Suite Série2
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Suite Série2
série 2
Module : Algèbre 2.
1 Exercice 5
2 Exercice 6
3 Exercice 7
4 Exercice 8
5 Exercice 9
6 Exercice 10
Exercice 5
Exercice
Soit
a+b a 0 ... 0
.. .. .. ..
b . . . .
.. .. ..
Bn = 0 . . . 0 .
. .. .. ..
.. . . . a
0 ... 0 b a+b
1. Montrer que
2. En déduire que
an+1 − bn+1
(∀n ≥ 2), Bn = .
a−b
Correction : Exr 5
1. Montrons que (∀n ≥ 4), Bn = (a + b)Bn−1 − abBn−2 .
a+b a 0 ... 0
.. .. . ..
b . . .. .
.. .. .
Bn = 0 . . .. 0 .
. .. .. .
.. . . .. a
0 ... 0 b a+b
an+1 −bn+1
2. En déduire que (∀n ≥ 2), Bn = a−b .
Exercice 6
Exercice
Soit M ∈ Mn (Z), c’est-à-dire une matrice carrée d’ordre n à coefficients
entiers.
1. Expliquer pourquoi det(M ) ∈ Z.
2. Montrer que M ∈ GLn (Z) si et seulement si det(M ) ∈ {−1, 1}.
3. Plus généralement, si A est un anneau commutatif, et M ∈ Mn (A),
donner une condition nécessaire et suffisante sur det(M ) pour que
M ∈ GLn (A).
Correction : Exr 6
1. Pourquoi det(M ) ∈ Z ?
X Y
n
Par définition det(M ) = εσ mσ(i),i . Si tous les mi,j sont dans Z,
σ∈Sn i=1
det(M ) l’est aussi.
2. Montrons que M ∈ GLn (Z) si et seulement si det(M ) ∈ {−1, 1}.
- Si M ∈ GLn (Z), ∃N ∈ Mn (Z) telle que M N = In . Donc
Exercice 7
Exercice
On voit C comme un R-espace vectoriel.
1. Montrer que les endomorphismes de C sont de la forme
f : z 7−→ az + bz, où a, b ∈ C.
2. Calculer det(f ) en fonction de a et b.
3. Donner une condition nécessaire pour que f soit un automorphisme.
Correction : Exr 7
Correction
1. Montrons que les endomorphismes de C sont de la forme
f : z 7−→ az + bz, où a, b ∈ C.
Exercice 8
Exercice
Soient n ∈ N∗ un entier, a1 , a2 , ..., an des complexes, et k ∈ [[0, n]].
Calculer
1 a1 a21 . . . ak−1 ak+1 ... an1
1 1
1 a1 a2 . . . ak−1 ak+1 . . . an2
2 2 2
. . .. .. .. .. .
.. .. . ... . . ... .
1 a a2 . . . ak−1 ak+1 . . . an
n n n n n
Correction : Exr 8
Correction
n ∈ N∗ , a1 , a2 , ..., an ∈ C et k ∈ [[0, n]].
1 a1 a21 . . . ak−1 ak+1 ... an1
1 1
1 a2 a2 . . . ak−1 ak+1 ... an2
2 2 2
D= . . .. .. .. . .
.. .. . . . . . . . . . ..
1 a a 2
... a k−1
ak+1 . . . ann
n n n n
X
n+1
P = (−1)n+1+j Dj X j−1 .
j=1
Y
n
P = V (a1 , a2 , ..., an ) (X − ai ).
i=1
Exemple :
Y
3
(X − ai ) = (X − a1 )(X − a2 )(X − a3 )
i=1
= X 3 − (a1 + a2 + a3 )X 2 + (a1 a2 + a1 a3 + a2 a3 )X − a1 a2 a3
= σ0 X 3 − σ1 X 2 + σ2 X − σ3 .
Exercice 9
Exercice
Soit M ∈ Mn (K) avec n ∈ N∗ .
1. Montrer que χM : x 7−→ det(xIn − M ) est une fonction polynôme de
degré n.
2. Déterminer son terme de plus haut degré et son terme constant.
3. Déterminer son terme en xn−1 .
4. En déduire que pour tout k ∈ N∗ assez grand, M − k1 In est inversible.
Le polynôme χM est appelé le polynôme caractéristique de M.
Correction : Exr 9
Correction
1) Montrons que χM : x 7−→ det(xIn − M ) est une fonction polynôme de
degré n.
On a : xIn − M = (xδi,j − mi,j ), et par définition on a
X Yn
χM (x) = εσ (xδσ(i),i − mσ(i),i ), ce qui montre que χM (x) ∈ Kn [x]
σ∈Sn i=1
car c’est une somme d’éléments de Kn [x].
2) Déterminons le terme de plus haut degré et le terme constant.
- Les termes de degré n dans cette somme sont ceux pour lesquels σ(i) = i
pour tout i ∈ [|1, n|]. C’est à dire σ = Id[|1,n|] .
Yn
- Le seul terme en xn est donc celui de (x − mi,i ), i.e., xn . Ce qui
i=1
prouve que deg(χM ) = n.
X Y
n X Y
n
- Et le terme constant est εσ ( −mσ(i),i ) = (−1)n εσ ( mσ(i),i ).
σ∈Sn i=1 σ∈Sn i=1
1
4) En déduire que pour tout k ∈ N∗ assez grand, M − In est inversible.
k
Soit M ∈ Mn (K), nous voulons montrer qu’il existe N ∈ N∗ tel que
1
∀k ≥ N, M − In est un élément de Gln (K).
k
Si c’est pas vraie, en particulier on aurait
1 1
∀N ∈ N∗ , M − In ∈ / Gln (K), i.e., ∀N ∈ N∗ , χM = 0.
N N
La fonction polynôme χM , qui est de degré n, aurait donc une infinité de
1
racines, ce qui est impossible. Ainsi à partir d’un certain rang, M − In
k
est inversible.
Remarque :
Exercice 10
Exercice
Soit A, B, C et D dans Mn (R) tels que CD = DC avec D inversible.
1. Montrer que
A B
det = det(AD − BC).
C D
2. Montrer que c’est faux en général si CD 6= DC
3. Montrer que ce résultat subsiste si D n’est pas forcément inversible.
Correction : Exr 10
Correction
P Q
1- L’idée est de chercher une matrice à multiplier à droite
R S
pour obtenir une matrice triangulaire par blocs, dont il sera facile de
calculer le déterminant :
A B P Q AD − BC ∗
. = .
C D R S 0 In
AP + BR AQ + BS
Puisque le membre de gauche vaut . On choisit
CP + DR CQ + DS
forcément P = D et R = −C. On aura alors CP + DR = CD − DC = 0.
Reste à trouver Q et S pour que CQ + DS = In .
Si on prend Q = 0, on a CQ + DS = DS, et il suffit de poser S = D−1
pour que notre relation soit vérifiée.
La formule du déterminant d’un bloc triangulaire permet de conclure.
Fin