L Ordre Dans Ir Cours 2
L Ordre Dans Ir Cours 2
L Ordre Dans Ir Cours 2
1) Définitions
a) Représentation graphique de
Exemple
b) Les intervalles de
M ∊ AB [a;b]
]a;b[
M ∊ AB
M ∊ AB [a;b[
M ∊ AB ]a;b]
M ∊ AB [ a ; +∞ [
M ∊ AB ] a ; +∞ [
M ∊ BA ]-∞;b]
M ∊ BA ]-∞;b[
M ∊ d ∈ ] - ∞ ; +∞[
Remarques :
On dit qu’un intervalle est ouvert si ses extrémités ne lui appartiennent pas
Par exemple :] -4 ; 7 [ ou ] - ∞ ; 3 [ sont des intervalles ouverts.
Dans le paragraphe suivant, nous allons voir plus en détail ces neufs intervalles
de
; ∈ ,
Remarques.
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; . L’intervalle dans ce cas est réduit à un singleton.
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
b) Les intervalles ouverts bornés
Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
; ∈ ,
Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
d) Les intervalles semi-ouverts à gauche bornés
; ∈ ,
Remarques :
Les nombres et sont appelés bornes de l’intervalle ; .
Si , on adopte la convention : ; ∅ (ensemble vide).
Si , alors ; contient une infinité de nombres, mais sa longueur est finie et vaut
. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
; ∞ ∈ ,
Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ; ∞ .
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
•Soit un nombre réel. On appelle intervalle ouvert infini de ∞ à ,
et on note ∞; , le sous-ensemble de contenant tous les
nombres réels strictement inférieurs à ; le nombre n’est pas un
élément de ∞; .
∞; ∈ ,
Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; .
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
; ∞ ∈ ,
Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ; ∞ .
On observe un crochet ouvert à la borne ∞. Ce n’est pas une erreur. Ce fait peut être
considéré comme une convention au niveau de la classe de seconde. Il faut attendre une
étude plus approfondie des nombres réels pour avoir une explication cohérente de ce fait.
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
•Soit un nombre réel. On appelle intervalle fermé infini de ∞ à , et on
note ∞; , le sous-ensemble de contenant tous les nombres réels
inférieurs à ; le nombre est un élément de ∞; .
∞; ∈ ,
Remarques :
Le nombre et le symbole ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; .
On observe un crochet ouvert à la borne ∞. Ce n’est pas une erreur. Ce fait peut être
considéré comme une convention au niveau de la classe de seconde. Il faut attendre une
étude plus approfondie des nombres réels pour avoir une explication cohérente de ce fait.
Il contient une infinité de nombres.
Sa longueur est infinie. On peut en donner la représentation géométrique suivante :
Remarques :
Les symboles ∞ et ∞ sont appelés bornes de l’intervalle ∞; ∞ .
Il est de longueur infinie.
Pour des raisons élucidées à des niveaux supérieurs à celui de la classe de seconde, cet
intervalle est à la fois ouvert et fermé !!
1) Intersections
a) Définition
Remarques : ∩ ∩ .
∩ ∅ ∅.
∩ .
Si et sont des intervalles fermés bornés, alors leur intersection est
également un intervalle fermé borné.
Si et sont des intervalles ouverts bornés, alors leur intersection est
également un intervalle ouvert borné.
b) Exemples
Remarque importante :
Dans tous les exemples, nous avons décalé les intervalles par rapport à l'axe gradué
pour des raisons de clarté du dessin, mais en principe, la représentation graphique d'un
intervalle reste toujours une partie de l'axe gradué: les intervalles dessinés ci-dessus
devraient donc se trouver tous sur l'axe gradué.
[-2 ; 2] ∩ [0 ; 6] = [0 ; 2]
]-2 ; 2[ ∩ ]0 ; 6[ = ]0 ; 2[
Exemple 3 : Ici, l’intersection est réduite au plus petit des deux intervalles, parce que ce
plus petit intervalle est inclus dans le plus grand.
[-1 ; 3] ∩ [3 ; 9] ={ 3 }
Exemple 5 :
Et ici, l’intersection de ces deux intervalles est vide :
[-3 ; 1] ∩ [3 ; 9] = ∅
]-1 ; 3[ ∩ ]3 ; 9[ = ∅
2) Réunions
a) Définition
Remarques : ∪ ∪ .
∪∅ .
∪ .
Si et sont des intervalles fermés bornés, alors leur réunion n’est pas
systématiquement un intervalle. Par contre, la réunion de deux intervalles fermés bornés
est fermée et bornée.
b) Exemples
Remarque importante :
Dans tous les exemples, nous avons décalé les intervalles par rapport à l'axe gradué
pour des raisons de clarté du dessin, mais en principe, la représentation graphique d'un
intervalle reste toujours une partie de l'axe gradué: les intervalles dessinés ci-dessus
devraient donc se trouver tous sur l'axe gradué.
[-2 ; 2] ∪ [0 ; 6] = [-2 ; 6]
Exemple 2 : Ici, la réunion est le plus grand des deux intervalles parce que le plus petit
intervalle est inclus dans ce plus grand.
Exemple 3: Voici un exemple où on ne peut pas écrire la réunion sous la forme d’un
intervalle.
[-3 ; 1] ∪ [3 ; 9] ne peut avoir une autre écriture : on ne peut l’écrire sous la forme
d’un intervalle.
]-1 ; 3[ ∪ ]3 ; 9[ Dans ce cas on ne peut pas écrire la réunion sous forme d’un
intervalle.
Exemple 5:
Mais si l’une des bornes est fermée en 3, voilà ce que devient la réunion :
]-1 ; 3] ∪ ]3 ; 9[ = ]-1 ; 9[
a) Ordre et addition
Propriété : Si a < b, alors a + c < b + c et a – c < b – c
Autrement dit, ajouter (ou soustraire) un même nombre à chaque membre d’une
inégalité ne change pas le sens de l’inégalité.
Propriété : Si a, b, c et d sont des réels positifs tels que a < b et c < d, alors ac <
bd.
En effet, si a < b, alors ac < bc car c > 0.
De plus, si c < d, alors bc < bd car d > 0. On en déduit : ac < bd.
c) Encadrement
Soient a, b et x trois nombres réels. On dit que a et b encadrent x lorsque a x b.
1
II. Inégalités sur les carrés, les racines carrées, les inverses
a) Passage au carré, à la racine carrée
Propriété : a et b étant deux nombres positifs distincts, a < b équivaut à a² < b².
démonstration : On sait que a² – b² = (a – b)(a + b). Comme a et b sont positifs, a +
b est aussi positif et on en déduit que a – b et a² et b² sont de même signe. D’où
- si a < b, alors a – b < 0 donc a² – b² < 0 et a² < b².
- si a² < b², alors a² – b² < 0 donc a – b < 0 et a < b.
Autrement dit, deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs
carrés.
Conséquence : deux nombres positifs et leurs racines carrées sont rangés dans le
même ordre.
Donc a < b équivaut à a < b.
b) Passage à l’inverse
1 1
Propriété : a et b étant deux nombres strictement positifs, a < b équivaut à > .
a b
1 1 1 1 1 1 b–a
Démonstration : > équivaut à – > 0. Or – = et ab > 0, car a > 0
a b a b a b ab
et b >0.
1 1 1 1
Donc – et b – a sont de même signe. Donc – > 0 équivaut à b – a > 0 ,
a b a b
c’est à dire a < b.
Autrement dit, deux nombres strictement positifs sont rangés dans l’ordre contraire
de leur inverse.
1
Exercice : x est un réel tel que 2 < x < 5. Donner un encadrement de A = x + .
x
III. Comparaison de a, a² et a3 lorsque a > 0
Propriété : a est un réel strictement positif.
1. Si a > 1, alors a3 > a2 > a ; 2. si a < 1, alors a3 < a2 < a.
Démonstration : De l’hypothèse a > 1, on déduit d’une part que a2 > a (on multiplie
les deux membres par
a > 0) et d’autre part que a3 > a2 (on multiplie par a2 > 0). Donc a3 > a2 > a.
De la même façon, lorsque 0 < a < 1, on démontre que a3 < a2 < a.
Exemples : 3 – 5 est la distance entre les réels 3 et 5. Cette distance est égale à
5 – 3 = 2.
-2 – 3 est la distance entre les réels –2 et 3. Cette distance est égale
à 3 – (-2) = 5.
Interprétation graphique de x – y
Sur une droite graduée d’origine O, notons M le point
d’abscisse x et N le point d’abscisse y.
x – y est la distance entre les points M et N, c’est à dire MN.
Propriétés :
1. Dire que x= 0 équivaut à dire que x = 0.
2. -x=x.
3. Dire que x=y équivaut à dire que x = y ou x = -y.