0137 Formation Administration Oracle

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Administration d'une base de données Oracle7 Administration

ADMINISTRATION D'UNE BASE DE DONNEES

I-ADMINISTRATION D'UNE BASE DE DONNEES

Les principales tâches d’un administrateur d’une base de données sont les suivantes:

* Installation et mise à jour du noyau serveur et des outils d'application


* Planification des ressources de mémorisation des données
* Organisation des structures logiques et physiques des données
* Création et gestion des utilisateurs et de leurs droits d’accès (privilèges)
* Gestion et optimisation des performances du système
* Gestion de la sécurité du système: gestion des accès concurrents
* Gestion de la sécurité du système: sauvegardes, restaurations et archivages de la base
* Gestion de bases de données réparties

Les autres utilisateurs assurent les tâches suivantes:

Développeurs d’application:
* Conception et réalisation d’une application
* Conception de la structure de la base de données
* Evaluation des besoins en ressources de mémorisation
* Optimisation des performances de l’application
* Etablissement des mesures de sécurité

Utilisateurs d’application
* Saisie, modification et suppression de données
* Génération des états de sortie

Pour réaliser les tâches qui lui sont dévolues, l’administrateur de la base dispose

* de deux comptes spéciaux: SYS et SYSTEM créés en même temps que la base de
données.

SYS est propriétaire des tables et des vues du dictionnaire de données. Ces tables et ces vues,
essentielles pour le fonctionnement du serveur, ne peuvent être modifiées que par Oracle7 lui-
même.
SYSTEM crée les tables et les vues qui fournissent les informations nécessaires à
l'administration du sytème; il crée les tables et les vues utilisées par les outils Oracle.

SYS et SYSTEM possèdent le rôle OSDBA; ils disposent de tous les privilèges Système qui
leur permettent d'exécuter toutes les opérations nécessaires au fonctionnement d'une instance.

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Administration d'une base de données Oracle7 Administration

* d’outils spécifiques:

a/ SERVER MANAGER:outil d’administration et de contrôle de la base de données


qui permet de
* démarrer et arrêter une instance
* monter, démonter, ouvrir et fermer une instance
* contrôler en temps réel l’utilisation et les performances du serveur
* réaliser des sauvegardes et des restaurations
* exécuter des commandes SQL et PL/SQL

Server manager est appelé par les commandes:

* svrmgrl : mode caractères


* svrmgrm: mode graphique (motif)

svrmgrl permet d'exécuter les commandes suivantes:

Démarrage d'une instance


STARTUP [RESTRICT] [FORCE] [PFILE=filename]
[NOMOUNT
| MOUNT [EXCLUSIVE | {PARALLEL | SHARED} [RETRY]]
| OPEN [RECOVER] [dbname]
[EXCLUSIVE | {PARALLEL | SHARED} [RETRY]]]

Arrêt d'une instance


SHUTDOWN [NORMAL | IMMEDIATE | ABORT | dbname]

Activation du module Monitor


MONITOR { FILE | PROCESS | IO | LATCH | LOCK | ROLLBACK
| SESSION | STATISTIC | TABLE }

Activation ou désactivation de l'archivage automatique


ARCHIVE LOG {{STOP|LIST}|{START|NEXT|<n>|ALL}[TO 'destination']}

Restauration dune base ou de tablespaces


RECOVER { [DATABASE [UNTIL {CANCEL | CHANGE integer | TIME
date}]
[USING BACKUP CONTROL FILE]]
| [TABLESPACE ts-name [,tsname]]
| [DATAFILE 'filename' [,'filename']]}

Connexion à la base
CONNECT {[username [/password] ]|[INTERNAL]} ['@'instance-spec]

Déconnexion de la base
DISCONNECT

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Affectation de valeurs à des variables système


SET options: ARRAYSIZE, AUTORECOVERY, CHARWIDTH, COMPATIBILITY
CYCLE, DATEWIDTH, ECHO, FETCHROWS, HISTORY, INSTANCE,
LABWIDTH, LINES, LOGSOURCE, LONGWIDTH, MAXDATA, NUMWIDTH,
RETRIES, SERVER OUTPUT, SPOOL, STOPONERROR, TERM, TERMOUT,
TIMING

Affichage des valeurs de variables système


SHOW options: same as SET plus ALL, ERRORS, LABEL, PARAMETERS,
SGA and VAR

Sortie de Server Manager


EXIT

Introduction d'un commentaire dans un script SQL


REMARK

Exécution d'une commande PL/SQL


EXECUTE pl/sql_block

Desciption d'un objet de la base


DESCRIBE {table_name | view_name | proc_name | package_name |
function_name }

Exécution d'une commande système


HOST [os_command]

Impression de la valeur d'une variable définie avec la commande VARIABLE


PRINT variable

Activation ou désactivation d'un fichier de spooling


SPOOL [filename | OFF]

Déclaration d'une variable, utilisable avec les commandes EXECUTE ou PRINT


VARIABLE type name

Exécution de script SQL ou PL/SQL


@ script name

b/ SQL*LOADER: cet utilitaire permet de

* charger dans la bases des données, ayant des formats divers, provenant de
fichiers externes.
* manipuler des champs de données avant leur insertion dans la base
(contrôles de validité)
* distribuer des enregistrements d’un fichier dans plusieurs tables
* transformer plusieurs enregistrements physiques en un enregistrement
logique

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c/ EXPORT et IMPORT Utilities: utilitaires réalisant:

* l’archivage de données
* le transfert de données entre bases Oracle
* le stockage de données dans des fichiers externes à la base
* le stockage des définitions d’objets (tables, clusters, index) avec ou sans les
données
* la sauvegarde des seules tables modifiées depuis le dernier export (export
incrémental ou cumulatif)
* la restauration de données accidentellement supprimées

d/ ENTERPRISE MANAGER

Outil graphique d’Administration de Bases de Données permettant de réaliser, à partir d’un


poste de travail Windows NT, les tâches suivantes :

-Administration, diagnostic, optimisation de plusieurs bases


-Distribution de software à des postes clients
-Programmation de Jobs s’exécutant à intervalles réguliers
-Gestion d’évènements à travers le réseau

SQL*LOADER,EXPORT-IMPORT et ENTERPRISE MANAGER sont présentés au chapitre


VIII.

II-AUTHENTIFICATION D’UN ADMINISTRATEUR

L’administrateur d’une base de données doit réaliser des opérations particulières comme
l’ouverture ou la fermeture de l’instance ; il doit pour cela bénéficier de privilèges spéciaux.
L’identification et l’authentification d’un administrateur répondent ainsi à des règles de
sécurité très strictes ; elles peuvent se faire de deux manières différentes :

-Authentification Système
-Utilisation d’un fichier Password

Authentification Système

Sur la plupart des systèmes d’exploitation, l’authentification système impose de placer le


login OS de l’administrateur dans un groupe spécial (groupe dba sous Unix).
Le paramètre d’initialisation remote_login_password doit être égal à NONE.

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Fichier Password

Le fichier password est utilisé pour authentifier les utilisateurs possédant les privilèges
SYSOPER ou SYSDBA qui permettent d’exécuter, sous svrmgrl, les commandes suivantes :

SYSOPER: STARTUP, SHUTDOWON, ALTERDATABASE OPEN/MOUNT, ALTER


DATABASE BACKUP, ARCHIVELOG, RECOVER

SYSDBA : STARTUP, SHUTDOWON, ALTERDATABASE OPEN/MOUNT, ALTER


DATABASE BACKUP, ARCHIVELOG, RECOVER avec l’option WITH ADMIN OPTION
et CREATE DATABASE

Un fichier password est créé à l’aide de la commande


orapwd FILE=filename,PASSWORD=password,ENTRIES=max_users
(password :valeur du password pour sys et internal)

Le paramètre d’initialisation remote_login_password doit être égal à EXCLUSIVE

L’atribution des privilèges SYSOPER ou SYSDBA (ou des rôles OSOPER ou OSDBA) à un
utilisateur ajoute cet utilisateur au fichier password. Elle se fait par un utilisateur ayant ces
privilèges (SYS ou SYSTEM connectés sous svrmgrl avec le privilège SYSDBA).

Svrmgrl
SVRMGRL> connect systeme/password as SYSDBA

La liste des utilisateurs possédant les privilèges SYSDBA ou SYSOPER peut être visualisée à
l’aide de la commande

Select username, sysdba,sysoper from v$pwfile_user

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Administration d'une base de données Oracle7 Architecture

ARCHITECTURE D’UNE BASE DE DONNEES

Une instance est constituée de trois types d'éléments:

-System Global Area (SGA): ensemble des buffers nécessaires à la gestion des
transactions
-Process: ensemble des processus Système et des processus Utilisateurs
-Files: ensembles des fichiers contenant les informations

PMON SMON

System Global Area

Data Base Zone de partage Buffer


Buffer Cache des ordres SQL Redo Log

Serveur Serveur DBWR LGWR ARCH


partagé dédié

User
Process
User
Process Fichiers Database Fichiers Redo Log Fichiers
User Redo Log
Process Archivés
Fichiers de contrôle

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Administration d'une base de données Oracle7 Architecture

I-SYSTEM GLOBAL AREA

Oracle crée et utilise des structures mémoire rassemblées dans la System Global Area (SGA),
partagées par les différents utilisateurs.
La SGA et les processus background constituent une instance; l’espace mémoire nécessaire à
la SGA est alloué au démarrage d’une instance et est restitué à la fermeture de cette instance.
Les données de la SGA sont partagées par l’ensemble des utilisateurs connectés à un moment
donné; elles sont divisées en plusieurs types de buffers:

* Data base Buffer Cache: Il contient les blocs de données, les blocs d’index,des
blocs contenant les ROLLBACK SEGMENTS et des blocs pour la gestion du système, les
plus récemment utilisés; il peut contenir des données modifiées qui n’ont pas encore été
enregistrées sur disque.

* Redo Log Buffer: Il contient les redo entries (toutes les données avant leur mise à
jour,toutes les modifications effectuées sur ces données,la trace de toutes les transactions
validées ou non encore validées),ensemble des modifications réalisées sur la base; ces redo
entries sont mémorisées sur un redo log file, qui pourra être utilisé en cas de panne.

* Zone de partage des ordres SQL: cette zone est utilisée pour mémoriser,analyser et
traiter les ordres SQL soumis par les utilisateurs

II-LES PROCESSUS

Une base Oracle contient deux types de processus:

* User Process
* Oracle Process

Un User Process est créé et maintenu pour exécuter le code d’un programme applicatif
(ex:application Oracle Forms) ou d'un outil Oracle (ex: Server Manager); le User process
communique avec les Process Server à travers le programme interface.

Les Oracle Process sont divisés en deux catégories:

* Process Server qui prennent en charge les demandes des utilisateurs


Le Process Server est responsable de la communication entre la SGA et le Process User; il
analyse et exécute les ordres SQL, lit les fichiers DATABASE et ramène les blocs de données
en SGA, retourne le résultat au Process User.
Oracle peut être configuré de deux façons:
- avec un dedicated server, un server process traite les requêtes d'un seul user process
- avec un multi-threaded server, plusieurs user processes se partagent un petit nombre
de server processes, minimisant le nombre de server processes et maximisant l'utilisation des
ressources système.

* Background Process qui prennent en charge les mécanismes internes d’Oracle

Ils ont pour nom ora_processname_SID

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Administration d'une base de données Oracle7 Architecture

DataBase Writer (DBWR):écrit les blocs modifiés de la base dans les fichiers Datafile, d'une
manière désynchronisée par rapport aux transactions, en utilisant une LRU list
Log Writer (LGWR): écrit le contenu du buffer Redo Log de la SGA dans le fichier Redo
Log en ligne lors d'un COMMIT
Checkpoint (CKPT): signale au DBWR la nécessité d'un CHECKPOINT et trace cet
évènement dans les fichiers de contrôle et dans les en-têtes des fichiers Datafile. Il est
facultatif; s'il est absent il est suppléé par LGWR.
System Monitor (SMON): il rétablit la cohérence du système après un incident et libère les
ressources utilisées par le système
Process Monitor (PMON): il récupère les anomalies des process USER; il supprime les
process en erreur, annule les transactions non validées, libère les verrous, libère les ressources
utilisées dans la SGA. Il contrôle également les dispatchers et les process serveurs.
Archiver (ARCH): il recopie les fichiers redo log pleins sur un fichier archive pour pallier
une perte éventuelle d’un fichier DATABASE (optionnel,existe en mode ARCHIVELOG
uniquement)
Recoverer(RECO): il est utilisé pour résoudre les transactions interrompues par une panne
dans un système de bases de données distribuées
Dispatcher(Dnnn): processus présent dans une configuration multi-threaded. Il y a au moins
un de ces processus pour chaque protocole de communication. Il dirige les requêtes d'un
utilisateur vers un serveur partagé et lui renvoie ses requêtes.
Lock(LCKn): de 1 à 10 processus de verrouillage peuvent être utilisés lorsque Oracle Parallel
Server est installé.

Le programme Interface

C’est un mécanisme par lequel un programme utilisateur communique avec le server process;
il est utilisé comme une méthode de communication standard entre un client et Oracle. Il agit
comme un mécanisme de communication en formattant les données, transférant les données,
interceptant et retournant les erreurs. Il réalise les conversions de données, en particulier entre
différents types d’ordinateurs ou avec des données de programmes externes.

III-LES FICHIERS

Il existe quatre types de fichiers


* Fichiers Datafile
* Fichiers Redo Log
* Fichiers Control
* Fichiers Archivage

Fichiers Datafile
Ils contiennent toutes les données de la base; toutes les structures logiques et physiques y sont
stockées (tables, index, rollback segments). Ils possèdent les caractéristiques suivantes:

* un fichier Datafile peut être associé à une seule base de données


* les fichiers Datafile ont un ensemble de caractéristiques qui permet de leur allouer
automatiquement une extension en cas de dépassement de capacité
* un ou plusieurs Datafiles forment une unité logique appelée tablespace, présentée au
chapître 3.

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* un fichier Datafile est constitué d’un ensemble de blocs dont la taille dépend du
sytème d’exploitation.

Les nouvelles données et les données modifiées ne sont pas nécessairement écrites
immédiatement sur un fichier Datafile; afin d'optimiser les performances du sytème, elles sont
mémorisées dans la SGA et sont écrites périodiquement sur les fichiers Datafile par le
process DBWR.

Fichiers Redo Log


Ils contiennent toutes les données modifiées et sont utilisés en cas de perte des fichiers
Datafile; ils sont au minimum deux et ont un fonctionnement circulaire. Ils peuvent être
utilisés de façon unique ou multiplexée:
* Façon unique: un seul fichier Redo Log est en service à un moment donné; quand un
fichier est plein, le deuxième est mis en service; les modifications ne sont stockées qu’une
seule fois.
* Façon multiplexée: plusieurs groupes de plusieurs fichiers Redo Log sont en service
et mis à jour simultanément.

Fichiers Control file


Chaque base possède au moins un fichier de contrôle. Il est hautement recommandé de le
multiplexer pour des raisons de sécurité. Ils contiennent la description physique de la base:
* nom de la base
* nom et chemin d’accès des fichiers Dafile et Redo Log
* date et heure de création de la base
* informations concernant la cohérence de la base (checkpoint)

Ils sont utilisés au démarrage d’une instance et pour la restauration si nécessaire. Ils sont
modifiés à chaque modification structurelle de la base.

Fichiers Archivage
Ils contiennent des copies des fichiers Redo Log (mode ARCHIVELOG uniquement)

Fichier initSID.ora
Il contient les paramètres de fonctionnement d’une instance et un paramètre identifiant le ou
les fichiers CONTROL; il est utilisé à la création ou au démarrage d’une instance (SID: nom
de la base)
.
Les différents paramètres définissent

* les limites des ressources de la base


* les nombres maximum d’utilisateurs ou de process simultanés
* les noms des fichiers et des répertoires utilisés par le système

L’ensemble de ces paramètres est mémorisé dans la vue v$parameter; il est présenté en
Annexe C. Tous les fichiers sont stockés dans le répertoire ORACLE_HOME/dbs,
ORACLE_HOME contenant le répertoire d’installation de Oracle.

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IV-LE DICTIONNAIRE DE DONNEES

Le dictionnaire de données est formé par un ensemble de tables système contenant toutes les
informations sur les structures logiques et physiques de la base:
*noms des utilisateurs
*privilèges et rôles de chaque utilisateur
*noms et caractéristiques des objets de la base (tables, vues, snapshots, index,
clusters, synonyms, séquences, procédures,fonctions, packages, triggers, etc..)
*contraintes d’intégrité
*ressources allouées
*activité de la base
*etc....
Seul Oracle peut mettre à jour les tables du dictionnaire de données. Il contient des vues
accessibles aux utilisateurs à l’aide de l’ordre SELECT. Il est conservé dans le tablespace
SYSTEM; il est la propriété de l'utilisateur SYS.
Les classes de vues:

USER_...: informations sur tous les objets dont l’utilisateur est propriétaire
ALL_.....: informations sur tous les objets accessibles par l’utilisateur connecté
DBA_....: informations sur tous les objets de la base(utilisable uniquement par les utilisateurs
ayant le privilège SELECT ANY TABLE)
V$.........: informations sur dynamic performance tables décrivant l’état actuel du système
(locks,rollback segments,control files,etc....).
Les vues les plus couramment utilisées possèdent un synonyme simple.

L’annexe A présente l'ensemble de ces vues; le contenu de chacune d'elles est fourni dans
Oracle7 Server Reference.

Le dictionnaire de données a deux usages principaux:

* vérification de chaque requête DDL (syntaxe et privilèges)


* informations sur la structure de la base

V-ORGANISATION DES REPERTOIRES


Le serveur Oracle7 est installé dans le répertoire défini dans la variable ORACLE_HOME; il
contient les sous-répertoires suivants:

bin: exécutables de tous les produits


dbs: fichiers: initsid.ora datafiles logfiles controlfiles
rdbms: outils d'administration
lib: bibliothèques des produits Oracle
otrace: Oracle trace
ows: Oracle WebServer
guicommon2: bibliothèques,fichiers,scripts et messages utilisés par les produits d'interface
network: SQL*NET version 2
et pour chaque produit installé
product_name: admindemo doc install lib mesg

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Le serveur Oracle7 utilise également des répertoires admin,arch,bg,core,db,user pour


accueillir en particulier les fichiers trace contenant le détail de l'exécution des processus; les
localisations de ces répertoires sont définies par les valeurs des paramètres
background_core_dump, core_dump_dest, log_archive_dest, use_dump_dest du fichier
initSID.ora.

VI-QUESTIONS

I/ A l'aide des commandes sytème, rechercher le nom de chaque instance Oracle démarrée sur
le système

II/ Rechercher l’ensemble des processus actifs d'une instance

III/ A l'aide de l'outil svrmgrm


- trouver le nom des fichiers Datafile et Log file de la base IUP
- trouver les caractéristiques principales de la SGA
- afficher les paramètres qui ont servi au démarrage de l'instance

IV/ Afficher le nom et la description des vues du dictionnaire de données;repérer les vues
contenant les informations relatives à l'architecture de la base de données.

V/ A l'aide de ces vues, retrouver les informations suivantes:


- taille des différents buffers de la SGA
- répertoire de mémorisation des fichiers datafile,log file et control file
- taille des fichiers datafile
- état et nom des fichiers log file et control file

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Administration d'une base de données Oracle7 Création

CREATION D’UNE BASE DE DONNEES

I-CREATION D’UNE BASE DE DONNEES

La création d’une base de données comporte les étapes suivantes:

a/ Sauvegarde des bases existantes: cette opération est facultative mais


recommandée

b/ Création des fichiers paramètres: Chaque instance est démarrée à l’aide d’un
fichier paramètre initSID.ora ou SID est le nom de la base; un modèle de fichier paramètre
est fourni avec la distribution du noyau (init.ora).Le fichier paramètre de la base devra
indiquer au minimum les valeurs des paramètres suivants: db_name, db_domain,
control_files, db_block_size, db_block_buffers, processes, rollback_segments; par défaut,
Oracle recherche ce fichier dans ORACLE-HOME/dbs.

c/ Démarrage d'une base de données


Le démarrage d'une base de données se fait en trois étapes:
- démarrage de l'instance
- montage de la base
- ouverture de la base

Le démarrage de l'instance déclenche l'allocation de l'espace pour la SGA et la création des


background processes; aucun fichier datafile ou logfile n'est associé à l'instance.
Une instance est identifiée par son nom, qui est mémorisé dans la variable ORACLE_SID
ex: ORACLE_SID=test; export ORACLE_SID
Il est également nécessaire de charger la variable ORACLE_HOME avec le nom du répertoire
racine du noyau
ex: ORACLE_HOME=/net4/oracle ; export ORACLE_HOME

Le montage de la base associe une base avec une instance; l'instance ouvre les fichiers
Control file; cette option permet à l'administrateur de réaliser différentes opérations telles que
restauration ou sauvegarde, les autres utilisateurs n'ayant pas accès à la base.

L'ouverture de la base rend la base disponible pour les opérations des utilisateurs; Oracle
ouvre les fichiers Datafile et les fichiers redo log on line

Ces trois étapes sont réalisées à l'aide de la commande STARTUP de l'outil svrmgrl

Démarrage de l'instance:
STARTUP NOMOUNT pfile = …/initSID.ora
Montage de la base
STARTUP MOUNT pfile = …/initSID.ora
Ouverture de la base
STARTUP OPEN pfile = …/initSID.ora

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Administration d'une base de données Oracle7 Création

Le paramètre pfile indique le répertoire de stockage du fichier initSID.ora; par défaut, Oracle
recherche ce fichier dans le répertoire ORACLE_HOME/dbs.
Le passage d’une étape à la suivante se fait à l’aide des commandes de l’outil svrmgrl (server
manager en mode caractères) et avec le mot clé INTERNAL
Sous UNIX, un utilisateur peut utiliser svrmgrl s’il appartient à un groupe d’administration de
la base (DBA par défaut); les groupes sont définis dans le fichier /etc/group.

En mode caractères l’appel à svrmgrl se fait par la commande


svrmgrl
SVRMGR> Connect internal
Connected

d/ Création de la base à l’aide de la commande CREATE DATABASE

Cette commande exécute les opérations suivantes:


- création des fichiers Datafile
- création des fichiers Control file
- création des fichiers Redo Log file
- création du tablespace SYSTEM et du SYSTEM rollback segment
- création du dictionnaire de données dans le tablespace SYSTEM
- création des utilisateurs SYS/CHANGE_ON_INSTALL et SYSTEM/MANAGER
- spécification de l’ensemble de caractères utilisé pour stocker les données dans la base
- MOUNT et OPEN de la base

Syntaxe de la commande CREATE DATABASE

CREATE DATABASE database


DATAFILE filespec
[AUTOEXTEND OFF ]
ON [NEXT integer K ] [MAXSIZE UNLIMITED ]
M integer K
M
LOGFILE [GROUP integer ] filespec

[CONTROLFILE REUSE ]
[MAXLOGFILES integer ]
[MAXLOGMEMBERS integer ]
[MAXLOGHISTORY integer ]
[MAXDATAFILES integer ]
[MAXINSTANCES integer ]
[CHARACTER SET 'US7ASCII' ]
[ARCHIVELOG ]
NOARCHIVELOG
[EXCLUSIVE ]

filespec
‘filename’ SIZE integer K/M [REUSE]

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e/ Création des vues du dictionnaire de données

Elle se fait à l’aide des scripts SQL fournis dans le répertoire ORACLE_HOME/rdbms/admin

- sous SYS: catalog.sql vues et synonymes publics


catproc.sql procédures système
cataudit.sql audit

- sous SYSTEM, et pour chaque administrateur de la base


catdbsyn.sql synonymes sur les vues DBA_*

f/ Activation de sqlplus
- sous SYSTEM exécuter la procédure pupbld.sql qui se trouve dans
ORACLE_HOME/sqlplus/admin

g/ Restauration des bases sauvegardées en a/

II-ACTIONS SUR L'ETAT D’UNE BASE

Démarrage d'une base

STARTUP [FORCE] [RESTRICT] [PFILE=nom_fich] [ OPEN


MOUNT
NOMOUNT ]

FORCE: fermeture de l’instance si ouverte, puis démarrage


RESTRICT: pour les utilisateurs dont le privilège SYSTEM correspond à RESTRICTED
SESSION
PFILE: nom du fichier init.ora à utiliser
NOMOUNT: démarrage de l’instance
MOUNT: démarrage de l’instance et ouverture des fichiers CONTROL
OPEN: démarrage complet de la base

Modification de l'état d’une base

ALTER DATABASE nom_base MOUNT


OPEN

Arrêt d’une base

SHUTDOWN ABORT arrêt brutal de tous les process


IMMEDIAT annulation des transactions en cours
NORMAL avec attente de deconnexion

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III-LES TABLESPACES

Les données d’une base Oracle sont mémorisées dans une ou plusieurs unités logiques
appelées tablespaces et physiquement dans des fichiers associés à ces tablespaces.

L’administrateur de la base peut utiliser le concept de tablespace pour

* contrôler l’allocation d’espace disque


* assigner des quotas de ressource disque aux utilisateurs
* contrôler la disponibilité des données en rendant les tablespaces online ou offline
* constituer des unités de sauvegarde ou de restauration partielle de la base
*répartir les zones de stockage entre plusieurs disques pour accroître les performances

Chaque base contient au moins un tablespace appelé SYSTEM, qui est automatiquement créé
par l’ordre CREATE DATABASE; ce tablespace SYSTEM contient toujours les tables du
dictionnaire de données, les procédures, les fonctions, les packages, les triggers et le rollback
segment SYSTEM.

BASE DE DONNEES

TABLESPACE SYSTEM

TABLESPACE APPLICATION 1
INDEX
DONNEES
INDEX

TABLESPACE APPLICATION 2

DONNEES

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L’administrateur de la base peut créer d’autres tablespaces à l’aide de la commande CREATE


TABLESPACE et attribuer aux utilisateurs des droits d’accès à ces tablespaces.

CREATE TABLESPACE tablespace


DATAFILE filespec
[AUTOEXTEND OFF ]
ON [NEXT integer K ] [MAXSIZE UNLIMITED ]
M integer K
M
[DEFAULT STORAGE storage_clause]
[ONLINE ]
OFFLINE
[PERMANENT ]
TEMPORARY

Un tablespace peut être online ou offline. L’administrateur peut rendre un tablespace offline
pour:

* rendre une partie de la base non accessible, alors qu’un accès normal continue sur les
autres tablespaces
* faire la sauvegarde des informations contenues dans ce tablespace
* rendre une application et ses tables innaccessibles pendant la maintenance de
l’application

Un tablespace est constitué d’un ou plusieurs fichiers physiques qui contiennent les différents
types de segments(données, index, rollback); la taille d’un tablespace peut être augmentée en
lui affectant un nouveau fichier à l’aide de la commande ALTER TABLESPACE.

IV-LES ROLLBACK SEGMENTS

Une base de données contient un ou plusieurs ROLLBACK SEGMENTS; un rollback


segment enregistre les actions d’une transaction qui peuvent être annulées en cas d’incident
afin de remettre la base de données dans un état cohérent.
Un rollback segment est constitué de plusieurs « entrées », chacune d’elles contenant le nom
du fichier et le numéro de block modifiés par la transaction ainsi que le contenu du bloc de
données avant la transaction.
Le rollback segment SYSTEM est créé lors de la création de la base dans le tablespace
SYSTEM; il n’est utilisé que pour les transactions portant sur les données du dictionnaire
(commandes du langage de définition).
Un ou plusieurs autres rollback segments doivent exister pour les transactions portant sur des
données utilisateur; leur nombre est fonction du débit transactionnel (cf Organisation
physique des données).

Un rollback segment est créé à l'aide de la commande

CREATE ROLLBACK SEGMENT rollback_name

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Administration d'une base de données Oracle7 Création

TABLESPACE tablespace_name
STORAGE clause
A sa création, un rollback segment est offline; il doit être mis online à l'aide de la commande
ALTER ROLLBACK SEGMENT rolback segment_name online
pour être utilisé pendant la session.
Pour être en permanence online un rollback segment doit figurer dans le fichier init.ora de
l’instance.
Un rollback segment est supprimé par la commande DROP ROLLBACK SEGMENT
rollback segment_name; il devra avoir été mis offline auparavant.
Les caractéristiques des rollback segments sont mémorisées dans la vue
sys.dba_rollback_segs du dictionnaire de données.

Une transaction peut être orientée dans un rollback segment avec la commande

SET TRANSACTION USE ROLLBACK SEGMENT nom_rollback

c’est alors la première commande de la transaction

V-QUESTIONS

I/ Etudiez les scripts fournis en Annexe D et déterminer la structure de la base créée par
CretdbGEN.sql.
Inspirez vous de ces scripts pour créer votre propre base.

II/ Création d'une instance


Sur la station qui vous a été désignée (où vous appartenez au groupe dba), réalisez, dans
l'ordre indiqué, les opérations suivantes pour créer une nouvelle instance

A/ Définition de l'environnement de travail


-Placez vous dans le groupe dba à l'aide de la commande newgrp dba

-Exécutez la commande umask 002 pour permettre à Oracle d'écrire dans vos répertoires

-Positionnez les variables d’environnement


ORACLE_HOME=/net4/oracle
ORACLE_SID=<login> (<login> représentera toujours votre nom d’utilisateur Oracle)

-Créez le répertoire /oracle/<login>/scripts


cd /oracle
mkdir -p /login>/scripts
et recopiez les scripts de /net4/oracle/data/GENERIC/scripts dans ce répertoire

-Créez les répertoires d'accueil des fichiers trace suivants:


/oracle/<login>/admin
/oracle/<login>/arch
/oracle/<login>/bg
/oracle/<login>/core
/oracle/<login>/db
/oracle/<login>/user
-Désactivez l’instance IUP à l'aide de la commande unset TWO_TASK

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Administration d'une base de données Oracle7 Création

B/ Création de la base <login>


Créez la base de données <login> ayant les paramètres suivants:
- tous les fichiers seront mémorisés dans /oracle/<login>
- les fichiers REDO LOG seront désignés par log<login>1(2).dbf et auront une taille
de 200K (2 groupes de deux fichiers)
- le fichier Datafile sera mémorisé dans le même répertoire et aura une taille de 10M.
son nom sera sys<login>.dbf

C/ Création des vues du dictionnaire de données


Sous svrmgrl,exécutez les procédures cataloguées permettant de créer les vues du dictionnaire
de données

D/Activez sqlplus

E/Démarrez l’instance créée; vérifiez que les processus Oracle sont activés

III/ Retrouvez à l’aide des vues du dictionnaire de données les caractéristiques physiques
(tablespaces, rollback segments,...) de cette base

IV /Sur la base que vous venez de créer précédemment, créez un tablespace ayant les
caractéristiques suivantes:
Nom du tablespace: <login>
Nom du fichier associé: <login>.dbf
Localisation du fichier associé: /oracle/<login>
Taille du fichier associé: 200K

V/ Dans le tablespace créé, créez la table T_<login> (col1 number(3),col2 char(10)).

VI/ Assurez-vous que la table a été créée dans le bon tablespace.

VII/ Insérez une ligne dans la table T_<login>; Que se passe-t-il?

VIII/ Créez le rollback segment RBS_<login> dans le tablespace <login>. Essayez à nouveau
d'insérer une ligne dans la table T. Que se passe-t-il? Comment peut-on remédier au
problème?

IX/ Ecrivez une requête SQL qui affiche toutes les caractéristiques des rollback segments de
la base

X/ Créez un deuxième rollback segment RBS_<login>2; Insérerz deux lignes dans la table
T_<login> et faite en sorte que l' insertion se déroule à l’aide du rollback segment
RBS_<login> pour la première puis de RBS_<login>2 pour la deuxième; vérifiez cette
propriété à l’aide des tables virtuelles du dictionnaire de données v$rollname et v$rollstat. (
valeur du champ Xacts de la vue v$rollstat)

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Administration d'une base de données Oracle7 Organisation physique

ORGANISATION PHYSIQUE D’UNE BASE DE DONNEES

I- ORGANISATION GENERALE

Une base de données Oracle est physiquement constituée par un ensemble de fichiers où sont
stockées les données; elle est divisée en unités logiques appelées tablespaces (cf chapitre 3).
Le niveau le plus fin de granularité est le bloc (appelé aussi bloc logique, bloc Oracle ou
page); il correspond à un nombre spécifique de bytes, défini à la création de la base. La taille
d’un bloc est un multiple de la taille d’un bloc du système d’exploitation; sa valeur est donnée
par le paramètre db_block_size.
Un ensemble de blocs contigüs forme un extent, contenant un type particulier d’informations
(table, index,…).

Un segment est un ensemble d’extents alloués pour un type spécifique d’informations,


stockées dans le même tablespace; on distingue les types de segments suivants :

-segment de données: Chaque table non liée à un cluster ou chaque cluster est stocké
dans un segment de données créé par les commandes CREATE TABLE ou CREATE
CLUSTER.

-segment d’index: l’index est stocké dans un segment index créé par la commande
CREATE INDEX; tous les extents alloués à un segment index lui sont conservés aussi
longtemps que l’index existe; lorsque la table associée ou l’index sont supprimés, l’espace est
utilisé pour d’autres usages dans le tablespace.

-rollback segment: Chaque base de données contient un ou plusieurs rollback


segments; un rollback segment contient les actions d’une transaction qui pourrait être annulée
en cas d’incident; il est utilisé pour assurer la cohérence des lectures, pour détruire certaines
transactions ou pour restaurer la base de données.

-segment temporaire: il est utilisé pour mémoriser temporairement des informations


pendant des requêtes de tris ou contenant une clause group by par exemple; il est stocké dans
un tablespace créé à cet effet.

-segment de démarrage: il est créé à la création de la base; il contient les définitions


des objets du dictionnaire de données et est chargé à l’ouverture de la base.

Caractéristiques physiques d’un élément de mémorisation


Les caractéristiques physiques des tables, index, clusters, rollback segments et tablespaces
sont définies par la clause Storage clause contenant les paramètres suivants:

-INITIAL integer K/M: taille en bytes du premier extent


-NEXT integer K/M: taille en bytes du prochain extent

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Administration d'une base de données Oracle7 Organisation physique

-MINEXTENTS integer nb d’extents alloués à la création (minimum 2


pour les rollback segments)
-MAXEXTENTS integer nb maximum d’extents
-PCTINCREASE integer % d’augmentation entre 2 extents (par defaut 50)
-OPTIMAL integer K/M taille optimale d’un rollback segment

exemple:
CREATE TABLE dept(deptno number(2), dname varchar2(14), loc varchar2(13))
STORAGE (initial 100K next 50K minextents 1 maxextents 50 pctincrease 5)

Les commandes CREATE TABLE ou CREATE CLUSTER contiennent également les


paramètres suivants:
-PCTFREE integer: % d’espace réservé dans chaque bloc pour des modifications
(update) ultérieures (10% par défaut)
-PCTUSED integer: % minimum d’espace utilisé dans un bloc (40% par défaut)
pour insérer de nouveaux enregistrements après des suppressions ; (la somme PCTFREE +
PCTUSED doît être inférieure à 100).
-INITRANS integer: nb initial d’entrées transactions allouées à un bloc (1-255);
chaque transaction qui modifie un bloc demande une entrée dans le bloc
-MAXTRANS integer: nb maximum de transactions concurrentes qui peuvent
modifier un bloc alloué à une table (1-255)
Les caractéristiques des différents segments sont fournies par la vue DBA_SEGMENTS.

II- LES TABLES

Les tables, indépendantes ou faisant partie d'un cluster, sont mémorisées dans les segments de
données des fichiers Datafile. La figure suivante présente l'organisation physique de ces
fichiers et la structure des informations à l'intérieur d'un bloc physique.

Un bloc physique comprend trois parties:


-ENTETE: informations générales sur la structure du bloc (type d’information,
propriétaire, date de création,…)
-DONNEES: zone de mémorisation des données (enregistrements)
-DISPO: partie du bloc destinée à mémoriser les modifications d'enregistrements en
minimisant le nombre de chaînages ; sa dimension est définie à partir des paramètres
PCTFREE et PCTUSED.
Selon l’activité transactionnelle sur la table, il faut:
- augmenter PCTFREE si beaucoup de modifications augmentent la longueur des
données.
Une valeur élevée de PCTFREE privilégie les opérations de mise à jour et est adaptée à une
base active, elle implique la réservation d'un espace plus importante; une valeur faible de
PCTFREE est adaptée à une base stable et favorise les interrogations.
- augmenter PCTUSED pour favoriser les performances en balayage complet de la
table.
Une valeur élevée de PCTUSED permet une occupation plus efficace de l'espace, augmente le
coût des mises à jour.
- La somme PCTFREE + PCTUSED doit être <= 100.

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FICHIER DATAFILE

SEGMENT
SEGMENTS DE SEGMENTS ROLLBACK
TEMPORAIRE
DONNEES D'INDEX SEGMENTS

EXTENT EXTENT EXTENT


1 2 N

BLOCK 1 BLOCK 2 BLOCK N

EN_TETE DISPO DONNEES

ENREG. 1 ENREG 2 ENREG N

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Dimensionnement d’une table

En-tête de bloc
La taille de l'en-tête de bloc est donné par la formule:

EN_TETE= KCBH +UB4 + KTBBH + (INITRANS-1)*KTBIT + KDBH

où KCBH, UB4, KTBBH, KTBIT, KDBH sont fournies dans la vue V$TYPE_SIZE (cf
Annexe E) et INITRANS est le nombre initial d'entrées allouées à la table

La taille DB_BLOCK_SIZE du bloc est donnée dans la vue V$PARAMETER

Données
L'espace disponible en dehors de l'en-tête (DISPO +DONNEES) est

LIBRE = DB_BLOCK_SIZE - EN_TETE

et l’espace alloué aux données dans un bloc est donc

DONNEES = CEIL(LIBRE * (1-PCTFREE/100)) - KDBT

où KDBT est donné dans la vue V$TYPE_SIZE

Structure d'un enregistrement

Longueur colonne: 1 octet si longueur <= 250 octets


EN_TETE_LIGN3 octetsLG_COL COL
si longueur > 250 octets
LG_COL COL
E
En-tête d'enregistrement : EN_TETE_LIGNE=UB1*3 (donné par V$TYPE_SIZE)
Pour un enregistrement chaîné, l’en-tête-ligne contient l’information de chaînage sous la
forme d’une adresse
Chaque colonne de chaque enregistrement est précédée d’une zone LG_COL contenant la
longueur de la colonne
LG_COL: champ contenant la longueur de la colonne
1 si taille col < 250
3 sinon

COL : taille de la colonne

Taille des colonness selon le type de données:

VARCHAR2, CHAR, LONG: 1 octet par caractère


DATE: 7 octets
NUMBER(x,y): 1 + (longueur moyenne de x)/2 + 1*
* si négatif
NULL 1 octet
ROWID: 6 octets

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Taille moyenne d’un enregistrement:

LG_ENREG= EN_TETE_LIGNE+ Σ (LG_COLi+COLi)


taille totale des colonnes en incluant les longueurs

Nombre d'enregistrements par bloc:

NB_ENREGS_BLOC =FLOOR(DONNEES / LG_ENREG)

Nombre de blocs nécessaires pour mémoriser les données de la table

NB_BLOCS = CEIL (NB_ENREGS /NB_ENREGS_BLOC)

où NB_ENREGS est le nombre estimé d'enregistrements dans la table

III- LES INDEX

Un index est une structure de données supplémentaire qui permet à l’optimiseur d’accélérer
les recherches dans une table; il est organisé en B-arbre, c’est à dire de manière à mettre le
même temps (même nombre d’accès disque) pour atteindre n’importe quel enregistrement de
la table.
Un index est créé implicitement à la création d’une table avec les contraintes PRIMARY
KEY et UNIQUE ou explicitement par la commande CREATE INDEX ; il peut être construit
sur une ou plusieurs colonnes.

CREATE INDEX nom_index ON nom_table(col1[,col2])


Storage clause

Création d’un index

Un index augmente la performance des requêtes qui sélectionnent un petit nombre


d’enregistrements (moins de 25%) des enregistrements de la table.
Le choix des colonnes à indexer peut se faire à partir des critères suivants:
-colonne fréquemment utilisée dans une clause WHERE
-colonne fréquemment utilisée dans une jointure
-colonne ayant une bonne « sélectivité », c’est à dire colonne dont peu
d’enregistrements ont la même valeur
-colonne rarement modifiée
-colonne n’aparaissant pas dans une clause WHERE avec des fonctions ou des
opérateurs

Un index peut être « composé », c’est à dire construit sur plusieurs colonnes, pour augmenter
la « sélectivité » par exemple.

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Il ne faut pas oublier qu’un index, s’il peut augmenter la performance des ordres SELECT,
diminue les performances des ordres INSERT, UPDATE, DELETE et occupe une place non
négligeable dans la base.

Un index est composé de deux parties:


- les blocs supérieurs contiennent des informations qui pointent sur les blocs inférieurs
(feuilles)
- les feuilles contiennent une valeur du champ indexé et le ROWID de
l’enregistrement correspondant

B MI
J T

Adams Blake James Martin Miller Turner


Allen Clark Jones Scott Ward
Ford

Blake Rowid Bloc Feuille


Clark Rowid
Ford Rowid

Dimensionnement d’un index

Un bloc index est, comme un bloc table, composé:


-d’un en-tête comportant une partie fixe et une partie variable
-d’un espace PCTFREE
-d’un espace de stockage des clés

EN_TETE_INDEX DISPO DONNEES

H_INDEX ROWID INDEX COLUMNS DATA

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En-tête de bloc
EN_TETE_INDEX = 113 + 24*INITRANS
Pour un index INITRANS = 2 par défaut

Espace disponible pour les données dans un bloc


DONNEES = (DB_BLOCK_SIZE - EN_TETE_INDEX) *(1 - (PCTRFREE/100))

Taille moyenne d'une entrée d'index


INDEX = H_INDEX + ROWID_LENGTH +F +V

H_INDEX: 2
ROWID_LENGTH: 6
F longueur totale (colonne + zone longueur)des colonnes de l'index de longueur inférieure ou
égale à 127; pour ces colonnes, la taille de la zone longueur est 1
V: longueur totale(colonne + zone longueur)des colonnes de l'index de longueur supérieure à
127; pour ces colonnes, la taille de la zone longueur est 2

Nombre de blocs pour l'index

NB_BLOCKS_INDEX = 1.05* (NB_NOT_NULL_ROWS) / FLOOR (DONNEES / INDEX)

IV-LES CLUSTERS

Un cluster est une structure physique utilisée pour stocker des tables sur lesquelles doivent
être effectuées de nombreuses requêtes avec opération de jointure. Un cluster ne doit pas être
installé sur une table fréquemment utilisée isolément.
Dans un cluster, les enregistrements de plusieurs tables ayant même valeur du champ servant
à la jointure (clé du cluster) sont mémorisés dans un même bloc physique ; la valeur du
paramètre SIZE de la commande CREATE CLUSTER donne le nombre maximum de clusters
qui peuvent être mémorisés dans un bloc.

Structure d’un cluster

EN_TETE_ DISPO DONNEES


CLUSTER

CLUSTER 1 CLUSTER 2 CLUSTER 3

KEY_ Ck Sk T1 T2 T2
HEADER

Ce cluster contient un enregistrement de la table T1 et deux enregistrements de la table T2.

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Il existe deux types de clusters:


- les clusters indexés
- les clusters hash

Cluster indexé
Un index est créé sur la clé du cluster

INDEX

emp emp emp emp


dept dept dept dept

10 20 30 40

Cluster hash

Une fonction de hachage est appliquée à la clé du cluster et renvoie une valeur qui est utilisée
pour localiser l’enregistrement; Oracle fournit une fonction de hachage interne qui produit un
minimum de collisions dans la plupart des cas. Il est possible d’utiliser une fonction de
hachage particulière en la spécifiant dans la clause CREATE CLUSTER.

Création d’un cluster

Un cluster sera créé


-entre des tables souvent accédées à l’aide d’un ordre SELECT comportant une
opération de jointure entre ces tables; si l’opération est une équi-jointure, il sera intéressant de
créer un hash cluster.
-si les enregistrements ayant la même valeur de cluster key peuvent être mémorisés
dans un seul bloc physique

On choisira un cluster indexé si la taille de segment et le nombre de clés est difficile à prévoir,
un hash cluster si ces informations sont faciles à prévoir.
On choisira un cluster indexé pour les jointures, un hash cluster pour les requêtes dont la
sélection porte sur la clé de hash.

On ne créera pas de cluster


-si les opérations de jointure sont rares, si les traitements séquentiels de l’une des
tables sont fréquents ou si la valeur de la cluster key peut être modifiée
-si les tables doivent s’accroître de manière importante

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Dimensionnement d’un cluster

Pour un cluster il faut calculer


-la taille de l’en-tête EN_TETE_CLUSTER dans un bloc
-la taille de l’espace disponible dans un bloc pour le stockage des lignes DONNEES
-la taille moyenne d'un enregistrement de cluster CLUSTER

En-tête
EN_TETE_CLUSTER = KCBH + UB4 + KTBBH + KTBIT*(INITTRANS-1) + KDBH

Les tailles de toutes les variables sont données dans V$TYPE_SIZE

Espace disponible dans un bloc, hors en-tête


DISPO= DB_BLOCKSIZE - EN_TETE_CLUSTER
Espace disponible pour les données

DONNEES=DISPO*(1-PCTFREE/100) - 4*(NB_TABLES + 1)*ROWS_IN_BLOCK

NB_TABLES: nombre de tables dans le cluster


ROWS_IN_BLOCK: nombres d'enregistrements dans un bloc du cluster

Espace minimum nécessaire pour stocker les enregistrements de la table Tn du cluster

Sn = ROWHEADER + Fn + Vn
avec
ROWHEADER = 4
Fn: longueur totale (colonne + zone longueur) des colonnes de la table Tn de longueur
inférieure ou égale à 250; pour ces colonnes, la taille de la zone longueur est 1
Vn: longueur totale (colonne + zone longueur) des colonnes de la table Tn de longueur
supérieure à 250; pour ces colonnes, la taille de la zone longueur est 3

Taille moyenne d'un enregistrement cluster

CLUSTER = ((R1*S1) + (R2*S2) + ...+(Rn*Sn)) + KEY_HEADER + Ck + Sk +2Rt

avec
Rn: nombre moyen d'enregistrements de la table n associés à une clé du cluster
Sn: taille moyenne d'un enregistrement de la table n associé à une clé du cluster
KEY_HEADER=19
Ck: longueur de colonne pour la clé du cluster
Sk: taille moyenne de la valeur de la clé du cluster
Rt: Nombre total d'enregistrements associés à une clé du cluster (R1 + R2 +...+Rn)

Nombre de clés de cluster par bloc physique

NB_KEYS_BLOCK = FLOOR( (DONNEES + 2Rt )/ (CLUSTER+ 2Rt))

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Nombre de blocks pour le cluster

NB_BLOCKS = CEIL ( NB_KEYS / NB_KEYS_BLOCK)

NB_KEYS: nombre de clés de cluster à estimer à la définition des tables

V-LES ROLLBACK SEGMENTS

A la création de la base, le rollback segment SYSTEM est créé dans la tablespace SYSTEM.
Si la base doît avoir d’autres tablespaces, elle doît posséder au moins deux autres rollback
segments dans le tablespace SYSTEM. Le rollback segment SYSTEM est créé avec les
paramètres par défaut asssociés à la tablespace; il ne peut pas être détruit.
Une instance utilise toujours le rollback segment SYSTEM en complément d’autres rollback
segments, si nécessaire. Cependant, s’il existe plusieurs rollback segments, Oracle essaie
d’utiliser le rollback segment SYSTEM uniquement pour des transactions spéciales.
La taille totale des rollback segments doît être calculée à partir de la taille des transactions les
plus fréquentes. En général, des transactions courtes sont plus performantes avec plusieurs
petits rollback segments alors que les transactions plus longues ,batch par exemple, seront
plus efficaces avec de plus grands rollback segments.
Si toutes les transactions sont courtes, les rollback segments seront assez petits pour être
mémorisés en mémoire centrale; s’ils sont assez petits, ils pourront être mémorisés dans la
SGA selon l’algorithme LRU et le nombre d'opérations d’entréee/sortie sera nettement
diminué.
Le principal inconvénient des petits rollback segments est d’accroître la probabilité d’errreur
« snapshot too old » (bases de données distribuées).
Quand il y a des transactions courtes et des transactions longues, les performances peuvent
être optimisées en affectant certains rollback segments à certaines transactions à l’aide de la
commande SET TRANSACTION USE ROLLBACK SEGMENT rollback_segment.
Dans le cas général, la taille de chaque rollback segment doît être environ 10% la taille de la
plus grosse table étant donné que la plupart de ses instructions SQL affectent 10% ou moins
d’une table; la taille optimale du rollback segment peut être précisée par le paramètre
OPTIMAL de la STORAGE clause lors de la création du rollback segment.
L’espace alloué à un rollback segment doît être réparti entre des extents de même taille; la
performance optimale au niveau des entrées/sorties est observée si chaque rollback segment
est composé de 10 à 20 extents.
Le nombre total de rollback segments est lié au nombre de transactions simultanées
envisagées:

Nombre de transactions simultanées: n Nombre de rollback segments


n <= 16 4
16 <= n >= 32 8
32 <= n n/ 4 et < 50

Les informations sur les rollback segments se trouvent dans les vues
DBA_ROLLBACK_SEGS, V$ROLLNAME, V$ROLLSTAT.

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VI-QUESTIONS

I/ La base de données "Gestion des Commandes" est constituée des tables suivantes:
CUSTOMER
custid not null number(6) ITEM
name not null varchar2(45) ordid not null number(4)
address varchar2(40) itemid not null number(4)
city varchar2(30) prodid number(6)
state varchar2(2) actualprice number(8,2)
zip varchar2(9) qty number(8)
area number(3) itemtot number(8,2)
phone varchar2(9)
repid not null number(4)
creditlimit number(9,2) PRODUCT
comments long prodid not null number(6)
descrip varchar2(30)

ORD
ordid not null number(4) PRICE
orderdate date prodid not null number(6)
commplan varchar2(1) stdprice number(8,2)
custid number(6) minprice number(8,2)
shipdate date startdate date
total number(8,2) enddate date

La base de données devra accueillir les volumes suivants:


CUSTOMER : 2000 enregistrements
ORD : 50000 enregistrements
ITEM : 200000 enregistrements (5 item en moyenne par ord)
PRODUCT : 1000 enregistrements
PRICE : 4000 enregistrements (4 price en moyenne par product)

Des clés primaires sont définies pour les tables CUSTOMER,ORD et PRODUCT.
Des index sont créés sur les champs CUSTOMER.name et PRODUCT.descrip.
Des clusters (indexés) sont créés entre les tables ORD et ITEM d'une part, PRODUCT et
PRICE d'autre part.
Evaluer l'espace nécessaire pour mémoriser ces informations; le volume du tablespace
SYSTEM est évalué à 10M.

II/ Retrouver l'espace disponible pour tous les tablespaces de la base.

III/ Faire un état de la base avec l'occupation de l'espace par tablespace et par propriétaire
d'objet, fournissant les informations suivantes: type,nom, bytes, blocks et extents.

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GESTION DES UTILISATEURS ET DES PRIVILEGES

I-LES UTILISATEURS

Le contrôle d’accès à Oracle se fait par l’association du nom et du mot de passe de


l’utilisateur. L’utilisation de la base de données sera autorisée si

* l’utilisateur peut se connecter (privilège CREATE SESSION)


* l’utilisateur a un espace de travail suffisant sur disque (développeur)

L’administration de la sécurité sur la base de données est réalisée grâce à la création des
utilisateurs et à la gestion de leurs droits d’accès. Chaque base de données possède sa propre
liste d’utilisateurs. Le contrôle des droits d’accès à la base de données se fait par rapport à un
ensemble de caractéristiques prédéfinies:

* Informations d’authentification (login et password)


* Tablespaces accessibles
* Quotas sur les tablespaces
* Tablespace par défaut
* Tablespace temporaire
* Privilèges et rôles
* Ressources SYSTEME (PROFILE)

La commande CREATE USER permet à l’administrateur de


* donner un nom et un mot de passe à l’utilisateur
* lui assigner un tablespace par défaut
* lui assigner un tablespace temporaire
* identifier la liste des tablespaces pour lesquels il aura des droits d’accès
* délimiter ses ressources disque sur chaque tablespace
* délimiter ses ressources système

CREATE USER user IDENTIFIED BY password / EXTERNALLY

[DEFAULT TABLESPACE tablespace_name ]


[TEMPORARY TABLESPACE tablespace_name ]
[QUOTA integer K/M / UNLIMITED ON tablespace_name ]

[PROFILE profile_name ]

Un utilisateur créé avec la clause identified EXTERNALLY se connectera à la base de


données à l'aide de son compte système.
La commande ALTER USER permet à l’administrateur de
* changer le mot de passe de l’utilisateur
* de modifier ses droits et ses quotas sur les tablespaces
* de changer le rôle de l'utilisateur (un utilisateur peut appartenir à plusieurs rôles)

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Administration d'une base de données Oracle7 Gestion des utilisateurs

La commande ALTER USER permet à l’utilisateur de modifier uniquement son mot de passe
(identified by password).

ALTER USER USER IDENTIFIED BY password/EXTERNALLY

[DEFAULT TABLESPACE tablespace_name ]


[TEMPORARY TABLESPACE tablespace_name ]
[QUOTA integer K/M / UNLIMITED ON tablespace_name ]

[PROFILE profile_name ]
[DEFAULT ROLE role_name/ ALL EXCEPT role_name/NONE ]

La commande DROP USER permet à l’administrateur de supprimer un utilisateur


et,éventuellement tous les objets dont il est propriétaire (option CASCADE).

DROP USER user_name [CASCADE ]

Toutes les caractéristiques des utilisateurs sont répertoriées dans le dictionnaire de données
* USER_USERS: informations sur l’utilisateur courant
* ALL_USERS: informations sur tous les utilisateurs de la base
* DBA_USERS: toutes les informations sur tous les utilisateurs de la base
* USER_TS_QUOTAS: informations sur les quotas de l’utilisateur courant
* DBA_TS_QUOTAS: informations sur les quotas de tous les utilisateurs

II- LES PRIVILEGES

La gestion des privilèges permet

*de donner aux utilisateurs le droit d’exécuter certaines commandes


*d’interdire ou d’autoriser la consultation, la mise à jour et la suppression des données
*d’interdire ou d’autoriser l’accès à des fonctions système
*d’interdire ou d’autoriser l’accès à des commandes de changement de structure de la
base
*de créer et de supprimer des privilèges pour un utilisateur particulier, pour un rôle
particulier ou pour tous les utilisateurs(PUBLIC)

Il y a deux types de privilèges:

* le privilège SYSTEM qui donne le droit d’exécuter des actions sur un certain type
d’objet

*le privilège OBJET qui donne le droit d’accès à une table, une vue, une séquence,
une procédure, une fonction ou un package.

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Privilèges SYSTEM

Les privilèges SYSTEM définissent les types d’opérations disponibles pour l’utilisateur.
Ces privilèges sont attribués par la commande GRANT.

GRANT system_privilege TO user/role/public [WITH ADMIN OPTION]

L’option WITH ADMIN OPTION donne le droit de redistribuer les privilèges reçus (cette
option est interdite si le privilège est attribué à un rôle). Ces privilèges sont supprimés par la
commande REVOKE.

REVOKE system_privilege FROM user/role/public

La liste des privilèges SYSTEMest fournie en annexe B.

Privilèges OBJET

Ils donnent le droit d’accès à une table, une vue,une séquence, une procédure, une fonction ou
un package. Ils sont différents selon les types d’objet.

Ils sont attribués par la commande GRANT et supprimés par la commande REVOKE.

GRANT object_privilege ON object_name TO user/role/public


[WITH GRANT OPTION]

Recevoir un privilège avec la clause WITH GRANT OPTION permet de redistribuer le


privilège reçu à d’autres utilisateurs, également avec la clause WITH GRANT OPTION.
Retirer les privilèges à un utilisateur se répercute en cascade sur les autres utilisateurs.
On peut attribuer des privilèges et un role avec la clause WITH GRANT OPTION.

Privilège Droit Table Vue Séquence Procédure Fonction


Package
ALTER Modifier objets OUI OUI
DELETE Supprimer lignes OUI
EXECUTE Exécuter OUI
INDEX Créer index OUI
INSERT Insérer lignes OUI OUI
REFERENCES Référencer une OUI
colonne dans table
SELECT Lire lignes OUI OUI OUI
UPDATE Modifier lignes OUI OUI

Ces privilèges sont supprimés à l'aide de la commande REVOKE.

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III- LES RÔLES

Un rôle est un ensemble de privilèges donnés à des utilisateurs ou à d’autres rôles permettant
de gérer plus facilement les droits d’accès aux données; ils permettent de définir des groupes
d‘utilisateurs ayant les mêmes privilèges.
Il existe des rôles prédéfinis à la création de la base:

* EXP_FULL_DATABASE: possibilité d’utiliser EXPORT


* IMP_FULL_DATABASE: possibilité d’utiliser IMPORT
* RESOURCE:
CREATE CLUSTER, PROCEDURE, SEQUENCE, TABLE, TRIGGER
* CONNECT:
* DBA: administrateur de base de données (tous les privilèges with admin option +
EXP_FULL_DATABASE et IMP_FULL_DATABASE rôles)

Ces trois derniers roles sont créés pour la compatibilité avec les versions précédentes
d’Oracle.

Un role est créé par la commande CREATE ROLE et supprimé par DROP ROLE.

CREATE ROLE role_name IDENTIFIED BY password

Les privilèges SYSTEM attribués à un role sont définis par la commande GRANT; un role est
donné à un utilisateur par la commande GRANT; un utilisateur peut appartenir à plusieurs
rôles, le nombre de rôles étant limité par le paramètre d’initialisation (fichier init.ora)
MAX_ENABLED_ROLES.
Dans ce cas, l'utilisateur doit posséder un role par défaut défini par la commande ALTER
USER;il peut changer de rôle, s’il en a reçu le droit, avec la commande
SET ROLE role_name IDENTIFIED BY password

IV- LES PROFILES

Un profile est défini par un ensemble de paramètres qui permettent de limiter les
consommations de ressources d’un utilisateur: temps CPU, opérations d’entrées-sorties, temps
d’innocupation, temps d’occupation, espace mémoire, sessions courantes.
Les profiles permettent de restreindre les grosses consommations de ressources des
utilisateurs, d’être sûr que les utilisateurs sont déconnectés lorsqu’ils ont quitté leur poste de
travail, de regrouper les utilisateurs ayant les mêmes fonctions et les mêmes charges de
travail.
Il existe un profile DEFAULT, assigné par défaut à tous les utilisateurs, initialement sans
limites.
Un profile est défini par la commande CREATE PROFILE et peut être affecté à un utilisateur
par les commandes CREATE USER ou ALTER USER.

CREATE PROFILE profile_name LIMIT


SESSIONS_PER_USER integer/unlimited/default
CPU_PER_SESSION
CPU_PER_CALL

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Administration d'une base de données Oracle7 Gestion des utilisateurs

CONNECT_TIME
IDLE_TIME
LOGICAL_READS_PER_SESSION
LOGICAL_READS_PER_CALL
COMPOSITE_LIMIT
PRIVATE_SGA integer K/M / UNLIMITED /DEFAULT

Ces limites de ressource sont prises en compte de façon permanente si le paramètre


d'environnement RESOURCE_LIMIT = TRUE ; elles peuvent être temporairement prises en
compte à l'aide de la commande ALTER SYSTEM SET RESSOURCE_LIMIT=TRUE.

Le dictionnaire de données contient toutes les informations sur chaque utilisateur et chaque
profil; ces informations sont conservées dans les vues suivantes:

- ALL_USERS, USER_USERS, DBA_USERS


- USER_TS_QUOTAS, DBA_TS_QUOTAS
- USER_RESOURCE_LIMITS, DBA_PROFILES, RESOURCE_COST
- V$SESSION,V$SESSTAT, V$STATNAME

V- LE SCHEMAS

A chaque utilisateur est associé un schéma: ensemble des objets accessibles à cet utilisateur:
tables, index, vues, séquences, synonymes, clusters, database links, procédures et packages.
A chaque schéma correspond un espace logique de stockage dans un tablespace de la base de
données; il n’y a pas de relation entre un schéma et un tablespace: un tablespace peut contenir
plusieurs schémas et un schéma peut être situé sur plusieurs tablespaces.
Un schéma est défini par la requête CREATE SCHEMA qui garantit la création de plusieurs
tables vues et droits en une seule opération.

CREATE SCHEMA AUTHORIZATION schema_name


CREATE TABLE commande
CREATE VIEW commande
GRANT commande

VI-QUESTIONS

I/ Créer les tablespaces APPLI,TEMP et RBS avec les mêmes caractéristiques que le
tablespace <login>

II/ Créer les utilisateurs suivants:

Utilisateur Tablespace par défaut Tablespace temporaire


ADMIN APPLI TEMP
DEVEL <login> TEMP
UTIL1 <login> TEMP
UTIL2 <login> TEMP

Vérifier que tous les utilisateurs ont été créés dans les bons tablespaces

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 35 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Gestion des utilisateurs

III/ Modifier les quotas des utilisateurs de la manière suivante:

Utilisateur Quota à assigner Tablespace


ADMIN Aucun SYSTEM
Illimité APPLI
DEVEL Aucun SYSTEM
100K <login>
UTIL1 Aucun Tous
UTIL2 Aucun Tous
Vérifiez ces modifications

IV/ Connectez-vous sous les comptes ainsi créés; que se passe-t-il?

V/ Créer les utilisateurs suivants avec les privilèges indiqués

Utilisateur/ Tablespace Tablespace Privilèges


mot de passe par défaut temporaire

ADMIN_APPLI/ APPLI TEMP CREATE SESSION


ADMIN_APPLI CREATE TABLE
CREATE VIEW
CREATE SYNONYM
CREATE ROLE

ADMIN_SYS/ APPLI TEMP


CREATE SESSION
ADMIN_SYS CREATE USER, ALTER USER
CREATE ANY TABLE,
ALTER ANY TABLE,
DROP ANY TABLE
SELECT ANY TABLE
CREATE ANY INDEX
Tous ces privilèges seront attribués avec la clause WITH ADMIN OPTION

En vous plaçant sous le compte SYSTEM


a/ Donner aux utilisateurs ADMIN,DEVEL,UTIL la possibilité de se connecter à la base
b/ Donner à ADMIN la possibilité de créer des tables, des vues et des synonymes

VII/ Charger votre répertoire les fichiers /u/profs/jcg/dept.sql et /u/profs/jcg/emp.sql


Sans changer les privilèges SYSTEM des utilisateurs,
A partir du fichier dept.sql, créer la table dept de façon à ce qu’elle appartienne à ADMIN
A partir du fichier emp.sql, créer la table emp de façon à ce qu’elle appartienne à DEVEL

VIII/ Dans quels tablespaces ont été créées ces deux tables?

IX/ Donner à UTIL1 la possibilité de visualiser en une seule requête le nom des employés
(emp.ename) et leur lieu de travail (dept.loc) (sans pouvoir visualiser les autres champs des
tables emp et dept).

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Gestion des utilisateurs

X/ Donner à UTIL2 la possibilité de mettre à jour, supprimer et d’insérer des enregistrements


dans la table emp.

XI/ Donner à UTIL2 la possibilité de mettre à jour uniquement la colonne LOC de la table
dept.

XII/ Ecrire les requêtes permettant de vérifier ces possibilités

XIII/ Vérifier dans le dictionnaire de données la liste des privilèges de UTIL1 et UTIL2.

XIV/ Quelles conclusions pouvez-vous tirer sur les "rôles" des différents utilisateurs

XV/ Attribuer à l’utilisateur <login> les caractéristiques suivantes:


Tablespace par défaut: <login>
Tablespace temporaire: temp
quota sur <login>: 200K

XVI/ Connectez vous sur un compte adéquat et créez les rôles R1 et R2.

XVII/ Sans lui donner explicitement les privilèges, faites en sorte que <login> puisse créer
des tables, des vues et/ou des synonymes.

XVIII/ Vérifier que <login> peut effectivement créer des tables et des synonymes

XIX/ Sans vous déconnecter du compte <login>, faites en sorte qu’il ne puisse plus créer de
synonymes mais toujours créer des tables

XX/ Sans vous déconnecter du compte <login>, faites en sorte qu’il ne puisse plus créer de
tables mais toujours créer des synonymes

XXI/ Sans vous déconnecter du compte <login>, rétablissez la situation de départ

XXII/ Donner à <login> le rôle R1 par défaut

XXIII/ Rechercher dans le dictionnaire de données, la liste des rôles existants ainsi que les
privilèges attribués à chaque rôle

XXIV/ Faire en sorte que UTIL1 et UTIL2 ne puissent ouvrir que 2 sessions simultanément et
ne puissent pas rester connectés plus de 2 minutes.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

MECANISMES TRANSACTIONNELS

La gestion des accès concurrents a pour objectif d'assurer la sérialisation de transactions


multiples voulant accéder simultanément aux mêmes données; l'exécution en parallèle de ces
transactions fournit le même résultat que leur exécution en série mais avec de meilleures
performances.
La gestion des accès concurrents est basée sur les concepts d'intégrité des données, de
concurrence des transactions et de consistance des données; elle utilise essentiellement la
technique de verrouillage des données.
-intégrité des données: l'intégrité des données est assurée si les contraintes d'intégrité
définies au moment de la création des tables sont respectées à l'issue de l'exécution des
transactions.
-concurrence des transactions: la gestion de la concurrence des transactions a pour but
d'assurer l'intégrité des données lorsque plusieurs transactions accèdent simultanément aux
mêmes données.
-consistance des données: la consistance des données est assurée lorsque la transaction
utilise, tout le temps de son exécution, la valeur de ces données au début de la transaction,
même si d'autres transactions essaient de modifier tout ou partie de ces données.

I- TRANSACTIONS ET ACCES CONCURRENTS

Une base de données est dans un état cohérent si toutes les valeurs contenues dans la base
vérifient toutes les contraintes d’intégrité définies sur la base.
Une transaction est un ensemble d’ordres de mise à jour, INSERT, UPDATE ou DELETE,
qui font passer la base d’un état initial cohérent à un état final cohérent; elle se termine par un
ordre (explicite ou implicite) de validation (COMMIT) ou d’annulation (ROLLBACK).

Transactions concurrentes: Il y a concurrence d’accès à une donnée quand celle-ci doît être
modifiée simultanément par au moins deux transactions.

a/ Lecture cohérente
La lecture cohérente assure qu’une transaction non encore validée n’affecte en rien la
visualisation des données pour l’ensemble des utilisateurs:
- l’utilisateur initiateur de la transaction visualisera la donnée après sa modification
- les autres utilisateurs visualiseront la donnée avant sa modification

b/ Lecture incohérente ou impropre


La même transaction utilise des données validées et des données non validées
exemple 1:
T1 T2
Début transaction
Début transaction
UPDATE comptes
SET solde = 25000
WHERE num_compte = 7;

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

SELECT solde
FROM comptes
WHERE num_compte = 7;
ROLLBACK;

exemple 2:
T1 T2

Début transaction
Début transaction
UPDATE comptes
SET solde = solde - 200
WHERE num_compte = 7;
SELECT sum(solde)
FROM comptes
WHERE num_compte in (7,16);
UPDATE compte
SET solde =solde + 200
WHERE num_compte = 16;
COMMIT;

Dans les deux cas T2 lit une valeur impropre.

c/ Lectures non reproductibles

Dans une même transaction, deux requêtes identiques ne donnent pas le même résultat,
celui_ci ayant été modifié entre temps par une autre transaction

T1 T2
Début transaction
Début transaction
SELECT Points
FROM resultat
WHERE num_cours = 5
and num_etudiant = 7;

UPDATE resultat
SET Points =Points+2
WHERE num_cours = 5
and num_etudiant = 7;

SELECT Points
FROM resultat
WHERE num_cours = 5
and num_etudiant = 7;
COMMIT;
La lecture de points n’est pas reproductible.

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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

d/ Perte de mise à jour


Une transaction peut modifier des données non validées

T1 T2
Début transaction
Début transaction
SELECT nb_places_dispo
INTO dispo
FROM vol
WHERE num_vol = 10
AND date_vol = ‘1-MAR-96’;
SELECT nb_places_dispo
INTO dispo
FROM vol
WHERE num_vol = 10
AND date_vol = ‘1-MAR-96’;

IF dispo >= 3 THEN


« enregistrer la réservation »;
UPDATE vol
SET nb_places_dispo = nb_places_dispo - 3
WHERE num_vol =10
AND date_vol = ‘1-MAR-96’;
END IF;
IF dispo >= 3 THEN
« enregistrer la réservation »;
UPDATE vol
SET nb_places_dispo = nb_places_dispo - 3
WHERE num_vol =10
AND date_vol = ‘1-MAR-96’;
END IF;
COMMIT;
COMMIT;

La valeur de nb_places_dispo est erronée.

Par la commande
SET TRANSACTION ISOLATION LEVEL SERIALIZABLE/READ COMITTED,
Oracle permet deux niveaux d'isolation des transactions les unes par rapport aux autres.

READ COMITTED: mode de fonctionnement par défaut d'Oracle; il évite les lectures
incohérentes ou les pertes de mise à jour mais pas les lectures non répétitives.
SERIALIZABLE: cette option empêche une transaction de modifier une donnée mise à jour
par une autre transaction non validée; on évite ainsi les anomalies de lecture non répétitive.
Ce mode est pénalisant car il limite le fonctionnement en parallèle des transactions.

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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

II- LES VERRROUS ORACLE

Pour gérer les concurrences d’accès aux données, Oracle utilise des mécanismes de
verrouillage et la notion de transaction.
Il n’existe pas de concurrence d’accès aux données en LECTURE: un utilisateur qui lit une
donnée n’interferera pas avec une transaction; une transaction n’interferera pas avec une
opération de lecture de la même donnée.
Il existe une concurrence d’accès en MISE A JOUR: la première transaction qui accède à la
donnée est prioritaire et positionne un verrou sur les ressources accédées(table ou ligne).
Deux types de verrous:

Les verrous exclusifs: la première transaction qui verrouillera la ressource de façon exclusive
sera la seule à pouvoir la modifier.
Les verrous partagés: ils assurent le partage des ressources en fonction du type d’opération
effectué sur ces ressources.

Les verrous sont tous maintenus sur les ressources jusqu’à la fin de la transaction; ils sont
libérés quand la transaction est validée ou annulée.

Oracle détecte le phénomène d’attente mutuelle (DEADLOCK); il résoud automatiquement


les DEADLOCK en annulant toujours l’ordre qui les a provoqués (STATEMENT LEVEL
ROLLBACK).
Pour gérer la lecture cohérente, Oracle utilise automatiquement les « images avant » de toutes
les données modifiées. Un utilisateur peut gérer le mécanisme de lecture cohérente au niveau
de la transaction en utilisant explicitement l’ordre:

SET TRANSACTION READ ONLY

Dans ce cas, seules les opérations de lecture sont autorisées, les autres utilisateurs peuvent
modifier les ressources, les données validées par d’autres transactions ne seront pas visibles.
L’ordre SET TRANSACTION READ ONLY est obligatoirement la première instruction de la
transaction; les seules autres instructions autorisées dans la transaction sont SELECT (sans la
clause FOR UPDATE), COMMIT, ROLLBACK ou une non-DML instruction (SET ROLE,
ALTER SYSTEM, LOCK TABLE).

Les différentes catégories de verrous

Les verrous DDL(data dictionary locks)


Ils sont posés sur les structures des objets(tables) et sont utilisés pour éviter les modifications
de structure pendant les requêtes:

Le verrou exclusif: est posé sur l’objet si aucun autre type de verrou (DDL et DML) n’est pas
déja acquis.
Le verrou partagé: est posé sur l’objet si l’un des ordres suivants est utilisé:
AUDIT, NOAUDIT, GRANT, REVOKE, COMMENT,
CREATE(REPLACE)(TABLE/VIEW/SYNONYM/FUNCTION,PROCEDURE/PACKAGE)
.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Le verrou de parsing: posé sur chaque objet référencé dans un ordre SQL et utilisé pour
déterminer si l’analyse stockée dans la zone de partage des ordres SQL ne serait pas obsolète
du fait d’un changement de structure de l’objet accédé.

Les verrous DML


Tout ordre modifiant une donnée positionne:
-un verrou de type exclusif sur la ligne contenant la donnée
-un verrou de type exclusif ou partagé sur la table

Les cinq verrous DML, du plus libéral au plus restrictif, sont:

- RS: Row Share


- RX: Row eXclusive
- S: Share
- SRX: Share Row eXclusive
- X: eXclusive

ROW SHARE (RS)

Un verrou de type ROW SHARE (RS)interdit l'accès, aux autres utilisateurs, des
enregistrements sélectionnés pour une mise à jour ultérieure. Il
-verrouille les enregistrements concernés et attend la mise à jour
-autorise la visualisation de tous les enregistrements de la base, y compris ceux de la
table concernée par la transaction en cours
-autorise l’insertion, la mise à jour et la suppression de tous les enregistrements non
verrouillés, y compris dans la table concernée par la transaction en cours.
-est compatible avec les verrous RS,RX,S et SRX
-permet de se prémunir contre la pose d’un verrou X
-se pose de manière explicite par
SELECT....FROM table.....FOR UPDATE OF colonne
LOCK TABLE table IN ROW SHARE MODE [NOWAIT]
L’option NOWAIT rend le contrôle à la transaction si la table fait déja l’objet d’une
instruction LOCK de la part d’une autre transaction; si cette clause est omise, la transaction
est mise en attente jusqu’à la libération des verrous installés sur la table.
Un verrou de type ROW SHARE permet des accès concurrents à la table; il interdit à d’autres
transactions de placer un verrou EXCLUSIVE sur la table.

ROW EXCLUSIVE (RX)

Un verrou de type ROW EXCLUSIVE (RX) est mis en place automatiquement par Oracle
avant l'exécution d'un ordre INSERT,UPDATE,DELETE; il permet à l'utilisaeur de modifier
certains enregistrements tout en laissant d'autres utilisateurs modifier d'autres enregistrements
de la même table. Il
-verrouille les enregistrements concernés et effectue la mise à jour dans la table
-autorise la visualisation de tous les enregistrements de la base, y compris ceux de la
table concernée par la transaction en cours
-autorise l’insertion, la modification et la suppression de tous les enregistrements non
verrouillés, y compris dans la table concernée par la transaction en cours
-est compatible avec les verrous RS et RX

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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

-permet de se prémunir contre la pose de verrous S, SRX et X


-se pose de manière implicite dans les ordres INSERT, UPDATE, DELETE
-se pose de manière explicite pour utiliser le verrou X
LOCK TABLE table IN ROW EXCLUSIVE MODE [NOWAIT]
Un verrou de type ROW EXCLUSIVE a le même effet que ROW SHARE et interdit en plus
le verrouillage en mode SHARE par d’autres transactions.

SHARE (S)

Un verrou de type SHARE (S) est employé lorsque la transaction utilise la table en
interrogation uniquement et exige que cette table ne soit pas modifiée par d’autres
transactions. Il
-empêche toutes les insertions, modifications et suppressions d’enregistrements dans
la table concernée si un autre verrou de type SHARE est déja positionné sur la table
-autorise la visualisation dans le but de verrouiller certains enregistrements dans la
table concernée par la transaction en cours
-est compatible avec un autre verrou RS ou S
-permet de se prémunir contre la pose de verrous RX, SRX et X
-se pose de manière explicite par
LOCK TABLE table IN SHARE MODE [NOWAIT]

exemple:

LOCK TABLE dept IN SHARE MODE

UPDATE emp
SET sal = sal *1.1
WHERE deptno in (SELECT deptno FROM dept WHERE loc = ‘DALLAS’)

UPDATE budget
SET total = total * 1.1
WHERE deptno in (SELECT deptno FROM dept WHERE loc = ‘DALLAS’)

COMMIT

Plusieurs transactions peuvent installer un verrou de type SHARE sur la même table en même
temps.

SHARE ROW EXCLUSIVE (SRX)

Un verrou de type SHARE ROW EXCLUSIVE (SRX) est employé pour visualiser une
table entière; il permet aux autres transactions de visualiser les lignes mais leur interdit de
verrouiller la table en mode SHARE ou de faire des mises à jour. Il
-empêche toutes insertions, modifications et suppressions d’enregistrements dans la
table concernée par la transaction en cours

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Mécanismes transactionels

-autorise la visualisation dans le but de verrouiller certains enregistrements dans la


table concernée par la transaction en cours
-est compatible avec un autre verrou RS
-permet de se prémunir contre la pose de verrous RX, S, SRX, X
-se pose de manière explicite par
LOCK TABLE table IN SHARE ROW EXCLUSIVE MODE [NOWAIT]

EXCLUSIVE (X)

Un verrou de type EXCLUSIVE est employé lorsque la transaction exige un accès immédiat à
la table pour réaliser une opération de mise à jour; il autorise les interrogations mais interdit
toute autre action.

-empêche toutes insertions, modifications et suppressions d’enregistrements dans la


table concernée par la transaction en cours
-autorise la visualisation de tous les enregistrements de la base, y compris dans la table
concernée par la transaction en cours
-n’est compatible avec aucun autre verrou
-se pose de manière explicite par

LOCK TABLE table IN EXCLUSIVE MODE [NOWAIT]

Ce mode est très contraignant pour les autres utilisateurs; le déblocage de la table doit être très
rapide; un verrouillage en mode EXCLUSIVE doit être suivi rapidement d'un COMMIT ou
d'un ROLLBACK.

III-QUESTIONS

I/Montrer que les trois cas d’incohérence, lecture impropre, lecture non reproductible et perte
de mise à jour ne peuvent pas se produire avec les verrous posés automatiquement par Oracle.
Pour cela vous simulerez deux transactions essayant de mettre simultanément à jour les
mêmes données en ouvrant deux transactions sqlplus
-l’une par l’utilisateur ADMIN, propriétaire de la table dept
-l’autre par l’utilisateur DEVEL, propriétaire de la table emp

Les deux utilisateurs auront les privilèges d’interrogation et de mise à jour sur les deux tables.

II/Donner aux deux utilisateurs DEVEL et ADMIN le privilège LOCK ANY TABLE.
En utilisant uniquement la table admin.dept, montrer les diverses possibilités offertes par les
différents types de verrous.
ADMIN verrouillant la table dept successivement dans les modes ROW SHARE, ROW
EXCLUSIVE, SHARE, SHARE ROW EXCLUSIVE et EXCLUSIVE , examinez, dans
chaque cas, les diverses possibilités pour DEVEL de poser des verrous sur cette table ou
d’effectuer des mises à jour sur un enregistrement que ADMIN aura verrouillé ou non
auparavant ex :les transactions essaieront d’effectuer la mise à jour suivante:
update admin.dept set loc = ‘NEW YORK’ where deptno=20.

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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

OPTIMISATION DES TRAITEMENTS

I-L'OPTIMISATION DES TRAITEMENTS

L’obtention de bonnes performances d’une application dépend d’une bonne définition des
structures(logiques et physiques) de mémorisation de l’information et de l’efficacité du
traitement des ordres SQL.

L’allocation appropriée de ressources mémoire peut avoir un large impact sur les
performances; ces ressources sont les zones de traitement SQL et PL/SQL, le dictionnaire de
données et le buffer; une bonne définition de ces ressources entrainera une amélioration des
performances par la réduction de l’analyse des ordres SQL ou PL/SQL et de la pagination.

La répartition des données sur les disques permettra de diminuer le nombre d’entrées/sorties.
Il est conseillé de mémoriser sur des disques différents:
- les fichiers data files et les fichiers Redo Log
- les tables de données
- les tables et les index

Une amélioration des performances sera également obtenue par une définition appropriée de
la taille des rollback segments, de l’architecture des serveurs partagés et des buffers Redo Log
et des zones mémoire réservées aux opérations de tri.

L’optimisation des requêtes SQL peut être obtenue en

* créant des index appropriés


* créant des clusters pour optimiser les opérations de jointure
* choisissant un mode de traitement des requêtes
* comparant plusieurs solutions SQL pour la même requête

La création d’index ou de cluster est étudiée dans le chapitre ‘ORGANISATION PHYSIQUE


D’UNE BASE DE DONNEES’.

II- LES PHASES DE TRAITEMENT DES REQUÊTES

Le traitement de tout ordre SQL Oracle nécessite plusieurs phases successives: PARSE,
BIND,DESCRIBE, DEFINE,EXECUTE et FETCH.

PARSE consiste à transmettre au serveur la chaîne de caractères constituant l’ordre SQL; le


serveur décompose cette chaîne afin d’identifier les objets de la base de données qui vont être
sollicités. A ce moment-là, les droits de l’utilisateur sur les objets concernés sont contrôlés.
Un plan d’exécution est ensuite choisi en fonction des connaissances statistiques du serveur
sur les objets mais aussi des éventuels ‘hint’ à destination de l’optimiseur.
BIND identifie les zones mémoire, taille et type correspondant aux variables de l’ordre SQL
(variables de la clause WHERE, variables contenant les valeurs à insérer pour l’INSERT ou
encore les variables de remplacement pour l’UPDATE).

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Université de Nice-Sophia Antipolis 45 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

DESCRIBE récupère dans le dictionnaire de données les descriptions précises des colonnes
manipulées dans l’ordre SQL (dans le cas de SQL dynamique uniquement).
DEFINE est la phase d’identification des zones mémoire, de leur taille et de leurs types pour
chacune des colonnes devant être rapatriées lorsqu’il s’agit d’un ordre SELECT.
EXECUTE permet au client de demander la constitution d’une liste de tuples dans le cas du
SELECT ou simplement l’exécution de l’ordre SQL dans les autres cas, en communiquant au
serveur les valeurs des variables définies dans la phase BIND précédente.
FETCH permet au client de recevoir tout ou partie des données de la liste constituée dans
l’étape précédente, pour les ordres SELECT.

Open Cursor

Parse

Bind

Oui
Select
?
Describe

Define

Execute

Non
Select
?

Fetch

Fetch
autres
Oui

Close Cursor

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Les 6 phases de traitement d’un ordre SQL sont effectuées à l’initiative du client qui pilote le
serveur; pour cela, le client fait réserver, sur le serveur, une zone mémoire appelée ‘curseur’
(OPEN CURSOR en PL/SQL). Les phases de PARSE,DESCRIBE,EXECUTE et FETCH
nécessitent un échange entre le client et le serveur tout comme la demande de réservation de
curseur sur le serveur; il faut donc en théorie 5 échanges entre le client et le serveur pour
ramener un tuple. Pour diminuer ce nombre, Oracle utilise la technologie ARRAY qui
rapporte en seul FETCH plusieurs tuples.
Généralement, les ordres SQL effectués dans une application sont toujours les mêmes, seules
changent les valeurs des variables. Il n’est donc pas nécessaire de refaire toutes les phases de
traitement de l’ordre SQL à chaque nouvelle exécution, pas plus que de libérer le curseur sur
le serveur pour en réallouer un nouveau par la suite. Il suffit simplement de refaire les phases
de BIND,d’EXECUTE et éventuellement de FETCH et donc de ne générer qu’un seul
échange au lieu de deux, afin de ne pas consommer inutilement de la CPU sur le serveur pour
des opérations déja réalisées.

III- LES MODES DE TRAITEMENT D’UNE REQUÊTE

Pour exécuter un ordre SQL (phase EXECUTE), Oracle effectue plusieurs étapes qui
consistent à retrouver des enregistrements dans la base ou à préparer l’ordre suivant; la
combinaison d’étapes choisie par l’optimiseur est appelée execution plan
Le tableau suivant présente les différentes opérations possibles:

OPERATION OPTION DESCRIPTION


AGGREGATE GROUP BY Recherche d’un tuple résultat d’une fonction de
groupe
AND-EQUAL Intersection d’ensembles éliminant les doublons
CONNECT BY Recherche de tuples dans un ordre hiérarchique
CONCATENATION Union-All de deux ensembles
COUNTING Dénombrement des tuples sélectionnés
FILTER Sélection de tuples
FIRST ROW Premier tuple sélectionné
FOR UPDATE Recherche et verrouillage de tuples
INDEX UNIQUE SCAN Recherche d’un tuple à partir d’un index
(ROWID)
RANGE SCAN Recherche d’un ou plusieurs tuples à partir d’un
index en ordre croissant
RANGE SCAN Recherche d’un ou plusieurs tuples à partir d’un
DESCENDING index en ordre décroissant
INTERSECTION Intersection entre 2 ensembles de tuples, en
éliminant les doublons
MERGE JOIN Jointure
OUTER Jointure externe
MINUS Différence entre deux ensembles
NESTED LOOPS Requêtes imbriquées
OUTER Requêtes imbriquées avec jointure externe
PROJECTION Opération interne
REMOTE Recherche dans une base distante

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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

SEQUENCE Opération invoquant la valeur d’une séquence


SORT UNIQUE Tri éliminant les doublons
GROUP BY Requête avec GROUP BY
JOIN Tri avant jointure
ORDER BY Requête avec ORDER BY
TABLE ACCESS FULL Parcours séquentiel
CLUSTER Recherche basée sur la valeur d’une clé d’un
cluster indexé
HASH Recherche basée sur la valeur d’une clé d’un
hash cluster
BY ROWID Recherche basée sur la valeur de ROWID
UNION Union de deux ensembles
VIEW Requête invoquant une vue

Pour choisir un plan d’exécution,l’optimiseur utilise une des deux approches suivantes:
rule-based ou cost-based.

- rule-based: l’optimiseur examine les possibilités d’accès dans l’ordre de priorité suivant:

Ordre de priorité Méthode d’accès


1 Single row by ROWID
2 Single row by cluster join
3 Single row by hash cluster key with unique or primary key
4 Single row by unique or primary key
5 Cluster join
6 Hash cluster key
7 Indexed cluster key
8 Composite index
9 Single-column indexes
10 Bounded range search on indexed column
11 Unbounded range search on indexed column
12 Sort-merge join
13 MAX or MIN of indexed column
14 ORDER BY on indexed column
15 Full table scan

-cost-based: l’optimiseur détermine l’ordre des opérations en fonction des statistiques


contenues dans le dictionnaire de données sur les tables, colonnes, index et clusters; ces
statistiques sont obtenues à l’aide de la commande ANALYZE; il procède en 3 étapes:

- génération d’un ensemble de plans d’exécution basés sur les chemins d’accès
possibles
- estimation des coûts de chaque plan basée sur la distribution des données et les
caractéristiques de stockage des tables, clusters et index
- choix du plan de moindre coût

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Le choix de la méthode d’optimisation est obtenu à l’aide du

* paramètre OPTIMIZER_MODE dans le fichier init.ora


- COST: coût estimé du nombre de lectures logiques
- RULE: utilisation des règles de base

* paramètre OPTIMIZER_GOAL de la commande ALTER SESSION


-CHOOSE: optimiseur statistique si le dictionnaire de données contient des
statistiques
-ALL_ROWS: optimiseur statistique par utilisation des informations
statistiques: capacité de traitement optimale
-FIRST_ROWS: optimiseur statistique par utilisation des informations
statistiques: temps de réponse optimal
-RULE: règles de base

Avantages de l’optimiseur statistique

- la recherche du plan d’exécution pour une requête est excellente ou bien meilleure
que celui choisi par l’optimisation basée sur les règles pour de nombreuses
requêtes(spécialement pour de grandes requêtes avec des jointures multiples)
- le réglage manuel de la syntaxe des requêtes n’est pas nécessaire dans beaucoup de
cas (augmentation de la productivité)
- il permet au développeur de l’application de choisir entre l’optimisation de coûts ou
de règles
°les requêtes actuelles peuvent tourner sans être changées
°l’utilisateur doit faire un choix entre les deux méthodes et prendre la plus
efficace

L’optimisation basée sur les coûts sera choisie pour toutes les nouvelles applications et pour
certaines requêtes spécifiques.
L’optimisation basée sur les règles sera choisie:
-pour les requêtes sur les tables où la taille et la distribution des données changent
souvent
-pour les requêtes avec des jointures qui peuvent être réglées manuellement
-quand la création de statistiques n’est pas possible

IV- La commande EXPLAIN PLAN

La commande EXPLAIN PLAN décrit le plan choisi par l’optimiseur pour exécuter l’ordre
SQL.

EXPLAIN PLAN
set statement_id =‘Nom_req’
FOR select ename,job,sal,dname
from emp,dept
where emp.deptno = dept.deptno
and not exists (select * from salgrade
where emp.sal between losal and hisal)

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Le résultat de la commande EXPLAIN PLAN est mémorisé dans une table plan_table qui
contient les colonnes suivantes:

statement_id varchar2(30) nom de la requête


timestamp date date de la requête
remarks varchar2(80)
operation varchar2(30)
option varchar2(30)
object_node varchar2(30) nom du database link
object_owner varchar2(30)
object_name varchar2(30) nom de la table ou de l’index
object_instance numeric
object_type varchar2(30)
search_columns numeric
id numeric numéro de l’étape
parent_id numeric numéro de l’étape précédente
position numeric
other long

Pour la requête ‘Nom_req’,la commande EXPLAIN PLAN fournira le résultat suivant:

Select operation,options,object_name,id,parent_id,position
From plan_table
Where statement_id = ‘Nom_req’ Order by id
Operation Options Object_name ID Parent_ID Position

Select statement 0 5
Filter 1 0 0
Nested loops 2 1 1
Table access Full Emp 3 2 1
Table access Full Dept 4 2 2
Table access Full Salgrade 5 1 3

correspondant au schéma suivant:

FILTER
1

NESTED LOOPS TABLE ACCESS


2 5 SALGRADE

TABLE ACCESS TABLE ACCESS


3 EMP 4 DEPT

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Les opérations symbolisées par un cercle gris indiquent un accès à la base de données, celles
symbolisées par un cercle clair indiquent un traitement en mémoire.

V- La commande ANALYZE

La commande ANALYZE permet de


- collecter(ou de supprimer) des statistiques sur une table, un index ou un cluster
- valider la structure d’un objet de la base
- identifier les chaînages dans une table ou un cluster

Pour une table, ANALYZE fournit le nombre de lignes,le nombre de blocs contenant des
données,le nombre de blocks alloués à la table jamais utilisés, l’espace libre moyen par bloc
(en bytes), le nombre de lignes chaînées, la longueur moyenne d’une ligne (avec en-tête), le
nombre de valeurs distinctes pour chaque colonne,la valeur minimum et la valeur maximum
pour chaque colonne.
Pour un cluster, ANALYZE fournit le nombre moyen de blocs de données par valeur de clé
de cluster (avec les données).
Pour un index, ANALYZE fournit la profondeur de l’arborescence,le nombre de blocs
feuilles, le nombre de valeurs distinctes de la clé, le nombre moyen de blocs feuilles par
valeur de clé,le nombre moyen de blocs de données pointé par valeur de clé, taux des données
triées dans le segment de données, par rapport à la clé d’index.

Ces statistiques apparaissent dans les vues relatives à ces objets: *_TABLES,
*_TAB_COLUMNS, *_CLUSTERS, *_INDEXES. Par défaut, l’analyse se fait sur 1064
lignes; si cette valeur représente plus de la moitié des lignes ou des clés, l’analyse se fait sur la
totalité.

VI- LES MESURES DE PERFORMANCES

La SQL trace facility fournit des informations sur les ordres SQL. Elle génère les statistiques
suivantes:
-nombre d’opérations de type PARSE,EXECUTE et FETCH (count)
-temps CPU (CPU) et temps total (elapsed) en secondes
-nombre de lectures logiques (query pour SELECT
current pour INSERT,UPDATE ou DELETE)
-nombre de lectures physiques (disk)
-nombre d’enregistrements traités (rows)

Le fichier trace est mémorisé dans le répertoire défini par le paramètre user_dump_dest; les
statistiques de temps (cpu,elapsed) seront calculées si le paramètre timed_statistics est
positionné à true.

La SQL trace facility est activée par la commande

ALTER SESSION
SET sql_trace = TRUE

Les informations fournies sont mémorisées dans un fichier du répertoire désigné par le
paramètre USER_DUMP_DEST du fichier init.ora

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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Elles sont exploitées et mises en forme par la commande système TKPROF

TKPROF filename1 filename2 [SORT = option] [EXPLAIN=user/password]

filename1: nom du fichier fourni par trace_facility; l sous unix filename1 a pour valeur
ora_spid.trc, spid étant le numéro du processus exécutant la session sqlplus. Sa valeur est
obtenue par la commande SQL
Select spid from v$process where username = lower(USER)

filename2: nom du fichier de sortie; vous choisirez <login>.trc

SORT= option: présentation ordonnée des résultats


EXPLAIN=user/password: entraine l’exécution de la commande EXPLAIN PLAN pour
chaque ordre SQL du fichier trace.

Exemple:

TKPROF: Release 7.1.6.2.0 - Production on Thu Feb 8 14:55:34 1996

Copyright (c) Oracle Corporation 1979, 1994. All rights reserved.

Trace file: ora_14689.trc


Sort options: default
***************************************************************************
count = number of times OCI procedure was executed
cpu = cpu time in seconds executing
elapsed = elapsed time in seconds executing
disk = number of physical reads of buffers from disk
query = number of buffers gotten for consistent read
current = number of buffers gotten in current mode (usually for update)
rows = number of rows processed by the fetch or execute call
***************************************************************************
Recherche séquentielle:

select nomemp
from personnel
where nomemp like '_K%'
call count cpu elapsed disk query current rows
----- ------- ----- ------- ----- ------ ------- -----
Parse 1 0.06 0.06 0 0 0 0
Execute 1 0.00 0.0 0 0 0 0
Fetch 12 0.40 0.48 463 475 4 166
------ ------- ----- ------- ----- ------ ------- -----
total 14 0.46 0.54 463 475 4 166

Misses in library cache during parse: 1


Optimizer hint: CHOOSE
Parsing user id: 8

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Administration d'une base de données Oracle7 Optimisation des traitements

Recherche en utilisant un index

select nomemp
from personnel
where numemp =8765

call count cpu elapsed disk query current rows


----- ------- ----- ------- ----- ------ ------- -----
Parse 1 0.03 0.03 0 0 0 0
Execute 1 0.00 0.0 0 0 0 0
Fetch 1 0.00 0.00 1 3 0 1
------ ------- ----- ------- ----- ------ ------- -----
total 3 0.03 0.03 1 3 0 1

Misses in library cache during parse: 1


Optimizer hint: CHOOSE
Parsing user id: 8

VII-QUESTIONS

I/ - Dans la base IUP, vous disposez des tables JCG.EMPLOYE,JCG.DEPART,JCG.VILLE


qui ont pour synonymes publics PERSONNEL,SERVICE et CITE. La commande
ANALYZE a été appliquée à ces tables et à leurs index.
Afficher , pour chaque table, les valeurs des paramètres PCTFREE et PCTUSED, le nombre
d’enregistrements, le nombre de blocs occupés, le nombre de blocs vides et la longueur
moyenne d’un enregistrement.
Pour les index construits sur les tables EMPLOYE et DEPART, vous afficherez le nom de
l’index, le nom de la table, le nombre de blocs feuilles et le nombre de clés distinctes.

II/- Créer la table plan_table à partir du fichier /u/profs/jcg/cr_plantable.sql

III/- Appliquer la commande EXPLAIN PLAN aux requêtes suivantes:

a/ Nom des employés qui ont un ‘K’ en deuxième position


b/ Nom de l’employé ayant le numéro 195
c/ Nom des employés ayant un numéro < 195
d/ Nom des employés ayant un numéro > 195
Vous traiterez ces requêtes
* avec l’option CHOOSE du paramètre OPTIMIZER_GOAL
* avec l’option RULE du paramètre OPTIMIZER_GOAL
e/ Nombre d’employés par département (service)
f/ Nom des employés qui travaillent à NICE; vous traiterez cette requête à l’aide
* d’une opération de jointure
* d’une sous-requête
g/ Nom des villes qui n’ont pas de département; vous traiterez cette requête à l’aide
* de l’opérateur NOT IN
* de l’opérateur MINUS

Expliquer les résultats obtenus

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IV/ L’option trace_facility étant activée, exécuter ces requêtes .Appliquer la commande
TKPROF (le nom du fichier trace vous sera fourni) et commenter les résultats obtenus dans le
fichier<login>.trc.

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OUTILS D'ADMINISTRATION

I- EXPort/IMPort

SAUVEGARDE

Base
Source EXPORT

Fichier OS

RESTAURATION

IMPORT

Base
Cible

EXPort est utilisé pour

-sauvegarder la définition des tables (avec ou sans les données)


-transférer les données entre deux versions d'Oracle
-changer le propriétaire des données
-transférer les données entre deux deux machines
-réorganiser la base de données
-fusionner les données de plusieurs bases

EXPort peut être utilisé suivant 3 modes:

-mode TABLE: seules les tables appartenant à l'utilisateur peuvent être exportées
-mode USER: tous les objets appartenant à l'utilisateur peuvent être exportés
-mode FULL: tous les objets de la base peuvent être exportés
(rôle EXP_FULL_DATABASE)
En mode FULL, il existe 3 types d'EXPort:
-COMPLETE: toutes les données sont exportées
-CUMULATIVE: seules les tables modifiées depuis le dernier EXPort
CUMULATIVE ou COMPLETE sont exportées
-INCREMENTAL: seuls les objets modifiés depuis le dernier EXPort sont
exportés

L'utilisation d'EXPort peut se faire

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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

*en mode interactif


Appel par $ exp username
Tous les autres paramètres sont demandés interactivement par le
système
*en mode commande
Appel par $ exp username/password
tables=(T1,T2)
grants=Y
indexes= Y

*en mode batch


Appel par $ exp parfile= filename
filename est un fichier contenant tous les paramètres

PARAMETRES

PARAMETRES Interactif Défaut Signification


USERID Y OPS$ username et password
BUFFER Y 4096 taille du buffer de l'export
FILE Y expdat.dmp fichier résultat de l'export
COMPRESS Y Y compression des extensions
GRANTS Y Y export des privilèges
ROWS Y Y export des données
TABLES Y Y tables concernées par l'export
INDEXES N Y export des index
CONSTRAINTS N Y export des contraintes d'intégrité
LOG N nom du fichier trace de l'export
FULL N Y export total
OWNER N util courant utilisateur courant
RECORDLENGTH N OS dep taille des enregistrements du fichier export
INCTYPE N type d'export
(complete, incremental, cumulative)
RECORD N Y utilisé uniquement pour incremental
PARFILE N fichier de paramètres en mode batch
CONSISTENT N N lecture cohérente
ANALYZE N calculs statistiques

Interactif= Y: paramètre utilisable en mode interactif

IMPort permet de charger des données à partir d'un fichier créé par EXPort. On utilise
IMPort pour

-restaurer la définition des tables ( avec ou sans les données)


-récupérer les données d'une autre base
-restaurer une base perdue

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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

Certains privilèges sont nécessaires pour pouvoir utiliser IMPort


-privilèges SYSTEM: create table, tablespace quota ou unlimited tablespace
-privilèges OBJET: insert table, alter table

Comme pour EXPort, l'utilisation d 'IMPort peut se faire:

*en mode interactif


Appel par $ imp username

*en mode commande


Appel par $ imp username/password FILE= filename.dmp
TABLES=(T1,T2)
*en mode batch
Appel par $ imp parfile=filename

PARAMETRES

PARAMETRES Interactif Défaut Signification


USERID Y OPS$ username et password
BUFFER Y 4096 taille du buffer de l'export
FILE Y expdat.dmp fichier résultat de l'export
SHOW Y N simulation de l'import
GRANTS Y Y import des privilèges
ROWS Y Y import des données
TABLES Y Y tables à importer
INDEXES N Y export des index
IGNORE Y Y ignorer les erreurs éventuelles
LOG N nom du fichier trace de l'import
FULL Y N import total
FROMUSER N utilisateur propriétaire
RECORDLENGTH N OS dep taille des enregistrements du fichier import
INCTYPE N type d'export (restore,system)
DESTROY N N réutilisation des fichiers de la base
PARFILE N fichier de paramètres en mode batch
COMMIT N N commit après chaque tableau
d'enregistrements importés
INDEXFILE N nom du fichier contenant la description des
index

II-SQL*LOADER

SQL*LOADER est un outil d'administration utilisé pour charger les données d'un ou
plusieurs fichiers séquentiels dans une ou plusieurs tables. La figure suivante présente son
mode de fonctionnement.

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FICHIER SOURCE

CONTROL

Contrôle de la structure
des enregistrements SQL*LOADER

rejetés

acceptés
évaluation de la
clause WHEN BAD
SQL*LOADER

éliminés
sélectionnés
rejetés
DISCARD

NOYAU
LOG

insérés

DATABASE

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

SQL*LOADER permet de
-charger des données à partir d’un ou plusieurs fichiers de différents types
-charger des enregistrements de longueur fixe ou variable
-manipuler des données à l’aide de fonctions SQL avant de les insérer dans la base
-traiter des données de différents types, y compris DATE, BINARY, PACKED
DECIMAL, ZONED DECIMAL
-charger plusieurs tables simultanément, en sélectionnant les enregistrements
-regrouper plusieurs enregistrements physiques en un enregistrement logique
-traiter un enregistrement physique comme plusieurs enregistrements logiques
-générer des clés séquentielles et uniques
-fournir des messages d’erreur
-utiliser un dispositif d’accès direct pour charger rapidement les données dans les
fichiers database

SQL*LOADER utilise les fichiers suivants:

en entrée
-DATA: des données à charger dans la base
-CONTROL: description du programme de chargement et éventuellement des
enregistrements du fichier DATA

en sortie
-BAD: liste des enregistrements ne correspondant pas à la description contenue dans
le fichier CONTROL et rejetés par le noyau Oracle
- DISCARD: liste des enregistrements rejetés à la suite d'un test utilisateur dans le
fichier CONTROL
-LOG: statistiques sur le déroulement de l’opération

Structure du fichier CONTROL

LOAD DATA Instruction obligatoire

INFILE nom du fichier DATA (.dat)


* données dans le fichier de contrôle après
BEGINDATA

[BADFILE 'badfile_name]
[DISCARDFILE 'discardfile_name']

[CONCATENATE n] création d’un enregistrement logique à


[CONTINUEIF] partir de plusieurs enregistrements
physiques

INSERT/APPEND/REPLACE/TRUNCATE INSERT par défaut (la table cibledoit être


vide)

INTO TABLE table_name

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

[structure de la table]

[FIELDS TERMITATED BY ' délimiteurs


[OPTIONALLY ENCLOSED BY ']

[WHEN condition] transfert éventuel vers le fichier discard


[TRAILING NULLCOLS] mettre à null les colonnes manquantes

[SORTED INDEXES] utilisation d'un chemin direct

[BEGINDATA début des données si INFILE *


données]

Le fichier log

Il contient des informations statistiques relatives au déroulement du programme


SQL*LOADER

exemple:
SQL*Loader: Release 7.3.2.1.0 - Production on Fri Jan 24 10:46:44 1997

Copyright (c) Oracle Corporation 1979, 1994. All rights reserved.

Control File: ulcase1.ctl


Data File: ulcase1.ctl
Bad File: ulcase1.bad
Discard File: none specified

(Allow all discards)

Number to load: ALL


Number to skip: 0
Errors allowed: 50
Bind array: 64 rows, maximum of 65536 bytes
Continuation: none specified
Path used: Conventional

Table "JCG"."DEPART", loaded from every logical record.


Insert option in effect for this table: INSERT

Column Name Position Len Term Encl Datatype


------------------------------ ---------- ----- ---- ---- ---------------------
DEPTNO FIRST * , O(") CHARACTER
DNAME NEXT * , O(") CHARACTER
LOC NEXT * , O(") CHARACTER

Table "JCG"."DEPART":
7 Rows successfully loaded.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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0 Rows not loaded due to data errors.


0 Rows not loaded because all WHEN clauses were failed.
0 Rows not loaded because all fields were null.

Space allocated for bind array: 49920 bytes(64 rows)


Space allocated for memory besides bind array: 97276 bytes

Total logical records skipped: 0


Total logical records read: 7
Total logical records rejected: 0
Total logical records discarded: 0

Run began on Fri Jan 24 10:46:44 1997


Run ended on Fri Jan 24 10:46:50 1997

Elapsed time was: 00:00:05.59


CPU time was: 00:00:00.87

Lancement de SQL*LOADER

Un programme SQL*LOADER est contenu dans un fichier control qui a obligatoirement le


suffixe ctl

L'appel à SQL*LOADER se fait par la commande sqlldr qui peut avoir les paramètres
suivants:
-userid= login/password
-control= nom du fichier control (.ctl)
-log= nom du fichier log (.log)
-bad= nom du fichier bad (.bad)
-data= nom du fichier data (.dat)
-discard= nom du fichier discard (.dsc)

Ces paramètres peuvent également être définis dans le fichier control

SQL*LOADER peut s'exécuter selon deux possibilités:


- chemin "traditionnel"
- chemin "direct"

Chemin "traditionnel"
Oracle utilise le chargement en tableau (ARRAY) et le verbe INSERT; il contrôle les
contraintes d'intégrité et exécute les triggers Base de données; il conserve les traces d'insertion
dans un fichier LOG et met à jour les index existants.
Chemin "direct"
Ce chemin est choisi en positionnant le paramètre DIRECT à TRUE; il y a inhibition du
contrôle des contraintes d'intégrité référentielle et des triggers Base de données; seules restent
actives les contraintes NOT NULL, UNIQUE et PRIMARY KEY.

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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

III-ORACLE ENTERPRISE MANAGER

Outil graphique d’Administration de Bases de Données permettant de réaliser, à partir d’un


poste de travail Windows NT, les tâches suivantes :

-Administration, diagnostic, optimisation de plusieurs bases


-Distribution de software à des postes clients
-Programmation de Jobs s’exécutant à intervalles réguliers
-Gestion d’évènements à travers le réseau

Oracle Enterprise Manager est formé de trois composants de base :

- La Console: ensemble de fenêtres, menus, barres d’outils et palettes permettant de


réaliser les différentes tâches du DBA. Elle est constituée par 4 fenêtres :

* Navigator: parcours hiérarchisé des objets composanrt la base (Network,


database(users, roles,profiles), group, listeners, nameservers, nodes
*Map: gestion d’un groupe d’objets
*Event Management:: création et enregistrement des évènements, visualisation
de l’état des services devant être gérés, visualisation d’informations sur des évènements
survenus
*Job Control System::création, exécution suppression de jobs

-Common Services:

*Job Control System: Programmation et exécution de jobs sur des sites


distants, à travers le réseau (ex: rapport édité tous les dimanche soir)
*Event Management System: Gestion d’évènements particuliers (ex:gestion
d’une alerte si un tablespace n’a plus de d’espace disponible)
*Repository: Ensemble de tables mémorisant la configuration et des
informations sur l’état de la base
*Intelligent Agents and Communication Daemon:: Processus assurant la
gestion des tâches telles que exécution de jobs ou pilotage d’évènements
*Discovery cache: le daemon de communication peut localiser des services par
lecture de fichiers de topologie ou en interrogeant le server de noms SQL*Net

-Integrated Applications : ensembles d’applications spécialisées dans des tâches


spécifiques

Database Administration Applications

*Instance Manager: démarrage et arrêt d’une base, examen des paramêtres


(fichier init.ora),
gestion des sessions

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Administration d'une base données Oracle7 Outils d'administration

*Schema manager: création, édition et visualisation des objets suivants:


clusters, database links, functions et procedures, indexes, packages, refresh group, sequences,
snapshots et snapshots logs, synonyms, tables, triggers, views
*Security Manager: création, modification et suppression des utilisateurs, roles
et profiles
*Storage Manager: gestion des tablespaces et des rollback segments, ajout et
renommination des fichiers Datafile
*SQL Worksheet: écriture et exécution dynamique des requêtes SQL, des
programmes PL/SQL, des commandes Oracle Enterprise Manager et des scripts

*Software Manager: automatisation des processus de distribution des softwares


à travers une architecture Client/Serveur, désinstallation des produits, effacement ou
installation de packages, distribution de fichiers
*Backup Manager: réalisation de backup de tablespaces, création de scripts de
backup,administration de redo log
*Data Manager: transfert de données à l’aide de Export, Import, Load

Oracle Enterprise Manager Performance Pack

*Oracle Expert: Optimisation des performances de la base


*Oracle Locks Manager: Gestion des verrous
*Oracle Performance Manager: Statistiques d’utilisation sur les utilisateurs,
tablespaces, redo log, buffers, cache, I/O
*Oracle TopSession: Statistiques sur l’activité de la base au cours d’une
session
*Oracle Tablespace Manager:Gestion de l’espace disque: tablespaces, fichiers
*Oracle Trace

IV-QUESTIONS

I/ A l’aide des utilitaires EXPort et IMPort, transférer les données de votre table dept de la
base <login> dans la table dept de la base IUP; écrire une procédure qui puisse être lancée
automatiquement.

II/Le répertoire ~oracle/sqlplus/help/admin contient les fichiers nécessaires à l'installation de


l'aide SQL-PL/SQL et SQL*PLUS. Après avoir examiné le contenu de ces fichiers, réaliser
l'installation de ce Help;.

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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

SAUVEGARDE ET RESTAURATION D'UNE BASE DE DONNEES

Une des plus importantes tâches de l'administrateur de la base de données est la planification
et la mise en place des procédures de sauvegarde et de restauration de la base. Cette
planification est guidée par plusieurs critères:

-est-il acceptable de perdre des données et, si oui, dans quelles limites?
-la base doit-elle être accessible en permanence?
-quel est le délai acceptable de restauration au niveau de l'utilisation de la base?
-quelle est la fréquence d'évolution des données?
-les modifications physiques de la base sont-elles nombreuses?

I-LES TYPES DE PANNES

Erreur accidentelle: suppression de tables ou d'autres objets; de telles erreurs peuvent être
évitées grâce aux dispositifs de confidentialité d'Oracle et à des contrôles stricts au niveau des
programmes utilisateurs.

Panne sur une commande SQL: en présence d'un problème d'allocation d'extensions ou
autres, Oracle renvoie un code d'erreur et annule les commandes de cette transaction pour
rétablir la cohérence de la base de données

Panne d'un processus: si un processus s'arrête brutalement sans avoir validé ou annulé les
transactions en cours, le processus PMON détecte cet état, se connecte automatiquement sur
le compte disparu pour valider ou annuler la transaction et libérer les ressources (verrous)
détenues par ce processus.

Panne réseau: une panne réseau peut interrompre l'exécution normale d'une application
cliente et provoquer une panne de processus; cette panne sera résolue par le processus PMON
de la même manière que précédemment. En cas de transaction répartie, une fois que le
problème réseau est résolu, le processus RECO de chaque noeud participant à la transaction
résout le même problème de son coté.

Panne d'instance: une panne matériel ou logiciel peut empêcher une base Oracle de continuer
à fonctionner. La base s'arrête dans un état incohérent: certaines modifications validées n'ont
pas encore été transmises aux fichiers de données mais existent sur les journaux de reprise;
inversement certaines modifications non validées ont déja été transmises aux fichiers de
données (mais leur image avant existe dans le segments Rollback). Au démarrage, Oracle
détecte automatiquement que l'arrêt précédent ne provient pas d'une fermeture (shutdown)
propre et le processus SMON effectue le "Roll-forward" de l'ensemble des modifications
présentes dans les journaux de reprise, suivi de l'annulation des transactions non validées.

Panne disque: une cause matériel peut empêcher de lire et d'écrire sur les fichiers concernés
par les transactions en cours. Le cas le plus fréquent est l'erreur I/O sur l'un des fichiers de la
base (données, reprise, contrôle) ; une restauration appropriée dépend du type de fichier
perdu.

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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

Les opérations d'Oracle après une panne affectant le journal de reprise ou le fichier de
contrôle dépendent de la présence de fichiers miroir. En présence d'un miroir du fichier
reprise en ligne endommagé, Oracle continue à fonctionner sans interruption; dans le cas
contraire, les opérations d'Oracle s'arrêtent et peuvent provoquer des pertes de données.
Oracle s'arrête si le fichier Control est endommagé, qu'il y ait fichier miroir ou non.

Les pannes sur fichier de données se situent à deux niveaux:

-Oracle détecte une erreur de lecture sur un fichier de données, un code d'erreur est
renvoyé à l'utilisateur et Oracle continue à fonctionner
-Oracle détecte une erreur d'écriture : si le fichier de reprise en ligne plein est archivé,
une erreur est retournée par le fichier de trace et le tablespace endommagé est mis
automatiquement offline; si le fichier de reprise en ligne plein n'est pas archivé, le processus
DBWR s'arrête et l'instance se bloque.

II-LES STRUCTURES DE SAUVEGARDE

Les segments Rollback


Ils servent à mémoriser les anciennes valeurs de données modifiées pour permettre au système
de revenir en arrière (Rollback) avec une annulation de transaction

Les fichiers de contrôle


Le fichier de contrôle est un petit fichier binaire associé à une instance et nécessaire à son
démarrage. Il contient des informations demandées à chaque accès à la base: nom de la base,
estampille de la création de la base, noms et localisations des différents journaux, numéro de
séquence du journal ouvert, informations sur le checkpoint pour garder la prochaine entrée
dans le journal.
Le fichier de contrôle est mis à jour chaque fois qu'il y a modification de la structure des
fichiers de la base. Oracle 7 permet l'ouverture et l'écriture de plusieurs fichiers de contrôle
concurrents pour la même base de données, offrant ainsi un miroir de ce fichier. Ces fichiers
doivent être listés par l'initialisation du paramètre CONTROL_FILES du fichier INIT.ORA
en respectant la procédure suivante:
-arrêt de la base en mode Normal ou Immediate
-copie du fichier control_file1 dans un fichier control_file2 situé sur un autre disque
-modification de init.ora CONTROL_FILES= control_file1,control_file2
-redémarrage de la base

Le premier fichier est nécessaire pour la lecture, les autres sont seulement écrits chaque fois
qu'il est nécessaire de mettre à jour le fichier de contrôle.
Une instance devient inopérante quand le premier fichier de contrôle n'est plus disponible. Il
faut donc fermer la base et la redémarrer pour que le système pointe sur le fichier suivant. Il
est recommandé d'avoir un minimum de deux fichiers de contrôle, localisés si possible sur des
disques distincts.
Si une panne disque affecte les fichiers de données de la base, et si un recouvrement
incomplet recouvrant une certaine période est désiré, c'est la sauvegarde du fichier de contrôle
correspondant à l'intention souhaitée qui est utilisée et pas nécessairement le fichier de
contrôle courant.

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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

Les journaux de reprise (REDO LOG)


Ils conservent une trace des enregistrements modifiés dans la base. Chaque instance doît avoir
au moins deux journaux de reprise indépendants des fichiers de données. Il existe deux types
de fichiers de reprise: les journaux en ligne et les journaux archivés

Le journal de reprise en ligne


Les journaux de reprise sont remplis avec des entrées de reprise enregistrant les données qui
peuvent être utilisées pour reconstruire toutes les modifications faites sur la base de données,
y compris les segments Rollback. Ces entrées de reprise sont mémorisées d'une façon
circulaire dans le buffer de reprise de la SGA et sont écrites sur le fichier de reprise par le
processus d'arrière-plan LGWR.
Au moins deux journaux de reprise sont nécessaires pour assurer le fonctionnement de la
base; l'un deux peut être disponible quand l'autre est plein et est en attente d'être archivé ou
d'être réutilisé. Chaque fois qu'un journal est plein, il est désactivé et le prochain journal est
activé et devient le journal courant de l'instance. Le point qui correspond à la fin de l'écriture
du journal courant et au début de l'écriture sur le prochain journal est dit interrupteur journal.
Ce point peut être forcé, par l'administrateur, par la fermeture du journal de reprise courant
pour archiver un tablespace par exemple.

ALTER SYSTEM SWITCH LOGFILE;

Chaque journal de reprise possède un numéro de séquence journal qui s'incrémente chaque
fois que l'interrupteur journal se produit. Le fichier de contrôle mémorise le plus récent
numéro de séquence journal.

CHECKPOINT

Un autre évènement nommé checkpoint se produit quand le processus DBWR enregistre sur
les fichiers de données tous les buffers modifiés de la SGA, qu'ils soient validés ou non. Cet
évènement garantit que tous les blocs de segments de données qui changent fréquemment,
soient écrits dans les fichiers de données à intervalles réguliers.
Un checkpoint complet garantit que toutes les données modifiées depuis le dernier checkpoint
sont réellement écrites sur le disque. Il peut se produire pour tous les fichiers de données et
plus particulièrement dans les situations suivantes:
-à chaque interrupteur journal
-à chaque valeur des paramètres: LOG_CHECKPOINT_INTERVAL et
LOG_CHECKPOINT_TIMOUT du fichier initSID.ora
-à chaque sauvegarde d'un tablespace activé
-chaque fois qu'un tablespace est désactivé
-à chaque fermeture de la base en mode NORMAL ou IMMEDIATE
-à chaque commande ALTER SYSTEM CHECKPOINT GLOBAL

Oracle offre la possibilité de créer des fichiers miroir sur les journaux de reprise; écrits par
LGWR d'une façon concurrente, ils garantissent une sécurité supplémentaire et une
disponibilité de haut niveau en présence d'un problème sur un journal de reprise. L' ensemble
de ces journaux est appelé un groupe et chaque journal du groupe est appelé un membre du
groupe. Un seul groupe est actif à la fois, et tous les journaux membres de ce groupe sont mis
à jour concurrement par le processus LGWR.

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Le journal de reprise archivé


Pour permettre le recouvrement de toutes les transactions validées sans perte d'information,
les fichiers de reprise pleins doivent être archivés dès qu'ils sont inactifs. Le choix d'archivage
des journaux dépend essentiellement de la politique de sauvegarde et de restauration
souhaitée.
Le mécanisme d'archivage des groupes de journaux de reprise pleins est exécuté:

-automatiquement par le processus ARCH en l'activant par le paramètre


LOG_ARCHIVE_START=true
LOG_ARCHIVE_DEST= destination de duplication des fichiers de reprise
LOG_ARCHIVE_FORMAT= formatage du nom de duplication des fichiers de reprise

l'instance devra être arrétée, démarrée dans le statut MOUNT,changée de mode de


fonctionnement (ALTER DATABASE ARCHIVELOG) et ouverte (ALTER DATABASE
OPEN)

ou par la commande

ALTER SYSTEM ARCHIVE LOG START

-manuellement par l'administrateur, mais cette possibilité n'est pas recommandée


puisqu'il n'existe aucun moyen de savoir à quel moment les journaux de reprise seront
disponibles à l'archivage.

Les vues V$ARCHIVE etV$LOG donnent des informations sur la liste des journaux archivés;
la commande ARCHIVE LOG LIST (svrmgr) donne les informations suivantes: mode de
journalisation de la base de données, archivage automatique, destination des fichiers à
archiver, ancien numéro de séquence du journal de reprise en ligne, prochain numéro de
séquence du journal à archiver, numéro de séquence courant.

III-LES TYPES DE SAUVEGARDE

- Sauvegarde complète
La sauvegarde de tous les fichiers de la base (données, journaux, contrôle) doit être
réalisée après une fermeture propre (dans un état cohérent) de la base (shutdown normal). Si
la base opère en mode NOARCHIVELOG et si une panne disque affecte quelques fichiers,
seule la sauvegarde la plus récente peut être utilisée pour restaurer la base. Toutes les données
modifiées ou saisies depuis cette dernière sauvegarde doivent être ressaisies.
Si la base est en mode ARCHIVELOG, la sauvegarde la plus récente est utilisée comme
partie de recouvrement de la base; celui-ci peut être complété par par l'application des
journaux en ligne ou archivés pour restaurer les données modifiées entre la sauvegarde et la
panne.

- Sauvegarde partielle
Une sauvegarde partielle consiste à sauvegarder les fichiers d'un tablespace, un des
fichiers de données ou les fichiers de contrôle; cette sauvegarde peut être réalisée avec une
base ouverte ou fermée. La sauvegarde partielle est utile uniquement pour une base qui
fonctionne en mode ARCHIVELOG, car les journaux de reprise archivés permettent un
recouvrement de la base à partir des fichiers restaurés.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 67 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

- Sauvegarde des fichiers de données


Un ou plusieur fichiers de données peuvent être sauvegardés indépendamment des
autres fichiers; il est préférable de réaliser cette opération avec une base fermée.

- Sauvegarde du fichier de contrôle


La sauvegarde du fichier de contrôle doit être faite chaque fois qu'il y a modification
dans la structure des fichiers. Les fichiers de contrôle miroir assurent la sécurité en cas de
perte.

Stratégies de sauvegarde

La stratégie de sauvegarde est fonction des deux critères suivants:

- Acceptabilité: Peut-on accepter de perdre des données en cas de panne?

Si la réponse est non, la base doit opérer obligatoirement en mode ARCHIVELOG pour
sauvegarder les journaux de reprise pleins.
Si la réponse est oui, la base pourra opérer en mode NOARCHIVELOG et la fréquence des
sauvegardes dépendra de la tolérance de perte (1 jour ou 1 semaine par exemple).

- Disponibilité: Quelle est la durée de panne tolérée?

Une base fortement disponible fonctionnera en mode ARCHIVELOG. Les journaux de


reprise en ligne pleins sont archivés automatiquement ou manuellement; couplés avec les
journaux en ligne, ils permettront un recouvrement complet de la base jusqu'au moment de la
panne.

La stratégie de sauvegarde comportera les étapes suivantes:

-sauvegarde de la base entière lors de sa création


-sauvegardes partielles pouvant mettre à jour la sauvegarde de la base
-les sauvegardes des fichiers de données activés et désactivés peuvent être utilisés pour
mettre à jour les sauvegardes des fichiers de données. Les fichiers des tablespaces les plus
utilisés doivent être sauvegardés fréquemment pour réduire le temps de recouvrement en cas
de panne.
-sauvegarde du fichier de contrôle pour chaque modification de structure de la base.
-les journaux de reprise en ligne n'ont pas besoin d'être sauvegardés.

IV-EXECUTION D'UNE OPERATION DE SAUVEGARDE

- détermination des fichiers à sauvegarder


Select name from v$datafile pour les fichiers de données
Select name from v$logfile pour les journaux de reprise en ligne
Select name from v$controlfile pour les fichiers de contrôle

- désactivation de ces fichiers


*arrêt de la base en cas de sauvegarde complète
*alter tablespace tablespace_name begin backup pour une sauvegarde partielle
d'un tablespace activé

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

*alter tablespace tablespace_name offline normal pour la sauvegarde d'un


tablespace désactivé
*alter database backup controlefile to 'nom_fich' reuse pour la sauvegarde de
fichier de contrôle avec base de données ouverte

-exécution de la sauvegarde
*commande de l'operating system
*commande EXPORT

-réactivation des objets désactivés

Acceptabilité des pertes


Une journée Quelques heures Aucune
1 fois par BACKUP ou BACKUP/jour BACKUP online
jour EXPORT config &
REDOLOGS ARCHIVELOG
Fréquence 1 fois par BACKUP/semaine BACKUP/semaine BACKUP online
semaine + EXPORT/jour + EXPORT/jour &
config ARCHIVELOG
d’arrêt REDOLOGS
Jamais EXPORT/jour BACKUP online BACKUP online
& &
ARCHIVELOG ARCHIVELOG

V-RESTAURATION D'UNE BASE DE DONNEES

Les buffers Database sont écrits sur disque uniquement lorsque c’est nécessaire, en utilisant
l’algorithme LRU (Last Recently Used); les fichiers de données pevent ainsi contenir des
blocs de données modifiées par des transactions non validées et ne pas contenir des blocs de
données modifiées par des transactions validées (ces données modifiées sont contenues dans
le journal de reprise)
Pour résoudre ces problèmes, Oracle réalise la restauration de la base en deux étapes:

-la première étape d’un recouvrement consiste à appliquer aux fichiers de données
« l’image avant » du journal de reprise (roll-forward); cette opération consiste à enregistrer
toutes les modifications contenues dans des journaux en ligne et archivés sur les fichiers de
données et sur les rollback segments. Après cette opération, les fichiers de données
contiennent toutes les modifications, validées ou non.
-la seconde étape consiste à appliquer sur les fichiers de données « l’image arrière » à
partir des rollback segments; cette étape annule l’action des transactions non validées.

Recouvrement après une panne d’instance

Le recouvrement d’une instance restaure la base dans l’état cohérent qu’elle possédait juste
avant la panne. Le noyau Oracle exécute automatiquement les étapes suivantes:

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

-déroulement de l’image avant « Roll Forward »


-déroulement de l’image après « Roll Back »
-libération des ressources et des verrous maintenus par la transaction au moment de la
panne
-en cas de base de données réparties, résolution des transactions participant à la
validation à deux phases

Les actions à réaliser par l’administrateur sont:


-fermer la base avec l’option Normal (SHUTDOWN NORMAL)
-ouvrir la base avec STARTUP

Recouvrement après une panne disque

Le mode de recouvrement après panne disque dépend du mode d’archivage dans lequel
opérait la base avant la production de la panne.
En mode NOARCHIVELOG, les journaux de reprise pleins sont réutilisés sans être archivés.
Le recouvrement consiste alors en une restauration de la sauvegarde complète la plus récente;
les modifications réalisées après cette dernière sauvegarde sont alors perdues.
En mode ARCHIVELOG, le recouvrement peut permettre de restaurer la base jusqu’à la
dernière transaction validée, juste avant la production de la panne.
Plusieurs cas de figure peuvent alors se présenter selon les types de fichiers perdus et selon la
disponibilité souhaitée de la base au moment du recouvrement.

Recouvrement complet

Base de données fermée


-la base ne peut être ouverte en mode normal
-un ou plusieurs fichiers de données du tablespace SYSTEM sont endommagés
-un fichier de données contenant les rollback segments est endommagé

Il faut alors
-réparer ou changer le disque
-restaurer la sauvegarde la plus récente des fichiers endommagés
-se connecter comme INTERNAL
-démarrer une nouvelle instance sans ouvrir la base (STARTUP NOMOUNT)
-renommer et localiser les fichiers de données s’ils ne sont pas restaurés à l’endroit
d’origine
-activer tous les fichiers de données avec la commande
ALTER DATABASE DATAFILE nom_fich ONLINE
-soit démarrer le recouvrement de toute la base par la commande RECOVER
DATABASE soit démarrer le recouvrement d’un fichier endommagé par RECOVER
DATAFILE
-ouvrir la base avec la commande ALTER DATABASE nom_base OPEN

Base de données ouverte, tablespace désactivé


-la base peut être ouverte en mode normal
-les fichiers du tablespace SYSTEM ou contenant les rollback segments ne sont pas
endommagés

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 70 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

- des fichiers de données sont endommagés

Il faut alors
-désactiver les tablespaces endommagés
-réparer ou changer le disque
-restaurer les fichiers endommagés
-renommer et localiser les fichiers de données s’ils ne sont pas restaurés à l’endroit
d’origine
-lancer le recouvrement des tablespaces endommagés par les commandes RECOVER
TABLESPACE ou RECOVER DATAFILE
-le noyau Oracle applique les journaux de reprise archivés et en ligne pour produire
l’image avant « Roll Forward »
-les tablespaces endommagés sont restaurés et peuvent être mis en ligne par la
commande ALTER TABLESPACE nom_tablespace ONLINE

Fichier de contôle endommagé


Le recouvrement peut être complet si la sauvegerde du fichier de contrôle reflète la structure
de la base au moment de la panne.

Recouvrement incomplet

Le recouvrement incomplet peut être utilisé dans les cas suivants:


-annuler des opérations jusqu’à un point donné
-plusieurs groupes de journaux sont endommagés et ne peuvent être appliqués au
recouvrement
-recouvrement à un point donné dans le passé
-suite à une perte accidentelle d’une table, pouvoir utiliser un recouvrement à certain
moment
-un journal de reprise en ligne peut être indisponible à cause d’une panne système; les
entrées journaux qui sont écrites sur les fichiers de données sont valides, les autres ne le sont
ps; une partie de ce journal peut être utilisée pour un recouvrement allant à une période T par
exemple.

Il faut alors
-fermer la base avec l’option ABORT
-démarrer une nouvelle instance avec l’option MOUNT
-mettre tous les fichiers de données en ligne
ALTER TABLSPACE DATAFILE nom_fich ONLINE
- ancer une des procédures de recouvrement suivantes:
RECOVER DATABASE UNTIL CANCEL
RECOVER DATABASE UNTIL TIME date
RECOVER DATABASE UNTIL CHANGE entier

En cas d’utilisation d’une sauvegarde d’un fichier de contrôle, l’option USING BACKUP
CONTROLFILE doît être spécifiée.

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Administration d'une base de données Oracle7 Sauvegarde et Restauration

Type de fichier perdu Mode d’Archivage


Data Redolog Archive Control ARCHIVELOG NOARCHIVELOG
on line file
X Effectuer une Réappliquer un Backup
restauration du à froid
fichier
X Reconstruire les fichiers perdus suivant le
type de configuration
X Refaire un backup de Sans incidence
la base
X Utiliser un fichier de contrôle miroir

X X Restauration Réappliquer un backup


incomplète à froid

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Université de Nice-Sophia Antipolis 72 ©JC Grattarola
Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

ANNEXE A: LE DICTIONNAIRE DE DONNEES

Informations sur tous les objets de la base(privilège SELECT ANY TABLE)

DBA_2PC_NEIGHBORS : information about incoming and outgoing connections for


pending transactions
DBA_2PC_PENDING : info about distributed transactions awaitingrecovery
DBA_ANALYZE_OBJECTS :
DBA_AUDIT_EXISTS : Lists audit trail entries produced by AUDIT NOT EXISTS and
AUDIT EXISTS
DBA_AUDIT_OBJECT : Audit trail records for statements concerning objects, specifically:
table, cluster, view, index, sequence,[public] database link, [public]synonym, procedure,
trigger, rollback segment, tablespace, role,user
DBA_AUDIT_SESSION : All audit trail records concerning CONNECT and DISCONNECT
DBA_AUDIT_STATEMENT : Audit trail records concerning grant, revoke, audit, noaudit
and alter system
DBA_AUDIT_TRAIL : All audit trail entries
DBA_CATALOG : All database Tables, Views, Synonyms, Sequences
DBA_CLUSTERS : Description of all clusters in the database
DBA_CLUSTER_HASH_EXPRESSIONS : Hash functions for all clusters
DBA_CLU_COLUMNS : Mapping of table columns to cluster columns
DBA_COL_COMMENTS : Comments on columns of all tables and views
DBA_COL_PRIVS : All grants on columns in the database
DBA_CONSTRAINTS : Constraint definitions on all tables
DBA_CONS_COLUMNS : Information about accessible columns in constraint definitions
DBA_DATA_FILES : Information about database files
DBA_DB_LINKS : All database links in the database
DBA_DEPENDENCIES : Dependencies to and from objects
DBA_ERRORS : Current errors on all stored objects in the database
DBA_EXP_FILES : Description of export files
DBA_EXP_OBJECTS : Objects that have been incrementally exported
DBA_EXP_VERSION : Version number of the last export session
DBA_EXTENTS : Extents comprising all segments in the database
DBA_FREE_SPACE : Free extents in all tablespaces
DBA_FREE_SPACE_COALESCED : Statistics on Coalesced Space in Tablespaces
DBA_FREE_SPACE_COALESCED_TMP1 : Coalesced Free Extents for all Tablespaces
DBA_FREE_SPACE_COALESCED_TMP2 : Free Extents in Tablespaces
DBA_HISTOGRAMS : Histograms on columns of all tables
DBA_INDEXES : Description for all indexes in the database
DBA_IND_COLUMNS : COLUMNs comprising INDEXes on all TABLEs and CLUSTERs
DBA_JOBS : All jobs in the database
DBA_JOBS_RUNNING : All jobs in the database which are currently running, join v$lock
and job$
DBA_OBJECTS : All objects in the database
DBA_OBJECT_SIZE : Sizes, in bytes, of various pl/sql objects
DBA_OBJ_AUDIT_OPTS : Auditing options for all tables and views
DBA_PRIV_AUDIT_OPTS : Current system privileges being audited across the system and
by user

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

DBA_PROFILES : Display all profiles and their limits


DBA_RCHILD : All the children in any refresh group. This view is not a join.
DBA_REFRESH : All the refresh groups
DBA_REFRESH_CHILDREN : All the objects in refresh groups
DBA_RGROUP : All refresh groups. This view is not a join.
DBA_ROLES : All Roles which exist in the database
DBA_ROLE_PRIVS : Roles granted to users and roles
DBA_ROLLBACK_SEGS : Description of rollback segments
DBA_SEGMENTS : Storage allocated for all database segments
DBA_SEQUENCES : Description of all SEQUENCEs in the database
DBA_SNAPSHOTS : All snapshots in the database
DBA_SNAPSHOT_LOGS : All snapshot logs in the database
DBA_SOURCE : Source of all stored objects in the database
DBA_STMT_AUDIT_OPTS : Current system auditing options acrossthe system and by user
DBA_SYNONYMS : All synonyms in the database
DBA_SYS_PRIVS : System privileges granted to users and roles
DBA_TABLES : Description of all tables in the database
DBA_TABLESPACES : Description of all tablespaces
DBA_TAB_COLUMNS : Columns of user's tables, views and clusters
DBA_TAB_COMMENTS : Comments on all tables and views in the database
DBA_TAB_PRIVS : All grants on objects in the database
DBA_TRIGGERS : All triggers in the database
DBA_TRIGGER_COLS : Column usage in all triggers
DBA_TS_QUOTAS : Tablespace quotas for all users
DBA_UPDATABLE_COLUMNS : Description of dba updatable columns
DBA_USERS : Information about all users of the database
DBA_VIEWS : Text of all views in the database

Informations sur tous les objets dont l'utilisateur est propriétaire

USER_ARGUMENTS : Arguments in object accessible to the user


USER_AUDIT_OBJECT : Audit trail records for statements concerning objects, specifically:
table, cluster, view, index, sequence, [public] database link, [public] synonym, procedure,
trigger, rollback segment, tablespace, role, user
USER_AUDIT_SESSION : All audit trail records concerning CONNECT and
DISCONNECT
USER_AUDIT_STATEMENT : Audit trail records concerning grant, revoke, audit, no audit
and alter system
USER_AUDIT_TRAIL : Audit trail entries relevant to the user
USER_CATALOG : Tables, Views, Synonyms and Sequences owned by the user
USER_CLUSTERS : Descriptions of user's own clusters
USER_CLUSTER_HASH_EXPRESSIONS : Hash functions for the user's hash clusters
USER_CLU_COLUMNS : Mapping of table columns to cluster columns
USER_COL_COMMENTS : Comments on columns of user's tables and views
USER_COL_PRIVS : Grants on columns for which the user is the owner, grantor or grantee
USER_COL_PRIVS_MADE : All grants on columns of objects owned by the user
USER_COL_PRIVS_RECD : Grants on columns for which the user is the grantee
USER_CONSTRAINTS : Constraint definitions on user's own tables
USER_CONS_COLUMNS : Information about accessible columns in constraint definitions

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 74 ©JC Grattarola
Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

USER_DB_LINKS : Database links owned by the user


USER_DEPENDENCIES : Dependencies to and from a users objects
USER_ERRORS : Current errors on stored objects owned by the user
USER_EXTENTS : Extents comprising segments owned by the user
USER_FREE_SPACE : Free extents in tablespaces accessible to the user
USER_HISTOGRAMS : Histograms on columns of user's tables
USER_INDEXES : Description of the user's own indexes
USER_IND_COLUMNS : COLUMNs comprising user's INDEXes or on user's TABLES
USER_JOBS : All jobs owned by this user
USER_OBJECTS : Objects owned by the user
USER_OBJECT_SIZE : Sizes, in bytes, of various pl/sql objects
USER_OBJ_AUDIT_OPTS : Auditing options for user's own tables and views
USER_REFRESH : All the refresh groups
USER_REFRESH_CHILDREN : All the objects in refresh groups, where the user owns the
refresh group
USER_RESOURCE_LIMITS : Display resource limit of the user
USER_ROLE_PRIVS : Roles granted to current user
USER_SEGMENTS : Storage allocated for all database segments
USER_SEQUENCES : Description of the user's own SEQUENCEs
USER_SNAPSHOTS : Snapshots the user can look at
USER_SNAPSHOT_LOGS : All snapshot logs owned by the user
USER_SOURCE : Source of stored objects accessible to the user
USER_SYNONYMS : The user's private synonyms
USER_SYS_PRIVS : System privileges granted to current user
USER_TABLES : Description of the user's own tables
USER_TABLESPACES : Description of accessible tablespaces
USER_TAB_COLUMNS : Columns of user's tables, views and clusters
USER_TAB_COMMENTS : Comments on the tables and views owned by the user
USER_TAB_PRIVS : Grants on objects for which the user is the owner, grantor or grantee
USER_TAB_PRIVS_MADE : All grants on objects owned by the user
USER_TAB_PRIVS_RECD : Grants on objects for which the user is the grantee
USER_TRIGGERS : Triggers owned by the user
USER_TRIGGER_COLS : Column usage in user's triggers
USER_TS_QUOTAS : Tablespace quotas for the user
USER_UPDATABLE_COLUMNS : Description of updatable columns
USER_USERS : Information about the current user
USER_VIEWS : Text of views owned by the user

Informations sur tous les objets accessibles par l'utilisateur connecté

ALL_ARGUMENTS : Arguments in object accessible to the user


ALL_CATALOG : All tables, views, synonyms, sequences accessible to the user
ALL_CLUSTERS : Description of clusters accessible to the user
ALL_CLUSTER_HASH_EXPRESSIONS : Hash functions for all accessible clusters
ALL_COL_COMMENTS : Comments on columns of accessible tables and views
ALL_COL_PRIVS : Grants on columns for which the user is the grantor,
grantee, owner, or an enabled role or PUBLIC is the grantee
ALL_COL_PRIVS_MADE : Grants on columns for which the user is owner or grantor

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 75 ©JC Grattarola
Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

ALL_COL_PRIVS_RECD : Grants on columns for which the user, PUBLIC or enabled role
is the grantee
ALL_CONSTRAINTS : Constraint definitions on accessible tables
ALL_CONS_COLUMNS : Information about accessible columns in constraint definitions
ALL_DB_LINKS : Database links accessible to the user
ALL_DEF_AUDIT_OPTS : Auditing options for newly created objects
ALL_DEPENDENCIES : Dependencies to and from objects accessible to the user
ALL_ERRORS : Current errors on stored objects that user is allowed to create
ALL_HISTOGRAMS : Histograms on columns of all tables visible to user
ALL_INDEXES : Descriptions of indexes on tables accessible to the user
ALL_IND_COLUMNS : COLUMNs comprising INDEXes on accessible TABLES
ALL_JOBS : Synonym for USER_JOBS
ALL_OBJECTS : Objects accessible to the user
ALL_REFRESH : All the refresh groups that the user can touch
ALL_REFRESH_CHILDREN : All the objects in refresh groups, where the user can touch
the group
ALL_SEQUENCES : Description of SEQUENCEs accessible to the user
ALL_SNAPSHOTS : Snapshots the user can look at
ALL_SOURCE : Current source on stored objects that user is allowed to create
ALL_SYNONYMS : All synonyms accessible to the user
ALL_TABLES : Description of tables accessible to the user
ALL_TAB_COLUMNS : Columns of user's tables, views and clusters
ALL_TAB_COMMENTS : Comments on tables and views accessible to the user
ALL_TAB_PRIVS : Grants on objects for which the user is the grantor, grantee, owner, or an
enabled role or PUBLIC is the grantee
ALL_TAB_PRIVS_MADE : User's grants and grants on user's objects
ALL_TAB_PRIVS_RECD : Grants on objects for which the user, PUBLIC or enabled role is
the grantee
ALL_TRIGGERS : Triggers accessible to the current user
ALL_TRIGGER_COLS : Column usage in user's triggers or in triggers on user's tables
ALL_UPDATABLE_COLUMNS : Description of all updatable columns
ALL_USERS : Information about all users of the database
ALL_VIEWS : Text of views accessible to the user

Informations diverses
AUDIT_ACTIONS : Description table for audit trail action type codes.Maps action type
numbers to action type names
CAT : Synonym for USER_CATALOG
CLU : Synonym for USER_CLUSTERS
COLS : Synonym for USER_TAB_COLUMNS
COLUMN_PRIVILEGES : Grants on columns for which the user is the grantor, grantee,
owner, or an enabled role or PUBLIC is the grantee
DICT : Synonym for DICTIONARY
DICTIONARY : Description of data dictionary tables and views
DICT_COLUMNS : Description of columns in data dictionary tables and views
DUAL :
GLOBAL_NAME : global database name
IND : Synonym for USER_INDEXES

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

INDEX_HISTOGRAM : statistics on keys with repeat count


INDEX_STATS : statistics on the b-tree
NLS_DATABASE_PARAMETERS : Permanent NLS parameters of the database
NLS_INSTANCE_PARAMETERS : NLS parameters of the instance
NLS_SESSION_PARAMETERS : NLS parameters of the user session
OBJ : Synonym for USER_OBJECTS
RESOURCE_COST : Cost for each resource
ROLE_ROLE_PRIVS : Roles which are granted to roles
ROLE_SYS_PRIVS : System privileges granted to roles
ROLE_TAB_PRIVS : Table privileges granted to roles
SEQ : Synonym for USER_SEQUENCES
SESSION_PRIVS : Privileges which the user currently has set
SESSION_ROLES : Roles which the user currently has enabled.
SM$VERSION : Synonym for SM_$VERSION
SYN : Synonym for USER_SYNONYMS
TABLE_PRIVILEGES : Grants on objects for which the user is the grantor, grantee
,owner, or an enabled role or PUBLIC is the grantee
TABS : Synonym for USER_TABLES

Informations sur dynamic performance tables

V$ACCESS : Objects that are currently locked and the sessions that are accessing them
V$ACTIVE_INSTANCES : Instances that have the database currently mounted
V$ARCHIVE : Information on archive logs for each thread in the database system
V$BACKUP : Backup status of all online datafiles
V$BGPROCESS : Background processes
V$CIRCUIT : Information about virtual circuits
V$COMPATIBILITY : Features in use by the database instance that may prevent
downgrading to a previous release
V$COMPATSEG : Permanent features in use by the database that will prevent moving back
to a earlier release
V$CONTROLFILE : Names of controlfiles
V$DATABASE : Database information from the control file
V$DATAFILE : Datafile information from the control file
V$DBFILE : Datafiles making up the database
V$DBLINK : All open database links
V$DB_OBJECT_CACHE : Database objects cached in the library cache
V$DB_PIPES : Pipes currently in the database
V$DISPATCHER : Information on the dispatcher processes
V$ENABLEDPRIVS : Privileges enabled
V$EVENT_NAME : Information about wait events
V$EXECUTION :
V$FILESTAT : Information about file read/write statistics
V$FIXED_TABLE : Dynamic performances tables, views and derived tables
V$FIXED_VIEW_DEFINITION : Definition of all fixed views (views beginning with v$)
V$INDEXED_FIXED_COLUMN : Columns in dynamic performances tables that are
indexed
V$INSTANCE : State of the current instance
V$LATCH : Statistics for latches
V$LATCHHOLDER : Information about the current latch holders

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

V$LATCHNAME : information about decoded latch names


V$LATCH_CHILDREN : Statistics about child latches
V$LATCH_MISSES : Statistics about missed attemps to acquire a latch
V$LATCH_PARENT : Statistics about the parent latch
V$LIBRARYCACHE : Statistics about library cache performance and activity
V$LICENSE : Information about licence limits
V$LOADCSTAT : SQL*LOADER Statistics during the execution of a direct load
V$LOADTSTAT : SQL*LOADER Statistics during the execution of a direct load apply to
the current table
V$LOCK : Locks currently held by Oracle7
V$LOCKED_OBJECT : Locks acquired by every transaction on the system
V$LOG : Log information from the control file
V$LOGFILE : information about redo log files
V$LOGHIST : Log history information from the control file
V$LOG_HISTORY : Archived log names for all logs in the log history
V$MLS_PARAMETERS : Trusted Oracle7 Server-specific initialization parameters
V$MTS : Information for tuning the multi-threaded server
V$MYSTAT : Statistics on the current session
V$NLS_PARAMETERS : Current values of NLS p arameters
V$NLS_VALID_VALUES : Valid values for NLS parameters
V$OBJECT_DEPENDENCY : Objects depended on by a package, procedure or cursor
currently loaded in the shared pool
V$OPEN_CURSOR : Cursors that each user session currently has opened and parsed
V$OPTION :Options installed with the Oracle7 Server
V$PARAMETER : Information about initialization parameters
V$PQ_SESSTAT : Session statistics for parallel queries
V$PQ_SLAVE : Statistics for each of the active parallele query servers on an instance
V$PQ_SYSSTAT : System statistics for parallel queries
V$PQ_TQSTAT : Statistics on parallel query operations
V$PROCESS : Information about the currently active processes
V$PWFILE_USERS : Users who have been granted SYSDBA and SYSOPER privileges
V$QUEUE : Information on the multi-thread message queues
V$RECOVERY_LOG : Information about archived logs that are needed to complete recovery
V$RECOVER_FILE : Status of files needing media recovery
V$RECOVERY_FILE_STATUS : One row for each datafile for each RECOVER command
V$RECOVERY_STATUS : Statistics of the current recovery process
V$REQDIST : Statistics for the histogram of MTS>dispatcher request times
V$RESOURCE : Information about resources
V$ROLLNAME : Names of online rollback segments
V$ROLLSTAT : Rollback segment statistics
V$ROWCACHE : Statistics for dictionary activity
V$SESSION : Information for each current session
V$SESSION_CONNECT_INFO : Information about network connections for the current
session
V$SESSION_CURSOR_CACHE : Information on cursor usage for the current session
V$SESSION_EVENT : Information on waits for an event by a session
V$SESSION_WAIT : resources or events for which active sessions are waiting
V$SESSTAT : User session statistics
V$SESS_IO : I/O statistics for each user session
V$SGA : Summary information on the System Global Area

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base données Oracle7 Le Dictionnaire de données

V$SGASTAT : Detailed information on the System Global Area


V$SHARED_POOL_RESERVED : Statistics on reserved pool
V$SHARED_SERVER : Information on the shared server processes
V$SORT_SEGMENT : Information about every sort segment in a given instance
V$SQL : Statistics on shared SQL area
V$SQLAREA : Statistics on shared SQL area
V$SQLTEXT : Text of SQL statements
V$SQLTEXT_WITH_NEWLINES : Text of SQL statements
V$SQL_BIND_DATA :
V$SQL_BIND_METADATA :
V$SQL_CURSOR :
V$SQL_SHARED_MEMORY :
V$STATNAME : Decoded statistics names for the statistics in the V$SESSTAT table
V$SYSSTAT : System statistics
V$SYSTEM_CURSOR_CACHE : Information on cursor usage for the current session
V$SYSTEM_EVENT : Information on total waits for an event
V$SYSTEM_PARAMETER : Information on system parameters
V$THREAD : Thread information from the control file
V$TIMER : Elapsed time in hundredths seconds
V$TRANSACTION : Active transactions i the system
V$TYPE_SIZE : Sizes of various database components for use in estimating data block
capacity
V$VERSION : Version numbers of core library components in the Oracle Server
V$WAITSTAT : Block contention statistics

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Administration d'une base de données Oracle7 Les Privilèges Système

ANNEXE B: LES PRIVILEGES SYSTEME

ALTER ANY CLUSTER CREATE TRIGGER


ALTER ANY INDEX CREATE USER
ALTER ANY PROCEDURE CREATE VIEW
ALTER ANY ROLE DELETE ANY TABLE
ALTER ANY SEQUENCE DROP ANY CLUSTER
ALTER ANY SNAPSHOT DROP ANY INDEX
ALTER ANY TABLE DROP ANY PROCEDURE
ALTER ANY TRIGGER DROP ANY ROLE
ALTER DATABASE DROP ANY SEQUENCE
ALTER PROFILE DROP ANY SNAPSHOT
ALTER RESOURCE DROP ANY SYNONYM
ALTER ROLLBACK SEGMENT DROP ANY TABLE
ALTER SESSION DROP ANY TRIGGER
ALTER SNAPSHOT DROP ANY VIEW
ALTER SYSTEM DROP PROFILE
ALTER TABLESPACE DROP PUBLIC
ALTER USER DROP DATABASE LINK
ANALYZE ANY DROP SNAPSHOT
AUDIT ANY DROP TABLESPACE
AUDIT SYSTEM DROP USER
BACKUP ANY TABLE EXECUTE ANY PROCEDURE
BECOME USER FORCE ANY TRANSACTION
COMMENT ANY TABLE FORCE TRANSACTION
CREATE ANY CLUSTER GRANT ANY PRIVILEGE
CREATE ANY INDEX GRANT ANY PROCEDURE
CREATE ANY PROCEDURE GRANT ANY ROLE
CREATE ANY SEQUENCE GRANT ANY SEQUENCE
CREATE ANY SNAPSHOT GRANT ANY TABLE
CREATE ANY SYNONYM GRANT ANY VIEW
CREATE ANY TABLE INSERT ANY TABLE
CREATE ANY TRIGGER LOCK ANY TABLE
CREATE ANY VIEW MANAGE TABLESPACE
CREATE CLUSTER READUP
CREATE DATABASE LINK RESTRICTED SESSION
CREATE INDEX SELECT ANY SEQUENCE
CREATE PROCEDURE SELECT ANY TABLE
CREATE PROFILE UNLIMITED TABLESPACE
CREATE PUBLIC DATABASE LINK UPDATE ANY TABLE
CREATE PUBLIC SYNONYM WRITEDOWN
CREATE ROLE WRITEUP
CREATE ROLLBACK SEGMENT
CREATE SEQUENCE
CREATE SESSION
CREATE SNAPSHOT
CREATE SYNONYM
CREATE TABLE
CREATE TABLESPACE

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Administration d'une base de données Oracle7 Les Paramètres d'environnement

ANNEXE C: LES PARAMETRES D’ENVIRONNEMENT

always_anti_join Always use this anti-join when possible


async_read Enable Async Read
async_write Enable DBWR Async Write
audit_file_dest Directory in which auditing files are to reside
audit_trail Enable system auditing
background_core_dump Core Size for Background Processes
background_dump_dest Detached process dump directory
bitmap_merge_area_size Maximum memory allow for BITMAP MERGE
blank_trimming Blank trimming semantics parameter
cache_size_threshold Maximum size of table or piece to be cached (in blocks)
ccf_io_size Number of bytes per write when creating contiguous file
checkpoint_process Create a seperate checkpoint process
cleanup_rollback_entries No. of undo entries to apply per transaction cleanup
close_cached_open_cursors Close cursors cached by PL/SQL at each commit
commit_point_strength Bias this node has toward not preparing in a two-phase commit
compatible Database will be completely compatible with this software
version
compatible_no_recovery Database will be compatible unless crash or media recovery is
ne
control_files Control file names list
core_dump_dest Core dump directory
cpu_count Number of cpu's for this instance
create_bitmap_area_size Size of create bitmap buffer for bitmap index
cursor_space_for_time Use more memory in order to get faster execution
db_block_buffers Number of database blocks cached in memory
db_block_checkpoint_batch Max number of blocks to checkpoint in a DB Writer IO
db_block_checksum Store checksum in db blocks and check during reads
db_block_lru_extended_statistics Maintain buffer cache LRU statistics for last N blocks
discarded
db_block_lru_latches Number of lru latches
db_block_lru_statistics Maintain buffer cache LRU hits-by-position statistics (slow)
db_block_size Size of database block in bytes
db_domain Directory part of global database name stored with CREATE
DATABA SE
db_file_multiblock_read_count Db block to be read each IO
db_file_simultaneous_writes Max simultaneous (overlaped) writes per db file
db_file_standby_name_convert Datafile name convert pattern and string for standby
database
db_files Max allowable # db files
db_name Database name specified in CREATE DATABASE
db_writers Number of database writer processes
dblink_encrypt_login Enforce password for distributed login always be encrypted
delayed_logging_block_cleanouts Turn on delayed-logging block cleanouts feature
discrete_transactions_enabled Enable OLTP mode
distributed_lock_timeout Number of seconds a distributed transaction waits for a lock

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Administration d'une base de données Oracle7 Les Paramètres d'environnement

distributed_recovery_connection_hold_time Number of seconds RECO holds outbound


connections open
distributed_transactions Max. number of concurrent distributed transactions
dml_locks Dml locks - one for each table modified in a transaction
enqueue_resources Resources for enqueues
event Debug event control - default null string
fixed_date Fixed SYSDATE value
gc_db_locks # DB locks (DFS)
gc_files_to_locks Mapping between file numbers and hash buckets
gc_freelist_groups # freelist groups locks in (DFS)
gc_lck_procs Number of background parallel server lock processes to start
gc_releasable_locks # releasable DB locks (DFS)
gc_rollback_locks # Undo locks in (DFS)
gc_rollback_segments # Undo Segments
gc_save_rollback_locks # Save Undo locks in (DFS)
gc_segments # Segment headers
gc_tablespaces # tablespaces
global_names Enforce that database links have same name as remote database
hash_area_size Size of in-memory hash work area
hash_join_enabled Enable/disable hash join
hash_multiblock_io_count Number of blocks hash join will read/write at once
ifile Include file in init.ora
instance_number Instance number
job_queue_interval Wakeup interval in seconds for job queue processes
job_queue_keep_connections Keep network connections between execution of jobs
job_queue_processes Number of job queue processes to start
license_max_sessions Maximum number of non-system user sessions allowed
license_max_users Maximum number of named users that can be created in the
database
license_sessions_warning Warning level for number of non-system user sessions
log_archive_buffer_size Size of each archival buffer in log file blocks
log_archive_buffers Number of buffers to allocate for archiving
log_archive_dest Archival destination text string
log_archive_format Archival destination format
log_archive_start Start archival process on SGA initialization
log_block_checksum Calculate checksum for redo blocks when writing
log_buffer Redo circular buffer size
log_checkpoint_interval # redo blocks checkpoint threshold
log_checkpoint_timeout Maximum time interval between checkpoints in seconds
log_checkpoints_to_alert Log checkpoint begin/end to alert file
log_file_standby_name_convert Logfile name convert pattern and string for standby database
log_files Max allowable # log files
log_simultaneous_copies Number of simultaneous copies into redo buffer(# of copy
latches )
log_small_entry_max_size Redo entries larger than this will acquire the redo copy latch
max_commit_propagation_delay Max age of new snapshot in .01 seconds
max_dump_file_size Maximum size (blocks) of dump file
max_enabled_roles Max number of roles a user can have enabled
max_rollback_segments Max. number of rollback segments in SGA cache
max_transaction_branches Max. number of branches per distributed transaction

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Administration d'une base de données Oracle7 Les Paramètres d'environnement

mts_dispatchers Specifications of dispatchers


mts_listener_address Address(es) of network listener
mts_max_dispatchers Max number of dispatchers
mts_max_servers Max number of servers
mts_multiple_listeners Are multiple listeners enabled?
mts_servers Number of servers to start up
mts_service Service supported by dispatchers
nls_currency NLS local currency symbol
nls_date_format NLS Oracle date format
nls_date_language NLS date language name
nls_iso_currency NLS ISO currency territory name
nls_language NLS language name
nls_numeric_characters NLS numeric characters
nls_sort NLS linguistic definition name
nls_territory NLS territory name
open_cursors Max # cursors per process
open_links Max # open links per process
optimizer_mode Optimizer mode
optimizer_percent_parallel Optimizer percent parallel
oracle_trace_collection_name Oracle TRACE default collection name
oracle_trace_collection_path Oracle TRACE collection path
oracle_trace_collection_size Oracle TRACE collection file max. size
oracle_trace_enable Oracle TRACE instance wide enable/disable
oracle_trace_facility_name Oracle TRACE default facility name
oracle_trace_facility_path Oracle TRACE facility path
os_authent_prefix Prefix for auto-logon accounts
os_roles Retrieve roles from the operating system
parallel_default_max_instances Default maximum number of instances for parallel query
parallel_max_servers Maximum parallel query servers per instance
parallel_min_percent Minimum percent of threads required for parallel query
parallel_min_servers Minimum parallel query servers per instance
parallel_server_idle_time Idle time before parallel query server dies
partition_view_enabled Enable/disable partitioned views
post_wait_device Name of post-wait device
pre_page_sga Pre-page sga for process
processes User processes
recovery_parallelism Number of server processes to use for parallel recovery
reduce_alarm Reduce Alarm
remote_dependencies_mode Remote-procedure-call dependencies mode parameter
remote_login_passwordfile Password file usage parameter
remote_os_authent Allow non-secure remote clients to use auto-logon accounts
remote_os_roles Allow non-secure remote clients to use os roles
resource_limit Master switch for resource limit
rollback_segments Undo segment list
row_cache_cursors Number of cached cursors for row cache management
row_locking Row-locking
sequence_cache_entries Number of sequence cache entries
sequence_cache_hash_buckets Number of sequence cache hash buckets
serializable Serializable
session_cached_cursors Number of cursors to save in the session cursor cache

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Administration d'une base de données Oracle7 Les Paramètres d'environnement

sessions User and system sessions


shadow_core_dump Core Size for Shadow Processes
shared_pool_reserved_min_alloc Minimum allocation size in bytes for reserved area of
shared pool
shared_pool_reserved_size Size in bytes of reserved area of shared pool
shared_pool_size Size in bytes of shared pool
snapshot_refresh_interval Wakeup interval in seconds for job queue processes
snapshot_refresh_keep_connections Keep network connections between execution of jobs
snapshot_refresh_processes Number of job queue processes to start
sort_area_retained_size Size of in-memory sort work area retained between fetch calls
sort_area_size Size of in-memory sort work area
sort_direct_writes Use direct write
sort_read_fac Multi-block read factor for sort
sort_spacemap_size Size of sort disk area space map
sort_write_buffer_size Size of each sort direct write buffer
sort_write_buffers Number of sort direct write buffers
spin_count Number of times to spin on latch miss
sql92_security Require select privilege for searched update/delete
sql_trace Enable SQL trace
temporary_table_locks Temporary table locks
text_enable Enable text searching
thread Redo thread to mount
timed_statistics Maintain internal timing statistics
transactions Max. number of concurrent active transactions
transactions_per_rollback_segment Number of active transactions per rollback segment
use_ism Enable Shared Page Table - ISM
use_post_wait_driver Use post-wait driver
use_readv Use readv for multi-block read
user_dump_dest User process dump directory
utl_file_dir Utl_file accessible directories list

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Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

ANNEXE D: SCRIPTS DE CREATION D’UNE BASE

# FICHIER initGEN.ora
#
# $Header: init.ora 7.14 94/04/07 11:39:16 nsingh Osd<unix> $ init.ora Copyr (c) 1991
Oracle
#
###########################################################################
###
# Example INIT.ORA file
#
# This file is provided by Oracle Corporation to help you customize
# your RDBMS installation for your site. Important system parameters
# are discussed, and example settings given.
#
# Some parameter settings are generic to any size installation.
# For parameters that require different values in different size
# installations, three scenarios have been provided: SMALL, MEDIUM
# and LARGE. Any parameter that needs to be tuned according to
# installation size will have three settings, each one commented
# according to installation size.
#
# Use the following table to approximate the SGA size needed for the
# three scenarious provided in this file:
#
# -------Installation/Database Size------
# SMALL MEDIUM LARGE
# Block 2K 4500K 6800K 17000K
# Size 4K 5500K 8800K 21000K
#
# To set up a database that multiple instances will be using, place
# all instance-specific parameters in one file, and then have all
# of these files point to a master file using the IFILE command.
# This way, when you change a public
# parameter, it will automatically change on all instances. This is
# necessary, since all instances must run with the same value for many
# parameters. For example, if you choose to use private rollback segments,
# these must be specified in different files, but since all gc_*
# parameters must be the same on all instances, they should be in one file.
#
# INSTRUCTIONS: Edit this file and the other INIT files it calls for
# your site, either by using the values provided here or by providing
# your own. Then place an IFILE= line into each instance-specific
# INIT file that points at this file.

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Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

###########################################################################
####

#include database configuration parameters


ifile = /home/oracle/data/GENERIC/scripts/cnfgGEN.ora

#rollback_segments = (rs_GEN_r01, rs_GEN_r02, rs_GEN_r03, rs_GEN_r04)


db_name = GEN
db_files = 100

db_file_multiblock_read_count = 8 # SMALL
# db_file_multiblock_read_count = 16 # MEDIUM
# db_file_multiblock_read_count = 32 # LARGE

db_block_buffers = 200 # SMALL


# db_block_buffers = 550 # MEDIUM
# db_block_buffers = 3200 # LARGE

shared_pool_size = 3500000 # SMAL#L


# shared_pool_size = 6000000 # MEDIUM
# shared_pool_size = 9000000 # LARGE
# shared_pool_size = 12000000 # LARGE
#shared_pool_size = 18000000 # VERY LARGE

log_checkpoint_interval = 10000

processes = 50 # SMALL
# processes = 100 # MEDIUM
# processes = 200 # LARGE

dml_locks = 100 # SMALL


# dml_locks = 200 # MEDIUM
# dml_locks = 500 # LARGE

log_buffer = 8192 # SMALL


# log_buffer = 32768 # MEDIUM
# log_buffer = 163840 # LARGE

sequence_cache_entries = 10 # SMALL
# sequence_cache_entries = 30 # MEDIUM
# sequence_cache_entries = 100 # LARGE

sequence_cache_hash_buckets = 10 # SMALL
# sequence_cache_hash_buckets = 23 # MEDIUM
# sequence_cache_hash_buckets = 89 # LARGE

# audit_trail = DB # if you want auditing


# timed_statistics = true # if you want timed statistics
max_dump_file_size = 10240 # limit trace file size to 5 Meg each

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Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

log_archive_start = true # if you want automatic archiving


mts_dispatchers = "ipc, 1"
#mts_dispatchers = "tcp, 1"
#mts_max_dispatchers = 10
mts_servers =2
mts_max_servers = 10
mts_service = GEN
mts_listener_address = "(ADDRESS=(PROTOCOL=ipc) (KEY=GEN))"
#mts_listener_address =
"(ADDRESS=(PROTOCOL=TCP)(PORT=1525)(HOST=nom_machine))"
OPEN_CURSORS=300
GLOBAL_NAMES=FALSE
max_enabled_roles=40

# FICHIER cnfgGEN.ora
#
# $Header: cnfg.orc 7001200.1 93/01/28 11:00:21 pku Osd<unix> $ Copyr (c) 1992 Oracle
#
# cnfg.ora - instance configuration parameters
# Parametres de configurations d'une instance
#

control_files = (/home/oracle/data/GENERIC/cntrl1GEN.ctl,
/home/oracle/data/GENERIC/cntrl2GEN.ctl,
/home/oracle/data/GENERIC/cntrl3GEN.ctl)
# Below for possible future use...
#init_sql_files = (?/dbs/sql.bsq,
# ?/rdbms/admin/catalog.sql,
# ?/rdbms/admin/expvew.sql)
background_dump_dest = /home/oracle/data/GENERIC/bg
user_dump_dest = /home/oracle/data/GENERIC/user
core_dump_dest = /home/oracle/data/GENERIC/core
#log_archive_dest = /home/oracle/data/GENERIC/arch/arch.log
#db_block_size = <blocksize>

db_name = GEN

#Création d’une base de données: FICHIER CretdbGEN.sql


REM *
REM * Set terminal output and command echoing on; log output of this script.
REM *
#set termout on
#set echo on
spool GEN.lst

REM * Start the <GEN> instance (ORACLE_GEN here must be set to <GEN>).

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Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

REM *
connect internal
startup nomount pfile=/home/oracle/data/GENERIC/scripts/initGEN.ora

REM * Create the <dbname> database.


REM * SYSTEM tablespace configuration guidelines:
REM * General-Purpose ORACLE RDBMS 5Mb
REM * Additional dictionary for applications 10-50Mb
REM * Redo Log File configuration guidelines:
REM * Use 3+ redo log files to relieve ``cannot allocate new log...'' waits.
REM * Use ~100Kb per redo log file per connection to reduce checkpoints.
REM *
create database GEN
maxinstances 1
maxlogfiles 16
maxdatafiles 100
character set "US7ASCII"
datafile
'/home/oracle/data/GENERIC/systGEN.dbf' size 10M
logfile
group 1('/home/oracle/data/GENERIC/log1aGEN.dbf',
'/home/oracle/data/GENERIC/log2aGEN.dbf') size 500k,
group 2('/home/oracle/data/GENERIC/log1bGEN.dbf',
'/home/oracle/data/GENERIC/log2bGEN.dbf') size 500k,
group 3('/home/oracle/data/GENERIC/log1cGEN.dbf',
'/home/oracle/data/GENERIC/log2cGEN.dbf') size 500k;

REM # install data dictionary views:


@/net4/oracle/rdbms/admin/catalog.sql

shutdown immediate
disconnect

connect internal
# SQLDBA bug: if GEN is numeric, leads to syntax error.
startup open GEN pfile=/home/oracle/data/GENERIC/scripts/initGEN.ora
create rollback segment rs_GEN_r0 tablespace system
storage (initial 16k next 16k minextents 2 maxextents 10);
alter rollback segment rs_GEN_r0 online ;

REM * Create a tablespace for rollback segments.


REM * Rollback segment configuration guidelines:
REM * 1 rollback segments for every 4 concurrent xactions.
REM * No more than 50 rollback segments.
REM * All rollback segments the same size.
REM * Between 2 and 4 homogeneously-sized extents per rollback segment.
REM *
create tablespace ts_GEN_rbs datafile
'/home/oracle/data/GENERIC/rbsGEN.dbf' size 2M

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Université de Nice-Sophia Antipolis 88 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

default storage (
initial 128k
next 128k
pctincrease 0
minextents 2
);

REM * Create a tablespace for temporary segments.


REM * Temporary tablespace configuration guidelines:
REM * Initial and next extent sizes = k * SORT_AREA_SIZE, k in {1,2,3,...}.

create tablespace ts_GEN_temp datafile


'/home/oracle/data/GENERIC/tempGEN.dbf' size 550k
default storage (
initial 256k
next 256k
pctincrease 0
);

alter tablespace ts_GEN_temp add datafile


'/home/oracle/data/GENERIC/tempGEN2.dbf' size 10M;

REM * Create a tablespace for database tools.


REM *
create tablespace tools datafile
'/home/oracle/data/GENERIC/toolGEN.dbf' size 4M;

alter tablespace tools add datafile


'/home/oracle/data/GENERIC/toolGEN2.dbf' size 10M;

REM * Create a tablespace for miscellaneous database user activity.


REM *
create tablespace ts_GEN_users datafile
'/home/oracle/data/GENERIC/usrGEN.dbf' size 5M;

REM * Create rollback segments.


REM *
create rollback segment rs_GEN_r01 tablespace ts_GEN_rbs;
create rollback segment rs_GEN_r02 tablespace ts_GEN_rbs;
create rollback segment rs_GEN_r03 tablespace ts_GEN_rbs;
create rollback segment rs_GEN_r04 tablespace ts_GEN_rbs;

REM * Restart the instance to activate the the additional rollback segments.
REM *
shutdown immediate
disconnect

connect internal
# SQLDBA bug: if GEN is numeric, leads to syntax error.

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Université de Nice-Sophia Antipolis 89 ©JC Grattarola
Administration d'une base de données Oracle7 Scripts Création Base

startup open "GEN" pfile=/home/oracle/data/GENERIC/scripts/initGEN.ora


drop rollback segment rs_GEN_r0;
alter user sys temporary tablespace ts_GEN_temp;
#revoke resource from system;
#revoke resource on system from system;
#grant resource on tools to system;
alter user system default tablespace tools temporary tablespace ts_GEN_temp;

REM * For each DBA user, run DBA synonyms SQL script. Don't forget that EACH
REM * DBA USER created in the future needs dba_syn.sql run from its account.
REM *
connect system/manager
@/net4/oracle/rdbms/admin/catdbsyn.sql
connect sys/change_on_install
@/net4/oracle/rdbms/admin/catproc.sql
@/net4/oracle/rdbms/admin/cataudit.sql

spool off

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Administration d'une base de données Oracle7 Vue v$type_size

ANNEXE E: VUE V$TYPE_SIZE

SQL> select * from v$type_size;

COMP TYPE DESCRIPTION SIZE


-------- -------- -------------------------------- ----------
S EWORD EITHER WORD 4
S EB1 EITHER BYTE 1 1
S EB2 EITHER BYTE 2 2
S EB4 EITHER BYTE 4 4
S UWORD UNSIGNED WORD 4
S UB1 UNSIGNED BYTE 1 1
S UB2 UNSIGNED BYTE 2 2
S UB4 UNSIGNED BYTE 4 4
S SWORD SIGNED WORD 4
S SB1 SIGNED BYTE 1 1
S SB2 SIGNED BYTE 2 2
S SB4 SIGNED BYTE 4 4
S BOOLEAN BOOLEAN 4
S FLOAT FLOAT 4
S DOUBLE DOUBLE 8
S SIZE_T SIZE_T 4
K KDBA DATABASE BLOCK ADDRESS 4
K KTNO TABLE NUMBER IN CLUSTER 1
K KSCN SYSTEM COMMIT NUMBER 8
K KXID TRANSACTION ID 8
K KUBA UNDO ADDRESS 8
KCB KCBH BLOCK COMMON HEADER 20
KTB KTBIT TRANSACTION VARIABLE HEADER 24
KTB KTBBH TRANSACTION FIXED HEADER 48
KDB KDBH DATA HEADER 14
KTE KTECT EXTENT CONTROL 44
KTE KTETB EXTENT TABLE 8
KTS KTSHC SEGMENT HEADER 8
KTS KTSFS SEGMENT FREE SPACE LIST 20
KTU KTUBH UNDO HEADER 16
KTU KTUXE UNDO TRANSACTION ENTRY 28
KTU KTUXC UNDO TRANSACTION CONTROL 100
KDX KDXCO INDEX HEADER 16
KDX KDXLE INDEX LEAF HEADER 32
KDX KDXBR INDEX BRANCH HEADER 24

35 rows selected.

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