Rapport de Stage Med FRATA

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Université Hassan Casablanca

FSJES AC

Licence professionnelle CFA


Formation Initiale

Rapport de stage
Réalisé par : FRATA EL IDRISSI Mohammed

Encadrant professionnel : Badreddine AKAABOUNE

Jury :

MM : Mohamed Benabdeslam

Mustapha Chami

Mustapha Benmahane

Abdelhak Hilal

Said Mdarbi

Said Lotfi
13 Novembre 2016
Hassan Lahbari

Hassan Ait ali

Imad Bugad

Mohamed Boiti

Juin 2019
Rapport de stage

Remerciement

Je tiens à remercier Monsieur Jalal TAHRI JOUTEY, responsable de la Direction


Comptabilité au siège de la BMCE Bank, d’avoir accepté ce stage en m’accueillant
dans la direction, et Monsieur Badreddine AKAABOUNE responsable du
Département Reporting et normes comptable, mon encadrant de stage, qui a tout
fait pour m’aider pendant et après ce stage.

Je souhaite également faire part de ma reconnaissance à tous les cadres de la direction,


pour leurs conseils et leur précieuse assistance durant ç’est 2 mois et demi de stage,
ainsi qu’à l’ensemble du personnel du service, qui ont contribué de près ou de loin à
l’existence de conditions de travail exemplaires.

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Rapport de stage

Résumé

Ce rapport est le fruit d’un stage de 2 mois et demi au sein de la BMCE Bank, dans
le cadre de ma licence professionnelle en Comptabilité, Finance et Audit à la Faculté
des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca.

La première partie porte sur la présentation de la BMCE BANK, dans laquelle j’ai
effectué mon stage, et la seconde partie est dédiée à la présentation des normes
internationale de comptabilité.

L’essentiel du travail réalisé consiste à une brève description d’une banque leader
dans son domaine, et une définition des normes internationale de comptabilité.

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Rapport de stage

Introduction

Dans le cadre de notre formation à l’Université Hassan 2. Nous sommes menés


à effectuer un stage de fin d’étude à la fin de notre formation. Le stage est un
moment clé de notre formation. Il est une phase d’apprentissage pratique de savoirs
et de savoirs faire dans le domaine du développement. Il est aussi un point
d’ancrage pour développer un réseau personnel de connaissances qui sera essentiel
dans la recherche d’un emploi.

Lors de mon stage coopératif, j’ai eu la chance de travailler à la direction


comptabilité de la BMCE Bank, réputée pour sa qualité de service et ses
compétences, BMCE Bank est placée au cœur d’un groupe financier leader. Son
image s’est davantage renforcée en tant que banque porteuse d’initiatives rares au
Maroc et à l’étranger.

En tant que stagiaire au sein de cette banque, j’ai pu effectuer diverses tâches, comme
le traitement des immobilisations et le suivi des liaisons. Ainsi que j’ai effectué une
tournée dans l’ensemble du département qui m’avait permis d’avoir une idée globale
sur la comptabilité bancaire.

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Rapport de stage

Présentation de la BMCE Bank

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Rapport de stage

Présentation de l’organisme d’accueil : Groupe BMCE BANK


I. Création et historique :
La Banque Marocaine de Commerce Extérieur, filiale du groupe Finance Com, en
abrégé BMCE BANK a été créée par les Pouvoirs Publics le 1er Septembre 1959. La
mission essentielle confiée alors à cette banque, outre une activité bancaire dite
classique, était de contribuer au développement du commerce extérieur du Maroc.
Première banque marocaine à être privatisée.

BMCE Bank a fortement augmentée ses fonds propres en 1996 par recours
notamment au marché international des capitaux à travers l'émission de 60 millions
de dollars d'actions GDR (Global Depositary Receipts) cotées à la bourse de
Londres, une opération inédite au Maroc et dans la région.

L'expérience internationale de la banque est également renforcée par une présence


en Europe depuis 1973 à travers la succursale de Paris et un réseau d'agences et de
bureaux de représentations, en Espagne, au Royaume-Uni, en Allemagne, en
Belgique, en Italie et en Chine et dernièrement dans quelques pays du continent
africain.

Désormais, BMCE Bank fédère cinq pôles distincts :

1. La Banque de Distribution : c'est à dire le réseau d'agences commercialise


l'ensemble des produits et services développés au sein du Groupe, afin qu'elle soit
une banque de proximité, du service des particuliers et des entreprises, notamment
des petites et moyennes entreprises ;

2. La Banque Corporate & d'Investissement : adresse les entreprises structurées


d'une certaine taille au service desquelles sont développées des activités de
financement et celles liées à la Banque d'affaires ;

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Rapport de stage

3. BMCE Internationale : dont l'ossature est représentée par la présence en Europe,


à travers la Succursale de Paris en cours de filialisation la filiale de Madrid et
l'ensemble des bureaux de représentation ;

4. Le Pôle d'administration des ressources non financières de la Banque : est érigé


autour de l'entité en charge des ressources humaines et de la gouvernance de la
Banque ;

5. Le Pôle Financier : représente un contrepoids, un censeur, un teneur de comptes


qui s'assure l'élaboration et de la fiabilité des outils de pilotage pour l'ensemble du
Groupe BMCE Bank.

II. Fiche signalétique du groupe BMCE Bank

Création 31 août 1959


Dates clés 16 juin 1975 : Introduction en bourse
Forme
Société anonyme
juridique
Slogan « Notre monde est capital »
Siège social20 000 Casablanca
140, avenue Hassan II Quartier : Parc de la Ligue Arabe (Casablanca)
Maroc
Direction Othman Benjelloun (PDG)
Actionnaires RMA Watanya (29,83 %)
Banque Fédérative du Crédit Mutuel (26,20 %)
Divers (15,31 %)
CDG (9,55 %)
Finance Com (5,96 %)
MAMDA/MCMA (5,14%)
CIMR (4,09%)
Novo Banco (2,58%)
Personnel BMCE Bank (1,31%)
Activité Banque - Assurance

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Rapport de stage

Produits Services financiers - Comptes courants - Assurance -Courtage -


Banque d’investissement - Crédit à la consommation
Société mère Finance Com
Filiales Bank of Africa
Salafin
Axis Capital
BMCE Capital
La Congolaise de Banque
Banque de développement du Mali
Effectif 12390 (2015)
Site web www.bmcebank.ma

III. Objectifs de la BMCE Bank :


La BMCE Bank vise à :

- Réaliser une progression au niveau des dépôts et des crédits.

- Fournir un effort considérable pour baisser le taux de créances douteuses et


contentieuses.

- Evoluer des activités à savoir la qualité des services et de l'accueil, le


renforcement des forces de ventes et la sécurité des opérations.

- Elle s'est fixée aussi des objectifs sociaux tels que :

 La lutte contre l'analphabétisme en milieu rural en lançant un programme de


création et de gestion de plusieurs écoles.

 Elle mène également des actions en faveur de l'environnement.

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Rapport de stage

Les normes comptables internationales :

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Rapport de stage

Présentation des normes IFRS :


Les normes internationales d'information financière, plus connues au sein de la
profession comptable et financière sous leur nom anglais de International Financial
Reporting Standards ou IFRS sont des normes comptables, élaborées par le Bureau
des Standards Comptable Internationaux (International Accounting Standards Board
ou IASB en anglais) destinées aux entreprises cotées ou faisant appel à des
investisseurs afin d’harmoniser la présentation et la clarté de leurs états financiers.

De Plus, IAS/IFRS (International Accounting Standards/International Financial


Reporting Standards) est un ensemble de règles internationales uniques auxquelles
les entreprises cotées en bourse, ou filiales de grands groupes internationaux cotés
sont tenues de répondre à compter de 2005 pour présenter leurs comptes consolidés.
L’objectif de cette nouvelle réglementation est d’accéder à une plus grande
transparence dans l’analyse d’une situation financière et économique de l’entreprise
vis-à-vis des tiers.

Contexte Historique :
La Normalisation Comptable Internationale est passe au cours de ces trente années
d'une phase d'harmonisation à une phase de convergence des principes comptable.
Trois étapes peuvent être identifiées dans l'histoire des Normes Comptables
Internationales :

Étape 1 : La Période de l'inventaire : 1973 / 1988

Ce sont les jeunes Années de l'IASC comité des normes comptable international
(International Accounting Standards committee). C’est une Période d'inventaire des
pratiques comptables et menés essentiellement par les principaux pays industrialisés.
Aucune comparabilité des comtes n'était recherchée.

En 1982 l'IASC est devient le normalisateur comptable international.

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Rapport de stage

Étape 2 : La Période de décollage : 1988 / 1997

En 1989, l'I.A.S.C. publie son cadre conceptuel pour la préparation et la présentation


des états financiers. Il décrit l’esprit des normes, fixe les objectifs des états financiers
et définit la comptabilisation des normes.

En 1990, la Commission européenne occupe un siège d'observateur au sein du conseil


de l'I.A.S.C.

En 1995, l'Organisation Internationale des Commissions de Valeurs mobilières


(O.I.C.V.-I.O.S.C.O.) s'engage, sous certaines conditions, à recommander aux
régulateurs nationaux d’accepter des états financiers présentés selon les normes
comptables internationales pour les émissions sur les marchés financiers.

Étape 3 : La Période d'application : depuis 2001

En 2001, L’I.A.S.C. disparaît au profit de l’I.A.S.B. (International Accounting Standard


Board) qui est désormais dirigée par l’I.A.S.C.F (International Accounting Standard
committee foundation)

En 2002 voit la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes


(J.O.C.E.) du 11 septembre 2002 du règlement CE n°. 1606/2002 dit « I.F.R.S. 2005 ».
Les sociétés cotées sur un marché réglementé de l’U.E. et publiant des comptes
consolidés devront respecter les normes internationales.

L’année suivante, la Commission européenne publie le règlement CE n°. 1725/2003


qui adopte la quasi-totalité des normes publiées par l’I.A.S.B. (I.A.S. 1 à I.A.S. 41), à
l’exception de l'I.A.S. 32 et de l'I.A.S. 39.

En 2006, l'I.A.S.B. et le F.A.S.B. (normalisateur américain) réaffirment leur


engagement visant à améliorer la cohérence, la comparabilité et l'efficacité des

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Rapport de stage

marchés mondiaux, en développant des normes comptables communes de haute


qualité.

Le cadre juridique des IAS/IFRS :


En 2002, l’Union européenne a décidé qu’à compter du 1er janvier 2005, les normes
comptables internationales et les normes internationales d’information financière
s’appliqueraient aux comptes consolidés des sociétés européennes cotées.

Une procédure d’adoption spécifique a été établie avec les nouvelles organisations
consultatives (ARC, EFRAG).

Les normes sont adoptées sous la forme d’un règlement et publiées au Journal officiel
de l’Union européenne. Les règlements sont directement applicables dans tous les
États membres.

Règlement (CE) n° 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002


sur l’application des normes comptables internationales :

 Texte consolidé

 Texte original avec modifications

Champ d'application
Les normes IFRS sont édictées par l'IASB, une structure implantée à Londres et dont
les membres sont nommés par un conseil d'administration situé aux États-Unis.

A priori réservées aux grands comptes, elles touchent déjà les PME. Dès le début 2005,
les normes comptables internationales IAS/IFRS s'appliqueront d'abord aux seuls
groupes cotés en bourse, qui doivent retraiter leurs données comptables et financières
avant le terme du 1er janvier 2005. Suivront les filiales de ces grands comptes,
[environ 50 000 entreprises], puis les PME, sous la pression des échanges avec les

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Rapport de stage

banques ou avec les clients importants qui sont des donneurs d'ordres. Les nouvelles
normes IAS/IFRS sont attendues avant l'été 2004 afin d’accompagner cette évolution,
souligne le président de la commission de droit comptable du Conseil Supérieur de
l'Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Sur le fond, les normes IAS/IFRS reprennent le corpus des 41 règles déjà existantes,
dont elles adaptent toutefois les modalités d'application. La PME choisira les normes
les mieux adaptées à son activité. De plus, elles seront allégées par exemple en matière
de détail des comptes, de décomposition des amortissements ou de précision dans les
rapports d'activité sectorielle. Autre point important, l'obligation de retraitement des
données comptables se limitera à l'exercice précédent (IFRS 1), contrairement aux
grands comptes, qui sont censés retraiter l'ensemble de leurs bilans.

Principales normes IAS :


N° Objet de la norme
IAS1 Présentation des états financiers
IAS 2 Stocks
IAS 7 état des flux de trésorerie
IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimation comptables et erreurs
IAS 10 Événements postérieurs à la fin de la période de reporting
IAS 12 Impôts sur le résultat
IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location
IAS 19 Avantages du personnel
Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir
IAS 20
sur l’aide publique
IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
IAS 23 Coûts d’emprunt
IAS 24 Information relative aux parties liées
IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
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Rapport de stage

IAS 27 États financiers individuels


IAS 28 Participations dans des entités associées et des coentreprises
IAS 29 Information financière dans les économies hyper-inflationnistes
IAS 32 Instruments financiers : présentation
IAS 33 Résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiaire
IAS 36 Dépréciation d’actifs
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IAS 38 Immobilisations incorporelles
IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
IAS 40 Immeubles de placement
IAS 41 Agriculture
IFRS 1 Première adoption des normes internationales d’information financière
IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
IFRS 3 Regroupements d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
IFRS 5
abandonnées
IFRS 6 Prospection et évaluation des ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir
IFRS 8 Secteurs opérationnels
IFRS 9 Instruments financiers
IFRS 10 États financiers consolidés
IFRS 11 Partenariats
IFRS 12 Informations sur les intérêts détenus dans d’autres entités
IFRS 13 Évaluation à la juste valeur
IFRS 14 Comptes de report réglementaires
IFRS 15 Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients
IFRS 16 Contrats de location (remplace IAS 17 à compter de 2019)
IFRS 17 Contrats d’assurance (remplace IFRS 4 à compter de 2021)
Norme internationale d’information financière pour les petites et
IFRS/PME
moyennes entités
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Rapport de stage

Mécanisme d’adoption
Pour qu'une norme comptable internationale puisse être adoptée, elle devra refléter
une image fidèle et honnête de la situation financière et des résultats de l'entreprise,
répondre à l'intérêt public européen et satisfaire la qualité de l'information requise.

Les objectifs des IAS/IFRS :


1. Répondre à la croissance rapide de l’internalisation des échanges.

2. Elaborer dans l’intérêt général un jeu unique de normes comptables de haute


qualité.

3. Satisfaire les besoins des marchés financiers et donner à leurs états financiers
une meilleure visibilité internationale et une meilleure crédibilité.

4. Assurer une meilleure comparabilité des états financiers au sein des entreprises
cotées en bourse.

5. Satisfaire les besoins des investisseurs en matière d’information.

Les principes des normes comptables internationales


Les normes IAS / IFRS intègrent quelques principes généraux qui sont en décalage
avec les principes appliqués actuellement par les normes françaises en particulier :

• La valorisation à la juste valeur des actifs et passifs : la juste valeur est le montant
pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint, entre des parties bien
informées et consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des
conditions de concurrence normale.

• La prééminence de la substance sur la forme : Comptabilisation et présentation


des transactions et autres événements conformément à leur substance et leur réalité
économique et pas seulement selon leur forme juridique.

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Rapport de stage

Ce principe indique que face à une opération complexe, il ne faut pas s'arrêter à la
seule lecture superficielle ou juridique de cette transaction mais rechercher sa réalité
économique. Tel actif loué en crédit-bail n'appartient pas juridiquement à l'entreprise,
mais elle en a l'usage économique permanent : il est donc légitime de retraiter cette
opération en comptabilisant l'actif comme s'il appartenait à l'entreprise.

• l’approche prioritairement bilancielle : la prise en compte prioritaire de la vision


de l’investisseur

• le principe de prudence subordonné à celui de neutralité et de pertinence : prise


en compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitude, pour faire en sorte
que les actifs et produits ne soient pas surévalués et que les passifs et les charges ne
soient pas sous- évalués.

• l’absence de textes spécifiques à un secteur d’activité

• la moindre reconnaissance de la comptabilité d’intention

• la place plus importante qu’occupe l’interprétation dans l’application des


normes.

Les états financiers et l’information comptable ne sont pas définis de la même façon
dans le référentiel international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le
compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie (optionnel en France), l’annexe et
« tout autre document utile à la compréhension des comptes » comme le bénéfice par
action pour les sociétés cotées.

Quant à l’information comptable, elle doit être :

 « Intelligible » : son lecteur doit pouvoir se forger une opinion sur l’activité de
l’entreprise à la simple lecture des informations comptables,

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Rapport de stage

 « Pertinente » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des


décisions économiques appropriées sur le futur de l’entreprise,

 « D’une importance relative » : une information comptable ne doit être


divulguée que si et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision.
Ce seuil de signification (langage usuel des auditeurs financiers) dépend du jugement
du professionnel.

Par exemple, une baisse de l’activité économique de l’entreprise peut être importante
en volume mais non significative par rapport au chiffre d’affaire généré par le groupe.

 « Fiable » : utilisée sans risque d’erreur. La fiabilité repose sur quatre principes
fondamentaux :

 La neutralité : absence de parti pris

 L’exhaustivité : une omission peut rendre l’information fausse ou trompeuse et


en conséquence, non fiable et insuffisamment pertinente.

 La prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique

 Le respect de l’image fidèle : représentation fidèle des effets des transactions,


autres événements et conditions conformément aux définitions et critères de
comptabilisation relatifs aux actifs, passifs, produits et charges. L’application des
IFRS, accompagnée de la présentation d’informations supplémentaires, lorsque c’est
nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image fidèle.

Les principales Convergences et divergences avec le référentiel


marocain IFRS
Par Apport au Système Comptable existant au Maroc, On peut dire que les
normes IFRS apportent quatre éléments nouveaux majeurs :

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Rapport de stage

1. La priorité donnée à la réalité économique des transactions par apport a


l’apparence juridique. Au Maroc par exemple, le bilan est construit sur une logique
patrimoniale qui ne reflète pas forcement le fonctionnement économique de
l’entreprise. Cette approche juridique est écartée de normes IFRS : la manière de
définir et de délimiter les actifs et les passifs va en partie changer.

2. La primauté donnée au bilan par rapport au compte de résultat. Dans la logique


d’applications des normes internationales, on s'intéresse d'abord aux éléments
d’actifs et de passifs. Ces derniers doivent être identifies, évalués puis comptabilises.
Le compte résulta n’est que secondaire : il est conçu comme un tableau de variation.
Les charges et les produits apparaissent comme les résidus des variations des actifs et
des passifs du bilan.

3. Une présentation différente des états de synthèse par la production de cinq états
financiers :

• Un bilan assis sur la réalité économique

• Un compte de résultat orienté sur le cout de revient et qui laisse de cote de


nombreux soldes intermédiaires de gestion.

• Un tableau de flux de trésorerie visant à communiquer sur la transparence


financière.

• Un tableau de variation des fonds propres pour mesurer l’enrichissement des


actionnaires

• Des annexes particulièrement étoffés de l’information.

4. Les états financiers établis en normes IFRS sont prédictifs est ils font référence
systématiquement au mot « valeur ». L’objet des normes est d’apprécier pour chaque
actif les avantages économiques futurs qui justifient leur valeur. Ainsi à

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Rapport de stage

l’enregistrement comptable base sur le cout historique, il faut substituer une


évaluation basée sur des flux de trésorerie projetée en normes IFRS. On va évaluer
tous les postes à "la Juste Valeur".

Analyse comparative entre les normes IFRS/IAS normes Marocaines


Voici une analyse comparative des normes IAS/IFRS et normes comptables
marocaines.

I. LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


IAS/IFRS

Amortissement de certaines immobilisations incorporelles

• Réévaluation possible

• Mode d’amortissement linéaire

AU MAROC

• Amortissement obligatoire des immobilisations incorporelles

• Réévaluation interdite

• Mode d’amortissement linéaire

II. Le Goodwill ou écart d’acquisition


IAS/IFRS

• Comptabilisé en tant qu’actif

• Amortissement non autorisé suite à la révision d’IAS 38 AU MAROC

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Rapport de stage

• Comptabilisé en tant qu’actif

• Mode d’amortissement linéaire

• Durée maximum 20 ans (durée d’utilité de l’immobilisation concernée

A noter :

Le goodwill n’est plus amortissable depuis la révision d’IAS 38

Au Maroc, le PCG (Plan Comptable Général) prévoit que l’écart d’acquisition soit
amorti, sans exception, selon un plan d’amortissement dont la durée doit refléter les
hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l’acquisition.

III. Les Frais d’établissement et frais à étaler


IAS/IFRS

• IAS 38 interdit la comptabilisation parmi l’actif des frais à étaler ou des frais
d’établissement

AU MAROC

• Les frais à étaler et d’établissement sont comptabilisés à l’actif et amortis sur une
durée maximum de 5 an

IV. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES


La Réévaluation des immobilisations corporelles

IAS/IFRS

• Permise

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Rapport de stage

• Non Taxée

• Pratiquée

AU MAROC

• Permise

• Taxée

• Pratiquée rarement

-Les normes internationales recommandent d’effectuer régulièrement les


réévaluations de manière à ce que la valeur comptable nette de l’immobilisation soit
proche de sa juste valeur

-Au Maroc, les règles fiscales jouent un rôle pénalisant puisque les réévaluations sont
soumises à l’impôt

-Les réévaluations sont rarement pratiquées au Maroc

V. Les Amortissement des immobilisations corporelles


IAS/IFRS

• La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue

• Mode d’amortissement non précisé

• Durée fiscale non applicable

AU MAROC

• La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue

• Mode linéaire ou dégressif

• Durée fiscale fréquemment choisie comme durée d’amortissement


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Rapport de stage

A noter :

* Au Maroc, les méthodes comptables d’amortissement des immobilisations sont


dépendantes de la réglementation fiscale en termes de durée retenue et de rythme
d’amortissement

* La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte que la
durée de vie réelle des immobilisations

* IFRS 16 précise que l’entreprise doit identifier et sélectionner la méthode


d’amortissement qui reflète le rythme selon lequel les avantages économiques liés à
l’actif sont consommés par l’entreprise

VI. CONTRATS DE LOCATION LES POINTS DE DIVERGENCE


IAS/IFRS

• Location- financement à enregistrer en tant qu’actif

• Location- exploitation à enregistrer en tant que charge AU MAROC

• Dans les comptes individuels, la comptabilisation ne distingue pas la nature des


contrats de location.

Dans les comptes consolidés, il peut être procédé au retraitement des contrats de
location– financement

• les loyers dus à raison du contrat constituent des charges d'exploitation

Au Maroc, le crédit-bail (le leasing) est constaté en charges, contrairement aux normes
Internationales, traitant celui-ci comme un élément d’actif (immobilisation
généralement)

Définition et critères précis pour un contrat de location financement selon les normes
IAS/IFRS (IAS 17 : Contrats de location)

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Rapport de stage

VII. LES STOCKS


IAS / IFRS

• L’enregistrement des stocks se fait à la date de transfert de l’essentiel des risques


et avantages et du contrôle des avantages économiques futurs

• Inclut tout le matériel utile à la production et au stockage même les coûts de


transport

• En cas d’actualisation des paiements différés, l’écart est pris en résultat


financier.

AU MAROC

• L’enregistrement des stocks en normes marocaines se fait à la date du transfert


de propriété

• La liste des coûts incorporables aux coûts fixes de production est plus restreinte

• La présentation des subventions en diminution des postes de l’actif immobilisé


n’est pas prévue.

Il n’y pas de divergences majeures entre le traitement des stocks selon les normes
internationales et marocaines. Les principes comptables sont comparables, toutefois
l’information à fournir est plus complète en normes IAS/IFRS qu’en règles
marocaines. La norme IAS 2 impose de fournir en annexe une information sur la
valeur des stocks dépréciées et comptabilisées à la valeur nette de réalisation. Les
méthodes d’évaluation des stocks admises sont les mêmes selon les deux normes.

VIII. LE TRAITEMENT DES CREANCES


IAS/IFRS

• La comptabilisation du chiffre d’affaires est en fonction de la réalité de la


transaction
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Rapport de stage

• La méthode du pourcentage d’avancement est obligatoire pour les prestations


de service

AU MAROC

• La comptabilisation du chiffre d’affaires est en fonction de la forme juridique


du contrat

• La méthode du pourcentage d’avancement est une option

En normes IAS/IFRS, Le montant des produits des activités ordinaires doit être évalué
à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir en tenant compte du montant
de toute remise commerciale ou rabais pour quantités consenti par l’entreprise.

Toutefois, lorsque l’entrée de trésorerie ou d’équivalent de trésorerie est différée, la


juste valeur de la contrepartie peut être inférieure au montant nominal de la trésorerie
reçue ou à recevoir. Dans ce cas le montant enregistré en vente est la valeur actualisée
de la créance sur l’acheteur.

Selon les normes marocaines, les créances circulantes sont inscrites à leur valeur
nominale en principal, telle que celle-ci résulte des conventions légales ou
contractuelles liant l’entreprise à ses débiteurs.

Les intérêts financiers nettement identifiables en application des conventions établies


ne rentrent pas dans cette valeur nominale.

IX. LES ECARTS DE CONVERSION

Selon les normes IAS/IFRS, les gains et pertes latents, dus aux variations des cours de
monnaies étrangères, sont comptabilisés directement dans le résultat comptable. Ils
ont une incidence directe sur le résultat. Les transactions en monnaie étrangères sont
comptabilisées comme suit :

- Evaluation en utilisant le cours de change à la date de transaction

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Rapport de stage

- Evaluation en utilisant le cours de clôture à la date de clôture pour les éléments


monétaires et celui du jour de la transaction pour les éléments non monétaires

- Les écarts de change sont comptabilisés dans le compte de résultat

Au Maroc, les gains et pertes de change latents sont comptabilisés au bilan dans des
comptes d’écart de conversion. Une provision pour risque de change est constatée, en
cas de perte latente. Le gain de change latent n’est pas intégré dans le résultat
comptable, mais il est pris en compte dans la détermination du résultat fiscal.

IAS/IFRS

• Conversion au taux de clôture

• Impact sur résultat comptabilisé

AU MAROC

• Conversion au taux de clôture

• Impact sur résultat comptabilisé uniquement pour perte de change latente

X. LES PROVISIONS
IAS/IFRS

• l’actualisation des provisions est obligatoire.

• il y a une précision pour l’estimation des flux futurs, l’actualisation et les


informations à fournir

• Les provisions pour grosses réparations ne sont pas permises par les normes
internationales.

AU MAROC

• l’actualisation des provisions n’est pas obligatoire.


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Rapport de stage

• Absence de disposition expresse concernant l’évaluation des provisions. Elle est


généralement faite avec approximation

• Une provision pour grosses réparations et obligatoirement constituée si elle est


destinée à couvrir des charges importantes qui ne présentent pas un caractère annuel
et ne peuvent être assimilées à des frais courants d'entretien et de réparation.

Selon la norme 37, une provision ne doit être comptabilisée que si les conditions ci-
dessous sont respectées :

- Un passif résultant d’événements passés

- Une obligation actuelle qui aboutira à une sortie de ressources

- La probabilité d’évaluer de façon fiable le montant de l’obligation

Ces conditions ne sont pas les mêmes qu’au Maroc. En effet, les provisions pour
grosses réparations, qui ne respectant pas la condition première de IAS 37, sont
autorisées par la réglementation comptable marocaine.

Au Maroc, c’est surtout le principe de prudence, qui est à la base de dotation de


provision.

Les provisions pour grosses réparations ne sont pas permises par les normes
internationales. L’approche par composante au niveau de la gestion des
immobilisations permet de combler les impacts de cette non autorisation.

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Rapport de stage

Travaux observés :

Les opérations de la comptabilité bancaire :


I. L’établissement de l’état de rapprochement bancaire BMCE – BAM :
Un état de rapprochement est un état obligatoire à tenir par l’établissement, il
contient les montants restés en suspens après examens des opérations
comptabilisées dans la BMCE Bank et Bank Al Maghrib mensuellement.

L’objectif de cette section est de déceler les suspens BMCE et les suspens BAM, c’est
à dire, les opérations qui ne sont pas comptabilisés, et qui n’ont pas été détectés au
relevé de la BMCE ; et pour cela, la section :

- Reçoit des relevés quotidiens des opérations « RTGS »

- Calcule les soldes à la fin du mois

- Etablit à la fin de chaque mois ou sur demande, l’état des opérations en


suspens.

- Reçoit les états de n-1 (le mois précédent)

II.
Contrôle et Gestion des vouchers passés au niveau de la Comptabilité
Banque :
Le voucher est un code numérique qui désigne chaque type d’opérations
comptabilisées par journée comptable.

Exemple des vouchers des agences : les virements sont traités dans le voucher 0289,
les opérations effectuées par le guichetier payeur passent dans le voucher 0102 qui
concerne la caisse.

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Rapport de stage

Si la référence du voucher compte 3 chiffres (0289, 0102), il s’agit d’un voucher


provenant d’une agence ; si elle compte 4 chiffres, il s’agit d’un voucher d’une entité
centrale (le cas de la Direction Comptabilité Banque et le Département des
Traitements de Valeurs ou bien le Département Etranger)

III. Traitement des DAT (Dépôt à Terme) et BDC (Bon de Caisse) :


 Le Dépôt à Terme :

Le DAT est un blocage à échéance fixe.

Les durées d’un DAT sont les suivantes :

• 3 Mois Taux d’intérêt 3,00 %

• 6 Mois Taux d’intérêt 3,25 %

• 12 Mois Taux d’intérêt 3,50 %

Mais un nouveau règlement autorise des DAT d’une durée inférieure à 3 Mois.

Le taux d’intérêt peut être préférentiel en fonction du client et du montant de dépôt ;


cette décision est prise par un comité. Dans chaque agence existe un applicateur
pour saisir le DAT

 Le Bon de Caisse :

Un bon de caisse, peut être accordé à une personne qui n’est pas forcément un client
de l’agence (Un client de passage).

Il existe 3 types de bon de caisse :

- Bon de caisse anonyme (Peut être accepté comme mode de paiement)

- Bon de caisse nominatif : Personnes physiques

- Bon de caisse nominatif : Personnes morales


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Rapport de stage

La durée et les taux d’intérêt concernant les BDC sont identiques à ceux des DAT.

Pour les BDC, les intérêts peuvent être payés au client dès l’ouverture : les intérêts
précomptés qui doivent être calculés manuellement, ou bien les intérêts sont post
comptés (c’est à dire pris par le client à l’échéance de BDC)

IV. La section du compte erreur :


Le compte erreur (99999 dans le plan de compte de la banque) est un compte de
contrôle qui permet de contrôler toutes les écritures comptables saisies dans la
journée comptable.

Le contrôle est effectué sur la base des attributs déjà intégrés dans le système
d’information comptable de gestion de la banque qui permet de rejeter toute
écriture non conforme.

Parmi les contrôles effectués on trouve :

 Le contrôle sur le compte du client.

 Le contrôle sur la devise.

 Le contrôle sur le centre de frais.

 Le contrôle sur la date de valeur pour les comptes arrêtés

 Le contrôle sur la date de l’opération.

 Le contrôle sur la cohérence de la tenue de la devise du client avec son compte


général.

À noter que le compte 999-99 doit être soldé à la fin de chaque mois et tous les rejets
comptables sont régularisés afin de garder l’image fidèle de la tenue des comptes de
la banque.

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Rapport de stage

V. Le suivi des liaisons :


Les comptes généraux 471XX (comptes liaisons) mettent en jeu une entité avec Une
autre pour transférer de l’argent. Les cas possibles de liaisons sont :

• Les Entités Centrales vers le Réseau.

• Le Réseau vers les Entités Centrales.

• Les Entités Centrales vers les Entités Centrales.

• Le Réseau vers le Réseau

Ces comptes liaisons sont matérialisés par des pièces comptables : les liaisons
mécanisées qui sont générées suite à l’utilisation d’un code d’opération et les
liaisons manuelles et qui sont remplies manuellement.

La vie d’une liaison se bascule entre son « initiation » et son « dénouement ».Toute
liaison contient plusieurs informations : le compte général, la date la référence, le
centre de frais initiateur, le centre de frais destinataire, le libelle, le voucher, le
montant, le sens (débit ou crédit) et deux signatures. Et parmi toutes ces données,
seuls le compte général, la référence, le montant et le sens de la liaison qui sont plus
importants pour son dénouement.

Le dénouement des liaisons est une technique qui consiste à régulariser, à apurer les
montants des liaisons restés en suspens.

Les liaisons sont initiées soit par les agences ou par les services centraux de la
banque.

Ex :

Une agence a demandé des fonds auprès de la caisse centrale. Cette opération se
convertit comptablement comme suit :

Chez la caisse centrale :

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Rapport de stage

• DT – 471.11 compte de liaison ;

• CT – caisses.

Chez l’agence :

• DT – caisses ;

• CT – 471.11 compte de liaison.

Toutefois, cette opération peut présenter une anomalie, liée soit :

- A une fausse référence de la liaison ;

- A une mauvaise imputation (utilisation d’un faux compte de liaison) par


exemple 47112 au lieu du 47111 ;

- A un faux montant ;

- A un mauvais sens de comptabilisation.

Les liaisons qui sont en suspens sont classées par le système informatique dans les
états suivants :

- L’état des suspens par rubrique ;

- L’état des suspens par montant ;

- L’état d’apurement.

Ces documents sont adressés au comptable pour effectuer les régularisations


nécessaires.

A leur réception, le comptable commence par la recherche des faux suspens liés soit
à une fausse référence ou une mauvaise imputation.

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Rapport de stage

Il procède à leur classement dans un tableau, en précisant les montants à débiter et


ceux à créditer, et le passe à la section de la saisie comptable pour les enregistrer.

Après cette opération, le comptable détecte les autres liaisons en suspens, qui sont
liées à un faux montant ou à un mauvais sens de comptabilisation.

Ces deux types de suspens ne doivent pas être régularisés au niveau du siège, ce qui
implique la rédaction d’une note adressée à l’agence ou le service concerné pour la
régularisation.

VI. Suivi des budgets


Le département suivi des budgets permet la centralisation des dépenses, la mise en
place de la comptabilité fournisseurs, la mise en place du contrôle budgétaire,
l’analyse et suivi des dépenses ainsi que la communication des réalisations à travers

Le volet comptabilité qui assure la gestion des frais généraux, la gestion des
transferts en devise, les frais de déplacement et le règlement des fournisseurs et le
volet contrôle qui assure le contrôle des comptes fournisseurs et des budgets.

Parmi les attributions du département :

- Elaboration des rapports sur frais généraux ;

- Notes des règlements en devises et comptabilisation ;

- Contrôle et comptabilisation des frais de voyage à l’étranger ;

- Transfert des frais de fonctionnement aux bureaux de représentation à


l’étranger ;

- Contrôler les justificatifs de dépenses ;

- Etats des réalisations des bureaux de représentation ;

- Suivi et contrôle des provisions ;


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Rapport de stage

- Contrôle des factures et justificatifs ;

- Suivi des comptes (opérations à régulariser, retenues de garanties, BMCE


Capital MRE) ;

Dans le cadre du contrôle et afin de valider le paiement il faut vérifier :

- La Facture (ID, ICE, CNSS, R.C, Patente) ;

- Bon de commande ;

- Bon de livraison ;

- Contrat ;

- Caution.

Après contrôle on peut effectuer le règlement par :

- Virement BMCE ;

- Virement Confrère ;

- Par chèque.

- Caisse (Rarement)

Le circuit de l’engagement de la dépense se présente comme suit :

- Commande puis le prestataire ensuite la livraison (rapprochement BC et BR) et


finalement la facture (Rapprochement BC, BR et Facture).

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Rapport de stage

Les apports de stage :

• Avoir un esprit de responsabilité

• Toucher de prêt le domaine professionnel

• Exploiter les connaissances acquises durant ma formation au sein de la


Faculté Hassan II dans le milieu professionnel de la BMCE Bank

• Développer ma personnalité par le travail en groupe, le partage des idées, la


manière de convaincre les autres.

• Développer chez moi l’esprit d’initiative, d’analyse et de recherche par la


consultation des ouvrages, des mémoires... etc.

• Etre persévérant et ponctuel.

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Rapport de stage

Conclusion

J'ai effectué mon stage de fin d’étude au sein de la BMCE BANK. Lors de ce stage de
10 semaines, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises
durant ma formation, de plus, je me suis confrontée aux difficultés réelles du monde
du travail et du domaine de la comptabilité et finance.

Après ma rapide intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs


tâches qui ont constitué une mission de stage globale. Chacune de ces tâches, utiles
au service et au bon déroulement de l’activité de l’entreprise, se sont inscrites dans
la stratégie de celle-ci. Je garde du stage un excellent souvenir, il constitue
désormais une expérience professionnelle valorisante et encourageante pour mon
avenir.

Je pense que cette expérience en entreprise m’a offerte une bonne préparation à mon
insertion professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et
complète. Enfin, je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travaillé dans de
bonnes conditions matérielles et un environnement agréable.

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Rapport de stage

Bibliographie

Document interne :

 M an u el d e p rocéd u res com p table d e la BM CE Ban k

Document externe :

• Les sites Internet

 www.BMCEbank.ma

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Rapport de stage

Table des matières


................................................................................................................................................................................................... 1
REMERCIEMENT ......................................................................................................................................................................... 2
RESUME...................................................................................................................................................................................... 3
INTRODUCTION .......................................................................................................................................................................... 4
PRESENTATION DE LA BMCE BANK ............................................................................................................................................. 5
PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL : GROUPE BMCE BANK....................................................................................................... 6
I. Création et historique : ............................................................................................................................................... 6
II. Fiche signalétique du groupe BMCE Bank .................................................................................................................... 7
III. Objectifs de la BMCE Bank : ........................................................................................................................................ 8

LES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES : ........................................................................................................................ 9


PRESENTATION DES NORMES IFRS :................................................................................................................................................ 10
CONTEXTE HISTORIQUE : ............................................................................................................................................................. 10
LE CADRE JURIDIQUE DES IAS/IFRS : .............................................................................................................................................. 12
CHAMP D'APPLICATION ............................................................................................................................................................... 12
PRINCIPALES NORMES IAS : .......................................................................................................................................................... 13
MECANISME D’ADOPTION ............................................................................................................................................................ 15
LES OBJECTIFS DES IAS/IFRS : ...................................................................................................................................................... 15
LES PRINCIPES DES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES................................................................................................................. 15
LES PRINCIPALES CONVERGENCES ET DIVERGENCES AVEC LE REFERENTIEL MAROCAIN IFRS ............................................................................ 17
ANALYSE COMPARATIVE ENTRE LES NORMES IFRS/IAS NORMES MAROCAINES ......................................................................................... 19
I. LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES .................................................................................................................... 19
II. Le Goodwill ou écart d’acquisition ............................................................................................................................. 19
III. Les Frais d’établissement et frais à étaler .................................................................................................................. 20
IV. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ....................................................................................................................... 20
V. Les Amortissement des immobilisations corporelles .................................................................................................. 21
VI. CONTRATS DE LOCATION LES POINTS DE DIVERGENCE .............................................................................................. 22
VII. LES STOCKS........................................................................................................................................................... 23
VIII. LE TRAITEMENT DES CREANCES ............................................................................................................................ 23
IX. LES ECARTS DE CONVERSION .................................................................................................................................... 24
X. LES PROVISIONS........................................................................................................................................................ 25
TRAVAUX OBSERVES :............................................................................................................................................................... 27
LES OPERATIONS DE LA COMPTABILITE BANCAIRE : .............................................................................................................................. 27
I. L’établissement de l’état de rapprochement bancaire BMCE – BAM :......................................................................... 27
II. Contrôle et Gestion des vouchers passés au niveau de la Comptabilité Banque : ........................................................ 27
III. Traitement des DAT (Dépôt à Terme) et BDC (Bon de Caisse) : ................................................................................... 28
IV. La section du compte erreur : .................................................................................................................................... 29
V. Le suivi des liaisons : ................................................................................................................................................. 30
VI. Suivi des budgets ...................................................................................................................................................... 32
LES APPORTS DE STAGE : .......................................................................................................................................................... 34

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Rapport de stage

CONCLUSION ............................................................................................................................................................................ 35
BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................................................................................... 36

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