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800 SECRETS DE SANTÉ

AU NATUREL

Un ouvrage publié sous la direction de Jean-Luc Darrigol

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ISBN : 978-2-7033-0794-5
© 2009 Editions Dangles,
une marque du groupe éditorial Piktos,
Z.I. de Bogues, rue Gutenberg - 31750 Escalquens
Bureau parisien : 6, rue Régis - 75006 Paris

Tous droits de reproduction, de traduction

et d’adaptation réservés pour tous pays.
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Thierry ROBERT

800 SECRETS DE
SANTÉ AU NATUREL
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Introduction

Je n’avais que quelques années lorsque j’ai vu de l’eau

bouillir sur le crâne d’une imprudente restée trop longtemps
exposée au soleil de plomb d’un été torride. Aujourd’hui, j’ai
du mal à en croire mes souvenirs, et pourtant !
Selon ses propres dires après avoir repris ses esprits, elle
nous raconta que, juste avant l’intervention, elle ne sentait
plus son corps et ne percevait que des ombres et des sons de
plus en plus lointains...
Une amie de la famille, dont j’essayais d’oublier la présence
bruyante, s’empressa de faire chauffer de l’eau dont elle rem-
plit aux trois quarts une bouteille en verre, appliqua son mou-
choir de tissu plié je ne sais plus combien de fois sur l’orifice,
le saisit autour du goulot, retourna la bouteille et essuya une
goutte qui perlait sous le mouchoir. L’eau commença bizarre-
ment à bouillir à gros bouillons au-dessus de la tête de la mal-
heureuse qui gisait sans réaction sur le canapé. En quelques
minutes, elle avait retrouvé tous ses sens, et la bouteille perdu
une grande partie de son eau !

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Même s’il m’a fallu des années pour réaliser la gravité du

phénomène auquel j’avais assisté, et les difficultés à y faire face
selon l’approche médicale moderne, c’est sûrement ce jour-là
que j’ai appris à ne pas juger les gens sur leur apparence.
Après plusieurs décennies de recherches et d’expériences
aux quatre coins du monde avec des individus parfois décon-
certants, parmi lesquels des guérisseurs, bergers, sorciers, sha-
mans, kahunas et autres, l’obsession actuelle pour les
médicaments modernes ne me paraît justifiée que par une lon-
gue propagande commerciale, et serait sûrement moins com-
pulsive si ces derniers avaient vraiment réussi à donner à la
maladie une connotation moins dramatique, alors qu’il existe,
pour la plupart des maux courants, des moyens simples vrai-
ment efficaces, dont certains si naturellement utilisés depuis
toujours dans mon environnement direct, que j’ai longtemps
été persuadé qu’ils étaient connus du monde entier.
Encore récemment, je me risquais prudemment à indiquer à
une jeune doctoresse, un massage ancestral destiné à la débar-
rasser d’une angine récurrente implacable qui, selon ses pro-
pres termes, lui pourrissait la vie depuis des années. Quelques
jours plus tard, elle m’apprenait, ravie, que l’angine avait
complètement disparu en une journée.
Tout le monde n’est malheureusement pas aussi ouvert à
l’inconnu. Certaines personnes sont même inconsciemment si
attachées à leur maladie contre laquelle leur combat donne un
sens à leur vie, qu’elles ne recherchent dans le fond rien d’au-
tre que de la reconnaissance pour des souffrances qu’elles
veulent valorisantes ; à l’exemple de la brave ménagère qui se
plaint de sa migraine, mais qui la cherche dès qu’elle disparaît
plutôt que de faire face au sentiment de vide que son absence
lui laisse…
Beaucoup de ces méthodes ont été occultées par la médecine
expérimentale moderne, encensée depuis des décennies à grands
renforts médiatiques par les observateurs scientifiques qui lui

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Introduction

ont attribué la disparition de la plupart des maladies infectieu-

ses ; à moins que les campagnes de vaccination ne soient pas
responsables de l’amélioration de la santé publique, mais tout
simplement l’amélioration de l’alimentation et des conditions de
vie, comme l’affirment dans le monde entier un nombre crois-
sant d’individus parmi lesquels des membres mêmes du corps
médical actuel. Toutes ces voix vont dans le sens de la médecine
chinoise traditionnelle, entre autres, qui affirme depuis des siè-
cles que l’alimentation est la première des médecines.
Quoi qu’il en soit, la médecine expérimentale ne peut que
constater le nombre de ses déçus qui, lassés d’être patients, se
retournent vers des thérapies globales.
Une autre affirmation de la médecine chinoise millénaire est
que les organes et autres constituants de l’enveloppe corpo-
relle, que sont les membres et le squelette, sont en relation mu-
tuelle par l’intermédiaire des méridiens, nerfs et fluides
corporels, ce que confirme l’évolution des études en réflexo-
logie. Les représentations holographiques montrent que cha-
cune des différentes parties du corps humain consiste en un
système de points en correspondance avec l’ensemble du
corps qui ne peut être ramené à la somme de ses parties. Si la
partie est dans le tout, le tout est également dans la partie. La
maladie semble ainsi indiquer un déséquilibre global, et pas
seulement de l’organe dans lequel il se manifeste, ce qui im-
plique que les symptômes ne représentent que la partie visible
d’un déséquilibre imperceptible, et qu’il est illusoire de vou-
loir traiter une partie isolée du reste du corps.
Sous cet angle, les milliers de théories de la médecine expé-
rimentale n’apparaissent plus que comme des bouche-trous
destinés à camoufler un vide de savoir. Comment s’étonner
que ce qui devrait fonctionner n’apporte souvent pas les résul-
tats escomptés, alors que certaines choses fonctionnent sans
que personne ne comprenne pourquoi ? Est-ce pour autant une
raison de les ignorer ?

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Personne ne sera donc surpris de constater que certaines des

méthodes qui suivent, dont beaucoup font appel à des « sim-
ples », sont préconisées dans le traitement de plusieurs symp-
tômes, car les plantes ont un large spectre d’action qui
influence tout l’organisme de manière naturelle et explique sû-
rement leur efficacité, contrairement aux médicaments synthé-
tiques dont la sélectivité à l’égard d’une cible biologique reste
tout à fait théorique, mais les liaisons à d’autres cibles très
susceptibles de provoquer des effets toxiques…
Si le terme de « simples » est souvent interprété de manière
péjorative, l’expérience démontre que l’efficacité se cache
justement dans la simplicité, même si, pour des raisons com-
merciales, celle-ci est désespérément noyée dans une com-
plexité grandissante, toujours plus exigeante, et aux
promesses illusoires, mais répondant aux besoins d’une écra-
sante majorité qui ne demande qu’à être rassurée, voire
éblouie, mais surtout pas éclairée…
Rappelons tout de même à ceux qui assimilent l’usage des
plantes à des pratiques de charlatans, de la manière dont ils ont
été programmés à penser, que l’énorme majorité des médica-
ments modernes y trouvent leur origine en ne s’intéressant
qu’aux éléments dits actifs, ce qui impliquerait que les plantes
soient également constituées d’éléments inactifs. Doit-on
croire que la nature, dont le secret de la vie reste inviolé, s’en-
combre vraiment d’éléments inutiles, ou que la conscience de
l’homme est trop limitée pour comprendre leur utilité en asso-
ciation avec les éléments reconnus actifs dans l’équilibre ma-
nifesté par la plante ? Ceci expliquant peut-être les effets
secondaires des médicaments qui ne respectent pas cet
équilibre.
Pourquoi de plus en plus de plantes présentées avec mépris
comme des placebos sont-elles interdites sur un marché dont
il paraît difficile de nier la logique purement économique ?
Pourquoi remettre en question les effets thérapeutiques des

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Introduction

simples quand personne ne remet en cause les effets fortement

toxiques de certaines d’entre elles, alors que la médecine tra-
ditionnelle elle-même nous apprend que la différence entre un
médicament et un poison n’est qu’une question de dosage ?
Est-il nécessaire de rappeler que la calomnie est, de toujours,
l’arme favorite de l’incompétence ?
À l’égard des sceptiques, auxquels j’ai appartenu une lon-
gue période de ma vie, je ne souhaite pas de traverser des
épreuves traumatisantes qui leur permettraient de constater,
par exemple, les effets antiseptiques et cicatrisants étonnants
d’une plante aussi commune que la lavande.
Parmi les nombreuses méthodes qui suivent, toutes sont à la
portée de tout un chacun.
Aucune de celles basées sur des croyances ou des capacités
particulières n’a été retenue.
L’efficacité de certaines d’entre elles ne possède aucune ex-
plication scientifique. Quant aux autres, le parti a été pris,
pour les raisons précédemment évoquées, de ne pas limiter
leur nombre en les présentant de la manière la plus épurée qui
soit de théories dont la validité peut paraître douteuse.
Enfin, sans entrer dans des considérations qui sortent large-
ment du cadre de ce livre, il est malgré tout indispensable de
dévoiler dès à présent un des plus grands secrets de l’effica-
cité, et pas seulement dans le domaine de la santé : l’intention.
Quel que soit le problème de santé qui vous préoccupe, le
simple fait de vous prendre en main plutôt que de vous en re-
mettre passivement à qui que ce soit, est déjà un grand pas
vers le mieux-être.
Ne laissez jamais votre esprit accroché à la maladie mais sur
l’objectif que vous poursuivez, et persévérez en vous attachant
à la moindre amélioration. Certains résultats peuvent être im-
médiats, d’autres peuvent prendre du temps avant de manifes-
ter des effets visibles lorsque le travail s’opère en profondeur,

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en ne se limitant pas à la stimulation de manière artificielle,

mais à la restauration du fonctionnement normal.
De plus, considérez que, en dehors des petits accidents spo-
radiques, les symptômes de la maladie vous informent d’un
déséquilibre global qui devrait vous inciter à commencer à re-
voir votre régime alimentaire, si ce n’est votre manière de
vivre, avant que votre corps ne vous adresse des messages
plus difficiles à ignorer…
En ce qui concerne le choix de la méthode, ne négligez sur-
tout pas un élément qui entre beaucoup plus en compte dans
nos choix de vie que la plupart ne le réalisent : l’intuition.
Choisissez celle qui vous inspire le plus et, en cas d’urgence,
celle qui fait appel à des éléments directement disponibles.
Enfin, faites l’effort de considérer qu’il n’existe pas de ma-
ladies, mais uniquement des malades, incomparables les uns
aux avec les autres, qui doivent concourir à trouver leur pro-
pre équilibre.
Le piètre médecin ne s’intéresse qu’à la maladie ;
Le bon médecin s’intéresse au malade ;
Le grand médecin s’intéresse à la société humaine.
CONFUCIUS
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Abcès/furoncles/panaris
Accumulation locale de pus dans une cavité due à un sta-
phylocoque dans le cas du furoncle. Le panaris est une inflam-
mation du doigt.
Faire des emplâtres d’argile verte le plus souvent possi-
ble. Changer dès que celle-ci est sèche.
Appliquer une feuille de poireau cuite et tiède, et renou-
veler au besoin plusieurs fois/jour jusqu’à ce que l’abcès soit
mûr.
Renouveler toutes les heures l’application d’un oignon
cuit réduit en pâte ou un pansement de carottes râpées.
Faire bouillir des feuilles fraîches de bouillon blanc dans
du lait 5 min, et appliquer le tout en compresses.
Humecter ou faire des compresses avec de l’Élixir du
Suédois après avoir appliqué sur la peau un corps gras neutre
comme le beurre de karité ou tout simplement de l’huile.

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Boire 1 c.à.c de liqueur du Suédois dans une infusion de ca-

momille ou d’ortie piquante 3 fois/jour.
Faire des compresses avec 2 c.à.c de teinture mère de
souci dans 1 bol d’eau.
Si l’abcès s’ouvre, le faire tremper dans une décoction
de camomille matricaire, puis appliquer de l’huile de milleper-
tuis, et recouvrir d’un pansement.
Faire bouillir de la verveine à raison de 1 c.à.s pour 1/4 l
d’eau pendant 3 min, et filtrer. Faire des compresses avec les
herbes chaudes au moins 1 h, en remplaçant régulièrement la
compresse dès qu’elle est sèche.
Faire cuire une figue sèche dans un peu de lait pendant
quelques minutes. Laisser tiédir et appliquer sur le panaris.
Renouveler plusieurs fois/jour.
Appliquées directement sur une plaie, les feuilles de
plantain froissées ont un effet pansement étonnant. Les An-
ciens affirment qu’une journée avec un tel pansement sur un
doigt affecté d’un panaris suffit à le guérir sans bistouri.
Faire tremper le panaris dans des bains les plus chauds
possibles de décoctions de camomille matricaire.
Si le doigt suppure, l’envelopper d’une bouillie de grai-
nes de lin.
Faire chauffer un peu de lait avec 2 gousses d’ail ha-
chées et rajouter suffisamment de mie de pain pour absorber
le liquide. Mélanger avec l’ail et utiliser cette pâte en com-
presse sur le panaris pendant 20 min. Renouveler 3 fois/jour.
Pour les abcès dentaires, faire des gargarismes à l’aide
d’une décoction de fanes de carottes (1 poignée de fanes soit
1/2 l d’eau).
Abeilles
Voir Piqûres.

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Accident

Accident
Voir problème spécifique.
Accouchements
Jeter 1 poignée de feuilles et de fruits de framboisier
dans 1 l d’eau bouillante. Laisser infuser 1/2 h, et boire 1 tasse
3 fois par jour en dehors des repas. À boire au cours des 3 der-
niers mois de la grossesse pour préparer les tissus et rendre les
muscles plus toniques, et après l’accouchement pour resserrer
les tissus.
1 mois avant l’accouchement, boire 1/2 l par jour de la
préparation suivante afin de stimuler les mécanismes antidou-
leurs de la future maman. Laisser macérer 2 c.à.s de racines
séchées d’harpagophytum coupées en petits morceaux dans 1 l
d’eau. Au matin, chauffer jusqu’à ébullition et laisser infuser
20 min. Filtrer et ajouter de l’eau pour obtenir 1 l de tisane.
Les 2 dernières semaines de la grossesse, prendre 1 c.à.s
d’Élixir du Suédois sans alcool matin et soir dans un peu d’eau
pour faciliter l’accouchement.
Pour les grossesses à risque, consommer régulièrement,
dès le début de la grossesse, de l’huile de germe de blé pour
réduire les risques de fausse couche.
Cette huile contribue également, après l’accouchement, à raf-
fermir les chairs, affiner la silhouette, et même à résoudre les
problèmes de varices. Elle doit être conservée au réfrigérateur
et ne pas être utilisée au-delà de 8 semaines sous risque de per-
dre ses qualités.
Pour avoir de magnifiques bébés, consommer plusieurs
mois avant la conception (en cas de grossesse planifiée), pen-
dant la grossesse, et même l’allaitement, 8 à 12 comprimés de
spiruline/jour.
Acidité
Voir Estomac.

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Acné/boutons
Presser un jus de citron et appliquer une compresse bien
imbibée, fixée avec du sparadrap toute la nuit.
En cas de boutons nombreux, appliquer plusieurs fois/jour du
jus de citron sur chacun avec le doigt ou un coton-tige.
Quelques milligrammes de dentifrice auront le même
effet que le citron.
Faire des emplâtres d’argile.
Appliquer le matin et le soir du vinaigre de raifort sur le
visage humide et laisser agir 10 min. Ce vinaigre convient à
tous les types de peau.
Appliquer matin et soir sur l’acné juvénile de fines tran-
ches de tomate pendant 20 min, puis nettoyer à l’eau et au
savon doux. Les résultats devraient se faire sentir en quelques
jours.
Écraser la pulpe de quelques prunes rouges bien mûres
et ajouter 1 c.à.c de poudre de soufre et un peu de jus de ci-
tron. Étendre en couches épaisses sur les zones acnéiques et
laisser agir 15 min. Rincer à l’eau citronnée et sécher. Renou-
veler l’opération 2 fois/jour.
Mélanger le jus d’un citron et celui d’une tomate avec
un peu de glycérine. Agiter jusqu’à obtenir une émulsion qui
sera appliquée sur les boutons d’acné en massages circulaires
1 fois/jour sur une peau nettoyée.
Appliquer 1 compresse d’eau froide enrichie de 5 gout-
tes d’huile essentielle de lemon-grass.
Faire bouillir 1 l d’eau avec 3 poignées de fleurs de ca-
momille romaine pendant 15 min, et appliquer à l’aide de
compresses imbibées sur les parties concernées.
Appliquer sur la zone à traiter des compresses imbibées
de décoction de bois de genévrier (3 poignées/l d’eau).

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Acouphènes

L’huile de bourrache, en usage interne et externe, per-

met de résoudre de nombreux problèmes épidermiques
comme l’acné.
Boire 1 l d’infusion d’ortie piquante réparti sur toute la
journée (2 c.à.c de feuilles/200 ml d’eau bouillante). Appli-
quer également sur la peau un linge imbibé.
Boire 3 tasses par jour loin des repas d’une infusion de
pensée sauvage à raison de 3 c.à.s de fleurs séchées/l d’eau
bouillante. Utiliser également l’infusion pour nettoyer la peau.
Acouphènes
Autant d’effets que de causes différentes : oreille, circu-
lation, dents, arthrose, etc. Il convient de chercher la solution
adaptée à l’individu. Voir également la rubrique « Stress »
pour calmer les sujets anxieux. L’homéopathie est très efficace
pour ce type de problèmes qui peut également céder à l’ostéo-
pathie et l’acupuncture.
L’ail, le ginkgo biloba et le mélilot ont des effets intéres-
sants sur la circulation. Boire 40 gouttes de mélange de ces
teintures mères diluées dans de l’eau 2 fois/jour.
Aérophagie/flatulences
Voir également Estomac.
Manger lentement et calmement. Faire de préférence
plusieurs repas légers. Ne pas associer la viande avec les fécu-
lents ou le fromage. Jamais de fruits en fin de repas mais en
dehors. Éviter eaux gazeuses et excitants.
Verser 1 l d’eau bouillante sur 1 à 2 c.à.c d’aneth. Laisser tié-
dir et boire 1 à 2 tasses.
Prendre une tasse après les repas d’infusion d’estragon
(1 poignée de plantes/l d’eau).
En cas de ballonnement douloureux, prendre 1 gélule
de fenouil et d’angélique avant les repas.

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En cas de forte aérophagie, mais non douloureuse, pren-

dre 1 gélule de badiane (anis étoilée) et d’angélique, avant les
repas.
Pour les problèmes de diarrhée accompagnant les bal-
lonnements, prendre du charbon végétal.
Boire de l’eau argileuse. Verser l’équivalent de 1 c.à.c
(ni métallique ni plastique) d’argile verte en poudre surfine
dans un verre d’eau, en pluie. Attendre 10 min sans remuer,
puis diluer.
Agalactie
Insuffisance de lait dans les seins. Voir Allaitement.
Agitation nerveuse
Voir Stress.
Aigreurs
Voir Estomac.
Alcoolisme
Voir également Ivresse.
Le kudzu est utilisé depuis plus de 1 000 ans en Chine
pour favoriser le sevrage alcoolique avec des effets surprenants.
Boire 1 tasse d’infusion de passiflore 3 fois/jour entre
les repas et au coucher, à raison de 3 c.à.s de feuilles et fleurs/l
d’eau.
La passiflore est également commercialisée sous d’autres for-
mes comme les gélules de poudre totale sèche micronisée, les
gélules d’extrait sec, les ampoules, etc.
Allaitement
La consommation de levure de bière augmente la pro-
duction de lait, de même que le chardon béni ou des infusions
en quantités égales de fenouil, verveine et mélisse. Dans ce

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Allaitement

dernier cas, utiliser 1 c.à.c de mélange/tasse et consommer

3 tasses/jour.
Alopécie
Chute temporaire, partielle ou générale des poils et des che-
veux. Voir Cheveux.
Alzheimer
Le curcuma contribuerait à traiter cette maladie, assez
rare en Inde où l’épice est très consommée.
Amaigrissement
Voir Minceur.
Ampoules
Désinfecter à l’alcool une aiguille à coudre enfilée, et
percer délicatement l’ampoule dans sa partie la plus longue au
ras de la peau pour faire traverser le fil. Enlever l’aiguille et
faire un nœud extérieur avec les 2 extrémités du fil pour for-
mer une boucle courte. L’ampoule va se vider et le fil l’empê-
cher de se reformer. Ne pas retirer la peau morte qui sert de
bandage naturel. La boucle tombera d’elle-même avec la peau
morte en quelques jours lorsque la nouvelle peau aura poussé.
Indolore.
Si l’ampoule n’est pas encore formée, mais que la peau
est à vif après avoir été échauffée et rougie par frottement, ver-
ser directement de l’huile essentielle de lavande sur la plaie.
Recommencer si nécessaire.
Écraser légèrement une feuille de chou vert avec un rou-
leau à pâtisserie, et la faire cuire à feu doux dans du lait. Lais-
ser refroidir et appliquer sur les ampoules.
Amygdalite
Voir Angine.

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800 secrets de santé au naturel

Andropause
Ces désordres hormonaux des hommes qui ont passé la
quarantaine sont grandement soulagés, par la consommation
de tomates cuites.
Anémie
Prendre 1 c.à.c d’Élixir du Suédois dilué dans de l’eau
avant les 3 repas pour son action très favorable sur le sang.
Peler une tête d’ail et la hacher menu. La placer dans un
flacon de verre. Recouvrir d’alcool blanc jusqu’à ce que le ni-
veau d’alcool au-dessus de l’ail ait la même hauteur que ce
dernier. Placer au soleil derrière une fenêtre ou en extérieur
2 semaines. Prendre 1 goutte à jeun dans un peu d’eau, de pré-
férence chaude le premier jour. Augmenter lentement le vo-
lume de jour en jour jusqu’à 1 c.à.c au bout d’un mois.
Diminuer ensuite le volume de jour en jour pour terminer la
cure à la fin du mois suivant. Long mais efficace.
Attention, l’ail a une action hypotensive.
Boire 3 tasses par jour d’infusion de prêle, à raison de
5 c.à.c/l d’eau. Ne pas ébouillanter les herbes, mais verser
l’eau frémissante dans un contenant si possible en terre cuite
et laisser infuser 5 min.
Angine/gorge
Encercler le poignet du malade entre le pouce et l’index
de la main qui ne travaille pas. Avec le pouce de l’autre main,
masser délicatement et lentement, mais en profondeur, tou-
jours en remontant depuis le poignet sur environ 10 cm, le
long de l’os de l’avant-bras sur le dessus et côté intérieur (voir
photo page suivante), la partie molle et irrégulière plus enflée
qu’à l’état normal. L’objectif est d’écraser les boursouflures
en s’adaptant à la sensibilité du sujet. Ce massage n’est pas
particulièrement douloureux, mais peut provoquer une im-
pression désagréable. Masser 50 fois chaque bras à l’aide
d’une huile ou d’une crème pour un meilleur confort.

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Angine/gorge

Recommencer 2 à 3 fois/jour en insistant un peu au-delà de la

guérison. En cas d’angine, les résultats sont surprenants.

Faire des gargarismes avec de l’eau tiède additionnée de

jus de citron.
Pour les enfants, faire chauffer du jus de citron sans faire
bouillir. Mélanger avec un peu d’eau et de miel, et donner à
boire plusieurs fois/jour.
Faire des gargarismes en diluant de la teinture mère
d’arnica dans 10 fois son volume d’eau.
Appliquer des compresses de teinture mère d’arnica sur
la gorge à raison d’1 c.à.s par 1/4 l d’eau.
Pour les maux de gorge, boire plusieurs tasses/jour d’in-
fusion de thym frais ou de sauge. Verser 200 ml d’eau bouil-
lante pour 1 à 2 c.à.c de feuilles de sauge ou de thym. Laisser
infuser 10 min. Cette tisane peut être également utilisée sous
forme de gargarismes avant d’être bue.

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800 secrets de santé au naturel

Sucer sans croquer une gousse d’ail dont on aura au

préalable enlevé la peau.
Préparer un cataplasme d’argile et l’envelopper d’un
tissu fin. Appliquer directement sur la gorge pendant 2 h à
l’aide d’un foulard ou d’une écharpe. Recommencer autant
que nécessaire.
Faire cuire une grosse pomme de terre à l’eau. Écraser
en purée, laisser tiédir, envelopper dans un torchon, et utiliser
en cataplasme sur la gorge le plus longtemps possible, éven-
tuellement toute la nuit avec un foulard.
Essayer les cataplasmes de poireaux cuits légèrement
poivrés (attention : trop de poivre brûle).
Appliquer des cataplasmes de farine de lin directement
sur la gorge.
Faire bouillir quelques minutes une dizaine de fleurs sé-
chées de camomille dans 1 l d’eau. Laisser refroidir. Ajouter
un peu de gros sel et faire des gargarismes 3 fois/jour.
Appliquer des feuilles de chou sur la gorge.
Faire chauffer une tasse de lait, ajouter un peu de miel
et une pincée de poivre. Boire lentement pour désinfecter et
calmer la douleur.
Diluer 1 c.à.s de gros sel dans un verre d’eau chaude.
Ajouter éventuellement du jus de citron et faire des gargaris-
mes.
Faire des gargarismes avec une décoction de racines
d’angélique ou du jus de chou.
Faire des gargarismes 3 fois/jour avec une infusion de
plantain, de sauge, ou de feuilles de ronce (3 poignées de
feuilles/l d’eau).
Faire des gargarismes avec du suc obtenu en pressant
des orties piquantes fraîches. Mélanger avec un peu d’eau.

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Angine de poitrine

Boire 6 à 12 gouttes d’huile essentielle de bois de

rose/jour dans un peu d’eau pendant une semaine.
Boire 1 goutte d’huile essentielle de cèdre dans un peu
de miel 2 fois/jour.
Mâcher de la propolis.
Préparer une infusion de fenouil, ajouter du lait bien
chaud et filtrer.
Faire des gargarismes avec une décoction de géranium
(1 poignée/l d’eau, faire bouillir 10 minutes.)
Prendre avant les 3 repas, 5 à 10 gouttes (3 pour les enfants
de plus de 6 ans) de teinture mère d’ancolie diluée dans de
l’eau.
Faire des gargarismes avec une décoction de navet, ob-
tenue en laissant infuser 20 min 100 g de navet en lamelles
dans 1 l d’eau bouillante.
Angine de poitrine
Voir Cœur.
Angoisses
Voir Stress, Timidité.
Anthrax
Voir Abcès.
Aphtes
Appliquer du jus de citron régulièrement pour des effets
drastiques.
Tremper un coton tige dans de l’alcool à 70° et appli-
quer sur l’aphte. Piquant, mais radical.
Appliquer un sachet de thé noir mouillé sur l’aphte.
Appliquer avec un coton tige le suc obtenu en pressant
des orties piquantes fraîches.

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800 secrets de santé au naturel

Mélanger 1 poignée de fanes de carottes dans 2 verres

d’eau et faire des bains de bouche et des gargarismes avec
cette préparation.
Sucer de la guimauve plusieurs fois/jour en appliquant
la salive imprégnée sur les aphtes avec la langue.
Verser 1 l d’eau bouillante dans un récipient contenant
2 poignées de fleurs séchées de grenadier ou de basilic. Lais-
ser infuser 10 min, filtrer et laisser tiédir. Faire des bains de
bouche 3 fois/jour.
Faire des bains de bouche avec une décoction de gui-
mauve (2 poignées de racines/l d’eau), de ronce (3 poignées
de feuilles/l d’eau), de mauve (2 poignées de plantes fleuries/l
d’eau), ou d’aigremoine (4 poignées de plantes/l d’eau).
Mâcher des feuilles de sauge ou de basilic.
Mélanger 1 c.à.c de bicarbonate de sodium dans 1/2
tasse d’eau chaude et se rincer la bouche plusieurs fois/jour en
particulier après les repas et au coucher. Le résultat est en gé-
néral sensible au bout de 24 h et la disparition après 3 jours.
Humecter avec de l’Élixir du Suédois.
Faire macérer 2 poignées de racines de bistorte dans 1 l
d’eau froide pendant 12 h, et faire des gargarismes qui vien-
dront à bout des aphtes, gingivites et autres inflammations des
muqueuses buccales.
Appétit (manque d’)
Boire des infusions d’achillée millefeuille à raison d’1
c.à.c/l d’eau.
Boire des infusions d’ortie piquante sans restriction.
1 pincée de gingembre moulu dans une infusion de ca-
momille est excellente pour stimuler l’appétit. Pour les en-
fants, utiliser 1 c.à.c de ce mélange.

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Table des matières

Introduction 11

Généralités 17

A (de Abcès à Asthme) 21

B (de Ballonnements à Brûlures d’estomac) 35
C (de Calculs à Cystite) 41
D (de Dartres à Durillon) 63
E (de Écharde à Extinction de voix) 73
F (de Fatigue à Frigidité) 81
G (de Gale à Guêpes) 85
H (de Haleine à Hypertension artérielle) 91
I (de Impuissance à Ivresse) 97
J (Jambes lourdes) 101
L (de Lait à Lyme) 103
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M (de Malaise vagal à Mycose) 107

N (de Nausées à Nez) 113
O (de Obésité à Ovaires) 117
P (de Palpitations à Pustules) 121
R (de Règles douloureuses à Rougeole) 135
S (de Saignement de nez à Suppuration) 145
T (de Teigne à Tumeur bénigne) 157
U (de Ulcère à Urinaires) 165
V (de Varicelle à Vue) 167
Y (Yeux et paupières) 173
Z (Zona) 179

Table alphabétique des plantes utilisées 181

Bibliographie 189
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Appréhension

Pour stimuler l’appétit et faciliter la digestion, prendre

2 fois/jour 1 c.à.c de miel avec 5 gouttes d’huile essentielle de
lavande.
Boire 3 tasses par jour d’infusion de semences de carot-
tes (1 c.à.c/tasse d’eau bouillante).
Appréhension
Voir Timidité.
Arête dans la gorge
Ne pas s’affoler. Avaler régulièrement de la mie de pain
et/ou des poireaux cuits à l’eau, afin d’enrober le corps étran-
ger et protéger l’estomac et les intestins jusqu’à son expulsion
par les voies naturelles.
Articulations
En cas rigidité des articulations, appliquer matin et soir
après la douche de l’huile d’olive en massage, et en avaler tous
les jours 1 c.à.s à jeun. Renouveler sur plusieurs mois.
Asthénie
Nom scientifique pour la fatigue. Voir ce mot.
Asthme
Voir Poumons et Rhume des foins.