Cours Mathématique
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SEQUENCE 3
Equation et inéquation du second degré
1. Comment résoudre une équation du second degré ?
1.1. Définitions
Définitions :
• On considère une fonction polynôme 𝑓. On appelle racine de 𝑓 tout nombre réel 𝜆 tel que
𝑓(𝜆) = 0.
• On appelle équation du second degré toute équation qui peut s’écrire sous la forme
𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 avec 𝑎 ≠ 0. On parle aussi de trinôme du second degré pour désigner
l’expression 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐.
Exemple : Soit ℎ la fonction définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = −2𝑥² − 7𝑥 + 9.
On peut constater que ℎ(1) = −2 − 7 + 9 = 0. Ainsi 1 est une racine de ℎ. On dit que 1 est une
racine « évidente » de ℎ.
Définition : On appelle discriminant d’un trinôme 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠ 0, le nombre réel noté
Δ défini par Δ) 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄.
Exemple : Soit ℎ la fonction définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = −2𝑥² − 7𝑥 + 9.
Son discriminant est alors Δ = (−7)2 − 4 × (−2) × 9 = 49 + 72 = 121.
La démonstration de cette propriété peut être étudiée à l’aide de la fiche disponible sur Moodle.
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Première générale Séquence n°3 Mathématiques
Exemples :
• Soit l’équation 2𝑥² + 4𝑥 − 6 = 0.
On calcule Δ = 4² − 4 × 2 × (−6) = 64 > 0.
Cette équation admet donc deux solution distinctes qui sont :
−4 − √64 −4 + √64
𝑥1 = = −3 et 𝑥2 = =1
2×2 2×2
Si c’est demandé, on peut aussi en déduire que :
2𝑥² + 4𝑥 − 6 = 2(𝑥 + 3)(𝑥 − 1)
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Première générale Séquence n°3 Mathématiques
Cette propriété permet de résoudre les inéquations du second degré à partir du moment où
elles sont ramenées à l’étude du signe d’un trinôme.
Exemples :
• Soit l’inéquation −2𝑥² + 5𝑥 ≤ 4.
Cette inéquation est équivalente à l’inéquation −2𝑥² + 5𝑥 − 4 ≤ 0.
On calcule Δ = 5² − 4 × (−2) × (−4) = −7 < 0.
Le trinôme est donc toujours du signe de 𝑎, ici négatif.
On peut donc en déduire que 𝑆 = ℝ.
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Première générale Séquence n°3 Mathématiques
4.2. Méthode
Pour étudier algébriquement la position relative de deux courbes, on étudie le signe de la
différence entre les deux fonctions associées aux courbes et on utilise le résultat suivant :
Propriété : On considère deux fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur un même ensemble de définition et
leurs courbes représentatives 𝐶𝑓 et 𝐶𝑔.
• si 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≥ 0, alors 𝐶𝑓 est située au-dessus de 𝐶𝑔 ;
• si 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≤ 0, alors 𝐶𝑓 est située en-dessous de 𝐶𝑔 ;
• si 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 0, alors 𝐶𝑓 et 𝐶𝑔 se croisent.
Exemple : On revient sur l’exemple précédent.
Les fonctions représentées sont définies sur ℝ par 𝑓(𝑥) = −0,25𝑥 2 − 0,5𝑥 + 3,75 et 𝑔(𝑥) =
𝑥 + 2. On a donc pour tout réel 𝑥, 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = −0,25𝑥 2 − 1,5𝑥 + 1,75
On calcule alors le discriminant du trinôme obtenu Δ = (−1,5)2 − 4 × (−0,25) × 1,75 = 4.
Le trinôme −0,25𝑥 2 − 1,5𝑥 + 1,75 admet donc deux racines distinctes qui sont :
−(−1,5) − √4 −(−1,5) + √4
𝑥1 = =1 et 𝑥2 = = −7
2 × (−0,25) 2 × (−0,25)
Le trinôme est du signe de 𝑎, ici négatif, en dehors de ses racines et du signe de −𝑎, ici positif,
entre ses racines.
On peut donc en déduire 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≥ 0 sur [−7 ; 1] et que 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≤ 0 sur ]−∞ ; −7] ∪
[1 ; +∞[.
Finalement 𝐶𝑓 est située au-dessus de 𝐶𝑔 sur [−7 ; 1] et 𝐶𝑓 est située en-dessous de 𝐶𝑔 sur
]−∞ ; −7] ∪ [1 ; +∞[.