Le Jour Où Dieu Pleure
Le Jour Où Dieu Pleure
Le Jour Où Dieu Pleure
Auteur:
Mehdi
Séneron
Sujets:
Noël
et
les
anniversaires
dans
le
contexte
biblique.
Les
fêtes
de
fins
d'années
approchent
et
alors
que
l'écrasante
majorité
du
monde
occidental
et
"chrétien"
s'apprête
à
célébrer
la
naissance
du
Christ
et
la
nouvel
année,
il
serait
pertinent
de
nous
pencher
sur
le
message
de
la
Bible
concernant
ces
festivités
et
c'est
tout
le
propos
de
cet
article
qui,
je
l'espère,
saura
vous
édifier.
Plan.
I)
Les
hauts
lieux
dans
la
Bible
II)
Noël
et
Dieu
III)
Les
anniversaires
et
Dieu
I)
A.
Les
hauts
lieux
dans
la
Bible
La
notion
de
"hauts
lieux"
développée
dans
la
bible
apparait
bien
éloignée
de
la
thématique
choisie
ici,
toutefois,
nous
allons
le
voir,
son
étude
permet
de
faire
ressortir
des
éléments
tout
à
fait
pertinent
concernant
la
saison
des
étrennes.
Le
terme
biblique
"haut
lieu"
renvoie
à
la
notion
d'un
endroit
sacré,
délimité
dans
l'espace
et
mis
à
part
afin
de
servir
à
l'adoration.
Les
hauts
lieux
situés
en
Israël
existaient
avant
l'arriver
du
peuple
juif,
il
s'agissait
en
fait
d'endroits
dédiés
aux
culte
des
Baals,
d'Ishtar,
de
Moloch
ou
d'autres
divinités
adorées
par
les
habitants
du
pays
de
Canaan.
Le
terme
n'a
donc
pas
un
sens
purement
topographique
comme
on
pourrait
être
amené
à
le
penser,
il
désigne
davantage
un
endroit
"élever"
dans
la
dimension
spirituelle
que
dans
la
dimension
spatiale.
Il
pouvait
toutefois
arriver
qu'un
"haut
lieu"
soit
situé
sur
une
colline
mais
il
y
en
avait
aussi
sous
les
arbres
verts
ou
dans
les
vallées
comme
la
vallée
des
fils
d'Hinnom
situé
à
Jérusalem
du
côté
de
la
porte
de
Jaffa.
Très
tôt,
dans
le
livre
des
nombres,
la
Bible
nous
parle
des
ces
"hauts‐lieux"
où
les
nations
païennes
rendaient
gloire
à
leurs
divinités:
"Car
un
feu
est
sorti
de
Hesbon,
une
flamme,
de
la
cité
de
Sihon;
il
a
dévoré
Ar
de
Moab,
les
seigneurs
des
hauts
lieux¹
de
l’Arnon."
Nombres
21:28
J.N.D.
—
¹
ou:
de
Bamoth.
"Et
il
arriva,
le
matin,
que
Balak
prit
Balaam
et
le
fit
monter
aux
hauts
lieux
de
Baal¹,
et
de
là
il
vit
l’extrémité
du
peuple."
Nombres
22:41
J.N.D.
—
¹
ou:
à
Bamoth‐Baal.
Dieu
donnera
d'ailleurs
de
sévères
recommandations
au
peuple
d'Israël
concernant
ces
"hauts‐lieux",
en
disant
à
Moïse:
"Et
l’Éternel
parla
à
Moïse
(...)
disant:
Parle
aux
fils
d’Israël,
et
disleur:
Quand
vous
aurez
passé
le
Jourdain
[et
que
vous
serez
entrés]
dans
le
pays
de
Canaan,
vous
déposséderez
tous
les
habitants
du
pays
devant
vous,
et
vous
détruirez
toutes
leurs
figures
sculptées,
et
vous
détruirez
toutes
leurs
images
de
fonte,
et
vous
dévasterez
tous
leurs
hauts
lieux"
Nombres
33:52
J.N.D.
"Ce
sont
ici
les
statuts
et
les
ordonnances
que
vous
garderez
pour
les
pratiquer
dans
le
pays
que
l’Éternel,
le
Dieu
de
tes
pères,
te
donne
pour
le
posséder,
tous
les
jours
que
vous
vivrez
sur
la
terre.
Vous
détruirez
entièrement
tous
les
lieux
où
les
nations
que
vous
déposséderez
auront
servi
leurs
dieux
sur
les
hautes
montagnes
et
sur
les
collines
et
sous
tout
arbre
vert;
et
vous
démolirez
leurs
autels,
et
vous
briserez
leurs
statues;
et
vous
brûlerez
au
feu
leurs
ashères¹,
et
vous
abattrez
les
images
taillées
de
leurs
dieux,
et
vous
ferez
périr
leur
nom
de
ce
lieulà."
Deutéronome
12:1
J.N.D.
Ce
passage
de
deutéronome
est
très
intéressant
en
ce
que
ce
livre
constitue
"la
Loi
nommée
une
deuxième
fois"
or,
dans
cette
seconde
diction
des
ordonnances
divines
qui
commence
au
chapitre
12,
le
premier
statut
répété
par
Dieu
concerne
la
destruction
des
hauts‐lieux,
on
devine
ainsi
l'importance
toute
particulière
de
cette
recommandation
aux
yeux
de
l'Eternel.
Toutefois
malgré
tous
ces
avertissements,
le
peuple
d'Israël
agira
avec
les
hauts
lieux
d'une
manière
tout
à
fait
inattendue,
non
seulement
les
descendants
de
Jacob
ne
détruiront
pas
ces
lieux
d'adoration
comme
l'Eternel
le
leur
avait
demandé
mais
plus
encore,
ils
s'en
serviront
de
lieu
de
culte
pour
offrir
des
sacrifices
et
adorer
YHWH
ce
qui
paraît
tout
à
fait
paradoxale.
Toutefois
il
y
a
une
logique
derrière
ce
choix
des
israélites
de
louer
Dieu
dans
les
hauts
lieux,
en
effet
ceux‐ci
ne
disposant
pas
encore
d'un
temple,
d'un
lieu
sacré
où
adorer,
ils
utilisèrent
la
sacralité
des
espaces
où
les
peuples
païens
avaient
pour
habitudes
de
louer
leur
divinité
afin
de
sacrifier
au
Dieu
Créateur,
bien
que
cette
façon
d'opérer
lui
fût
en
abomination,
il
existe
dans
ces
circonstances
un
adage
très
à
propos
"l'Enfer
est
pavé
de
bonnes
intention".
Le
Saint‐Esprit
souligne
ce
fait
du
temps
de
Salomon:
"Et
Salomon
s’allia
par
mariage
avec
le
Pharaon,
roi
d’Égypte,
et
prit
[pour
femme]
la
fille
du
Pharaon;
et
il
l’amena
dans
la
ville
de
David,
jusqu’à
ce
qu’il
eût
achevé
de
bâtir
sa
maison,
et
la
maison
de
l’Éternel,
et
la
muraille
de
Jérusalem,
tout
à
l’entour.
Seulement
le
peuple
sacrifiait
sur
les
hauts
lieux;
car
aucune
maison
ne
fut
bâtie
pour
le
nom
de
l’Éternel
jusqu’à
ces
jourslà.
Et
Salomon
aimait
l’Éternel,
marchant
dans
les
statuts
de
David,
son
père;
seulement
il
offrait
des
sacrifices
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux.
Et
le
roi
s’en
alla
à
Gabaon
pour
y
sacrifier,
car
c’était
le
principal
haut
lieu;
Salomon
offrit
mille
holocaustes
sur
cet
autel."
1
Rois
3:1
J.N.D.
Notez
comme
le
Saint‐Esprit
marque
par
deux
fois
l'égarement
de
Salomon
en
soulignant
par
l'adverbe
"seulement"
sa
façon
d'adorer
comme
pour
vouloir
dire:
"Il
était
presque
parfait
MAIS
cette
habitude
le
garder
imparfait".
Et
cette
effort
du
Saint‐Esprit
à
souligner
la
tâche
immonde
que
représente
dans
une
vie
pieuse
un
tel
égarement,
il
le
répètera
pour
tous
les
rois
ayant
été
fidèle
à
Dieu
à
l'exception
d'Ezéchias
et
Josias
:
"Et
même
à
Maaca,
sa
mère,
il
ôta
sa
position
de
reine,
parce
qu’elle
avait
fait
un
simulacre
pour
Ashère¹;
et
Asa
abattit
son
simulacre,
et
le
brûla
dans
la
vallée
du
Cédron.
Mais
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés;
cependant
le
cœur
d’Asa
fut
parfait
avec
l’Éternel,
tous
ses
jours."
1
Roi
15:13
J.N.D.
"Et
il
marcha
dans
toute
la
voie
d’Asa,
son
père;
il
ne
s’en
détourna
pas,
faisant
ce
qui
est
droit
aux
yeux
de
l’Éternel.
Seulement,
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés:
le
peuple
sacrifiait
encore
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux.
Et
Josaphat
fut
en
paix
avec
le
roi
d’Israël."
1
Rois
22:43
"Et
Joas
fit
ce
qui
est
droit
aux
yeux
de
l’Éternel,
tous
les
jours
que
Jehoïada,
le
sacrificateur,
l’instruisit.
Seulement
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés;
le
peuple
sacrifiait
encore
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux."
2
Rois
12:2
"Amatsia
(...)
fit
ce
qui
est
droit
aux
yeux
de
l’Éternel,
non
pas
toutefois
comme
David,
son
père;
il
fit
selon
tout
ce
que
son
père,
Joas,
avait
fait;
seulement,
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés:
le
peuple
sacrifiait
encore
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux."
2
Rois
14:1
"Azaria
(...)
fit
ce
qui
est
droit
au
yeux
de
l’Éternel,
selon
tout
ce
qu’avait
fait
Amatsia,
son
père;
seulement
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés;
le
peuple
sacrifiait
encore
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux.
Et
l’Éternel
frappa
le
roi,
et
il
fut
lépreux
jusqu’au
jour
de
sa
mort,
et
il
habita
dans
une
maison
d’isolement."
2
Rois
15:1
"Jotham
(...)
fit
ce
qui
est
droit
aux
yeux
de
l’Éternel,
il
fit
selon
tout
ce
qu’avait
fait
Ozias,
son
père;
seulement
les
hauts
lieux
ne
furent
pas
ôtés;
le
peuple
sacrifiait
encore
et
faisait
fumer
de
l’encens
sur
les
hauts
lieux."
2
Rois
15:32
Si
comme
Paul
nous
croyons
que
"toute
écriture
est
inspirée
de
Dieu"
2
Tim
3:16,
alors
il
est
certain
que
dans
cette
structure
répétitive
adoptée
par
Dieu
pour
définir
le
règne
des
rois
qui
lui
furent
fidèle
il
y
a
un
message
à
trouver.
La
pensée
chrétienne
postmoderne
nous
amènerait
à
dire
que
peu
importe
le
lieu
où
ils
adoraient
puisqu'ils
adoraient
le
seul
Dieu,
l'unique.
Toutefois
nous
constatons
que
le
Saint‐Esprit
ne
le
voie
pas
de
cet
œil
là
et
la
raison
est
simple
non
seulement
l'adoration
sur
les
hauts
lieux
était
"hors
la
loi"
(Deutéronome
12:1
;
Nombres
33:52)
mais
plus
encore
elle
amena
le
peuple
d'Israël
sur
une
plante
glissante.
En
effet
si
ces
derniers
commencèrent
par
adorer
Dieu
dans
les
places
où
les
païens
avaient
pour
coutumes
d'adorer
leurs
dieux,
Astarté,
Moloch
et
consort,
ils
finirent
par
y
adorer
non
plus
Dieu
mais
ces
mêmes
idoles
païennes
pour
lesquelles
ces
places
avaient
originellement
étaient
sanctifiées.
C'est
d'ailleurs
ce
schème
que
Salomon
suivi
durant
sa
vie.
Nous
l'avons
vu
un
peu
plus
haut,
au
début
de
son
règne
(1
Rois
3:1)
c'est
à
YHWH
qu'il
rendait
gloire
en
sacrifiant
sur
les
hauts
lieux
toutefois
quelques
années
plus
tard
(1
Rois
11:7)
c'est
à
Moloch
et
Kemosh
qu'il
commença
à
sacrifier.
Ainsi
l'Eternel
ira
jusqu'à
dire
ceux‐ci
des
hauts
lieux
par
la
bouche
du
prophète
Osée
"Les
lieux
sacrés
sont
dévastés
—
ils
étaient
le
crime,
la
faute
d'Israël
—.Les
broussailles
et
les
épines
envahissent
les
autels."
Osée
10:8
Français
Courant.
Dieu
présente
les
hauts
lieux,
les
lieux
sacrés
comme
LE
crime
d'Israël
et
en
effet
le
plus
grand
péché
d'une
nation
n'est
pas
forcément
le
plus
flagrant
de
même
que
le
plus
grand
péché
d'un
homme
n'est
forcément
le
plus
voyant,
non,
le
plus
grand
péché
d'un
homme
c'est
le
petit
péché
qu'il
garde
après
s'être
débarrassé
de
tout
les
autres
car
c'est
ce
péché
là
qui
le
tient
séparé
de
Dieu.
I)
B.
Les
hauts
lieux
dans
la
Bible
/
Conclusion.
Il
est
difficile
à
l'homme
d'appréhender
avec
justesse
la
raison
des
exigences
de
Dieu
et
l'importance
qu'Il
y
donne
d'autant
plus
quand
on
en
vient
au
domaine
de
l'adoration.
Pour
cette
raison
l'Eternel
utilise
un
concept
pédagogique
puissant,
celui
de
l'allégorie,
tout
au
long
des
écritures,
Dieu
compare
son
peuple
à
une
épouse,
son
épouse,
et
l'accuse
lorsqu'elle
s'abandonne
à
d'autres
dieux
d'être
adultère,
infidèle.
"Astu
vu
ce
qu'a
fait
l'infidèle
Israël
?
Elle
est
allée
sur
tout
arbre
vert,
et
là
elle
s'est
prostituée."
Jérémie
3:6
Segond
1910.
L'infidélité
d'une
femme
dans
un
couple
consiste
à
ce
qu'elle
ait
des
relations
sexuelles
avec
un
autre
homme
que
son
époux.
Avec
cette
figure
de
style
il
y
a
deux
choses
que
Dieu
souhaite
nous
faire
comprendre
et
même
trois,
premièrement,
l'adoration
est
à
la
relation
homme‐Dieu
ce
que
l'acte
sexuel
est
à
la
relation
femme‐homme
c'est
à
dire
jouissive,
primordiale
en
constante
évolution
et
bien
évidemment
totalement
exclusive.
Deuxièmement,
l'idôlatrie
et
la
désobéissance
aux
ordres
divins
est
à
la
relation
homme‐Dieu
ce
que
l'adultère
est
à
la
relation
femme‐
homme
c'est
à
dire,
immonde,
humiliante
et
catastrophique.
Dans
cette
optique,
il
est
aisé
de
comprendre
la
raison
pour
laquelle
Dieu
est
blessé
lorsque
son
peuple
le
loue
sur
les
hauts
lieux.
Que
penseriez‐vous
si
votre
épouse/époux
vous
proposait
de
passer
votre
nuit
de
noces
ou
tout
autre
nuit
dans
une
chambre
d'un
bordel
espagnol,
sur
un
lit
et
dans
des
draps
ayant
été
souillés
par
des
centaines
d'autres
avant
vous
?
Et
imaginez
que
votre
jeune
épouse
soit
une
ancienne
prostituée
qui
vous
ait
rencontré
après
s'être
repentie
de
sa
vie
passée,
même
si
vous
l'aimez
il
est
difficile
pour
un
homme
de
s'unir
à
une
femme
qui
a
un
telle
historique
mais
l'amour
supporte
tout.
Toutefois,
il
n'est
pas
sûr
que
vous
supportiez
le
fait
de
vivre
votre
nuit
de
noces
avec
elle
dans
le
même
lieu
où
elle
avait
pour
habitude
de
connaître
ses
clients.
Si
nous,
qui
sommes
souillés
par
le
péché,
jugeons
ainsi
les
choses
combien
plus
Dieu
qui
est
exempt
de
tous
péchés.
Israël
était
un
peuple
idolâtre,
prostitué,
que
Dieu
a
racheté
ainsi
lorsque
cette
nation
va
l'adorer
là
où
elle
avait
pour
habitude
de
connaître
les
boucs
et
les
ashères
l'Eternel
est
meurtrie
comme
l'homme
à
qui
sa
femme
propose
de
le
connaître
là
où
elle
en
a
connu
d'autres
avant
lui.
In
fine,
il
est
un
point
important
que
met
en
exergue
le
parallèle
fait
par
Dieu
entre
la
relation
qui
l'unie
à
nous
et
celle
qui
nous
unie
à
la
femme;
lorsque
adultère
il
y
a,
peu
importe
la
forme
de
celui‐ci,
qu'il
se
soit
fait
dans
des
délires
de
sadomasochisme,
d'orgies
ou
avec
de
multiples
partenaires
la
réaction
de
l'homme
trompée
est
la
même...
"L'homme
qui
rend
une
femme
adultère
a
la
tête
vide.
En
agissant
ainsi,
il
cause
sa
propre
perte.
Il
récoltera
des
coups,
il
sera
déshonoré,
sa
honte
ne
le
quittera
plus.
Car
la
jalousie
rendra
le
mari
furieux,
et
le
jour
venu
celuici
se
vengera
sans
pitié.
Il
n'acceptera
aucune
indemnité,
il
ne
fléchira
pas,
même
si
on
le
couvre
de
cadeaux."
Proverbes
6:32
Français
Courant.
Là
encore,
il
en
est
de
même
pour
Dieu,
l'Eternel
ne
fait
pas
de
grandes
différences
entre
un
culte
dédié
aux
arbres
et
un
cultes
accompagné
de
sacrifices
humains,
pour
lui,
l'un
et
l'autre
sont
adultères
et
enflamme
sa
colère.
Le
passage
ci‐après
nous
en
donne
l'illustration:
15.
Mais
tu
t’assures
en
ta
beauté,
tu
putasses
avec
ton
renom,
tu
répands
tes
putasseries
sur
tout
passant:
‹
Qu’elle
soit
à
lui
!
›
16.
Tu
prends
de
tes
habits,
tu
t’en
fais
des
tertres
tachetés
et
tu
y
putasses.
Non
advenu,
cela
ne
sera
pas
!
17.
Tu
prends
les
atours
de
ta
splendeur,
de
mon
or,
de
mon
argent
que
je
t’ai
donnés.
Tu
t’en
fais
des
répliques
de
mâle
et
tu
putasses
avec
elles.
18.
Tu
prends
des
habits
brodés
et
t’en
couvres.
Mon
huile,
mon
encens,
tu
les
donnes
en
face
d’elles.
19.
Mon
pain
que
je
t’ai
donné,
la
semoule,
l’huile,
le
miel
dont
je
t’ai
fait
manger,
tu
les
donnes
en
face
d’elles
en
odeur
agréable.
Et
c’est
ainsi,
harangue
d’Adonaï
IHVHElohîms.
20.
Tu
prends
tes
fils,
tes
filles,
que
tu
as
enfantés
pour
moi,
et
tu
les
sacrifies
pour
qu’ils
les
mangent:
la
moindre
de
tes
putasseries
!
21.
Tu
égorges
mes
fils
et
les
leur
donnes
en
les
passant
au
feu,
pour
eux
!
22.
Avec
toutes
tes
abominations,
tes
puteries,
tu
ne
te
souviens
plus
des
jours
de
ta
jeunesse,
quand
tu
étais
nudité,
sexe,
et
te
tordais
dans
ton
sang.
23.
Et
c’est
après
tout
ton
malheur,
oïe,
oïe,
toi
!
harangue
d’Adonaï
IHVH
Elohîms,
24.
tu
te
bâtis
une
hauteur,
tu
te
fais
une
butte
en
chaque
place;
25.
tu
bâtis
ta
butte
en
tête
de
toute
route,
tu
rends
abominable
ta
beauté
et
tu
écartes
tes
cuisses
pour
chaque
passant
!
Tu
multiplies
tes
puteries.
26.
Tu
putasses
avec
les
Benéi
Misraîm,
ta
voisine:
des
éleveurs
de
chair
!
Tu
multiplies
tes
puteries
pour
m’irriter.
27.
Et
voici,
je
tends
ma
main
contre
toi,
je
te
retire
ta
part,
je
te
donne
à
l’être
de
tes
haineuses,
les
filles
des
Pelishtîm,
dans
l’opprobre,
pour
la
débauche
de
ta
route.
28.
Tu
putasses
avec
les
Benéi
Ashour
sans
te
rassasier;
tu
putasses
avec
eux
sans
même
te
rassasier
!
29.
Tu
multiplies
tes
puteries
en
terre
de
Kena‘ân,
vers
les
Kasdîm;
et
même
en
cela,
tu
n’es
pas
rassasiée
!
Ezechiel
16:16
Chouraqui.
La
violence
de
cette
diatribe
de
Dieu
contre
Israël
n'a
d'égale
que
la
violence
d'un
homme
trompé
par
son
épouse
et
tandis
que
nous
aurions
tendance
à
dédier
des
pages
entières
pour
rapporter
les
immondes
sacrifices
d'enfants
perpétués
par
les
fils
de
Jacob,
Dieu,
lui,
n'y
consacre
qu'un
verset
et
demi
(v.
20‐21)
et
s'étale
en
revanche
sur
plusieurs
versets
pour
expliquer
comment
son
peuple
décore
les
arbres
de
ses
hauts
lieux
et
offrent
des
libations
de
miel
et
d'huile
à
des
dieux
qui
ne
parlent
point
(v.
16
à
20).
Ce
qui
choque
le
plus
l'homme
n'est
pas
ce
qui
choque
le
plus
Dieu.
I)
B.
Les
hauts
lieux
dans
la
Bible
/
Transition.
Les
hauts
lieux
était
des
places
mises
à
part
(sanctifiées)
dans
l'espace
(c'est
à
dire
au
niveau
géographique)
pour
un
service
particulier,
un
service
d'adoration,
un
service
d'adoration
païen.
Et
nous
l'avons
vu
Dieu
ne
posait
pas
un
regard
favorable
sur
l'utilisation
de
ces
lieux
pour
son
adoration
comme
il
n'a
pas
posé
un
regard
favorable
sur
l'offrande
que
Caïn
lui
dédia.
Pour
faire
simple,
un
lieu
sanctifier
dans
l'espace
pour
des
idôles
ne
peut
être
utilisé
par
la
suite
pour
louer
YHWH.
Or,
il
existe
deux
dimensions
dans
lesquelles
une
choses
peut‐être
délimitée,
mise
à
part,
sanctifier,
l'espace,
oui,
mais
aussi..?
...LE
TEMPS!!!
Il
y
a
l'espace
et
le
temps,
on
parle
d'ailleurs
d'
"espace‐temps".
Selon
vous,
si
Dieu
n'accepte
pas
l'utilisation
pour
son
service
des
lieux
qui
furent
utilisés
pour
d'autres
dieux
avant
lui
dans
la
dimension
espace,
applique‐t‐il
la
même
logique
à
la
dimension
temps
?
Si
un
peuple
avait
l'habitude
de
célébrer
un
dieu
à
une
certaine
date
de
l'année,
Osiris
par
exemple,
et
que,
abandonnant
le
culte
de
cette
idoles
il
choisisse
d'adorer
YHWH,
penser
vous
que
l'Eternel
verra
d'un
bon
œil
qu'à
la
même
date
où
les
cultes
païens
avaient
lieux
ce
soit
désormais
lui
qu'on
adore
de
la
même
façon
qu'on
adorait
les
dieux
païens
?
II)
A.
Noël
et
Dieu.
Voilà
bientôt
1600
ans
que
le
monde
"chrétien"
célèbre
à
chaque
25
décembre
l'anniversaire
de
naissance
du
messie,
Jésus
de
Nazareth.
Le
choix
d'une
date
marquant
la
naissance
du
Christ
est
étonnant
car
la
Bible
ne
donne
aucune
indication
concernant
le
jour
où
naquît
Yeshua.
Les
seules
indications
que
nous
ayons
sont
bucoliques
et
mentionnent
clairement
qu'à
la
naissance
de
Jésus
les
troupeaux
et
les
bergers
dormaient
dehors
"Il
y
avait,
dans
cette
même
contrée,
des
bergers
qui
passaient
dans
les
champs
les
veilles
de
la
nuit
pour
garder
leurs
troupeaux."
Luc
2
verset
8
Segond.
Or,
durant
le
mois
de
décembre
les
pâturages
sont
raz
en
Israël
et
les
bêtes
sont
dans
les
étables,
il
arrive
même
qu'il
neige,
si
bien
que
Jésus
n'a
pas
pu
naître
un
25
décembre.
Les
spécialistes
s'accorde
pour
dire
que
Jésus
serait
naît
en
Automne
au
alentours
du
shabbat
annuel
de
la
fête
des
trompettes.
D'où
vient
donc
que
l'on
célèbre
la
naissance
de
Jésus
de
Nazareth
un
25
décembre
?
Catholic
Encyclopædia
:
«
Noël
ne
faisait
pas
partie
des
fêtes
originales
de
l’Eglise.
Irénée
(IIème
siècle)
et
Tertullien
(IIème
siècle)
ne
la
mentionnent
pas
sur
leurs
listes
des
fêtes
;
Origène,
visant
peut‐être
le
déshonorant
Natalitia
impérial,
soutient
(Lev.
Hom.
viii
en
Migne,
P.G.,
XII,
495)
que,
dans
les
Ecritures,
seuls
les
pécheurs,
pas
les
saints,
célébraient
leur
anniversaire
de
naissance
[…]
En
Angleterre,
Noël
fut
interdit
par
acte
du
parlement
en
1644
;
le
jour
devait
être
jeûné
et
ouvré
;
les
magasins
devaient
être
obligatoirement
ouverts,
les
puddings
et
les
quiches
de
viande
émincée
étaient
condamnés
en
tant
que
mets
païens.
Les
conservateurs
résistèrent
;
à
Canterbury,
le
sang
coula.
»
(volume
3,
pages
724,
728).
Encyclopædia
Britannica
:
«
[…]
dans
l’Eglise
chrétienne,
la
fête
de
la
nativité
de
Jésus‐Christ
[…]
l’histoire
de
cette
fête
est
tellement
liée
à
celle
de
l’Epiphanie,
que
ce
qui
suit
doit
être
lu
en
rapport
avec
l’article
qui
traite
de
ce
sujet
[…]
La
grande
Eglise
adopta
Noël
beaucoup
plus
tard
que
l’Epiphanie
;
et,
avant
le
5ème
siècle,
il
n’y
avait
pas
d’opinion
consensuelle
pour
l’intercaler
dans
le
calendrier,
soit
le
6
janvier,
soit
le
25
mars,
soit
le
25
décembre
[…]
En
1644,
les
puritains
anglais
firent
interdire
toute
festivité
ou
service
religieux
par
un
acte
du
parlement,
au
motif
qu’il
s’agissait
d’une
fête
païenne,
et
ils
ordonnèrent
que
ce
jour
fut
jeûné.
Charles
II
rétablit
la
fête,
mais
les
Ecossais
adoptèrent
le
point
de
vue
des
puritains
»
(volume
6,
11ème
édition,
pages
293‐294)
C'est
en
faite
en
440
après
Jésus‐Christ
que
la
date
du
25
décembre
sera
officiellement
choisie
par
l'église
de
Rome
comme
étant
celle
devant
marquer
la
naissance
du
Christ
et
il
n'y
a
aucun
hasard
là
dedans.
La
Rome
païenne
avait
en
effet
l'habitude
de
fêter
le
Soleil
Invaincu
(Sol
Invictus)
symbole
du
Dieu
Mithra,
venu
d'Iran,
dans
la
nuit
du
25
au
26
décembre
qu'ils
considéraient
(à
tord)
comme
étant
la
date
du
solstice
d'hiver
dû
à
une
erreur
calendaire
de
Sosigène
en
46
avant
Jésus‐Christ
qui
plaça
le
solstice
au
25
quand
celui‐ci
a,
en
réalité,
lieu
le
21.
Toujours
est‐il
que
dans
le
culte
solaire
du
Dieu
Mithra
le
solstice
d'hiver
avait
une
importance
capitale
car
il
symbolisait
la
victoire
de
la
lumière
sur
les
ténèbres,
la
journée
du
25
décembre
était
vu
comme
la
plus
courte
de
l'année
et
dès
le
26
les
jours
commençant
à
rallonger,
on
y
voyait
une
nouvelle
guerre
remporté
par
le
Soleil
sur
les
ténèbres.
Macrobe
(370‐4??)
rapporte
qu'à
l'occasion
de
cette
fête
les
adeptes
du
mithraïsme
sortaient
d'un
sanctuaire
une
idole
sous
forme
de
nouveau
née
symbolisant
la
renaissance
du
Soleil
(cf.
les
crèches
contemporaines).
La
période
du
25
décembre
était
aussi
celle
des
saturnales,
un
grand
festival
durant
lequel
les
romains
avaient
pour
habitudes
de
s'échanger
des
cadeaux.
Mithra
n'est
pas
le
seul
dieu
qui
se
voyait
fêté
le
25
des
jours
épagomènes,
Osiris
aussi
était
célébré
à
cette
date
dans
l'antiquité
et
on
utilisait
d'ailleurs
un
sapin
pour
le
représenter
en
effet,
et
selon
la
légende,
après
que
Seth
lui
ai
joué
un
mauvais
coup
Osiris
se
retrouva
enfermé
dans
un
sarcophage
qui
échoua
sur
les
bords
de
la
Phénicie,
il
y
mourût
et
avant
qu'il
ressuscite,
un
sapin
poussa
au‐
dessus
de
sa
tombe.
Chez
les
grecs
c'est
le
dieu
Attis
qui
mourût
en
se
castrant
sous
un
sapin
(cf.
les
boules
de
Noël).
Cet
arbre
qui
est
toujours
vert
même
lorsque
l'hiver
tous
les
autres
ont
perdu
leurs
feuillages
était
donc
utilisé
pour
symboliser
la
fertilité,
la
résurrection
ou
encore
l'immortalité
et
déjà
aux
temps
des
patriarches
et
des
prophètes
Dieu
reprochait
à
son
peuple
cette
habitude
:
"Reconnais
seulement
ton
iniquité,
Reconnais
que
tu
as
été
infidèle
à
l'Eternel,
ton
Dieu,
Que
tu
as
dirigé
çà
et
là
tes
pas
vers
les
dieux
étrangers,
Sous
tout
arbre
vert,
Et
que
tu
n'as
pas
écouté
ma
voix,
dit
l'Eternel."
Jérémie
3:13
Segond
1910.
"Tu
as
choisi
certains
de
tes
vêtements
aux
riches
couleurs
pour
orner
tes
lieux
sacrés
et
tu
t'es
prostituée
dessus
—
ce
n'était
jamais
arrivé
et
cela
n'arrivera
jamais
plus
—."
Ezechiel
16:16
Français
Courant.
"Entendez
la
parole
dont
IHVHAdonaï
parle
contre
vous,
maison
d’Israël.
Ainsi
dit
IHVHAdonaï:
Sur
la
route
des
nations
n’apprenez
pas;
des
signes
des
ciels,
ne
vous
effarez
pas.
Oui,
elles
s’en
effarent,
les
nations.
Oui,
les
règles
des
peuples
sont
une
fumée.
Oui,
ils
tranchent
un
arbre
de
la
forêt,
ouvrage
des
mains
du
bûcheron,
avec
une
cognée.
D’argent
et
d’or,
ils
l’embellissent;
de
clous,
avec
des
marteaux,
ils
le
consolident,
et
il
ne
bouge
pas.
Comme
un
épouvantail
dans
une
melonnière,
ils
ne
parlent
pas."
Jérémie
10:1
Chouraqui.
“Lors
de
la
fête
d’Ashéra,
on
mettait
en
valeur
son
“Arbre
de
Vie”
auquel
étaient
pendus
de
l’or
et
de
l’argent,
des
images
et
figurines
d’animaux,
ainsi
que
des
décorations
de
rubans
et
de
fleurs.
C’est
de
cette
coutume
que
provient
la
coutume
de
l’arbre
de
Noël
de
nos
contemporains.
[…]
On
allumait
ensuite
plusieurs
chandelles
que
l’on
plaçait
en
cercle
tout
autour
de
l’arbre,
puis
on
fêtait
et
dansait,
se
réjouissait
et
jouait
autour
de
l’arbre,
en
laissant
brûler
les
chandelles
jusqu’au
lever
du
soleil.“
Extrait
de
“365
Goddess
:
A
Daily
Guide
to
the
Magic
and
Inspiration
of
the
Goddess”
by
Patricia
Telesco
«
Le
péché
de
Juda
est
écrit
avec
un
burin
de
fer,
avec
une
pointe
de
diamant;
il
est
gravé
sur
la
table
de
leurs
cœurs
et
sur
les
cornes
de
leurs
autels.
Comme
ils
pensent
à
leurs
enfants,
ainsi
pensentils
à
leurs
autels
et
à
leurs
images
d’Ashéra
auprès
des
arbres
verts
et
sur
les
hautes
collines.
»
Jérémie
17:1
Ostervald.
(Dans
d’autres
versions
Ashéra
est
appelé
Astarté
ou
Ishtar).
II)
B.
Noël
et
Dieu
/
Conclusion.
Devant
une
telle
clarté
des
écritures,
il
est
étonnant
que
ceux
la
mêmes
qui
disent
suivrent
l'enseignement
de
la
Bible,
nous,
les
chrétiens,
soyons
justement
ceux
qui
perpétue
une
telle
tradition...
peut‐être
en
faite
ne
sommes
nous
pas
réellement
chrétiens.
Une
chose
est
sûre
le
25
décembre
et
certainement
le
jour
où
Dieu
pleure
car
c'est
en
ce
jour
que
l'écrasante
majorité
de
ceux
réclamant
le
suivre
vont
se
prostituer
aux
idôles
et
coutûmes
païennes
tout
en
professant
le
servir,
de
la
même
manière
que
les
israélites
dans
le
désert
croyaient
voir
Dieu
sous
les
traits
d'un
veau
d'or.
Il
est
même
certains
leaders,
pasteurs
et
prophétesse
qui
encouragent
la
mise
en
place
de
sapin
dans
les
églises
alors
que
la
loi
de
Dieu
dit
expressément
"Vous
ne
planterez
ni
poteau
sacré
ni
arbre
sacré
à
côté
de
l'autel
que
vous
construirez
pour
le
Seigneur
votre
Dieu.
Vous
ne
dresserez
pas
non
plus
à
cet
endroit
de
pierre
sacrée,
car
le
Seigneur
déteste
de
telles
pratiques"
Deutéronome
16:21
Français
Courant.
Et
qu'est‐ce
qu'un
sapin
de
Noël
sinon
un
arbre
sacré
?
Lisons
le
commentaire
de
Philipe
Conrad,
historien,
sur
la
fête
de
Noël:
"Il
semble
en
effet
que
les
tenants
de
la
foi
nouvelle
venue
d'Orient,
de
même
qu'ils
«
christianiseront
»
la
fête
celtique
des
morts
du
début
novembre,
ont
«
récupéré
»
la
puissante
sacralité
qui
accompagnait
traditionnellement
les
fêtes
du
solstice
pour
en
faire
le
moment
de
la
naissance
du
Sauveur."
Origines
et
traditions
de
Noël,
décembre
2001.
En
bref,
de
même
que
les
israélites
utilisèrent
la
sacralité
préexistante
des
hauts
lieux
pour
louer
Dieu,
ce
qui
lui
était
en
abomination,
les
chrétiens
utilisèrent
la
sacralité
préexistante
du
25
décembre
pour
célébrer
Jésus,
notre
question
est
donc,
celui
qui
est
sensé
être
au
centre
de
cet
évènement,
Yeshua,
y
prend‐il
plaisir
?
Avant
d'en
finir
avec
la
célébration
de
Noël,
il
me
semble
intéressant
d'intégrer
cette
variable
dans
l'équation
allégorique
que
Dieu
nous
donne
(adoration
de
l'homme
à
Dieu)
=
(relation
de
la
femme
à
l'homme).
Supposons
que
vous
choisissiez
d'épouser
une
femme
divorcé
(dont
le
mari
est
décédé
car
autrement
celà
est
interdit
par
Dieu
cf.
1
Cor.
7:39)
et
qu'une
fois
mariée
celle‐ci
vous
propose
de
célébrer
votre
anniversaire,
enchanté
vous
la
couvrez
de
baisers,
elle
vous
dit
alors
vous
aimer
plus
que
tout
et
vous
annonce
qu'elle
fêtera
donc
votre
anniversaire
chaque
année...
à
la
date
de
naissance
de
son
défunt
mari!
Quelle
serez
votre
réaction
?
Qu'en
concluriez
vous
quant
à
ses
sentiments
pour
son
défunt
mari
?
Si
vous
avez
su
répondre
à
ses
questions
vous
savez
désormais
ce
que
pense
Jésus,
d'hommes
et
de
femmes
qui
confessent
l'aimer
plus
que
tout
mais
célèbrent
son
anniversaires
à
la
date
de
naissance
de
leurs
‐ex,
Osiris,
Mithra,
Attis...
à
cette
remarque
certains
répondent
que
nous
qui
vivons
au
21ème
siècle
n'avons
pas
connu
ces
dieux
païens
et
que
le
propos
est
donc
obsolète.
Il
n'en
est
rien,
en
effet
lorsque
Dieu
parle
de
son
peuple,
il
en
parle
de
manière
solidaire
dans
l'espace
et
dans
le
temps,
les
chrétiens
d'aujourd'hui
sont
membres
du
même
Israël
que
les
hébreux
qui
rentrèrent
en
Canaan
ainsi
donc
à
travers
eux,
en
eux,
étant
un
seul
corps,
nous
avons
connu
ces
dieux
païens
de
l'antiquité
et
continuons
de
les
connaître
par
nos
rites
et
nos
coutumes
idolâtres.
Cette
même
logique
l'apôtre
Paul,
supposé
auteur
d'Hébreux,
l'applique
lorsqu'il
traite
de
la
prêtrise
aronique
dans
Hébreux
7:9
et
explique
que
Lévi
en
Abraham
(son
ancêtre
de
plus
de
4
siècles)
a
dimé
Melchisédek.
II)
Noël
et
Dieu
/
Transition.
Mais
au
fait,
nous
parlons
depuis
déjà
quelques
pages
de
la
date
de
célébration
de
l'anniversaire
de
Jésus
et
du
regard
que
Dieu
pose
dessus,
mais
quand
est‐il
des
anniversaires,
mêmes
ceux
fêté
à
bonnes
dates,
sont‐il
agréables
à
Dieu
?
Si
Jésus
souhaitait
que
l'on
célébrâtes
sa
naissance
pourquoi
avoir
gardé
cette
date
secrète
?
III)
Les
anniversaires
et
Dieu.
Connaissez‐vous
la
date
de
naissance
de
Napoléon
?
Oui
me
direz‐vous,
wikipédia
indique
le
15
Aout
1769,
très
bien.
Jules
César
?
12
ou
13
Juillet
de
l'an
100
avant
J‐C.
Alexandre
le
Grand
?
21
Juillet
‐356.
Et
quand
est‐il
de
Jean
le
baptiste
?
...de
David
?
...de
Moïse
?
...d'Abraham
?
...de
Noé
?
Nous
ne
connaissons
pas
leurs
dates
d'anniversaires,
les
célébraient‐ils
?
Aucun
texte
biblique
n'en
parle,
les
traces
historiques
nous
disent
que
non,
plus
encore
elle
rapporte
que
ces
festivités
étaient
regardées
comme
païennes
par
les
Juifs.
Origène
(185‐253),
théologien
de
la
période
"patristique"
soutient
que
dans
les
écritures,
seuls
les
pécheurs,
pas
les
saints,
célébraient
leurs
anniversaires
de
naissances
(Lev.
Hom.
viii
en
Migne,
P.G.,
XII,
495)
et
il
est
vrai
qu'il
n'est
nul
trace
du
début
à
la
fin
de
la
Bible
d'un
homme
pieux
qui
fît
le
choix
de
célébrer
sa
naissance,
en
revanche
deux
exemples
existent
d'hommes
qui
étaient
en
abomination
au
yeux
de
Dieu
et
qui
firent
ce
choix,
le
roi
Hérodes
et
le
Pharaon
d'Egypte
mais
nous
y
reviendront
un
peu
plus
bas.
Quelles
sont
les
origines
des
anniversaires
tels
que
nous
les
connaissons
aujourd'hui
?
«
Les
Grecs
croyaient
qu'à
chaque
humain
s'attachait
un
esprit
protecteur
ou
daimôn
qui
assistait
à
sa
naissance
et
veillait
sur
lui
durant
sa
vie.
Cet
esprit
était
en
relation
mystique
avec
le
dieu
dont
l'anniversaire
correspondait
au
jour
de
naissance
de
l'individu.
Les
Romains
aussi
souscrivaient
à
cette
idée.
(...)
Cette
croyance
a
fait
son
chemin
et
se
retrouve
dans
les
notions
d'ange
gardien,
de
marraine
fée
et
de
saint
patron.
(...)
Les
souhaits
d'anniversaire
et
les
vœux
de
bonheur
font
partie
intégrante
de
la
fête.
(...)
Cette
croyance
prend
ses
racines
dans
la
magie.
(...)
Les
souhaits
d'anniversaire
peuvent
faire
du
bien
ou
du
mal
parce
que
l'on
est
plus
proche
du
monde
des
esprits
à
ce
moment
précis.
»
The
Lore
of
Birthdays
(New
York,
1952)
de
Ralph
et
Adelin
Linton,
pp.
8,
18‐20.
Ainsi
l'observation
des
anniversaires
tire
son
origine
du
spiritisme
et
de
l'astrologie,
c'est‐à‐dire
des
signes
du
ciel
qui
permettent
de
repérer
le
jour,
le
mois
et
l'année
par
rapport
auxquels
Dieu
dit
:
"Ne
vous
mettez
pas
à
l'école
des
païens
;
ne
vous
laissez
pas
troubler
par
des
signes
inhabituels
apparaissant
dans
le
ciel.
Laissez
cela
aux
païens.
La
religion
des
autres
peuples,
c'est
du
vent,
rien
de
plus."
Jérémie
10:2
Français
Courant.
"Qu'on
ne
trouve
chez
toi
(...)
personne
qui
exerce
le
métier
de
devin,
d'astrologue,
d'augure,
de
magicien,
d'enchanteur,
personne
qui
consulte
ceux
qui
évoquent
les
esprits
ou
disent
la
bonne
aventure,
personne
qui
interroge
les
morts.
Car
quiconque
fait
ces
choses
est
en
abomination
à
l'Éternel;
et
c'est
à
cause
de
ces
abominations
que
l'Éternel,
ton
Dieu,
va
chasser
ces
nations
devant
toi."
Deutéronome
18:10
Segond
1910.
L'élément
incontournable
de
l'anniversaire,
le
gâteau
d'anniversaire,
a
lui
aussi
une
origine
toute
particulière
:
"Si
le
gâteau
d'anniversaire
est
maintenant
confectionné
pour
l'enfant,
il
a
tout
d'abord
été
dédié
aux
dieux,
puis
aux
rois.
(...)
Les
Grecs
plaçaient
des
gâteaux
au
miel,
avec
des
bougies
allumées,
sur
l'autel
d'Artémis,
la
déesse
de
la
Lune.
Puis
utilisé
au
temps
des
romains
il
était
placé
sur
l'autel
des
dieux
Lares."
Les
délices
de
l'anniversaire,
une
mise
en
représentation
de
l'enfance.
Régine
Sirota
p.11.
"La
coutume
consistant
à
allumer
des
bougies
sur
les
gâteaux
a
commencé
avec
les
Grecs.
Des
gâteaux
de
miel,
ronds
comme
la
lune
et
éclairés
par
des
cierges,
étaient
déposés
sur
les
autels
du
temple
d'Artémis.
(...)
La
croyance
populaire
attribue
aux
bougies
d'anniversaire
le
pouvoir
magique
d'exaucer
les
souhaits.
(...)
Les
cierges
allumés
et
les
feux
sacrificiels
ont
toujours
eu
une
signification
mystique
particulière
depuis
que
l'homme
a
commencé
à
dresser
des
autels
à
ses
dieux.
Les
bougies
sont
donc
un
hommage
à
l'enfant
qui
fête
son
anniversaire;
elles
lui
font
honneur
et
lui
portent
chance."
The
Lore
of
Birthdays
(New
York,
1952)
de
Ralph
et
Adelin
Linton,
pp.
8,
18‐20.
Ce
qui
est
très
intéressant
dans
l'histoire
c'est
que
la
Bible,
le
nouveau
testament,
nous
parle
d'Artémis,
appelée
"Diane"
chez
les
romains,
en
effet,
l'apôtre
Paul
travailla
dure
afin
que
son
culte
prenne
fin
dans
la
ville
d'Ephèse
et
que
seul
Jésus
y
soit
sujet
d'adoration
mais
les
éphésiens
ne
l'entendaient
pas
ainsi:
"23.
Et
c’est,
à
cette
époque,
un
trouble
surgit,
non
sans
gravité,
à
propos
de
la
route.
24.
Oui,
un
ciseleur
d’argent
nommé
Dèmètrios
faisait
des
temples
d’Artémis
en
argent
et
procurait
un
travail
non
négligeable
aux
artisans.
25.
Il
les
réunit,
ainsi
que
les
ouvriers
des
métiers
similaires,
et
dit:
«
Hommes,
vous
savez
que
de
ce
travail
provient
notre
richesse.
26.
Et,
vous
le
voyez
et
l’entendez,
non
seulement
à
Éphèse,
mais
dans
presque
toute
l’Asie,
ce
Paulos
persuade
et
écarte
à
sa
suite
une
grande
foule
en
disant:
‹
Ce
ne
sont
pas
des
dieux,
ceux
qui
sont
faits
par
des
mains.
›
27.
Non
seulement
cela
menace
pour
nous
notre
part,
qui
risque
de
faire
faillite,
mais
encore
le
sanctuaire
de
la
grande
déesse
Artémis
serait
compté
pour
rien
et
son
prestige
serait
abattu,
elle
que
l’Asie
et
l’univers
adorent.
»
28.
Quand
ils
entendent,
ils
se
remplissent
d’écume,
ils
crient
et
disent:
«
Elle
est
grande,
l’Artémis
des
Éphésiens.
»
29.
Toute
la
ville
se
remplit
d’une
grande
confusion.
Ils
se
ruent
d’un
seul
élan
au
théâtre,
en
entraînant
avec
eux
Gaius
et
Aristarchos,
originaires
de
Macédoine:
ce
sont
des
compagnons
de
voyage
de
Paulos.
30.
Paulos
veut
pénétrer
au
milieu
du
peuple;
mais
les
adeptes
ne
le
lui
permettent
pas.
31.
Plusieurs
asiarques
aussi,
qui
étaient
ses
amis,
envoient
le
supplier
de
ne
pas
s’exposer
au
théâtre.
32.
Là,
les
uns
criaient
ceci,
les
autres
cela.
Oui,
c’était
une
grande
confusion
dans
l’assemblée.
La
plupart
ne
savaient
pas
pourquoi
ils
s’étaient
réunis.
33.
Ils
font
sortir
de
la
foule
Alexandros:
les
Iehoudîm
le
poussaient
en
avant.
Alexandros
fait
un
signe
de
la
main.
Il
cherche
à
se
justifier
devant
le
peuple.
34.
Mais
ils
savent
qu’il
est
un
Iehoudi.
Et
c’est,
tous,
d’une
seule
voix,
pendant
près
de
deux
heures,
ils
crient:
«
Elle
est
grande,
l’Artémis
des
Éphésiens.
»"
Actes
19:23
Chouraqui.
Que
dirait
l'apôtre
Paul,
qui
mit,
il
y
a
de
çà
deux
milles
ans,
sa
vie
en
danger
pour
l'évangile
de
Jésus‐Christ
et
contre
la
folie
du
culte
d'Artémis,
s'il
constatait
qu'aujourd'hui
ceux
qui
affirment
être
héritiers
de
son
messages
récupèrent
à
leurs
comptes
ces
mêmes
coutumes
qu'il
combattait
?
Il
nous
dirait
certainement
ceci
"Autrefois,
ne
connaissant
pas
Dieu,
vous
serviez
des
dieux
qui
ne
le
sont
pas
de
leur
nature;
mais
à
présent
que
vous
avez
connu
Dieu,
ou
plutôt
que
vous
avez
été
connus
de
Dieu,
comment
retournezvous
à
ces
faibles
et
pauvres
rudiments,
auxquels
de
nouveau
vous
voulez
vous
asservir
encore
?
Vous
observez
les
jours,
les
mois,
les
temps
et
les
années!
Je
crains
d'avoir
inutilement
travaillé
pour
vous.
Soyez
comme
moi,
car
moi
aussi
je
suis
comme
vous.
Frères,
je
vous
en
supplie."
Galates
4:9
Segond
1910.
Paul
était
un
homme
versé
dans
les
écritures
et
parce
qu'elle
condamne
une
telle
pratique,
Paul
l'aurait
aussi
sévèrement
condamné.
La
Bible
ne
traite
que
deux
fois
d'anniversaire
de
naissance,
la
première
fois
il
s'agît
de
celui
de
Pharaon
et
la
seconde
de
celui
d'Hérode.
"Le
chef
des
panetiers,
voyant
que
Joseph
avait
donné
une
explication
favorable,
dit:
Voici,
il
y
avait
aussi,
dans
mon
songe,
trois
corbeilles
de
pain
blanc
sur
ma
tête.
Dans
la
corbeille
la
plus
élevée
il
y
avait
pour
Pharaon
des
mets
de
toute
espèce,
cuits
au
four;
et
les
oiseaux
les
mangeaient
dans
la
corbeille
audessus
de
ma
tête.
Joseph
répondit,
et
dit:
En
voici
l'explication.
Les
trois
corbeilles
sont
trois
jours.
Encore
trois
jours,
et
Pharaon
enlèvera
ta
tête
de
dessus
toi,
te
fera
pendre
à
un
bois,
et
les
oiseaux
mangeront
ta
chair.
Le
troisième
jour,
jour
de
la
naissance
de
Pharaon,
il
fit
un
festin
à
tous
ses
serviteurs;
et
il
éleva
la
tête
du
chef
des
échansons
et
la
tête
du
chef
des
panetiers,
au
milieu
de
ses
serviteurs:
il
rétablit
le
chef
des
échansons
dans
sa
charge
d'échanson,
pour
qu'il
mît
la
coupe
dans
la
main
de
Pharaon;
mais
il
fit
pendre
le
chef
des
panetiers,
selon
l'explication
que
Joseph
leur
avait
donnée.
Le
chef
des
échansons
ne
pensa
plus
à
Joseph.
Il
l'oublia."
Genèse
40:16
Segond
1910.
"Hérodias
était
irritée
contre
Jean,
et
voulait
le
faire
mourir.
Mais
elle
ne
le
pouvait;
car
Hérode
craignait
Jean,
le
connaissant
pour
un
homme
juste
et
saint;
il
le
protégeait,
et,
après
l'avoir
entendu,
il
était
souvent
perplexe,
et
l'écoutait
avec
plaisir.
Cependant,
un
jour
propice
arriva,
lorsque
Hérode,
à
l'anniversaire
de
sa
naissance,
donna
un
festin
à
ses
grands,
aux
chefs
militaires
et
aux
principaux
de
la
Galilée.
La
fille
d'Hérodias
entra
dans
la
salle;
elle
dansa,
et
plut
à
Hérode
et
à
ses
convives.
Le
roi
dit
à
la
jeune
fille:
Demandemoi
ce
que
tu
voudras,
et
je
te
le
donnerai.
Il
ajouta
avec
serment:
Ce
que
tu
me
demanderas,
je
te
le
donnerai,
fûtce
la
moitié
de
mon
royaume.
Étant
sortie,
elle
dit
à
sa
mère:
Que
demanderaisje?
Et
sa
mère
répondit:
La
tête
de
Jean
Baptiste.
Elle
s'empressa
de
rentrer
aussitôt
vers
le
roi,
et
lui
fit
cette
demande:
Je
veux
que
tu
me
donnes
à
l'instant,
sur
un
plat,
la
tête
de
Jean
Baptiste.
Le
roi
fut
attristé;
mais,
à
cause
de
ses
serments
et
des
convives,
il
ne
voulut
pas
lui
faire
un
refus.
Il
envoya
surlechamp
un
garde,
avec
ordre
d'apporter
la
tête
de
Jean
Baptiste.
Le
garde
alla
décapiter
Jean
dans
la
prison,
et
apporta
la
tête
sur
un
plat.
Il
la
donna
à
la
jeune
fille,
et
la
jeune
fille
la
donna
à
sa
mère."
Marc
6:19
Segond
1910.
La
Bile
est
La
Parole
de
Dieu,
si
elle
évoque
par
deux
fois
un
anniversaire,
cela
n'est
pas
un
hasard,
il
y
un
message
de
l'Eternel
à
y
saisir,
analysons
ces
deux
passages
en
parallèle:
Genèse
40:16
Marc
6:19
Sujet
Anniversaire
Anniversaire
Personnage
central
Pharaon
Hérode
Relation
avec
Dieu
Idolâtre
Homme
impie
qui
mourût
foudroyé
par
Dieu
à
cause
de
son
orgueil.
Actes
12
:22
Événement
Meurtre
par
décapitation
Meurtre
par
décapitation
Statut
de
la
victime
Prisonnier
Prisonnier
Nom
de
la
victime
Inconnu
Jean‐Baptiste
Occupation
de
la
victime
Panetier
«
…celui
qui
crie
dans
le
désert
préparez
le
chemin
du
seigneur,
»
Matt
3:3
Détails
sur
l’occupation
Le
panetier
est
celui
qui
Jean‐Baptiste
avait
pour
de
la
victime
dans
les
grands
mission
de
préparer
les
établissements
est
israélites
au
ministère
de
chargé
de
la
garde
et
de
Jésus
symboliquement
la
distribution
du
pain,
nommé,
«pain
de
vie
»
pour
résumer,
le
Jean
6:35,
Jean‐Baptiste
panetier
était
celui
qui
était
donc
celui
qui
préparait
la
venu
du
préparait
la
venue
du
pain.
pain.
En
conclusion
les
deux
passage
de
la
Bible
qui
traite
d’anniversaires
nous
permettent
de
conclure
sur
la
seule
base
des
écritures
que
cet
évènement
déplait
à
Dieu
en
effet,
non
seulement
les
deux
occurrences
de
cet
évènement
dans
la
Bible
sont
le
fruit
d’homme
pensant
être
égal
ou
supérieurs
à
Dieu
et
se
traduisent
par
un
malheureux
incident,
la
mort,
le
salaire
du
péché
mais
plus
encore
les
deux
victimes
ont
littéralement
ou
symboliquement
un
lien
direct
avec
le
pain,
lien
d’importance
puisqu'
elles
étaient
en
charge
de
la
préparation
de
sa
venue.
Le
message
est
ici
très
clair
les
anniversaires
se
célèbrent
au
détriment
du
pain
de
Dieu,
Yeshua,
la
Parole
faite
chair,
celui
là
même
par
qui
et
en
qui
nous
avons
le
Salut,
en
célébrant
cette
fête
nous
renions
donc
le
Christ
et
refusons
la
vie
éternelle
qu’il
nous
offre
car
il
est
dit
en
Jean
6:51
concernant
ce
fameux
pain
«
Je
suis
le
pain
vivant
qui
est
descendu
du
ciel.
Si
quelqu'un
mange
de
ce
pain,
il
vivra
éternellement;
et
le
pain
que
je
donnerai,
c'est
ma
chair,
que
je
donnerai
pour
la
vie
du
monde.»
Segond
1910.
Pourquoi
Dieu
désapprouve‐t‐il
la
célébration
des
anniversaires
?
De
multiples
raisons
existes,
premièrement
il
est
d’origine
païenne
et
Dieu
nous
interdit
de
nous
conformer
à
leurs
festivités,
il
est
une
porte
ouverte
à
nombre
de
traditions
impies
et
de
superstitions,
soufflage
des
bougies,
vœux…
mais
plus
encore
l’anniversaire
est
l’occasion
d’une
glorification
de
l’égo,
celui‐là
même
qui
doit
mourir
afin
de
laisser
vivre
Christ
en
nous.
Lors
d’un
anniversaire,
le
célébrant
prend
la
place
de
Dieu
en
devenant
le
sujet
centrale
de
la
festivité
et
cette
fête
en
vient
à
prendre
plus
d’importance
que
les
jours
saints
mis
à
part
par
Dieu
afin
que
nous
le
célébrions
et
que
nous
nous
réjouissions
en
sa
présence.
Lisons
les
propos
d’Anton
Sandzor
Lavey
(1930‐1997),
fondateur
de
la
Church
of
Satan
de
Los
Angeles,
sur
le
sujet
:
«
Le
plus
grand
de
tous
les
saints
jours
dans
la
religion
Satanique
est
le
jour
de
notre
naissance.
C’est
en
contradiction
directe
avec
les
jours
les
plus
saints
des
autres
religions,
qui
déifient
un
Dieu
particulier
qui
a
été
crée
dans
une
forme
anthropomorphique
à
leur
propre
image,
montrant
ainsi
que
l’ego
n’est
pas
réellement
enterré.
Le
sataniste
voit
les
choses
ainsi
:
«
Pourquoi
ne
pas
être
vraiment
honnête
et
si
vous
créez
un
dieu
à
votre
image,
pourquoi
ce
dieu
ne
serait
il
pas
vousmême
?
»
Tout
homme
est
un
dieu
s’il
choisi
de
se
reconnaître
comme
tel.
Ainsi,
le
sataniste
célèbre
son
propre
anniversaire
comme
le
jour
saint
le
plus
important
de
l’année.
Après
tout,
n’êtesvous
pas
plus
heureux
à
propos
du
fait
que
vous
soyez
né
que
vous
ne
l’êtes
à
propos
de
la
naissance
de
quelqu’un
que
vous
n’avez
jamais
rencontré
?
À
ce
sujet
et
en
dehors
des
jours
saints
religieux,
pourquoi
célébrer
davantage
l’anniversaire
d’un
président
ou
d’une
date
historique
que
le
jour
où
nous
fûmes
amenés
dans
le
plus
grand
de
tous
les
mondes
?
En
dehors
du
fait
que
certains
d’entre
nous
n’ont
peutêtre
pas
été
désirés
ou
au
moins
planifiés,
nous
sommes
heureux
même
si
personne
d’autre
ne
l’est,
nous
sommes
heureux
d’être
ici
!
Vous
devriez
vous
donner
une
tape
dans
le
dos,
vous
acheter
tous
ce
que
vous
voulez,
vous
traiter
vous
comme
le
roi
(ou
le
dieu)
que
vous
êtes,
et
généralement
célébrer
votre
anniversaire
avec
autant
de
fastes
et
de
cérémonies
que
possible.
Après
l’anniversaire,
les
deux
jours
saints
Sataniques
majeurs
sont
Walpurgisnacht
(1er
Mai)
et
Halloween
(ou
Toussaints).
»
Anton
Szandor
LaVey,
(Air)
Book
of
Lucifer
–
The
Enlightenment,
Avon
Books,
1969,
Ch
XI,
Religious
Holidays,
p.
96‐98
Sur
le
plan
spirituel,
un
élément
de
l’anniversaire
prend
une
importance
capitale
tant
il
s’oppose
à
la
notion
de
nouvelle
naissance,
passage
obligé
vers
le
salut,
«
En
vérité,
en
vérité,
je
te
le
dis,
si
un
homme
ne
naît
de
nouveau,
il
ne
peut
voir
le
royaume
de
Dieu.
»
Jean
3:3.
En
effet,
comme
le
dira
l’apôtre
Paul,
pour
compter
parmi
les
élus
de
Dieu
nous
devons
devenir
une
«
nouvelle
créature
»
et
faire
mourir
le
«
vieil
homme
»,
nous
obtenons
ainsi
une
nouvelle
naissance
et
déclarons
la
première
abolie.
Or
si
nous
continuons
de
célébrer
notre
première
naissance
nous
renions
par
la
même
la
nouvelle
et
affirmons
que
le
vieil
homme
n’est
pas
mort
et
nous
regardons
en
arrière
ce
à
propos
de
quoi
Jésus
a
dit
«
Quiconque
met
la
main
à
la
charrue,
et
regarde
en
arrière,
n'est
pas
propre
au
royaume
de
Dieu.»
Luc
9:61
Segond
1910.
Mais
plus
encore,
si
nous
avons
besoin
d’une
nouvelle
naissance
pour
obtenir
la
vie
éternelle,
une
naissance
à
la
vie
éternelle,
c’est
que
notre
première
naissance
était
une
naissance
à
la
mort,
salaire
du
péché,
une
naissance
au
péché
ainsi
quiconque
célèbre
son
anniversaire,
célèbre
le
péché
en
ce
qu’il
se
célèbre
lui‐même,
un
être
pêcheur
à
cause
de
qui
le
Christ
est
mort.
Bien
conscients
des
aspects
maléfiques
de
cette
fête
païenne,
beaucoup
de
chrétiens
mettent
en
avant
le
fait
qu’ils
profitent
de
cet
évènement
pour
remercier
Dieu
de
leur
avoir
renouvelé
le
souffle
de
vie
pour
une
autre
année,
l’intention
est
louable,
oui,
mais
d’intentions
louables
l’Enfer
est
pavé.
En
effet
l’adoration
est
tournée
vers
Dieu
et
il
en
est
le
récipiendaire,
ainsi
donc
si
Dieu
souhaitait
être
loué
de
la
sorte
ne
nous
l’aurait‐il
pas
demandé
expressément
?
Si
l’Éternel
a
pris
la
peine
de
souligner
par
deux
anecdotes
espacées
de
deux
millénaires
ce
en
quoi
il
abhorrait
cette
fête,
n’aurait‐il
pas
pris
le
temps
d’y
joindre
les
«
exceptions
»
justifiant
sa
célébration
?
Il
n’est
pas
nouveau
que
les
hommes,
charmés
par
leurs
sens,
souhaitent
rendre
gloire
à
Dieu,
non
selon
ses
préceptes
divins
mais
selon
les
voies
de
leurs
cœurs,
Caïn
fût
le
premier
à
s’y
risquer
et
par
cette
faute
le
premier
meurtre
fût
commis
sur
la
Terre.
Voici
ce
que
Dieu
dit
à
ceux
et
celles
qui
souhaitent
l’«honorer»
tout
en
dérogeant
expressément
à
ses
commandements
et
recommandations
"Hypocrites,
Esaïe
a
bien
prophétisé
sur
vous,
ainsi
qu'il
est
écrit:
Ce
peuple
m'honore
des
lèvres,
Mais
son
coeur
est
éloigné
de
moi.
C'est
en
vain
qu'ils
m'honorent,
En
donnant
des
préceptes
qui
sont
des
commandements
d'hommes.
Vous
abandonnez
le
commandement
de
Dieu,
et
vous
observez
la
tradition
des
hommes."
Marc
7:6
Segond
1910
Notez
que
dans
le
contexte,
les
pharisiens
n'abandonnent
pas
le
commandement
de
Dieu
pour
tué
ou
violé
mais
pour
faire
du
bien,
à
savoir
donner
des
offrandes
au
Temple,
seulement
c'est
en
abattant
un
autre
commandement
qu'ils
y
parviennent,
"honore
ton
père
et
ta
mère".
Il
en
est
de
même
de
ceux
et
celles
qui
disent
rendre
gloire
à
Dieu
par
leur
anniversaire
ou
utiliser
Noël
pour
évangéliser...
Notre
Dieu
est‐il
si
faible
qu'il
ait
besoin
d'utiliser
des
fêtes
mises
en
place
par
Satan
?
Certainement
Dieu
n'est
pas
faible
en
revanche
notre
foi
doit
l'être,
au
vu
de
telles
méthodes,
c'est
certain.
La
puissance
de
l'évangile
n'a
nul
besoin
de
l'ennemi
et
de
ses
festivités
pour
se
réaliser
!
Avant
d’en
finir
avec
les
anniversaires,
incrémentons
cette
variable
dans
l’équation
formidable
que
Dieu
nous
a
donné
pour
mieux
comprendre
le
lien
qui
l’unit
à
nous
:
(adoration
de
l'homme
à
Dieu)
=
(relation
de
la
femme
à
l'homme).
Si
l’adoration
d’autre
dieux
est
comparé
par
Dieu
à
de
l’adultère
c’est
à
dire
une
relation
sexuelle
avec
un
autre
que
l’époux,
alors
qu’en
est‐il
de
l’anniversaire
où
l’adoration
est
tournée
vers
soi‐même,
à
quelle
acte
sexuel
cette
fête
païenne
correspondrait‐elle
?
Effectivement,
oui,
de
l’onanisme
acte
définie
par
Dieu
comme
un
péché.
In
fine,
sur
un
plan
purement
technique,
Dieu
nous
a
donné
des
«
temps
»,
un
calendrier
dont
certains
détails
apparaissent
en
Lévitique
23
et
dans
d’autres
passages
de
la
Bible…
et
où
a‐t‐il
dit
que
ce
calendrier
n’était
plus
valide
?
Jésus
n’a‐t‐il
pas
dit
que
«
l'Ecriture
ne
peut
être
anéantie
»
?
Dieu
avait
prévu
que
l’homme
essaierait
de
le
changer
lorsque
par
la
bouche
de
l’’ange
Gabriel
parlant
de
l’antéchrist
il
dit
:
«
il
espérera
changer
les
temps
et
la
loi
»
Daniel
7:25
Segond
1910,
(et
il
est
question
ici
de
bien
plus
que
du
simple
shabbat.)
Depuis
la
venue
de
Jésus
la
«
petite
corne»
a
effectivement
essayé
d’imposer
un
nouveau
calendrier,
le
Julien
puis
le
Grégorien.
Ainsi,
en
respectant
le
calendrier
de
la
Bête,
c’est
près
d’une
personne
sur
1460
(ceux
nés
le
29
février)
qui
éprouve
des
difficultés
à
célébrer
son
anniversaire
mais
si
nous
respections
le
calendrier
de
Dieu
qui
intercale
selon
un
cycle
métonique
non
pas
1
jour
mais
1
mois
(adar‐
bet)
à
peu
près
tout
les
trois
ans,
c’est
environ
une
personne
sur
33
qui
rencontrerait
cette
difficulté
!!!
«
Vous
célébrez
les
festivals
solennels
des
gentils…
et
comme
à
leurs
manières
vous
les
avez
gardé
sans
aucune
altération.
Rien
ne
vous
distingue
des
païens,
excepté
que
vous
tenez
vos
assemblées
à
leur
écart
»
—
Faustus
(auteur
non‐chrétien)
à
Saint
Augustin
(IV
siècle),
cité
dans
History
of
the
Intellectual
Development
of
Europe,
John
William
Draper,
M.D.,
LL.D.,
vol.
1,
p.
310.
«
Car
l'amour
de
Dieu
consiste
à
garder
ses
commandements.
Et
ses
commandements
ne
sont
pas
pénibles,
parce
que
tout
ce
qui
est
né
de
Dieu
triomphe
du
monde;
et
la
victoire
qui
triomphe
du
monde,
c'est
notre
foi.
»
1
Jean
5:3
Segond
1910.
Le
prochain
article,
si
Dieu
me
le
permet,
traitera
de
la
fête
du
«
nouvelle
an
»
célébré
par
un
grand
nombre
de
chrétien
le
31
décembre
de
chaque
année.
Que
l’Éternel
vous
guide
d’ici
là
par
la
puissance
de
son
Saint‐Esprit
dans
toute
la
vérité
selon
les
mérite
de
Yeshua
mort
pour
nous
sur
le
bois
infâme,
c’est
dans
son
nom
que
je
vous
ai
écrit,
soyez
bénis,
Mehdi Séneron.
Précisions
:
à
ceux
et
celles
qui
en
douterai,
j’aime
faire
la
fête
!!!
Oui,
danser,
boire
et
faire
bonne
chère
mais
plus
que
célébrer,
j’aime
Dieu…
et
çà
tombe
bien
car
lui
aussi
aime
faire
la
fête
et
plus
encore,
il
aime
que
nous
fêtions
!!!
Après
tout
n’a‐t‐il
pas
commencé
sont
ministère
lorsqu’il
était
parmi
nous
par
un
«
party
»
de
mariage,
les
noces
de
Cana
?
Et
n’a‐t‐il
pas
dit…
«
Peutêtre
lorsque
l'Eternel,
ton
Dieu,
t'aura
béni,
le
chemin
seratil
trop
long
pour
que
tu
puisses
transporter
ta
dîme,
à
cause
de
ton
éloignement
du
lieu
qu'aura
choisi
l'Eternel,
ton
Dieu,
pour
y
faire
résider
son
nom.
Alors,
tu
échangeras
ta
dîme
contre
de
l'argent,
tu
serreras
cet
argent
dans
ta
main,
et
tu
iras
au
lieu
que
l'Eternel,
ton
Dieu,
aura
choisi.
Là,
tu
achèteras
avec
l'argent
tout
ce
que
tu
désireras,
des
boeufs,
des
brebis,
du
vin
et
des
liqueurs
fortes,
tout
ce
qui
te
fera
plaisir,
tu
mangeras
devant
l'Eternel,
ton
Dieu,
et
tu
te
réjouiras,
toi
et
ta
famille.
»
Deutéronome
14:24
Segond
1910.
«
Je
te
rétablirai
encore,
et
tu
seras
rétablie,
Vierge
d'Israël!
Tu
auras
encore
tes
tambourins
pour
parure,
Et
tu
sortiras
au
milieu
des
danses
joyeuses.
Tu
planteras
encore
des
vignes
sur
les
montagnes
de
Samarie;
Les
planteurs
planteront,
et
cueilleront
les
fruits.
»
Jérémie
31:4
Segond
1910.
«
N'estce
donc
pas
un
bien
pour
l'homme
de
manger,
et
de
boire,
et
de
faire
que
son
âme
jouisse
du
bien
dans
son
travail?
J'ai
vu
aussi
que
cela
vient
de
la
main
de
Dieu.
»
Écclésiaste
2
:24
Martin.
…Dieu
souhaite
que
nous
fêtions,
que
nous
dansions,
buvions
et
mangions
et
il
a
appointé
des
temps
à
cet
effet
dont
nous
parlerons
une
autre
fois,
Satan
aussi
a
appointé
les
siens,
faites
votre
choix.