La Confiance en Marketing
La Confiance en Marketing
La Confiance en Marketing
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. DEFINITION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION :
A la fin des années quatre-vingt, la confiance commence à être reconnue par les
professionnels du marketing comme une variable importante dans les relations entre les
entreprises et les consommateurs ou acheteurs. Comme il ne se dégage aucune variable
isolée qui influence à tel point les comportements interpersonnels, la confiance devient
une variable centrale en marketing.
Les applications de ce concept se sont surtout multipliées dans le champ des échanges
interentreprises tels que les problématiques de vente et de négociation, et problématique
de canaux (relations client-fournisseurs, interentreprises ou inter-organisations …). Le
marketing s’est longtemps contenté de considérer les échanges commerciaux dans une
logique de transaction entre un vendeur et un client, négligeant souvent l’aspect
relationnel de leur comportement.
1. DEFINITION :
Frisou (2000) Ensemble de croyances confortant le client dans la certitude que les
intentions et les comportements de son partenaire d’échange produiront
les résultats attendus.
Chaudhuri et Volonté du consommateur moyen de compter sur la capacité de la
Holbrook (2001) marque à remplir sa fonction attendue.
Gurviez et Korchia Variable psychologique qui reflète un ensemble de présomptions
(2002) accumulées quant à la crédibilité, l’intégrité et la bienveillance que le
consommateur attribue à la marque.
Delgado-Ballester Attentes de fiabilité envers la marque et ses bonnes intentions dans des
(2004) situations qui présentent un certain risque pour le client.
Sirdeshmukh,Singh Attentes du consommateur que le fournisseur de service est sûr et qu’on
et Sabol (2002) peut se fier à lui pour respecter ses promesses.
Positif
Envers l'action
Croyance d'autrui
Négatif
CONFIANCE
Organisation Comportement
Attitude
des croyances préferentiel
Comme le rapporte Dubois, selon Rokeach (1968) "la confiance est une attitude qui est
une organisation durable des croyances à propos d'un objet ou d'une situation
prédisposant un individu à répondre d'une manière préférentielle".
A l'opposé de cette définition Swan (1985) donne de la confiance la définition
suivante : "c'est une croyance de l'individu selon laquelle, il peut s'en remettre à ce qui
est ou promis par un autre individu".
Il semble que ces deux visions de la confiance ne sont pas si éloignées qu'il n'y paraît,
l'attitude englobant et organisant toutes les croyances acquises par l'individu. Ce schéma
permet de visionner les deux façons les plus fréquentes d'aborder la confiance, dans
l'étude qui suivra nous envisagerons la confiance plutôt comme une attitude qui
amènera un comportement préférentiel d'un individu face à une offre.
Les antécédents de la confiance sont nombreux dans la littérature marketing portant sur
la confiance dans divers domaines, que ce soit la confiance dans la relation entre
manager et employé, ou la confiance à l’égard du partenaire, ou dans la relation de
confiance de l’individu avec la marque.
Les antécédents de la confiance peuvent être considérés comme des attentes ou des
perceptions d'événements ou de sentiments qui déterminent l'établissement d'une
relation de confiance. Il en existe des dizaines tels que :
- L’expérience passée avec un partenaire
- L’existence d’une série d’expériences et de rencontres positives qui renforcent la
confiance et l’engagement des partenaires (Morgan et Hunt 1994)
- La compétence (Doney et Cannon 1997)
- La volonté de réduire l’incertitude (Moorman 1993)
- L’opportunisme (Morgan et Hunt 1994)
- La durée de la relation (Anderson et Weitz1989)
D’autres recherches proposent comme antécédents ; la réputation, l’appui fourni, la
compatibilité des objectifs poursuivis, la similarité culturelle, la coordination…
La réputation de l’entreprise
Il s’agit des investissements qui ne sont pas transférables à une autre relation. Les
investissements spécifiques augmentent la dépendance entre les parties de
l’échange et rendent élevés les coûts de changement du partenaire. Alors plus les
investissements sont idiosyncrasiques et plus difficile sera la substituabilité entre
les deux coéchangistes. Ces investissements contribuent à augmenter la confiance
dans la mesure où ils constituent une preuve tangible de la volonté du partenaire
de s’investir dans la relation et rendent de ce fait son comportement plus
prévisible.
La taille de l’entreprise
Que ce soit dans le cadre des travaux sur les relations inter-
organisationnelles ou sur les relations consommateur-entreprises, le concept de
satisfaction a fait l’objet de beaucoup d’attention dans la littérature. En effet, de
par son impact sur la fidélité des clients ou plus généralement sur la continuité de
la relation, la satisfaction a été considérée comme digne d’intérêt par plusieurs
chercheurs. Dans le contexte des relations inter-firmes, la satisfaction a été définie
comme « un état affectif positif résultant de l’évaluation de tous les aspects d’une
relation de travail d’une entreprise avec une autre entreprise ».
La dépendance de l’entreprise
Le pouvoir de l’entreprise
La compétence du vendeur
Le pouvoir du vendeur
Contrairement à la conception péjorative du pouvoir dans les échanges
inter-entreprises, le pouvoir du vendeur est plutôt appréhendé d’une façon
positive. En effet, dans la littérature, le pouvoir du vendeur est plutôt un pouvoir
de décision qui découle de son statut hiérarchique. Le pouvoir du représentant,
dans cette optique, renvoie à sa capacité à honorer ses promesses. C’est dans ce
sens qu’il peut être source de confiance. En effet, plus le vendeur ou le
représentant de l’entreprise a du pouvoir dans l’organisation, plus le partenaire
aura tendance à croire qu’il est capable de remplir ses engagements et qu’il peut
par ailleurs lui faire confiance.