Financement Des PME 2017
Financement Des PME 2017
Financement Des PME 2017
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Remerciements
Ma famille, pour leur soutien à la fois moral et matériel durant toute ma carrière
et surtout durant les moments difficiles.
Et enfin je tiens aussi à remercier toute autre personne ayant contribué d’une
façon ou d’une autre, au bon déroulement de mon projet de fin d’étude.
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Sommaire
Remerciements
Dédicace
Introduction.........................................................................................................1
Chapitre 1 : définitions et approches du PME.................................................2
Introduction :................................................................................................3
I. Les différentes approches de définitions de la PME....................................3
II. Les roles des PME.......................................................................................4
IiI. Les forces de la PME...................................................................................5
IV. Les faiblesses de la PME.............................................................................6
V. Les besoins de financements........................................................................7
Chapitre 2 :........................................................................................................10
Financement des PME......................................................................................10
I. L’importance des PME à l’économie maroccaine ....................................11
II. Les moyens de financement.......................................................................13
1. le financement des besoins d’innovation.............................................13
2. Le financement de cycle d’investissements.........................................14
III. Moyens de financement du cycle d’investissement....................................16
1. Le financement des investissements par fonds propres.......................16
2. Le financement des investissements par ressources externes..............18
IV. Modes de financement : Avantages et inconvénients .............................18
Chapitre 3 : choix des modes de financement des investissements..............22
I. Critères de choix........................................................................................23
1. L’adaptation de la ressource aux besoins............................................23
2. Le coût et le risque...............................................................................23
3. la rentabilité…………………………………………………………..24
Conclusion générale………………………………………………………… 26
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………………………………… 28
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Introduction
La plupart des études et recherches en matière de développement économique mettent
de plus en plus l’accent sur la capacité potentielle des petites et moyennes entreprises
d’être un facteur de croissance économique. Les raisons en sont pour l’essentiel la
souplesse de leur gestion; la rapidité de leur création et leur capacité d’adaptation aux
exigences d’un environnement de plus en plus pressant ; cependant ces entreprises au
Maroc se heurtent encore dans l’exercice de leur activité à de multiples contraintes
liés notamment aux monopoles des grandes entreprises ; à la faiblesse et difficultés
reliés au choix du financement ou encore à la difficulté de disposer des qualités et des
dispositions nécessaires. Autant de difficultés qui menacent les performances
économiques et financière de petite moyenne entreprise (PME).
Toute société quel que soit sa taille doit se préoccuper de la gestion financière ; du
choix, du mode de financement, de la gestion de ses relations bancaires.
Une entreprise d’une certaine taille et il s’agit en particulier des grandes entreprises,
peut affecter un ou plusieurs collaborateurs aux tâches de trésorerie alors qu’une
PME/PMI rencontre souvent un des facteurs principaux des dépôts de bilan des
PME/PMI.
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Chapitre 1 :
définitions
Et approches du PME
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Introduction :
Les petites et moyennes entreprises constituent la base du tissu régional économique
du Maroc. Numériquement de loin les plus nombreuses, elles participent de manière
positive à la croissance économique, à la création d’emploi et au développement.
Néanmoins, leur contribution reste largement en delà des potentialités que cette
catégorie d’entreprise peut faire.
La PME doit être différenciée dans son traitement par rapport à la grande entreprise et
un soutien spécifique ; mieux adapté à ses besoins doit lui être apporté. En raison de la
fragilité de ses structures et la faiblesse de ses moyens, la PME demeure en effet plus
exposée aux contraintes de son environnement général dont elle subit; plus que la
grande entreprise, les aléas et les incertitudes. Cela se traduit par un taux d’échec élevé
pour les nouvelles entreprises et par un niveau de compétitivité et des performances
insuffisants pour les PME existants.
Dans ce chapitre je traiterai 2 points essentiels, le premier sera consacré pour les
définitions des PME en se basant sur les approches d’identifications ce qui m’amène à
présenter les forces et contraintes des PME dans le second point.
Plusieurs définitions ont été proposés par différents pays et instituions du monde parmi
lesquels nous avons retenu quelques-unes :
D’après la Belgique, la PME est considérée comme toute entité économique qui
emploi de 1à50 personnes et dont le chiffre d’affaire ne peut pas dépasser 40 millions
d’euro ou le total du bilan ne peut pas dépasser vingt-sept millions d’Euro.
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La France quand a elle, définit la PME comme toute entreprise juridiquement et
financièrement indépendante, au sein de laquelle le dirigeant assume la responsabilité
financière, Technique et sociale sans que dissociés.
Selon la banque mondiale, les PME sont des entreprises engagées dans les activités
comportant des difficultés d’accès sous la forme d’infrastructure et de ressources
humaines et qui n’ont pas d’accès aux crédits des institutions financières.
Selon le bureau international du travail, les PME sont les entreprises industrielles
modernes qui occupent jusqu'à 50 personne , les associations de personnes, les sociétés
coopératives, et les personnes travaillant à leur tour dans les structures non structurées
de l’économie.
Remarquons que pour la Belgique, la définition des PME se penche beaucoup plus sur
l’aspect quantitative tandis qu’en France et pour la banque mondiale c’est l’aspect
qualitatif qui est plus pris en compte. Le bureau international du travail quand à lui
combine les deux aspects pour définir et/ou catégoriser les PME.
Il n’existe pas à l’heure actuelle une définition standard et universelle de la PME. Car
il existe plusieurs définitions propres à chaque pays et qui se varient en fonctions de
plusieurs approches.
Selon la direction des statistiques (12), la PME est présente dans tous les secteurs
d'activité économique avec un taux de 98% : l'industrie, l'artisanat et le BTP, les
commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications,
le transport, les services financiers .D'après le graphique ci-dessous , la part des
PME est de plus de 90% dans toutes les branches d'activité sauf celle de la
production et de la distribution d'électricité, gaz et eau, où cette participation est
uniquement de 50%.
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Un développement économique équilibré pour une nation n'est atteint que
lorsque chaque citoyen peut disposer des moyens de faire carrière dans sa
région ou dans sa localité sans être dans l'obligation de s'expatrier vers quelques
grands centres urbains. Cet objectif qui est celui de toute politique
d'aménagement du territoire ne peut être atteint qu'avec le concours actif des
PME dont l'intégration à un tissu économique préexistant est plus facile que
celle de la grande entreprise. L'implantation dans les différentes régions du
Maroc contribuera efficacement à la valorisation des richesses et des
potentialités et à l'amélioration des conditions de vie des populations locales.
Les données de la direction des statistiques révèlent que la grande Casablanca
regroupe 41 des PME-PMI, les régions de Tanger-Tétouan 9, de Rabat-Salé-
khémisset 8, de Meknes-Fés 9, et que les 3 restantes se répartissent sur les 14
dernières régions.
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III. Les forces de la PME
La PME est considérée comme une entité propre qui possède des atouts
originaux, qui sont principalement au nombre de trois :
La flexibilité
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s’adapter rapidement aux
variations qualitatives et quantitatives de l’environnement. La capacité d’adaptation à
la conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela
revient à dire que les grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de
structure défavorable à l’adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés
et paralysés par leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le
tissu de la PME réagit à un déséquilibre économique de manières différentes selon les
situations respectives des entreprises.
L’efficacité
Etant donné que les charges de structure sont plus faibles dans ce type d’entreprise,
les PME vont obtenir par conséquent un cout de revient plus faible que celui des
grandes firmes.de ce fait elles peuvent aisément maitriser l’ensemble des donnée de
leur environnement.
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus
efficace et plus économe ; parce qu’elle se traduit souvent par une grande
souplesse d’utilisation de la main d’œuvre et par une meilleure implication
de celle-ci ; plus économe parce que la main d’œuvre est en générale moins
qualifié ce qui tend à réduire le cout du travail.
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Le manque de personnel qualifié
Les PME se plaignent d’une manière générale de manque de personnel qualifié
notamment dans les services, et surtout de ne pas trouver à l’embauche à presque tous
les niveaux des personnes spécialisés correspondent aux emplois offerts.
Difficultés financières
Les principes difficultés qu’en souffrent les PME sont de caractère financières, allant
jusqu’au menacer leur existence. Ces difficultés trouvent leurs explications dans
plusieurs raisons, parmi lesquels il la relative instabilité de leur autofinancement
comparé à celui des grandes entreprises.
Faiblesse de commercialisation
Le financement des PME revêt une grande importance suite aux besoins de plus en
plus importants qu’elles prouvent (besoins d’investissement, besoins d’exploitation,
besoins d’innovation).
« On appel investissement, l’engagement d’un capital dans une opération de laquelle,
on attend de gains futurs, étalés dans le temps » il est également, « le nerf » et le « le
muscle » en matière de développement et de croissance de l’entreprise quel que soit
sa taille, l’entreprise pourrait engager quatre types d’actions donnant lieu à des
investissements.
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Maintenir les capacités de production existantes en procédant à des
investissements de remplacement (remplacement d’un matériel ancien,
amorti, usé ou démodé par un autre) ces investissement sont très fréquents.
Améliorer la productivité et pousser à la modernisation et à l’innovation. ce
qu’on appelle : les investissements d’expansion ou de capacité qui ont pour
but d’accroitre la capacité de production ou de commercialisation des
produits existants e de vendre des produits nouveaux (l’installation d’une
capacité nouvelle ou additionnelle)
Rationaliser la production : ce sont des investissements de rationalisation ou
de productivité qui visent la compression des couts de fabrication.
Valoriser le capital humain : il s’agit des investissements humains et sociaux
tels que les dépenses de formation, décision de recrutement d’employés,
dépenses de l’amélioration des conditions de travails conditions.
Toute entreprise quelle que soit son efficacité ou quelle que soit sa structure
financière, peut se trouver confrontée à un problème de trésorerie de façon
conjoncturelle ou structurelle. Ce problème peut survenir car, à court terme,
l’entreprise doit de manière permanente chercher à assurer le financement de son actif
circulant (stock, crédits accordés aux clients, créances diverses).
A cet égard, l’entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données
plus courantes que ceux d’investissement permettant l’équilibrage financier (crédits
accordés à l’entreprise)
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du
bilan. Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financé par des délais de
paiement que l’entreprise obtient de ses fournisseurs et de ses créances diverses et
lorsque cette insuffisance n’est couvert par le fond de roulement (FR), en fait si le
besoin de financement de l’exploitation est inférieure au FR, l’entreprise aura la
possibilité de se financer sans recourir à des crédits bancaires ou autres formes de
financement. Cependant on peut résumer les besoins liés à exploitations comme suit :
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Les stock pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un
stock pour faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit
pour des fins de production ( matières premières), or la détention des stock
implique un cout pour l’entreprise, ce qui rend nécessaire une gestion efficace du
stock pour minimiser les besoins des financement .
Les besoins de trésorerie l’entreprise doit faire face à des dépenses importantes tels
que : les salaires, impôts et taxes.
Sans ressources financières, l’entreprise ne produit pas, ne vend pas, et donc ne
peut survivre si elle a réussi à mobiliser les ressources nécessaires au maintien de ses
cycles d’exploitation.
Le caractère familial des PME limite ainsi le choix de financement qui reste la plupart
du temps par des moyens internes qui ne sont pas suffisants pour financer les besoins
de l’entreprise.
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Chapitre 2 :
Financement des
PME
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I. L’importance de la PME dans l’économie marocaine :
Les analyses et recherches sur la croissance économique dans un nombre
important de pays développés démontrent que ce sont les PME qui créent les
emplois, innovent et contribuent au développement de façon déterminante et
significative et donc leur valeur demeure de grande importance.
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et industrie.
En partant du fait que l’entreprise est une entité économique combinant les facteurs de
production (capital, travail, matières premières) dans le but de produire des biens et
services destinés à être vendus sur un marché solvable, le financement peut être défini
comme le moyen lui permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur
le plan pécuniaire. Ce financement conditionne la survie de l’entreprise.
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développement compte parmi les principales contraintes au développement de tels
travaux. Malheureusement le concours du secteur bancaire au financement de ce type
de projet reste timide.
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- Accroissement de la capacité pour assurer le développement : investissement de
capacité,
- Réalisation de gain de productivité afin de réduire les coûts, accroître les marges, la
compétitivité : investissement de productivité.
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Investissements incorporels
Investissements financiers
L’autofinancement
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Dans une entreprise, les bénéfices après impôts sont utilisés de deux façons: une partie
de ces bénéfices est distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes, l'autre partie
est conservée par l'entreprise, reprise pour investir, c'est l'autofinancement.5
« L’autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l'entreprise sur son activité
propre et conservé par elle pour financer son développement futur »
L’augmentation de capital
Ce mode de financement est plus rare car il est plus difficile de trouver de nouveaux
apporteurs de fonds que de puiser dans ses propres ressources. Elle permet de financer
le développement de l’entreprise (investissements nouveaux) ou en cas de perte,
rétablir une situation financière saine à travers l’émission de titres, introduction en
bourse, capital-risque.
De manière occasionnelle, l'entreprise peut obtenir des ressources en cédant une partie
de ses actifs immobilisés. La ressource est alors tirée de la plus-value de cession après
impôt. Cette cession peut résulter d'un renouvellement d'immobilisation ou d'une
volonté stratégique de l'entreprise de se désengager d'activités jugées non prioritaires.
En effet, alléger l'actif immobilisé doit être une démarche systématique, non seulement
parce que cela procure des nouvelles ressources pour s'adapter et répondre aux besoins
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du marché, mais aussi pour améliorer sa rentabilité économique, améliorer le taux de
rotation de l'actif
Les fonds propres sont le plus souvent, insuffisants pour financer la totalité des
investissements. L’entreprise doit donc recourir à des sources de financement externe.
Le crédit-bail
Les besoins de financement des PME sont différents, ils sont liés à l'investissement, à
l'exploitation et à l’innovation, mais le besoin de financement des investissements reste
le plus important, d’après différents études.
Pour les PME leur caractère familial, dans quelque situation, accentue la relation
d'indépendance entre la famille et les entreprises, le dirigeant propriétaire cherche à
sauvegarder sa souveraineté sur l'entreprise jusqu'à sa mort pour la transmettre à ses
héritiers, pour cela il ne peut pas par conséquent utiliser certaines politiques des
grandes firmes comme l'augmentation du capital ou le recours à la bourse....etc. Le
caractère familial des PME ainsi que d’autre raisons limitent le choix du financement
des investissements des entreprises et donc les questions qui se posent sont : Quelles
sont les modes de financement les plus utiliser par les PME, et pourquoi ?
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inconvénients des différents modes de financements des investissements par rapport
aux petites et moyennes entreprises.
La capacité
d’endettement de
l’entreprise n’est pas
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compromise. celle-ci
garde donc une marge
de manœuvre pour
financer ces futurs
besoins de
financement.
En comparent tous les moyens de financements des investissements il est clair que
l’autofinancement représente le choix le plus stratégique à prendre vu qu’il représente
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plus d’avantage que d’inconvénients alors que le crédit-bail offre des avantages aussi
mais que ses inconvénients restent plus importants.
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Chapitre 3 : choix des
modes de financement
des investissements
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Introduction
Le choix de mode de financement des investissements des PME représente une étape
primordiale afin de garantir l’avenir et la continuité de l’activité de l’entreprise et donc
avant de prendre n’importe quelle décision il est d’abord nécessaire de savoir quels
sont les avantages et les inconvénients de chaque mode de financement ainsi que les
critères sur lesquels une PME doit se baser afin de choisir un moyen précis de
financement
I. Critères de choix
Chaque PME doit prendre en considération les critères suivants :
Des besoins de financement stables, durables doivent être financés par des ressource
stables, ainsi, les investissements doivent nécessairement être financés par des
capitaux propres (capital, autofinancement) ou des crédits à moyen et long terme
(crédit classique ou crédit-bail). Des besoins passagers liés à des décalages de
trésorerie à court terme peuvent, eux, être financés par des crédits à court terme.
2. Le coût et le risque
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Le risque : Les emprunts sont plus risqués que les apports en fonds propres.
En effet, il faut être certain de pouvoir faire face aux paiements (intérêt et
remboursement de capital).Les cas de cessation de paiement proviennent de
l’incapacité de faire face aux dettes. De plus, les préteurs exigent souvent des
garanties de paiements.
3. La rentabilité
Il peut être intéressant d’emprunter à des taux faibles pour financer des activités qui
ont une rentabilité élevée. Dans ce cas on parle d’ « effet de levier financier ».
Notons cependant que, si les conditions s’inversent, l’effet de levier devient un effet
de massue. L’entreprise est alors en difficulté. La dernière crise mondiale a rappelé
avec vigueur que la rentabilité est totalement liée au risque.
En plus de ces critères le gérant d’une PME doit aussi prendre en considération
les contraintes de l’équilibre financier de l’entreprise. En effet, parmi les différentes
conceptions du financement de l’entreprise, l’équilibre financier de l’entreprise
représente une contrainte forte à considérer lors du choix du mode de financements.
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Ainsi, si ces ratio sont proches de la limites, l’entreprise ne peut accroitre son
endettement à moins d’offrir d’importantes garanties (hypothèque, caution. . .) Ou
d’accepter que les prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion (en contrepartie
du risque encours).Son choix se réduit alors au financement par capitaux propres et /
ou crédit-bail.
Conclusion
En effet le financement par fonds propre reste le choix numéro un pour
la majorité, pour ne pas exagérer et dire la totalité des PME marocaine vu que
l’autofinancement engendre les moindres coutes et améliore en plus de ça la rentabilité
de l’entreprise , mais , ce moyen et dans la plupart du temps ne permet pas de financer
la totalité des investissement ce qui pousse le dirigeant d’avoir recours aux
établissement de crédit afin d’obtenir emprunts à long ou moyen terme même si cala
réduit le degré d’indépendance des sociétés et engendre des coût supplémentaires vu
que le financement de la totalité des besoins reste une nécessité pour les entreprises .
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CONCLUSION GENERALE
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer
un climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part
des bailleurs des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue,
l'assouplissement des procédures et la diversification des techniques bancaires.
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d'avantages flous et perméables. Ce qui était éprouvé défaille, ce qui était clair
s'embrouille et ce qui était maîtrisé se rebelle .L'action de l'entreprise sur son
environnement devient encore malaisée.
La PME doit faire face à une compétitivité multidimensionnelle impliquant toutes ses
fonctions et domaines d'activités. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter
rationnellement ses ressources, diffuser à grande échelle ses produits, anticiper le
comportement des différents intervenants et faire défendre ses intérêts dans le but de
continuer à assurer son existence
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Bibliographie et webographie
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