Numeration

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NUMERATION

I - GENERALITES :
Une base est un nombre qui sert à définir un système numératoire de référence. On distingue 3 bases dans le
domaine de l’automatique :
La base 2 : 0, 1 → système binaire
La base 10 : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 → système décimal
La base 16 : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F → système hexadécimal
Il est convenu d’écrire entre parenthèses la dénomination de la base après le chiffre que l’on a écrit :
1A(16) 111(2) 7(10)
II - FORME POLYNOMIALE D’UN NOMBRE :
La forme polynomiale d’un nombre permet 2396(10) = 2 x103 + 3x102 + 9 x101 + 6 x100
de ramener ce nombre, quelle que soit sa
base, à la base 10.
Dans un nombre en base 10, les chiffres 11110000( 2 ) = 1x 2 7 + 1x 2 6 + 1x 25 + 1x 2 4 + 0 x 2 3 + 0 x 2 2 + 0 x 21 + 0 x 2 0
représentent successivement, en partant
de la droite, les unités (10 0), puis les 11110000( 2 ) = 240(10)
dizaines (101), puis les centaines (102) et
ainsi de suite.
Pour retrouver la valeur décimale d’un AF 05(16) = 10 x163 + 15x162 + 0 x161 + 5x160
nombre écrit en binaire, on additionne les AF 05(16) = 44805(10)
chiffres 1 affectés de leurs poids respectifs
(puissances de 2).
Pour retrouver la valeur décimale d’un nombre écrit en hexadécimal, on additionne les chiffres qui composent
ce nombre affectés de leurs poids respectifs (puissances de 16).
III - CHANGEMENTS DE BASE :
31 - Base 10 vers base 2 :
On utilise la méthode des divisions successives pour aller de la base 10 vers la base 2. On effectue une
division entière jusqu’à obtenir un reste inférieur à 2 puis on reprend l’opération avec le quotient obtenu. On
effectue l’ensemble des opérations jusqu’à obtenir un quotient nul. On trouve le nombre binaire en prenant les
restes dans l’ordre inverse où ils ont été trouvés.
Exemple : convertir 1995 (en base 10) vers la base 2
Opération Quotient Reste
1995/2 997 1
997/2 498 1
498/2 249 0
249/2 124 1 Sens de lecture des
124/2 62 0 restes
62/2 31 0 Soit le nombre : 11111001011 (base 2)
31/2 15 1
15/2 7 1
7/2 3 1
3/2 1 1
1/2 0 1

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32 - Base 10 vers base 16 :


On utilise la méthode des divisions successives pour aller de la base 10 vers la base 16. On effectue une
division entière jusqu’à obtenir un reste inférieur à 15 puis on reprend l’opération avec le quotient obtenu. On
effectue l’ensemble des opérations jusqu’à obtenir un quotient nul. On trouve le nombre hexadécimal en
prenant les restes dans l’ordre inverse où ils ont été trouvés.
Exemple : convertir 21199 (en base 10) vers la base 16
Opération Quotient Reste
21199/16 1324 15 Sens de lecture des
1324/16 82 12 restes Soit le nombre : 52CF (base 16)
82/16 5 2
5/16 0 5
33 - Base 2 vers base 16 et inversement :
Base
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
10
Base
0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111
2
Base
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
16
Exemple 1 : convertir 100101101100 (en base 2) vers la base 16
Pour trouver la valeur hexadécimale d’un nombre binaire, on regroupe les bits par 4 en partant des poids
faibles puis on convertit chaque quartet en écrivant son symbole hexadécimal
1001 → 9
0110 → 6
1100 → C
Soit le nombre 96C en base 16
Exemple 2 : convertir le nombre hexadécimal 7A2 en binaire :
Pour trouver la valeur binaire d’un nombre hexadécimal, on convertit chaque symbole hexadécimal en binaire
sur 4 bits. La concaténation de tous les quartets donne le nombre binaire.
Les symboles 7, A, 2 correspondent aux quartes binaires : 0111, 1010, 0010
Le nombre binaire correspondant est : 011110100010

IV - Tableau récapitulatif :
Binaire Décimal Hexadécimal
Binaire Divisions successives Décodage binaire des
caractères
Décimal Forme polynomiale Forme polynomiale

Hexadécimal Regroupements par 4 puis Divisions successives


codage HEXA
V - Représentations codées binaires :
Parmi les représentations codées binaires, on distingue :
 Le code binaire naturel
 Le code binaire codé décimal (BCD)
 Le code binaire réfléchi (GRAY)
 Le code ASCII

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51 - Le code binaire naturel :


C’est le code binaire le plus couramment employé.
C’est le code qui permet d’établir les tables de vérité des systèmes.
52 - Le code BCD :
Chaque chiffre est codé individuellement en son équivalent 129 (10) = ??? ( BCD )
binaire sur 4 bits. Ce code est principalement utilisé pour les
afficheurs à sept segments. 129 (10) = 10000001( 2 ) = 000100101001( BCD )
Un nombre BCD n’étant pas du tout semblable à un nombre
binaire pur, il est important de préciser la représentation du 0001−  1
nombre ((2) ou (BCD)) si l’on veut l’interpréter correctement. 0010−  2
1001−  9

10010011( BCD ) = ??? (10)


1001−  9
0011−  3
= 93(10)

53 - Le code GRAY :
En code binaire, le passage d’un nombre au nombre Décimal Binaire naturel Code GRAY
suivant se traduit par un changement de 1 ou plusieurs 0 0000 0000
bits. Le passage de 3 à 4 en binaire donne 011 à 100 : 1 0001 0001
les 3 bits changent simultanément.
Le code GRAY est un code binaire tel que le
2 0010 0011
changement d’une valeur pour une autre 3 0011 0010
immédiatement voisine n’affecte qu’une position. 4 0100 0110
5 0101 0111
Ce code est principalement utilisé dans la technologie 6 0110 0101
des codeurs absolus. 7 0111 0100
Il est aussi utilisé dans la résolution des tableaux de
8 1000 1100
Karnaugh.
9 1001 1101
10 1010 1111
11 1011 1110
12 1100 1010
13 1101 1011
14 1110 1001

15 111 1000

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54 - Le code ASCII :
Le code ASCII est un standard de communication entre systèmes informatiques. La fonction «codage ASCII »
permet d’affecter une valeur numérique à chacun des caractères de la table (caractères alphanumériques,
symboles, etc.). Le «décodage ASCII » est la fonction inverse.

b7 b7

Caractère de CODAGE DECODAGE Caractère de


la table ASCII ASCII la table

Caractère G b0 b0 Caractère @
01000111 01000000

b7 b0 b7 b0

55 - Représentation des nombres négatifs en binaire :


551 - Notion de poids fort et poids faible :
Soit un nombre décimal : 2389
 2 est appelé digit de poids le plus fort ou digit le plus significatif ou MSD (Most Signifiant Digit)
 9 est appelé digit de poids le plus faible ou digit le moins significatif ou LSD (Least Signifiant Digit)

552 - Principe de la conversion :


Dans les nombres signés, on réserve le bit de poids fort au signe. Si le nombre est positif, la valeur du signe
est 0. Si le nombre est négatif, la valeur du signe est 1.
Pour représenter un nombre négatif, on fait le complément du nombre positif correspondant et on additionne
1. Cette opération s’appelle le complément à 2 (complément à 1 + 1).
Exemple : représentation en binaire sur 8 bits du nombre négatif (-19).
a) Le nombre positif 19 s’écrit sur 8 bits : 0001 0011 en binaire
b) Le complément bit à bit de 19 est : 1110 1100 (on remplace 0 par 1 et inversement 1 par 0)
c) Le nombre négatif (-19) sur 8 bits s’écrit donc : 1110 1100 + 1 = 1110 1101
VI - REPRESENTATION OCTALE DES NOMBRES BINAIRES :
La représentation octale est comme la représentation hexadécimale une notation condensée des nombres
binaires.
En remarquent que 23 = 8, on peut représenter un triplet binaire à l’aide d’un des 8 symboles du système
octal. Ces 8 symboles sont identiques aux 8 premiers chiffres du système décimal : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
Pour représenter en octal un nombre binaire, il suffit de le découper en groupe de 3 bits ou triplet. Chacun des
bits de ces groupes ayant une pondération s’échelonnant de 2 0 à 2², leur somme fournit la valeur octale de
chaque groupe.
Exemple : soit à convertir le nombre binaire 110101100 en octal :
Le découpage en triplet donne 110 101 100

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OPERATIONS ARITHMETIQUES EN BASE 2 :


Les opérations les plus fréquentes en base 2 sont l’addition et la soustraction. Ces opérations s’effectuent de
la même manière que les opérations décimales en utilisant des tables d’addition et de soustraction bea ucoup
plus simples.
Addition Soustraction
0+0=0 0–0=0
0+1=1 0 – 1 = 1 avec une retenue de 1
1+0=1 1- 0 = 1
1 + 1 = 0 avec une retenue de 1 1–1=0
ADDITION BINAIRE :
L’addition est l’opération qui consiste à effectuer :
➢ Dans un 1er temps la somme Si de 2 chiffres binaires de même rang tels que Ai et Bi
➢ Dans un 2ème temps une 2ème somme entre le résultat obtenu précédemment et la valeur du report
ou retenue Ri-1 issu de l’addition avale de rang i-1
Ainsi l’addition complète est le résultat de 2 semi-additions.

Exemple : réaliser en binaire l’addition R 1 1 0


A=110 + B=011 : A 1 1 0
+
B 0 1 1
S 1 0 0 1
SOUSTRACTION BINAIRE :
La soustraction est l’opération sui consiste à effectuer :
➢ Dans un 1er temps la différence Di de 2 chiffres binaires de même rang tels que Ai et Bi
➢ Dans un 2ème temps une 2ème différence entre le résultat obtenu précédemment et la valeur du
report ou retenue Ri-1 issu de la soustraction avale de rang i-1.
Ainsi la soustraction complète est le résultat de 2 semi-soustractions.

Exemple : réaliser en binaire la soustraction de A 1 1 0


A=110 – B=011 : -
B 0 1 1
R 0 1 1
D 0 0 1 1

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