditions prévues
par l'article MS 60, blocs autonomes dans les L’ECS est un modèle FC 2020 de chez siemens et le CMSI
conditions de l'article O 15) ; est du type Cerberus STT 20.
- la fonction compartimentage dans les Le CMSI semble bien piloter les DAS (dispositifs
conditions de l'article CO 47 ; actionnés de sécurité) nécessaires au désenfumage
- le désenfumage de la circulation horizontale suivant les indications sur la façade.
concernée, lorsqu'il est exigé. Le réarmement du désenfumage se trouve à droite du
§ 4. La détection automatique des chambres, CMSI.
appartements et locaux à risques met en œuvre
- la fonction évacuation dans les conditions du
paragraphe 3 ;
- le désenfumage du local lorsqu'il existe.

Les détecteurs de fumées sont du type FD 0221 siemens.


Suivant le Rapport d’associativité n° DA 11 00 27 K, les
détecteurs et la centrale sont bien associés.
Nous n’avons pas pu identifier le modèle de déclencheur
manuels. Néanmoins ces derniers sont de marque
siemens.
Nous n’avons pas pu tester le bon fonctionnement de la
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détection, ni des asservissements car l’équipement
n’était pas sous tension.
Absence de dossier d’identité SSI
Conclusion : non conforme à cause de l’absence de dossier d’identité SSI.
Essais non réalisés faute d’absence d’alimentation électrique.
Prévoir une campagne de mise en service et de réception par coordinateur SSI avant ouverture.

Alerte
Exigence réglementaire : Disposition existantes :
Téléphone urbain Plusieurs téléphones urbains présents sur site non
raccordés
Conclusion : non conforme, mettre en service le téléphone avant la réouverture des locaux.

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M. Conclusion
Le site présente plusieurs non conformités (ou points non vérifiables).

Il conviendra d’envisager les travaux suivants (ces travaux devront avoir l’objet d’une demande d’autorisation de
travaux préalables et d’une validation de la part de la commission de sécurité) :

1. Accès en façade :
L’accès en façade côté placette n’est pas strictement conforme (les baie ne sont pas en quinconces). Ce
point devra faire l’objet d’une dérogation auprès de la commission de sécurité ou bien être modifié.
En outre la voie centrale (placette avec pyramide) devra être libérer de tous les véhicules.
2. Isolement au tiers :
a. Manque des colliers ou dispositifs coupe-feu au droit des traversées des planchers d’isolement au
tiers (hôtel/parking et commerces/hôtel)
3. Couverture :
a. Incertitude sur les caractéristiques (réaction au feu…) du système d’étanchéité en toiture terrasse.
4. Façade:
a. C+D insuffisant pour les zones identifiées dans le rapport. Réaliser des allèges maçonnées
5. Distribution intérieure :
a. isolement des futurs locaux à risque
6. Dégagements :
a. Elargir le débouché de l’escalier ouest à 2 UP
7. Aménagement intérieur :
a. Réaction au feu des faux plafonds des salles de bain non justifiés
8. Désenfumage :
a. Mettre en conformité l’installation de désenfumage des circulations
i. Reprise de tous les conduits : dimensions et matériaux non conformes
ii. Remplacement des volets de désenfumage
iii. Ensemble des asservissements au CMSI à vérifier
b. Mettre en état le désenfumage de l’escalier côté ouest
9. Ventilation
a. Remettre en état de marche la VMC : vérification des réseaux, des bouches et mise en œuvre de
nouveaux extracteurs
10. Eclairage :
a. compléter et réparer éclairage d’évacuation
11. Moyens de secours :
a. Alarme incendie :
i. Dossier d’identité SSI à faire faire par coordinateur SSI
ii. Remise en service et gestion des asservissements de désenfumage
b. Colonne sèche : modification au dernier niveau et signalisation à reprendre
c. Consigne et plans : mise à jour
L’ensemble des moyens de secours devront faire l’objet de contrat de maintenance avec traçabilité
(notamment dans le registre de sécurité)

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Mise en conformité hôtel LANCASTEL : sécurité incendie

Poste Prix
Colliers coupe-feu au droit des traversées de plancher d'isolement 10 000.00 €
Etanchéité de la toiture terrasse si absence de justificatif 65 000.00 €
Allège maçonnées pour reprise du C+D 3 000.00 €
Traitement des locaux à risques 25 000.00 €
Remplacement porte de sortie escalier ouest 1 200.00 €
Mise en conformité conduit de désenfumage 135 000.00 €
Remplacement des volets de désenfumage 24 800.00 €
Remplacement éventuel des extracteurs de désenfumage 11 000.00 €
désenfumage escalier Ouest : réparation 300.00 €
Mise en conformité VMC 40 000.00 €
Eclairage de sécurité : reprise diverses 3 000.00 €
Dossier d'identité SSI 12 000.00 €
Remise en service SSI 20 000.00 €
Câblage asservissement désenfumage 20 000.00 €
Modification colonnes sèche 2 000.00 €
Consignes et plans 1 500.00 €

TOTAL HT 373 800.00 €

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N. ANNEXES
Plans de niveaux et principe de désenfumage

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