Sujet 09

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR
ELECTROTECHNIQUE
SESSION 2009
ÉPREUVE E4.2
g
Étude d’un système technique industriel
Conception et industrialisation
Durée : 4 Heures
or Cœfficient : 3
c.
Calculatrice à fonctionnement autonome autorisée conformément à la circulaire
n°99-186 du 16/11/99.L’usage de tout autre matériel ou documents est interdit.
le
Ce sujet comporte 4 dossiers : - Le dossier technique
- Le dossier questionnement
te
- Le dossier ressources
- Le dossier réponses
Le candidat répondra sur le dossier réponses et sur feuilles de copie annexes.

Chaque réponse devra être repérée par le numéro de la question.
si
Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction, de la présentation et du respect de

la langue française.
Chaque réponse littérale et chaque calcul devront être justifiés.

09-EQCIN session 2009
ELECTROTECHNIQUE
SESSION 2009
EPREUVE E4.2
Equipement d’un forage d’eau potable
g
or
DOSSIER TECHNIQUE
c.
le
te
si
Mise en situation : page 2

1. Description générale : page 3
2. Cuverie : page 5
3. Puits : page 6
4. Caractéristiques de l’alimentation électrique et schémas : page 8
5. Configuration du réseau ETHERNET : page 14
Dossier technique Page 1/15

Mise en situation :
La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d’Economie Mixte (SEM) dont l’activité
est l’extraction et l’embouteillage d’eau de source en vue de sa commercialisation.
Résumé de l’historique du projet et enjeu :
La production annuelle d’eau de source de la SEM des eaux de Soultzmatt s’élève aux
environs de 22 millions de cols (bouteilles). En tenant compte de l’eau de rinçage, cette production
correspond à une consommation globale de 40 000 m3/an.
La société envisage d’amener sa production annuelle à 36 millions de cols, soit un besoin total
en eau de source de 60 000 m3. Elle doit donc augmenter ses capacités d’extraction et pour cela
mettre en exploitation un nouveau forage (L4) assurant un débit maximum de 10 m3/h (donnée du
cahier des charges défini par la société).
L’enjeu est donc d’obtenir en quantité suffisante une eau de qualité contrôlée.
g
Description de l’installation :
L’eau est pompée à partir de 3 puits (L2 et L3 sont les plus anciens, L4 a été installé en 2007
et fera l’objet de cette étude), jour et nuit, vers un local « cuverie », qui sert de stock tampon en
or
entrée du cycle de production.
L’eau est ensuite embouteillée sur 2 chaînes (une chaîne bouteilles plastique et une chaîne
bouteilles verre) avant palettisation et stockage. Cette partie sera hors étude.
Le puits L4 est à environ un kilomètre de l’usine et le suivi devra se faire à distance.
FLAN DE MONTAGNE
c. puits L4
puits L3 (nouveau)
(ancien)
local cuverie puits L2
(ancien) liaison entre les puits et la
le
cuverie (conduites d'eau +
alimentation électrique +
VALLEE transmission de données)
100 m
usine d'embouteillage échelle approximative :
(Groupe sources Nessel)
te
plan schématique du site : puits et usine d'embouteillage
Problématiques abordées :
Pour répondre à la commande de production de cols, il est nécessaire de contrôler le débit et la

si
qualité de l’eau. Cela conduira à dimensionner la pompe immergée et à déterminer les outils de
contrôle indispensables.
Les parties abordées seront donc les suivantes :
• dimensionner et choisir la pompe immergée et réguler le débit

• alimenter le puits en énergie électrique : déterminer la section de câble, choisir la protection
• obtenir une qualité contrôlée : choisir les capteurs et l’instrumentation associée
• contrôler cette qualité à distance : choisir et étudier partiellement le support de communication

1. Description générale :
1.1. Rappel de l’enjeu du projet :
Il s’agit d’augmenter la production totale pour la porter à 60 000 m3 .année-1
L‘installation initiale, support du procédé étudié comporte une cuverie (local de

stockage des eaux) alimentée par les puits L2 et L3. L’installation modifiée comprend un
nouveau forage (puits L4), objet de l’étude.
1.2. Topologie des lieux :
g
La société SEM des sources de Soultzmatt se trouve dans le Haut-Rhin (68).
1.2.1. Extrait carte IGN 1/25000 complété par l’hydrogéologue
or Usine
Puits L2 : repère 37
c. Puits L3 : repère 84
Puits L4 : repère 114
le
te
si

1.2.2. Plan de situation détaillé (rapport Jaillard Janvier 2006, extrait de plan de cadastre) :
g
100 m
or
c.
50 m
1.2.3. Distances et coordonnées diverses :
le
Distance du puits L2 à la cuverie : 650 m
Distance du puits L2 au puits L3 : 70 m
Distance du puits L3 au puits L4 : 200 m
Altitude puits L4 : 342 m
Altitude cuverie : 295 m
te
Une tranchée est creusée en ligne droite entre les puits L3 et L4. Elle accueillera la
canalisation principale, l’alimentation basse tension, le support réseau ETHERNET.
si

2. Cuverie :
g
or
c.
le
Ci-dessus le synoptique de l’entrée de la cuverie. Il s’agit d’une capture d’écran de la
supervision. Les puits L2 et L3, et après développement du projet le puits L4, alimentent en
eau la cuve 1R. Le niveau d’eau dans cette cuve 1R commande le fonctionnement des
te
puits : un niveau trop bas provoque une demande d’eau (pompage dans les forages), un
niveau trop haut stoppe cette demande en eau.
Le local cuverie comprend également le tableau électrique divisionnaire alimentant en

énergie les puits L2, L3 et L4.
si
Une liaison ETHERNET entre la cuverie et les puits permet de transmettre les
données entre équipements, en particulier la transmission des consignes de débit et des
demandes d’eau de la cuverie vers les puits et la transmission des mesures de qualité de
l’eau des puits vers l’usine.

3. Les puits :
Afficheur
Enregistreur
Instrumentation
Vue extérieure du local puits L4
g
Tête de
forage
or
Vue intérieure du local
3.1. Structure d’un puits :

c. Armoire électrique
vanne
Refoulement
vers cuverie Afficheur
(débit Q) Enregistreur AUTOMATE
le
conductivimètre Transmetteur
débitmètre sol
forage
te
Liaison
ETHERNET
L4-cuverie
moteur VARIATEUR
pompe Alimentation
si
électrique
capteur de (câble C4)
température
capteur de
niveau

3.2. Fonctionnement d’un puits :
Vanne motorisée et
interrupteur M/A
associé
g
Pompe et interrupteur
M/A associé
or
c.
Vue de la supervision, installée dans le bureau du responsable de production
le
Le commutateur Auto/manu, ainsi que les 2 interrupteurs M/A de la figure ci-dessus
sont des objets de supervision.
Vanne motorisée
te
Pompe commandée par

commandée par
Commutateur Auto/manu « mode
Interrupteur M/A associé Interrupteur M/A associé
de fonctionnement »=Manu
Commutateur Auto/manu « mode Conditions relatives aux niveaux dans la cuverie, à
de fonctionnement »=Auto condition que le niveau dans le puits ne soit pas trop bas
si
Le commutateur Manu/Auto de la régulation permet de commander la pompe en

vitesse (position Manu) ou en débit (position Auto).
Les grandeurs numériques (débit, conductivité, niveau, température) sont transmises

à distance vers la cuverie.

4. Caractéristiques de l’alimentation électrique et schémas :
La distribution basse tension se fait en 3x400 V, avec un schéma de liaisons à la

terre de type IT.
4.1. Schéma unifilaire (extrait) montrant la liaison entre le TGBT et le puits L4 :
T1
630 kVA
g
QA
or
QB
TGBT
désignation C2
câble 2 longueur l 2=650 m
c. section par phase S2=70 mm²
QC
le
Puits L2
désignation C3
câble 3 longueur l 3=70 m
section par phase S2=35 mm²
te
QD
QE
Puits L3
si
désignation C4
câble 4
longueur l 4=200 m
Q0
Puits L4

4.2. Extraits du schéma électrique :
g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si
Compteur horaire

g
or
c.
+
le
-
te
si

g
or
c.
le
te
si

5. Configuration du réseau ETHERNET :
5.1. Plan général réseau local cuverie – puits :
API4
TSX3722
Câble réseau cat. 5 10/100 Mbps +ETZ410
X-WAY : 2.3
Support secteur pour CPL
Paire téléphonique 4 ko/s
CPL SWITCH
g
Puits L4 Liaison réseau électrique
L3-L4 environ 250 m
Liaison réseau électrique
L2-L3 environ 100 m
or
I.G. API2 CPL CPL API3 CPL
TSX3722 TSX3722
+ETZ410 +ETZ410
X-WAY : 2.1 X-WAY : 2.2
c.
MODEM SWITCH SWITCH
MOD2
Puits L2 Puits L3
le
Liaison paire téléphonique
cuverie-L2- environ 650 m
MODEM API1
TSX3722
te
MOD1
+ETZ410
X-WAY : 1.1 PC1
ROUTEUR SWITCH
si
R1
Cuverie

5.2. Adresses IP des équipements :
Repère équipement Désignation équipement Adresse IP équipement

API1 Automate cuverie 192.168.1.202
MOD1 Modem cuverie 192.168.1.203
PC1 Ordinateur supervision 192.168.1.201
R1 Routeur cuverie 192.168.1.200
API2 Automate puits L2 192.168.1.20
MOD2 Modem puits L2 192.168.1.40
IG Interface graphique L2 192.168.1.30
API3 Automate puits L3 192.168.1.50
API4 Automate puits L4
g
or
c.
le
te
si

09-EQCIN sesssion 2009
ELECTROTECHNIQUE
SESSION 2009
EPREUVE E4.2
g
or
DOSSIER QUESTIONNEMENT
c.
• Le questionnement comporte 4 parties :
Partie A : Dimensionnement de la pompe immergée

le
o
o Partie B : Instrumentation du puits
o Partie C : Alimentation en énergie et protection électrique
o Partie D : Transmission des données entre puits et cuverie
• Ces 4 parties sont indépendantes.

te
• Il est indispensable de lire au préalable la présentation du dossier technique

si
Dossier Questionnement Page 1/12

A. Pompe immergée :
Données initiales :
• débit compris entre 4 et 10 m3.h-1, avec une moyenne à 7 m3.h-1, la pompe

devra être dimensionnée pour le débit maximum ;
• hauteur manométrique totale notée H = 130 m (valeur maximum déterminée
lors de l’épreuve E4.1) ;
• diamètre canalisation : 50 mm.
A.1. Choix de la pompe immergée :
g
A.1.1. Type de pompe :
or
Sur la figure du document ressource A11, Q représente le débit et H la hauteur
manométrique totale.
Utiliser ce document pour donner la référence de la pompe qui convient.
La pompe choisie est la pompe SP17 (largement surdimensionnée)

c.
A.1.2. Nombre de roues :
Le document ressource A12 donne les performances des pompes immergées. Le

le
réseau de courbes est paramétré par le nombre de roues (étages de la pompe).
Utiliser ce document pour donner le nombre de roues de la pompe SP17.

te
A.1.3. Caractéristiques du moteur d’entraînement :
Le document ressource A13 indique les puissances et caractéristiques des moteurs

associés aux pompes.
si
L’étude hydraulique a montré que le moteur choisi doit être alimenté par un variateur
de fréquence. Une étude mécanique a abouti à un moteur diamètre 6 pouces (6 ‘’).
Donner la puissance utile Pu et la fréquence de rotation nN du moteur correspondant.

A.2. Choix du variateur :
Afin de contrôler et de maîtriser le débit, le moteur sera alimenté par un variateur de

fréquence.
Utiliser le document ressource A2 pour donner la référence du variateur, en précisant

les critères déterminants de choix.
A.3. Mise en œuvre du variateur : configuration et schéma de raccordement :
L’étude préalable et les essais ont montré que la fréquence ne devait pas être
inférieure à 25 Hz. Les temps d’accélération et de décélération seront réglés à 3 secondes.
g
Le variateur sera alimenté conformément aux schémas type du document
ressource A32 et des schémas du dossier technique en paragraphe 4 .2., sa commande sera
assurée par un automate programmable industriel (API) avec les contraintes suivantes :
or
• contacteur de ligne du variateur KMV mis sous tension dès que le circuit de
commande est alimenté,
• commande marche / arrêt du variateur issue en commande 2 fils d’une sortie
tout ou rien à « contact sec » de l’API,
• consigne de fréquence du variateur au format 0-10 V commandée par une
c.
sortie analogique de l’automate,
• information de défaut du variateur (contact normalement fermé) renvoyée sur
une entrée 24 VDC de l’API,
• voyant défaut H2 en face avant de la porte de l’armoire commandé par le relais
KA1,
le
• information de marche du variateur (contact normalement ouvert) transmise à
une entrée 24 VDC de l’API,
• redémarrage automatique après un défaut,
• configuration initiale du variateur en pré réglage usine, modifiée le moins
possible.
te
A.3.1. Configuration du variateur :
Ci-dessous la configuration « préréglée » du variateur.

si
Quels sont les paramètres qu’il faudra modifier ou compléter ? Préciser les réglages
que pour ces paramètres, en complétant le tableau du document réponse A31.

Préréglages (configuration usine) du variateur :
g
or
c.
A.3.2. Schéma de raccordement :
le
Les schémas-types sont dans le document ressource A32.
Compléter le document réponse A32, en mettant en évidence :
• le circuit de puissance du variateur (la présence des inductances de ligne est

nécessaire),
te
• les entrées / sorties de commande du variateur (faire figurer les renvois de

folios sans ambiguïté avec les schémas du dossier technique paragraphe 5, si
possible avec les numéros de fils),
• le schéma du voyant défaut variateur.
si

B. Instrumentation du puits :
Objectif : relever et transmettre les données d’exploitation du puits (débit, niveau) et

de qualité de l’eau (conductivité, température).
L’ensemble de l’instrumentation du puits, sauf la partie mesure de température, sera

choisie dans la gamme proposée par Endress Hauser, implanté localement. Cette
instrumentation comprend :
• la mesure de la conductivité de l’eau (μS),

• la mesure du débit de pompage (m3.h-1),
• la mesure du niveau d’eau dans le puits (m),
g
• la mesure de la température de l’eau du puits (°C).
Chacune de ces grandeurs doit être mesurée, affichée en face avant, enregistrée
dans le local technique du puits, et transmise à la supervision de l’usine. Toutes ces
or
grandeurs sont transmises au format 4-20 mA.
Le synoptique de la solution retenue pour la partie mesures est le suivant :
Conductivimètre Débitmétre
Liquisys M CLS
c. PROMAG 50H DN
223
Câble de
le
mesure
CYK71
Cellule de
conductivité
te
Afficheur enregistreur à
Condumax W CLS21
choisir
Afficheur universel
pour niveau dans le
puits
si
RIA452
Capteur de température
RTD 4 fils
Capteur de pression
WATERPILOT FMX167

B.1. Choix de l’afficheur enregistreur :
On rappelle que les objectifs sont les suivants : afficher localement les grandeurs à
surveiller, les enregistrer localement sur une carte CF (Compact Flash), et les transmettre à
la supervision de l’usine.
L’afficheur enregistreur servira également à transmettre à l’API l’image des grandeurs

mesurées sur des voies analogiques. La supervision de l’usine accédera alors aux images
de ces grandeurs par accès aux variables correspondantes dans le programme de l’API.
L’afficheur enregistreur sera alimenté en 230 VAC.
g
B.1.1. Capacité de la carte mémoire :
Chaque donnée enregistrée sur la carte CF occupe 32 bits. On rappelle qu’il y en a 4
or
(température, débit, conductivité, niveau). L’intervalle de temps entre chaque mesure est de
1 minute, et la carte CF est relevée (donc vidée de ses données) une fois par mois.
La sauvegarde de la configuration occupe 5 MB sur la carte.
3 formats de cartes sont proposés pour l’enregistreur : 64, 128 et 245 MB. On rappelle
c.
qu’un Byte (B) est un octet, soit 8 bits.
Parmi les 3 capacités proposées, quelle est celle qui convient ?
B.1.2. Référence de l’afficheur enregistreur :

le
Voir document ressource B12.
Donner en justifiant vos critères la référence de l’afficheur enregistreur préconisé si on

souhaite se réserver la possibilité d’accéder à l’enregistreur par interface ETHERNET
(document réponse B12).
te
B.2. Schéma de câblage de l’enregistreur et des liens avec l’API :
L’affectation des mesures sur les voies d’entrées est la suivante :

si
Grandeur Entrée enregistreur Voie analogique API

Débit CH1 Voie 2
Niveau CH2 Voie 3
Conductivité CH3 Voie 4
Température CH4 Non transmise
D’autre part, la sortie « ALARME » (Rel 1, contact normalement ouvert) de

l’enregistreur est transmise à une entrée 24 VDC de l’API.

Enfin, on précise que les sorties 4-20 mA des dispositifs de mesure de débit, pression
conductivité sont actives.
Compléter le document réponse B2, en s’aidant du document ressource B2. Faire

figurer les branchements de l’alimentation électrique de l’enregistreur, de la voie enregistrant
le débit et de sa transmission sur l’API, de la voie enregistrant la température, et de la sortie
« alarme » de l’enregistreur.
C. Alimentation en énergie et protection électrique de l’équipement :
Objectif : il s’agit d’alimenter le puits en énergie en toute sécurité en respectant les

contraintes normatives.
g
C.1. Câble d’alimentation en énergie électrique :
or
Rappel des données :
Le schéma unifilaire de l’ensemble est rappelé sur le document technique

paragraphe 4.1., sur lequel on pourra également relever les diverses longueurs
Chaque liaison alimente l’ensemble des circuits aval, ainsi :

c.
• la liaison C2 alimente les 3 puits (L2 et L3, puis L4),
• la liaison C3 alimente les puits L3, puis L4,
• la liaison C4 est celle à dimensionner, qui n’alimente que le puits L4.
le
Le courant absorbé par chaque puits est connu, il vaut environ 15 A sous 3x400 V
pour un facteur de puissance estimé à 0,8. Ces valeurs sont identiques pour les 3 puits, qui
peuvent fonctionner simultanément. Les liaisons sont réalisées à l’aide de câbles cuivre
TENAFLEX HO7RN-F (voir document ressource C1), multipolaire ou unipolaire en trèfle.
te
L’étude a montré que le critère technique déterminant la section du câble est la chute
de tension, compte tenu de la longueur des liaisons.
Chacun des puits est équipé d’un éclairage alimenté par le réseau concerné.
si
C.1.1. Synthèse des chutes de tension :
Compléter le tableau du document réponse C11 (sauf les cases grisées).
Quelle est la chute de tension admissible entre la source et les circuits terminaux
en % ?
Quelle sera la chute de tension admissible sur le tronçon C4 en % ?

C.1.2. Section du câble C4 :
En utilisant les caractéristiques des câbles multipolaires, déterminer cette section.
C.2. Réalisation de la tranchée :
Pour l’ensemble de la question C2, on raisonnera en montants hors taxes.
C.2.1. Etablissement du devis :
Pour réaliser la tranchée accueillant la canalisation C4 entre les puits L3 et L4, il est
fait appel à une entreprise spécialisée. Les étapes consécutives de ce chantier, évaluées
g
dans le but d’établir le devis, sont :
• l’ouverture de la tranchée à l’aide d’une « pelle-araignée »,

• la pose d’un lit de sable en fond de tranchée, à l’aide d’une mini-pelle,
or
• la pose de la canalisation (ensemble fourni par le client),
• la pose d’une couche de sable au dessus de la canalisation,
• la pose d’un filet avertisseur,
• la pose de terre sur l’ensemble.
L’ensemble du chantier devrait durer 6 journées de 8 heures. Un camion-benne sera

c.
nécessaire pour la durée du chantier. On considérera que la pelle-araignée et la mini-pelle
sont nécessaires pendant les 6 journées de chantier.
En termes de ressources humaines, le chantier sera mené par un chef de chantier

assisté de 2 aides.
le
Remplir le document réponse C21, et calculer le coût prévisionnel au mètre à
présenter au client.
te
C.2.2. Point en cours de chantier :
Le client a accepté le devis pour le montant annoncé.
On considère que le sol est homogène, que l’avancée de la tranchée se fait à vitesse
constante, et que les étapes décrites ci-dessus se font simultanément.
si
A l’issue du deuxième jour de chantier, 60 mètres de tranchées ont été creusés.
Le chantier finira-t-il dans les temps ?
Dans le cas contraire, quelle sera sa durée totale prévisionnelle (arrondie à la valeur
supérieure en jour entier) ?
Le client accepte le retard annoncé (le coût facturé restant conforme au devis
prévisionnel). A la fin du chantier, ce retard annoncé est le retard réel.

Remplir le document réponse C22, et calculer la marge réalisée par l’entreprise

maîtresse d’oeuvre.
C.3. Calcul des courants de courts-circuits :
On se place pour cette étude au point jeu de barres JB2, folio 2, paragraphe 4.2. du
dossier technique.
Courant de court-circuit maximum Ik3max :
La norme NF C15-100 donne la formule de calcul du courant de court circuit triphasé

symétrique :
g
c max .m.U O
I k 3 max =
2 2
⎡ l ⎤ ⎡ l ⎤
or
⎢R Q + R T + R Uph + ρ 0 ⎥ + ⎢X Q + X T + X Uph + λ ⎥
⎢⎣ Sn ph ⎥⎦ ⎢⎣ n ph ⎥⎦
A partir des indications données, compléter le tableau du document réponse C3 et

calculer la valeur de Ik3max. Le document réponse C3 est complété avec la formule de calcul
dans laquelle les grandeurs connues ont été remplacées par leur valeur numérique (tensions
c.
en V et résistances / réactances en Ω). Les longueurs seront exprimées en m, les sections
en mm².
Courant de court-circuit minimum Ik1min :

le
La norme NF C15-100 donne la formule de calcul du courant de court circuit minimum
quand le neutre est distribué et que la section du conducteur neutre est égale à celle des
conducteurs de phase (notre cas).
c min .m.U O
I k1 min =
te
2 2
⎡ L ⎤ ⎡ L ⎤
⎢R Q + R T + 2R Uph + 2ρ1 ⎥ + ⎢X Q + X T + 2X Uph + 2λ ⎥
⎢⎣ Sn ph ⎥⎦ ⎢⎣ n ph ⎥⎦
Dans cette relation, cmin représente le facteur de tension minimum, pris égal à 0,95 et
si
ρ1 la résistivité du conducteur (cuivre) à chaud prise égale à 0,023 Ωmm².m-1.
L’application numérique aboutit à :
Ik1min=290 A
C.4. Choix du disjoncteur Q1 :
Ce disjoncteur apparaît sur l’extrait du circuit de puissance (Dossier technique,

Paragraphe 4.2., Folio 02).

C.4.1. Critères de choix :
Enoncer et chiffrer les principaux critères déterminants de choix.
C.4.2. Référence :
Donner une référence pour Q1 correspondant aux critères ci-dessus (document

ressource C42).
C.5. Justification et choix d’un parafoudre :
g
La topographie du réseau est la suivante :
or
• alimentation HT sur le site de l’usine. Schéma IT à neutre isolé. Parafoudre de
type 1 pour lequel Ik=40 kA déjà installé dans le TGBT au niveau de l’usine,
• la société des sources de Soultzmatt est installée dans le Haut-Rhin (68),
• alimentation des puits à partir du TGBT en souterrain. Le puits L4 se trouve en
zone montagneuse, sur un site exposé à la foudre,
• le matériel installé dans les puits (variateur, automate, instrumentation) est
c.
coûteux et sensible aux surtensions. Sa détérioration conduirait à une
indisponibilité du puits L4 pouvant amener à une interruption partielle de la
production de l’usine mais sans risque pour la sécurité des personnes.
C.5.1. Analyse du risque (selon UTE C15-443) :

le
Le guide UTE C15-443 donne une méthode d’analyse du risque. La première
approche est strictement normative et indique quand un parafoudre est obligatoire. Elle
apparaît sur le « tableau 1 » du document ressource C51.
D’après ce tableau, un parafoudre est-il obligatoire ? On justifiera la réponse.

te
Même dans les cas où un parafoudre n’est pas obligatoire, la norme indique une
méthode d’évaluation du risque intégrant également des critères économiques.
Dans notre cas, le surcoût dû à la mise en place de la protection foudre est estimé à
si
500 €. L’ordre de grandeur du coût des équipements en place est 10 000 €.
A partir de la méthode d’évaluation des risques présentée en document ressource

C51, déterminé en justifiant la réponse si un parafoudre est peu utile, utile, ou obligatoire.

C.5.2. Choix du parafoudre :
On choisira un parafoudre fixe, avec un niveau de protection Up=1000 V (document

ressource C52 : page 13/14 pour le guide de choix, et page 14/14 pour les caractéristiques et
références précises des parafoudres correspondants). Le parafoudre déjà installé dans le
TGBT est le parafoudre de tête, et le parafoudre à choisir installé dans le puits est le
parafoudre de protection fine.
Dans le premier tableau, Ng=Nk (niveau kéraunique/10).
Donner la référence du parafoudre.
g
D. Transmission des données entre puits et cuverie :
Il s’agit d’étudier l’adressage des équipements, et la fiabilisation de la transmission.
or
D.1. Choix de l’adresse IP du puits L4 :
Une liaison ETHERNET TCP/IP est en place jusqu’aux puits L2 et L3. On garde le
même protocole, l’objectif est de prolonger la liaison jusqu’au puits L4. La description du
c.
réseau est fournie dans le dossier technique paragraphe 5.
La configuration de l’adresse IP d’un équipement fait appel à 2 grandeurs :
• l’adresse IP elle-même codée sur 4 nombres, par exemple le coupleur de l’API

le
du puits L2 a pour adresse IP : 192.168.1.20, cette adresse devant être unique
sur un même sous-réseau,
• le masque de sous-réseau définissant la partie commune de l’adresse IP pour
les équipements d’un réseau. Sur un réseau local de petite taille comme le
réseau considéré, ce masque de sous-réseau vaut 255.255.255.0.
te
Proposer une adresse IP valide pour le coupleur de l’API du puits L4.
D.2. Validation de la communication :

si
A. Chacun des équipements (3 puits et la cuverie) doit s’assurer que la communication

est opérationnelle. Ainsi, l’automate de la cuverie émet un bit d’état appelé BT1s de
fréquence 1 Hz et de rapport cyclique ½. Le programme automate de chaque puits surveille
ce bit d’état via le réseau ETHERNET. S’il ne change pas d’état pendant 10 secondes, la
communication cuverie/puits est considérée défectueuse (DEFCOM=1) et le puits s’arrête.
B. Le même contrôle est effectué par les puits pour la cuverie. En cas de défaillance,
une alarme est émise sur la supervision et les demandes d’eau vers le puits considéré sont
suspendues (cette partie est hors étude).

La logique d’élaboration du signal DEFCOM utilise un temporisateur retardé à

l’enclenchement.
Fonctionnement du temporisateur TON :
g
or
10 s 10 s
Logigramme de DEFCOM :
c.
BT1s TON DEFCOM1
IN Q
le
BT1s TON DEFCOM0
IN Q
te
Chronogramme de DEFCOM1 :
Complétez le chronogramme de DEFCOM1 sur le document réponse D2. Quelle est la

condition pour que DEFCOM1 passe à 1 ?
si
Chronogramme de DEFCOM0 :
Complétez le chronogramme de BT1s, puis de DEFCOM0. Quelle est la condition

pour que DEFCOM0 passe à 1 ? (réponses sur document réponse D2).
Chronogramme de DEFCOM :
Complétez ce que devrait être le chronogramme de DEFCOM ? Quelle est la fonction

logique à placer entre DEFCOM0 et DEFCOM1 pour obtenir ce fonctionnement ? (réponses
sur document réponse D2).

ELECTROTECHNIQUE
SESSION 2009
EPREUVE E4.2
g
or
DOSSIER RESSOURCES
c.
Pompes immergées Grundfoss : pages 2 à 4
Variateur ATV61 : pages 5 et 6

le
Afficheur enregistreur RSG30 : pages 7 et 8
Câbles BT industriels : page 9

Extrait norme UTE C15-105 : page 9
te
Disjoncteurs C60N : page 10
Protection foudre, règles : pages 11 et 12
Parafoudres Schneider Electric : page 13 et 14

si
Dossier Ressources Page 1/14

EXTRAITS DOCUMENTATION POMPES

IMMERGEES GRUNDFOSS
Document ressource A11
g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si

EXTRAITS DOCUMENTATION VARIATEUR ATV61

g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si

EXTRAITS DOCUMENTATION AFFICHEUR

ENREGISTREUR RSG30
Document ressource B12
g
or 2 : carte CF, standard industriel, 64 MB
c.
le
te
si

Document ressource B2
g
or
c.
111
112
113
le
114
115
116
te
x11 x12 x13 x14 x15 x16

si

EXTRAIT DOCUMENTATION CÂBLES

Document ressource C1
(3)
g
or
c.
le
te
(3) Note importante : la chute de tension donnée dans ce document est la chute de tension composée.
si
Extrait norme UTE C15-105

EXTRAIT DOCUMENTATION DISJONCTEURS C60N

g
or
c.
le
te
si
Rappel :
Selon norme IEC 947-2 :
• Courbe B entre 3,2 et 4,8 In

• Courbe C entre 7 et 10 In
• Courbe D entre 10 et 14 In

PROTECTION FOUDRE, REGLES

Documents ressource C51
Règles de protection (UTE C15-443)
g
or
Niveaux kérauniques
c.
le
te
si

Méthode d’évaluation du risque
Le niveau d’exposition aux surtensions de foudre F est évalué par la relation :

F=Nk(1,6+2LBT+δ) pour laquelle :
• Nk : niveau keraunique local (voir carte page précédente)
• LBT : longueur de la ligne aérienne quand elle existe, zéro sinon
• δ : coefficient selon tableau :
Situation de la ligne Complètement entouré Quelques Terrain plat ou Site

aérienne BT et du de structures structures à découvert montagneux
bâtiment proximité
g
δ 0 0,5 0,75 1
L’évaluation des conséquences des perturbations dénommée G est donnée par la

relation : G=M+I+P pour laquelle :
or
•
M : prix du matériel : 1 pour un matériel de prix faible (équivalent au coût de la
mise en place de la protection foudre), 2 pour un matériel de prix moyen (ordre
de grandeur 5 fois la mise en place de la protection foudre), 3 pour un matériel
de prix élevé (supérieur à 10 fois la mise en place de la protection foudre)
• I : coût de l’indisponibilité du matériel : 1 pour une indisponibilité sans incidence
c.
sur l’activité, 2 pour une indisponibilité entraînant une interruption partielle de
l’activité, 3 pour une indisponibilité entraînant une interruption totale ou une
conséquence économique inacceptable
• P : conséquences de l’indisponibilité du matériel sur la sécurité des personnes :
0 pour une indisponibilité sans incidence, 5 pour une indisponibilité avec
le
incidence.
A partir des 2 estimations F et G, l’intérêt d’installer une protection peut être évalué
comme indiqué dans le tableau :
F≤20 20<F≤40 40<F≤80 F>80

te
G>6 Utile Obligatoire Obligatoire Obligatoire

G=5 ou 6 Utile Utile Obligatoire Obligatoire
G=3 ou 4 Peu utile Utile Utile Obligatoire
G≤2 Peu utile Peu utile Peu utile Utile
si

EXTRAIT DOCUMENTATION PARAFOUDRES

SCHNEIDER ELECTRIC
g
or
c.
le
te
si

g
or
c.
le
te
si

ELECTROTECHNIQUE
SESSION 2009
EPREUVE E4.2
g
or
DOCUMENTS REPONSES
c.
• Ce dossier est à rendre agrafé au bas d’une copie.
• Il contient les documents réponses à compléter, pour lesquels les repères sont
les mêmes que les questions correspondantes :
le
o Document réponse A31
o Document réponse A32
o Document réponse B12
o Document réponse B2
te
o Document réponse C11

o Document réponse D2
si
Documents réponses Page 1/7

Document réponse A31
Repère Définition Réglage « usine » Réglage Justification

préconisé éventuelle
Macro- Pompage/ventilation
configuration
FrS Fréquence 50 Hz
moteur
ACC Temps 3s
d’accélération
DEC Temps de 3s
g
décélération
LSP Petite vitesse 0 Hz
HSP Grande vitesse 50 Hz
Ith Courant In variateur
or
thermique
moteur
Démarrage NON
automatique
après défaut
LI1
c.
Affectation Marche Avant
entrée logique 1
AI1 Affectation Première consigne
entrée vitesse 0-10 V
analogique 1
AI2 Affectation Deuxième consigne
le
entrée vitesse 0-20 mA
analogique 2
R1 Sortie relais 1 Défaut variateur
R2 Sortie relais 2 Variateur en marche
te
NOTE :
Indiquer « idem » dans la colonne réglage préconisé si celui-ci est le même que le
réglage usine.
si

Document réponse A32
g
+24 V
R/L1
S/L2
R1C
R2C
T/L3
R1A
R1B
R2A
PWR
L1
L2
L3
L4
L5
L6
or
W/T3
COM
AI1+
AI1-
U/T1
+10
V/T2
AI2
PA
P0
H2
c.
le
te
Document réponse B12
RSG30 1 Justifications
si

Document réponse B2
Entrée TOR API

24VDC Alimentation capteurs API
O VDC
COM Entrée TOR en logique positive

+
ECOGRAPH T
PE
L+
11
13
N-
12
g
Capteur de
température
or
411
412
413
414
415
416
511
512
513
514
515
516
611
612
613
614
615
616
CH4 CH5 CH6
RTD
111
112
113
114
115
116
211
212
213
214
215
216
311
312
313
314
315
316
CH1 CH2 CH3

c.
Sortie analogique
PROMAG 50 H Voies analogiques API
20+ +
21- - Voie 2
le
+
- Voie 3
te
+
- Voie 4
si
Document réponse C11
Liaison Ib (A) longueur section ΔU (V/A/km) ΔU ( V) ΔU (%)

C2
C3
Total


N° Poste Coût Nombre Coût du Remarques
unitaire d’unités poste (€)
1 Location pelle- 650 €/jour 6 jours
araignée
2 Location camion 480 €/jour
3 Location mini- 200 €/jour
pelle
4 Sable 45 €/m3 50 m3
5 Filet avertisseur 0,60 €/m
6 Main d’œuvre 35
chef de chantier €/heure
g
7 Main d’œuvre 28 €/h
aides
8 Divers 1000 €
9 Sous-total (1)+(2)+(3)+(4)+(5)+(6)+(7)+(8)
or
10 Marge brute 15 % de (9)
11 TOTAL (9)+(10)
Conclusion : coût unitaire de réalisation de la tranchée (€/m) =

c.
N° Poste Nombre de Nombre de Coût Coût Remarques
le
jours jours réel prévisionnel réel du
prévisionnel (C22) du poste (€) poste
(C21) (€)
12 Postes 6 (1)+(2)+(3)+(6)+(7)
variables pour le prévisionnel
13 Postes (4)+(5)+(8)
te
fixes
14 Sous-total (12)+(13)
15 Total payé par le client (11)
16 Marge effective (14)-(15)
si
Marge (%) =

Repère Signification Indications de valeur ou de Valeur retenue
calcul
Cmax Facteur de tension maximum 1,05 1,05
m Facteur de charge 1,05 1,05
U0 Tension nominale entre phase
et neutre
RQ Résistance en amont de la 0,04 mΩ
source
XQ Réactance en amont de la 0,35 mΩ
source
g
RT Résistance de la source 2,6 mΩ
XT Réactance de la source 8,1 mΩ
RUph Résistance d’un conducteur Sommer toutes les
de phase depuis la source résistances des conducteurs
or
jusqu’à l’origine du circuit l
considéré amont par ∑ ρ 0
S
sur liaisons
C2 et C3
XUph Réactance d’un conducteur de Sommer toutes les
phase depuis la source réactances des conducteurs
jusqu’à l’origine du circuit amont par ∑ λl sur liaisons
c.
considéré
C2 et C3
ρ0 Résistivité du conducteur à 20 0,01851 Ωmm².m-1
°C
λ Réactance linéique des 0,08 mΩ.m-1
le
conducteurs
l Longueur de la canalisation Sur liaison C4
(en m)
S Section des conducteurs de Sur liaison C4
phase du circuit considéré
te
nph Nombre de conducteurs en Sur liaison C4

parallèle par phase
Calcul de RUph :
si
Calcul de XUph :
A.N. Calcul de Ik3max :

254
I k 3 max = =
2 2
⎡ −3 l ⎤ ⎡ −3 −3 l
⎤
⎢2,64.10 + R Uph + 0,01851 ⎥ + ⎢8,45.10 + X Uph + 0,08.10 ⎥
⎣⎢ Sn ph ⎦⎥ ⎢⎣ n ph ⎦⎥

Document réponse D2
BT1s
t(s)
DEFCOM1
g
t(s)
10 20
or
BT1s
t(s)
10 20
DEFCOM0
c.
t(s)
le
10 20
DEFCOM
t(s)
te
10 20
DEFCOM1 passe à 1 après 10 s sans front montant

DEFCOM0 passe à 1 après 10 s sans front desecendant
si
La fonction logique est un OU. DEFCOM=DEFCOM1+DEFCOM0

Sujet 09

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BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

Le candidat répondra sur le dossier réponses et sur feuilles de copie annexes.

Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction, de la présentation et du respect de

Chaque réponse littérale et chaque calcul devront être justifiés.

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

Equipement d’un forage d’eau potable

Mise en situation : page 2

Dossier technique Page 1/15

plan schématique du site : puits et usine d'embouteillage

Pour répondre à la commande de production de cols, il est nécessaire de contrôler le débit et la

Les parties abordées seront donc les suivantes :

• dimensionner et choisir la pompe immergée et réguler le débit

Dossier technique Page 2/15

1.1. Rappel de l’enjeu du projet :

Il s’agit d’augmenter la production totale pour la porter à 60 000 m3 .année-1

L‘installation initiale, support du procédé étudié comporte une cuverie (local de

1.2. Topologie des lieux :

1.2.1. Extrait carte IGN 1/25000 complété par l’hydrogéologue

Dossier technique Page 3/15

Dossier technique Page 4/15

Le local cuverie comprend également le tableau électrique divisionnaire alimentant en

Dossier technique Page 5/15

Vue extérieure du local puits L4

3.1. Structure d’un puits :

Dossier technique Page 6/15

3.2. Fonctionnement d’un puits :

Pompe commandée par

Le commutateur Manu/Auto de la régulation permet de commander la pompe en

Les grandeurs numériques (débit, conductivité, niveau, température) sont transmises

Dossier technique Page 7/15

4. Caractéristiques de l’alimentation électrique et schémas :

La distribution basse tension se fait en 3x400 V, avec un schéma de liaisons à la

4.1. Schéma unifilaire (extrait) montrant la liaison entre le TGBT et le puits L4 :

Dossier technique Page 8/15

4.2. Extraits du schéma électrique :

Dossier technique Page 9/15

Dossier technique Page 10/15

Dossier technique Page 11/15

Dossier technique Page 12/15

Dossier technique Page 13/15

5.1. Plan général réseau local cuverie – puits :

Dossier technique Page 14/15

5.2. Adresses IP des équipements :

Repère équipement Désignation équipement Adresse IP équipement

Dossier technique Page 15/15

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

Partie A : Dimensionnement de la pompe immergée

• Ces 4 parties sont indépendantes.

• Il est indispensable de lire au préalable la présentation du dossier technique

Dossier Questionnement Page 1/12

• débit compris entre 4 et 10 m3.h-1, avec une moyenne à 7 m3.h-1, la pompe

A.1. Choix de la pompe immergée :

Utiliser ce document pour donner la référence de la pompe qui convient.

La pompe choisie est la pompe SP17 (largement surdimensionnée)

Le document ressource A12 donne les performances des pompes immergées. Le

Utiliser ce document pour donner le nombre de roues de la pompe SP17.

A.1.3. Caractéristiques du moteur d’entraînement :

Le document ressource A13 indique les puissances et caractéristiques des moteurs

Donner la puissance utile Pu et la fréquence de rotation nN du moteur correspondant.

Dossier Questionnement Page 2/12