Marketing Des Produits de Santé
Marketing Des Produits de Santé
Marketing Des Produits de Santé
État 6,7%
Grossistes-répartiteurs 2,6%
Pharmaciens
(remises directes et Industrie 65,8%
GR comprises)
24,9%
71
27
80
23
5
2:1
.25
68
8.1
.24
Source : Leem, CSRP d’après GERS, Acoss, ANSM
:41
3
99
Figure 3 – Décomposition moyenne du chiffre d’affaires TTC
21
88
des médicaments remboursables vendus en officine en 2012
8:8
06
61
97
Dans cette partie, nous évoquerons le marché de la santé, les forces en :94
ca
lan
110
C h a p i t r e 3
Le marché de la santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
68
8.1
.24
:41
3
99
21
88
8:8
06
61
97
:94
ca
lan
ab
as
-C
La menace
➤➤Des nouveaux entrants
Le marché des produits de santé bénéficie de barrières importantes contre
les nouveaux entrants potentiels. Ces dernières sont essentiellement d’ordre
financier et législatif :
111
Marketing des produits de santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
État et organismes
68
Fournisseurs (Chap. 3)
8.1
publics (Chap. 3)
.24
(Pouvoir de négociation)
(Pouvoir de régulation)
:41
3
99
21
88
8:8
06
61
97
:94
ca
lan
ab
Industrie Produits
as
(Chap. 2) (Menace)
Mo
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
Distributeurs (Chap. 3)
Consommateurs (Chap. 2)
Payeurs (Chap. 3)
➤➤Des substituts
La menace des substituts est très faible dans les pays industrialisés qui repré-
sentent plus de 80 % du marché pharmaceutique actuel. Dans d’autres pays,
asiatiques notamment, le recours à des médecines traditionnelles est parfois
encore bien présent. On assiste cependant à une croissance dans les pays
112
Le marché de la santé
Le pouvoir de négociation
➤➤Des acheteurs
La décision d’achat d’un médicament est le fait du patient/consommateur,
71
27
du médecin qui prescrit et du « payeur » représenté suivant le cas par le
80
23
5
système de sécurité sociale ou l’assurance santé privée.
2:1
.25
68
En matière de médicament, le pouvoir des patients est généralement très
8.1
.24
limité. Par contre le pouvoir du « payeur » peut parfois s’avérer contrai-
:41
3
gnant, c’est pourquoi nous l’avons assimilé à une sixième force, celle de
99
21
88
l’État, différente de celle des clients. L’État a un grand pouvoir puisqu’il
8:8
06
peut, par exemple, inciter ses citoyens à consommer des génériques plutôt
61
97
que des princeps. Il intervient également dans la fixation du prix de vente :94
ca
lan
Par contre, pour les autres produits de santé, l’acheteur retrouve un véri-
dia
me
➤➤Des fournisseurs
:E
om
x.c
effet des firmes de produits chimiques soumises pour la plupart aux règles
sc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
w.
du marché traditionnel.
ww
➤➤Des distributeurs
En matière de médicament, il est resté faible jusqu’à une date récente,
puisqu’une grande partie des prestations des officines sont conditionnées
par la prescription. Le pouvoir de négociation des pharmaciens s’est forte-
ment accru avec le développement des génériques et le droit de substitution
qui leur a été accordé. Par ailleurs, les groupements de pharmaciens se sont
développés afin de contrebalancer le pouvoir des laboratoires.
113
Marketing des produits de santé
L’intensité concurrentielle
Elle est forte et ce pour diverses raisons. On observe une tendance des
grandes firmes à s’affronter en termes de R&D et de commercialisation sur
les mêmes axes thérapeutiques ou sur les mêmes catégories de produits.
L’importance des moyens scientifiques et commerciaux à mettre en œuvre a
entraîné ces dernières années de nombreux regroupements stratégiques,
qu’il s’agisse de fusions ou d’acquisitions (ex : reprise de Wyeth par Pfizer, de
Schering Plough par Merck, d’Aventis par Sanofi, etc.).
71
27
Parallèlement à cette évolution, il existe au sein de l’industrie une course
80
23
5
au brevet, qui renforce l’intensité concurrentielle puisque l’objectif est de
2:1
.25
déposer avant les concurrents le brevet pour une même molécule.
68
8.1
.24
De même, la croissance des médicaments génériques entraîne la concur-
:41
3
99
rence entre les labos qui essaient de se différencier au maximum ou de déve-
21
88
lopper eux-mêmes des marques de génériques. La concurrence se déplace
8:8
06
sur le marché plus spécifique des produits génériques.
61
97
:94
ca
lan
ab
as
-C
dia
Les menaces
sc
w.
ww
114
Le marché de la santé
faibles, ce qui est plus intéressant dans des politiques de maîtrise des
dépenses.
On assiste donc à une progression des génériques sur le marché des
produits de santé au détriment des grands laboratoires lorsqu’ils ne se sont pas
eux-mêmes lancés dans la fabrication et la commercialisation de génériques1.
Les génériques servent de porte d’entrée à des nouveaux entrants sur le
marché pharmaceutique mondial que sont les producteurs des pays émer-
gents, indiens notamment (Ranbaxy, Dr’s Reddy…).
71
La recherche d’économies par les pouvoirs publics passe également par
27
80
23
des fortes pressions sur les prix et le déremboursement de nombreuses
5
2:1
spécialités, ce qui a des effets néfastes sur les prescriptions et les ventes de ces
.25
68
médicaments.
8.1
.24
:41
3
99
21
88
Les opportunités
8:8
06
61
97
L’émergence de nouveaux marchés offre des perspectives importantes de :94
ca
lan
dans les pays émergents, Chine, Brésil, Russie, Inde, Asie du Sud-Est ont
-C
dia
de 65 ans, ce qui ouvre un vaste marché pour les laboratoires, et ce pour tous
x.c
vo
1. De grands laboratoires ont créé des filiales génériques comme Novartis et Sandoz, Sanofi et
Winthrop…
115
Marketing des produits de santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
68
Les producteurs de produits de santé
8.1
.24
:41
3
99
Un marché n’existe que de la rencontre entre des offreurs et des deman-
21
88
8:8
deurs. Les offreurs de produits de santé sont ici les entreprises qui conçoivent,
06
61
produisent et commercialisent les médicaments et autres produits de santé.
97
:94
Ils sont de nature très diverses, même si le secteur reste dominé par les
ca
lan
ab
entreprises du médicament.
as
-C
contrario, le marché des aliments santé comporte de très gros opérateurs tels
vo
lar
116
Le marché de la santé
Tableau 3.1
Effectifs 2009 Nombre
CA domestique CA export (source : BPI d’entreprises
Secteur d’après INSEE, 2009
2009 2009 Pôle Emploi, Defi, (source : BPI
Fédérations…) d’après INSEE)
Médicament à
˜ 280
usage humain (périmètre LEEM
1 ˜ 27 Mds € ˜ 23 Mds € ˜ 106 600
(périmètre - 98% du CA du
secteur)
LEEM)
Médicament
35
71
vétérinaire ˜
27
(périmètre SIMV
2 (périmètre ˜ 1,2 Mds € ˜ 1,4 Mds € ˜ 6 600
80
- 99% du CA du
23
secteur)
5
SIMV)
2:1
.25
Dispositifs
68
8.1
médicaux & 440
3 ˜ 19 Mds € ˜ 3 Mds € ˜ 29 800 (˜ 240˜ - SNITEM)
.24
technologies
:41
3
médicales
99
21
Diagnostic 80
88
˜ SFRL
8:8
4 in vitro (péri- (périmètre
˜ 1,7 Mds € ˜ 15 200
06
- 95% du CA du
61
mètre SFRL) secteur)
97
:94 90
ca
Autres ˜
˜ 16 700
lan
(partiellement
ab
dentaire, optique…)
as
-C
w.
ww
117
Marketing des produits de santé
71
27
80
23
5
2:1
L’industrie pharmaceutique de haute technologie
.25
68
8.1
.24
➤➤Le marché
:41
3
99
21
Le marché de l’industrie pharmaceutique représente près d’un tiers du
88
8:8
06
marché des biens de consommation et la moitié du marché de l’automobile.
61
97
C’est un des plus gros secteurs industriels mondial. L’industrie pharmaceu- ca
:94
tique comprend la production de médicaments à usages humains et vétéri-
lan
ab
as
Europe
25,5 % Amérique
du Nord 40,7 %
Afrique/Asie/
Pacifique/Australie
27,6 %
Source : IMS Health
Figure 3.2 – Le marché pharmaceutique mondial
par zones géographiques en 2012
118
Le marché de la santé
71
27
80
23
5
2:1
Tableau 3.2 – Les dix premières classes de médicaments en 2012
.25
68
8.1
Antinéoplastiques 4,3 %
.24
:41
3
Anticholestérolémiants 3,6 %
99
21
88
Antiulcéreux 3,0 %
8:8
06
61
Anti-TNF 2,9 %
97
:94
ca
Antipsychotiques 2,7 %
lan
ab
as
Antiépileptiques 1,7 %
om
x.c
vo
119
Marketing des produits de santé
71
L’industrie pharmaceutique mondiale est dominée par des groupes multi-
27
80
23
nationaux. Sur les dix premiers mondiaux, cinq sont américains.
5
2:1
.25
Les dix premiers groupes pharmaceutiques mondiaux en 2012 sont les
68
8.1
suivants).
.24
:41
3
99
Tableau 3.3 – Les dix premiers laboratoires mondiaux en 2012
21
88
8:8
06
Chiffre d’affaires Part de marché
61
97
(en Md$) ca
lan
:94
120
Le marché de la santé
71
Aventis en 2004.
27
80
23
3) Roche, groupe suisse.
5
2:1
.25
4) GlaxoSmithKline : groupe anglais né de la fusion entre Glaxo Wellcome
68
8.1
.24
et SmithKline Beecham en 2000.
:41
3
99
5) Astra Zeneca est né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra AB et du
21
88
britannique Zeneca PLC.
8:8
06
61
La France est le premier producteur européen de médicaments, même si
97
:94
les investissements pharmaceutiques étrangers récents ont plus largement
ca
lan
ab
spécialisation des sites de production. C’est par exemple un des plus gros
dia
me
d’unités produites sur le seul site de Val de Reuil). De même le site alsacien
Mo
G
NC
du producteur américain Eli Lilly est le plus gros site mondial de production
:E
om
de la marque.
x.c
vo
lar
près de 1 000 dans les années 50. En outre, on recense également 388 start-ups
w.
ww
121
Marketing des produits de santé
et Teva) font partie des dix premiers laboratoires en chiffres d’affaires sur le
marché de ville en 2013. Selon toute vraisemblance, le secteur pharmaceu-
tique devrait encore connaître dans les années qui vont suivre des mouve-
ments concentrationnaires de grande ampleur. La concentration est due aux
différents rapprochements qui ont eu lieu dans le secteur (tableau 3.4).
Même si la France est le plus grand producteur européen de médica-
ments, il n’en est pas pour autant le plus rentable. La rentabilité est faible
comparée aux EU (15 %), au Japon et au RU. Elle tourne en France autour
de 5 % du CA, ce qui n’est pas un élément de motivation des choix de loca-
71
27
lisation des entreprises internationales.
80
23
5
2:1
.25
68
Tableau 3.4 – Les derniers grands rapprochements dans l’industrie du médicament
8.1
.24
:41
Royaume- Royaume-
3
Glaxo Wellcome Glaxo-Wellcome
99
◆
Uni Uni
21
88
8:8
Marion Merrel Hoechst Marion
06
Hoechst États-Unis ◆ États-Unis
61
1995 Dow Roussel
97
Janssen États-Unis ◆ Cilag :94
États-Unis Janssen Cilag
ca
lan
France Fisons
as
◆
Rorer Uni Rorer
-C
dia
1996 ◆
ham
Royaume- Nicomed
Mo
Uni Amersham
NC
1997
:E
Boehringer
om
◆
Mannheim
vo
lar
ho
Royaume-
sc
Uni
ww
Sanofi-
1999 Sanofi France ◆ Synthélabo France
Synthélabo
Rhône-Poulenc Hoechst
France ◆ Allemagne Aventis
Rorer Marion Roussel
Royaume- SmithKline Royaume- Glaxo
Glaxo-Wellcome ◆
Uni Beecham Uni SmithKline
Warner-
2000 Pfizer États-Unis ◆ États-Unis Pfizer
Lambert
Pharmacia & États-Unis/ Pharmacia
États-Unis ◆ Monsanto
Upjohn Suède Corporation
BioMérieux BioMérieux-
2001 Pierre Fabre France ◆ France
Alliance Pierre Fabre(1)
2002 Amgen États-Unis ◆ Immunex États-Unis Amgen
☞
122
Le marché de la santé
☞
Pfizer États-Unis ◆ Pharmacia États-Unis Pfizer
2003 Idec Pharma-
Biogen États-Unis ◆ États-Unis Biogen Idec Inc
ceuticals
Sanofi-
France ◆ Aventis France Sanofi-Aventis
Synthélabo
2004 Royaume-
UCB Pharma Belgique ◆ Celltech UCB Pharma
Uni
Boiron France ◆ Dolisos France Boiron
Fujisawa Japon ◆ Yamanouchi Japon Astellas Pharma
71
27
Solvay Belgique ◆ Fourrier France Solvay
80
23
5
Daïchi Japon Sankyo Japon Daïchi-Sankyo
2:1
◆
2005
.25
Sandoz Suisse Hexal Allemagne Sandoz
68
◆
8.1
.24
Teva Israël ◆ Ivax États-Unis Teva
:41
3
Novartis Suisse Chiron États-Unis Novartis
99
◆
21
88
Bayer Schering
8:8
Bayer Allemagne ◆ Schering Allemagne
06
Pharma
61
97
2006 Nycomed Danemark ◆ Altana Allemagne
ca
:94 Nycomed
lan
◆
dia
◆
am
Merck
h
Mo
◆
x.c
2008 ◆
lar
ho
◆
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
w.
ww
Schering
Merck&Co États-Unis ◆ États-Unis Merck&Co
Plough
2009
Roche Suisse ◆ Genentech États-Unis Roche
Sanofi-Aventis France ◆ Oenobiol France Sanofi-Aventis
Abbott États-Unis ◆ Solvay Belgique Abbott
Novartis Suisse ◆ Alcon États-Unis Novartis
2010
Teva Israël ◆ Ratiopharm Allemagne Teva
Sanofi-Aventis France ◆ Genzyme États-Unis Sanofi-Aventis
2011 Takeda Japon ◆ Nycomed Suisse Takeda
Teva Israël ◆ Cephalon États-Unis Teva
2012 Watson États-Unis ◆ Actavis Suisse Watson
(1) Déconsolidé en 2002
Source : Leem
123
Marketing des produits de santé
Japon
71
Italie
27
80
Espagne
23
5
2:1
Hongrie
.25
68
Australie
8.1
.24
Turquie
:41
3
France
99
21
88
Rép. Tchèque
8:8
06
Brésil
61
97
Royaume-Uni ca
:94
Pologne
lan
ab
as
Allemagne
-C
dia
Canada
me
am
États-Unis
h
Mo
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
G
NC
:E
om
L’arrivée des génériques est un grand manque à gagner pour les groupes
pharmaceutiques de haute technologie. Sur les marchés où la sensibilité des
acheteurs aux prix est forte, tels que les États-Unis, l’arrivé d’un générique
conduit à un effondrement du marché du médicament princeps extrême-
ment rapide, qui peut conduire à des restructurations brutales.
Exemple
Le laboratoire pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb a annoncé fin
décembre 2007 la suppression de 10 % de ses effectifs pour se préparer à la perte
en 2012 du brevet de son anti-coagulant vedette, le Plavix, qu’il partage avec le
français Sanofi-Aventis.
124
Le marché de la santé
71
27
80
tories, spécialisé dans les médicaments génériques. Le groupe allemand
23
5
2:1
MERCK KGaA a en effet vendu, le 2 octobre 2007, l’ensemble de son acti-
.25
68
vité générique mondiale « MERCK GENERICS » à l’américain
8.1
.24
MYLAN Lab.
:41
3
99
21
88
8:8
En France, le développement du marché des génériques s’est fait tardive-
06
61
ment en raison d’un niveau de prix relativement faible pour les médica-
97
:94
ments princeps et d’une insensibilité au prix des consommateurs, les médi-
ca
lan
ab
riques, créé et géré par l’ANSM, constitué par les groupes génériques repré-
:E
om
droit de substitution des princeps prescrits par le médecin par des génériques
ho
sc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
par le pharmacien date de 1999. Les médecins sont incités à prescrire au sein
w.
ww
125
Marketing des produits de santé
Médicament B
gélule à 500 mg
Le médicament original : le PRINCEPS
Médicament C
comprimé à 500
Médicament
A
Médicament D
sachet à 500 mg
71
gélule à 500 mg
27
80
23
5
2:1
.25
Les médicaments génériques Médicament E
68
8.1
peuvent être présentés sirop à 500 mg
.24
sous des formes orales différentes
:41
3
mais le dosage et la bio-disponibilité
99
21
doivent être identiques
88
8:8
06
61
Les médicaments équivalents dits : GÉNÉRIQUES
97
:94
Source : perso.orange.fr/pharma.rocheville/generiques.html
ca
lan
ab
Les incitations mises en place par les pouvoirs publics ont porté leurs
ham
Mo
126
Le marché de la santé
☞
2007 15,6 % 26,8 % 61,5 % 69,0 %
2008 15,2 % 27,3 % 66,9 % 74,3 %
2009 20,4 % 32,4 % 58,8 % 70,8 %
2010 22,9 % 35,5 % 58,1 % 69,3 %
2011 25,3 % 35,3 % 53,7 % 67,1 %
2012 27,9 % 37,6 % 58,0 % 71,2 %
(1) Le répertoire des génériques comprend les princeps (molécule originale) et les génériques.
71
27
Source : Leem d’après Gers
80
23
5
2:1
.25
68
2500
8.1
.24
:41
3
99
2000
21
88
8:8
06
61
Millions d’euros
97
1500 ca
:94
lan
ab
as
-C
1000
dia
me
ham
Mo
500
G
NC
:E
om
x.c
0
vo
lar
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
ho
sc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
w.
Source : ANSM
ww
127
Marketing des produits de santé
700
600
Millions de boîtes
500
400
300
200
71
27
80
23
100
5
2:1
.25
68
0
8.1
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
.24
:41
Source : ANSM
3
99
21
88
Figure 3.6 – Volume des génériques en millions de boîtes
8:8
06
délivrées en France depuis 1999
61
97
:94
ca
lan
Le marché de l’automédication
G
NC
:E
om
128
Le marché de la santé
recours à un avis médical si les troubles persistent. Leur achat par le patient
peut être spontané ou bien nécessiter le conseil du pharmacien. Ces médica-
ments sont disponibles sans ordonnance. Ils ne sont pas remboursables. Ils
peuvent toutefois être prescrits par un médecin.
Les substances rentrant dans la composition d’un médicament d’automé-
dication doivent présenter certaines caractéristiques garantissant son utilisa-
tion en toute sécurité :
• substance depuis longtemps sur le marché, n’ayant pas entraîné d’effets
secondaires fréquents ou graves ;
71
27
80
23
• substance dont la dose efficace est très inférieure à la dose toxique ;
5
2:1
.25
• substance interférant peu avec d’autres médicaments.
68
8.1
.24
Les principales classes thérapeutiques concernées par l’automédication
:41
3
sont :
99
21
88
• les voies respiratoires ;
8:8
06
61
• les antalgiques ;
97
:94
ca
• la dermatologie ;
-C
dia
de 85 milliards d’euros soit 11,4 % des ventes mondiales en 2012. Les prin-
x.c
vo
129
Marketing des produits de santé
71
Si 80 % des individus déclarent s’automédiquer, 90 % de la consomma-
27
80
23
tion de médicaments continue à s’effectuer sur ordonnance.2
5
2:1
.25
Les habitudes de consommation liées à un niveau de protection sociale
68
8.1
élevé font encore obstacle à l’automédication.
.24
:41
3
Cette absence de dynamisme peut s’expliquer aussi par une réglementa-
99
21
tion contraignante notamment en matière de publicité destinée au public,
88
8:8
06
nos partenaires européens ayant libéré partiellement ce secteur à l’occasion
61
97
de la construction du marché unique. ca
:94
lan
ment par le consommateur, même quand ils sont prescrits. Leur prix alors
h
Mo
G
1. Une étude menée pour le MEDEC 2008 montre que 62 % des individus interrogés pensent
que le pharmacien est la première source d’information pour l’automédication et le niveau
de confiance envers celui-ci est très élevé (3,9/5 en moyenne).
2. cf. étude citée ci-dessus.
3. Source : AFIPA/Celtipharm : Baromètre 2013 des produits du self-care
130
Le marché de la santé
71
27
moyenne de 23,3 % dans les huit principaux pays européens (Allemagne,
80
23
5
Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède).1
2:1
.25
68
8.1
.24
:41
Le marché hospitalier
3
99
21
88
8:8
Le marché hospitalier est un enjeu majeur pour de nombreux laboratoires.
06
61
97
Le chiffre d’affaires réalisé à l’hôpital représente en moyenne 20 % du chiffre ca
:94
d’affaires total de l’industrie (soit 5,3 milliards d’euros), mais cette propor-
lan
ab
cependant été rejoint lui aussi par les mesures d’économie et de régulation
ho
sc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
w.
131
Marketing des produits de santé
71
27
80
entre les agences régionales de santé (ARS) et les établissements hospitaliers,
23
5
2:1
et la mise en place d’objectifs quantitatifs de prescription à l’hôpital ont
.25
68
modifié considérablement son environnement.
8.1
.24
:41
3
99
➤➤Deux types de marchés à l’hôpital
21
88
8:8
Le marché hospitalier se segmente en fait en deux parties obéissant à des
06
61
97
règles du jeu très différentes : ca
lan
:94
• les médicaments dont le financement est inclus dans le tarif des groupes
ab
as
trie. Leurs prix sont libres et ils sont soumis au régime des appels d’offre
h
Mo
les plus innovants et les plus coûteux… Leurs prix sont administrés (voir
chapitre 2) et leurs conditions d’utilisation sont encadrées par des contrats
de bon usage, pour les médicaments hors GHS. Les médicaments facturés
en sus des groupes homogènes de séjour et des médicaments rétrocédables
représentairent, en 2013, 70 % du chiffre d’affaires hospitalier des labo-
ratoires. Des acteurs différents du marché-ville.
À la différence du marché de ville où le médecin prescripteur reste l’or-
donnateur essentiel de l’achat de médicaments, le marché hospitalier fait
intervenir un nombre plus important de décideurs qu’il convient d’identi-
fier et de connaître.
Les commissions du médicament et des dispositifs médicaux stériles
(COMEDIMS) ou les structures qui en tiennent lieu ont un rôle essentiel
dans le choix des médicaments et des dispositifs médicaux effectivement
132
Le marché de la santé
71
27
marge de choix est encadrée par les médicaments référencés. La création
80
23
5
d’un identifiant personnel pour les médecins prescripteurs à l’hôpital peine
2:1
.25
à se mettre en place, mais finira par créer une véritable pression de régulation
68
8.1
en individualisation les pratiques.
.24
:41
3
99
Les pharmaciens hospitaliers jouent un rôle essentiel dans la conclusion
21
88
des contrats de bon usage, le suivi des consommations, et la passation des
8:8
06
marchés.
61
97
:94
Le personnel infirmier, chargé de l’administration des médicaments et au
ca
lan
contact des patients peut avoir un rôle important dans certains choix.
ab
as
-C
des coûts.
:E
om
x.c
vo
lar
w.
ww
Les référentiels qui sont élaborés par les autorités sanitaires (ANSM et INCa
pour les médicaments anticancéreux) encadrent la prescription hospitalière
et limitent la marge de manœuvre des prescripteurs. En effet leur non-res-
pect peut entraîner des sanctions financières pour les établissements. Il est
donc essentiel pour les laboratoires de bien connaître ces référentiels, si
possible en amont de leur élaboration, afin de les intégrer dans leur politique
marketing.
Depuis la réforme hospitalière de 2003 et la mise en place de la tarifica-
tion à l’activité, les établissements sont incités à conclure des accords de bon
usage avec l’ARS. Ces contrats prévoient un certain nombre d’engagements
dont le respect conditionne en partie leur financement : amélioration et sécuri-
sation du circuit des médicaments et des DM, pratiques pluridisciplinaires
133
Marketing des produits de santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
68
8.1
Les fournisseurs et les distributeurs de produits de santé
.24
:41
3
99
21
88
Cette partie regroupe les deux forces de négociation présentes sur le marché
8:8
06
61
des produits de santé : les fournisseurs de l’industrie pharmaceutique d’une
97
:94
part, les distributeurs de produits de santé d’autre part.
ca
lan
ab
ces deux acteurs, nous nous apercevons vite qu’ils n’ont pas été jusqu’à une
dia
me
ciation, bien que leur rôle soit essentiel dans la chaîne de valeur du produit
G
NC
concerne la distribution.
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
134
Le marché de la santé
71
27
80
pient n’est donc pas défini par une composition chimique particulière
23
5
2:1
mais par son utilisation, qui découle de ses propriétés physico-chimiques
.25
68
qui le rendent aptes à remplir son rôle d’excipient.
8.1
.24
• Les principes actifs : le principe actif est la molécule qui dans un médica-
:41
3
99
ment possède un effet thérapeutique. Cette substance est, la plupart du
21
88
8:8
temps, en très faible proportion dans le médicament par rapport aux exci-
06
61
pients mais c’est elle qui en conditionne l’activité. L’industrie du principe
97
:94
actif emploie plus de 8 500 personnes en France en 2012 (contre plus de
ca
lan
10 000 en 2006).
ab
as
-C
w.
ww
135
Marketing des produits de santé
Laboratoires
fabricants
(254)
16,3 % 20,3 %
63,4 %
71
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80
23
5
2:1
.25
68
8.1
.24
63,0 % Grossistes- 0,4 %
:41
3
99
répartiteurs
21
88
8:8
(7)
06
61
Hôpitaux
97
Officines ca
:94
publics et
lan
(2 710)
-C
dia
me
am
Source : Leem
h
Mo
en France en 2012
om
x.c
vo
lar
ho
sc
Les 22 517 officines françaises en 2013 (soit une officine pour 2 700 habi-
tants) reçoivent chaque jour 4 millions de personnes pour une activité allant
de la simple distribution au conseil médical voire psychosocial (voir égale-
ment Chapitre 8 : La distribution des produits de santé).
Seuls des pharmaciens peuvent être propriétaires d’une pharmacie ou
constituer une société en vue de l’exploitation d’une officine. Les chaînes de
pharmacie ne sont pas autorisées en France ce qui n’est pas le cas dans les
autres pays européens et aux États-Unis. Cette mesure est justifiée par la
volonté de favoriser le respect par le pharmacien de sa mission de santé
publique, et non une logique purement financière.
Les pharmaciens propriétaires sont appelés « titulaires », les pharmaciens
salariés sont des pharmaciens « adjoints ».
136
Le marché de la santé
71
27
80
service public ». De plus, les pharmaciens se soumettent à un contrôle rigou-
23
5
2:1
reux de leurs activités par les pouvoirs publics.
.25
68
Les officines peuvent également distribuer d’autres produits de santé
8.1
.24
(voir Chapitre 1) que l’on peut regrouper en cinq domaines d’activité
:41
3
99
stratégique :
21
88
8:8
• la santé humaine ;
06
61
• la santé animale ;
97
:94
ca
• la droguerie ;
me
am
Toutes les pharmacies ne se diversifient pas dans toutes ces activités mais
h
Mo
G
elles leur sont accessibles. Si l’on analyse la pharmacie d’un point de vue
NC
:E
stratégique, on peut voir que les domaines d’activité n’ont pas la même
om
x.c
w.
137
Marketing des produits de santé
71
27
fonction de leur perception du rôle du pharmacien.
80
23
5
2:1
.25
Tableau 3.7 ‑ Les critères de choix d’une pharmacie
68
8.1
.24
:41
Selon les pharmaciens Selon les consommateurs
3
99
21
1. Compétences du pharmacien (23 % 1. Accueil et disponibilité du
88
8:8
de la variance expliquée) pharmacien (27 %)
06
61
97
2. Disponibilité, peu d’attente (18 %) :94
2. Anonymat et discrétion (15 %)
ca
lan
ab
138
Le marché de la santé
71
France, contre 920 000 au Royaume-Uni et 780 000 en Allemagne.
27
80
23
Les grossistes-répartiteurs doivent faire face à de nombreuses obligations :
5
2:1
.25
• chaque répartiteur doit référencer un assortiment de médicaments repré-
68
8.1
sentant au moins 90 % des présentations disponibles sur le marché ;
.24
:41
3
99
• détenir un stock équivalent à au moins deux semaines de consommation ;
21
88
8:8
• pouvoir livrer ses médicaments en moins de 24 heures.
06
61
97
Chaque établissement est sous la responsabilité d’un pharmacien qui ca
:94
encadre les activités pharmaceutiques et logistiques.
lan
ab
as
Cet acteur est aujourd’hui fragilisé par le développement des ventes directes
-C
dia
ments génériques.
h
Mo
G
et 2014 des deux principaux acteurs français par des géants américains de la
om
x.c
w.
ww
139
Marketing des produits de santé
71
27
des prescripteurs de médicaments, en particulier du fait du droit de substi-
80
23
tution, ce n’est pas une prescription au sens médical du terme, c’est un
5
2:1
.25
conseil et nous ne les traiterons donc pas ici.
68
8.1
Les médecins et professionnels de santé sont en première ligne dans le
.24
:41
choix des médicaments par les patients. Une étude présentée au MEDEC en
3
99
21
mars 2008 montre que 80 % des individus passent par leur médecin pour
88
8:8
06
avoir des informations sur les produits de santé et ce avec un seuil de
61
97
confiance moyen de 4 sur 5. Les médecins sont donc les interlocuteurs privi-
ca
:94
légiés des consommateurs et de leurs prescriptions et de leurs conseils
lan
ab
as
une proportion plus faible. Il s’agit notamment des dentistes (environ 40 000)
sc
w.
ww
140
Le marché de la santé
71
27
80
23
87 % des assurés sociaux ont recours à des assurances complémentaires.
5
2:1
.25
Trois types d’organismes de protection complémentaire coexistent :
68
8.1
.24
• les mutuelles (prise en charge de 7,1 % des dépenses de santé) ;
:41
3
99
• les compagnies d’assurance privées (3 %) ;
21
88
8:8
• les institutions de prévoyance (2 %).
06
61
97
Les payeurs ont pendant longtemps joué un rôle passif dans le rembour- ca
:94
sement des médicaments. Depuis quelques années, au travers des conven-
lan
ab
w.
141
Marketing des produits de santé
71
27
politique de régulation des produits et services de santé.
80
23
5
2:1
Les principaux acteurs de cette régulation sont :
.25
68
8.1
• le Parlement, à travers le vote annuel de la loi de financement de la sécu-
.24
:41
rité sociale et de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie
3
99
(ONDAM), qui vont déterminer la progression tolérable des dépenses de
21
88
8:8
remboursement, notamment de médicament ;
06
61
97
• le gouvernement, qui pilote la politique à travers les administrations ca
:94
(ministères chargés de la santé, de la sécurité sociale et des finances) ;
lan
ab
as
dernières années.
ho
sc
w.
142
Le marché de la santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
68
8.1
.24
:41
3
99
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8:8
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97
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ca
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ab
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-C
dia
me
ham
Mo
G
NC
:E
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x.c
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lar
ho
sc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
w.
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143
ww
w.
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ho
lar
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x.c
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:E
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Mo
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:94
97
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8:8
88
21
99
3:41
.24
8.1
68
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2:1
5 23
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71
Chapitre 4
Le consommateur
de santé
71
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2:1
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:41
3
99
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8:8
06
61
97
:94
Le modèle économique habituel, selon lequel consommer c’est « décider,
ca
lan
Pour éviter toute confusion pour le lecteur, nous parlerons dans ce chapitre,
uniquement du consommateur final de produits de santé, l’utilisateur qui
ingère le produit dans un but précis de soin, de bien-être ou de prévention.
Il n’empêche que du fait de la réglementation en matière de marketing de
médicaments, ce sont les intermédiaires qui sont les cibles principales des
laboratoires pharmaceutiques.
Le comportement des consommateurs de produits de santé évolue dans
le temps. La santé étant considérée comme un bien supérieur, la consomma-
tion médicale augmente dans tous les pays avec le revenu. Toutes choses
égales par ailleurs, les générations actuelles ont tendance à consommer
d’avantage de santé que leurs prédécesseurs. La pression médiatique qui
relaie les dernières nouveautés, tant dans le domaine du médicament qu’en
145
Marketing des produits de santé
71
27
80
23
5
2:1
.25
Qui sont les consommateurs de produits de santé ?
68
8.1
.24
:41
3
La compréhension du comportement du consommateur constitue la base
99
21
88
du marketing. C’est l’élément essentiel de la mise en place d’une politique
8:8
06
marketing adaptée, répondant aux attentes des parties prenantes. Dans
61
97
toutes les industries, les biens et services offerts reflètent théoriquement les
ca
:94
lan
besoins, les désirs et les préférences des individus. Quand on parle de santé,
ab
as
146
Le consommateur de santé
71
27
Le but et le moyen du marketing sont de répondre aux besoins du marché et
80
23
donc des consommateurs présents sur le marché. L’analyse du comporte-
5
2:1
.25
ment du consommateur n’est pas chose aisée. En particulier quand sur le
68
8.1
même marché, la même entreprise doit d’adresser à un grand nombre d’in-
.24
:41
terlocuteurs différents, tous potentiellement consommateurs, sans être
3
99
21
forcément l’utilisateur final.
88
8:8
06
L’entreprise pharmaceutique s’adresse tout d’abord aux profession-
61
97
nels de santé et plus précisément aux médecins. Les entreprises s’adressent ca
:94
lan
Ces dossiers sont « marketer » pour donner le plus de chances aux nouveaux
om
x.c
w.
ww
147
Marketing des produits de santé
71
des éléments qui l’entourent et qui le constituent. On différencie plusieurs
27
80
sortes de variables ayant une influence sur le processus :
23
5
2:1
.25
–– variables culturelles ;
68
8.1
–– variables sociales ;
.24
:41
3
–– variables personnelles ;
99
21
88
–– variables psychologiques.
8:8
06
61
97
• Les variables d’influence culturelles :94
ca
lan
Les décisions d’un individu sont forcément influencées par son milieu social,
ab
as
-C
collectives pour la plupart inconscientes qui nous guident dans notre vie
G
NC
les systèmes d’éducation, les institutions, les règles juridiques aussi bien que
x.c
vo
lar
nement. Cette culture lui est transmise par les différentes institutions qui
jalonnent sa vie telles que l’école, la famille, la religion…
Ces différences culturelles entre consommateurs posent évidemment plus de
problèmes aux entreprises internationales qui doivent proposer les produits
adaptés, de la façon adéquate et ce dans diverses parties d’un monde où les diffé-
rences culturelles sont assez saillantes. Des éléments comme la couleur d’un
packaging par exemple peuvent devenir essentiels d’un pays à l’autre.
Les sous-cultures (religion, ethnies, régions, générations) jouent aussi
leur rôle, et presque plus, dans le comportement de consommation et
d’achat et sont prises en compte par les directions marketing.
148
Le consommateur de santé
La classe sociale, que l’on peut définir comme des « groupes relativement
homogènes et permanents, ordonnés les uns par rapport aux autres et dont
les membres partagent le système de valeurs, le mode de vie, les intérêts et le
comportement »1, est une variable intéressante pour le marketing du fait, en
majeur partie, de l’homogénéité du comportement des individus apparte-
nant à la même classe en terme de consommation courante et principale-
ment de consommation « visible » (automobile, logement, ameublement,
habillement, loisirs…). Les classes sociales tendent cependant à beaucoup
évoluer et à être de moins en moins homogènes ou du moins, de plus en plus
71
27
fragmentées et donc moins utiles pour les responsables marketing puisque
80
23
constituant des cibles de plus en plus restreintes.
5
2:1
.25
68
8.1
• Les variables d’influence sociales
.24
:41
Les groupes de références sont les individus qui entourent le consommateur.
3
99
21
Il existe les groupes primaires au sein duquel tous les individus se connaissent
88
8:8
et qui entourent le consommateur de très près (famille, collègues, voisins,
06
61
97
amis) et les groupes secondaires plus éclatés (associations, clubs de sport…). ca
:94
Le consommateur est également attiré par des groupes de référence qu’il
lan
ab
comme image de leurs produits (L’Oréal, par exemple, avec les actrices Jane
:E
om
w.
149
Marketing des produits de santé
La famille
Mari 100
Antenne
parabolique
Camescope
71
27
0 TV 0
80
Répondeur
23
5
2:1
Platine
.25
Micro ordinateur
68
Congélateur CD
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.24
:41
Micro ondes
Jeux vidéo
3
99
Robot ménager
21
Lave
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8:8
vaisselle
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97
Femme ca
:94 Enfant
100 0 100
lan
ab
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Famille Famille
dia
de – 11 ans de + 11 ans
h
Mo
G
NC
depuis les années 1980 et les travaux sur la psychologie enfantine. « L’enfant
w.
ww
roi » est un décideur à part entière au sein de la cellule familiale même pour
les produits dont il n’est pas l’unique utilisateur final.
150