INTRODUCTION
INTRODUCTION
INTRODUCTION
1. Définition
La radiodiffusion est l'émission de signaux par l'intermédiaire d'ondes
électromagnétiques destinées à être reçues directement par le public
en général et s'applique à la fois à la réception individuelle et à la
réception communautaire. Ce service peut comprendre des
émissions sonores, des émissions de télévision ou d'autres genres
d'émission. Il s'agit d'une forme de radiocommunication.
Le terme radio est souvent utilisé pour toute la chaîne de conception
et de réalisation d'émissions de radio, la transmission avec
les émetteurs radio et la réception au travers des postes de radio.
2. Histoire
Le 23 décembre 1900, est expérimenté la première transmission sans fil
(TSF) de la voix humaine dans la station météorologique de Cobb Island
(petite île du Potomac), par l'ingénieur canadien Reginald Fessenden5.
Le 26 décembre 1906, a lieu le premier essai transatlantique d'émission
d'un programme de radio entre Brant Rock (Massachusetts) aux États-
Unis et Machrihanish (en) en Écosse, par l'ingénieur Reginald Fessenden : il
diffuse un enregistrement phonographique du Largo de Haendel,
joue Sainte nuit au violon, lit un bref extrait d'un évangile et clôt sa
transmission par « Joyeux Noël ».
Le
présiden
t
À Paris, le 5 novembre 1898, Eugène Ducretet fait une démonstration
publique de transmission par « télégraphie sans fil » entre la tour Eiffel et
le Panthéon. À la suite des travaux de l'Américain Lee De Forest (1906), on
passe de la « télégraphie sans fil » à la « téléphonie sans fil ».
Afin d'éviter la destruction de la tour Eiffel, Gustave Eiffel propose en 1903
les services de sa tour métallique à Gustave Ferrié, pionnier de la
télégraphie sans fil, qui utilisait jusque-là des ballons qui dépliaient dans
les airs des antennes reliées au sol. Gustave Ferrié tend donc cette année-
là six fils d’antenne qui partent du sommet de la tour. Afin d’éviter les
crépitements d’étincelles de l’émetteur, gênants pour le voisinage, la
station de radio est enterrée sous le Champ-de-Mars. Par ces
expérimentations, Gustave Ferrié espère convaincre l'armée de la
pertinence du développement de la radio.
Radio
opérate
urs
5. La Seconde guerre mondiale et
la Radio
russes
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale,
des installations dites « secrètes » émettent Photo
depuis le champ de courses de la commune
bruxelloise de Boitsfort dans le but
d'échapper aux bombardements. À l'arrivée Oleg
de l'armée allemande, les émissions sont
Knorring
(1941)
interrompues le 14 mai 1940, mais reprennent dans le bâtiment de la
radio place Flagey sous l'égide de collaborateurs de l'Allemagne sous le
nom de Radio Bruxelles. Mais, dès octobre, les émissions belges libres
reprennent à Londres sous l'appellation de Radio Belgique. Les voix des
émissions belges — installées à Londres, à la BBC — sont Victor de
Laveleye en français et Jan Moedwil en néerlandais. C'est Victor de
Laveleye qui lança le signe du V à l'adresse des auditeurs belges qui
écoutaient, malgré l'interdiction allemande, les voix belges de Londres. Ce
signe du V pour victoire que les Belges pouvaient facilement et
discrètement exécuter avec l'index et le majeur de la main, à la barbe de
l'occupant, eut un grand succès en Belgique.
Il se répandit même en dehors du pays et fut repris et annexé
par Winston Churchill qui l'arborait en public au point que l'invention lui
en a été attribuée.
III. EVOLUTION
1. Evolution technique
Depuis les années 1990, différentes techniques de radiodiffusion
numérique ont fait leur apparition. Exemples :
Digital Radio Mondiale (DRM), système pour la radiodiffusion
numérique en ondes courtes, moyennes et longues ;
Digital Audio Broadcasting (DAB), système de radiodiffusion
numérique pour les ondes ultra-courtes (VHF et UHF).
La technologie DRM améliore radicalement la portée et la qualité
d'écoute des stations internationales, tout en garantissant une
occupation des fréquences radio similaire à celle des stations AM. Par
contre, pour l'auditeur non équipé d'une radio DRM, l'écoute n'est
pas possible.
La technologie DAB nécessite l'utilisation de bandes de fréquences
nouvelles (bande III et bande L), elle utilise une technique de
multiplexage permettant de diffuser plusieurs programmes ainsi que
des données à partir d'un seul émetteur.
Certains prévoient l'utilisation de la diffusion en IP (sur les réseaux de
type Internet mobile 3G et 4G) pour la radio, cette dernière implique
un changement complet de philosophie de diffusion et des relations
entre les diffuseurs et les fournisseurs de programme, et pose des
problèmes d'utilisation de la bande passante. Il est probable que ce
moyen de diffusion soit utilisé en parallèle et/ou en appoint de la
diffusion numérique terrestre, à l'aide, par exemple, d'une
technologie comme la RadioDNS.
2. Matériels
La radiodiffusion a la particularité (comme d'autres médias) de
permettre une communication asymétrique. C'est-à-dire que les
moyens nécessaires à l'émission et la réception ne sont pas les
mêmes. En effet, l'émission depuis le studio revêt un degré de
technicité supérieur à celui de l'auditeur qui reçoit un programme sur
un appareil simple, dont les réglages sont sommaires
(fréquence, volume, tonalité).
Une station de radio est une installation qui émet des ondes
électromagnétiques à l'aide d'un émetteur radio et
d'une antenne.
Un poste de radio ou récepteur radio est un appareil
permettant de recevoir les ondes radio, en extraire la
modulation et restituer les sons sur un haut-parleur.
Un syntoniseur (ou tuner) est un récepteur, sans amplificateur du
signal BF pour haut-parleurs, il assure l'accord et la sélection du signal
reçu par l'antenne ou transmis par un câble, sur une plage de
fréquences donnée, démodule le signal audio. Il faut impérativement
raccorder ses sorties, à un amplificateur muni de haut-parleurs.
Un syntoniseur Haute-
Fidélité vers 1976