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Chapitre 1

Le modèle néoclassique

Ce chapitre n’a pas pour objectif une approche approfondie et détaillée des déve-
loppements microéconomiques. Il prend uniquement en considération les éléments
nécessaires à la compréhension de la vision néoclassique du niveau macroéconomique,
et des implications de ce modèle en matière de politique économique.

La Parenté et les différences entre l’école classique


– et l’école Néoclassique (NC)
A. De l’école classique à l’école Néoclassique
Les néoclassiques en tant qu’héritiers de l’école classique partagent plusieurs points
communs avec cette école à l’origine de la pensée libérale moderne, notamment :
– La Proposition libérale : Adam Smith dans son célèbre ouvrage de 1776,
Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations, écrit : « Ce n’est
pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que
nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts.
Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme, et ce n’est
jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage. ».
L’interdépendance des échanges d’individus utilitaristes et rationnels, c’est-­
à‑dire agissant égoïstement selon leur seul intérêt économique, serait le seul et
le meilleur moyen de contribuer à la richesse d’une nation et par conséquent
au bien commun. Dans une formulation plus moderne, nous pourrions dire que
la rationalité économique individuel conduit à la rationalité économique au
niveau de la nation : lorsque tous les agents agissent pour leur propre intérêt
cela conduit à la meilleure situation au niveau national.
– La Dichotomie entre le « monde réel » et le « monde monétaire » : Bien que,
la plupart des échanges se réalisent de façon monétarisée, l’économie fictive
obtenue en éludant la monnaie et dans laquelle les marchandises s’échangeraient

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directement contre d’autres marchandises, correspond à la notion d’économie
« réelle ». La monnaie n’est utile, dans ce courant de pensée, que pour « huiler »
les échanges selon une métaphore de JB Say, ou dans un langage plus actuel pour
diminuer les coûts de transaction. En effet, les échanges dans une économie de
troc se heurtent à de nombreuses difficultés :
• Le problème de la double coïncidence des besoins. Par exemple, si un
individu veut échanger des pommes qu’il possède contre des oranges qu’il
désire acquérir, il devra rechercher un partenaire économique potentiel
voulant céder des oranges contre des pommes. Si au contraire, il rencontre
un individu possédant des oranges mais voulant acquérir un vélo, ou encore
recherchant des pommes mais qui ne pouvant offrir en retour un autre bien
que des oranges, l’échange ne peut avoir lieu immédiatement. L’individu doit
trouver un partenaire voulant acheter ce qu’il vend, et pouvant lui vendre ce
qu’il désire acheter. Si la double coïncidence n’est pas respectée, soit l’indi-
vidu n’obtiendra jamais l’échange désiré, soit il sera obligé de s’impliquer
dans plusieurs échanges intermédiaires, coûteux et chronophage. Il pourra
par exemple commencer par échanger ses pommes contre un bien différent
des oranges, et ensuite tenter d’échanger ce nouveau bien, après une ou
plusieurs autres transactions intermédiaires, finalement contre des oranges.
Ces potentiels nombreux échanges peuvent s’avérer très dommageable pour
les biens périssables, qui nécessitent des échanges suffisamment rapides.
• L’unité de compte : imaginons une économie sans monnaie, contenant un
grand nombre de biens et services, disons n, pouvant faire l’objet d’échanges.
Pour évoquer la valeur d’un bien i à un moment donné, on ne peut l’exprimer
selon une unité monétaire commune. On ne peut que l’appréhender à partir
de son rapport d’échange avec les n-1 autres biens de cette économie. Au
lieu, d’un prix unique exprimé en unité de compte, il faut donc définir n-1
prix comparatifs.
• Indivisibilité de la plupart des biens, en économie de troc si nous voulons
échange une voiture afin d’acquérir une ou deux salades, le problème réside
dans le fait que la voiture permet, en termes de rapport d’échange, d’acquérir
un nombre trop important de salades par rapport aux besoins individuels,
or la voiture ne peut être divisée en unités plus petites. Une solution serait
de revendre par la suite le surplus de salades contre d’autres biens. Mais,
comme précédemment, la périssabilité des salades ne peut que limiter le
nombre de ces opérations.
La monnaie, selon les auteurs classiques et néoclassiques, facilite donc les échanges
en assurant les fonctions suivantes :
– La disparition de la nécessité d’une double coïncidence : les marchandises
s’échangent contre de la monnaie acceptée par tous par convention,
– L’unité de compte : tous les prix des marchandises sont exprimés sur la base
d’une devise légale sur le territoire.
– réserve de valeur : La monnaie, peu périssable, permet de différer des achats

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– La divisibilité en de très petites unités : la monnaie permet facilement de réaliser
des achats de très petite valeur.
Pour les classiques et les néoclassiques, la monnaie est représentée par la méta-
phore du voile déposée sur l’économie réelle. Elle ne changerait ni les compor-
tements des agents, ni les grandeurs économiques. L’équation quantitative de
la monnaie ci-­dessous, qui correspond à la demande de monnaie par les acteurs
économiques non étatiques, résume les caractéristiques affectées à la monnaie
par les classiques et néoclassiques :
p Y
MD =   avec :
v
• MD : la demande de monnaie, pour réaliser les transactions. L’exposant D,
pour Demand en anglais, désigneront les fonctions de demande en général
• p : le niveau général des prix
• Y : le niveau de production en volume (en quantité de biens et services)
• v : la vitesse de circulation de la monnaie.
Cette équation signifie que les acteurs ont besoin de monnaie uniquement pour
le motif de transaction, autrement dit pour l’achat des biens et services produits
et échangeables. Plus la production augmente et plus la demande de l’instrument
numéraire sera nécessaire pour un niveau général des prix donné. Le produit
p.Y correspond à la valeur de la production.
Toutefois, la monnaie, par nature non périssable, permet de réaliser plusieurs
transactions sur une période donnée. Le besoin de monétaire est en réalité
inférieure à la valeur totale de la production. Lorsque la monnaie circule vite,
la quantité de monnaie nécessaire aux besoins de l’économie sera moindre.
Appelons MS la masse monétaire (avec S pour supply, offre en anglais), l’offre
de monnaie supposée fixée par l’État. L’équation d’équilibre entre l’Offre et la
Demande de monnaie s’écrit par conséquent :
p  Y
MD = = ou   M S
v
Cette égalité implique qu’une augmentation de la masse monétaire ne peut
qu’entraîner que de l’inflation (augmentation niveau général des p). En effet,
la production réelle (Y) se détermine avant l’introduction de la monnaie et v
est un coefficient supposé stable à court-­moyen terme. Jean-­Baptiste Say écrit
dans le Traité d’économie politique de 1803 :
« De la propriété particulière à la monnaie de nous servir, non par ses qualités
physiques, mais seulement par sa valeur. Si j’ai moins de blé, j’ai moins de quoi
manger ; si j’ai moins de numéraire, il me sert tout autant, parce que sa valeur
augmente, et que sa valeur suffit aux usages que j’en fais. », (Livre I, Chapitre XXI,
note 146).
– La loi des débouchés : selon ces deux théories, l’économie ne peut connaitre
d’invendus, et plus généralement. L’équilibre entre l’offre et la demande s’impose
de fait sur le marché des biens et services. Jean-­Baptiste Say, à l’origine de la loi
de débouchés, écrit encore ceci :

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« … il résulte, quoiqu’au premier aperçu cela semble un paradoxe, que c’est la
production qui ouvre des débouchés aux produits » (Livre I, Chapitre XV, Des
débouchés).
Cette fameuse loi des débouchés, que l’on énonce le plus souvent de la façon
suivante : l’offre crée sa propre demande, provient du fait qu’en économie de
troc, chaque acteur est à la fois acheteur et vendeur de marchandises, par consé-
quent, l’offre de production est toujours confrontée à une demande équivalente.
En résumé, l’ensemble de ces points communs, à savoir la proposition libérale, le
rôle limité de la monnaie, et l’équilibre des marchés, définissent la pensée libérale.
Cependant, par rapport à la théorie classique, les néoclassiques vont moderniser
le courant libéralisme avec l’abandon définitif de la théorie de la valeur-­travail,
l’extension de la loi des débouchés à l’impératif de l’équilibre de l’ensemble
des marchés, …, et la tentative de démontrer méthodiquement la proposition
libérale. L’analyse des différences entre les deux théories apparait primordiale
dans la compréhension du modèle néoclassique.

B. Les principales différences entre les deux théories


Le tableau ci-­après résume les principales différences entre les deux théories.
Celles-­ci sont expliquées plus en détail à la suite du tableau.

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Tableau n°2 Les apports de la théorie néoclassique

Théorie classique Théorie Néoclassique

Impossibilité de démontrer
que la rationalité individuelle démonstration rigoureuse
La démonstration
conduite à la rationalité en prenant pour
de la proposition
collective et recours à la base l’individualisme
libérale
métaphore de la « Main méthodologique.
invisible ».

Théorie de l’utilité
marginale :
Théorie de la valeur travail : La révolution marginaliste
C’est théorie morale de la permet de sortir de
La modification de la
construction de la valeur des l’impasse. Les calculs
Théorie de la valeur
biens et services conduit à à « la marge » (de
une impasse théorique. dérivées) permettent
la démonstration de la
proposition libérale.

De nombreux
agents économiques Deux agents
sont prises en compte : économiques-­type  :
Les agents
les capitalistes, les – Les producteurs (chefs
économiques
propriétaires terriens (ou d’entreprises, banquiers…)
rentiers), les paysans, les – Les consommateurs
banquiers, …

Au niveau microéconomique :
Au niveau microéconomique
Approfondissement Homo oeconomicus, et
Intérêt égoïste des acteurs
du concept de rationalité utilitariste
Au niveau macroéconomique
la rationalité Au niveau
Richesse mesurée par la
économique macroéconomique :
production
Optimalité au sens de Pareto

1. Les impasses de la théorie de la valeur travail

La théorie de la valeur travail, utilisée par la classique, mesure la valeur des biens
et services à partir de la quantité d’effort, donc de travail, qu’il a fallu pour les
produire. Cette quantité d’effort correspond à leur niveau de rareté, à la difficulté de
les produire. C’est en quelque sorte, une définition « morale » de la valeur. L’utilité
n’intervient pas dans cette définition, car pour les classiques, tout bien produit par
l’industrie habituelle est par nature utile.

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Les auteurs classiques ont tenté de vérifier le bien-­fondé de la théorie de la valeur-­
travail. Cette théorie de la valeur-­travail pose plusieurs difficultés :
– La quantification du temps de travail nécessaire :
• Calcul du temps moyen : Quel est le temps de travail nécessaire pour produire
une quelconque marchandise, sachant qu’en fonction des individus, des
structures de production et d’organisation, … ce temps peut varier sensible-
ment. Les auteurs classiques proposent d’utiliser le concept du temps moyen.
Mais, il est impossible de réunir tous les acteurs et de définir concrètement
ce temps moyen ;
• Prise en compte des outils et des machines : pour fabriquer les biens et les
services, des machines et des outils sont en général nécessaires, mais
comment intégrer dans la valeur travail des biens le temps de fabrication
des machines et des outils, lorsque les machines et les outils servent à la
fabrication de plusieurs biens et services, jusqu’à la fin de leur utilisation
(l’usure ou l’obsolescence) ? On ne peut intégrer toute leur valeur dans la
valeur des biens et services produits, mais seulement une partie de cette
valeur. Ce raisonnement a permis d’inventer le principe de l’amortissement
toujours utilisé en comptabilité.
• Hétérogénéité des tâches et des niveaux de qualification : c’est l’un des problèmes
les plus important posés par la théorie de la valeur travail. Si on considère
qu’un travail nécessitant un temps d’apprentissage supérieur devrait être
mieux rémunéré, comment prendre en compte les différences de qualification
afin de définir les différences de valeur des emplois ? Les auteurs classiques
n’ont pu se baser que sur la hiérarchie des salaires existants, alors que leur
projet initial consistait à calculer les prix à partir des seules quantités de
travail. L’impasse provient de la circularité du raisonnement : pour expliquer
la construction des prix, les classiques sont contraints d’utiliser des prix (en
l’occurrence les salaires) existants.
– La prise en compte du prix de marché : les auteurs classiques sont conscients
que les prix qui s’établissent sur les marchés dépendent principalement des forces
en présence, de l’importance et de la différence entre les niveaux d’offre et de
demande. Comment réconcilier le prix de marché et le prix issu du calcul de la
valeur travail ? La réponse des auteurs classiques est la suivante :
• Chaque bien se voit affecté deux prix, le prix du marché et la valeur travail
intrinsèque
• La valeur-­travail correspond à la vraie valeur, ou la valeur normale du bien
• Le prix du marché, très volatile, tendrait à long terme vers la valeur-­travail.
C’est dernière affirmation n’a jamais été démontrée, et ne peut être démontrée.
Comment démontrer que le prix du marché tend vers la valeur-­travail inconnue,
et que les classiques n’ont pu déterminer ?
– La nécessité d’exclure certains bien de la théorie de la valeur-­travail : Pour
les auteurs classiques, il semble impossible d’appliquer la théorie de la valeur
travail à certains biens, tels que les biens artistiques, dont la valeur dépendrait

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uniquement « des caprices des hommes ». Ce qui induit l’existence de deux types
de biens : ceux qui sont issus des manufactures car utiles aux besoins réels de la
vie humaine, et des biens d’utilité moins évidente. Cette division en catégories
enlève à la théorie valeur-­travail sont caractère universel, et conduit à considérer
que certains biens ne relèvent pas des lois économiques.
– La prise en compte des « paradoxes » sur la valeur des biens (paradoxe de
l’eau et du diamant ou du diamant et de l’eau, par exemple) : pourquoi des biens
peu utiles à l’existence coûtent-­ils excessivement chers, tandis que des biens
indispensables à la vie sont-­ils gratuits ou très peu chers ? Ce paradoxe relevé
par les auteurs classiques n’a pu être solutionné qu’avec un changement de
théorie de la valeur.

2. Le principe de la théorie de l’utilité marginale

La révolution marginaliste a consisté au remplacement de la théorie de la valeur-­


travail par la théorie de l’utilité marginale. Le prix d’une marchandise dans cette
théorie, correspond à ce qu’un individu est prêt à payer pour obtenir une unité
supplémentaire de cette marchandise. Ainsi, la valeur :
– n’est plus intrinsèque aux biens et services : ce sont les hommes qui donnent
de la valeur aux marchandises.
– d’une marchandise perd son unicité : chaque individu accorde une valeur person-
nelle aux biens et services en fonction de ses propres besoins, de sa fonction
d’utilité subjective et de sa dotation initiale.
– L’utilité marginale tient compte simultanément des deux critères de la valeur :
l’utilité et la rareté. Ainsi, un bien très utile à la vie peut être gratuit ou peu
onéreux s’il est présent en abondance.
En outre, la notion d’utilité marginale permet l’utilisation des calculs à la marge,
nécessaires pour la résolution des problèmes d’optimisation que doivent résoudre
les individus rationnels.
Après avoir détaillé les fondements théoriques de la théorie néoclassique, nous
pouvons examiner les principales étapes de la démonstration de la proposition
libérale, afin d’approfondir les conceptions macroéconomiques de cette théorie.

La démonstration de la proposition libérale


La démonstration rigoureuse, mathématique de la proposition libérale, commence
par la définition de la rationalité individuelle afin de faire le lien avec une défini-
tion de la rationalité macroéconomique. La rencontre de l’ensemble des agents sur
les différents marchés autorise pour les néoclassiques le passage entre les deux
niveaux d’analyse.

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Le niveau microéconomique
Pour les néoclassiques les individus se scindent en deux catégories :
– Les producteurs, dont la fonction principale est de produire des biens et services.
Chaque producteur se caractérise par une fonction de production individuelle, qui
met en œuvre deux sortes de facteurs de production (ou inputs), le capital (K) et
le travail (N). Les producteurs versent des salaires aux salariés, et assument les
coûts du capital (achats des machines, coût de financement, coûts d’entretien).
La rémunération de leur activité correspond au profit.
– Les consommateurs, principalement des salariés, choisissent leur montant
d’épargne de consommation et de quantité de travail, à partir de leur fonction
d’utilité individuelle et du niveau de leurs revenus.
La rationalité économique individuelle correspond à :
– La maximisation du profit, en ce qui concerne les producteurs
– La maximisation de la fonction d’utilité (satisfaction retirée de la consommation)
sous contrainte de revenu pour les consommateurs.
Les marchés sont supposés fonctionner en Concurrence Pure et Parfaite (CPP). De
ce fait, les prix s’établissent lors de la confrontation de l’ensemble des acteurs et
s’imposent à tous. Les agents économiques sont dits « price-­takers », ils ne peuvent
décider que des quantités offertes ou demandées. L’exigence de rationalité implique
que les agents effectuent des calculs avant de se rendre sur les marchés.
Le programme du producteur
Appelons Y  =  F ( K,  L), la fonction de production d’un producteur. Le profit (π), soit
le chiffre d’affaires moins les coûts de production peut s’écrire de deux manières :
– en fonction des inputs : π = p.F ( K, L) − cK − wL , avec
p = le prix de vente de l’output
c = les coûts liés au capital
w = le taux de salaire unitaire
– en fonction de l’output (production) : π = p .Y − C (Y ) , où
C (Y ) = Fonction de coût (la relation entre le niveau des coûts et le niveau de
production)
La maximisation d’une fonction s’effectue par l’application des conditions d’ordre 1
et d’ordre 2. La condition d’ordre 1, soit la recherche des points pour lesquels la
dérivée peut être nulle, permet d’obtenir tous les optima (locaux et globaux), soit les :
maxima, minima et points de selle (ou point d’inflexion, c’est-­à‑dire un point de
changement de concavité pour lequel la tangente traverse la courbe).

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