L Ordre Dans Ir Cours 2

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I) Les intervalles de

1) Définitions

a) Représentation graphique de

L’ensemble des nombres réels est habituellement représenté sous la forme


d’une droite graduée : à chaque point de la droite est associé un unique
nombre réel appelé abscisse de ce point

Exemple

Les abscisses des points A, B , C , D , E et F sont respectivement :


xA = 0 ; xB = 1 ; xC = 4 ; xD = -2 ; xE = 2,46 et xF = - √3

b) Les intervalles de

Un intervalle de est représenté par un segment, une demi-droite ou par la


droite toute entière. Chaque intervalle est associé à une inégalité ou un
encadrement concernant les abscisses des points de la droite appartenant à
ce segment ou cette demi-droite.

Soit A et B deux points de la droite d’abscisses respectives a et b ( a < b )


et soit M un point de la droite d’abscisse x

On obtient donc les différents intervalles suivants :

2) Tableau récapitulatif des neufs intervalles de

Les neuf types d’intervalles sont dans le tableau ci-dessous:


M Nombres Représentation graphique Notation
x intervalle

M ∊ AB [a;b]

Intervalle fermé borné

]a;b[
M ∊ AB

Intervalle ouvert borné

M ∊ AB [a;b[

Intervalle semi-ouvert à droite, borné

M ∊ AB ]a;b]

Intervalle semi-ouvert à gauche, borné

M ∊ AB [ a ; +∞ [

Intervalle fermé infini

M ∊ AB ] a ; +∞ [

Intervalle ouvert infini

M ∊ BA ]-∞;b]

Intervalle fermé infini

M ∊ BA ]-∞;b[

Intervalle ouvert infini

M ∊ d ∈ ] - ∞ ; +∞[
Remarques :

 On dit qu’un intervalle est fermé si ses extrémités lui appartiennent.


Par exemple :[ 6 ; 12 ] ou [ -2 ; + ∞ [ sont des intervalles fermés.

 On dit qu’un intervalle est ouvert si ses extrémités ne lui appartiennent pas
Par exemple :] -4 ; 7 [ ou ] - ∞ ; 3 [ sont des intervalles ouverts.

 L’ensemble est aussi un intervalle, il peut se noter] -∞ ; + ∞[

 L’ensemble ne contenant aucun réel est aussi un intervalle, c’est l’intervalle


vide, il se note Ø

 Le symbole ∞ se lit infini.

Dans le paragraphe suivant, nous allons voir plus en détail ces neufs intervalles
de

3) Les neufs intervalles de (explication détaillée)

a) Les intervalles fermés bornés

Soit et deux nombres réels. On appelle intervalle fermé borné de à ,


et on note ; , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
compris entre et ; les nombres et sont eux-mêmes éléments de ; .

; ∈ ,

Remarques.
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; . L’intervalle dans ce cas est réduit à un singleton.

Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
b) Les intervalles ouverts bornés

Soit et deux nombres réels. On appelle intervalle ouvert borné de à ,


et on note ; , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
compris entre et ; les nombres et ne sont eux-mêmes pas éléments
de ; .
; ∈ ,

Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :

c) Les intervalles semi-ouverts à droite bornés

Soit et deux nombres réels. On appelle intervalle semi-ouvert à


droite borné de à , et on note ; , le sous-ensemble de
contenant tous les nombres réels compris entre et ; le nombre
est un élément de ; mais n’est pas un élément de ; .

; ∈ ,

Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
d) Les intervalles semi-ouverts à gauche bornés

Soit et deux nombres réels. On appelle intervalle semi-ouvert à gauche


borné de à , et on note ; , le sous-ensemble de contenant tous les
nombres réels compris entre et ; le nombre n’est pas un élément de
; , mais est un élément de ; .

; ∈ ,

Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :

e) Les intervalles ouverts infinis. Cette catégorie contient elle-même


deux types d’intervalles

•Soit un nombre réel. On appelle intervalle ouvert infini de à ∞, et on


note ; ∞ , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
strictement supérieurs à ; le nombre n’est pas un élément de ; ∞ .

; ∞ ∈ ,

Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ; ∞ .
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
•Soit un nombre réel. On appelle intervalle ouvert infini de ∞ à ,
et on note ∞; , le sous-ensemble de contenant tous les
nombres réels strictement inférieurs à ; le nombre n’est pas un
élément de ∞; .
∞; ∈ ,

Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; .
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :

f) Les intervalles fermés infinis. Cette catégorie contient elle-


même deux types d’intervalles

•Soit un nombre réel. On appelle intervalle fermé infini de à ∞, et on


note ; ∞ , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
supérieurs à ; le nombre est un élément de ; ∞ .

; ∞ ∈ ,

Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ; ∞ .
On observe un crochet ouvert à la borne ∞. Ce n’est pas une erreur. Ce fait peut être
considéré comme une convention au niveau de la classe de seconde. Il faut attendre une
étude plus approfondie des nombres réels pour avoir une explication cohérente de ce fait.
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
•Soit un nombre réel. On appelle intervalle fermé infini de ∞ à , et on
note ∞; , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
inférieurs à ; le nombre est un élément de ∞; .

∞; ∈ ,

Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; .
On observe un crochet ouvert à la borne ∞. Ce n’est pas une erreur. Ce fait peut être
considéré comme une convention au niveau de la classe de seconde. Il faut attendre une
étude plus approfondie des nombres réels pour avoir une explication cohérente de ce fait.
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :

L’intervalle ∞; ∞ . C’est une autre façon de noter .

Remarques :
Les symboles ∞ et ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; ∞ .
Il est de longueur infinie.
Pour des raisons élucidées à des niveaux supérieurs à celui de la classe de seconde, cet
intervalle est à la fois ouvert et fermé !!

II) Intersections et réunions d’intervalles

1) Intersections

a) Définition

Soit et deux ensembles quelconques. On appelle intersection de et ,


et on note ∩ , l’ensemble des éléments qui sont communs à et .

En d’autres termes, est un élément de ∩ si et seulement si est un


élément de ET est un élément de .

Remarques : ∩ ∩ .
∩ ∅ ∅.
∩ .
Si et sont des intervalles fermés bornés, alors leur intersection est
également un intervalle fermé borné.
Si et sont des intervalles ouverts bornés, alors leur intersection est
également un intervalle ouvert borné.
b) Exemples

Remarque importante :
Dans tous les exemples, nous avons décalé les intervalles par rapport à l'axe gradué
pour des raisons de clarté du dessin, mais en principe, la représentation graphique d'un
intervalle reste toujours une partie de l'axe gradué: les intervalles dessinés ci-dessus
devraient donc se trouver tous sur l'axe gradué.

Exemple 1. En vert, l’intervalle 0; 2 , intersection des intervalles 2; 2 en rouge et 0; 6


en bleu.

[-2 ; 2] ∩ [0 ; 6] = [0 ; 2]

Exemple 2. En vert, l’intervalle 0; 2 , intersection des intervalles ] 2; 2 en rouge et ]0; 6


en bleu.

]-2 ; 2[ ∩ ]0 ; 6[ = ]0 ; 2[
Exemple 3 : Ici, l’intersection est réduite au plus petit des deux intervalles, parce que ce
plus petit intervalle est inclus dans le plus grand.

]-2 ; 2[ ∩ ]-3 ; 3[ = ]-2 ; 2[

Exemple 4 : L’intervalle dessiné en vert est l’intersection de l’intervalle bleu [3 ; 9]


et de [-1 ; 3 ] en rouge.

L’intersection des deux intervalles est ici réduite un point.

[-1 ; 3] ∩ [3 ; 9] ={ 3 }
Exemple 5 :
Et ici, l’intersection de ces deux intervalles est vide :

[-3 ; 1] ∩ [3 ; 9] = ∅

Exemple 6: Et voici une intersection d’ouverts vide !

]-1 ; 3[ ∩ ]3 ; 9[ = ∅
2) Réunions

a) Définition

Soit et deux ensembles quelconques. On appelle réunion de et , et


on note ∪ , l’ensemble des éléments qui sont soit dans , soit dans .

En d’autres termes, est un élément de ∪ si et seulement si est un


élément de OU est un élément de .

Remarques : ∪ ∪ .
∪∅ .
∪ .
Si et sont des intervalles fermés bornés, alors leur réunion n’est pas
systématiquement un intervalle. Par contre, la réunion de deux intervalles fermés bornés
est fermée et bornée.

b) Exemples

Remarque importante :
Dans tous les exemples, nous avons décalé les intervalles par rapport à l'axe gradué
pour des raisons de clarté du dessin, mais en principe, la représentation graphique d'un
intervalle reste toujours une partie de l'axe gradué: les intervalles dessinés ci-dessus
devraient donc se trouver tous sur l'axe gradué.

Exemple 1: En vert, l’intervalle 2; 6 , réunion des intervalles 2; 2 en rouge et 0; 6 en


bleu.

[-2 ; 2] ∪ [0 ; 6] = [-2 ; 6]
Exemple 2 : Ici, la réunion est le plus grand des deux intervalles parce que le plus petit
intervalle est inclus dans ce plus grand.

]-2 ; 2[ ∪ ]-3 ; 3[ = ]-3 ; 3 [

Exemple 3: Voici un exemple où on ne peut pas écrire la réunion sous la forme d’un
intervalle.

[-3 ; 1] ∪ [3 ; 9] ne peut avoir une autre écriture : on ne peut l’écrire sous la forme
d’un intervalle.

Exemple 4: Voici maintenant la réunion de deux intervalles : attention à l’absence du


nombre 3 dans la réunion :

]-1 ; 3[ ∪ ]3 ; 9[ Dans ce cas on ne peut pas écrire la réunion sous forme d’un
intervalle.
Exemple 5:
Mais si l’une des bornes est fermée en 3, voilà ce que devient la réunion :

]-1 ; 3] ∪ ]3 ; 9[ = ]-1 ; 9[

Moralité : il faut être attentif (ou attentive) !!!


I. Ordre et comparaison
Comparer deux nombres réels a et b, c’est chercher à savoir quel est le plus grand
(ou s’ils sont égaux).
Dire que a < b équivaut à dire que a – b < 0.

Ainsi, comparer a et b revient à étudier le signe de a – b.


exemples : Soient a et b deux nombres réels, comparer a² + b² et (a + b)².

a) Ordre et addition
Propriété : Si a < b, alors a + c < b + c et a – c < b – c
Autrement dit, ajouter (ou soustraire) un même nombre à chaque membre d’une
inégalité ne change pas le sens de l’inégalité.

Propriété : Si a < b et c < d, alors a + c < b + d.


En effet, si a < b, alors a + c < b + c.
De plus, si c < d, alors b + c < b + d . On en déduit a + c < b + d.
b) Ordre et multiplication
a b
Propriété : Si a < b et c > 0, alors ac < bc et < .
c c
a b
Si a < b et c < 0, alors ac > bc et > .
c c
Autrement dit, multiplier (ou diviser) chaque membre d’une inégalité,
- par un même nombre strictement positif, ne change pas le sens de l’inégalité.
- par un même nombre strictement négatif, change le sens de l’inégalité.

Propriété : Si a, b, c et d sont des réels positifs tels que a < b et c < d, alors ac <
bd.
En effet, si a < b, alors ac < bc car c > 0.
De plus, si c < d, alors bc < bd car d > 0. On en déduit : ac < bd.
c) Encadrement
Soient a, b et x trois nombres réels. On dit que a et b encadrent x lorsque a  x  b.

Exercice : x est un réel tel que –1 < x < 2. On pose B = -2x – 3.


Trouver un encadrement de B.

1
II. Inégalités sur les carrés, les racines carrées, les inverses
a) Passage au carré, à la racine carrée
Propriété : a et b étant deux nombres positifs distincts, a < b équivaut à a² < b².
démonstration : On sait que a² – b² = (a – b)(a + b). Comme a et b sont positifs, a +
b est aussi positif et on en déduit que a – b et a² et b² sont de même signe. D’où
- si a < b, alors a – b < 0 donc a² – b² < 0 et a² < b².
- si a² < b², alors a² – b² < 0 donc a – b < 0 et a < b.

Autrement dit, deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs
carrés.
Conséquence : deux nombres positifs et leurs racines carrées sont rangés dans le
même ordre.
Donc a < b équivaut à a < b.

b) Passage à l’inverse
1 1
Propriété : a et b étant deux nombres strictement positifs, a < b équivaut à > .
a b
1 1 1 1 1 1 b–a
Démonstration : > équivaut à – > 0. Or – = et ab > 0, car a > 0
a b a b a b ab
et b >0.
1 1 1 1
Donc – et b – a sont de même signe. Donc – > 0 équivaut à b – a > 0 ,
a b a b
c’est à dire a < b.

Autrement dit, deux nombres strictement positifs sont rangés dans l’ordre contraire
de leur inverse.
1
Exercice : x est un réel tel que 2 < x < 5. Donner un encadrement de A = x + .
x
III. Comparaison de a, a² et a3 lorsque a > 0
Propriété : a est un réel strictement positif.
1. Si a > 1, alors a3 > a2 > a ; 2. si a < 1, alors a3 < a2 < a.
Démonstration : De l’hypothèse a > 1, on déduit d’une part que a2 > a (on multiplie
les deux membres par
a > 0) et d’autre part que a3 > a2 (on multiplie par a2 > 0). Donc a3 > a2 > a.
De la même façon, lorsque 0 < a < 1, on démontre que a3 < a2 < a.

Remarque : pour a = 0 et a = 1, a = a2 = a3.


2
Exercice : x est un réel tel que 3 < x < 4. On pose A = 4 – x.
Comparer les nombres A, A2 et A3.

IV. Valeur absolue


a) Distance entre deux réels
Définition : La distance entre deux réels x et y est la différence entre le plus grand et
le plus petit. Cette distance est notée x – you encore y – x.
x – y se lit « valeur absolue de x moins y ».

Exemples :  3 – 5 est la distance entre les réels 3 et 5. Cette distance est égale à
5 – 3 = 2.
 -2 – 3 est la distance entre les réels –2 et 3. Cette distance est égale
à 3 – (-2) = 5.
Interprétation graphique de x – y
Sur une droite graduée d’origine O, notons M le point
d’abscisse x et N le point d’abscisse y.
x – y est la distance entre les points M et N, c’est à dire MN.

Application : Soient A, B et M trois points distincts d’une droite graduée. On note a,


b et x les abscisses respectives des points A, B et M.
L’égalité x – a=x – bse traduit par MA = MB, avec A, B et M alignés :
cela signifie que M est le milieu du segment [AB].

Exercice : Trouver tous les nombres x tels que x + 1= 3.


A et M sont les points d’abscisses respectives –1 et x sur une droite graduée :
AM = x – (-1) = x + 1
Trouver tous les nombres x tels que x + 1= 3
revient donc à trouver les abscisses des points M de
la droite graduée tels que AM = 3.
Les nombres cherchés sont donc : 2 et –4.

b) Valeur absolue d’un réel


Lorsque y = 0, x – y= x. Le nombre réel x est alors la distance entre x et
0.
 x lorsque x  0
Donc : x = 
-x lorsque x < 0
3
Exemples : 5 = 5 car 5 est un nombre positif. -3= 3 car -3 est un nombre
négatif.
Si x est un nombre réel, x²= x² car x²  0.

Propriétés :
1. Dire que x= 0 équivaut à dire que x = 0.
2. -x=x.
3. Dire que x=y équivaut à dire que x = y ou x = -y.

c) L’inégalité x – a r (a et r fixés, r > 0)


Propriété : a est un réel, r est un réel strictement positif.
Dire que x – a r équivaut à dire que x appartient à l’intervalle [a – r ; a + r].

Démonstration : x – a r signifie que la distance de x à a est inférieure ou


égale à r, c’est à dire que x appartient à l’ensemble
représenté en rouge sur la figure ci-contre.

Donc x – a r équivaut à dire que x appartient à [a – r ; a + r] donc équivaut à


dire que
a – r  x  a + r.
V. Encadrement d'un nombre.
i. Définition:
Soit x un nombre donné. Réaliser un encadrement de x, c'est trouver deux nombres a
et b tels que a  x  b . Le nombre b-a est l'amplitude de cet encadrement.
Exemples:
Donner un encadrement de 3 d'amplitude 1, de  d'amplitude 0,1.
ii. Encadrement d'une somme, d'un produit.
Règle 1: Si a  b et c  d alors a  c  b  d .
Règle 2: Si 0  a  b et 0  c  d alors 0  ac  bd .

VI. Valeur approchée d'un nombre.


Définition:
Soit a et x deux nombres et  un nombre strictement positif. On dit que a est une
valeur approchée (ou approximation) du nombre x à  près (ou à la précision  )
lorsque x  a   .
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Définition:
Soit a et x deux nombres et  un nombre strictement positif. On dit que a est une
valeur approchée (ou approximation) du nombre x à  près (ou à la précision  ), par
défaut, lorsque a  x  a   . a est une valeur approchée de x à  près, par excès,
lorsque a-   x  a .

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