PFE Finale A
PFE Finale A
PFE Finale A
Composition de Jury:
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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................... 4
PARTIE I : SOUBASSEMENT THEORIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’IPC AU MAROC
INTRODUCTIONDU CHAPITRE.................................................................................................. 7
SECTION 1 : HISTORIQUE DE L’IPC AU MAROC
I- ORIGINES DES INDICES DES PRIX A LA CONSOMMATION ........................................... 7
1- HISTORIQUE DE L’IPC AU MAROC ................................................................................. 8
2- L’INDICE DU COUT DE LA VIE L’ICV ............................................................................. 8
3- DE L’ICV A L’INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION L’IPC ................................. 9
II- DEFINITION ET UTILITE DES IPC ......................................................................................... 9
1- DEFINITION
2- UTILITE DES INDICES DES PRIX A LA CONSOMMATION ....................................... 11
III-INDICES DES PRIX A LA CONSOMMATION ET OBJECTIFS D’INFLATION ............... 13
1- L’INFLATION SOUS-JACENTE ........................................................................................ 15
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INTRUDUCTION GENERALE
Selon les dispositions de l’article 6 de la loi n° 40-17 portant Statut de Bank Al-
Maghrib, promulguée par le Dahir n° 1-19-82 du 17 chaoual 1440 (21 juin 2019), « la Banque
définit et conduit en toute transparence la politique monétaire dans le cadre de la politique
économique et financière du gouvernement. L’objectif principal de la Banque est de maintenir
la stabilité des prix. »
Cette stabilité permet de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de favoriser
l’investissement et la croissance. La stabilité des prix ne fait pas référence à une inflation
nulle, mais au maintien de celle-ci à un niveau modéré et stable à moyen terme.
Pour la réalisation de ces objectifs, la Banque intervient sur le marché monétaire en
utilisant les instruments appropriés, principalement le taux directeur et celui de la réserve
obligatoire.
Les décisions de la politique monétaire se transmettent à l’économie notamment à
travers leurs effets sur les taux d’intérêt sur les différents marchés, les anticipations des agents
économiques et les prix des actifs, dont la variation affecte la demande globale de biens et
services et, in fine, l’inflation.
Etant donné que ces effets ne se matérialisent qu’après un certain délai, les prévisions
revêtent une importance cruciale dans la formulation et la prise de décision en matière de
politique monétaire. Celles-ci sont élaborées par la Banque pour un horizon de huit trimestres
sur la base d’un dispositif d’analyse et de prévision intégré, articulé autour d’un modèle
central de politique monétaire qui est lui-même alimenté et complété par plusieurs modèles
satellites.
Le modèle central de prévision est de type new-keynésien semi-structurel, qui s’appuie
à la fois sur les fondements théoriques sous-jacents aux modèles d’équilibre général et sur
l’ajustement aux données caractérisant les modèles empiriques.
L’objectif donc de la BAM est crucial par ce qu’il conduit une batail sur l’inflation,
qui elle constitue un fardeau et demeure couteuse tant au niveau économique que social, cette
batail ne concerne pas seulement la BAM mais aussi les investisseurs, les producteurs et les
ménages soit disant tous les agents économiques, c’est la raison pour laquelle la stabilité des
prix est au cœur des préoccupations des décideurs lors de l’élaboration des politiques
monétaires.
Toutefois, il faut souligner les causes qui font de l’inflation une chimère, et
contribuent à une volatilité des indices des prix à la consommation, ces causes ou
déterminants restent propre à chaque pays, leurs impacts s’avère essentiel à connaitre et à
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prévoir pour se prémunir contre la variation des prix qui impactera les pouvoirs d’achats et de
par cela, la croissance domestique.
Lutter contre l’inflation revient à agir sur les facteurs qui la provoquent, c’est pour cela
que l’étude des déterminants de la variation des prix à la consommation est importante pour
comprendre les raisons de la dynamique de la volatilité des prix.
Nombreux sont les travaux qui se sont penchés sur l’étude des déterminants de la
volatilité des indices des prix ou de l’inflation, mais d’une façon générale en précisant juste
qu’elle a des origines qui ressorts de l’augmentation des couts de production (inflation par les
couts), ou bien des origines de demande ( augmentation de demande ), ou bien des origines
structurels qui dépend de la structure des marchés (monopole, oligopole), nous essayerons
dans notre travail de recherche, de prendre en compte des déterminants internes et externes, et
qui caractérisent une donnée macroéconomique statistiquement quantifiable pour l’étude
empirique.
Selon Milton Friedman « l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en
ce sens qu’elle est et qu’elle ne peut être générée que par une augmentation de la
quantité de monnaie plus rapide que celle de la production ».Cependant, elle n’est pas
toujours néfaste, elle ne devra pas être la bête noire de la banque centrale, elle est aussi
synonyme de croissance, mais il faut que cette croissance soit globale, pour cela il faut
déterminer les répercussions de l’inflation sur les ménages lorsqu’ils perdront leurs pouvoirs
d’achats si leurs salaires ne sont pas indexés, vu que l’inflation conduit à une diminution de
leurs salaires réels sans qu’ils s’aperçoivent, de surcroit une inflation modérée et soutenue
peut stimuler les crédits d’investissements et de consommation des ménages.
Nous cherchons à travers ce travail à comprendre :
Comment sont nés et construits les indices des prix à la consommation au Maroc ? Et
quelles sont les déterminants soupçonnés coupables de la volatilité de l’inflation ou des
indices des prix à la consommation Marocaine ? Et quelles sont les répercussions de cet
impact ?
Cette étude permet de montrer en utilisant les données de certains déterminants qu’on
a qualifiés être derrière la volatilité de l’inflation au Maroc, d’autant plus de leurs
disponibilités dans les statistiques des sites gouvernementaux, aussi bien ils ont été
théoriquement déjà testés dans d’autres pays, les données recueillis s’étale sur une période de
20 ans allant de 2000 à 2020, le model utilisé est une régression multiples comportant neuf
déterminants sensés expliqués la volatilité de l’inflation, l’analyse se base sur le test de la
significativité d’ensemble à travers le coefficient de détermination R2 .
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Pour cela nous avons adopté un plan qui comporte deux parties, la premières qui
présente un soubassement théoriques, traite dans un premier chapitre des généralités sur les
IPC au Maroc, tandis qu’en deuxième chapitre, nous aborderons les études théoriques et
empiriques qui traite du sujet. Pour ce qui est de la deuxième partie, nous aurons l’occasion de
voir dans un premier chapitre les différents déterminants de l’inflation en présentant les dites
déterminants soutenu valables pour notre cas marocain, pour passer a la fin dans un chapitre
qui résume empiriquement l’impact de nos déterminants sur l’inflation et une interprétation en
fin de chapitre s’avère essentiel pour expliquer les résultats obtenus.
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PARTIE I : SOUBASSEMENT THEORIQUE
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’IPC AU MAROC
INTRODUCTION DU CHAPITRE
Les indices des prix à la consommation (IPC) se considère parmi les indicateurs
macroéconomiques les plus importants et les plus couramment utilisés car il sert à éclairer la
vision pour prendre les bonnes décisions en matière des politiques monétaires et économiques.
Dans ce chapitre nous verrons comment s’est évolue l’indice des prix au Maroc à travers un
aperçu en première section, sur l’ICV et l’IPC en précisant les différences et les évolutions des
deux notions. Nous savons que l’objectif primordial de la BKAM est la stabilité des prix, celle-ci
assure en quelque sorte que, les fondamentaux macroéconomique soit en équilibre, un équilibre
qui assure une croissance durable dans tout les secteurs, et qui ne se réalisera pas sans l’objectif de
la stabilisation des prix ou de l’inflation, et qui passera a travers une connaissance de la façon avec
laquelle les IPC sont conçus et les pondérations qui les régis, c’est autours de ce sujet que la
deuxième section se penchera.
Au Maroc et depuis l’indépendance le contrôle des niveaux des prix et le pouvoir d’achat se
faisait à travers l’ICV, et qui été restreint juste pour la ville de Casablanca, mais au fil des années
sa mise a jour été ultime de parts l’évolution de la population, l’apparition de nouveaux produits et
le manque de justesse de l’ICV a reflété la situation globale de la nation, d’où le recours en 2006 à
l’adoption d’une autre mesure qualifiée par le HCP d’indice des prix a la consommation.
Les IPC sont définis d’une manière exacte et leur construction dépend en grande partie de
l’usage que l’on souhaite en faire et des utilisateurs auxquels ils sont destinés. L’histoire des IPC
remonte au XVIIIe siècle. Sous forme d’indices de Laspeyres et de Paasche, et qui par ailleurs
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utilisés jusqu’aujourd’hui, ils ont été proposés pour la première fois dans les années 1870. Tandis
que le concept d’indice du coût de la vie (ICV) date, quant à lui, du début du XXe siècle.
Selon le manuel de l’indice des prix à la consommation réalisé au profit de la banque mondial,
des nations unies et pour le bureau international du travail l’établissement d’un IPC visait avant
tout à compenser l’inflation pour les salariés en ajustant leur taux de salaire en proportion de la
variation en pourcentage de l’IPC, selon la procédure dite d’indexation. Pour cette raison, les IPC
officiels ont longtemps relevé de la compétence des ministres du travail. Cela dit, ils sont
désormais établis, pour la plupart d’entre eux, par les offices nationaux de statistique.
Un IPC qui sert à indexer les salaires est qualifié d’indice de compensation à trois
caractéristiques techniques importantes.
-Ils sont publiés fréquemment, tous les mois voir chaque trimestre,
-Ils sont disponibles deux semaines après la fin du mois ou du trimestre considéré,
L’histoire des IPC au Maroc a commencé avec l’indice des couts de la vie apparu en 1959
après l’indépendance, celui-ci a subit 3 reforme, avant qu’il soit remplacé par l’indice des prix a la
consommation IPC par la direction des statistique du haut commissariat au plan et qui visait en se
moment une restructuration de l’ICV non seulement au niveau semantique mais aussi au niveau
pondération et élargissement dans les zones de couvertures et des produits.
Le premier dispositif de suivi des prix depuis l’indépendance du Maroc remonte à 1959 avec
l’instauration de l’Indice de Coût de la Vie, dont le panier de début était constitué de :
111 articles relatifs au budget modeste des salariés de la ville de Casablanca. Celui-ci a été
reformé en 1972 et remplacé par l’indice du coût de la vie 210 articles1 qui avait comme champ
géographique 8 villes (Agadir, Casablanca, Fès, Kenitra, Marrakech, Oujda, Rabat et Tétouan) et
la population modeste comme référence. Ce dernier, à son tour, a été remplacé par l’indice du coût
de la vie des 385 articles et 768 variétés (base100 : 1989) avec un élargissement du champ
géographique pour englober trois nouvelles villes (Meknès, Tanger et Laâyoune).
1
base 100: mai72-avril73
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L’utilité de l’ICV c’est qu’il mesure le niveau minimal d’un panier que le consommateur
choisi pour sa satisfaction, autrement dit, il mesure les dépenses minimales de biens et services
pour le maintien d’une utilité constante des consommateurs, il permet aussi de mesurer la variation
relative des prix de détails touchant la classe moyenne2.
La pondération des produits qui composait se panier s’appuyait sur les résultats d’une
enquêtes de consommation des ménages réalisée en 84-85 actualisée respectivement en 90-91 et
98-99 pour prendre effet en 93 et 2002.
3- De l’ICV à l’indice des prix à la consommation l’IPC
L’usage et le calcul de l’ICV s’est avéré méthodologiquement complexe et suite a l’initiative
du HCP (direction des statistiques) cet indice été revu, du font (structure du panier), et de forme
(dénomination), car il faudrait prendre en compte
-Un panier très large (évolution rapide des produits de substitutions et des points de ventes),
-La valeur d’utilité est basée sur le cout d’usage et non pas sur le cout d’acquisition,
-Et enfin l’évolution de la population marocaine (urbaine et rurale).
II- Définition et utilité des IPC
1- Définition
L’Indice des Prix à la Consommation fait partie des indicateurs les plus sollicités. C’est un
instrument qui permet de mesurer la variation relative dans le temps des prix d’un panier fixe des
biens et des services représentatifs des habitudes de consommation des ménages appartenant à la
population de référence. C’est une mesure synthétique de l’évolution des prix à la consommation3.
L’objectif d’un indice est de décomposer l’évolution d’une valeur d’un agrégat entre une
évolution de prix et une évolution de volume, l’IPC quant à lui il vise mesurer la composante
«prix» de la variation des dépenses de consommation des ménages. Une des façons de le faire
consiste à mesurer, à quantités constantes, l’évolution de la valeur d’un agrégat.
L’indice des prix à la consommation a pour finalité donc de comparer les valeurs des
dépenses de consommation des ménages consacrées aux biens et services au cours de deux
périodes. Il convient de souligner que l’évolution des IPC n’est pas juste sémantique mais la
Direction de la Statistique du HCP a annoncé que le lancement de l’indice IPC qui vient remplacer
l’ICV en janvier 2007 s’accompagnerait également d’une mise à jour à la fois de :
2
selon toujours la direction des statistiques du HCP sur son rapport de 2011 sur les IPC)
3 Selon le rapport annuel sur l’indice des prix a la consommation de l’année 2011 de la direction des statistiques du HCP
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- Le panier de référence : qui été élargi à 500 articles (avec 900 variétés de produits),
les produits alimentaires représentent (40 %).
4 En application du décret N 2.19.1083 publie au BO, N 6880 du 07/05/2020 et qui a mis en application le nouveau IPC base 100 de 2017
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2000-2001 niveau de vie 2014
Ce graphique représente la variation des IPC au Maroc depuis 2007 jusqu’à 2020 cette
variation détermine le niveau d’inflation général et c’est au niveau national qui est égale la
somme de l’inflation des produits alimentaires IPC-A et l’inflation des produits non
alimentaires IPC-NA avec leur pondération respective.
2- Utilité des indices des prix à la consommation
L’indice des prix à la consommation sont calculés chaque mois par le HCP et d’autres
institutions gouvernementales pour des fins très diverses telles :
1- Pour indexer les pensions et les prestations de sécurité sociale;
2- Pour indexer d’autres paiements, comme les charges d’intérêts, les loyers ou les prix
des obligations.
3- Sont utilisés comme une valeur approchée du taux d’inflation général, même s’ils ne
mesurent que la hausse des prix à la consommation;
4- Ils sont également utilisés par les banques centrales pour fixer des objectifs d’inflation
dans le cadre de la politique monétaire;
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5- Enfin, les données de prix recueillies pour les besoins de l’IPC peuvent servir à
l’établissement d’autres indices, tels que les indices des prix utilisés pour délatter les dépenses
de consommation des ménages dans les comptes nationaux ou les parités de pouvoir d’achat
utilisées pour comparer les niveaux de consommation réels dans différents pays.
Ces utilisations variées peuvent susciter des conflits d’intérêts. Ainsi, l’utilisation de
l’IPC comme indicateur de la hausse du niveau général des prix peut pousser à en étendre la
couverture à d’autres éléments que les biens et services consommés par les ménages, ce qui
revient à changer la nature et le concept des IPC. Leurs variations (les IPC) mettent en jeu des
sommes énormes, ce qui impact significativement les finances publiques. (par ce qu’ils sont
utilisés pour indexer toute une gamme de paiements : les salaires, les prestations de sécurité
sociale, charges d’intérêts, contrats privés, etc…).
Le calcul des IPC par le HCP est important par ce qu’il permet de cerner l’inflation, vu
que la variation des IPC dans un niveau ascendant dévoile l’inflation, celle-ci est un
phénomène complexe et ancien et qui prévalu dans divers types de systèmes socio-
économique et politique, de la nous remarquons que la variation des indices des prix a la
consommation ou volatilité des indices des prix induit l’inflation qui intrigue amplement les
gouvernements c’est pourquoi la question de la stabilité des prix est au cœur des
préoccupations des décideurs lors de l’élaboration des politiques économique. D’ailleurs,
l’objectif primordial et principal de la BAM a travers sa politique monétaire est la stabilité des
prix.
Tableau 1 : Exemple de l’évolution de l’IPC par division de produits (direction des
statistiques HCP)
Ce tableau montre les 12 divisions qui composent le panier de l’IPC avec une
périodicité de sondage d’un mois, aussi il montre une variation de l’IPC (l’inflation) des
différentes divisions de produits.
Les nouveaux produits introduits dans le panier de l’IPC
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Environ une centaine de nouveaux produits ont été introduits dans le nouveau panier
dont le poids s’élève à 6,5%.
• Produits alimentaires : la viande de dinde, la viande de cheval, les corn Flakes, le calamar,
la crème fraîche, la margarine, l’huile d’argane, l’avocat, les fraises, le noix de coco, l’ananas
frais, le Kiwi, le choux vert, le mais en conserve, les chips, l’anis, le gingembre, le curcuma ;
• Habillement : les tissus en fibres synthétiques, le manteau homme, le tricot homme, la
jacket, l’ensemble dame, le caftan, le manteau femme, les vêtements de sport femme, les
collants, le pantalon fille, le costume garçon, les vêtements de sport fille, le manteau fille, le
manteau garçon, le tricot fille et les chaussures de sport dame ;
• Logement : les villas en location, les serrures de porte, la réparation électrique ;
• Meubles et articles ménagers : l’oreiller, le chauffe-eau, le four à gaz, pinces à linge, colle,
centrifuge électrique, marmite autocuiseur, couscoussier et bougie ;
• Transports : filtre de moteur, plaquettes de frein, bougie de motocyclette, l’essence
mélangeur et la visite technique;
• Communications : Mandat postal, poste de téléphone, téléphone mobile et Internet;
• Loisirs et culture : parabole, récepteur, lecteur CD, caméscope, micro-ordinateur,
imprimante, jeux de société, tente, fleurs, cybercafé, toto-foot, papier à lettre et pèlerinage ;
• Enseignement : les frais de scolarité supérieur, les cours privés, les frais d’inscriptions
préélémentaire et primaire, les frais d’inscription secondaire, les frais d’inscription
postsecondaire non supérieur et les frais d’inscription supérieur ;
• Autres biens et services : sèche cheveux, briquet et lunette de soleil;
Les IPC sont couramment utilisés aussi pour des comparaisons internationales des
taux d’inflation, l’Union Européen offre un bon exemple de leur emploi à cette fin. Les États
membres ont décidé, dans le traité de Maastricht, d’utiliser les IPC au milieu des années 90
pour évaluer dans quelle mesure les taux d’inflation nationaux convergeaient, avant la
formation de l’Union économique et monétaire.
On peut penser que la convergence des IPC sera étroitement corrélée à celle de
l’inflation générale, de sorte que son utilisation par les gouvernements et les banques centrales
n’ignorent pas, de toute évidence, que l’IPC n’est pas une mesure de l’inflation générale, mais
de nombreux facteurs aident à expliquer la popularité de cet indice de l’inflation, ne serait-ce
que parce que les dépenses de consommation représentent une forte proportion des dépenses
finales. En particulier, l’IPC devrait donner une indication fiable de l’accélération ou de la
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décélération de l’inflation et permettre de déceler d’éventuels retournements du taux
d’inflation.
Donc nous pouvons définir l’inflation comme étant une hausse générale et durable des
prix (ou des prix à la consommation tant qu’il y a une corrélation entre les deux).
• La hausse des prix doit être générale : c'est-à-dire qu’elle doit toucher tous les biens
(ex : alimentation, logement, habillement, etc.).
• La hausse des prix doit être durable : c'est-à-dire qu’elle doit se prolonger sur
plusieurs années.
Pour calculer un taux d’inflation, on applique la formule suivante :
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composent le panier de consommation selon leur volatilités (produit réglementé, produits
alimentaire a prix volatils et les carburants et lubrifiants soit disant pour faire apparaitre la
volatilité de l’inflation sous jacente.
1- L’inflation sous-jacente
L'inflation sous jacente permet d'avoir une idée de la tendance de fond de l'évolution
des prix dans un pays ou une zone géographique. C'est un indicateur plus pertinent que
l'inflation pour mesurer les tensions inflationnistes, il exclut les éléments les plus volatils tels
que le pétrole ou les produits d'alimentation (produits laitiers, viandes...), Ces derniers sont en
effet très sensibles à l'évolution de l'offre et de la demande et ils peuvent donc connaître des
pics à la hausse ou à la baisse qui vient perturber la lecture du niveau d'inflation, il exclut
également des postes de dépenses liés à l'intervention de l'Etat, le cas par exemple des prix de
l'énergie (électricité et gaz) qui sont des prix réglementés.
L'inflation sous jacente sert donc à mesurer les niveaux de la hausse générale des prix
qui ne tient pas en compte certains postes de dépenses dans le calcul. L'objectif est d'avoir une
vision désaisonnalisée et non impacté par la politique menée par l'Etat (politiques
monétaires).
Graph : Contributions des prix des principales composantes à l’inflation sous jacente
(en glissement annuel)
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Section 2 : Méthode de calcule et pondération des IPC
Le processus de production d’un indice des prix à la consommation doit être planifié
avec soin car de petits écarts entre les mouvements des IPC résultant de l’emploi de formules
ou de méthodes légèrement différentes peuvent avoir des conséquences financières
considérables.
De nombreux types de formule mathématique ont été proposés au cours des deux
derniers siècles. S’il n’existe pas de formule préférable aux autres en toutes circonstances, la
plupart des économistes et des statisticiens semblent être d’avis qu’en principe, la formule
d’indice choisie devrait appartenir à une classe restreinte d’indices dits superlatifs.
On peut entendre des indices superlatifs qu’ils donnent une valeur approchée de
l’indice du coût de la vie. Ils ont notamment pour caractéristique de traiter de façon
symétrique les prix et les quantités dans les deux périodes comparées.
Des indices superlatifs différents tendent à présenter des propriétés similaires, à donner des
résultats similaires et à se comporter de façon similaire. Ces propriétés de symétrie font qu’il
apparaît souvent souhaitable aussi d’adopter une certaine forme d’indice superlatif, même
lorsque l’IPC n’est pas censé être un indice du coût de la vie.
Lorsqu’un IPC mensuel ou trimestriel est publié pour la première fois, cependant, on
constate toujours que les informations sur les quantités et les dépenses pour la période en
cours ne sont pas suffisantes pour permettre de calculer un indice symétrique ou superlatif.
S’il peut être nécessaire dans la pratique d’opter pour la meilleure solution de rechange, il
faut, pour être capable de faire un choix rationnel entre les diverses options possibles, avoir
une idée claire de l’indice qui serait préférable en principe. Le choix de celui-ci peut avoir une
influence considérable sur des questions pratiques, telles que la fréquence à laquelle les
pondérations utilisées dans l’indice devraient être actualisées.
Pour le cas marocain l’indice que le haut commissariat au plan utilise pour le calcule
des indices des prix et l’indice de Lasperys en chaine qui réponds aux normes d’un indice
superlatif et qui englobe les quantités et les prix, avec bien sur l’année de base, exemple de
IPC (100, 2020) signifie que l’IPC base 100 en pourcentage, l’année de référence des prix
étant 2020.
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2- MODE DE CALCUL DE L’IPC
De par ses missions, le Haut Commissariat au Plan (HCP) réalise une enquête
permanente sur les prix à la consommation dont les données servent de base pour le calcul
mensuel de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC). Cet indice permet de mesurer, entre
deux périodes, la variation du niveau général des prix des biens et des services acquis par la
population de référence à des fins de consommation. C’est une mesure synthétique des
évolutions des prix de détail.
La finalité donc des indices des prix consiste en général à mesurer d’une façon globale
la variation des prix à un stade donné de commercialisation. Grâce à cette propriété, ils
permettent de suivre la conjoncture économique, de faire des comparaisons dans le temps et
dans l’espace et d’évaluer le pouvoir d’achat du consommateur.
Les objectifs qui ont été retrace par le HCP lors de ses enquêtes de recueille des IPC
dans les point de vente découle dans les points suivantes :
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Son calcul est basé sur la formule de «Laspeyres en chaîne» selon la nouvelle
nomenclature des prix des Nations Unies (COICOP : Classification of Individual
Consumption to Prurpose).
Les coefficients de pondération utilisés sont ceux relatifs à l’année 2017 qui ont été
calculés sur la base des résultats de l’enquête nationale sur la consommation et les dépenses
des ménages et de l’enquête nationale sur les niveaux de vie de 2014 et qui sont actualisés
chaque fois que des données sur le recensement sont actualisées. Ces pondérations
représentent la structure des dépenses des ménages de la population urbaine totale. Quatre
types de questionnaires sont posés au cours de l’enquêtes pendant la phase de recueille des
IPC par le HCP et qui touchent les volets suivants :
- un questionnaire pour les observations mensuelles ;
- un questionnaire pour les observations hebdomadaires ;
- un questionnaire pour le loyer ;
- un questionnaire pour les médicaments ;
3-3 Déroulements de l’enquête
3-3-1 Etapes d’élaboration de l’IPC
Deux grandes étapes dans le calcul d’un IPC selon le haut commissariat au plan dans ses
enquêtes.
1) La première étape consiste à recueillir les données sur les prix et à calculer les indices
d’agrégat élémentaire.
2) La seconde étape consiste à faire la moyenne des indices d’agrégat élémentaire pour
obtenir des indices des prix de niveaux d’agrégation supérieurs, jusqu’à l’IPC lui-même.
Les données sur les dépenses sont nécessaires pour les agrégats élémentaires qui
peuvent être utilisés comme pondérations durant la seconde étape. Ces pondérations sont
requises quelle que soit la formule d’indice utilisée pour procéder à l’agrégation.
Les prix des 546 produits sont relevés à l’aide d’une enquête permanente et par
interview direct auprès d’un échantillon fixe comprenant 13 points de ventes répartis entre la
ville de Rabat et la ville de Salé, tout en respectant la périodicité qui varie selon la nature des
produits observés.
- Zones d’observation
En plus du milieu urbain, l’opération des prix touche aussi le milieu rural en prenant en
considération quatre souks à savoir : Thnin Ain Aouda, Thtat Aghbal, Arbiaa Shoul et Khmis
Sidi Bettach.
2- POINTS DE VENTE
Le choix des points de vente a été effectué de manière à assurer une bonne
représentativité des produits de consommation. Ce champ a été élargi pour inclure les grandes
surfaces. Au niveau de la ville de Rabat le nombre des points de vente s’élève à 491 points.
3. PERIODICITE DE L’ENQUETE
Chaque mois l’enquête des prix se déroule par le biais d’une interview directe auprès
des commerçants de détail selon un programme établi à l’avance et à des moments bien précis
de la journée tout en respectant la description exacte de la variété du produit à observer. Ainsi
la périodicité d’observation des produits varie selon la nature des produits en question et selon
leur importance dans les habitudes de consommation de la population. A cet effet, on
distingue trois types d’observations :
Observations hebdomadaires concernent les produits alimentaires frais ;
Observations mensuelles concernent : les produits alimentaires non frais; les boissons
alcoolisées; les articles d’habillement et chaussures; logement, gaz, eau et électricité; les
meubles et articles de ménages; la santé; le transport; la communication; loisirs et culture;
l’enseignement; les restaurants et hôtels; les biens et services divers ;
Observations relatives au loyer.
4. CAS DU LOYER
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Le choix de l’échantillon du loyer du nouvel indice a été basé sur les données du
RGPH(recensement général de la population et de l’habitat) 2014, avec une augmentation de
la taille à 4777 locataires au niveau national (contre 2700 pour l’ICV) tout en adoptant une
nouvelle stratification de douze strates (voir annexe1). Au niveau de la région de Rabat-Salé-
Zemmour-Zaer, la taille de l'échantillon principal est de 589 locataires, soit 12% de
l’échantillon national (contre 431 pour l’ICV). Cet échantillon a été réparti en six sous-
échantillons constitués selon les strates définies au préalable. L’interview se déroule
mensuellement au niveau de la ville de Rabat et la ville de Salé, en alternance semestrielle (en
raison d’un lot par mois), auprès des six lots contenant chacun environ 98 logements.
(120*41,5) + (111*58,5)=114,7
100
L’exemple sous nos yeux et simplifier pour montrer la différence de prix entre deux périodes
2020 et 2021 en prenant comme année de base l’année 2020.
P0 et Pt désignent les prix selon l'année (0 : année de référence ou t : année étudiée) des
différents produits consommés l'indice i dans la somme;
22
Elles peuvent être égales aux quantités en début ou en fin de période. Le choix de la date de
référence des quantités définit l’indice pris en compte.
- Lorsque les quantités sont celles du début de période, l’indice est appelé l’indice de
Laspeyres en prix:
∑ P (i ,t ) *Q(i ,t)
I.L = PL = * 100
∑ P (i ,0 ) *Q(i ,t)
- Lorsque les quantités sont celles de la fin de période, l’indice est appelé l’indice de
Paasche en prix :
∑ P (i,t ) *Q(i,0)
I.P = Pp = * 100
∑ P (i,0 ) *Q(i,0)
PF =
24
• Le panier de l’indice des prix à la consommation, il est important de noter que les
changements survenus dans les proportions des dépenses ne signifient pas nécessairement une
baisse ou une hausse ou encore une stagnation des dépenses mais plutôt une croissance
inférieure ou supérieure au taux de croissance des dépenses globales.
Le tableau ci-dessous montre bien comment sont repartie les divisions de produits
composant le panier de consommation des ménages marocains5 avec une comparaison entre
les pondération base 2007 et 2017, celle-ci qui été légèrement ajustée en 2017 suite aux
données du recensement de 2014, ces pondérations représentent les IPC alimentaires(IPCA)
avec une pondération de 38,788% et les IPC non alimentaire (IPCNA) avec une pondération
de 61,212% qui ensemble réunis représentent l’IPC général représentant les 100% du panier
de consommation des ménages marocains.
Tableau 1 : comparaison entre pondération base 2007 et base 2014
Produits alimentaires et
01 boissons non alcoolisées 39,288 37,289 -2,0
Boissons alcoolisées, tabac et 2,168 1,499
02 stupéfiants -0,7
NAL Produits non alimentaires 58,544 61,212 2,7
Articles d’habillement et 3,941 4,308
03 chaussures 0,4
Logement, eau, gaz, électricité 14,822 14,549
04 et autres combustibles -0,3
Meubles, articles de ménage et
05 entretien courant du foyer 4,877 4,360 -0,5
06 Santé 5,524 7,689 2,2
07 Transports 11,365 9,983 -1,4
08 Communications 3,527 2,938 -0,6
09 Loisirs et culture 2,198 2,720 0,5
10 Enseignement 3,895 6,253 2,4
11 Restaurants et hôtels 2,885 1,343 -1,5
12 Biens et services divers 5,510 7,069 1,6
Ensemble 100,000 100,000 0,0
Les divisions ayant marqué des différences significatives sont les produits alimentaires
et les boissons non alcoolisés (–2,0%) et les divisions de la santé (+2,2%), de l’enseignement
5
selon le plan N° 3 réalisé le 12 septembre 2018 par chef de la Division des indices statistiques du HCP et qui parle de l’effet du changement de la
structure des pondérations sur l’indice des prix à la consommation.
25
(+2,4%), des biens et services divers (+1,6 %), des transports (–1,4 %) et des restaurants et
hôtels (–1,5%). Ainsi les Marocains ont-ils consacré en 2014 une part moins importante de
leurs dépenses globales aux produits alimentaires comparativement à 2007. En effet, la
pondération de cette composante principale de l’indice des prix à la consommation a diminué
pour passer de 41,5% à 38,8%. Soit un écart de 2,7%.
Ce recul est principalement attribuable à la baisse, entre 2007 et 2014, des proportions
des dépenses de viande de 1,3%, de légumes de 0,8% et de pain et céréales de 0,6%. La
proportion des dépenses d’enseignement a connu une croissance dans le panier de l’IPC entre
2007 et 2014, passant de 3,9% à 6,3%. De même, les dépenses de santé ont atteint 7,7%
contre 5,5%.
Ce changement est attribuable partiellement à la hausse des prix de la santé et de
l’enseignement entre 2007 et 2014. En effet, l’évolution globale des prix de la santé et de
l’enseignement a été respectivement de 4,5% et 35,6%, soit une moyenne de 0,6 % et de 3,9
%. Par contre, les prix des communications ont baissé de 40,5 %, soit une évolution moyenne
de 6,3 %. Ce qui a contribué largement à la baisse du coefficient de cette catégorie, qui est
passé de 3,5% en 2007 à seulement 2,9% en 2014.
26
CONCLUSION
Nous avons vu dans ce chapitre en premier lieu un aperçu sur l’histoire de l’IPC à
travers les reformes entreprises par les pouvoir publiques pour essayer de cerner l’inflation
qui est l’objectif primordial de la politique monétaire. Nous avons vu aussi que les variations
des IPC mettent en jeu des sommes énormes, ce qui impact significativement les finances
publiques. (Par ce qu’ils sont utilisés pour indexer toute une gamme de paiements : les
salaires, les prestations de sécurité sociale, charges d’intérêts, contrats privés, etc…).
Nous avons traité en deuxième lieu la méthodologie suivie par le HCP pour le
recueille des informations concernant les prix dans les différentes point de ventes qualifiés de
représentatifs et qui couvrent la globalité des 16 régions du Royaume, l’effort d’actualisation
des pondérations du panier de consommation et tributaire des enquêtes sur le changement de
la consommation de la population de référence, on a aussi précisé que la méthode utilisée
pour le calcul des IPC au Maroc (Lasperys en chaine) offre un avantage qui est la prise en
compte de l’évolution des quantités consommées et non pas seulement l’évolution des prix.
D’où la nécessité de l’ajustement des prix en fonction des changements de qualité, en
s’inspirant des études les plus récentes sur ce point.
Donc les innovations entreprises pour reformer les IPC, ainsi que la méthodologie
utilisée pour son calcul s’avère importante du point de vue pratique, et théorique car des petits
écarts pendants l’élaboration des IPC due soit au manquement de : l’usage de l’échantillon
type, d’une application rigoureuse des formules et des méthodes qui sont légèrement
différentes peuvent en quelque sorte détourner la finalité de la politique monétaire et pesé
lourdement sur la situation financière du pays.
27
CHAPITRE 2 : REVU DE LITTERATURE
INTRODUCTION
Beaucoup de travaux qui ont essayé de chercher le lien entre volatilité des indices des prix
sectoriels et les causes qui en provoquent. Depuis la théorie quantitative de la monnaie de
Fisher passant par le néo-quantitativisme de Friedman et jusqu’aujourd’hui, les explications
de la variation des prix ou se qu’en appelle l’inflation avais pris beaucoup d’élan. Nous
présenterons en première section un aperçu sur les théories qui abordent le sujet tout en
passant par des études et recherches récente qui aborde la volatilité de l’inflation selon un ou
plusieurs déterminants, tandis qu’en deuxième section, nous aurons sous les yeux deux
exemples d’articles types de modélisation des déterminants de la volatilité de l’inflations, et
nous auront à discuter la démarche et les résultats de ces deux articles de recherches à savoir,
dans le cas Français l’article de modélisation des indices sectoriel d’Eric Jondeau et les autres,
et pour le cas des Etats unis l’article de la volatilité de l’inflation en introduisant 14
déterminants, de son rédacteur Ceechetti, nous essayerons d’emprunter une démarche
analogue pour notre cas Marocain.
Cette théorie est initiée au début par Jean BODIN (1568) qui a suite à une augmentation
massive des métaux précieux en provenance de l’Amérique a définit les hausses des prix en
Europe en cette période6.
6
Les monnaies de la république. Un retour sur les idées monétaires de Jean Bodin Jérôme Blanc Dans Cahiers
d'économie Politique 2006/1 (n° 50), pages 165 à 189.
28
a ce que la valeur globale des échanges égalise la nouvelle quantité de monnaie en circulation
suivant son équation célèbre MV=PT7.
2. MILTON FRIEDMAN
7
The Purchasing Power of Money : Le Pouvoir d'achat de la monnaie
8
The Quantity Theory. A Restatement 1956 :La Théorie quantitative de la monnaie. Une nouvelle présentation
29
de chômage au dessous du niveau d’équilibre, le retournement à l’équilibre est bien et
belle question du temps selon cette théorie9.
3. Courbe de Phillips
Elle relie l’inflation au chômage, cette relation détermine qu’il existe un arbitrage
entre inflation et chômage. En d’autres termes, cette théorie explique que lorsqu’une
économie désire réduire son taux de chômage devra aussi accepter en contrepartie une
augmentation de ses prix.
Représentation de la courbe de Phillips10 à court terme(gauche) et de long terme(droite)
La courbe de Phillips souligne la relation inverse entre l’inflation et le chômage ce travail été le
fruit d'une analyse sur l'Angleterre en période de (1867,1957) cette analyse a contribuée a partir de
1958 de montrer une relation négative entre la hausse des salaires et le chômage devenue par la
suite une relation entre l’inflation et le chômage avec deux hypothèses en main pour les
gouvernements à savoir :
L'histoire a montré qu'il s'agit d'un faux dilemme vu qu’on peut avoir à la fois de
l'inflation et du chômage ceci s’explique par les comportements des agents économiques et
qui eux-mêmes déterminés par une connaissance des mécanismes économiques, à une époque
et en un lieu donnés.
9
Milton Friedman dans un article de 1968 («The Role of Monetary Policy.», American Economic Review, vol 58)
10
Courbe de Phillips à court terme: Encyclopædia Universalis France
11 « Problem of achieving and maintaining a stable price level » (1960) pages 198 to 195.
30
L’interprétation de cette relation négative offre une possibilité d'arbitrage pour les
responsables de la politique économique et qui selon l'importance qu'ils accordent à la
stabilité des prix ou à l'activité ils choisiraient librement entre une inflation faible et un taux
de chômage élevé ou une inflation élevée et un taux de chômage faible.
Il s'est rapidement avéré plus tard qu’à la fin des années 1960, que lorsque l'inflation
augmentait, le chômage ne reculait pas. Empiriquement, se traduit par un déplacement vers le
haut de la courbe de Phillips, effectivement observé dans de nombreux pays au cours de la
période 1970-1973 avant même le premier choc pétrolier.
Il s’est avéré après qu’il existe aux états unis en cette période un lien négatif à court
terme entre inflation et chômage ou un lien positif à court terme entre inflation et activité
économique et qui trouve son origine dans deux théories qui sont :
Les producteurs anticipent une hausse du prix de leur produit et qui peut être due à une
hausse du niveau général des prix ou à une augmentation de la demande relative de leur
produit. Dans ce cas l'information dont disposent les producteurs à court terme est incomplète,
il leur est a ce fait difficile de faire la distinction entre ces deux postulats et ils auront intérêt à
ne pas accroître leur production pour le premier cas et procédé inversement pour le second
cas c'est-à-dire augmenter l’offre.
➢ Lorsque suite à une expansion monétaire, les niveaux généraux des prix
augmentent, les producteurs tentent à augmenter leur offre. On se retrouve avec
des prix et une activité économique qui évoluent dans le même sens et le chômage
dans la direction opposée.
12 Macroéconomie et information imparfaite Paul Hubert, Giovanni Ricco dans Revue de l'OFCE 2017/4 (N° 153), pages 201 à
219(montre que l’estimation du signe, de l’ampleur et de la persistance des effets des politiques monétaires et budgétaires
peuvent varier lorsque l’on prend en compte les frictions informationnelles auxquelles sont confrontés les acteurs économiques.
31
Une seconde théorie met l'accent sur l'existence de rigidités nominales
Dans la pratique, les prix ne sont que rarement modifiés à cause des coûts de menu qui
sont liés à leur ajustement, pour indiquer que la confection de catalogues aux prix actualisés
suppose s’engagé à créer des emplois et que la diversification des catalogues se répercute sur
la relation avec la clientèle. Il en résulte que les modifications de prix, même pour des
produits comparables, ne sont souvent pas synchronisées. L'adaptation de prix après une
expansion monétaire n'étant par conséquent que graduelle, il apparaît d'abord un effet sur
l'activité économique, ce qui fait baisser le chômage; à long terme, dès que tous les prix sont
adaptés, cet effet disparaît.
II- Littérature empirique sur les déterminants de la volatilité des indices des prix
(inflation)
Plusieurs travaux ont essayé de traiter chacun de sa façon les déterminants de la volatilité
des indices des prix ou se qu’en appelle communément l’inflation.
Cecchetti (1995) 13
a essayé quant a lui de modéliser l’inflation en Amérique avec 17
indicateurs ou déterminants parmi lesquels on trouve le taux d’utilisation des capacité de
production TUC, les salaires horaires, taux de chômage, employabilité, cours de pétrole
BRENT, cours de l’OR et la masse monétaire ….), pour déterminer comment les décideurs de
la politique monétaire influencent les niveau des prix.
Bobbo (2018) de sa part a relier dans ces équations la volatilité des indices des prix aux IDE
une études très importante et qui démontre comment les investisseurs bâtissent leurs projets
dans des pays dont la volatilité des IPC est moindre ce qui donne plus de crédibilité
d’assurance auprès des autorités monétaire et politique du dite pays hôte pour promouvoir la
croissance a partir d’une stabilisation de l’inflation.
32
Des travaux récents ont essayé de décelé les déterminants de l’inflation à court et long terme
en utilisant les model de correction d’erreurs, Durevall, Loening et Birru(2009) et de
Kabundi(2012)15, les premiers identifiaient les facteurs qui contribuent à l’inflation globale
dans les économie agricoles(le prix du blé, le prix des produits alimentaires et non
alimentaires) leurs résultats montre que a long terme les prix domestiques, alimentaires et non
alimentaires sont déterminés par le taux de change et les prix a l’international, mais a court et
moyen terme les chocs de l’offre agricole et l’inflation affectent lourdement l’inflation
domestique ce qui cause une déviation de la tendance des prix, Kabundi a recherché les
facteurs qui cause l’inflation en Uganda, c’est deux travaux concluent que la croissance de la
masse monétaire affecte l’inflation a court terme mais elle ne semble pas affecter celle-ci a
long terme.
(Eric Jondeau et al 1999)16 ont essayé de modéliser et prévoir les indices des prix sectoriels
français ils ont remarqué que les différentes composantes de l’indice des prix n’obéissent pas
aux mêmes déterminants économiques selon (Blinder,1982 : l’analyse de la core inflation met
en avant le fait que certaines composantes de l’indice des prix ont un comportement parfois
erratique difficile à prendre en compte). Ce qui permet de modéliser que les sous-indices de
l’indice des prix selon trois méthodes différentes :
15 Alain Kabundi : dynamics of inflation in Uganda African Development Bank Group Working papers series N152
16 Modelisation et prevision des indices de prix sectoriels Eric Jondeau, Hervé Le Bihan et Franck Sédillot septembre 1999
33
Notre présente recherche empruntera la même réflexion que celle de Eric Jondeau dans la
mesure où nous procéderont à inclure des variables endogènes et exogène à l’économie
nationale mais nous procéderons autrement empiriquement pour faire apparaitre l’effet et
l’impact des dites déterminants sur la volatilité des indices des prix.
B0 est le stock de début de la dette publique, r le taux d’intérêt réel, et s le surplus primaire
public.
Cette analyse explique que l’État mène une politique budgétaire à deux finalités :
C’est pour cela que, l’État doit planifier ses excédents primaires S futurs de la manière à
ce qu’elle vérifie sa contrainte budgétaire inter-temporelle, quelle que soit l’évolution de la
production, des prix et des taux d’intérêt ; son solde primaire doit augmenté si sa dette
augmente (ce comportement est qualifié de Ricardien par Sargent (1982).
Pour les partisans de cette théorie leur comportement est qualifié non-Ricardien, lorsque l’État
peut ne pas se préoccuper de son équilibre inter-temporel : c’est la réalisation de l’équilibre
macroéconomique qui assure que cette contrainte est vérifiée.
17 La théorie budgétaire du niveau des prix, soit en anglais la Fiscal Theory of the Price Level, (FTPL), a donné lieu à une intense littérature dans les
années récentes1 (Leeper [1991], Sims [1994], Woodford [1994, 1995, 1996, 1998, 1999 et 2000], Canzoneri et alii [1998], Cochrane [1999, 2000],
Christiano et Fitzgerald [2000], et, de façon critique, McCallum [1998] et Buiter [1998, 1999, 2000]).
34
Cette théorie s’applique au comportement de l’État mais la distinction introduite par Barro,
[1974]. Elle peut s’appliqué sur les ménages à savoir :
➢ Si l’Etat doit satisfaire sa contrainte d’équilibre inter temporel, les impôts devront être
augmenté dans l’avenir suite à la hausse du déficit public, ce qui implique que la dette
publique qu’ils détiennent n’est pas une richesse nette pour eux puisqu’elle est
compensée par l’actualisation des impôts futurs les ménages dans ce cas sont
ricardiens par ce qu’ils savent et incorporent dans leurs anticipations que.
➢ S’ils considèrent que la dette publique est une richesse nette et consomme d’avantage
ils seront qualifiées dans ce sens non-ricardiens .
3- Déficit fiscal et inflation
Dans la plupart des pays. En outre, cette relation s'est avérée particulièrement forte
pour les économies en développement. Lin et Chu (2013), en utilisant des données de panel de
91 pays pour la période 1960-2006, ont constaté que le déficit fiscal avait un fort impact sur
l'inflation lorsque celle-ci était élevée, et qu'il avait un fort impact sur l'inflation lorsque celle-
ci était faible.
L'inflation lorsque celle-ci était élevée, et avait un faible impact lorsque l'inflation était
faible. Dans une étude sur l'Inde couvrant la période 1953-2009, Khundrakpam et Pattanaik
(2010) ont constaté que le déficit budgétaire avait un impact significatif sur l'inflation.
Traditionnellement, le déficit budgétaire en Inde est resté relativement élevé. Le processus
d'assainissement budgétaire au cours de la période 2003-2008 a été inversé en 2008-2009,
principalement en raison des mesures de relance budgétaire liées à la crise financière, ce qui
aurait eu un impact significatif sur l'inflation.
18 Déterminants de l’inflation en Inde Journal of Asian Economics Volume 36, Février 2015, Pages 86-96
35
DSGE Anand, Peiris et Saxegaard (2010) ont constaté, dans un cadre DSGE, que l'impact
maximal d'une augmentation de 100 points de base du taux directeur nominal était d'environ
15 points de base sur l'inflation et qu'il se faisait sentir au cours du premier trimestre suivant
le choc du taux directeur. Khundrakpam (2011) a observé qu'une augmentation de 100 points
de base du taux directeur nominal réduisait l'inflation des banques.
Le taux directeur nominal s'est avérée réduire le crédit bancaire de 2,2 à 2,8 %. Mohanty
(2012), en utilisant un modèle SVAR trimestriel, a constaté que les hausses du taux directeur
ont eu un effet négatif sur l'inflation ; l'effet maximal sur l'inflation s'est produit avec un
décalage de trois trimestres et l'impact global a persisté jusqu'à la fin de l'année.
Kapur et Behera (2012) ont constaté qu'une augmentation de 100 points de base du taux
directeur nominal a fait baisser l'inflation des produits manufacturés non alimentaires. Le taux
directeur nominal a réduit l'inflation des produits manufacturés non alimentaires de 25 points
de base avec un décalage de 5 trimestres.
Certains travaux qui soulignent le cas du Maroc se sont penches à expliquer les facteurs
macroéconomiques qui affectent la dynamique de l’inflation au Maroc (Topsy et Grand2004)
en utilisant le -Markov Switching Model- avec des probabilités de transition variantes dans le
temps, et qui consiste a capturer les changement dans les régimes d’inflation et aussi leur
déterminants, les conclusions de l’étude stipulent : que les indicateurs de la politique
budgétaire et monétaire ont une incidence significatif sur les niveau d’inflation au
Maroc et en Tunisie. Quant au processus et de décélération de l’inflation il est influence
par les chocs exogènes ainsi que les taux de change et le lien entre prix-salaires pour le
Maroc.
Boughara, Boughzala et Moussa(2008) ont travaillé sur les systèmes financiers Marocain et
Tunisien, afin de chercher s’ils sont réceptifs a une politique de ciblage d’inflation. En effet,
les systèmes financiers (avec un flottement dirigé pour le taux de change, et un ciblage de
l’inflation a travers le taux interbancaire qui est la cible opérationnelle) de ces pays considéré
comme fragiles et peuvent être déstabilisés par une telle politique.
36
SECTION 2 LITTERATURE EMPIRIQUE
Les théories et études empiriques sur la volatilité des indices des prix ou de l’inflation et ces
déterminants son tellement abondantes, comme nous venons de découvrir, nous aurons ici
l’occasion de voir de prés la démarche économétrique de deux articles qui traitent de ce sujet.
L’article présente une modélisation de l’indice des prix français. L’objectif est de
permettre une analyse rapide et détaillée des tendances de court terme de l’inflation ainsi que
de réaliser des prévisions à intervalles rapprochés.
Dans cet article la modélisation concernera divers sous-indices de l’indice des prix
selon trois méthodes différentes comme présenter dans le tableau 1 et qui sont :
Ces variables interviennent avec un décalage d’un an ce qui permet une prévision
sans extrapolation de variables explicatives exogènes pour quatre trimestres, aux révisions
près.
37
Tableau qui définis les éléments a modélisés
Eléments Poids
Ensemble modélisé 7081
dont ensemble dit « sous-jacent » 6562
Alimentation hors produits « sensibles » 712
Produits manufacturés du secteur privé 3252
Services du secteur privé (y compris 2598
loyers et eau)
dont produits pétroliers 519
Ensemble modélisé (saisonnalité) 1308
Produits « sensibles » de l’alimentation 1308
Services de santé 550
Ensemble non modélisé 1611
Tabac 200
Electricité, gaz de ville et charbon 352
Tarifs publics hors énergie 509
Services de santé 550
1- MODELISATION DU TUC
La représentation à correction d’erreur, estimée sur la période 87T1 à 97T4, s’écrit comme
suit :
Modèle 1
38
2-1 RESULTATS PREMIER MODEL
Le taux d’utilisation est corrélé à l’inflation mais ce n’est pas, de loin la corrélation la
plus forte. En revanche, sa capacité à prévoir l’inflation, réalisée dans un exercice de
prévision hors échantillon est systématiquement la meilleure en terme de RMSE et ce pour un
horizon de trois mois à deux ans. Stock et Watson (1999) montrent aussi que le TUC améliore
les prévisions d’inflation à douze mois. Pour le cas français, le graphique 3 présente
l’évolution de l’inflation et du taux d’utilisation des capacités dans le secteur manufacturier
(TUCm) décalé de 4 trimestres (ce qui correspond au retard le plus adapté en termes de R 2).
On remarque que la relation est flagrante mais qu’elle a tendance à se distendre depuis 1995.
Modèle 2
Les variables de taux de salaire ou de coût salarial ont un pouvoir explicatif important
pour la dynamique de long terme de l’inflation (équation en niveau). Introduit avec un retard
de deux trimestres, le taux de croissance en glissement annuel du coût salarial d’exploitation
horaire est significatif. Il rend non significatif la variable indicatrice sur la période 1995-98,
sans modifier sensiblement le coefficient du taux d’utilisation des capacités de production.
39
• La forte baisse de l’inflation observée de 1992 à 1994 est intégralement prise en
compte par le repli du TUC.
• Les salaires ont poursuivi leur décrue jusqu’à l’été 1995 (date du relèvement du
SMIC). Cette baisse neutralise la remontée du taux d’utilisation des capacités de
production observée à partir de 1994 et ce qui rend inutile la présence de la variable
indicatrice.
L’introduction des salaires semble plus naturelle dans le secteur des services que dans
le secteur manufacturier : le marché étant dans le premier cas essentiellement local, les
entreprises sont plus à même de répercuter un choc salarial sur le prix de vente.
Model 3
En revanche, ces marges de manœuvre sont plus réduites dans le secteur manufacturé,
soumis à une concurrence internationale.
• En effet, comme le montre le graphique, le glissement annuel des prix des services (∆4
ps t) est corrélé avec le glissement annuel lissé (sur deux ans) du coût salarial par tête
dans les services ( ∆4 cshs ). A long terme, l’équation retenue intègre cette variable.
L’ajout du taux d’utilisation dans le secteur manufacturier améliore l’équation sans
pour autant remettre en cause la présence des salaires.
Pour que l’équation décrive complètement l’indice des prix de détail, il faut ajouter le
prix des importations. Il y a deux effets de transit du taux de change :
40
• un effet direct car il y a un contenu direct en importation de la consommation
• un contenu indirect qui transite par les consommations intermédiaires.
Nous avons donc testé les mêmes équations en prenant non pas les prix à la
consommation mais le déflateur de la consommation en produits manufacturés issu des
comptes trimestriels.
Modèle 4
Le prix des importations n’est jamais significatif. Nous avons aussi testé l’introduction d’un
taux de change effectif nominal dans l’équation. Pour mesurer plus précisément le rôle des
prix d’importation sur la dynamique des prix des produits manufacturés, nous avons, de façon
ad hoc, ajouté le taux de croissance lissé des prix d’importation dans le long terme du modèle
3 avec un coefficient de 0,1 (représentant le poids des importations en produits manufacturés
dans la consommation en produits manufacturés français) mais les résultats n’été pas
satisfaisante du point de vu que l’influence des importation est resté non significative .
41
1- La première étape :
2- LA DEUXIEME ETAPE
Cette étape consiste à examiner la corrélation entre les différents indicateurs candidats
cette estimation suit exactement les travaux de Neimira et Klein (1994), Webb et Rowe
(1994), et les autres, les X ont été choisis de manière à inclure plusieurs indices de prix des
produits de base, le prix de l'or, le prix du pétrole, les agrégats monétaires, les taux
d'intérêt, les écarts de taux d'intérêt, un indice des salaires, le taux de change pondéré en
fonction des échanges, un indice des heures hebdomadaires, le ratio emploi-population,
l'utilisation des capacités et le chômage.
Pour l'échantillon mensuel à partir de janvier 1967, l'ensemble comprend dix-sept variables
candidates.
Le tableau 2 présente les résultats de l'estimation de pour trois horizons
• un an à l'avance (k - 12, I = 0),
• un à deux ans à l'avance (k - 24, I = 12),
• trois à quatre ans à l'avance (k - 48, I - 36) sur deux périodes d'échantillonnage,
1967:01 à 1994:07 et 1982:01 à 1994:07.
Les chiffres du tableau sont les valeurs p de la forme Wald du test selon lequel tous les
éléments de b(L) sont nuls simultanément, calculées à l'aide d'une covariance de 0,5 % qui est
robuste à l'hétéroscédasticité et à la corrélation sérielle.
43
Résultats
La principale conclusion à tirer de ces corrélations simples c’est que :
• les différents indicateurs fournissent des informations sur l'inflation à des horizons différents,
et que ces informations ont évolué dans le temps,
• il n'y a pratiquement aucune corrélation entre le classement des modèles par leur erreur de
prévision RMSE et leur BIC d'échantillon initial, le fait qu'un modèle s'ajuste bien dans
l'échantillon ne nous dit pratiquement rien sur sa capacité de prévision hors échantillon.
Ces règles ont les implications suivantes. Comme les prix mettent du temps à réagir à
tous les types d'impulsions, l'objectif de stabilité des prix implique de relever le taux des fonds
fédéraux immédiatement après un choc, plutôt que d'attendre que les prix augmentent avant
d'agir. En outre, la comparaison des résultats du ciblage du niveau des prix avec le ciblage du
revenu nominal suggère que les difficultés inhérentes à la prévision et au contrôle du premier
fournissent un argument pour se concentrer sur le second.
CONCLUSION DU CHAPITRE
nous a vont pu présenter des théories qui ont essayé de mettre en évidence les
déterminants de volatilité de l’inflation à partir d’une vision et étude personnalisée, l’un
étudiait la relation entre l’inflation et les IDE l’autre avec le taux de chômage et ainsi de suite
pour faire sortir empiriquement le lien et l’impact de certains variables macroéconomiques
appelés déterminants sur l’inflation, ces études nous amène a plonger dans un univers de
déterminants et de résultats très diversifier, ce qui nous permettra de choisir les déterminants
les plus pertinents, tant au niveau de leurs impact sur l’inflation, qu’au niveau de disponibilité
de données pour qu’on les testes dans notre cas marocain.
45
Partie II :
INTRODUCTION
Comme nous savons tous les prix pétroliers et alimentaires ainsi que des taux de change
fluctuent incessamment, ils sont dus à des facteurs qu’on classifie de déterminants à court
terme (ou immédiats) de l’inflation. L’inflation sous-jacente, quant à elle est relativement
faible depuis un bon moment, ce qui soulève des questionnements sur d’autres facteurs
d’inflation, à savoir les déterminants à moyen terme (ou conjoncturels) et à long terme (ou
séculaires). L’influence qu’exercent les déterminants à moyen et long terme sur l’inflation
reste bien moins évidente que celle des facteurs immédiats.
I- Déterminants immédiats
Dans cette partie nous discuterons l’impact de la volatilité des prix de produits de base
(produits alimentaires et pétrole) et celle du taux de change sur l’inflation, ceux-ci considérés
comme des déterminants immédiats de l’inflation.
L’énergie à une pondération élevée dans l’IPC de divers pays, (14,549% au Maroc)
aussi les variations des prix de l’énergie ont-elles un impact fort et immédiat sur
l’inflation. Les prix de l’énergie peuvent connaître de fortes fluctuations sur de courtes
46
périodes cas du prix de pétrole qui oscille entre 30 dollars à 100 dans des délais courtes à
moyens21.
Les prix alimentaires sont généralement moins volatils, mais leurs variations peuvent
tout de même avoir des incidences importantes, notamment dans les économies
émergentes (cas du Maroc), où l’alimentation constitue une part plus importante du panier
de biens et de services qui constituent l’indice des prix à la consommation (38,788% au
Maroc)22.
L’impact de la variation des prix des produits de base sur les autres prix a diminué au fil
du temps. Nous remarquons qu’entre 1970 et 1980, par exemple, l’augmentation des prix du
pétrole a entraîné une hausse des prix d’autres produits, ce qui a fait accroître l’inflation sous-
jacente et les anticipations d’inflation. A partir de 2000, l’impact de la variation des prix sur
l’inflation sous jacente sont devenu modérés (graphique 1).
Alors même que les prix des produits de base exercent une influence sur l’inflation
globale (graphique2). La volatilité des taux change est aussi un important facteur pour
l’inflation et l’inflation sous-jacente qualifié d’immédiat. Les produits importés, constituent
21 Donne issu des prix du pétrole dans la bourse de New York entre avril 2007 et mars 2008
22 Pondération de l’IPC au Maroc telle décrite par le HCP dans sa mise a jour du panier de consommation actualisé en 2016 base 100
23 L’inflation sous-jacente est la hausse des prix à la consommation (inflation IPC) hors alimentation et énergie ; ensemble des pays de l’OCDE. 2
Corrélation entre l’inflation IPC et la hausse des prix des produits de base exprimés en monnaie locale, décalée d’une période ; variation sur un an.
Moyenne arithmétique pour les pays suivants : Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, Corée,
Danemark, États-Unis, zone euro, Hong-Kong RAS, Hongrie, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pérou,
Philippines, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Suède, Suisse, Taïpei chinois, Thaïlande et Turquie ; données
trimestrielles. 3 Corrélation entre l’inflation IPC et la variation du cours de change effectif nominal, décalée d’une période (BRI, définition large) ;
variation sur un an. Moyenne arithmétique calculée à partir de toutes les économies citées à la note 2 à l’exception, pour l’inflation sous-jacente, de
plusieurs pays (Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Chine, Hong-Kong RAS, Malaisie et Russie), exclus en raison d’informations insuffisantes
; données trimestrielles.
47
une part importante des paniers de l’IPC. Les prix de nombreux articles étant fixés sur les
marchés internationaux, les variations des taux de change ont donc une incidence sur les coûts
intérieurs.
Le graphique montre la corrélation entre l’inflation et la hausse des prix des produits
de base, décalée dans la période en t-1 variation sur une année.
La diminution de la répercussion des taux de change sur l’inflation IPC comme sur
l’inflation sous-jacente (graphique 3) semble avoir plusieurs causes, parmi eux on retrouve :
On a déjà cité que l’inflation réagie davantage aux conditions mondiales et que le
poids de ces conditions ou déterminants semble s’accroître, cela ne dépend pas
seulement des prix a l’importation mais bien à la forte intégration renforcée des
marchés des produits et des facteurs, celle-ci susceptible de faire une pression sur les
producteurs nationaux en ce qui concerne leur pouvoir de fixation des prix et de
négociation des salaires des travailleurs.
L’effet des tendances communes au niveau mondial est également visible sur la
tendance du marché du travail on constate l’existence d’une corrélation des coûts unitaires
nationaux de main-d’œuvre d’une économie à l’autre, même en dehors des périodes de
récession (graphique 6). Ce résultat concorde avec des données montrant que l’inflation
est devenue moins sensible aux variations des capacités excédentaires nationales. Le
caractère incertain du lien entre inflation et capacités excédentaires nationales induit de
plus grands risques pour la conduite de la politique monétaire, puisque les banques
centrales calibreront mal leur politique si elles accordent trop d’importance à des
corrélations anciennes, qui sous-estiment le rôle des facteurs mondiaux27.
C
e
24 donnees.banquemondiale.org
25 C. Borio et A. Filardo, « Globalisation and inflation: new cross-country evidence on the global determinants of
domestic inflation », BIS Working Papers, n° 227, mai 2007
26 De fait, on estime désormais que l’effet sur l’inflation des capacités excédentaires mondiales est actuellement
supérieur à celui des capacités excédentaires intérieures (84e Rapport annuel du BIR)
27 Détermination de l’inflation : les facteurs conjoncturels intérieurs perdent du terrain face aux facteurs mondiaux
Graphique IV.6 84e Rapport annuel du BIR
49
graphique montre la corrélation de la croissance des coûts unitaires nominaux de main-
d’œuvre (en glissement annuel) avec la moyenne des différents pays28.
Au fil du temps on s’apercevait que les données et les statistiques29ont montré que plus la
tendance des politiques monétaires est la fixation de l’inflation plus les anticipations de
l’inflation diminuent. Ainsi, les anticipations d’inflation à long terme sont désormais
étroitement alignées sur les objectifs explicites des banques centrales (graphique 7). Ces
anticipations d’inflation faibles et bien ancrées sont perçues comme un résultat très positif, en
particulier parce qu’elles influencent les décisions de tarification à plus long terme et la
conclusion de contrats. Néanmoins, la compréhension des déterminants des anticipations
d’inflation est encore incomplète et elle continue d’évoluer. Par exemple, un sujet de
préoccupation actuel est le fait que les anticipations d’inflation sont peut-être moins bien
ancrées qu’autrefois, en particulier dans les économies où le taux directeur est proche de son
plancher effectif, où la croissance est faible et où l’inflation demeure depuis longtemps à un
niveau inférieur à sa cible d’autant plus que les anticipation fournies par les entreprises et les
travailleurs sont plus pertinents a la formation des prix que celles des professionnelles.
Dans les économies avancées, les anticipations d’inflation semblent être devenues plus
sensibles à l’inflation à court terme (graphique 8). Cette évolution semble concorder avec la
recherche économique, qui conclut généralement que si les anticipations d’inflation sont
influencées par les objectifs des banques centrales, elles le seront aussi par l’inflation
antérieure ce que nous montrerons empiriquement dans les chapitres qui suivent.
28
Moyenne arithmétique des économies suivantes : Afrique du Sud, Australie, Canada, Corée, Danemark, États-Unis, zone euro,
Hongrie, Japon, Norvège, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse. (Sources : FMI, Perspectives de l’économie
mondiale ; OCDE, Perspectives économiques ; Consensus Economics ; données nationales ; et calculs BRI).
29
selon la prévision de Consensus Economics d’avril 2015pour les anticipations d’inflation à horizon 6–10 ans
50
Toutefois, cet élément rétrospectif des anticipations d’inflation à long terme a toujours eu
tendance à réagir assez lentement aux variations de l’inflation.
Le graphique montre que les coefficients estimés à l’aide d’une régression des
anticipations d’inflation à horizon 6–10 ans sur la variation annuelle des prix à la
consommation hors alimentation et énergie (inflation sous-jacente) et sur l’inflation globale.
Les flèches indiquent les variations des coefficients entre l’échantillon de 2000–2007 et celui
de 2010–2014 ; la variation est statistiquement significative (au niveau de 1 %) pour
l’inflation sous-jacente dans les économies avancées et (au niveau de 5 %) pour l’inflation
globale dans les EME.
L’évolution des salaires ont beaucoup évoluée de tel façon a ce que l’indexation des
salaires est devenu moins répondue qu’avant dans les années 70, ce qui a contribué a une
diminution de la persistance de l’inflation.
51
SECTION 2 : DETERMINANTS DE LA VOLATILITE DE L’INFLATION AU
MAROC
Dans cette section nous aurons a détailler les déterminants qu’on a jugés être les cause de
la volatilité des indices des prix a la consommation au Maroc en procédant par une analyse
graphique puis statistique de la modélisation de ces déterminants sur EVIEWS, a partir des
données recueillies dans le tableau synthétique au dessous, ces données ressortent des
enquêtes du HCP, des rapports de la BKAM et du site de la banque mondiale.
D’après les articles décries dans la section 2 du chapitre 2 à savoir les articles miroirs de
Cecchetti30 et celui d’Erique et Jondeau31 qui testent l’impact de quatorze indicateurs sur la
volatilité des IPC.
Bien évidemment notre variable dépendante Y sera l’inflation qui représente la variation
des indices des prix IPC, en ce qui concerne les variables explicatives nous avons introduit
des variables exogènes dites monétaristes qui sont :
30
Stephen G. Cecchetti : INDICATEURS DE L'INFLATION ET POLITIQUE D'INFLATION
Ce document a été préparé pour la dixième conférence annuelle du NBER sur la
macroéconomie, les 10 et 11 mars 1995
31
Ce document est disponible sur le site Web de la Banque de, on en a parlé des déterminants dans la partie
précédane
52
• SMIG à un effet inflationniste des prix des produits lorsqu’il y a une augmentation
des salaires moyens non proportionnels a la hausse moyenne du taux de
productivité32;
• Le CHOMAGE son effet apparait a partir de la courbe de Phillips lorsque le
chômage augmente l’inflation diminue (relation inverse entre les deux).
2015 2,12 -4,9 6,3 63,7 9,7 5,7 0,1 0,2 75 7,8
2016 1,48 10,3 2,8 64,9 9,4 4,7 1,3 0,2 71 7,9
2017 0,64 6,7 4,1 65,1 10,2 5,5 2,1 1,5 76 7,7
2018 1,09 8,5 3,1 65,3 9,8 4,1 2,3 2,1 75 7,3
2020 0,25 3,5 -5,5 77,7 11,9 5,4 1,3 -0,2 74 7,8
32
G.Haberler (further comments on brefs comments on the recession)
33
Données issu des bulletins trimestriels, des statistiques monétaires de la BKAM et des enquêtes mensuelles de
conjoncture du HCP, certains données qui ont été mensuel sont ramenés par nos soins annuellement.
53
II- Statistiques descriptives et corrélation graphique des déterminants avec
l’inflation
1- L’inflation et l’importation
L’inflation par les couts des importations s’apparente comme on a déjà dit comme une
redistribution des revenus a l’échelle internationale ce qui en découle un appauvrissement de
la nation, c’est pourquoi que son introduction(les importations) est essentielle.
Commentaire :
Le graphique de la corrélation entre inflation et importation montre que les importations
évoluent toute au long de la période d’observation d’une façon cohérente avec l’inflation
lorsque les importations augmentent nous observons que l’inflation évolue aussi entre 2001 et
jusqu'à 2008, a cette date on trouve une évolution maximale des importations cette
augmentation est du a l’augmentation les prix de l’énergie (pétrole Brent a atteint 140 dollars
le baril) a l’échelle international voir le graphique 1 et qui montre un pic en mois de juin 2008
34
Tableau issu de Eviews a partir des données de l’importation.
35
Données issu de Eviews et du site de investing .
54
cette augmentation a alourdi la facture énergétique et par la suite celle des importations qui
ont atteint leur pic maximum, provoquant une augmentation de l’inflation en cette période à
4.53%, juste après cette date et en 2009 une diminution des prix du pétrole a 45 dollars le
baril a fait basculer les importations a son niveau minimale -18%cette diminution a fait
diminuer l’inflation a un niveau de -0.74%.
2- L’inflation et le chômage
Comme on a déjà précisé la relation entre ces deux variables est corrélée négativement ceci
est empiriquement démontrer a partir de la courbe de Phillips.
Nous remarquons d’après le tableau suivant que le chômage varie autour d’une moyenne de
10,23% pendant cette durée d’observation avec un maximum qui atteint les 13,4% en 2000 et
un niveau plus entre 2016 et 2019 atteignant un minimum de 8,9% .
La création d’emploi par le gouvernement 116 000 postes entre le premier semestre de
2017 et le premier semestre de 201836 montre clairement que l’évolution des postes
budgétaires entre 2010 et 2020 a bien et belle augmentée, ce qui a ramené selon le graphique
de la corrélation entre inflation et chômage, l’inflation a diminuer toute au long de cette
période, cela montre clairement qu’elle réagie inversement a l’évolution du chômage.
36
Rapport des ressources humaines du projet de loi du ministère des finances de l’année 2021
55
3- L’inflation et l’endettement du trésor
ENDETTRESOR
Mean 60.69524
Median 62.50000
Maximum 77.70000
Minimum 45.40000
Std. Dev. 7.796504
Observations 21
D’après le tableau ci-dessus nous voyons que l’endettement du trésor oscille autours
d’une moyenne de 60,69% avec un écart type de 7,79 pendant la période d’observation
affranchissant un maximum de 77,7% et un minimum de 45,4%.
Le graphique ci dessus montre que la variation de l’endettement publique est corrélé avec
l’inflation (positivement) ,une remarque très essentiel qui apparait dans le graphique c’est que
nous observons clairement l’ampleur de la variation de l’endettement mais une réaction
moindre de l’inflation ce qui laisse s’interrogation sur la finalité et la contribution de la dette a
savoir si cette dette est canalisée vers des projets rentables a moyen et court terme créatrice
d’emplois et qui fait regagner le pouvoir d’achat des ménages.
56
4- L’inflation et la masse monétaire M3
La théorie quantitative de la monnaie retrace les grandes lignes d’une inflation provoquée
par l’accroissement de la monnaie dans les circuits économiques des Etats, cette théorie
constitue un cadre d’analyse qui contient une explication assez fidele des mouvements des
prix a l’échèle international, laissons nous voir les répercussions d’une augmentation de la
masse monétaire sur l’inflation dans le cas Marocain.
M3
Mean 8.071429
Median 6.200000
Maximum 20.00000
Minimum 3.100000
Std. Dev. 4.334760
Observations 21
D’après le tableau ci-dessus nous voyons que l’endettement du trésor oscille autours
d’une moyenne de 8.07% avec un écart type de 4.33 pendant la période d’observation
affranchissant une variation maximale de 20% et un minimale de 3.1%.
5- L’inflation et PIB
Le PIB est le revenu global du pays donc un flux de liquidité qui alimente les comptes
de la nation. Nous remarquons aussi que l’effet des variables monétaire tel la MM3 et le PIB
comme il ressort des graphiques et des statistiques est supérieur par rapport aux variables
réelles ce qui provoque une tension inflationniste a cause de la tendance structurelle de la
supériorité de la demande par rapport a l’offre.
PIB
Mean 3.542857
Median 4.000000
57
Maximum 6.300000
Minimum -5.500000
Std. Dev. 2.406984
Observations 21
D’après le tableau ci-dessus on remarque que le PIB varie autours d’une moyenne de
3,54% avec un écart type de 2,44 pendant la période d’observation affranchissant une variation
maximale de 6,3% et un minimale de -5,5%.
6- L’inflation et le SMIG
En ce qui concerne les mécanismes d’ajustement des prix et des salaires au Maroc et
malgré l’existence des textes instituant le salaire minimum interprofessionnel garanti, et
qui mettent en vigueur un système d’indexation établissant un relèvement général des
salaires en fonction de l’évolution des IPC37.
SMIG
Mean 7.323810
Median 7.300000
Maximum 7.900000
Minimum 6.500000
Std. Dev. 0.350578
Observations 21
Le taux de progression du SMIG s’est situé autour d’une moyenne de 7.32% pendant
la duré d’observation avec un écart type de 0,35 autour de celle-ci atteignant son maximum de
7,9% et son minimum de 6,5%.
37
Dahir du 31 octobre 1959 modifié en 1961 et 1975.
58
D’après le Graphique de corrélation entre inflation et SMIG nous remarquons qu’une
variation du SMIG même moindre accentue la variation de l’inflation aussi la corrélation
entre les deux variables est positive, rappelons encore que la relation entre prix et salaire doit
inclure aussi la variable productivité car lorsque la hausse moyenne du taux des salaires est
supérieure a la hausse moyenne du taux de productivité, une hausse inflationniste des prix se
produira38, mais cette observation ne semble pas être vérifiée au cas marocain car les salaires
son presque stagnant et la productivité est croissante.
7- L’inflation et le TUC
L’industrie Marocaine est caractérisé par une faible utilisation des capacités dont elle
est doté cela est patent dans la quasi-totalité des secteurs industriels, selon le ministère de
l’industrie et du commerce cela est du a :
• L’étroitesse du marché interne ;
• La faible demande externe ;
• L’insuffisance de certaines matières premières et des moyens de financement.
TUC
Mean 73.57143
Median 74.00000
Maximum 77.00000
Minimum 68.00000
Std. Dev. 2.087377
Observations 21
Le taux de progression du TUC s’est situé autour d’une moyenne de 73,57% pendant
la duré d’observation avec un écart type de 2,08 autour de celle-ci en atteignant son maximum
de 77% et son minimum de 68%.
38
Encyclopédie universalise, corpus 12p 297
59
D’après le graphique ci-dessus nous voyons que la variation non significative du TUC
entraine une variation moindre dans l’inflation aussi la corrélation entre les deux variable est
négative, lorsque le TUC augmente l’inflation diminue et vice versa, je rappel que plus le taux
d’utilisation des capacités de production d’une entreprise est faible, plus les cout et prix des
produits concernés seront excessivement élevé, en raison des charge fixes qui sont repartie sur
une quantité de produits inferieure a celle pour laquelle l’équipement industriel a été conçu39.
Celle-ci s’apparente comme de l’inflation importée puisqu’une variation des prix aux EU ou
en ZE impactera les prix domestiques, nous aborderons tout d’abord les cause d’une inflation
importée et qui généralement découle de l’ouverture des pays sur le reste monde, et il peut
surgit de:
39
M. EL HADDAD dans l’inflation marocaine.op.Cit p 395
60
8- L’inflation et l’inflation aux USA 40(influsa)
Au Maroc comme dans le cas des autres pays sous développes la transmission des tensions
inflationnistes externes est toujours imminente étant donné son insertion dans les échanges
extérieurs pour ses approvisionnements et ses débouchés, nous remarquons dans le tableau ci-
dessous la structure du commerce extérieure avec les partenaires selon la décomposition
géographiques et aussi un exemple du volume d’importation qui à évolué de 21% en une seule
année celle entre 2020 à 2021, ceci dit que les importations en provenance de ces pays
importe aussi de l’inflation toute en laissant la variation du taux de change pour une autre
analyse.
Graphique 1: Tableau de bord des échanges commerciaux Graphique 2:Structure géographique des
échanges de biens
INFUSA
Mean 1.916238
Median 1.912000
Maximum 4.900000
Minimum -0.200000
Std. Dev. 1.042861
Observations 21
Le taux de progression de l’inflation aux USA s’est situé autour d’une moyenne de 1,91%
pendant la duré d’observation avec un écart type de 1,04 autour de celle-ci atteignant son
maximum de 4,9% et son minimum de -0,2%.
D’après le graphique ci-dessus nous remarquons qu’il y a une forte relation entre
l’inflation aux USA et l’inflation domestique avec une corrélation positive entre les deux
40
Données et graphique issus des bulletins trimestriels de la BKAM.
61
variable rappelons que les importations réalisées dans le cadre de l’accord avec les Etats Unis
croissent depuis 2016, atteignant 10,7Mds DH en 2017, soit +9,7% ou +0,9Md DH par
rapport à 2016. De même, les achats réalisés dans le cadre de l’Accord d’Agadir suivent la
même tendance L’accord avec la Turquie vient en deuxième position et intervient à hauteur
de 9,4% dans le total des importations effectuées dans le cadre des accords, suivi de celui des
Etats-Unis 7,4%,{selon l’office des changes dans ses rapports annuels}.
Comme nous venons d’analyser dans le cas de l’inflation aux USA l’approche sera
considéré simulables dans notre démarche pour l’inflation en ZE avec une différence de
volume d’importation supplémentaire au profit de la zone euro, rappelons que les accords de
libres échanges avec l’Union Européenne demeure les principaux accords. En effet, 78,2%
des importations effectuées dans le cadre des accords, sont constituées d’importations ayant
bénéficié du régime préférentiel de l’accord de l’Union Européenne.
INFZE
Mean 1.504762
Median 1.600000
Maximum 3.600000
Minimum -0.200000
Std. Dev. 0.967717
Observations 21
D’après le tableau suivant nous remarquons que les importations dans la période entre
2000 et 2020 ont évolué autour d’une moyenne de 1,5% et un écart type de 0,96 toute en
oscillant entre un maximum de 3,6% et un minimum de -0,2.
Le graphique ci-dessus montre qu’il y a une forte relation entre l’inflation dans la ZE et
l’inflation domestique simulable à celle des USA avec une corrélation positive entre les deux
variables.
RESUME
En résumé, ce tableau analyse la covariance il montre d’une façon quantitative
l’impact de chacun des déterminants engagés sur l’inflation au Maroc, il est un complément
d’explication de la totalité de l’analyse bi variée déjà entamée dans ce qui a précédé dans cette
section, son objectif est de quantifier l’impact de la variation en pourcentage de l’un des
déterminants sur l’inflation, sur lui-même et aussi sur le reste des déterminants.
62
Covariance Analysis: Ordinary
Included observations: 21
Correlation CHOMAGE ENDETTRESOR IMPOR INFLA INFUSA INFZE M3 PIB SMIG TUC
CHOMAGE 1.00
SMIG -0.2285 0.3927 -0.368 -0.055 -0.414 -0.598 -0.312 -0.196 1.0
TUC 0.2249 0.5504 -0.499 -0.3879 -0.4023 -0.216 -0.2312 -0.1165 0.246 1.0
CONCLUSION DU CHAPITRE
Nous avons décortiqué dans ce chapitre les causes de la volatilité des IPC, généralement
ces différents déterminants interviennent dans le processus de la volatilité de l’inflation, leurs
effets ne sont pas toujours faciles à appréhender pleinement. Si l’importance quantitative des
déterminants à court terme est relativement bien comprise, des incertitudes considérables
demeurent quant à l’impact général des déterminants à moyen et long terme, même si
l’incidence des facteurs mondiaux progresse par rapport à celle des facteurs intérieurs. Cette
situation complique inévitablement la conduite des politiques, notamment lorsque leurs cadres
sont étroitement définis autour d’objectifs d’inflation à court terme.
C’est pourquoi on a essayé dans notre cas Marocain de faire une analyse bi-variée,
introduisant des variables endogènes (réel et monétaire : TUC, SMIG, CHOMAGE, PIB,
M3 et l’endettement du trésor) et exogène (inflation dans la ZE et aux USA, prix des
importations), et qui consiste en une analyse graphique et de la statistique descriptive pour
faire apparaitre l’influence et la contribution de chaque indicateurs sur l’inflation domestique.
En effet nous avons fort constaté que les déterminants introduits ont un impact (soit
positif ou négatif) sur l’inflation, et ils contribuent à expliquer à 38% l’inflation domestique
selon le coefficient de détermination ajusté, ce qui est un bon signe, reste a aiguiser encore
plus notre étude économétrique pour vérifier les caractéristiques et les probabilités qui en
découlent de l’impact de ces déterminants sur l’inflation domestique.
63
CHAPITRE II
INTRODUCTION
En complément avec les analyses précédentes de l’inflation au Maroc, nous allons dans ce
chapitre essayer d’utiliser les méthodes statistiques et économétriques pour comme a déjà
citer aiguisé d’avantage notre travail et faire ressortir le degré du lien entre la variable prix à
la consommation ou sa variation qui est l’inflation et les autres variables explicatives appelées
déterminants. Pour cela nous considérerons que l’analyse de l’inflation Marocaine sera
considérer comme étant une modélisation par une régression multiple, ce model qui est
estimer a partir des modèles déjà cité dans la partie empirique, on parle ici de l’article de
Modélisation et prévision des indices de prix sectoriels, mais aussi nous prenons en
considération le model d’Arnold Haberger(1961) utilise dans son étude de la dynamique de
l’inflation au Chili41, pour ceci nous allons tester les hypothèses portant sur la relation entre le
taux d’inflation et ses déterminants. Nous allons aussi en fin de chapitre essayer d’interpréter
les résultats issus des sorties de E-VIEWS avec des arguments qui dépendrons soit de
condition internes ou externe ou les deux en même temps, avec bien sur une projection de nos
résultats avec les théories pour en tester la viabilité et la concordance.
SECTION 1 : ESTIMATION DU MODEL
Le model monétariste de Haberger est testé pour la première fois en Amérique latine et
des pays d’Asie, ce model est tiré d’une fonction de demande de monnaie Md qui est
déterminée par trois facteurs principaux qui sont :
• Le revenu nationale en terme réel Y : L’augmentation de Y en terme réel signifie que
l’offre de bien et service en vente dans l’économie a augmenté aussi et cela augmente
aussi la valeur des transactions réel ce qui contribuera a l’accroissement de la demande
de monnaie pour un niveau de prix donné.
41
A.HABERGER : the dynamic of inflation in Chili, in measurement in economic studies in Mathematical economic and
econometrics in memory of Y.Grunfeld, Stanford University Press 1963 P 219-299.
64
• Le niveau des prix P : Si les niveaux des prix augmente, les ménages ainsi que les
firmes vont dépenser davantage pour acquérir les biens et services qui correspondent à
leurs paniers hebdomadaires de consommation habituels pour cela ils doivent détenir
plus de monnaie.
• Le cout de détention de la monnaie C 42: La quantité demandée de monnaie est en
fonction de son cout de détention qui n’est que le taux d’intérêt nominale qui est égale
au taux d’intérêt réel plus le taux d’inflation anticipé.
L’équation de la demande globale de monnaie s’écrit de cette façon suivante :
Md /P =L(C ,Y) 43
Cette demande de monnaie est supposée stable à long terme et donc peut s’écrire sous la
forme suivante :
Mais le model s’avère non linéaire, c’est pourquoi Arnold Haberger préconise l’équation
logarithmique de cette fonction, et qui s’écrira comme suit :
Nous remarquons que le niveau des prix est une variable dépendante de la quantité de
monnaie, du revenu réel et du cout de détention de la monnaie.
Parmi aussi les hypothèses principale du modèle de Haberger, il y a le fait que le
revenu national soit déterminé de façon exogène suivant la croissance des facteur de
production, et du progrès technologique. Le modèle suppose également que c’est la politique
monétaire qui joue le rôle principal en comparaison avec la politique fiscale. Celle-ci se
trouve ignorée dans son raisonnement.
42
Par définition le cout d’opportunité est le montant qu’on sacrifie en décidant d’une action plutôt que d’une autre,
les billets qui sont dans notre portefeuille ne sont rémunères par aucun taux d’intérêt, si nous les sortons de notre
portefeuille et les utilisons pour acheter des bon d’Etat ou pour les déposer sur un compte d’épargne nous percevrons
un taux d’intérêt nominal qui est le cout d’opportunité de la détention de la monnaie, on peut parler aussi de taux de
rendement de la monnaie la ou il y a du gain il y a une opportunité.
43
Cette façon d’exprimer la demande de monnaie montre que la demande globale de liquidité n’est pas la demande
d’un certain nombre d’unités monétaires mais bien la demande de détention d’un certain pouvoir d’achat sous une
forme liquide.
65
La variable dépendante P est liée a la somme pondérée des valeurs passée et présentes
de la variable indépendante (M).L’intégration des variations décalées de la masse monétaire
dans l’équation de Haberger nécessite donc la variable temps (t), aussi bien l’utilisation des
taux de croissance des variables indépendantes ou la variable dépendante s’avère aussi
nécessaire plutôt que les valeurs brut de ceux ci.
Dans notre cas et puisque on a donné un aperçu sur les modèles que nous pouvons
utilisés dans notre recherche sur les déterminants de la volatilité des IPC au Maroc, nous
adopterons l’équation de Haberger comme la base d’un model économétrique avec lequel
nous allons travailler, nous y ajoutons aussi pour notre cas Marocain les dites déterminants de
la volatilité déjà précité dans le chapitre précédant, pour se trouver avec un model de
régression multiple ayant pour variable dépendante la variable inflation(qui représente la
variabilité des IPC) et comme variables explicatives neuf variables indépendantes
représentées chacune par son taux de croissance comme dans l’étude faite par Eric et Jondeau
sur les déterminants de la volatilité des prix sectoriels en France.
Et l’équation s’écrira comme suit :
Pour le teste de la significativité d’une régression il faut donc tester si les variables
indépendantes introduites dans le model contribuent à expliquer la volatilité de la variable
dépendante inflation (infl).
➢ H0 :b1=b2=…..=b11=0,
➢ H1 :b1≠0, b2≠0……,b11≠0
Nous diront dans ce cas que les variables introduite pour expliquer la volatilité de
l’inflation sont significatives et contribuent à l’explication de la variable dépendante.
➢ Premier Model :
66
Les résultats de la 1er équation sont les suivants :
Tableau1 Tableau 2
67
ajusté a une valeur proche de 1, et minimiser la probabilité de nullité des coefficients ou des
variables explicatives a un seuil de 5%, pour ce faire on procédera comme suit :
On va dans un premier temps introduire certains variables avec leur pourcentage ultérieur
en date(t-1) par ce que il y’a des variables qui ne provoquent pas une variation de l’inflation
en temps t mais ultérieurement tel décrit dans l’article de modélisation en France lorsqu’ils
ont décalé le TUC trimestriellement, ce qu’on va faire nous c’est de décaler toute les variables
d’une année puisqu’on a des données annuels.
Les donnes sont dans les tableaux suivants :
Tableau3 tableau4
Les résultats sur le tableau 3 sont meilleurs que ceux du premier tableau le R2 ajuste s’est
considérablement amélioré 0,9869 au lieu de 0.3809, la probabilité du F(stat) aussi a diminué
0,0874 au lieu de 0.08968, le test de Durbin watson qui a augmenté 3,32 nécessite le ramener
a une valeur de 2.
Pour ce qui est du tableau 4 les résultats démontrent que les probabilités de nullité des
coefficients des variables indépendantes se sont nettement améliorées par rapport a la
première équation néanmoins il faut qu’ils soient inferieur a 5%, pour que l’en réajuste cette
68
probabilité nous allons procéder a annuler l’effet de certains variables qui on une probabilité
assez grande et se contenter de sa valeur ultérieure s’elle est significative a un seuil de 5%.
➢ Troisième model
Dans ce model nous allons éliminer l’effet de variables qui on une probabilité assez
grande et qui sont non significatives a un seuil de 5%.
Le tableau 5 montre que après avoir éliminer l’effet de variables ayant une probabilité
largement supérieur au seuil de 5% a savoir les variable suivantes :la masse monétaire M3, le
PIB, le SMIG, le TUC, les importations(-1), le TUC(-1), infusa(-1) et infze(-1) ;(-1) veut dire
leurs valeurs précédentes, nous remarquons que la probabilité du F(stat) s’est bien améliorée
a un seuil de 5% devenu 0.002926 au lieu de 0,0874 le R2 ajuste a diminue mais reste
significativement acceptable le test de Durbin Watson s’est nettement amélioré en
s’approchant de 2 au lieu de 3,32.
Tableau 5 tableau 6
➢ Quatrième Model
Nous allons aussi dans cette modélisation éliminer l’effet de variables qui on une
probabilité assez grande et qui sont non significatives a un seuil de 5% cela concerne les
variables suivantes le chômage l’endettement du trésor et le PIB (-1).
69
Tableau 7 tableau8
Apres avoir éliminé certains déterminants qui n’étaient pas si influant sur l’inflation de
part leurs non significativités par les tests proposés et pour affiner de plus en plus le model, on
s’y retrouve avec un model restreint composé de 7 déterminants qui de part leur coefficients et
leur signe ont un impact significative sur l’inflation a un seuil de 5%. En lumière de ce
résultat nous proposons le model économétrique suivant comme étant le model adéquat à
expliquer les déterminants de l’inflation au Maroc représenté par l’équation suivante :
INFLA = 12.97 + 0.07*IMPOR - 1.26*INFUSA + 0.94*INFZE - 1.44*CHOMAGE(-1) + 0.23*ENDETTRESOR(-1) +
0.31*M3(-1) - 1.80*SMIG(-1)
70
SECTION 2 : INTERPRETATION DES RESULTATS
Nous avons vu que l’inflation au Maroc est tributaire des prix des importations, de
l’inflation aux Etats unis et en zone euro, du chômage, de l’endettement du trésor, de la masse
monétaire M3 et du SMIG, ceux-ci agissent positivement ou négativement sur l’inflation et
avec des degrés différents, nous expliquerons dans ce qui suit la question de comment sont
manifestés ces déterminants dans l’économie pour qu’ils agissent de la façon dont ils se sont
apparus dans le model final?
44
J.Tobin :theories monétaire,R.Thom, Dunod, 1971,cité par M.El haddad,op,Cit p133
45
Données issu des métadonnées du commerce extérieur de site de l’office des changes.
71
D’après le graphique nous observons que la structure des importations au Maroc est
caractérisé par l’importation des produits suivants : alimentations, boissons et tabacs,
énergie et lubrifiants, produits bruts d’origine animale et végétale, produits bruts
d’origine minérale, demi-produits, produits finis d’équipement agricole, produits finis
d’équipement industriel, produits finis de consommation. Nous remarquons aussi que les
produits qui on un poids sur la structure de l’importation sont énergie et lubrifiants(en vert),
les produits finis d’équipement industriel(en violet), demi-produits et les produits finis
de consommation, c’est produit subissent une variation continuelle dans les marchés
international et comme on a déjà dit dans le chapitre des déterminants de la volatilité de
l’inflation, que l’inflation domestique réagie davantage aux conditions de la conjoncture
mondiales et le poids des ces déterminants semble s’accroître, cela ne dépend pas
seulement des prix a l’importation mais bien à la forte intégration renforcée des
marchés des produit et des facteurs.
FINALITE :
La hausse des prix des produits importés contribue a une inflation nationale, en
agissant a la fois d’une manière directe et indirecte sur les prix intérieurs.
➢ L’impact direct sur les prix domestiques se répercute sur les prix du gros dans la
mesure où il élève les prix de revient des branches dépendantes de l’extérieur en
matière de la consommation des demi-produits, et sur les prix du détail par le biais des
produits fini de consommation et d’équipements. L’exemple de la variation des prix
du pétrole qui s’apparente en tant que demi -produit ou produit intermédiaire, impact
presque la totalité des branches économique domestique catalysant une réaction en
chaine pour augmenter les niveaux généraux des prix46.
➢ l’impact indirect d’une augmentation de la valeur des importations, surtout celle des
biens d’équipement, l’effet est sur les réserves en devises et qui s’épuisent à fur et a
mesure de l’augmentation des importations. Une telle situation peut engendrer des
tensions inflationniste non négligeables au niveau national en accentuant le recours
aux crédits commerciaux internes et externes pour en assumer la charge des
importations, nous rappelons aussi que l’épuisement des réserves de changes conduit a
une dévaluation de la monnaie qui aura aussi des répercussion sur le niveau des prix
domestique.
46
Secteurs principalement toucher celui de l’agriculture, l’électricité, le transport et le secteur minier.
72
1-2 APPUI DU RESULTAT PAR LA THEORIE
Nigel Pain, Isabell Koske et Marte Sollie(2008) démontre dans leur études sur
mondialisation et hausse des prix a la consommation dans les pays de l’OCDE48que :
• Les prix à l’importation exercent une influence sensiblement plus importante sur les
prix domestiques à la consommation depuis le milieu des années 90 ;
• L’impact des prix à l’importation sur les prix domestiques est partout nettement plus
marqué que le poids des biens et des services importés dans la demande intérieure ;
• La sensibilité cyclique de l’inflation à la situation économique intérieure a diminué.
En même temps, l’inflation intérieure est devenue plus sensible à la situation
économique à l’étranger, dont l’influence se manifeste par les prix à l’importation.
Les résultats de Tootell (1998) qui a introduit les prix d’importation hors énergie et les
prix de l’énergie dans une courbe de Phillips standard, ont montré que seuls les seconds (les
importations incluant les prix de l’énergie) ont un effet significatif sur l’inflation. Il explique
qu’en raison de la volatilité des prix à l’importation des énergies, seules l’importation des
produits à forte variation à l’international impact l’inflation américaine. Cette variation
devient si significative s’elle dépasse plus au moins un écart type autour de la moyenne. Il en
ajoute aussi que pendant une forte baisse des prix d’importation hors énergie aux états unis
l’inflation ne semble pas être affecté.
47
Volume 36, Février 2015, Pages 86-96
48
« Revue économique de l'OCDE » 2008/1 n° 44 | pages 123 à 156
73
une augmentation de l’inflation ce qui corrobore avec les résultats qu’on a obtenu en
modélisation, le tableau suivant montre les résultats49 :
En fin nous concluons que les résultats issus de notre modélisation sont conformes
avec l’étude du HCP dans sa simulation citée en haut et avec la théorie.
D’après le résultat qu’on a obtenu nous remarquons, que l’inflation réagit positivement
à l’endettement de trésor, une augmentation de 1% de l’endettement du trésor contribue à une
augmentation de l’inflation de 23%, nous allons essayer de comprendre dans cette partie
comment se né l’endettement? Et comment il contribue à l’inflation?
L’endettement est l’une des sources de financement du déficit budgétaire celui-ci qui
peut être inductif à une inflation (Le déficit budgétaire serait source d’inflation, car il conduira
à une augmentation de la masse monétaire au delà de ce qui est nécessaire pour assurer les
transactions)50.
49
Simulation du HCP sur l’augmentation des salaires du personnel de l’administration publique à partir du 1er mai
2011 et celle du SMIG et du SMAG en deux tranches successives à partir du 1er juillet 2011 et du 1er juillet 2012,
50
VP.SALAMA et J.VALIER dans (Essai sur l’hyper-inflation.Edition la découverte Paris 1990)
74
d’honorer ses engagements en matière de remboursement de la dette qui ne cesse d’augmenter
comme visualiser dans le graphique, cette augmentation de la dette creuse davantage dans le
déficit budgétaire (effet boule de neige).
Par le rachat à l’échéance du dite crédit, et renouvelé par la suite a une date ultérieure
son remboursement (effet boule de neige);
Ceci dit, que ces concours a l’endettement accordés au trésor surtout dans notre cas
empirique a pour effet de produire un gonflement de la masse monétaire par ce que, qui dit
crédits (endettement) dit création monétaire tant qu’il y a l’instrument taux d’intérêt positif, et
donc le niveau des prix accuse par voie de conséquence une tendance haussière surtout
51
Soutenabilité de la dette publique au Maroc : effet d’une dévaluation du taux de change par Aziz Ragbi, Abdlaziz
Nihou Said Tounsi
75
lorsque ces emprunts sont canalisés vers des investissements moins rentable ou pour les
dépenses de fonctionnement ou pour la consommation direct, surtout lorsqu’on se trouve
devant une offre caractérisée par une certaine rigidité52 (plus de consommation que de
production vu la capacité de production insuffisante).
Selon Barro [1974] les ménages sont « ricardiens » s’ils ne considèrent pas la dette
publique comme une richesse nette car ils anticipent les impôts futurs nécessaires pour la
rembourser. D’autres, comme Woodford [1995], supposent que le montant de dette publique
détenu par les ménages influence leur décision de consommation, pour des effets de
génération par exemple. Christiano et Fitzgerald [2000] Dans leur article, indiquent deux
caractéristiques de la FTPL : d’une part, l’inflation dépend à la fois de la politique monétaire
et de la politique budgétaire et non seulement de la politique monétaire.
L’article de Woodford [1995] présente une Théorie budgétaire du niveau des prix, où
celui-ci égalise la valeur nominale de la dette publique et la valeur future anticipée des surplus
budgétaires selon l’équation ci dessous. L’équilibre est un régime de politique budgétaire
dominante : le solde public primaire ne réagit pas aux variations de l’endettement public, la
politique budgétaire n’assure pas l’équilibre budgétaire de l’Etat. Le niveau général des prix
52
Les dépenses émises au titre du budget général ont été de 64,7 MMDH, en hausse de 9% par rapport à leur niveau à fin février 2019, en
raison de l’augmentation de 14% des dépenses de fonctionnement et de 13% des charges de la dette budgétisée, conjuguée à la baisse de 3,6% des
dépenses d’investissements.
76
doit s’ajuster pour que l’endettement public satisfasse la contrainte budgétaire de l’Etat. Il
s’écrit donc :
Pour ce qui est de l’inflation en zone euro et aux Etats unis elle est considérée une
comme l’inflation importée celle-ci est une conséquence de l’ouverture des pays sur reste du
monde, puisque le monde vit une intégration dans tout les domaines : informatiques,
technologiques, économiques, financier et social, la concurrence internationale s’intensifie
entre les entreprises en réduisant l’inflation importée grâce à la montée en puissance dans le
commerce international de pays à bas prix(pays qui offre leurs produits a des prix aussi bas
que les concurrents habituels, forte concurrence, exemple de la chine). Il est donc attribuable à
la globalisation actuelle la stabilité des prix.
Les résultats concernant les déterminants, infusa et infze. Ils donnent un aperçu sur
l’inflation enregistrée respectivement aux Etats unis et en zone Euro, les résultats ont montré
que :
53 Inflation : retour d'une crainte ou crainte d'un retour ? Revue de l'OFCE 2006/4 (no 99), pages 157 à 177
77
1- Le coefficient de l’infze est positif et grand expliquant qu’une variation de 1% de
l’inflation en zone euro augmente l’inflation domestique de 94%.
Ce résultat concorde avec la théorie, Sunkel (1958), Streeten (1962), Olivera (1964),
Baumol (1967) et Maynard Rijckeghem (1976) considèrent que les prix importés sont l'un des
principaux déterminants de l'inflation, De Wet et al (1987) ont souligné dans leur étude
l'importance des prix importés dans l'inflation de l'Afrique du sud. Ils ont remarqué qu'il y a
une relation positive entre le taux d'inflation et les prix importés. L'accroissement de ces
derniers a un impact inflationniste sur l'économie, Metin (1995) dégage dans son modèle
l'importance de l'inflation importée dans la détermination de l'inflation en Turquie. De même
pour le cas de la Turquie, Kibritçioglu et Kibritçioglu (1999) montrent qu'une augmentation
dans le prix du pétrole importé cause une augmentation cumulative et générale des prix
pendant 10 mois.
78
moins de 126% de l’inflation domestique, sachant que volume des échanges avec les Etats
unis et moindre par rapport a celui des autres pays partenaires comme le montre le graphique
en haut, ce résultat ne corrobore pas a 100% avec les théories majoritairement d’accord sur
une relation positive entre les deux, mais peut trouver une explication comme montre
(McKinnon, 1963), McKinnon précise que dans la production d’un pays on trouve deux types
de biens : des biens échangeables et des biens non échangeables. Le rapport entre les premiers
et les seconds détermine le degré d’ouverture du pays : plus le rapport est élevé, plus le pays
est ouvert sur l’extérieur. D'un autre côté, selon la théorie de la crédibilité, il est possible
d'observer une relation négative entre inflation et degré d'ouverture54.
54 Mastère de recherche en Finance 2008 thèse sur L'impact de l'augmentation du prix du pétrole sur la hausse des prix: Cas de la
Tunisie, faculté des sciences économiques et de gestion de Sfax - Mastère de recherche en Finance 2008
79
A court terme et dans le cas Marocain en période entre 2006 et 2010 comme exemple :
Quant le taux de chômage augmente en 2006 et jusqu'à 2008, les revenus des ménages
se compressent (graphique E en gris), ceux-ci épargnent davantage et rationalisent leurs
consommation (graphique 1.2.8), néanmoins le graphique1.2.8 montre que la demande
intérieur à augmenter, pour essayer de combler l’effet de l’augmentation du taux de chômage
et son impact sur la consommation, cela s’est réalisé( augmentation de la demande intérieur)
grâce aux crédits à la consommation des ménages qui ont augmenté en cette date pour
maintenir un niveau de consommation stable en concordance avec la production évitant une
offre supérieur à la demande ce qui va faire baisser les prix, (déflation), ceci pèsera aussi sur
80
les entreprises productrices qui se doivent minimiser leurs couts de production, par une
amélioration de leur productivité apparente55 ( graphique 1.3) ou une minimisation des couts
des facteurs de productions, l’inverse est aussi validé, pour la durée 2008 jusqu’a 2010 le
chômage à diminué le revenu des ménages augmentes mais la demande semble stable selon le
graphique dessus la productivité apparente augmente aussi sous l’effet d’une augmentation
plus que proportionnelle de l’output gap en dépit du taux de chômage, l’inflation semble se
stabilisé mais l’inflation sous jacente à augmenté suite a l’augmentation de la facture
énergétique, des prix des matières première a l’international et l’augmentation du flux
d’importations des biens et services en période de crise ont augmenté significativement les
prix domestique56 graphique au dessous.
55
Production Apparente : est le rapport entre valeur ajouté et taux de chômage
56
Note d'information les perspectives de l’économie nationale en 2009 : La demande mondiale adressée au Maroc, qui s’est accrue de 5,6% en 2007
et 2% en 2008, serait en baisse de 1,2% en 2009. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui ont enregistré une légère baisse de
2,4% en 2008, sont supposés connaître un nouveau recul de 5% en 2009. Les flux des investissements directs étrangers reçus par le Maroc, de leur
côté, en diminution de 37% en 2008, afficheraient une nouvelle baisse de 20% en 2009. Quant aux recettes touristiques générées par le tourisme
international, elles seraient en stagnation en 2009 après avoir enregistré une baisse de 3,5% en 2008.
81
Graphique: Courbe de Phillips de court terme
57 Les politiques macroéconomiques au Maroc et dans les pays en développement : qlq études empirique.
82
Nous rappelons aussi la composition de la masse monétaire M3 et sa contre partie :
▪ Avoirs extérieurs nets qui se composent des avoirs de la BKAM et des banques
❖ De la BKAM
❖ Des banques
Nous aborderons donc les sources de la surliquidité bancaire sous l’effet de la hausse ou la
baisse :
59 Total des contreparties de M 3 = Crédit intérieur à caractère monétaire ( II )+ avoirs extérieurs nets ( I )
60 Excédent des autres éléments du passif du système bancaire sur les éléments de son actif.
61 Les ressources collectées par la Caisse d’épargne nationale sont déposées auprès de la C.D.G. Elles ne peuvent faire l’objet d’une répartition entre les créances sur l’Etat et les
concours à l’économie
83
✓ Les capitaux en provenance de l’étranger.
Les tableaux ainsi que les graphiques dans cette rubrique nous serviront d’outils d’analyse du
rapport entre les contre parties de M3 la masse monétaire M3 et l’inflation, au début nous
scinderont la période d’observation en 3 phases et qui sont :
Entre 2000 et 2007 : ou les dites contreparties s’amélioraient d’année en année nous
parlons des avoirs extérieurs qui se sont améliorés de presque 300%, les recettes de voyages,
les concours a l’économie se sont aussi améliorés de 110%, ce qui fait remonté les crédits
intérieur a caractère monétaire à 93%, tandis que les créances sur l’Etat se sont décrus, ainsi le
TMP est passé de 2,96% a 2,76% entre 2000 et 2004, ce volume de liquidité si important dopé
dans les circuits de l’économie permis d’augmenté la masse monétaire M3 de 22% et par voie
de conséquence contribué à une augmentation de la demande globale à travers la diminution
du taux de chômage, l’augmentation des IDE, et la pression sur les niveaux de production
pour ne pas y avoir une demande qui supériorise l’offre. En fin de 2007 le TMP était
maintenu à un niveau de 3,25%, la masse monétaire M3 a remarquablement augmenté
stabilisant l’inflation entre 2% et 1,7% (graphique 5.2) l’inflation sous jacente été a un niveau
quasiment stable et bas a -0,2%, avec une demande et un output gap stable avec l’inflation
sous-jacente (graphique 2.2).
84
Entre 2008 et 2010 : qui est une période ou la crise des subprimes surgissait des Etats unis
cette période été marquée par une récession mondiale qui a impacté négativement la demande
globale mondiale et celle domestique, le TUC en diminution, inférieur de 2 points de
pourcentage de son niveau moyen (graphique 2.3) et l’inflation sous-jacente commence a
grimper sous l’effet de l’augmentation des prix des produits de bases comme le montre le
(graphique 5.2), les prix des importations (des matières premières et de l’énergie) ont
augmenté significativement au début de 2008, la BKAM vise la stabilisation de l’inflation
cela passe à travers le taux d’intérêt celui-ci est diminué jusqu'à 2.5%(graphique 4.1) cette
dernière diminution à provoquer une augmentation temporaire des concours de la BKAM aux
banques et un maintien de la croissance des différents crédits a cause de leur contribution à
l’augmentation de la demande(graphique 1.2.8 et 4.12), ce qui a permit de relancer la
consommation et mettre la pression sur la capacité de production62, pour stimuler
l’investissement et les importations63graphique(1.13), en effet la demande intérieur a
augmenté suite a l’augmentation de la consommation des ménages et de AP principale moteur
de croissance a cette date l’inflation été maintenu à 3,7%.
Entre fin 2008 et 2010 la BKAM décida alors d’augmenter à un niveau de 3,25% le
TMP (graphique 4.4) cela a conduit a un reflux de la liquidité (tableau des contreparties de
62
La productivité apparente du travail dans les activités non agricoles a poursuivi sa tendance haussière entamée
depuis le début de l’année, atteignant environ 112 au troisième trimestre 2009, en progression de 1% en glissement
annuel, sous l’effet d’une croissance du PIB non agricole à un rythme légèrement supérieur à celui de l’emploi urbain.
63
Le fléchissement des importations s’explique principalement par l’allègement de 34,4% de la facture énergétique,
ainsi que par la diminution des produits bruts et des demi-produits respectivement de 53,9% et de 27,6%. Les
acquisitions des produits finis de consommation ont, pour leur part, connu une contraction limitée à 3,3%
85
M3 en bas) qui a fait sentir le choc de la récession mondial sur l’économie qui est un choc de
demande globale, celui-ci déviait l’inflation (diminution à 1,2%) suite à la diminution de la
demande globale et de la production nationale (graphique 2.3), le taux de chômage
(augmente), l’output gap (chute) (graphique2.2) et le climat d’inconfiance régnait en ce
moment l’économie mondiale et domestique.
64
Rapport sur la politique monétaire n12/2012.
86
Entre 2010 et 2020 : à partir de 2010 les avoirs extérieurs nets, les créances sur
l’économie, les transferts des MRE65 ainsi que les IDE ont diminué (graphique 1.9.1) cela a
fait en sorte que la masse monétaire M3 diminuait de 5,5% (graphique4.4), l’inflation été à un
niveau de 1%
65
En doit préciser que 70% des transferts MRE sont destinés à la consommation des ménages, ils représentent aussi un moyen énorme de lutte contre
la pauvreté et sont un des meilleurs canaux pour le financement de la balance commerciale au Maroc.les transferts des MRE a enregistré 4,9 % en
2020, ils afficheraient une progression importante de 27,7 % en 2021 pour atteindre un record de 87 MMDH. Tandis que, durant les huit dernières
années, ils comptaient une progression en volume moyen annuel de 38,39 milliards de dirhams et pour 2010, les transferts des MRE ont atteint 54
milliards de dirhams.
87
1.2.8) s’est améliorée à travers l’augmentation de la consommation des AP de 8% (graphique
1.2.9), ce qui a agit par une augmentation de la masse monétaire M3.
Ménages 100163 107475 111209 114148 121466 124018 133038 135128 138448 146756 153392 159906 163078 160501
Administrations
publiques 28601 31204 35003 36063 39652 43193 45248 49634 51071 50194 50711 53503 57560 55852
ISBL 599 637 690 817 979 1043 1104 1285 1399 1487 1517 1561 1641 1748
Epargne nationale
[2]brute 52039 56572 55653 62163 61099 60377 67144 60963 71720 73120 86202 80943 82582 80369
Par la suite et à partir du deuxième trimestre de 2013 l’inflation a grimpé à 1,4% après
qu’elle été à 0,8% une année avant, cette augmentation n’été pas seulement suite a
l’augmentation de la masse monétaire M3 mais aussi à une augmentation des prix des
produits pétroliers et lubrifiants, des produits alimentaires graphique (1.4.2) dans les marchés
internationales. Mais après 2013 et jusqu'à fin 2014 les contreparties de M3 commence une
tendance baissière ce qui a impacté la masse monétaire M3 puis l’inflation qui a rebondi a
0.3% le TMP été a 3.25%.
88
Après 2016 l’inflation suivait des niveaux encore plus bas (0.7% en 2017 ; 1,9 en 2018
et 0,2 en 2019) ne serait ce qu’un effet miroir de l’afflux ou le reflux de la masse monétaire
M3 à travers ses contreparties dans l’économie nationale selon le tableau ci dessus.
89
Les deux articles qu’on a déjà présentés lors de l’étude empirique démontrent une relation
positive entre salaire et inflation.
Ce résultat inattendu, qu’on a obtenu dans notre modélisation semble ne pas concordé
avec la théorie, et remet en question, tant les données introduites du SMIG que l’insuffisance
du de cette variable a elle seul a expliquer l’inflation et que faut creuser davantage dans la
relation entre salaire ou SMIG et productivité du travail pour comprendre dans le cas
Marocain est ce que le SMIG payé reflète vraiment la rémunération adéquate à une
production donnée, autrement dit peut être que le payement du SMIG n’en profite qu’aux
entreprises productrice qui se fixe un niveau de production plus élève en contre partie d’une
rémunération très banale des employeurs et qui fera du patronat une gouffre capitalistique ?.
Les salaires qu’on a introduits concernent les augmentations des SMIG par heures de
travail dans le secteur manufacturier, tandis que la théorie explique que les salaires qu’il faut
prendre en compte semblent plus naturels ceux dans le secteur des services que dans le secteur
manufacturier : le marché étant dans le premier cas essentiellement local, les entreprises sont
plus à même de répercuter un choc salarial sur le prix de vente, mais dans le deuxième cas ils
sont soumis à une concurrence international.
De ce fait, la stabilité des prix est obtenue dés que les salaires nominaux et la
productivité du travail évoluent au même rythme, ce qui annule l'écart entre le pouvoir d'achat
et le niveau de production et bloque, par conséquence, le dynamisme systémique de la boucle
prix-salaire. Pour ce qui est du salarié l’équilibre découle, essentiellement, d'une anticipation
parfaite de l'inflation de leur part, qui se sauve du phénomène de l'illusion monétaire par
l'égalisation entre l'inflation effective et l'inflation anticipée. Par le biais des anticipations
rationnelles, qui incorporent l'ensemble des données pertinentes et disponibles dans le passée,
le présent et même concernant le future, les salariés seront capables d'adapter leur anticipation
aux évolutions de l'inflation. Ils exigent ainsi, dans un contexte de parfaite flexibilité des
66
Encyclopedie universalise, corpus 12 p 297
90
salaires, l'égalisation entre leurs salaires nominaux et leurs taux de productivités, on dit qu'ils
annulent le taux d'inflation afin de maintenir leurs salaires réels intacts.
En résumé et pour notre cas Marocain on a remarqué que l’inflation ne suit pas la
dynamique du SMIG, c'est-à-dire qu’il n y a pas une corrélation positive entre les deux, la
théorie précise que la corrélation entre les deux est positive conformément principalement a la
courbe de Phillips, néanmoins et pour le cas marocain les résultats qu’on a trouvé s’explique
par le faite que la productivité apparente évolue plus rapidement que le SMIG selon le
graphique ci-dessus, alors qu’il est censé qu’ils évoluent de la même façon, s’il y a une
accélération de la productivité plus que l’évolution des salaires nominaux automatiquement
selon l’équation précédente l’inflation diminuera et on aura une corrélation négative entre les
deux a savoir le SMIG et l’inflation, une recherche qui été faite sur le sujet a la faculté M5 de
Rabat en 2002 ayant pour sujet de mémoire de DESA une analyse de l’inflation au Maroc67, a
trouvé le même résultat.
CONCLUSION DU CHAPITRE
67
Mémoire de DESA enregistré sous le numéro D 46720 pages 106 et 107
91
CONCLUSION GENERALE
L’analyse des déterminants de la volatilité des indices des prix sectoriels ou bien des
prix a la consommation marocaine, entrepris dans ce travail par une démarche théorique et
économétrique a révélé que les causes de la volatilité des indices des prix a la consommation
au Maroc sont multiples et qui entre autre sont dénombrés comme suit :
Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’il faut la combattre unis gouvernement, BKAM, entreprises
et ménages, par des politiques monétaires saine et qui rationnalise les flux de liquidité qui
sévissent dans l’économie tout en agissant sur les dépenses publiques, qui ont un rôle dans la
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demande intérieur principale moteur de la croissance nationale et source aussi de l’inflation
par la demande, le contrôle des dépenses peut se faire a travers
L’orientation des dépenses vers des dépenses productives, qui favorisent productivités
et qualification de la main d’œuvres, qui incitent à l’investissement productif et intelligent
créateur d’une valeur ajouté considérable dans un marché soumis à une concurrence interne et
externe acharnée.
Pour ce qui est de la rationalisation de la masse monétaire faut avoir une vision
d’ensemble pour agir sur les contreparties de la masse monétaire, de la façon a ce que il faut
avoir des processus de contrôle, de suivis et de formation pour les agents sollicités par des
crédits que ca soit pour l’investissement, la consommation ou autres crédits, faut promouvoir
non seulement l’octroi des crédits aux auto entrepreneurs et entreprises mais faire des suivis
des formation et des accompagnements pour un partage d’objectifs entre qualifications et
financement l’exemple de la faillite de certains PME pendant la crise sanitaire en témoigne de
la situation que vivent certains auto entrepreneurs et des petite entreprises.
Il faut aussi contenir l’inflation par des actions direct et continuelle de contrôle des
prix et s’attaquer à tout abus provenant des producteurs et distributeurs, main dans la main
avec les associations de consommateurs qui rattache consommateurs et vendeur finale, pour
cela il faut attribuer beaucoup de pouvoir a ces organismes pour qu’ils puissent assurés leur
fonction de contrôle, ceci ne peut être concrétisé que si l’arsenal juridique et institutionnel ne
suis pas cette évolution en particulier sa capacité a facilité les mesures bureaucratiques, à
activer sa procédure de traitement des instances et surtout assurer l’équité en matière de
partage de ressources internes du pays, je parle ici du monopole qui exploite les carrières,
ceux qui maintienne des contrats d’importations de l’énergie, ….etc.
Pour ce qui est des répercussions de l’inflation importée il faut que la structure du
commerce extérieur se revois de la façon a ce que il faut contenir le déséquilibre des échanges
extérieur, pour cela il faut raffiner de la qualité de notre production national pour chercher
d’autres débouchés à notre exportation surtout avec l’ouverture du Maroc sur l’Afrique, et la
contraction de ses relations avec l’Union Européen. En ce qui concerne les importations, la
structures de l’importation et pénalisante toujours par la facture énergétique et le flux, de la
matière premières, des produits finis et semi finis, néanmoins il faut continuer le processus de
résilience avec l’énergie fossile et accentuer la cadence de l’évolution des énergies
renouvelables, promouvoir la qualité des produits finis et d’équipements nationaux pour
concurrencer l’offre international et satisfaire la demande domestique juste avec une
augmentation de la valeurs ajouté dans la fabrication domestique, aussi bien une proposition
qui peut s’avérer pertinente c’est que pour notre commerce extérieur la canalisation via les
chaines d’approvisionnement s’avers aussi très lourde je parle du shipping, nous ne pouvons
pas imaginer que le pays se dote d’une infrastructure portuaires tres considérable tant au
niveau continentale qu’au niveau mondial et ne se dote pas d’un arsenal de navigation
permettant d’alléger la facture de shipping et de transport nationale et international.
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mondiale. Il est donc fréquent d’attribuer à la globalisation l’actuelle stabilité des prix. En
intensifiant la concurrence internationale entre les entreprises et en réduisant l’inflation
importée grâce à la montée en puissance dans le commerce international de pays à bas prix, il
apparaît plausible que la mondialisation de l’économie ait soutenu la désinflation des
dernières années. Si, à long terme, l’inflation dépend surtout des anticipations, la
mondialisation a tout de même pu jouer comme un choc désinflationniste de court terme.
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BIBLIOGRAPHIE
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• DONNEE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL FMI
• 85EME RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE REGLEMENTS
INTERNATIONAUX BRI
• DONNE ISSU DES PRIX DU PETROLE DANS LA BOURSE DE NEW YORK
ENTRE AVRIL 2007 ET MARS 2008
ANNEXES
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