Psychologie Du Travail Et Des Organisation

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Psychologie du travail et des organisations

PLAN DU COURS 
Introduction à la psychologie du travail
I. La psychologie du travail, qu’est-ce que c’est ?
II. La psychologie du travail, d’où ça vient ?
III. La psychologie du travail, en quoi ça consiste ?
IV. La psychologie du travail, à quoi ça sert ?
Voir moodle pr recopier les citations

I-La psychologie du travail, qu’est-ce que c’est ?

Organisation en tant qu’entité (par exemple l’hôpital, les forces qui modèle celui-ci = l’état car c’est
l’état qui donne budget et maintenant, il y a en plus la crise du coronavirus qui modèle
l’organisation)
Les individus sont alors influencé par ce qui modèle l’organisation
Le travail -> activité -> rétribuée
-Subvenir à ses besoins implique de travailler car si l’on ne travaille pas, nous avons bcp
moins accès a un certain mode de vie, c’est une servitude volontaire car on a le choix mais que l’on y
est « poussé »
- le travail c’est aussi s’organiser cela implique qu’il y ai des règles a suivre et donc des
contraintes
-tout cela se fait dans un groupe sociale, même une activité seule se fait dans un groupe
sociale car même si on ne travaille pas avec les autres, on travaille pour les autres . Par exemple =
écrivain qui attend « réponses » de ces lecteurs ; l’autre = pas collègue mais destinataire de l’activité.

Définition de Louche :
« Le travail est défini comme une activité consistant à mobiliser de l’énergie pour produire un bien
ou délivrer un service et qui est contrainte par un cadre social et technique » (Louche, 2001).
 Idée de mobiliser de l’énergie, la sur mobilisation des ressources est un risque (burn out)
= problème que peut rencontrer un psychologue du travail avec ses patients

Définition de Karnas :
« Le travail se définit comme l’activité d’un homme ou d’une femme dans un cadre organisationnel
et social définis, utilisant des outils particuliers, aux fins d’atteindre des productions données »
(Karnas, 2002).
 2 nouvelles idées = une activité nécessite des outils, des matériels pour toute activité, il y
a dépendance a un outils de travail
Le travail constitue alors a un rapport a l’autre et a la matière, cela peut engendrer du
stress, de la frustration si un outil ne fonctionne pas mais peut aussi engendrer du bien-
être si cela fonctionne. L’outil permet de comprendre le travail et donc la psychologie du
travail.
Notion de finalité, cette notion = fondamentale pour comprendre l’aspect psychologique
car si notre travail n’a pas de sens cela entraine un mal-être et inversement si cela a un
sens, ça nous procure du bonheur

Definition de brangier :
« Le travail est une activité humaine, organisée et régulée, plus ou moins pénible, source d'efforts et
de satisfactions, liée à la production de biens utiles ou de services, et dont une personne peut tirer
des moyens d'existence » (Brangier et coll., 2004)
 Le travail est une activité + ou – pénible, le travail peut procurer de la satisfaction, la
préoccupation du psychologue est souvent porté sur le négatif que peut nous procurer le
travail MAIS le travail est aussi une source de fierté, de satisfaction. Il ne faut pas
toujours associer travail a quelque chose de pénible, il peut amener du positif et du
négatif

Jouant à la fois les rôles de refus de l’animalité, de transformateur du monde, de régulateur des
apprentissages, de diviseur de la société, d’organisateur des groupes sociaux, de réducteur de l’ennui,
d’élément d’aliénation, d’agent stressant, d’insertion sociale, d’agent structurant l’action… ou encore
de support à diverses cultures, « le travail » est, par excellence, un objet de la psychologie.
Si on veut comprendre la notion de bien-être/mal-être de l’individu, il faut aussi comprendre son
rapport au travail. Car le travail = agents stressant, il est d’ailleurs considérer actuellement comme
l’un des objets centraux de la psychologie

Le travail et ses évolutions


Antiquité
 le travail = considéré comme aliénant, réservé aux esclaves : les citoyens libres ne
travaillent pas. Vison négative du travail

Culture judéo chrétienne


 travail est la punition de dieu à l’H : « gagner son pain a la sueur de son front » on associe
le travail a une punition divine, en souffrant au travail on se lave de ses péchés pour avoir
une place au paradis donc on ne se préoccupe pas des conditions de travail car il faut
qu’il soit générateur de souffrance

Moyen-Age
 le travail = toujours associé a la souffrance, au tourment car dieu la voulu ainsi, donc seul
le peuple est contraint au travail, pas la noblesse.
Le surnom de bourreau = « le travailleur » on associe donc le travail a qql chose de très
négatif.

Révolution industrielle
 L’image du travail évolue et devient progressivement positive, il devient source de
richesse, de statut, de reconnaissance,
Commence a apparaitre timidement l’idée de développement par le travail, ce n’est plus
évident que le travail est la souffrance et donc qu’il faut changer les conditions de celui-ci
Mais cela ne règle tjrs pas les pb d’inégalités sociales

Quelques mots sur le travail 


Le travail est à la fois une contrainte et une forme de privation de liberté (étymologie  : tripalium =
engin de torture)
Il entraine un double contrainte :
1- Travailler est souvent nécessaire pour assurer sa subsistance
2- Le travail s’exerce dans un ensemble de contrainte (code du travail, règlement intérieur,
procédure)
Mais aussi c’est aussi une œuvre, forme de réalisation de soi et de la société, le travail est donc situé
entre plaisir et souffrance
Dans les sociétés modernes, le travail occupe une place centrale dans les vies humaines car on y est
« obligé » mais aussi car maintenant c’est le moyen de valoriser, monter en classe sociale. Par
conséquent, il est aussi central pour l’équilibre psychologique des individus
Souvent la 1ère question posé a qql que l’on rencontre = « tu fais quoi dans la vie » cela nous montre
que le travail permet de se positionner, ce connaitre, s’identifier c’est alors un important critère
d’identification sociale et donc d’identité et ainsi, d’estime de soi. C’est un important critère
d’inclusion, et donc d’exclusion si absence de travail.
Le travail est vecteur important pour donner un sens à sa vie
Même si toutes les situations professionnelles ne sont pas porteuse de sens, et même si le travail
n’est pas le seul vecteur de sens, ne pas avoir de travail, ou un travail qui n’a pas de sens, est
générateur de souffrance.
La signification associé au travail et le rapport individuel au travail sont aussi fortement déterminés
par : -La disponibilités du travail (marché de l’emploi)
-Le contexte économique général
-Les choix de gestion e d’organisation du travail
-Les modes de management
Quand le travail ce rarifie, la centralité diminue
Selon Karnas, faire de la psychologie du travail c’est donc d’abord traiter la question du sens du
travail :
-quelles sont les significations attribuées au travail par l’individu ?
-quels sont les mécanismes psychologiques et leurs déterminants sociaux, culturels,
organisationnels ?

La représentation du travail comme « peine », « contrainte » ou comme « œuvre de réalisation de


soi » détermine la représentation que l’on se fait des objectifs de la psychologie du travail :
-finalité de réduction des contraintes, pénibilités, souffrances
-finalité de développement de la personne au et par le travail

La question du sens se pose aussi pour la psychologie du travail, d’abord au niveau de ses finalités :
- Améliorer la production et l’efficacité au travail ?
- Améliorer le bien-être ?
- Les deux ?
Le psychologue du travail cherche à améliorer bien être tout en maintenant les questions
d’efficacité, il faut chercher des alternatives pour augmenter le bien-être sans nier et faire
abstraction de la production > le psychologue doit travailler avec des contraintes, la contrainte de la
notion d’efficacité économique
Ces 2 finalités ne sont pas forcément contradictoire. Au contraire , il serait possible et souhaitable de
les envisager comme complémentaires :
- Améliorer l’efficacité économique permet de préserver l’emploi et d’améliorer conditions de
travail, et donc de bien-être. Mais cela n’est pas systématique mais cela veut dire que c’est
compatible
- Améliorer le bien-être au travail est source de motivation, d’engagement et donc d’efficacité
au travail. Il faut qu’il y ai santé économique pour pouvoir avoir une santé psychologique
Mais cette affirmation est polémique ; la vie des entreprises et le contexte socio-économique ne la
confirme pas toujours. Une action visant l’une des 2 finalités peut entraver l’autre. C’est donc une
question de priorisation :
- Idéologique
- Ethique et déontologie
- Selon le cadre réglementaire
- En fonction du contexte des contraintes
Le bien-être ne peut pas être prioritaire sur la question de l’efficacité car si pas de rendement =
licencié, mais il peut être mis au même niveau. On ne peut pas imposer quelque chose en tant que
psychologue, on peut juste proposer. Les salariés ne sont pas des soldats et améliorer le bien-être ne
veut pas dire que les salariés réduiront leurs efforts, au contraire. Il faut faire bouger les idéologie =
rôle du psychologue du travail. Il faut associer bien-être et performance et pas les opposer.
C’est une question + politique que scientifique. Toute discipline est amener a se poser la question de
ses finalités sociale. La psychologie du travail n’y échappe pas.
Exemple  :
une organisation en difficulté, elle doit se réorienter, elle fait appel à un psychologue du travail pour
ce changement car il faut que les gens trouvent du sens a leur nouvelles activité, que les conditions
de travail soit correctes, etc. Ainsi 6 mois plus tard lorsque le psychologue revient faire le point :
- soit tout est en ordre encore et tous les conseils ont été appliquer
- soit le psychologue a juste servit à faire accepter le choix aux employer mais ou les conseils
d’améliorations n’ont pas été pris en compte

Quelque chiffre sur le travail


Diapo

Partie 2 ; la psychologie du travail, d’où ça vient ?

L’apparition a la psychologie du travail


Elle emmerge au début du XXeme siecle, en pleine revolution industrielle
Elle se developpe a partir de la psychologie expérimentale et de la psychophysiologie, elle esr centré
sur la fatigue, la monotonie des taches scott & munsterberg (1913), psychology and industrial
effeciency. La psychologie du travail s’applique aux question industrielle ce qu’on commence a savoir
de la psychologie. La psychologie de l’époque = logique de prouver la science > dans ses 1ere œuvre
elle ne s’interesse pas ala subjecivité, on ne parle pas de souffrance au travail > cela se fait petit a
pettit car avant = chose uniquement observable, etc VERS 1910/1930 = on parle de psychotechnique
et pas de psychologie du t , psychotechnique = technique destiné a étudier le comportement
humains
Les preoccupation sde la disciplie scientifique = en phase direct avec les questions de la société et
préoccupation a ce moment la = affecter les salarié sur des postes de travail sans le faire au hasard
mais pzr rapport au compétence > on cherche a différencier les individu pour voir lequel est la plus
adapté a ce poste
Il y a toujours un lien entre sience e société
Le terme de psychologie du travail apparait en 1946 en même temps que la reconnaissance de cette
sous-discipline par l’Americain Psychological Association (APA)
 montre changement de centralité car au début de la psychologie c’est l’Europe qui domine
alors que maintenant cette centralité est dominé par les USA car a l’heure actuelle, chaque
pays a un code de déontologie mais qui est au final une adaptation du code américain

à cette époque la apparaissent déjà + ou – les fondements de ce qui constituera la psychologie du


travail moderne :
- analyse du travail -> fondamentale en psychologie du travail
- analyse des compétence et des aptitudes
- adaptation humain-travail-organisation
- amélioration du rendement et de la motivation -> contrainte pour le psychologue de la
question du rendement dès le début > on prend en compte avis du psychologue que si il ne
fait pas baisser le rendement ou si il l’améliore.
- objectivations des méthodes de sélection, d’orientation et de recrutement
- conception et adaptations des postes de travail
- prévention de accidents -> objectif de réduire les accidents, à cette époque-là des gens
meurent au travail

L’école des relations humain, environ 1930/1960


A partir de 1920, sous l’influence notamment de Mayo et Lewin, se structure l’école des relations
humaine. L’essence des travaux des chercheurs qui s’y inscrivent = pour comprendre comportements
humain et comportement au travail on ne peut pas seulement étudier l’individu mais comprendre
que l’être-humain agit en tant que membre d’un groupe, on prend en compte l’aspect social
L’école des relations humaines montre aussi que le salaire ne suffit pas a compenser les mauvaises
conditions de travail

A partir de 1950, sous l’influence de Maslow et Herzberg, les travaux ce centrent sur les aspects
psychologique du bien-être au travail à proprement parler. L’intérêt ne porte plus que sur les
conditions extrêmes du travail mais aussi sur les déterminants interne du rapport au travail  ; besoins,
désirs, aspirations,… Notion de besoin humains devient plus important malgré qu’il ne soit pas visible
-> il n’y a plus de chose que la psychologie n’étudie pas, tous les aspects humains sont pris en compte

L’école sociotechnique
En parallèle se développe cette école, qui se centre sur les interactions entres les dimensions sociales
et technique de travail. Apparaissent a peu près en même temps, elles sont complémentaires et ne
s’opposent pas. Il y a une adaptation de l’humain à la machine et de la machine a l’humain, il faut
améliorer l’adéquation entre le social et le technique, il faut que les 2 systèmes soient adapter l’un a
l’autre
 reste d’actualité et permet de comprendre psychologie du travail

L’histoire de la discipline est inextricablement lié au évolution de la société. Elle émerge quand
apparait l’idée que la travail peut-être autre chose que souffrance. Mais aussi au fur e à mesure que
s’impose l’impératif d’efficacité et de productivité

18 octobre 21
3eme grande partie -> en quoi ça consiste  ?
L’élément ppal démarche scientifique = méthode
La recherche ce fait sur le terrain en psychologie du travail , donc dans les lieux de travail et presque
jamais par le biais d’expériences en laboratoire
Certaines méthodes peuvent s’effectuer à distance (analyse, enquête sur internet) mais n’en reste
pas moins tournée vers l’étude des faits et phénomènes se déroulant dans un milieu naturel (non
provoquer par le chercheurs = pas comme en laboratoire)
Essentiel pour identifier le contexte dans lequel et à partir du quel s’exerce le phénomène étudier
Favorise les applications sur le terrain, car si on contrôle le milieu, les variable comme dans des
études « normale » ca a moins de sens car sur le terrain on ne peut rien contrôler et donc cela est
déterminants pour comprendre les pb psychologique que rencontrent les personnes dans leurs vie
de tout les jours, l’envt du travail = pas seulement un décors mais un envt qui détermine les réactions
psychologique des individu
Alors, en PTO, les expériences sont moins « scientifique », on ne peut rien affirmer totalement.

La recherche de terrain recopier diapo ce qui eswt vrai sur 1 envt ne peut pas être vrai dans un autre
envt, on ne peut rien garantir, les ccl sont conditionner pour ce terrain particulier

LES APPROCHES

- inductive
 raisonnement par induction : a partir d’un cas isolé on induit des propriété qui pourrai
être général
- déductive
 on connait en générale et on déduit que c’est vrai pour un particulier

raisonnement par induction = considérer comme moins solide

approche inductive recopier diapo


pareil pour deductive

III- La psychologie du travail, en quoi ça consiste

La recherche a lieu sur le terrain

En PTO, la recherche a lieu quasi exclusivement sur le terrain, dans les lieux de travail, presque
jamais par le biais d’expériences en laboratoire
Certaines méthodes peuvent s’effectuer à distance (analyse documentaire, enquête quantitative par
internet…) mais n’en restent pas moins tournées vers l’étude de faits et phénomènes qui se
déroulent en milieu naturel (non provoqués par le chercheur comme en laboratoire)
Essentiel pour identifier le contexte dans lequel et à partir duquel s’exerce le phénomène étudié
Favorise les applications sur le terrain (la recherche en PTO peut néanmoins être fondamentale, elle
n’est pas nécessairement appliquée
La recherche de terrain

Données riches
Analyse approfondie du phénomène étudié
Aspect artificiel éliminé

Pas systématiquement généralisable


Ne permet pas toujours la vérification d’une hypothèse spécifique
Méthode coûteuse et complexe

Ils existent 2 types d’approches :


- approche inductive
- approche déductive

L’APPROCHE INDUCTIVE
 la recherche part d’une demande sociale
 les questions de terrains guident les réflexions épistémologiques, scientifiques et
méthodologiques
 élaboration de connaissances + résolution de problèmes pratiques
 comprendre pour transformer
= raisonnement par induction : à partir d’un cas isolé on induit des propriété qui pourrai être général

L’APPROCHE DEDUCTIVE
 La recherche part de la théorie
 Des hypothèses sont construites qui vont être testées sur le terrain
 Expliquer, prédire, modéliser
 Le lien avec les préoccupations de terrain n’est pas oublié pour autan
= on connait en générale et on déduit que c’est vrai pour un particulier

C’est l’approche inductive qui est considérée comme la moins solide

Les méthodes ; Analyse du travail


Analyse documentaire
Enquête
Auto-confrontation

L’ANALYSE DU TRAVAIL

Objectif : analyser le travail pour comprendre finement ce qui se passe dans et au travail et les
aspects psychologiques associés.
Peut s’appliquer à de nombreux objets : analyse des conditions de travail, analyse des compétences,
amélioration des systèmes de travail…
Consiste en particulier à repérer les écarts entre le travail prescrit et le travail réel
Travail prescrit : le travail à réaliser, ce qui est demandé à l’individu
Travail réel : le travail réalisé, ce que la personne fait réellement
Le travail réel est toujours plus complexe que le travail prescrit (adaptation aux situations, aux
personnes, à tout ce qui est imprévu et imprévisible…)
L’ANALYSE DES TACHES ET ANALYSE DE L’ACTIVITE > dans cette distinction entre travail prescrit e
travail réel, découlent 2 modalités de l’analyse du travail :
 L’analyse des taches vise a identifier le travail à accomplir (travail prescrit)
 L’analyse de l’activité vise a comprendre le travail tel qu’il se réalise (travail réel)

L’analyse de l’activité
- L’analyse de l’activité se fait selon une approche systémique qui prend en compte toutes les
dimensions qui régissent l’activité de travail : individuelles, sociales, techniques,
organisationnelles…
- On va porter attention à l’activité elle-même, à ses déterminants et à ses conséquences
- L’analyse de l’activité s’appuie principalement sur l’observation, généralement outillée
(grilles d’observation…) qui permet de capter l’activité observable (gestes…)
- Couplée à l’entretien, qui permet de capter l’activité non observable (raisonnements…)
- On peut aussi analyser ce qu’on appelle les traces de l’activité (notes, rapports, plannings…)
- L’usage de telle ou telle méthode d’analyse de l’activité dépend aussi des finalités de
l’analyse et de ce sur quoi on met l’accent : - Se centre-t-on sur un poste de travail en
particulier ?
-Veut-on une vision plus globale de l’organisation  ?

Données riches
Compréhension globale d’une situation ou d’un problème

Généralisation difficile voire impossible (ce n’est pas le but)


Méthode coûteuse et complexe
Biais liés à l’intrusion de la recherche en contexte de travail

L’ANALYSE DOCUMENTAIRE

- Recueil d’informations sur la base de l’analyse d’un matériel spécifique (archives, documents,
discours, images, forums de discussion, etc.)
- Peut constituer la méthode principale de recherche mais le plus souvent c’est une étape
préliminaire
- Peut-être exploratoire ou viser à répondre à des hypothèses précises

Large éventail de données


Possibilité d’adopter une approche longitudinale
Pas de parasitage lié à la situation de recueil (hors biais de sélection)

Recueil et analyse souvent chronophages


Pas de contrôle sur le contexte de production des documents analysés

L’ENQUETE
Elle peut-être soit ;
✽ Qualitative : entretiens individuels, focus groups, etc.
✽ Quantitative : questionnaires, tests psychotechniques, etc.

- L’enquête permet de prendre connaissance des perceptions et représentations des individus


concernant un objet donné et de recueillir leur positionnement (attitudes, valeurs, etc.). Elle
permet également de mesurer les aptitudes, connaissances, personnalité…
- Peut constituer la méthode principale d’une recherche ou une étape préliminaire
- Être exploratoire ou viser à répondre à des hypothèses précises

✽ Entretien : Directif / Semi-directif / Non directif


✽ Utilisations possibles de l’entretien :
- L’entretien exploratoire : se familiariser avec un milieu pour construire / valider son
hypothèse de recherche
- L’entretien à usage principal : mode de recueil de l'information pour valider l'hypothèse
- L’entretien à usage complémentaire : enrichir ou compléter les informations obtenues grâce
à d'autres outils

L’enquête quantitative permet d’accéder à un large échantillon


L’enquête qualitative permet d’approfondir le point de vue des répondants
Adaptée à la majorité des objets de recherche

Accès aux discours mais pas au réel


De nombreux biais possibles

L’AUTOCONFRONTATION
- Consiste à filmer l’activité de travail d’une personne puis à lui faire visionner afin d’obtenir
une description et des explications
- ° Auto-confrontation simple : seule la personne filmée, en présence du chercheur, visionne et
commente le film
- ° Auto-confrontation croisée : d’autres personnes (collègues, supérieurs…) sont associées au
visionnage du film afin de croiser les regards sur l’activité filmée

Données riches
Regards distanciés sur l’activité
Compréhension fine de situations précises

Pas de généralisation (ce n’est pas le but)


Difficultés de mise en œuvre et biais (accord pour être filmé, risque de valorisation de soi…)

Mais il n’existe pas que ces méthodes ci, en effet : Grande diversité de méthodes en PTO associée à
la grande diversité d’objets étudiés et de situation rencontrées
Chacune de ces méthodes est rarement utilisée seule : c’est leur croisement qui permet la
compréhension globale d’un phénomène

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