Mémoire Finale
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Thème
Tout d’abord, mes vifs remerciements, qui ont nous aider de par leurs
expérience dans le domaine du raffinage du pétrole aux : Mr A. Hellal,
Mr R. Bengribi, Mr B. Noureddine et Mr Mahmoudi.
En fin nous remercions tous ceux et celles qui ont de près ou de loin
A tous merci.
Dédicaces
Remerciement
Dédicaces
Introduction générale………………………………………………………...…………………1
II.3 La catalyse……………………………………………………………………………..…12
Conclusion générale……………………..……………………………………………………53
Tableaux
Figures
Reference
Annexes
Introduction générale
L’objet du raffinage est de convertir les matières premières naturelles comme le pétrole brut
et le gaz naturel en des produits utiles et commercialisables. Le pétrole brut et le gaz naturel
sont des hydrocarbures naturels que l’on trouve dans beaucoup d’endroits du globe en quantités
et composition variées. Dans les raffineries, ils sont transformés en différents produits dont :
Des carburants pour les voitures, les camions, les avions, les navires et les autres formes
de transport.
Des fuels de combustion pour la génération de chaleur et d’énergie pour l’industrie et
l’habitat.
Des matières brutes pour les industries pétrochimiques et chimiques.
Des produits spécialisés comme les lubrifiants, les paraffines/cires et le
bitume.
De l’énergie en tant que sous-produit sous la forme de chaleur (vapeur d’eau) et
d’énergie (électricité).
Afin de fabriquer ces produits, ces matières brutes sont traitées dans un certain nombre
d'installations de raffinage différentes. La combinaison de ces unités de traitement pour
convertir le pétrole brut et le gaz naturel en produits, y compris les unités et les infrastructures
annexes, est appelée une raffinerie. La demande du marché pour ce type de produits, la qualité
du brut disponible et certaines exigences des autorités influencent la taille, la configuration et
la complexité d’une raffinerie. Comme ces facteurs varient d’un endroit à l’autre, il n’existe pas
deux raffineries identiques.
1
L'azote est, quant à lui, présent dans des proportions 10 à 100 fois moins importantes que le
soufre. L'élimination de ce composé (hydrodéazotation HDN) est absolument essentielle pour
éviter l’empoisonnement des catalyseurs acides utilisés dans les procédés de conversion
et notamment en hydrocraquage. Par ailleurs, il est probable que les futures normes européennes
concernant les produits de combustion des composés azotés (NO) deviennent de plus en plus
sévères, et incitent les raffineurs à diminuer les teneurs en azote dans les produits de raffinage.
Les procédés d'hydrotraitement comprennent aussi des procédés d'hydrogénation (HYD). Ils
permettent d’éviter la formation de gommes (hydrogénation des oléfines), d'améliorer les
propriétés des gazoles (amélioration de l'indice de cétane) ou d'hydrogéner des coupes lourdes
Pour mener à bien notre étude, nous avons structuré notre travail comme suit :
• Une partie théorique, dans laquelle nous présentons une brève description du
complexe, des généralités sur les hydrotraitements, et sur les procédés
d'hydrodésulfuration de gasoil.
• Une partie pratique, dans laquelle nous allons présenter d’une façon détaillée la
description du procédé HDS puis nous procéderons aux unités associe au HDS tel que
lavage aux amines et la récupération de soufre dans une procédé CLAUS.
2
Chapitre I : Présentation de la raffinerie d’Arzew
I.1 Introduction :
La raffinerie d’Arzew est considérée comme un important complexe industriel, réalisé dans
le cadre du premier plan dans les années 70. Elle occupe une superficie de 150 jusqu’à 170 hectares
dans la zone industrielle d’arzew, sur le plateau d’El Mohgoun, à environ 40 kilomètres d’Oran
et 5 km de la mer méditerranée.
La raffinerie a été construite dans le cadre du premier plan quinquennal 1970-1973 par un
groupe japonais (Société Japonaise JAPAN GASOLINE CORPORATION). En 1984, d’autres
unités ont été rajoutées.
La raffinerie d’Arzew, après réhabilitation, traite 3,8 millions tonnes par an de pétrole brut de
Hassi-Messaoud et 279.000 tonnes par an de Brut Réduit Importé (BRI) pour la fabrication des
Produits Tonnes/an
Propane 15000
Butane 85 000
Essence normale 130 000
300 000
Essence super
Naphta 500 000
Fuel BTS 1100 000
Fuel HTS 40 000
Kérosène 150 000
Gazole 1500 000
Huiles finies 170 000
Graisse 7 000
Paraffine 4 000
Bitume routier 120 000
Bitume oxydé 20 000
4
Chapitre I : Présentation de la raffinerie d’Arzew
5
Chapitre I : Présentation de la raffinerie d’Arzew
6
Chapitre I : Présentation de la raffinerie d’Arzew
En 1978, suite aux besoins importants en lubrifiants, la réalisation d'un ensemble de production
7
Chapitre I : Présentation de la raffinerie d’Arzew
Il s‘agit du stockage des produits finies comme les carburant, les GPL, ainsi que les
additifs chimiques, le brut de Hassi-Messaoud, puis le mélange du reformat, LSRN,
butane pour l’obtention des essences. Une dernière tâche, c’est l’expédition qui se fait par
les camions (propane, butane, essence, gasoil), par train, soit par canalisation ou par navires au
niveau de L’ISP.
a. Service intervention.
b. Service prévention.
Durant toutes les étapes de raffinage au niveau des différentes unités, les produits semi-
finis et finis sont soumis selon un programme bien défini à un contrôle de qualité
rigoureux au niveau du laboratoire.
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Un catalyseur est une substance susceptible d’accélérer par sa présence la transformation chimique
d’une masse importante de matière sans qu’il soit, quant à lui Consommé au cours de la réaction. Il
ne modifie en aucune façon les possibilités réactionnelles qui sont fixées par la thermodynamique,
de telle sorte à favoriser la production des produits désirés, au Détriment des sous-produits, un tel
catalyseur est dit sélectif.
En présence d’un catalyseur, la réaction est caractérisée par une augmentation de la vitesse de
la transformation des réactifs et la réduction de l’énergie d’activation. [1]
Pour qu’un catalyseur soit industriellement efficace, il faut qu’il présente certaines propriétés
intrinsèques qui doivent répondre aux exigences de l’utilisateur.
La notion d’activité nous renseigne sur une vitesse, ainsi, une grande activité se traduit par
une vitesse de la réaction élevée. Un catalyseur très actif nécessite un réacteur de faible volume
et la mise en œuvre de faible quantité de catalyseur et des conditions opératoires peu sévères,
en particulier à une température relativement basse Permettant d’opérer avec une bonne
sélectivité et une bonne stabilité dans un intervalle thermodynamique éventuellement favorable.
Une bonne sélectivité permet d’obtenir de bon rendement en produits désirés, en réprimant
les réactions parasites, concurrentes et consécutives. La texture du catalyseur (en particulier
volume poreux et répartition poreuse) devra être optimisée pour atténuer les interventions de
limitations di fusionnelles internes.
10
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Le dépôt du coke sur certains catalyseurs (bouchage des pores) par intervention de
réactions parasites.
Perte d’activité par destruction physique ou chimique des agents activant.
Agglomération des sites actifs par frittage.
Adsorption progressive de poisons présents dans la charge ou les produits.
La morphologie externe des grains catalytiques doit être adaptée au procédé catalytique
correspondant.
Pour les lits mobiles, ces catalyseurs sont sous forme de poudre sphérique pour limiter
les problèmes d’attrition et d’abrasion.
Pour les lits fluidisés, nous utiliserons une poudre sous forme sphéroïdale si possible
pour éviter l’attrition.
Pour les lits fixes, nous utiliserons des catalyseurs sous forme de billes, d’anneaux,
des extrudés de pastille.
La forme et les dimensions des grains influeront sur les pertes de charges, pour un diamètre
équivalent donné, les catalyseurs ayant les formes précitées, se classeront en fonction des pertes
de charges qu’ils provoquent, comme suit :
Pour assurer une bonne distribution du fluide réactionnel dans la totalité du lit catalytique, il
faudra que la perte de charge soit assez élevée.
Une bonne résistance mécanique évite au catalyseur l’encrassement dû à son poids et aux
différentes contraintes mécaniques résultant du déplacement entre réacteur et régénérateur.
Elle évite aussi l’abrasion des grains, qui par frottement les uns contre les autres, produisent des
fines particules qui peuvent créer une augmentation des pertes de charges dans le lit catalytique.
11
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Les réactions catalytiques sont exothermiques, ainsi un catalyseur doit avoir une activité
thermique et une capacité thermique appropriées, afin de maintenir un gradient de température
en facilitant le transfert de chaleur à l’intérieur et à l’extérieur du grain catalytique.
Après un certain temps d’activité de fonctionnement, les catalyseurs perdent leur activité par
vieillissement. Quand leur activité et leur sélectivité sont devenues insuffisantes, nous
procédons à leur régénération pour leur permettre de retrouver leurs propriétés initiales. Le
traitement le plus utilisé est le brûlage du carbone, mais nous pouvons également effectuer un
balayage avec des gaz convenables afin de désorber certains poisons réversibles, ou bien une
injection de certains composés chimiques.
II.2.9 Le prix :
Même si le catalyseur possède toutes les caractéristiques qui viennent d’être citées, il doit
supporter à performances égales, la comparaison avec les catalyseurs ou procédés concurrents
du point de vue prix
II.3 La catalyse :
12
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Les produits de la réaction ainsi formés, se désorbent dans la phase fluide qui sert de réservoir
pour les réactifs et les produits.
Les étapes une et cinq sont des processus physiques de transfert de masse qui sont régis par
les différentes lois de diffusion de FICK ; alors que les étapes deux, trois et quatre sont des
processus régis par la cinétique chimique. [4]
La diffusion est un processus physique qui tend à égaliser les concentrations. Comme c’est à
la surface du catalyseur que les molécules des réactifs disparaissent le plus vite, c’est à cet
endroit que leur concentration est la plus faible. Les lois de FICK de diffusion permettent de
calculer le flux des molécules de réactifs. En pratique, les grains des catalyseurs possèdent une
porosité interne accessible aux réactifs, nous distinguons deux diffusions : extra granulation et
intra granulation.
Le grain du catalyseur est entouré d’une couche laminaire immobile, plus ou moins épaisse
que le réactif doit franchir pour accéder à la surface externe du grain. Ce film est appelé couche
limite et s’oppose au passage des molécules de réactifs, et provoque une diminution de la
concentration. Selon la loi de FICK, le flux de réactifs au travers de cette couche limite est
proportionnel à la différence de concentration.
CPHH -CS
Ou :
CPHH : c’est la concentration du fluide en phase homogène.
CS : est la concentration à la surface externe du catalyseur.
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Cette diffusion a lieu dans les pores du catalyseur. Elle permet aux molécules du réactif
d’accéder à la surface interne. Elle peut se dérouler suivant plusieurs mécanismes, selon la
dimension des pores du catalyseur : diffusion moléculaire ou diffusion de KNUDSEN si le
diamètre moyen des pores est de l’ordre de grandeur du libre parcours moyen des molécules.
Lorsque les réactifs arrivent au voisinage de la surface du catalyseur, ils réagissent avec la
surface catalytique en s’adsorbant pour donner naissance à de nouvelles espèces chimiques plus
réactives. Ces espèces réactives réagissent entre elles suivant un processus réactionnel
énergiquement plus favorable que celui impliqué dans le cas d’une simple activation thermique.
a. Adsorption physique :
Les forces mises en jeu pour attirer les molécules vers la surface du catalyseur sont de type
de Vander-Wall, elles se caractérisent par une chaleur d’adsorption plus faible.
b. Adsorption chimique :
Elle conduit à la formation entre la surface du solide et la molécule adsorbée, des liaisons
covalentes du même type que celle qui lie entre eux les atomes d’une molécule. Elle est soumise
aux lois conventionnelles de la thermodynamique et de la cinétique.
Les produits de la réaction ainsi formés doivent quitter la surface catalytique pour laisser
place aux réactifs de s’adsorber. La désorption est un phénomène inverse de l’adsorption.
14
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
C’est le phénomène de limitation lorsque, par exemple, la vitesse de la réaction observée est
inférieure à celle qui serait atteinte si le flux de réactif vers la surface active était suffisant, on
dit qu’il y a limitation diffusionnelle.
Ƞ= r/r*
Où :
Le module THIELE [6], qui est un nombre adimensionnel, est une mesure de grandeur relative
entre la vitesse de la réaction et la vitesse de la diffusion.
Les faibles valeurs de ce module de THIELE définissent le domaine chimique alors que les
valeurs élevées définissent le domaine diffusionnel ou physique.
𝒅𝒑 𝒗𝒊 .𝐥𝐠.𝒔
𝝋= √
𝟐 𝑫𝒆
Où :
dp : est le diamètre de la particule solide.
15
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Sous le terme hydroraffinage, on désigne l’ensemble des procédés qui visent à éliminer des
composés indésirables présents dans les coupes pétrolières au moyen d’un traitement
catalytique en présence d’hydrogène. Les principales impuretés à éliminer sont, selon les cas,
les composés sulfurés, azotés, oxygénés, les métaux et les hydrocarbures insaturés tels que
les dioléfines, oléfines et aromatiques.
Le soufre est éliminé par combinaison chimique avec de l’hydrogène en présence d’un
catalyseur adapté.
Hydrodésulfuration — S — + H2 H2 S
H.D.S. Hydrogène sulfuré
La réaction produit de l’H2S volatil qui est facilement séparable de la coupe traitée.
Les caractéristiques générales des réactions HDS peuvent être illustrées par l’exemple ci-
dessous :
D’une façon générale les réactions d’HDS présentent les caractéristiques suivant
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Consommation d’hydrogène.
Génération de légers.
Exo thermicité.
Globalement les réactions d’élimination de l’azote sont toutefois plus difficiles que les
réactions d’élimination du soufre.
Ces composés sont présents en quantités notables dans certains bruts sous forme d’acides
Naphténiques particulièrement corrosifs. On en rencontre également à l’état de phénols dans
les effluents de craquage catalytique par exemple.
Hydrodéoxygénation O + H2 H2 O
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Elle conduit à la formation d’eau séparable à l’état liquide par décantation. Elle présente par
ailleurs des caractéristiques voisines des précédentes.
Les coupes lourdes résiduelles contiennent au sein des asphaltènes des composés
organométalliques dans lesquels on trouve surtout deux métaux : nickel et vanadium. Ces
derniers constituent l’obstacle principal à la conversion catalytique des résidus ou conversion
profonde. Ce sont en effet de redoutables poisons des catalyseurs mis en œuvre dans ces
procédés. Une autre source des métaux dans les résidus est constituée par les impuretés
minérales comme les sels de sodium. Par ailleurs, dans certains bruts on trouve d’autres métaux
(arsenic, plomb, cuivre,…) même dans les coupes distillables.
L’hydrodémétallation est une réaction qui complique très fortement la purification des
résidus pétroliers. Ceux-ci exigent en effet :
les dioléfines sont des composés instables susceptibles de former des gommes dans
les carburants
les oléfines présentes dans les gasoils sont des facteurs d’instabilité et dégradent
l’indice de cétane
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
les aromatiques recherchés pour les carburantes autos sont par contre néfastes dans
les carburéacteurs (point de fumée) et dans les carburants diesel (indice de cétane).
Par ailleurs, les aromatiques lourds (poly aromatiques) présents dans les distillats et résidus
sont réfractaires au craquage donc à la conversion.
L’élimination des composés insaturés est obtenue par la mise en œuvre de réactions
chimiques D’hydrogénation par exemple : Hydrogénation des dioléfines en oléfines.
C=C—C=C + H2 C—C—C=C
| |
C C
Un premier stade d’hydrogénation permet d’hydrogéner une double liaison sur deux et
donc de passer de la dioléfine à la mono oléfine. Cette première réaction suffit par exemple à
stabiliser certaines essences.
C20H40 + H2 C20H42
Oléfine paraffine
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
L’hydrogénation partielle des aromatiques est une réaction très intéressante dans la mesure
où elle permet de transformer des cycles aromatiques “incraquables” en cycles naphténiques
qui subissent ensuite facilement des ruptures de liaisons carbone-carbone du cycle.
Consommatrices d’hydrogène
Particulièrement exothermiques
Relativement faciles pour les dioléfines et les oléfines
Difficiles à réaliser pour les aromatiques et cela d’autant plus que le nombre de cycles
accolés est important.
-L’hydrogénation des aromatiques n’est d’ailleurs possible qu’à très haute pression
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
La charge est mélangée au gaz riche en hydrogène puis portée à la température de réaction
par des échangeurs de chaleur puis par un four.
Elle passe ensuite dans le réacteur, à l’état vapeur s’il s’agit d’une coupe légère, en mélange
liquide vapeur s’il s’agit d’une coupe lourde. L’exothermicité des réactions provoque une
élévation de température et il peut être nécessaire pour certains cas de prévoir un “quench”
avec un fluide froid pour refroidir le mélange.
-A la sortie du réacteur le mélange obtenu est refroidi puis séparé ce qui permet d’obtenir :
un gaz acide riche en H2S des produits légers qui résultent de la décomposition
des impuretés. L’élimination du soufre de l’azote, etc … conduit en effet à une
destruction de nombreuses molécules et à la production de fractions plus légères
un produit hydroraffiné de même volatilité que la charge mais aux caractéristiques
améliorées.
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Ce procédé a pour but d'éliminer les mercaptans quand la coupe kérosène est destinée à la
fabrication de JET A1. Il s'agit d'un hydrotraitement peu sévère dans la mesure où les
mercaptans sont les composés sulfurés les plus facilement détruits dans le procédé
Il s’agit là de l’utilisation la plus importante du procédé dans les raffineries. Elle concerne
les coupes de distillation mais aussi les produits craqués et vise à satisfaire les spécifications
de plus en plus sévères de teneur en soufre du gasoil moteur et du fuel oïl domestique. Elle
fait l’objet d’une étude détaillée dans ce qui suit.
Elle a pour but d'abaisser leur teneur en soufre, azote, métaux avant traitement dans une
installation de conversion comme le FCC. Ce procédé permet de réduire l'impact polluant du
FCC et améliore notablement ses performances. Par ailleurs cette opération constitue la
première étape du procédé d’hydrocraquage.
Avant traitement dans une installation de conversion ou constitution de fuels lourds BTS. Il
s’agit avant tout dans ce cas d’une hydrodémétallation et d'une hydrodésulfuration.
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Hydrotraitement des paraffines, des cires, des huiles blanches pour leur donner des
caractéristiques compatibles avec les exigences pharmaceutiques ou alimentaires.
Pour les stabiliser par l'hydrogénation des dioléfines instables et les rendre incorporables au
pool essence de la raffinerie.
L’hydrodésulfuration du gasoil est une des préoccupations majeures des groupes pétroliers
en raison des normes mondiales visant à abaisser la teneur en soufre à 10ppm, dans les gasoils
comme l’indique le tableau. (I.1)
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Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Actuelle
Désignation EU 2009
Gasoil
Densité 15 °C 0,810 – 0,860 0,820 - 0,845
Indice de cetane mesuré 48 min 51 min
Soufre Max (ppm masse) 2500 10
Distillation 95% Max - 350
Distillation P.F. Max 390 -
Poly aromatiques %vol Max - 8
Couleur ASTM Max 2,5 -
Flash Point °C Min 55 55
Point trouble °C Max - -5 win ; +5 sum
Pour Point °C Max -9 win ; –7 sum -
Viscosité cSt Max 9 à 20°C 2- 4,5 à 40°C
Teneur en eau (ppm Max) - 100
II.10.1 Introduction :
II.10.2 Le réacteur :
Le réacteur du procédé d'hydrotraitement du gasoil est un réacteur à lit fixe, opérant en phase
mixte liquide-gaz. L'aménagement de ce type de réacteur est représenté sur la figure 1, il est
conçu pour répartir au mieux le mélange diphasique sur la section du réacteur. Il possède de
nombreux équipements internes, qui permettent le contrôle des températures, le contrôle des
pertes de charges et l'obtention ainsi des performances recherchées. [9]
24
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
E06
R 01
E
a
u D03
R S
é D04 T
a R C
c I 0
t P 1
e P Eaux acides
R V a p S u r. P02
u E
0
r E0 2 A R R NAPHTA
1
D01 HP Vap MP
F01
J0 1 J 02
GAZ RESIDUEL
ER
ER
TC E 07 E 08 E 09
S
éC
FC E 04 c D05
0
h 2
FG e
u
E 01 D 02 BP r
P05 P04
P03
E0 3
GAZOLE DESULFURE
Gazole a traiter
E0 5
P01 E a u x a cid e s
25
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Ce procédé permet le traitement des différents types de gasoils (SR, LCO, de cokéfaction et
de viscoréduction) séparément ou mélangés. La charge est mélangée au gaz de recyclage riche
en hydrogène figure 2, puis chauffée et introduit dans le réacteur (1).
Ce procédé permet l'obtention de gasoils avec de faibles teneurs en soufre (< 10 ppm).
Le même procédé est utilisé pour l'hydrotraitement des naphtas et kérosènes ainsi que pour
le prétraitement du gasoil lourd pour le procédé de craquage catalytique. On compte aujourd'hui
plus de 60 unités dans le monde.
Figure II.4 Schéma du procédé d'hydrotraitement de Chevron Lummus Global LLC [10].
b. Le procédé d'hydrotraitement d’Axens : [11]
26
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
Le procédé d'hydrotraitement d’Axens, traite uniquement les gasoils, il permet d'améliorer leurs
caractéristiques à des pressions relativement faibles. Ceci grâce à la grande activité des
catalyseurs utilisés le HR526 CoMo et le HR538/HR548 NiMo. Ce procédé se caractérise par
l'utilisation de deux réacteurs figure 3, dans le second le volume de catalyseur est plusimportant.
On compte plus de 56 unités dans le monde, permettant la production de gasoils avec des teneurs
en soufre inférieures à 50 ppm.
Le procédé ULSD (Ultra Low Sulfure Diesel) est un procédé d'hydrodésulfuration des gasoils
issus de la distillation primaire et des procédés de conversion thermique, la teneur en soufre des
produits varie entre 5 et 50 ppm. Les catalyseurs utilisés sont à base de CoMo et de NiMo, ils
sont très stables et très actifs mais leur formule exacte demeure secrète. Il existe actuellement
plusde 50 unités d'hydrotraitement ULSD dont 40 permettent l'obtention de gasoils avec des
teneurs en soufre inférieures à 10 ppm ; figure :
27
Chapitre II : Description du procède d’hydrodésulfuration de Gasoil
28
Chapitre 2 : Les catalyseurs et le phénomène catalytique
Tableau II.3 Caractéristiques d'un gasoil de distillation directe avant et après le procédé.
29
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Le gasoil est aspiré des bacs de stockage (Blend Go). C’est un mélange de LGO, HGO,
VGO Lub1, VGO Lub2 et aussi mélangé avec le Kérosène de l’unité 11 par une pompe, puis
le mélange est introduit dans l’unité HDS.
Kero
LGO H GO
VGOLUB1
VGOLUB2
UNITE
HDS
Blend GO
ULSD
La charge choisie pour cette étude est constituée de deux coupes pétrolières en mélange :
31
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
32
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Gasoil désulfuré
• Rendement en masse de l’ordre de 95 -98%
• Abaissement de la densité
• Teneur en soufre inférieure à 10 ppm masse
Gaz riche en H2S Dilution de l’H2S par de l’hydrogène et des hydrocarbures légers
• Présence d’ammoniac NH3 et risques de formation de sulfure
d’ammonium
• Traité dans la chaîne soufre pour récupérer H2S et le transformer
ensoufre
Sortie
Gasoil épurée 95% 161500
Essence 4.83% 8211
Gaz formé 0.12% 204
H2S 0.05% 85
Gaz circulant /
Total 100%
33
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
La connaissance de la teneur en soufre des produits permet d'établir un bilan soufre de l'unité.
Les teneurs en soufre des liquides ont été données avec leurs caractéristiques, pour le gaz on
connaît leur pourcentage volume H2S et leur masse molaire.
Purge BP 18-20
Gaz tête stripper 48-50
La pression exigée est d’autant plus élevée que la coupe est plus lourde. Les HDS de gasoils
fonctionnent en général à une pression totale au réacteur de l'ordre de 40/50 bar. La dilution par
l'hydrogène réalisée par le gaz de recyclage et le gaz d'appoint correspond à un débit d'environ
150 Nm3 à 300 Nm3 d'hydrogène par m3 de charge liquide. La consommation d’hydrogène se
situe le plus souvent entre 0,3 et 0,8 % en masse de la charge. [14]
34
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
-Capacité de l'unité :
Cette unité à produire, à partir des coupes (naphta lourd) constituées principalement par les
essences de distillation directe, des bases de carburant à haut indice d’octane. Par ailleurs, elle
fournit l’hydrogène nécessaire pour les hydrotraitements effectués.
35
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
36
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
L'unité d'isomérisation est une unité consommatrice d'hydrogène elle est composée de deux
sections :
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Service Design
17FI 015 321,5Nm3/h 320Nm3/h
17TI 589 38 °C 38 °C
17PIC 013 14 bars 14 bars
Débit massique 159,98 Kg/h 165 Kg/h
38
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
-Conclusions:
Dans le cas des réacteurs catalytique fluide/ solide, deux phases sont en présence: la phase solide
pour le catalyseur et la phase fluide pour les réactifs et les produits de la réaction.
Le catalyseur solide sert à augmenter la vitesse de réaction et donc, lors de sa mise en œuvre, il est
important de considérer l’ensemble catalyseur avec ses caractéristiques essentielles : Son activité.
Son sélectivité.
Son stabilité.
La réaction chimique.
Les conditions opératoires.
Finalement, deux critères sont à retenir pour la mise en œuvre d’un catalyseur :
Le réacteur constitue le cœur des unités de fabrications chimiques, rencontrées aussi bien
dans les raffineries que dans les usines chimiques, dans de telles unités industrielles, le réacteur
est généralement entouré d’appareillages, placés en amont et en aval, permettant les traitements
physiques des matières premières et des produits de la réaction .D’après les caractéristiques
principales d’une réaction chimique, il est facile de définir le type de réacteur convenable. Donc,
le fonctionnement des réacteurs industriels nécessite un classement bien caractérisé.
Ces réacteurs catalytiques industriels sont classés en trois groupes principaux, réacteur
catalytique à lit fixe, à lit mobile et à lit fluidisé.
39
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Ce type réacteur est constitué essentiellement d’un lit fixe catalytique traverse par mélange
Réactionnel. Le lit fixe est un réacteur tubulaire contenant un empilement compact et immobile
de grains de catalyseur. Ces grains ont généralement un diamètre allant de 1 à 5 mm .Lorsque
l'empilement est contenu dans un seul tube qui constitue l'enveloppe du réacteur, le lit fixe est
adiabatique.
La technologie la plus souvent rencontrée dans l'industrie est Celle du lit fixe adiabatique, du
fait de sa simplicité. La technique adiabatique est même utilisée dans le cas où la thermicité de
la réaction n'est pas négligeable. Le lit catalytique est divisé en plusieurs sections entre lesquelles
la température est réajustée soit par un échange thermique, soit par injection de fluide.
40
Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
b. Lit fluidisé :
Les grains de catalyseur sont placés dans un réacteur tubulaire et retenus par une grille Placée
en bas du réacteur. L'écoulement du fluide se fait de la grille vers le haut et permet donc un
mouvement aléatoire de toutes les particules : c’est l'état de fluidisation. Dans le cas de
l'utilisation d'un fluide gazeux, le lit fluide n'est pas homogène et est constitué de zones plus ou
moins riches en particules. Cette technique est plus délicate à mettre en œuvre que celle des lits
fixes mais apporte plusieurs avantages pour les cas suivants : lorsque l'opération nécessite un
apport ou une élimination de chaleur (pour les réactions exothermique ou endothermique) et
lorsque le catalyseur doit être régénéré fréquemment.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
c. Lit circulant :
Le fluide réactionnel entraîne les grains dans un ou plusieurs longs tubes. Ce réacteur peut
être utilisé dans les cas suivants: Limitations diffusion elles, besoin d'échanges thermiques,
régénérations du catalyseur fréquentes, et nécessite soit des grains de très petites tailles
(dp<0,5 mm), soit des vitesses de fluides très importantes. Toutes les conditions de mise en
œuvre idéale d'un catalyseur solide sont donc réunies, néanmoins, cette technique connaît peu
d'application en industrie.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
d. Lit mobile :
Comme pour le lit fixe, le lit mobile est constitué d'un empilement de grains de catalyseur
Mais qui, dans ce cas, est animé d'un mouvement de translation sous l'effet de la gravité.
Suivant le sens d'écoulement du fluide, il est possible d'avoir une configuration en co-courant,
contrecourant ou courant croisé. Le seul avantage de cette configuration est de pouvoir
régénérer le catalyseur en continu. En conséquence, les applications pratiques de cette
technologie sont réserves à des cas de désactivation rapide du catalyseur que l’on rencontre,
dans le procédé de reformage catalytique.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Réacteur isotherme (la réaction considérée est exothermique mais comme une faible
Quantité de thiophène est convertie, le réacteur peut être suppose isotherme).
Écoulement piston axial.
Un bilan de matière (en kmolh−1) sur un élément de longueur dz en réacteur piston sur
le Thiophène est donné par l’expression. (III.1)
𝒅𝑿𝑻
𝑾= 𝒓 ………………….. ( III.2)
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
La VVH est définie par l’expression (III.3) avec V liq hors H2, le débit volumique de la charge
liquide hors hydrogène a 15 ◦C (parfois à 25 ◦C) du réacteur considéré et V cata. , le volume de
catalyseur du réacteur.
𝑽 𝒍𝒊𝒒𝒉𝒐𝒓𝒔𝑯𝟐 ……….(III.3)
𝑽𝑽𝑯 = 𝑽𝒄𝒂𝒕𝒂
Pour caractériser le temps de séjour d'une charge à transformer dans les réacteurs catalytiques,
on utilise la notion de vitesse spatiale.
La vitesse spatiale s'exprime en terme de débit de charge rapporté au volume (ou parfois à la
masse) de catalyseur utilisé dans l'unité. La définition la plus habituelle est la suivante :
Les VVH habituelles pratiquées pour les hydrodésulfurations se situent entre 0,5 et 2. Cette
VVH détermine le temps de séjour de la charge au contact de la masse catalytique, c’est à-dire
le temps laissé aux réactions chimiques pour se développer.
Il est bien évident qu'un temps de contact plus long conduit, toutes choses égales par ailleurs,
à un avancement plus grand des réactions chimiques et donc à une transformation accrue des
hydrocarbures contenus dans la charge.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
V charge
V charge = 538.20 m3 /h
nRTZ 5905×0,082×(273+380)×1
Vg.c = =
P 10,01×40
A : coefficient qui varie de 0,8 1,2 (0,8 pour les réacteurs cylindriques avec une entrée axiale
et de 1,2 pour les réacteurs cylindriques avec une entrée radiale.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Avec :
W=A
W = 0,085 m/s
S=
S=4.34m2
Hcat m
Le catalyseur occupe 80% du volume du réacteur et en se basant sur cette donnée on peut
déterminer la hauteur du réacteur qui est de :
H réacteur m
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
D’où : R 2m
D=2 R=2m
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
elle y est distillée. L’H2S est récupéré en tête de colonne, il est envoyé vers une unité à soufre
basé sur le procédé (CLAUS) pour en faire du soufre liquide.
Gaz incolore, inflammable et acide (se dissocie dans l’eau libre pour former une solution acide
très corrosive pour les équipements en acier carbone).
Température d’ébullition = -60oC : H2S se retrouve dans les coupes légères (gaz sec, LPG) des
sections de traitement final de différents processus.
En effet, ce gaz a une forte affinité pour la surface du catalyseur où il s'adsorbe facilement. Plus
la pression partielle de ce gaz est grande dans les réacteurs, plus il prend la place des autres
molécules sur la surface du catalyseur et gêne l'adsorption des autres, de l'hydrogène en
particulier.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Néanmoins, une désulfuration trop poussée du gaz peut provoquer une désulfuration du
catalyseur qui peut l'endommager définitivement. C'est pourquoi l'absorbeur HP à l'amine est
associé à un by-pass qui réenrichit le gaz de recyclage en H2S de façon contrôlée.
Les gaz riches en H2S entrent dans la colonne d'absorption ou l'on injecte également des
amines pour traiter les vapeurs de gaz entrantes. Les vapeurs extraites de cette colonne sont
directement envoyés vers la section fuel gaz de la raffinerie tandis que la partie liquide riche en
amines et en souffre est envoyée dans le ballon séparateur.
-La phase aqueuse issue du ballon est envoyée vers la section de traitement des eaux huileuses.
-La phase riche en amines et gaz acides est envoyée vers une colonne de régénération des
amines.
-La phase gazeuse riche en H2S sortant en tête de colonne est envoyée vers une unité de
récupération de soufre (Unité CLAUS).
-La partie liquide (amines) sortant de la colonne de régénération est refoulée vers le ballon
tampon.
-Les amines sont ensuite intégrées de nouveau dans la colonne de traitement.
-L'hydrogène sulfuré H2S réagit avec la solution d’amines (Alcaline) dans la phase liquide.
Cette réaction étant équilibrée et exothermique, la température devrait être aussi basse que
possible pour promouvoir l’absorption du gaz (typiquement 50oC). Une augmentation de
température se produit en bas de l’absorbeur (20 à 40oC, selon la charge de la solution en
composants acides principalement).
-La pression de l’absorbeur doit aussi être relativement élevée (approx. 6 bar).
Au contraire, la pression dans le régénérateur doit être aussi basse que possible (2.2 bar) et
on augmente la température pour permettre le stripping des composants acides (120oC
normalement).
En plus de la demande en énergie pour le rebouilleur, le rebouilleur régénérateur doit fournir
l’énergie pour la réaction opposée, qui est endothermique.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
H2S vers
GAZ
UNITÉ CLAUS
ÉPURÉ
RÉGÉNÉRATEUR
ABSORBEUR
GAZ + 2HS MEA ou DEA
Rebouilleur
La réaction Claus est limitée par un équilibre. Le degré de conversion de la seconde réaction
dépend de la température.
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Chapitre III : Calcul de réacteur et traitement de sulfure
Elle consiste en un four pour brûler le H2S et une chaudière à vapeur. Dans le four la
température de la flamme atteint environ 1000-1200oC. Les gaz de procès sont refroidis à
environ 160oC lorsqu’ils passent à travers une chaudière qui convertir l’eau en vapeur basse
pression.
On trouve un Réacteur Thermique à deux zones : une telle disposition permet d’obtenir la
température de flamme souhaitée pour assurer la stabilité de la flamme ainsi que la destruction
complète du NH3 présent dans le gaz d’alimentation. Dans une telle situation, la température
opératoire de la première zone est d’environ 1400oC adiabatiques.
Puisqu’à basse température l’équilibre se déplace du côté soufre, un catalyseur est nécessaire
pour atteindre un taux de réaction satisfaisant. Le catalyseur mentionné peut être utilisé à des
températures atteignant 200-250oC. Les vapeurs de soufre produites sont condensées dans un
condenseur-refroidisseur et le soufre liquide est extrait. Le même processus que le précédent
est répété dans une seconde étape catalytique.
Le gaz de queue, qui contient toujours du H2S et du SO2 non convertis ainsi que de la vapeur
de soufre, ne peut être rejeté dans l’atmosphère pour des raisons de pollution de l’air et de
toxicité du H2S.
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Conclusion générale
L’installation principale dans l’unité d’hydrodésulfuration est le réacteur à lit fixe et les
dimensions de ce dernier qui ont fait l’objet de mon étude permettent l’obtention d’un gasoil de
bonne qualité avec une teneur en soufre faible (jusqu’à 10 ppm) répondant ainsi aux exigences
du marché.
Les procédés d'hydrotraitement comprennent aussi des procédés d'hydrogénation (HYD). Ils
permettent d’éviter la formation de gommes (hydrogénation des oléfines), d'améliorer les
propriétés des gazoles (amélioration de l'indice de cétane) ou d'hydrogéner des coupes lourdes
(hydrogénation des aromatiques) avant hydrocraquage. La réaction d’hydrogénation des
aromatiques est thermodynamiquement favorisée à haute pression d’hydrogène et faibles
températures, mais cinétiquement favorisée à hautes températures. Afin de transformer le soufre
contenu dans ce mélange en hydrogène sulfuré (H2S). Ce gaz sera envoyé dans une unité
d’absorption aux amines. Dans celle-ci, l’H2S est lavé à la Mono-Éthyles-Amine (MEA) ou
DiÉthyle-Amine (DEA) dans un absorbeur. Le gaz lavé est envoyé au réseau de la raffinerie et
la MEA chargée en H2S sera traité dans un régénérateur, elle y est distillée. L’H2S est récupéré
en tête de colonne, il est envoyé vers une unité à soufre basé sur le procédé (CLAUS) pour en
faire du soufre liquide.
En propose pour améliorer les installations et des machines des équipements avec la nouvelle
technologie pour faire une bonne élimination de H2S et les impuretés dans le gasoil.
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Résumé
L’objet du raffinage est de convertir les matières premières naturelles comme le pétrole brut et
le gaz naturel en des produits utiles et commercialisables.
Afin de fabriquer ces produits, ces matières brutes sont traitées dans un certain nombre
d'installations de raffinage différentes.
La pollution atmosphérique engendrée par les rejets de SOx l'empoisonnement des catalyseurs
des pots catalytiques par le soufre issu de la combustion des carburants imposent notamment
des réductions des taux de ce composé dans les carburants. Comme le soufre est l'hétéroatome
le plus abondant dans les pétroles bruts l’hydrodésulfuration (HDS) poussée devient une
réaction majeure des raffineries, afin de respecter les normes européennes toujours plus
drastiques : moins de 10 ppm de Soufre dans les carburants depuis 2009.
On propose pour améliorer les installations des équipements avec la nouvelle technologie
pour faire une bonne élimination de H2S et les impuretés dans le gasoil.
Mots clé :
RA1/Z (la raffinerie d’Arzew n°1) ; hydrodésulfuration ; gazole ; catalyseurs.
Liste des tableaux :
Chapitre I :
Chapitre II :
Tableau II.3 : Caractéristiques d'un gasoil de distillation directe avant et après le procédé
Chapitre III :
[1] P.BRUN : Catalyse et Catalyseurs en Chimie Organique. Edition Masson et Cie Paris
1970.
[2] J. F. LEPAGE : Catalyse de Contact. Edition TECHNIP. Paris 1971.
[3] B. FERMAUX : Eléments de Cinétique et de Catalyse. Edition Lavoisier. Paris 1989.
[4] R. BLIN, G. POULENC et G. PALLER : Adsorption au Service du Génie Chimique.
Information Chimie N° 135 pp 149-160, Août – Septembre 1974.
[5] C.E. CHITOUR : Chimie des Surfaces ; Introduction à la Catalyse.
Edition O.P.U.ALGER 1981.
[6] J. VILLERMAUX : Génie de la réaction Chimique ; Conception et fonctionnement des
réacteurs. Edition Lavoisier. Paris 1982
[7] cours traitement des coupes legers et distillats moyenne IFP Training 2015
[8] Cours traitement des coupes lourds IFP Training 2015
[9] ″Bruts, Raffinage, Produits, Schéma de fabrication″, Cours de l'Institut Français du
Pétrole, (2005).
[10] ″Hydrotreating″, Hydrocarbon Processing: Refining Processes, (2006), P. 146
[11] ″Hydrotreating diesel″, Hydrocarbon Processing: Refining Processes, (2004)
[12] ″Hydrodesulfurization, ultra-low-sulfur diesel″, Hydrocarbon Processing, Vol. 81,
(2002),
[13] ″Hydrodéaromatisation″, Hydrocarbon Processing Refining Processes, (2006)
[14] ″Le pétrole; Raffinage et génie chimique″, Pierre Wuithier tome I. (1972)