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Etude de Faisabilite Foyer-Auberge Municipal

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SOMMAIRE

FICHE D’IDENTIFICATION DU MICRO PROJET............................................................................2


I-PRESENTATION DE LA COMMUNE ET DU SITE DU MICRO PROJET...........................................5
1. Données démographiques........................................................................................................6
2. Données administratives et organisation sociale.................................................................9
3. Projets et autres organismes de développement existants, avec lien sur le projet....11
II-CONTEXTE ET JUSTIFICATION..............................................................................................12
1. Contexte..................................................................................................................................13
2. Justification.........................................................................................................................13
III-.OBJCTIFS ET IMPACTS ATTENDUS DU MICRO PROJET.........................................................14
1. objectif global.........................................................................................................................15
2. Objectifs spécifiques...........................................................................................................15
3. Résultats et impacts attendus du micro projet................................................................15
IV-.DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO PROJET....................................................................16
V. CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (CCTP)..................................................18
VI-PERSONNEL TECHNIQUE NECESSAIRE.................................................................................87
VII-MATERIEL ESSENTIEL DU CHANTIER..................................................................................89
VIII-ETUDE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU MICRO PROJET...........................................91
1. Etat des lieux du site du micro projet.....................................................................................92
2. Détermination des impacts socio-environnementaux du micro projet..............................93
3. Détermination des mesures socio-environnementales d’atténuation des impacts
négatifs du micro projet..........................................................................................................93
4. Plan simplifie de gestion environnementale et sociale...............................................97
IX-MECANISME DE PERENNISATION DU MICRO PROJET..........................................................98
X-MECANISME ET COMPOSITION DU COMITE DE GESTION ..................................................100
XI-ROLE DES INTERVENANTS DANS L’EXECUTION DU MICRO PROJET....................................102
XII-DEVIS ESTIMATIF DU MICRO PROJET ET RECAPITULATION...............................................104
XIII-PLAN DE FINANCEMENT DU MICRO PROJET....................................................................109
XIV-PLANNING ET DELAI (MIN ET MAX) D’EXECUTION DU MICRO PROJET.............................111
XV-ANNEXES........................................................................................................................114
1. Plans............................................................................................................................................
2. Formulaire d’examen socio-environnemental........................................................................
3. Certificat de donation du site.............................................................................................
FICHE D’IDENTIFICATION

Page 2
Date : 15Avril 2012
Désignation du projet : Construction du foyer-auberge communal d’Edzendouan.
Zone d’intervention : Domaine d’intervention : Type d’activité :
Région du Centre Bâtiment et Travaux Construction bâtiment
Publics
Groupe cible : Les populations de la Commune d’Edzendouan, Département de la
Mefou Afamba.
Maitre d’ouvrage : Maire de la Commune d’Edzendouan
Chef de Service du Marché : Coordonateur Régional du PNDP/Centre
Maitre d’œuvre : Consultant Individuel
Ingénieur du Marché : Délégué Départemental des Travaux Publics de la Mefou
Afamba
Agence d’Exécution et de Maintenance : Titulaire du Marché à déterminer

Objectif global :
Mise à la disposition de la commune d’un cadre approprié pour les activités
associatives, culturelles et autres manifestations publiques.

Objectifs spécifiques :
Construire un bâtiment comprenant :

- Une salle de réunion ;


- Quatre (04) chambres avec une salle de bain chacune ;
- Un bar ;
- Deux (02) WC externes.

Résultats attendus et indicateurs :

 Bâtiment construit ;
 Hébergement des visiteurs améliorés ;
 Valorisation des actions collectives. 

Impact attendu :
Amélioration du cadre d’accueil des populations.

Description sommaire du microprojet :


 Titre : Construction du Foyer-Auberge Communal d’Edzendouan.
 Caractéristiques  :
Construire un bâtiment moderne de 18,43x14,80m² comprenant :
- Une salle de réunion ;
- Quatre chambres à coucher ;
- Un Bar-Restaurant ;
- Deux (02) salles d’eau externes.

Respect des politiques environnementales :


Screening et catégorisation

Page 3
Au terme du screening environnemental mené par l’agent de développement de la
commune et le consultant, ce micro projet a été classé dans la catégorie B1 pour
lequel des mesures simples d’atténuation seront suffisantes, à l’instar de la
construction des latrines.
Déplacement involontaire :
 Pas de déplacement.
Mesures compensatoires :
Rien à signaler.
Peuples Pygmées :
Pas de peuple
Impacts et mesures coûts
En ce qui concerne les impacts signalés de part et d’autre notamment l’abattage des
arbres et le défrichage de l’emprise des travaux, la production des déchets et ordures
diverses, des mesures d’atténuation appropriées seront prises à cet effet. Il s’agira
notamment :
- Du reboisement ;
- Du traitement approprié des déchets et des eaux usées ;
Etant donné que ce site est déjà doté d’un acte de donation, aucun problème lié au
domaine foncier ne sera posé.

Coût total estimé Financement demandé au projet


33 673 935 FCFA 28 622 845 FCFA
Sources de Financement Allocation PNDP sur fonds IDA et Commune
Apport personnel (15%) 5 051 090 FCFA
Durée d’exécution : 3 Mois Date souhaitée de démarrage  : Juin 2012

FICHE D’IDENTIFICATION DU MICRO PROJET DU FOYER COMMUNAL D’EDZENDOUAN

Page 4
I- PRESENTATION DE LA COMMUNE ET DU
SITE DU MICRO PROJET

Page 5
1. DONNEES DEMOGRAPHIQUES

Etymologiquement Edzendouan signifie « étaler de la cendre ». Deux


thèses s’affrontent pour expliquer ce nom. Selon certains clans, les Yemvela
qui habitent Edzendouan aujourd’hui étaient des guerriers féroces. Un jour, ils
avaient tués et incinéré des ennemis d’un autre clan. Pour effacer toute trace
de ce massacre, les guerriers étaient en train de disperser les cendres de
leurs ennemis quant vinrent à passer des colons allemands qui leur
demandèrent de qu’ils étaient en train de faire. Ils répondirent qu’ils étaient en
train de fabriquer la poudre à canon. Interrogés, les Yemvela confirment la
dernière partie de l’histoire mais vous disent qu’ils n’ont massacré ni brûlé
personne. Tout de même ils vous disent que c’est un autre clan qui avait brûlé
une vieille femme dans sa paillote au sein de leur clan et que cela avait
suscité une réaction musclée de leur part. Toujours est-il que : qu’il s’agisse
de victimes brulées, de vieille femme brûlée dans sa paillote, ou de sécher de
la poudre à canon, Edzendouan trouve ses origines dans une histoire de
cendres.

La Commune est habitée par l’Ethnie Mvele. Elle compte 13 villages et un


espace urbain, à titre de rappel, qui couvre 5500km² occupés par 11070
habitants. La population est jeune avec une prédominance du sexe féminin.
(Source : Diagnostics sectoriels des villages). Les 13 villages et l’espace
urbain sont subdivisés en 73 hameaux et quartiers ainsi qu’il suit :

VILLAGE / NOMBRE DE POPULATION


VILLE QUARTIERS Hommes Femmes Total

Edzendouan -
05 100 150 250
ville

Edzendouan
06 250 300 550
village

Mvomndoumba 08 1000 1300 2300

Nkoayos 04 300 200 500

Ndzana 07 1500 2500 4000

Afanessele 03 450 550 1000

Page 6
Akondok 05 80 120 200

Ebolnkok 05 200 300 500

Mebengandzam
07 90 120 210
a

Meka’a 08 290 200 490

Minkoe Mibe 04 100 120 220

Ngomban 07 90 60 150

Afan Atebini 02 80 120 200

Afanmvié 02 220 280 500

TOTAL 73 4750 6320 11070

Au plan religieux, on note la présence des catholiques en majorité,


des pentecôtistes, des orthodoxes et très peu de musulmans. La réligion
catholique a largement contribué à l’alphabétisation de la zone avec 02
écoles à Ndzana et à Afanmvié (Mviébekon) qui est l’unique paroisse de
la Commune avec résidence permanente d’un prêtre. L’église orthodoxe
quant à elle s’est manifestée dans le domaine de la santé en créant un
Centre de santé au village Afantebini. La religion musulmane arrive avec
l’immigration Sénégalaise et malienne qui exerce le commerce d’épicerie
dans les villages. Les pentecôtistes occupent le terrain abandonné par
l’église catholique dont le prêtre, en raison du mauvais état des routes, a
délaissé certaines localités.

La Commune compte des personnes vulnérables, notamment des


orphelins, des handicapés moteurs et visuels. La situation provisoire se
présente comme suit :

Page 7
SITUATION DE
TYPOLOGIE REFERENCE
VILLAGE

Handicapé
moteur Handicap
orphelin problèmes atouts besoins
é visuel

Faible prise en charge


AFANESSELE
1 2 5

Appui des familles


NDZANA
2 3 10

AFANMVIE
1 2 3

EBOLKOK
1 2 2

AFAN ATEBINI
- 1 2

AKONDOK
1 1 4

EDZENDOUAN-
VILLAGE 2 2 -

EDZENDOUAN-
VILLE 1 - 3

NGOMBAN 1 1 -

MINKOE MIBE - - -

MEKA’A 1 - -

Page 8
MA

TOTAL
NKOAYOS
MEBENGANDZA

MVOMNDOUMBA
1
1
1

14
5
2

21

Page 9
6
2

37
Matériel roulant pour les handicapés moteur, cannes pour les handicapés visuels et
fournitures scolaires pour les orphelins.
2. DONNEES ADMINISTRATIVES ET ORGANISATIONS SOCIALES
La commune d’Edzendouan a été crée le 24 Avril 1995 par décret n°
95/082 du Président de la République. Elle épousait alors les contours du
district du même nom ; District devenu Arrondissement de nos jours. Elle se
trouve au Nord-ouest du département de la MEFOU et AFAMBA, dans la
région du Centre Cameroun. Elle compte 13 villages et un espace urbain. Elle
couvre 5500km² et compte 11070 habitants dont 6290 femmes et 4750
hommes. Elle est limitée au Nord par la Commune de Mbandjock (haute
Sanaga), au Sud par la Commune de Soa, à l’Est par la Commune d’Esse
(Mefou et Afamba) à l’Ouest, par les Communes d’Obala et de Batschenga
(Lekié). Son chef-lieu se trouve à Edzendouan.

A la tête de chaque village, il y a un chef traditionnel. La commune compte


une chefferie de 2ème degré, et 12 chefferies de 3ème degré. L’ethnie Mvele qui
habite la Commune est subdivisée en différents clans rencontrés dans les
différents villages ainsi qu’il suit :

VILLAGE CLAN
Yendobo, Yetemanga,
Mvomndoumba Yetembuna,Yemeno’o, Ndom,
Yefada, Etom

Nkoayos Yezoum, Ybo’o, Akok

Ndzana Mvog-Soumbou, Yembolo

Afanessele Yemvela

Akondok Mekomba

Ebolkok Yengoka

Mebengandzama Yemba’a Yemedzab

Meka’a Yemba’a

Minkoe mibe Yemvela

Page
10
Ngomban Fong (Akom)

Afan Atebini Yemvela, Yessam

Afanmvié Yemvela, Yebessala

Edzendouan – ville Yemvela

Yemvela et allogènes (Boulous,


Edzendouan - village
Yabassi, Sénégalais)

CARTE DE LA COMMUNE D’EDZENDOUAN

Page
11
3. PROJET ET AUTRES ORGANISMES DE DEVELOPPEMENT EXISTANTS
AVEC LIEN SUR LE PROJET

L’exécutif municipal est sans doute à la recherche des partenariats pour le


développement de l’arrondissement. Toutefois, il n’existe aucune autre collaboration
portant sur le financement du micro projet de construction de foyer-auberge
d’Edzendaoun. La source de financement est exclusivement l’a llocation PNDP sur fonds
IDA et Commune d’Edzendouan.

Page
12
II- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
1. CONTEXTE

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de réduction de la


pauvreté et le renforcement du processus de décentralisation, l’état du Cameroun a
confié aux Communes, la mission de « promotion du développement local et
d’amélioration du cadre et des conditions de vie de ses habitants ». Pour concrétiser
cette mission, la Commune d’Edzendouan, avec l’appui du PNDP, a initié le processus
d’élaboration des plans de développement locaux. Ce processus intègre tous les
acteurs de développement de la communauté. Il est donc opportun de créer à
Edzendouan un Foyer-Auberge, qui viendra promouvoir les secteurs productifs de la
commune marquée par un faible taux de croissance.

2. JUSTIFICATION DU MICRO PROJET

L’arrondissement d’Edzendouan, fait face à une situation économique et


sociale difficile depuis plusieurs décennies. Pourtant les populations développent
généralement mieux les activités génératrices de revenus, lorsque que leurs fonctions
intellectuelles sont dans de meilleures dispositions.

Or, il n’existe aucune structure de rencontre et de divertissement permettant


aux populations de pratiquer des activités culturelles et d’animation. Les structures
d’accueil capables d’héberger les personnes étrangères, qui souhaitent séjourner
dans la bourgade sont également inexistantes. En outre, les autorités administratives
de l’arrondissement ne disposent pas d’un espace adéquat pour organiser les fêtes et
les réunions publiques.

Il est évident que le Foyer-Auberge Communal d’Edzendouan aura un rôle


fonctionnel à jouer du point de vue humain. Il aura une influence directe sur des
aspects beaucoup plus visibles, en l’occurrence l’apprentissage de la vie avec les
autres, facteur essentiel à tout projet de développement d’une société.
III- OBJECTIFS ET IMPACTS ATTENDUS DU
MICRO PROJET
1. OBJECTIF GLOBAL

Mise à la disposition de la commune d’un cadre approprié pour les activités


associatives, culturelles et autres manifestations publiques.

2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Il s’agit de construire un bâtiment comprenant :

- Une salle de réunion ;


- Quatre (04) chambres avec une salle de bain chacune ;
- Un bar ;
- Deux (02) WC externes.

3. RESULTATS ET IMPACTS ATTENDUS DU MICRO PROJET

Disponibilité d’un foyer qui permettra la promotion des activités socio


culturelles.
IV- DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO
PROJET
L’ensemble des travaux à réaliser porte sur la construction d’un foyer-auberge
moderne sur une superficie de 1000m². Les tâches à réaliser seront les suivantes.

- Défrichage du site des travaux sur 1000m²;


- Terrassement du site des travaux sur 1000m² ;
- Fouilles en puits et en rigoles d’un volume de 68,3 m3 pour les semelles ;
- Elévation des agglos de 20x20x40 sur une surface de 95, 2m² ;
- Elévation des agglos et de 15x20x40 sur une surface de 391,2m²;
- Béton armé pour poteaux et chaînage d’un volume de 5,6m² ;
- Béton pour dallage du sol d’un volume de 21,8m3 ;
- Pose de la charpente-Couverture sur une surface de 383m² ;
- Enduits au mortier de ciment sur une surface de 782m² ;
- Pose de dix sept (17) portes en bois dur ;
- Pose de 19m² fenêtre avec grille en fer forgé ;
- Pose du faux plafond sur l’ensemble du bâtiment;
- Peinture sur murs, faux plafond et ouvrages métalliques ;
- Electricité et plomberie ;
- Voiries et réseaux divers (VRD).
V- CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIERES (CCTP)
1. SPECIFICATION TECHNIQUE

Le présent descriptif a pour but de définir le mode d’exécution des travaux à réaliser
suivant les standards et normes homologués.

PARTIE 1 – GÉNÉRALITÉ

Article 1 - OBJET DU PRESENT DOCUMENT


Le présent Cahier des Clauses Techniques Générales est le document qui fixe les
règles d’exécution des travaux du complexe commercial destiné pour la commune
d’Edzendouan.
Les dénominations utilisées dans le présent CCTP sont, conformément à la
réglementation en vigueur :
 Le Maître d’Ouvrage : le Maire de la commune d’Edzendouan.
 Le Chef Service du Marché : Coordonateur Régional du PNDP/Centre.
 L’Ingénieur : le Délégué Départemental des Travaux Publics de la Mefou
Afamba.
 Le Maître d’œuvre : le Consultant Individuel.
 L’entreprise ou le cocontractant.

Article 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le projet en sa totalité comprend les lots suivants :
CHAPITRE I - LOT N° 1 : TRAVAUX PRELIMINAIRES
CHAPITRE II - LOT N° 2 : FONDATIONS
CHAPITRE III - LOT N° 3 : BÉTON ARMÉ EN ÉLÉVATION
CHAPITRE IV - LOT N° 4 : MAÇONNERIE
CHAPITRE V - LOT N° 5 : CHARPENTE ET COUVERTURE
CHAPITRE VI - LOT N° 6 : ENDUITS/ CHAPES
CHAPITRE VII - LOT N° 7 : REVETEMENT SCELLÉS
CHAPITRE VIII - LOT N° 8: MENUISERIE BOIS
CHAPITRE IX - LOT N° 9 : MENUISERIE ALUMINIUM & METALLIQUE
CHAPITRE X - LOT N° 10 ELECTRICITE (courants forts et faibles)
CHAPITRE XI - LOT N° 11 : PLOMBERIE
CHAPITRE XII - LOT N° 12 : PEINTURE - VITRERIE
CHAPITRE XII - LOT N° 13: LATRINE VENTILEE
CHAPITRE XIII - LOT N° 14 : ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
CHAPITRE XIV - LOT N° 15 : CONSTRUCTION D’UN FORAGE EQUIPE D’UNE
POMPE A MOTRICITE HUMAINE
CHAPITRE XV - LOT N° 16 : AMENAGEMENT DES VOIES DE CIRCULATION
L'Entrepreneur doit visiter obligatoirement le site pour apprécier la consistance des
travaux qui lui incombent.
Article 3 – BASES DE CALCUL
La réalisation des travaux est astreinte au respect des textes législatifs,
administratifs et techniques en vigueur en République du Cameroun notamment les
spécifications techniques des D.T.U, et des prescriptions du C.S.T.B.
- Béton armé :
Règles Techniques de Conception et de Calcul des Ouvrages en Béton Armé aux états
limites Règles BAEL 91 Mod 99.
- Sollicitations climatiques
Règles définissant les effets de vents dites règles NV 65.
- Evaluation des charges permanentes et des surcharges d’exploitation
L’évaluation des charges permanentes et des surcharges d’exploitation sera
déterminée à partir de :
- la norme NF P 06 – 004 pour les charges permanentes et les charges
d’exploitation dues aux forces de la pesanteur
- la norme NF P 06 – 001 pour les charges d’exploitation des bâtiments

Article 4 A- L’INSTALLATION DE CHANTIER


Etant donné que le projet est unique couvrant toute la commune d’Edzendouan, la
base de chantier sera localisée au centre de la ville à proximité du site des travaux.
Le site de l’installation de chantier sera composé:
-Des Aires de stockage ;
-Des bureaux ;
-Du service d’hygiène ;
-De la pharmacie.

Article 4 B- LES PANNEAUX DE CHANTIER


Il sera apposé deux panneaux de chantier très visibles dont le premier est placé
juste à l’entrée du site. Le second est placé à l’arrière du site. La réalisation et
l’emplacement des dits panneaux seront validés par le Maître d’œuvre. Les panneaux
de chantier porteront les indications suivantes :
- Références du projet : Projet de Construction du Foyer-Auberge Communal
d’Edzendouan
- Maître d’Ouvrage : Maire de la commune d’Edzendouan ;
- Chef service du Marché : Coordonateur Régional PNDP/ Centre;
- Maître d’œuvre : Le Consultant Individuel ;
- La source de financement : Allocation PNDP et Commune d’Edzendouan ;
- Références de l’Entreprise : A préciser
- La durée des travaux : 03 Mois
Aucun autre panneau ne sera autorisé sur les lieux, sauf accord écrit exception faite
des panneaux réglementaires, ceux interdisant l’accès au chantier et ceux concernant
la sécurité ;

Article 4 C - JOURNAL DE CHANTIER ET REUNIONS


Le journal de chantier qui sera régulièrement présent à la base d’Edzendouan sera
rédigé et signé chaque jour par le représentant du Cocontractant sur le chantier et
par le représentant du Maître d’œuvre. Il sera établi conjointement suivant un
modèle défini et devra contenir au minimum les informations journalières suivantes :
 Les conditions atmosphériques
 Les travaux exécutés dans la journée, le personnel et le matériel employés
 L’avancement des travaux
 Les prescriptions imposées
 Les quantités détaillées de travaux
 Les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du
marché
 Les réceptions et agréments
 Les incidents, accidents ou évènements qui pourraient avoir une incidence
ultérieure sur la tenue des ouvrages ou le déroulement du chantier
 Les non-conformités
 Les visites officielles
Le journal de chantier sera signé chaque jour par le représentant de l'entreprise et du
Maître d’œuvre.
Une réunion hebdomadaire, à laquelle participeront obligatoirement le
Cocontractant, le Maître d’œuvre, l’agent de développement de la commune
d’Edzendouan représentant du maire (maître d’ouvrage) et éventuellement
l’ingénieur permettra de discuter de points relatifs à l’exécution du marché, d’évaluer
l’avancement des travaux et de préciser tout élément n’ayant pas reçu une définition
suffisamment claire dans les termes du contrat ou avant le début des travaux.
Le Maître d’œuvre pourra modifier la périodicité des réunions sans que celle ci
puisse être supérieure à 15 jours.
Les réunions hebdomadaires permettent au Maître d’œuvre d’avoir une idée précise
de l’évolution du chantier et de définir a priori les actions à entreprendre pour
respecter les conditions du marché.
Ces réunions font l’objet d’un procès-verbal, rédigé par le Maître d’œuvre et signé
par le Cocontractant, les autres participants. Une copie est officiellement déposée
auprès du PNDP Centre et à la mairie d’Edzendouan.
Un modèle de feuille journalière est joint en annexe au présent document.
Article 5 - PROGRAMMES DE TRAVAUX
Le programme de travaux doit préciser:
 La description des dispositions et méthodes envisagées pour l'exécution
des travaux.
 Les matériels utilisés
 Les personnels d'encadrement de direction du chantier
 Le planning d'exécution
 Toute information qui pourrait être utile au Maître d’œuvre pour organiser
le contrôle.
Ce programme sera révisé au cours de l'exécution du chantier autant que de besoin.

Article 6 - PLANS DE RECOLEMENT


Le Cocontractant fournira au maître d’ouvrage, en 5 exemplaires, les
plans de récolement des travaux réalisés au plus tard le jour de la
réception provisoire des travaux, y compris les réceptions partielles.

PARTIE II – PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

ARTICLE 7 - REMBLAIS COURANTS


Il s’agit des remblais réalisés durant l’excavation des tranchés de la fondation étant
donné que la configuration du site n’a pas un problème de profil spécifique.
Les matériaux utilisés pour les remblais courants proviendront des déblais généraux
ou des lieux d’emprunts agréés par le Maître d’œuvre en cas de mauvaise qualité.
Ils seront dépourvus de matières végétales ou organiques. Ils posséderont au
minimum les caractéristiques suivantes :
 Dimension maximale des grains D max = 40mm
 Indice de plasticité IP < 35
 Pourcentage des fines f < 30
 Indice portant CBR > 15

ARTICLE 8 - MATERIAUX POUR REMBLAIS DE SUBSTITUTION EN ZONE


MARECAGEUSE
Le matériau de substitution sera utilisé au flan extrême gauche du site où se
trouve le marécage. Il sera un matériau insensible à l’eau, apte à conserver sa
portance dans un état de saturation et non susceptible de provoquer des
remontées capillaires.
On utilisera essentiellement un sable graveleux propre 0/6 ou un tout-venant de
concassage 0/40. A défaut d’un tel matériau, on pourra utiliser une grave ayant les
caractéristiques suivantes :
 Dimension maximale des grains D max = 40mm
 Indice de plasticité IP < 20
 % des passants à 10mm 65 à 100
 % des passants à 5mm 45 à 85
 % des passants à 2mm 30 à 38
 % des fines f < 15
 Indice portant CBR > 15

ARTICLE 9 - MATERIAUX POUR MORTIER, BETON ET BETON ARME


9.1 - SABLES
Les différents types auront les caractéristiques précisées dans les tableaux relatifs
aux essais de réception. Les sables prélevés dans des carrières de la commune
d’Edzendouan devront être fins, graveleux et croissants sous la main, ne s'y attachant
pas. Ils seront débarrassés de toute partie terreuse ou calcaire, de déchets divers,
débris et bois.
Ils seront au besoin passés à la claire ou au crible et lavés. Les sables viendront des
carrières agréées ou seront des sables de rivières. Ils ne devront pas contenir en
poids plus de 5% de grains passant au tamis à 900 mailles centimètres carré et ne
devant pas renfermer des fines dont les plus grandes dimensions dépasseraient les
limites ci-après :
* Pour mortier 0/2 mm
* Pour béton armé 0/5 mm
* Pour béton non armé 0/5 mm
Propreté : Les sables doivent avoir un équivalent de sable (ES) supérieur à
75.
Le Maître d’œuvre pourra demander que les sables soient lavés avant leur emploi.
La granularité est contrôlée par le module de finesse (entre 2,2 et 2,8) dont la valeur
ne doit pas s'écarter de plus de 0,20, en valeur absolue, du module de finesse du
granulat de l'étude.
Il sera prévu d'effectuer une mesure d'équivalent de sable et une granulométrie à
chaque livraison.
9.2 GRANULATS 
Ils proviendront des carrières environnantes de la ville d’Edzendouan et seront agréés
par le Maître d’œuvre. Les granulats devront être propres (% d’éléments éliminés par
décantation inférieur à 2 %) et de granulométrie adaptée à leur utilisation. Les roches
à concasser seront à titre indicatif le basalte, le gneiss ou le granite.
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons de qualité
passant au lavage au tamis de 0,5 doit être inférieure à 1,5 %.
Chaque composition granulométrique est proposée par le Cocontractant à l’agrément
du Maître d’œuvre, en même temps que la composition des bétons.
Les seuls agrégats autorisés sur le chantier sont les suivants :
- Graviers 0/5 concassés
- Gravillons 5/15 concassés
- Gravillons 15/25 concassés
- Sable naturel ou de concassage 0/5 (proportion d'éléments retenus sur le
tamis de 5 mm doit être inférieure à 10%)
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur de
chaque classe granulaire est inférieur à dix pour-cent (10 %) du poids initial soumis au
criblage, et le poids de granulats passant à travers le tamis correspondant au seuil
inférieur est inférieur à cinq pour-cent (5%) du poids initial soumis au criblage.
9.3 EAU DE GACHAGE
L'eau de gâchage pour la confection des bétons sera prélevée dans un puits creusé à
cet effet. Elle devra être propre, non salée, pratiquement exempte de matières en
suspension et de sels minéraux dissous, notamment de sulfates et de chlorures.
L'emploi d'eau de marais ou de tourbières est interdit.
Elle devra répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303.
9.4 PRODUIT DE CURE
Le produit de cure pour béton est soumis à l’agrément du Maître d’œuvre par le
Cocontractant, au moment de l’étude de composition des bétons. Il est appliqué aux
bétons témoins de l’épreuve de convenance. Le résultat de celle-ci conditionne la
décision d’agrément.
9.5 CIMENT
Le ciment utilisé et approvisionné dans les centres urbains les plus rapprochés de la
ville, sera en règle générale du ciment PORTLAND CPJ 35 pour les travaux de
maçonnerie et des ouvrages courants en béton armé.
Le ciment sera livré en sacs d’origine. Le ré ensachage est formellement interdit ainsi
que les récupérations de poussière de ciment pour tout béton ou mortier.
Le stockage doit se faire dans des locaux à l’abri de l’humidité et bien ventilés sur des
planchers en bois sec à au moins 10 cm au dessus du sol. Le stockage des sacs doit
être systématiquement organisé de manière à ce que la durée de stockage n’excède
pas les trois mois.
Les ciments ne pourront être utilisés qu’après avoir été jugés de bonne qualité par
l’Ingénieur.
Les lots qui ne possèderaient pas de caractéristiques requises devront être enlevés
du stock destiné aux travaux et évacués hors du chantier.
Les sacs devront être en bon état au moment de leur pose sur le chantier et conservé
dans des endroits couverts, parfaitement secs et sur une aire de planches isolées du
sol de dix centimètre (10 cm) au minimum.
9.6 ACIERS  :
Les aciers proviennent d'usines reconnues et agréées par le Maître d’œuvre. Leur
fourniture est à la charge du Cocontractant. Sur demande du Maître d’œuvre, le
Cocontractant doit produire les factures, les certificats d'origine et les résultats
d'essais correspondants des usines ou des fonderies de provenance. L'emploi des
barres soudées est formellement interdit. Le transport des aciers ne constitue pas un
poste séparé donnant lieu à une rémunération particulière.
La durée et les conditions de stockage des armatures doivent être soumises à
l'agrément du Maître d’œuvre. Ces conditions doivent prévoir au minimum le
stockage sur un plancher situé à au moins 0,30m au-dessus du sol, à l'abri de la pluie,
cet abri pouvant être constitué par une bâche.
Les différents lots d'acier devront être nettement séparés.
Armatures rondes lisses  :
Nuance des Aciers
Les aciers doux sont de la nuance Fe E 24, conformes aux spécifications du chapitre II
du titre I du fascicule 4 du CCTG français, et à la norme NF A 35-015.
Conformément à l’article 9 du titre I du fascicule 4, ces aciers sont dispensés d’essais
de réception s’ils sont livrés par un producteur agréé. Lorsque le producteur n'est pas
agréé, ou lorsqu’il s’agit d’un fournisseur, le Maître d’œuvre se réserve le droit
d’appliquer les mesures de recettes prévues aux articles 10, 11, 13 et 14 du titre I
dudit fascicule. Dans cette hypothèse, les essais sont à la charge du fournisseur ou du
Cocontractant.
Domaine d’emploi
Les aciers doux sont utilisés :
 comme armatures de frettage,
 comme barres de montage,
 comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10)
millimètres si elles sont exposées à un pliage suivi d’un dépliage,
 pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la
résistance mécanique des sections d’ouvrages.
Le treillis soudé utilisé pour les caniveaux bétonnés est conforme aux normes NF A
35-015 et NF A 35-022. Les fils en acier Fe TLE 500 sont lisses et leur limite d'élasticité
est supérieure ou égale à 400 MPa. Les fils ont un diamètre de 4 mm. La maille est
carrée de 150 x 150 mm.
Armatures à haute adhérence :
Les conditions d’emploi de ces armatures doivent satisfaire aux recommandations
incluses dans leur fiche d’identification instaurée par le CCTG français, fascicule 4,
titre I.
Préparation
En l’absence d’acier soudable, toute fixation par points de soudure sur le chantier est
interdite. Elles doivent être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non
adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Les armatures sont façonnées sur gabarit et mises en place conformément aux calculs
et dessins d’exécution agréés par le Maître d’œuvre, en observant les prescriptions :
 de l’article 33 du fascicule 65 du CCTG français,
 du titre I, section I du fascicule 62 du CCTG français.
Elles sont coupées et cintrées à froid.
L’enrobage de toute armature est en principe au moins égal à deux virgule cinq (2,5)
centimètres pour les parements coffrés ; il peut être modifié par le Maître d’œuvre
en cas de besoin.
Nuance des Aciers
Les armatures à haute adhérence pour béton armé sont en acier Tor ou équivalent,
de la classe Fe E 40A défini au chapitre III du titre I du fascicule 4 du CCTG français, et
conformes à la norme NF A 35-016.
Le Cocontractant peut cependant proposer l’emploi d’acier Fe E 45 ou 50 pour les
seuls aciers ne nécessitant pas un façonnage poussé.
Seuls les aciers Fe E 40A peuvent être utilisés pour constituer les armatures coudées,
les cadres, épingles et étriers non prévus en ronds lisses.
Les aciers seront livrés par un producteur agréé qui garantira la qualité de la
production.
Les armatures seront approvisionnées en longueur minimale de 12 mètres.

ARTICLE 10 - a MAÇONNERIES
Murs en pierres sèches ou en maçonnerie
En cas d’utilisation éventuelle des moellons (ou pierres) le cocontractant devra
demander l’agreement du maitre d’œuvre. Ces moellons seront soit bruts ou taillés
par les riverains de la ville d’Edzendouan. Ils sont extraits de roches massives ou de
blocs rocheux durs, non altérés et dégagés de toute gangue ou terre végétale. Leur
coefficient Los Angeles est inférieur à 30.
Les dimensions minimum exigées (épaisseur : 10 cm, queue : 20 cm pour les massifs
et 30 cm pour les parements) permettent de les mettre en œuvre à la main.
Les faces de parement doivent être dressées soit naturellement, soit par retaillage.
Les moellons employés en parement sont choisis et dégrossis de manière à ne pas
présenter de saillie ou flache de plus de 3 cm par rapport au plan de l'ouvrage. Les
pierres d’assemblage pour boucher les interstices sont de même nature que les
moellons servant à constituer le squelette de l’ouvrage.
Pour les murs en maçonnerie, l’assemblage entre les pierres ou moellons est réalisé
au mortier de ciment dosé à 400 kilos de ciment CPJ 34 par mètre cube de mortier.
Perrés
Ces moellons ont au minimum 0,30 m de queue, et une dimension minimale en
parement de 0,20 m. Ils doivent être agréés par le Maître d’œuvre.

PARTIE III – MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

CHAPITRE I : LOT N° 1 : TRAVAUX PRELIMINAIRES


Article 11 - TRAVAUX PRELIMINAIRES
11.1 - TERRASSEMENTS GENERAUX
Les terrassements comprendront l’ensemble des mouvements de terre (déblais et
remblais)

Destinés à modifier le relief du terrain.


TRAVAUX PRÉALABLES AUX TERRASSEMENTS
 MOUVEMENT DES TERRES
Les travaux de terrassement s’exécuteront suivant un plan de mouvement des terres
qui définit dans l’espace et dans le temps la destination de chaque volume
élémentaire de déblai et/ou d’emprunt distingués dans les documents du marché.
Le cocontractant établira le projet de plan de mouvement des terres et le soumettra
au visa du maître d’œuvre.
11.1.1 – Débroussaillage en zone de terrain à remodeler
Les travaux de débroussaillage en zones de terrain à remodeler consisteront à
l’enlèvement des arbustes, haies, herbes, souches d’arbres etc.…et transport à la
décharge.
11.1.2 - Débroussaillage en terrain non-remodèle
Après décision du Maître d’œuvre ou l’ingénieur, il s’agira de l’enlèvement des
herbes sauvages et autres plants de manière à éliminer toute repousse non désirée et
nettoyage complet.
11.1.3 - Abattage des arbres y compris dessouchage
La méthode d’abattage sera exploitée sous la supervision du maitre d’œuvre.
Les travaux incluent :
- L’enlèvement avec racines principales.
- Le comblement des fosses en couches régulières de 20cm, bien compactées avec de
la terre de même qualité comme pour les remblais.
L’abattage des arbres se fera seulement sur l’ordre du Maître d’Œuvre ou de
l’ingénieur.
11.1.4 Démolitions :
Elles concernent tout ouvrage fondé ou non sur l’emplacement du site des travaux.
C’est le cas notamment de la vielle borne fontaine en béton existante. Les produits
seront évacués à la décharge publique en cas de non réutilisation.
11.1.5 - Décapage de la terre végétale
Décapage de la terre végétale, jusqu’à la bonne profondeur, stockage des matériaux
en tas pour leur réutilisation ultérieure, les quantités non réutilisées seront à évacuer
conformément à l’article 1.1.2.6 ci-dessous11.2 - PLATE-FORME. Après
débroussaillage et décapage de la terre végétale, l’Entrepreneur du présent lot aura à
sa charge l’exécution de tous les terrassements concernant la zone d’implantation
des bâtiments, pour la livraison au lot Gros œuvre de la plate-forme d’assise des dits
bâtiment, telle que prévue sur les plans. Ces terrassements seront exécutés jusqu’au
niveau - 0,60 du niveau fini 0,00 des bâtiments. Les fonds de forme seront réalisés de
manière à ne pas empêcher l’écoulement de l’eau.
11.2.1 - Déblais mis en dépôt
Déblaiement de terre meuble et le transport se feront selon les indications du Maître
d’Œuvre. Les quantités non réutilisées devront être enlevées et transportées à un
endroit approprié  et ceci conformément à l’article 11.2.6 ci-dessous.
11. 2.2 - Remblais provenant de déblais Remblaiement partiel du terrain se
fera par compactage successif avec matériel approprié jusqu’à 85 % de l’OPM. Les
matériaux à mettre en remblais doivent avoir la qualité décrite par l’article 7
11.2.3 - Remblais provenant d’emprunts
Fourniture de terre appropriée dans le cas où les matériaux des déblais ne
sont pas utilisables comme remblais, y compris mise en place et compactage.
Caractéristiques de mise en place comme à l’article 11.2.2 ci avant.
11.2.4 - Protection des canalisations existantes
L’Entrepreneur aura à sa charge la protection des installations existantes pouvant
être endommagées pendant les travaux.
11.2.5 - Finition de la plate-forme
La finition des surfaces concernées comprend le et le réglage général de la zone.
Degré de compactage en cas d’utilisation d’un compacteur : 85% de l’OPM.
11.2.6 - Déblais mis en décharge
Après réalisation de tous les remblais, les terres mises en dépôt seront
enlevées et évacuées à la décharge prévue à un endroit approprié par l’Entrepreneur
du présent marché, toutes sujétions et frais à sa charge. La mise en décharge de la
terre végétale ne pourra se faire qu’après accord formel du Maître d’œuvre, et ce
afin de garantir le maintien sur site de la quantité nécessaire pour l’aménagement en
fin de chantier des espaces plantés.
11.2.7 – Reboisement du site :
Le reboisement du site fera l’objet d’un arrangement entre l’Entrepreneur et la
mairie d’Edzendouan étant donné que c’est le maitre d’ouvrage qui est chargé de
financer ce volet des travaux.

11.3. INSTALLATIONS DE CHANTIER


Les travaux d’installation de chantier comprendront :
- La construction d’une clôture provisoire en bois ;
- le nettoyage et le gardiennage du chantier ;
- la mise en place des moyens de liaison :
- Les mesures nécessaires au respect des dispositions légales et réglementaires
relatives à l’hygiène (mise en place des toilettes au chantier etc.…) ;
- La sécurité sur le chantier qui constituera un souci constant du cocontractant.
Dès l’ouverture du chantier, le cocontractant sera invité à présenter son plan de
sécurité, les règles et consignes écrites et affichées à la portée de tout le monde
au chantier. Ces consignes devront porter sur la prévention des accidents et le
comportement d’urgence en cas d’accident ;
- La présence d’une boite à pharmacie de chantier comportant les produits de
premier secours (aspirine, nivaquine, sparadrap, Bétadine, bandes, compresses,
alcool,… ;) constituera un minimum ;
- L’assurance de l’efficacité sur le chantier des mesures de sécurité (port des
casques, bottes imperméables, gangs et manteaux) ;

- La construction d’un magasin de stockage sur le site ;


- La mise en place des bureaux de chantier: Pendant toute la durée de réalisation
des travaux, et en plus de ces bureaux où le cahier de chantier et le journal de
chantier seront disponibles en permanence , le cocontractant devra mettre à la
disposition du Maître d’œuvre dans un emplacement déterminé conjointement
avec celui - ci :
L’amenée et le repliement de tout matériel nécessaire au chantier ;
- le démontage et le repliement des installations ;
- leur déplacement éventuel ;
Les dépenses d’installation de ces travaux seront à la charge de l’Entreprise. Les
bureaux destinés au Maître d’œuvre devront être fonctionnels dans un délai d’une
semaine à compter de la notification de l’ordre de service du démarrage des travaux.
11.4 - RACCORDEMENT AUX RESEAUX
Sont à la charge de l’Entrepreneur, les raccordements aux différents réseaux pour les
besoins du chantier :
Electricité : raccordement en basse tension à L’AES SONEL ou à un groupe
électrogène ou système d’énergie solaire d’une puissance suffisante pour
les besoins du chantier, y compris fourniture de carburant, pièces de
rechanges et toutes sujétions
Eau : branchement au réseau AEP existant dans la ville d’Edzendouan.
L’entrepreneur est responsable du maintien en permanence d’une
quantité d’eau disponible suffisante pour les besoins du chantier. Il ne
pourra en aucun cas invoquer une défaillance du réseau de la ville pour
justifier d’éventuels retards.
11.5 - PLANS D’EXECUTION  / PROJET D’EXECUTION
Sont à la charge de l’entrepreneur :
- l’élaboration des plans d’exécutions des ouvrages selon les contraintes identifiées
sur le site, conformément aux dispositions prévues au marché.
- l’établissement du planning des travaux.
- L’élaboration de la méthodologie d’exécution des travaux
Ces plans seront remis 15 jours après notification de l’ordre de service de commencer
les travaux.

Article 12 - IMPLANTATION DES BATIMENTS


L'implantation des bâtiments sera assurée par l'Entreprise, et approuvée par le
Maître d’œuvre avant tout commencement des travaux. .
L’Entrepreneur est responsable de l’implantation des ouvrages et il est également
responsable des niveaux, alignements et dimensions des ouvrages exécutés selon les
indications du plan d’implantation et du plan de masse.
Dès l’ouverture du chantier, l’Entrepreneur sera tenu de reconnaître, en présence de
l’Ingénieur, les repères généraux de triangulation et de nivellement qui ont servi de
base à l’étude et de mettre en place des repères principaux en vu de l’implantation
des ouvrages.
Les côtes seront rattachées à une borne dont la conservation devra être assurée
pendant tout le chantier.
En cas d’erreur d’implantation ou de nivellement, l’Entrepreneur sera tenu
d’exécuter à ses frais et quelle que soit leur importance tous les travaux nécessaires
au rétablissement des ouvrages dans leur position prévue.
L’Entreprise fera tous les relevés qu’il jugera nécessaires et demeurera responsable
des conséquences de toute erreur de mesure, quelle que soit l’origine du plan et des
calculs. Le maître d’œuvre ou son représentant se réserve le droit de procéder à ses
frais à des vérifications périodiques des différents axes et éléments d’implantation ou
de nivellement des ouvrages.
Article 13 - MODIFICATION EN COURS DE TRAVAUX
L'entrepreneur est réputé avoir les connaissances suffisantes sur les conditions et
contexte de réalisation du projet et les suggestions d'exécution des travaux.
Toutefois, au cas où des modifications de la nature des terrassements s'avéreraient
nécessaires en cours de travaux, soit par la nature du terrain rencontré, soit par la
présence d'obstacles, tels que canalisations, vestiges, etc..., le maitre d’œuvre
définira les incidences sur le calendrier d'exécution et le règlement des dépenses
résultant de ces modifications. L'Entrepreneur ne pourra poursuivre les travaux
qu'avec l'accord du maitre d’œuvre.
Article 14 - EMPLOI D'EXPLOSIFS
L'emploi d'explosifs est subordonné à l'autorisation du maitre d’œuvre après avis du
maitre d’ouvrage et conformément à la réglementation en vigueur régissant
l’utilisation des explosifs
CHAPITRE II - LOT N° 2 : LES FONDATIONS
Article 15 - DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
Pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur sera soumis aux prescriptions et
documents techniques de base suivants :

- Nouvelles règles techniques de conception et de calculs des ouvrages et


constructions en béton armé suivant la méthode des ETATS LIMITE'S (BAEL) -
EDITION 91 Mod. 99
- Les normes françaises ou similaires approuvés au CAMEROUN.
- Les règles du CAMEROUN en matière de construction
- Les cahiers des clauses et conditions générales imposées aux entrepreneurs des
travaux publics et des bâtiments en République du CAMEROUN.
- Les normes (AFNOR - CSTB) et les documents techniques unifiés (DTU).
Article 16 - ESSAIS ET ANALYSES
Tous les matériaux et ouvrages sont passibles des analyses et essais prévus dans les
documents de références ci avant, les frais en résultant étant à la charge de
l'Entreprise. Les matériaux quels qu'ils soient peuvent être vérifiés avant l'emploi
par la Mission de contrôle. Celle-ci peut effectuer tous les essais qu'il juge
nécessaires à tout moment. Ces essais seront confiés au laboratoire choisi par la
Mission de contrôle.
En cas de doute sur la qualité des matériaux et du béton en œuvre, la Mission
de contrôle pourra demander les essais qu'ils jugeront utiles pour appréciation. Ces
essais seront à la charge de l'Entreprise.
Article 17 - MISE EN ŒUVRE DES FOUILLES POUR FONDATIONS
Sont considérées comme fouilles pour fondations les travaux de terrassement qui ont
pour objet le creusement de l´excavation dans laquelle sont construites les parties d
´un ouvrage prenant directement appui sur le sol.
Les fonds de fouilles doivent atteindre le bon sol. Les fondations doivent se reposer
sur le substratum. Si lors de l'exécution des fouilles, il y a des arrivées d'eau ou de la
remontée de la nappe, l'entreprise prendra toute disposition pour le soutien des
fouilles et le rabattement local de la nappe à l'approche de ces ouvrages.
Il s´agit d´assurer notamment :
- la stabilité des ouvrages environnants,
- la stabilité des talus et du fond de fouilles,
- la stabilité de l´ouvrage proprement dit pendant les diverses phases de
construction.
Si les fouilles sont envahies par des eaux de quelque nature que ce soit, l'entreprise
devra réaliser l'épuisement, qui restera à sa charge, ainsi que tous les frais afférents
aux épuisements, tant de jour que de nuit, qui seront nécessaires à une bonne
exécution des travaux ;

Constatations contradictoires
En vue de procéder aux constatations contradictoires de la nature et de la qualité des
terrains rencontrés, l´entrepreneur avertit le maître d´œuvre, au moins 24 heures à l
´avance, de la date à laquelle sera atteinte la cote prévue pour la fondation.
A l´issue de ces constatations, le maître d´œuvre arrête les conditions dans lesquelles
seront effectuées les opérations de préparation et d´acceptation de la fouille.
Préparation du fond de fouille
L´entrepreneur procède à l´enlèvement ou à la purge de tous les éléments, blocs,
poches ou lentilles, susceptibles de provoquer des désordres et au comblement des
vides dans les conditions fixées par le marché ou arrêtées par le maître d´œuvre à l
´issue des constatations contradictoires.
Acceptation du fond de fouille
Sauf dispositions contraires indiquées par le marché ou arrêtées à l´issue des
constatations contradictoires, l´acceptation du fond de fouille est faite après les
opérations de préparation décrites ci-dessus.
Finition du fond de fouille
La finition du fond de fouille est exécutée après les travaux de préparation.
Elle comprend :
- le décapage final jusqu´à la cote prévue dans des conditions permettant d´éviter l
´ameublissement du sol d´assise,
- s´il y a lieu, une amélioration temporaire du fond de fouille destinée à éviter sa
dégradation jusqu´à la mise en œuvre du dispositif de protection
Pour les sols meubles sensibles ou gonflants, cette finition doit suivre immédiatement
les travaux de terrassements et de préparation du fond de fouille
Protection du fond de fouille
La protection du fond de fouille est réalisée dès l´achèvement des travaux de finition
Elle peut être obtenue :
- par un béton de propreté pour les fouilles exécutées à sec,
- par le béton de la fondation dans le cas d´une fondation au rocher,
- par un béton mis en œuvre sous l´eau,
- par tout autre dispositif de protection agréé par le maître d´œuvre.
Les terres provenant des fouilles, dans le cas où elles ne seraient utilisables selon
l'appréciation de la Mission de contrôle pour d'autres emplois dans les travaux,
seront par les soins de l'Entrepreneur, amenées aux décharges publiques.
Il pourra être ordonné l’épandage de ces remblais dans l'emprise du chantier sans
qu'il y ait lieu d'indemnité spéciale. Les remblais autour des fouilles pourront être
exécutés avec les matériaux provenant des fouilles à la condition que ce matériau soit
approuvé par la Mission de contrôle. Les remblaiements autour des ouvrages seront
exécutés par couches successives de 30 cm maximum d’épaisseur, pilonnées,
arrosées et compactées. Au cas où un apport de terre serait nécessaire, il devra
parvenir d'endroits sains et en tous les cas d'emplacements agrées par la Mission de
contrôle. Il est défendu d'adosser les terres contre les maçonneries récentes, de
toute façon, ces remblaiements devront être exécutés à la main pour charger
uniformément les parois et éviter toutes contraintes qui pourraient résulter d'une
charge mal répartie.
FOUILLES EN PUITS
Les fouilles seront descendues jusqu’au bon sol, assurant une parfaite stabilité de
l’ouvrage. Pour les facilités de mise en œuvre, l’ouverture des fouilles ne sera pas
inférieure à 60cm x 60cm. Dans tous les cas la profondeur de ces fouilles ne sera pas
inférieure à 60 cm en tous points. Les parois de fouilles seront bien dressés et les
fonds parfaitement nivelés. Le réglage des fonds de fouilles aux côtes définitives sera
effectué à l’aide de la fiole.
L’exécution des fouilles sera subordonnée à l’approbation de l’implantation par le
Maître d’œuvre.
FOUILLES EN RIGOLES
Elles sont prévues pour l'exécution des fondations des semelles filantes ainsi que les
longrines, chaînages. Par contre, les fouilles pour canalisations enterrées sont exclues
de cet article et intégrées dans les lots spéciaux.
Si le marché le prescrit, les ouvrages de fondation sont bétonnés soit à pleine fouille,
soit entre blindages ou entre coffrages. Dans les autres cas, ils sont bétonnés selon
les dispositions proposées par l´entrepreneur et visées par le maître d´œuvre.
Les modalités d´exécution du bétonnage sont soumises par l´entrepreneur au visa du
maître d´œuvre.
ARTICLE 18 - CONDITIONS TECHNIQUES IMPREVUES
Si le caractère imprévu des conditions géotechniques ou hydrogéologiques
effectivement rencontrées impose une modification importante des conditions du
marché, l´entrepreneur en avise aussitôt le maître d´œuvre et lui soumet les
dispositions techniques nouvelles qu´il propose d´adopter ; les décisions prises par le
maître d´œuvre sur le vu de ces propositions font l´objet d´un ordre de service de la
part du maître de l´ouvrage. Si l´urgence ne permet pas à l´entrepreneur de se
conformer aux prescriptions ci-dessus, il prend les mesures nécessaires et en avise le
maître d´œuvre dans les 24 heures.
ARTICLE 19 - REMBLAIS
Il s'agit de remblaiement autour des fondations pour mise à niveau du sol sous
dallage et du terrain.
Les terres provenant des fouilles seront sous réserve de leur bonne qualité, utilisées
pour le remblai des fouilles. Dans le cas de la mauvaise qualité avérée des terres de
ces fouilles, les remblais seront faits avec du sable. Ceux –ci seront exécutés par
couches successives de 15 cm, arrosées et compactées.
Les terres excédentaires ainsi que celles de mauvaise qualité seront évacuées à la
décharge publique ou en des lieux agréés par l’Ingénieur du marché. De toutes les
manières, les remblais de fouilles seront purgés de tout détritus, racines, matières
végétales et gravas.
ARTICLE 20 - RECEPTION DE FERRAILLAGES
Avant bétonnage, l'Entreprise informera le maître d’œuvre de la finition des
ferraillages en vue de leur réception. Le terme "Bon à bétonner" sera précisé sur le
Journal de Chantier par la Mission de contrôle après cette réception et qui autorisera
l'Entreprise à effectuer le bétonnage des zones en objet.

ARTICLE 21 - MISE EN ŒUVRE DES BETONS


21.1 ACIERS
Toutes les armatures ou treillis métalliques mis en œuvre dans le béton seront
conformes aux spécifications du BAEL 91 mod 99. Les aciers auront les
caractéristiques de la norme française 35.001 AFNOR. Les aciers utilisés sur chantier
seront de la nuance Fe E24 pour les ronds lisses et Fe E40 pour les aciers à haute
adhérence. Les barres seront coupées à la cisaille.
Le cintrage se fera à froid, soit manuellement, soit mécaniquement. Le cintrage à
chaud pourra être admis pour les aciers à haute adhérence d'un diamètre égal ou
supérieur à 32 mm, à condition qu'il soit fait usage d'un appareil de contrôle évitant
la surchauffe et après avis du représentant du maître d’œuvre ou, le cas échéant, le
maître d’œuvre délégué.
Les diamètres des mandrins utilisés pour le cintrage seront conformes aux règles
BAEL 91 et aux fiches d'homologation. Les dispositions d'ancrage seront des coudes
normaux à 45° à retour d'équerre ou à ancrage double coude. Les aciers utilisés
seront dégraissés et exempts de calamine. Les barres présentant des défauts
préjudiciables à leur résistance mécanique, tels que soufflures, fentes ou gerçures,
seront refusées.
Les armatures seront façonnées de façon à présenter exactement les longueurs et les
formes prévues par les dessins d'exécution l'Entreprise.
L'assemblage des armatures doit se faire sur l'atelier du chantier, mais jamais à
l'intérieur d'un coffrage de poutre après mise en place des joues.
Les distances des armatures aux parois de coffrage seront 2,5 cm pour les bétons en
élévation. Les distances des armatures aux parois de coffrage seront 3 cm pour les
bétons en fondation. Les distances des armatures aux coffrages seront obtenues à
l'aide de cales en béton préfabriqué ou de cales plastiques dont la dimension sera
adaptée au résultat à obtenir.
Les cales en béton comporteront des chevelus de fixation à l'armature. Les ligatures
et les barres de montage seront en nombre suffisant pour éviter toute déformation
de l'armature assemblée, tant pendant les manipulations que lors du coulage du
béton.
En cas de doute sur la qualité des aciers approvisionnés sur site, la Mission de
contrôle ou le Représentant du maître d’œuvre ou, le cas échéant, le maître d’œuvre
délégué pourront demander, à la charge de l'Entreprise, des essais de résistance sur
des échantillons prélevés sur site. Les essais seront effectués par un Organisme agréé.
Les recouvrements seront conformes aux prescriptions du BAEL 91. Les armatures
présentant des traces de rouille non adhérentes seront énergiquement brossées
avant mise en place dans les coffrages. Les armatures façonnées ou non seront
stockées sur des madriers et non pas à même le sol.

21.2 - QUALITE DU BETON


Composition des différents types de béton (à titre indicatif)

1. Dosage de ciment (CPJ 35) des ouvrages en béton armé

DOSAGE EN SABLE GROS


CIMENT GRAVIER EAU
kg/m3 GRAIN

BETON DE 3 seaux
150 1 sac de 50 kg 4 brouettes 3 brouettes
PROPRETE (30 litres)
BETON POUR 3seaux
350 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1 brouette
SEMELLES (30 litres)
BETON POUR
3 seaux
POTEAU EN 350 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1 brouette
(30 litres)
FONDATION

BETON POUR 3 seaux


350 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1 brouette
LONGRINE (30 litres)

BETON POUR
3 seaux
POTEAU EN 350 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1 brouette
(30 litres)
ELEVATION
BETON POUR
3 seaux
CHAINAGE ET 350 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1 brouette
(30 litres)
LINTEAU
BETON POUR
3 seaux
DALLAGE 300 1 sac de 50 kg 2 brouettes 1,5 brouette
(30 litres)
EXTERIEUR
2. Dosage de ciment (CPJ 35) des mortiers

DOSAGE
CIMENT SABLE FIN EAU
EN kg/m3

MORTIER POUR POSE DE LA 4 seaux (40


250 1 sac de 50 kg 3,5 brouettes
MAÇONNERIE litres)
MORTIER POUR LA 4 seaux (40
250 1 sac de 50 kg 4 brouettes
FABRICATION DES litres)
PARPAINGS 10, 15
MORTIER POUR LAET 20)
COUCHE 2 seaux
500 à 600 1 sac de 50 kg 1,5 brouette
D’ACCROCHAGE D’ENDUIT
(GOBETIS)
MORTIER POUR CORPS (20 litres)
4 seaux (40
D’ENDUIT (PREMIERE 300 1 sac de 50 kg 3 brouettes
litres)
COUCHE)
MORTIER POUR FINITION 4 seaux (40
300 1 sac de 50 kg 3 brouettes
D’ENDUIT litres)
CHAPE LISSE (LOCAUX 2,5 seaux (25
400 1 sac de 50 kg 2,5 brouettes
PUBLICS) litres)
Les bétons armés en élévation seront dosés à 350 kilogrammes de ciment par mètre
cube (B 350) et vibrés pendant la mise en œuvre.

Le respect du dosage en eau est très important. Un béton qui a trop d’eau est moins
résistant mais en contrepartie un béton qui ne contient pas assez d’eau se met
difficilement en place. On risque d’y trouver des zones sans mortier (nids de cailloux)
et des cavernes. Il est difficile de définir la quantité d’eau à ajouter pour obtenir le
dosage prescrit car celle-ci dépend de la quantité d’eau déjà contenue dans les
granulats (lorsque ceux-ci sont humides)

La quantité d’eau contenue dans les cailloux est négligeable. Celle contenue dans le
sable peut par contre être importante et il sera indispensable d’en tenir compte. Pour
cela il sera bon de procéder ainsi :
Mettre à la disposition du chantier
-une balance,
-une poêle,
-une boite dont le volume soit égale au 1/100e du volume de sable à introduire
La boite est remplie et son contenu est pesé
Le sable est ensuite placé dans la poêle et desséché en le mélangeant à de l’essence
que l’on fait alors brûler. On pèse à nouveau. La différence en grammes divisée par
10 donne le nombre de litres à retirer de la quantité d’eau prescrite pour une gâchée.
La fabrication du béton peut être à la bétonnière ou à la main. Le béton doit
normalement être fabriqué à la bétonnière. Les granulats sont introduits les
premiers. Ils sont d'abord malaxés à sec, puis l'eau est introduite.
La durée totale du malaxage est comprise entre une et deux minutes. Le béton doit
être bien homogène. Si le malaxage dure trop longtemps, une ségrégation peut se
produire (séparation des gros et des petits éléments) qui est nuisible à la bonne
qualité du béton.
Quand il s'agit de petites quantités d’un béton de catégorie inférieure (béton de
propreté par exemple), on peut envisager une fabrication à la main. L’aire de
fabrication doit être propre ; elle peut être constituée par un ensemble de tôles
métalliques, ou par une forme bétonnée plane.
Les granulats sont mélangés à la pelle ; l'eau est introduite progressivement dans un
cratère central pratiqué dans le tas de granulats ; le malaxage est poursuivi en
prenant soin d’éviter la ségrégation, jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.
Il ne faudra pas qu'à la mise en œuvre du béton, la composition soit modifiée. Il faut
donc que tous les constituants restent à l'intérieur du coffrage. Pour cela, deux
précautions sont à prendre :
-Les coffrages doivent être étanches. Dans le cas contraire, les éléments fins (ciment
+ eau + sable fin) peuvent s'écouler par les interstices de sorte que le béton situé à
proximité de la paroi n'a plus la composition requise.
-Les coffrages en bois, ou en matériaux poreux, doivent être longuement arrosés
avant la mise en place du béton. En l'absence de cette précaution, ces coffrages
absorbent l'eau de gâchage. Le béton situé à proximité de la paroi n'a plus la teneur
en eau requise. Dans le cas d'emploi de coffrages ayant déjà servi, il est essentiel de
les nettoyer soigneusement.
Le transport du béton doit être suffisamment rapide pour qu’il soit en place avant le
début de la prise. Un délai total de 20 minutes doit être respecté par temps
moyennement chaud (25 à 30'), entre la préparation et la fin de la mise en œuvre.
Il faudra éviter les trépidations, et surtout le déversement sur une grande hauteur à
cause des risques de ségrégation. Le béton doit être versé sans heurts à son
emplacement définitif.
S’agissant du compactage du béton, le damage du béton qui consiste à le frapper
avec une surface plane placée au bout d'un manche (dame) n'est efficace que pour
de faibles épaisseurs de béton non armé (0,20 m).
Le piquage du béton qui consiste à en faciliter la mise en place en y enfonçant une
tige de place en place peut être utilisé pour des pièces relativement minces ou
légèrement armées.
La vibration du béton est un des procédés de mise en place les plus simples et les
meilleurs. Elle peut s'effectuer soit par l'intermédiaire des coffrages (vibration
externe), soit à l’aide d'aiguilles vibrantes (vibration interne).
Les précautions suivantes seront prises en cours de vibration du béton :
Il faudra s'assurer que le retrait du pervibrateur ne laisse pas de trous et s’il s'en
produit, accroître légèrement la teneur en eau. Il vaut mieux, en effet, réaliser un
béton un peu moins résistant que prévu qu'un béton caverneux.
Il ne faudra pas vibrer le béton trop longuement à cause des risques de ségrégation.
La présence d'un excès de laitance en surface (plus de 2mm environ) peut signifier
que la vibration a trop duré.
L'aiguille devra être enfoncée et retirée suivant son axe. Elle ne devra pas être
déplacée horizontalement. La distance entre deux positions successives
d’enfoncement de l'aiguille sera de l’ordre de 30 centimètres.
Il ne faut pas trop approcher aiguille des coffrages (pas à moins de 10 à 15 cm si
possible).
L'exécution du béton ne se limite pas à l’achèvement de la mise en œuvre. Des soins
attentifs doivent encore être donnés pendant la période de prise (environ 15 jours). Il
s'agit alors essentiellement d'empêcher que l’eau ne s’évapore au lieu de se
combiner avec le ciment.
On peut soit enduire la surface avec un produit de cure, soit veiller
à ce qu'elle soit maintenue en permanence en atmosphère humide.
L’emploi des produits de cure a l'avantage de permettre une protection immédiate
du béton dès sa finition. Mais il présente un certain risque de mauvaise exécution qui
peut obliger, au moins en climat très sec, à le compléter par une cure à l'eau. Il
convient de noter que les produits de cure industriels sont surtout utilisés pour les
ouvrages importants.

La cure à l'eau consiste à recouvrir la surface du béton à l'aide de bâches ou de


paillassons, et à les maintenir continuellement humides par arrosage. Cet arrosage ne
peut commencer que 24 heures après la mise en œuvre du béton, en raison du risque
de délavage.
Par conséquent pendant la première journée, la cure à l’eau nécessite beaucoup
d'attention afin que paillassons et bâches soient maintenus humides sans qu'il se
produise de ruissellement d'eau sur le béton.
La cure est impérative. Ne pas l'effectuer a toujours des conséquences néfastes sur la
tenue de l’ouvrage. Donc, en résumé :
La cure du béton est obligatoire. Elle consiste à empêcher l'évaporation de l'eau
de gâchage. Elle doit durer 15 jours.
En cas de cure par arrosage, il faut éviter tout ruissellement d'eau sur le béton
pendant les premières 24 heures.
Les bétons B 350 pour béton armé d’ouvrage d’art ou dalot devront avoir une
résistance minimale à la compression de 20MPa à 28 jours.
Suivant le volume de béton à réaliser, le Maître d’œuvre pourra réaliser des essais de
contrôle de qualité par ses moyens propres ou, s’il le juge nécessaire, demander à un
Laboratoire agréé d’effectuer tous les essais nécessaires afin de vérifier la qualité du
béton.

S’il arrive que les résistances minimales demandées ne soient pas atteintes, ces essais
seront réputés à la charge du Cocontractant et le Maître d’œuvre décidera des
mesures à prendre concernant l’ouvrage incriminé.
La composition du béton B.150, pour le béton de propreté, sera telle que le volume
de granulats moyens et gros soit le double de celui du sable.

21.3 -DEFAUT D'EXECUTION, ETAT DE SURFACE


En cas d'état de surface des bétons jugé non recevable par la Mission de contrôle,
l'Entrepreneur devra exécuter à ses frais exclusifs un ragréage complet des ouvrages
correspondants avec un enduit à base de résine synthétique du type SIKALATEX ou
équivalent. La mise en œuvre et les dosages de cet enduit devront être conformes à
la fiche technique du fabricant.

21.4-COFFRAGES ET ETAIEMENTS
Les coffrages constituent le moule dans lequel le béton va prendre la forme qu'on
désire lui donner.
Ils doivent donc satisfaire aux conditions suivantes :
- Ne pas se déformer ni se déplacer lors de la mise en œuvre et de la prise du béton.
- Donner un aspect satisfaisant au parement du béton.
Le respect de la première condition est obtenu en agissant d'une part sur la rigidité
du coffrage et d'autre part sur l'étaiement
La plus grande attention doit donc être portée à la rigidité des coffrages, et il y a lieu
pour cela de tenir compte des forces que leur applique le béton.
L’aspect des parements dépend du matériau dont est constitué le coffrage. Il y a des
coffrages en bois et des coffrages métalliques.
Coffrage en bois
Suivant la qualité de la surface que l'on désire obtenir, la surface du coffrage en
contact avec le béton sera plus ou moins soignée. Dans le cas général où l'on désire
laisser la surface brute de décoffrage, les planches devront être rabotées
soigneusement ou recouvertes de contreplaqué.
Le coffrage devra être réalisé en se préoccupant du réemploi ultérieur des bois
utilisés. Il faudra donc, dans la mesure du possible, utiliser des planches de
dimensions régulières et ne façonner que les éléments d'extrémité.
En outre, les assemblages devront être réalisés de préférence par brides, par coins,
par broches et agrafes, ou par boulons et, s'il faut utiliser des clous, ceux-ci ne
doivent pas être enfoncés complètement afin de pouvoir être arrachés facilement.
Les parois verticales peuvent être décoffrées au bout de 4 à 6 jours.
Les étaiements
Les étais sont des appuis provisoires destinés à supporter les coffrages jusqu'à la prise
du béton. Ce sont en général des madriers ou des bois ronds dont les dimensions
doivent être suffisantes pour qu’ils puissent supporter le poids du coffrage et du
béton qui le remplit.
Les étais doivent reposer sur des semelles pour assurer une bonne répartition de la
charge sur le sol. Règle générale, il convient de limiter la charge transmise au sol à 1
kg par centimètre carré.
Le plus grand soin doit être apporté à la rigidité des semelles. Dans le cas de semelles
en bois, il est bon de superposer deux planches en croisant les fibres pour éviter la
rupture par fente du bois.
Le réglage exact de la position des étais en hauteur se fait à l’aide des coins.
Les semelles, les coins, et d’une façon générale toutes les pièces d'appui des étais
doivent être en bois dur. L’utilisation de bois résineux est déconseillée car leur
résistance à la compression transversale est très faible.
On peut également utiliser des étais métalliques. Ceux-ci sont constitués par des
tubes coulissant l'un dans l'autre et équipés chacun à une extrémité par une plaque
de répartition.
Le tube supérieur comporte une série de trous axiaux espacés de 10 cm où il est
possible de passer une broche pour le bloquer à la longueur désirée. Des manchons
vissés assurant la liaison entre, les tubes et les plaques de répartition permettent de
parfaire l'ajustage.
Si les dimensions des plaques de répartition sont insuffisantes, on peut les faire
reposer sur des plaques en bois plus grandes.
Pour le calcul des charges à supporter par les étais, il faut considérer que le béton
pèse 2 500 kg par mètre cube
21.5 - SOINS AVANT BETONNAGE
a) Propreté
Les coffrages ne devront pas être tachés par des produits hydrocarbonés, tels que
graisse, cambouis, etc... Ni par la rouille. Les taches seront soigneusement enlevées si
besoin en est.
b) Nettoyage
Immédiatement avant mise en œuvre du béton, les coffrages seront nettoyés avec
soin de façon à les débarrasser des poussières et débris de toutes natures.
La finition du nettoyage sera assurée à l'air comprimé.
c) Humidification
Les coffrages en bois courant seront abondamment arrosés avant mise en œuvre du
béton.
L'arrosage sera conduit au besoin en plusieurs phases échelonnées de manière à
obtenir une humidification des bois aussi complète que possible, qui aura pour but de
resserrer les joints par gonflement du bois.
Les surfaces humides ne devront cependant pas être ruisselantes. L'eau en excès sera
évacuée à l'air comprimé.
d) Enduction d'huile
Seront huilés avant mise en œuvre du béton :
- tous les coffrages métalliques
- les coffrages soignés composés de panneaux en contre-plaqués ou en fibres de
bois agglomérés et tous les coffrages pour parements fins.
- L'huile en excès au fond des moules sera épongée avant bétonnage. Les huiles
employées seront des huiles spéciales dites de démoulage.
e) Avant le début de l'opération de bétonnage, les inspections, en fonction de leur
classe, doivent également concerner :
 la géométrie des coffrages ;
 la stabilité des coffrages et étaiements et de leur assise ;
 l'étanchéité des coffrages et de leurs éléments ;
 le traitement des faces des joints de construction ;
 l'élimination de l'eau en fond de coffrage sauf dans le cas où un procédé
spécial de bétonnage sous l'eau ou d'évacuation de l'eau sans mélange avec la
pâte est mis en œuvre ;
 les ouvertures et réservations.
INSPECTION DES ARMATURES DE BETON ARME
(1) Avant le début de l'opération de bétonnage, les inspections, en fonction de leur
classe, doivent confirmer que :
 les armatures et leur espacement spécifié sont conformes aux plans ;
 l'enrobage respecte les spécifications ;
 les armatures ne sont pas souillées par de l'huile, de la graisse, de la peinture
ou autre substance nuisible ;
 les armatures sont convenablement assemblées et fixées de façon à éviter
tout déplacement pendant le bétonnage ;
 l'espacement entre les barres d'armature est suffisant pour permettre la mise
en place et le compactage du béton.

(1) Après, Les joints de reprise doivent être vérifiés afin d'assurer que les barres en
attente sont en position correcte.

INSPECTION APRES BETONNAGE


(1) La résistance du béton doit être estimée comme étant compatible avec la dépose
des coffrages et étaiements.
(2) La structure doit être contrôlée afin de vérifier que ne subsiste aucun insert
provisoire.

21.6 - DEMONTAGE DES COFFRAGES ET DES ETAIEMENTS


(1) Les coffrages et les étaiements ne doivent pas être démontés avant que le béton
ait atteint une résistance suffisante :
 pour résister aux détériorations de surface dues au décoffrage ;
 pour supporter les actions qui lui sont appliquées à ce stade ;
 pour éviter des flèches dépassant les tolérances spécifiées, en raison du
comportement élastique ou non élastique du béton (fluage).
(2) Le décoffrage doit être effectué de manière à éviter tout choc, toute surcharge ou
toute détérioration de la structure.
(3) Les efforts dans l'étaiement doivent être relâchés suivant une séquence assurant
que les autres éléments de l'étaiement ne sont pas soumis à des sollicitations
excessives. La stabilité de l'étaiement et du coffrage doit être maintenue pendant le
relâchement des efforts et le démontage.
(4) La procédure d'étaiement ou de retraitement afin de réduire les effets de la
charge initiale ou des charges ultérieures ou encore d'éviter des flèches excessives
doit être l'objet d'une note de méthode.

21.7-SECURITE DU PERSONNEL ET DES TIERS


Les coffrages et éléments de charpente, qui après emploi porteraient des clous ou
pointes ou saillies seront immédiatement dégarnis de leurs pointes s'ils sont destinés
à être réemployés.
Dans le cas contraire, ils seront immédiatement brûlés ou stockés à l'écart du
chantier, en un emplacement non accessible au public.

21.8 - BETON DE PROPRETE


Sous les semelles et longrines, sera coulé un béton de propreté dosé à 150 kg de
ciment CPJ 35, avec épaisseur moyenne de 5 cm.

21.9 - BETON ARME POUR SEMELLES - LONGRINES


Les fondations seront exécutées en béton armé dosé à 350 kg/m3 de ciment CPJ 35.
Si l'entreprise envisage l'utilisation d'un adjuvant, elle devra donner les
caractéristiques de l'adjuvant et la notice d'emploi du fabricant. Seuls des adjuvants
bénéficiant d'un avis technique pourront être employés.
L'enrobage des aciers sera de 3 cm en semelle et 2,5 cm pour les autres ouvrages.

21.10 - DALLAGE EN BETON


Le mur de soubassement sera réalisé en agglomérés bourrés de 20cm d’épaisseur et
sera couronné d’un chaînage de 20 x 20 cm. Après le remblai de la fondation,
un dallage non solidaire de 8cm d’épaisseur sera coulé sur un filme polyane.
CHAPITRE III - LOT N° 3 : BETON ARME EN ELEVATION
Article 22 - BETON ARME EN ELEVATION
Sont appliquées dans le présent chapitre toutes les prescriptions techniques
précisées au chapitre précédent.
Les coffrages seront exécutés en matériaux de bonne qualité dont la planéité reste
normale après humidification et dessiccation successives dues au bétonnage.
L'étanchéité des coffrages sera suffisante pour éviter les pertes de laitance au
moment du pilonnage ou de la mise en vibration. Les parements de béton coffré
répondront selon leur destination aux classes telles qu'elles sont définies par le DTU
22-1.
- Classe 1 : Élémentaire pour les fondations enterrées
- Classe 2 : Ordinaire pour l'ensemble de la structure
- Classe 3 : Courant pour les pièces en façade de la structure
Dans le cas où le résultat ne sera pas satisfaisant, l'Entreprise aura à sa charge la
réalisation d'un enduit hydrofuge avec un adjuvant hydrofuge après repiquage
complet pour dégager les agrégats. Dans tous les cas, les défauts de planéité,
d'équerrage, etc... seront corrigés de la même manière et dans les mêmes conditions
que ci-dessus.
Les recoupes de balèvres et ragréage seront exécutés au décoffrage en fonction de
l'état de surface et de la classe de parement à obtenir.
Les joints de construction seront débarrassés de tous les éléments de coffrages qui
pourraient s'opposer à leur fonctionnement et il sera obligatoirement fait usage de
matériaux de type ininflammable.
Les voiles et poteaux devront être d'une verticalité absolue. Il ne sera admis de
défaut d'implantation entre les poteaux ou voiles superposés. Les tolérances admises
sont celles définies par le DTU 23-1.
En aucun cas, elles ne doivent dépasser les tolérances suivantes :
- La tolérance maximum sur une hauteur de 3 mètres ne devra pas excéder 15 mm
quels que soient la pièce et l'emplacement (angle, centre, etc...) dans laquelle elle
est mesurée. L'écart de hauteur entre 2 angles quelconques d'une pièce sera
inférieur à 10 mm
- Le coulage du béton ne devra sous aucun prétexte présenter de défauts
d'homogénéité dans la masse, la constatation de défectuosités de ce genre
pourrait entraîner la démolition de la partie défectueuse et sa reconstruction.
- Les arêtes et en général tout ce qui est ligne architecturale devront sortir du
coffrage parfaitement droit sans arrachements, manques ou irrégularités.
L'ensemble des ouvrages béton armé en élévation seront réalisés en ciment Portland
(CPJ 35), dosé à 350 kg/m3 de béton. L'enrobage des aciers sera de 2,5 cm. La
décomposition des articles à exécuter est la suivante.

23.1 - BETON ARME DES POUTRES


Cet article concerne les poutres, les chaînages, raidisseurs, linteaux, et appuis de
fenêtres.
Ils devront former un système mécaniquement continu.
Toutes les maçonneries seront raidies par des chaînages en béton armé reliés entre
eux. Les chaînages horizontaux formeront avec les chaînages verticaux (raidisseur des
baies, poteaux) un système mécanique continu. Le décoffrage des poutres et des
chaînages sera effectué dans un délai de 3 jours minimum pour les joues et de 16
jours minimum pour les fonds.
La longueur d'appui des linteaux sera prolongée de 0,20 m minimum de part et
d'autre de l'ouverture. Ces linteaux seront repris en continuité avec les raidisseurs
verticaux de baies. Les appuis de fenêtres devront présenter un rejingot, seront
revêtus sur la partie supérieure d'un enduit finement lissé, constituant le glacis, avec
une pente de 10 % vers l'extérieur.

23.2 - BETON ARME DES POTEAUX


Les coffrages des poteaux seront parfaitement verticaux et calés de telle sorte qu'ils
ne subissent aucun mouvement pendant la mise en œuvre du béton. Ils seront coulés
en une seule opération. L'utilisation du pervibrateur est obligatoire. Le décoffrage
des poteaux pourra intervenir 48 heures après la mise en œuvre du béton.
CHAPITRE IV - LOT N° 4 : MAÇONNERIE
RAPPEL DE REGLEMENT
Toutes les maçonneries entrant dans la composition des ouvrages définies ci-dessous
devront répondre aux prescriptions des documents techniques unifiées et normes
françaises homologuées:
- DTU n°20-1 et 20-12
- Normes NFP 13.304 et 14.301

ARTICLE 24 - AGGLOMERES PLEINS ET CREUX


Conditions de fabrication à respecter strictement :
- Le tamisage des granulats (sable) pour la séparation des matières végétales,
du sable trop fin, de l’argile
- Fabrication sous un abri couvert de nattes ou de pailles. L’aire de fabrication
devra être tenu propre et parfaitement plane
- Le mortier sera malaxé sur une aire de gâchage propre et suffisamment large.
- Le compactage du mortier dans le moule par piquetage et par secousses
- L’arrosage abondant des agglomérés pendant (15jours) et les cinq premiers
jours de stockage. L’arrosage sera effectué au moins deux (2) fois par jour
avant la mise en œuvre de manière à éviter la dessiccation.
- la protection des agglomérés contre les effets du soleil par le stockage sous
un abri

- Le mortier desséché ou qui commence à faire prise ne sera pas utilisé pour la
fabrication des agglomérés.
Les agglomérés ne seront utilisés qu’après quinze (15) jours au minimum après la
fabrication. Dans le cas contraire, le maître d’œuvre aura le droit de démolir
l’ouvrage et le faire reconstruire aux frais de l’entrepreneur.
Ils devront présenter les faces sensiblement planes dont les tolérances maximum
seront de plus ou moins 2 mm sur les petites faces et de plus ou moins 4 mm sur les
grandes faces.
Les faces seront plus ou moins rugueuses pour assurer l'adhérence des enduits.
Dimensions utilisées : 0,20 x 0,40 , en épaisseur 0,10, 0,15 et 0,20 m.
Pendant la période de séchage fixée à quinze jours au minimum, les agglos seront
protégées des effets du soleil par abri provisoire et arrosés deux fois par jour dans la
1ère semaine et une fois par jour dans la 2ème semaine.
Des briques de production locale ou pierres pourront être utilisées en lieu et place
des agglomérés en béton pour l'exécution des maçonneries à la condition expresse
qu'elles soient agréées par le maitre d’œuvre et que leurs caractéristiques
mécaniques correspondent à la NFP 13.301 et 13.304. La résistance mécanique des
parpaings (blocs creux) devra répondre à une contrainte de rupture au moins égale à
60 bars (contrainte de rupture rapportée à la section brute minimale du bloc).
Les agglomérés seront posés en quinconce de manière à éviter la superposition de 2
joints verticaux. Par ailleurs, les joints de mortier horizontaux et verticaux ne devront
pas avoir plus 2 cm d’épaisseur.
Toutes les maçonneries seront hourdées au mortier de ciment dosé à 250 kg
de ciment. Les poteaux et raidisseurs en béton armé seront coulés après montage
des maçonneries de façon à assurer un harpage efficace. Les joints devront être
parfaitement bourrés. L’entrepreneur doit, selon les règles d’art et les conditions
climatiques, arroser la maçonnerie pendant au moins deux semaines.
Les murs porteurs seront en agglomérés de ciment creux 15 x 20 x 40 suivant les
indications des plans. Ces agglomérés devront offrir une résistance à l’écrasement
suffisante.
N.B : les murs de séparation de pièces contiguës seront identiques aux murs des
pignons.
Le mur de soubassement sera monté en agglomérés bourrés de 20cm d’épaisseur.

ARTICLE 25 – CLAUSTRAS
Les claustras seront confectionnés avec un mortier de ciment dosé à 400 kg / m 3.
Le moule utilisé est de forme carrée 40 cm x 40 cm, les trous d’aération sont
également carrés 13,5 cm x 13,5 cm. Toutefois cet ouvrage aura une pente de 45°
pour empêcher l’introduction des eaux de pluies dans la salle de classe en ce qui
concerne la façade arrière. L’épaisseur de la forme en + des cloisons de séparation de
ces trous est de 4 cm

ARTICLE 26 - ESSAIS DE RESISTANCE


Les essais pour les parpaings creux doivent être réalisés suivant la norme 14.301.
La fréquence de ces essais sera un essai de convenance en début de chantier et un
essai par mois en cours de chantier mettant en œuvre ces matériaux.

ARTICLE 27 - MUR COTE 0,20 m


Murs extérieurs ou de séparation intérieure assurant une isolation phonique à
l'intérieur du bâtiment en parpaing creux de 20 cm d'épaisseur brute, pose au
mortier de ciment dosé à 350 kg de ciment CPJ.
Limite de prestations :
• La chape d'arase étanche
• Les sujétions pour trous de scellement d'ouvrages d'autres corps d'état ou pour
passage de tuyauterie....

ARTICLE 28 - MUR COTE 0,15 m


Murs intérieurs ou extérieurs, de parpaing creux de 15 cm d'épaisseur brute,
pose au mortier de ciment CPJ dosé à 350 kg/m3.
Limite de prestation : mêmes sujétions que l'article précédent

ARTICLE 29 - CLOISON COTE 0,10 m


Cloisons intérieures en parpaing creux de 10 cm d'épaisseur brute, pose au mortier
du ciment CPJ, dosé à 350 kg/m3. Localisation : murs des WC.
Limite de prestation : trous de scellement pour ouvrage d'autres corps d'état.

ARTICLE 30- TROUS - SCELLEMENTS - CALFEUTREMENTS - RACCORDS

30.1 - RESERVATIONS ET PERCEMENTS DANS OUVRAGES EN MAÇONNERIE


1) Percements dans maçonneries
Les percements dans tous les murs et cloisons en maçonnerie de toute nature seront
exécutés par l'Entreprise. Ces percements seront à exécuter très soigneusement,
leurs dimensions devront être celles strictement nécessaires. Toute précaution devra
être prise lors de l'exécution pour ne pas ébranler les ouvrages. Dans le cas de
percements dans les éléments porteurs soumis à des contraintes importantes,
l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du Maître d'Œuvre avant d'exécuter ses
percements.
2) Tranchées - saignées - feuillures
Mêmes prescriptions que pour les percements. Dans le cas de cloisons en matériaux
creux, les saignées et tranchées ne devront jamais pénétrer dans la paroi opposée du
matériau creux.
30.2 - SCELLEMENTS
Les scellements de tous les ouvrages sont à la charge de l'Entrepreneur. Les
scellements devront avoir une profondeur déterminée en fonction des efforts qu'ils
auront à supporter, compte tenu toutefois de l'épaisseur de l'ouvrage dans lequel
doit se faire le scellement.
Dans le cas général, les scellements se feront au mortier de ciment et sable fin, les
cales en bois dans les scellements sont interdites. Le ciment employé devra
correspondre ou être compatible avec celui utilisé pour l'ouvrage en question.
Les scellements devront toujours être arasés de 2 cm environ en retrait du nu fini des
murs, afin de réserver l'épaisseur pour le raccord ou le revêtement (sols et murs).
30.3 – BOUCHEMENTS
Les bouchements sont dus par l'entreprise de gros œuvre selon les indications
données ci-dessus, notamment en ce qui concerne les matériaux et l'arasement.
Ces bouchements devront être étanches au bruit, au feu, à l'air.
30.4- FOURREAUX
Les fourreaux seront fournis, posés et réglés par l'Entrepreneur. Ces fourreaux seront
à prévoir pour toutes les canalisations traversant un élément de gros œuvre (béton -
maçonneries - etc...). Ils seront de diamètre immédiatement supérieur à celui des
tuyaux pour lesquels ils sont prévus, sauf cas particuliers ou pour des raisons de
dilatation, un jeu plus important doit être prévu.
30.5 - RACCORDS - CALFEUTREMENTS
30..5.1. - Prescriptions générales
Les raccords seront toujours réalisés en matériau strictement de même nature que
l'ouvrage qui les reçoit. La finition des raccords devra être parfaite, leur arasement
strictement au même nu, aucune marque de reprise ne devra être visible, etc. en
particulier, l'arasement au droit des fourreaux, canalisations, gaines, etc. devra être
parfaitement dressé.
30..5.2 - Raccords et calfeutrements sur éléments verticaux
Ceux-ci seront arasés au nu fini des murs en béton ou des enduits sur murs et
cloisons. L'aspect fini devra correspondre à celui du parement. Ces raccords et
calfeutrements sont à la charge de l'Entrepreneur.
30.5..3. - Raccords des peintures
Dans le cas où des travaux de percements, scellements, raccords, etc... Seraient
exécutés après les finitions des peintures, les raccords seront obligatoirement
exécutés par l'Entrepreneur. Dans le cas de travaux normalement exécutés, après
finition des peintures, l'Entrepreneur devra prendre en charge les locaux dans
lesquels il intervient et sera tenu d'en assurer la protection. Les dégâts occasionnés
seront repris dans les mêmes conditions énoncées ci-dessus.
30.5..4. - Fixations diverses
* Fixation dans le béton et les maçonneries : Les petits tamponnements et autres
fixations sont à la charge de l'Entrepreneur. Les fixations par spit sont interdites dans
les ouvrages en béton et en maçonnerie. Il est fait obligation d'employer des chevilles
auto foreuses.
30.5.5. - Supports
L'Entrepreneur devra prévoir tous les supports nécessaires à la parfaite fixation de
leur matériel, et en particulier pour toutes les tuyauteries et canalisations de toute
nature en nappes ou isolées. Ces supports devront être d'exécution soignée, réalisée
selon les méthodes de travail de la serrurerie, et dans toute la mesure du possible,
choisis dans des fabrications de série, inoxydables ou protégés contre la corrosion par
traitement de surface en usine. Chaque fois qu'il supportera plusieurs tuyauteries
voisines, le support devra être étudié en fonction de l'ensemble du problème.

Il ne sera admis dans ce domaine aucune improvisation sur le chantier. Les supports
importants seront préparés en atelier. Ceux qui seront exécutés sur le chantier
devront l'être d'après des plans approuvés par le Maître d'Œuvre. Les supports
réalisés par l'Entrepreneur recevront obligatoirement, avant pose, deux couches de
peinture antirouille.

CHAPITRE V - LOT N° 5 : CHARPENTE ET COUVERTURE


GENERALITES
L’Entrepreneur aura à sa charge la réalisation des travaux de charpente bois, en
travaux neufs.
ARTICLE 31: CARACTÉRISTIQUES DES BOIS
Le bois employé pour les charpentes devra être dur et résistant aux intempéries,
avec un taux d’humidité compris entre 17 et 20%. On utilisera de préférence les
essences telles que l’azobé, le dousie, l’iroko etc
Les bois (bastings, chevrons, planches, tasseaux, etc.) seront sains et exempts
d’échauffement, de pourriture, de flache ou d’aubier.
Les bois seront droits de fil, les nœuds seront évités, seuls les nœuds dont le
diamètre ne sera pas supérieur à 10 % de la hauteur de la pièce seront tolérés.
La qualité du sciage sera contrôlée, la pente du fil sur une face sera inférieure à 12%.
Pour éviter l’arrachement de la charpente par des orages. Il faudra particulièrement
soigner les ancrages. Les procédés suivants pourraient être employés : fixation à
l’aide de barres d’aciers de 6mm de diamètre ancrées dans le chainage, fixation à
l’aide de plaines ancrées dans le chainage ou fixation à l’aide de ferrures vissées sur
des lisses.
Avant toutes mises en œuvre, le bois de charpente devra être soumis à un
traitement obligatoire contre les insectes et les champignons qui attaquent le bois
dans les milieux humides, de mauvaise ventilation, de chaleur etc. On utilisera à cet
effet des produits insecticides et fongicides par trempage ou par badigeonnage.
Parmi les nombreux produits qui existent, nous avons : le xylamon, le xylophène ; le
carbonyle, le creote, l’imprabois etc.
Une protection hydrofuge (avec flinkote par exemple) sera nécessaire lorsque le bois
devra être scellé dans la maçonnerie

31.1 FERMES
Les fermes seront exécutées avec du bois traités de 3 x 15 suivant les indications des
plans.
L’entrait et l’arbalétrier seront doublés.
Ces fermes seront solidement ancrées dans la maçonnerie à l’aide des fers d’attente
des poteaux ;
Les fermes de grande portée comme le cas du hangar seront contreventés pour
assurer une parfaite stabilité de la charpente. Le contreventement se fera dans le
sens longitudinal du bâtiment.
31.2 PANNES :
Elles seront en bois dur traités au xylamon, de section 8 x 8 suivant les indications des
plans.
Sur les pignons et les murs de séparation, elles seront fixées avec des pattes de
scellement en fer plat de 3 x 30 x 200
31.3 COUVERTURE :
La couverture sera réalisée en tôles aluminium d’épaisseur 6/10ème. La longueur
sera appréciée par l’entreprise en fonction du plan d’exécution de la toiture qu’elle
aura produit.

Cette couverture sera fixée sur les pannes par des tires fonds de 8 x 80 avec
accessoires. Un débord de toiture de 15 cm maximum est effectué.
- Le faîtage sera relevé et couvert avec des tôles faîtières de 50 cm de 6/10è;
- Les pignons recevront des rives de tôles bac en aluminium.
- Les trous des ondulations au droit du mur seront rembourrés de cotons (ou
d’éponges).
Le sens de montage des tôles sera fonction de la prédominance des vents. Cette
notion est très importante lorsque ce sont les pignons qui sont exposé. Lorsque le
vent souffle sur les façades, il sera préférable d’utiliser des tôles d’une seule
longueur. En outre il faudra exécuter un calfeutrement bitumineux (type AFRIC
MOUSSE) entre la tôle faitière et la partie haute de la dernière tôle.
Les gouttières seront métalliques et les descentes d’eau en PVC.

31.4 PLANCHES DE RIVE :


Planches de rives d’égout ou de pignon, largeur 30 cm, en bois de charpente
épaisseur 3 cm ou en tôle bac aluminium, fixés aux extrémités des pannes et des
arbalétriers.

ARTICLE 32  - PROTECTION DES BOIS


Tous les bois seront protégés en usine par trempage dans un produit de traitement
fongicide et insecticide, ainsi qu’un traitement contre les termites.
L’Entrepreneur devra avant application soumettre la marque, les références et le
mode d’application à l’approbation du Maître d’œuvre.
Les charpentes à conserver subiront un traitement complet insecticide et fongicide,
en deux applications, des anciens bois, poutres, fermes et pannes.

ARTICLE 33 - ASSEMBLAGES
Les assemblages seront de différents types selon la nature des ouvrages :
boulonnage, tirefonnage ou pointage

ARTICLE 34 - PLATINES DE FIXATION DE PANNES SUR MACONNERIE


Pour les charpentes composées de pannes ancrées sur les chaînages de murs pignons
ou de refends, à l’aide de platines en acier, on adoptera un dispositif d’ancrage
composé comme suit :
une platine de fixation de 150 x 185 x 8 mm avec 2 tiges filetées à crochets scellées
dans le chaînage en béton, où aura été pratiquée une réservation.
CHAPITRE VI : LOT N° 6 : ENDUITS – CHAPES ET DIVERS GROS OEUVRE
RAPPEL DE REGLEMENT
- Les enduits seront réalisés conformément au DTU 26-1
- Les chapes et formes seront réalisées conformément au DTU 26-2
- Les appuis de fenêtre seront réalisés suivant DTU 36-1 et 37-1.
ARTICLE 35 - ENDUITS
Les enduits extérieurs ou intérieurs sur maçonneries de parpaing ou sur bétons
seront réalisés au mortier de ciment mélangé de sable 0/5, parties fines dans la limite
de 10 %. Le mortier peut recevoir un adjuvant agréé par le maitre d’œuvre, dans la
limite de 10%. Tous les enduits seront exécutés en 3 couches et auront une épaisseur
moyenne de 15 mm pour les enduits intérieurs et de 20 à 25 mm pour les enduits
extérieurs.
- 1ère couche d'accrochage dosé à 500 kg de ciment
- 2ème couche intermédiaire ou corps d'enduit dosé à 400 kg de ciment.
- 3ème couche de finition dosée à 300 kg de ciment pour les enduits intérieurs et
350 kg de ciment pour les enduits extérieurs.
Ces dosages s'entendent pour 1000 l de sable sec. Les enduits recouvriront
de 15 mm au moins les parties les plus saillantes du support.
Les surfaces devant recevoir les enduits seront nettoyées et arrosées avant
l’application de ceux-ci. La mise en place des enduits se réalisera après le passage de
tous les fourreaux.
Les quatre phases de réalisation de l’enduit mural seront les suivantes.

Le gobetis ou fouettage
L’épaisseur du gobetis variera de 3 à 5mm. Il sera destiné à rendre le support rugueux
pour un meilleur accrochage de l’enduit. Le fouettage s’opèrera avec un mortier
riche et liquide contenant de gros grains (500kg/m³). C’est au cours de cette
opération que le maçon bouchera tous les joints et creux laissés dans la maçonnerie.
La mise en place des règles de guidage
Des règles de guidage ou bandeaux verticaux devront être exécutés au préalable afin
d’obtenir des enduits parfaitement verticaux et plans. Ces bandeaux d’épaisseur
1.5cm seront réalisés avec du mortier et espacés de 2m environ. On en disposera à
chaque extrémité du mur et si nécessaire avec quelques bandeaux intermédiaires.
Le dégrossi
Cette opération s’effectuera après séchage du gobetis et des bandeaux. Le dégrossi
consistera à charger le mur jusqu’à l’épaisseur des bandeaux avec un mortier dosé à
400kg/m³). Avec une règle en bois, le maçon aplanira la surface du mur en enlevant
toutes les parties qui débordent. Après ce travail, les bandeaux seront cassées et
remplacés avec le mortier du dégrossi.
La phase de finition
Elle sera exécutée avant le séchage du dégrossi. On emploiera un mortier de
granulométrie plus fine pour les parois destinés à être peints(300kg/m³). Il suffira
d’utiliser une taloche et de combler tous les petits trous et rayures laissés après le
dégrossi
Chaque couche d'enduit ne sera appliquée qu'après séchage complet de la
précédente. Le support d'enduit devra être mouillé avant l'exécution et avant chaque
application d'une couche précédente.
ARTICLE 36. - CHAPES RAPPORTEES
36.1 - ETAT DU SUPPORT
Après nettoyage, la surface doit être rendue rugueuse par des moyens manuels ou
mécaniques.
Après ce traitement, la surface doit être à nouveau nettoyée soigneusement
notamment pour enlever la poussière dégagée par le traitement. Elle doit être
ensuite humidifiée ou traitée avec des produits d'accrochage.
36.2 - CONSTITUTION
- Le dosage du mortier est de 350 kg de ciment par mètre cube de mortier pour
chape sous grés ;
- Le dosage du mortier est de 350 kg de ciment par mètre cube de mortier pour
les salles d'eau ;
- Le dosage du mortier est de 350 kg de ciment par mètre cube de mortier pour
chape lissée ou bouchardée ;
- Le dosage du mortier est de 350 kg de ciment par mètre cube de mortier pour
chape avec un produit durcisseur.
36..3 - EPAISSEUR
L'épaisseur est de 2,5 cm à 4 cm suivant les cas.
36.4 - EXECUTION
Le mortier est étalé sur la surface du support, damé puis réglé et taloché. Une légère
pente d’au moins 0,5% devra être imposée vers les portes.
Finition lissage à la barbotine de ciment avec bouchardage.
La mise en œuvre de la chape n’interviendra qu’au cours des travaux de finition. La
chape sera mise en œuvre en deux couches comprenant la chape d’égalisation et la
couche de finition. Après la réalisation, la chape devra être maintenue humide
pendant trois jours pour être protégée contre le retrait. La chape ne sera chargée
qu’après sept jours.
ARTICLE 37 - APPUIS DE FENETRES
Les appuis de fenêtres seront préfabriqués ou coulés en place en béton dosé à 350 kg
de ciment/m³ d'une épaisseur moyenne de 0,06 m légèrement armés par des ronds
lisses de 8 mm. Ces dallettes une fois posées devront présenter une pente vers
l'extérieur, rejingot pièce d'appui, larmier, etc… L'étanchéité entre dormant et bâtis
doit être assurée au moyen de cordon de mastic étanche genre SIKAFLEX ou similaire
approuvé. Le dessus des appuis de fenêtres recevra une chape de 20 mm d'épaisseur.
ARTICLE 38 - POSE ET SCELLEMENT DES PRECADRES DE MENUISERIE BOIS
Avant toute mise en œuvre, l'entreprise devra vérifier que la couche d'impression
aura bien été effectuée sur les pré-cadres, toute mise en œuvre des pré-cadres non
protégés sera refusée et démonté aux frais de l'Entrepreneur. Tous les pré-cadres
seront munis des pattes à scellements, à raison d'une patte en acier doux, modèle du
commerce, vissée pour chaque 0,80 m de longueur. Dans chaque cas particulier, la
longueur des pattes à scellement variera à la demande. Les scellements seront faits
au mortier de ciment dosé à 500 kg/m3, ainsi que les garnissages.
ARTICLE 39 : ENDUITS INTERIEURS FROTASSES
Enduit intérieur sur murs avec couche de finition frottasse. Exécution des arêtes et
cueillis coupés et arrondis de raccordement. Sujétions pour embrasures.
ARTICLE 40 : ENDUIT EXTERIEUR
Enduit extérieur sur murs avec couche de finition finement talochée. Exécution arêtes
et cueillis, couplés et arrondis de raccordement.
Sujétions pour incorporation de grillage en jonction entre structure et maçonnerie.

CHAPITRE VII : LOT N° 7 : FAUX PLAFONDS

ETENDUE ET LIMITE DES TRAVAUX


Les travaux comprennent :
- Les faux plafonds en contreplaqué à l’intérieur et en tôle lisse sur les vérandas
- Les travaux accessoires ;

ARTICLE 41 - SOLIVAGE :
En bois dur traité au Xylamon ou au carbonyle de section 4 x 8 mini. Les champs
seront rabotés. Les plaques des contre plaqué (ép. : 4 mm) doivent être mis en œuvre
en quinconce et en dimensions de 1.2m x 0,6 m

ARTICLE 42 - HABILLAGE :
En contre plaqués de 4 mm « Ayous »  en panneaux de 60 x 120.
- Trappe de visite d’au moins 60x60.
- Trous de ventilation en tamis fait du grillage fin « anti moustique » sur des
plaque extérieures de 60 x 60 cm
- Les lattes de contour délimiteront la périphérie du faux-plafond.

ARTICLE 43- LIMITE DE TOLERANCES


En considérant les exigences relatives à l'aspect décoratif des ouvrages, les limites de
tolérances sont fixées comme suit :
- La planéité des surfaces sera telle qu'une règle de 2.00 mètres appliquée en tous
sens n'accuse pas de flache ou de bosse présentant une flèche ou contre flèche
supérieure à 1mm.
- Dans les mêmes conditions un cordeau tendu de 5 mètres ne doit pas accuser de
flèche ou contre flèche ou inclinaison supérieure à 3 mm.
- Pour les profils de rive les tolérances indiquées ci-dessus sont réduites à 2 mm pour
la règle de 2 mètres et 3 mm pour le cordeau de 15 mètres.
- Dans tous les cas, les joints des éléments seront alignés sans défaut apparent à l'œil.

ARTICLE 44 - ETAT DE FINITION DU FAUX PLAFOND


L'entrepreneur doit prévoir les réservations et découpes nécessaires aux ouvrages
des autres corps d'état et effectuera les raccords après coup.
L'entrepreneur devra livrer ses ouvrages en parfait état de finition.
A cet effet, il effectuera tous les raccords, réparations ou remplacements, y compris
ceux qui seraient consécutifs à des dégâts causés par d'autres entreprises, à charge
pour lui de s'entendre directement avec les entreprises qui seraient responsables de
dégâts anormaux.

CHAPITRE VIII : LOT N° 8 : REVETEMENTS SCELLES : SOLS ET MURS

RAPPEL DE REGLEMENT
Les travaux seront réalisés conformément au DTU 52-1 et 55 et à la norme AFNOR
NP.F 61.302 - 311-331 et 332 et aux recommandations des fabricants pour les
matériaux utilisés.

GENERALITES
En absence de prescriptions techniques relatives à certains produits, de fabrication
locale, les entreprises présenteront à l'appui de leur offre, les échantillons de
produits proposés. En cas de présentation de produits similaires aux produits
prescrits, les entrepreneurs auront l'obligation de :
• Spécifier le produit proposé
• accompagner leur offre d'échantillons

ARTICLE 45 - GRES CERAME


- Les carreaux de grés cérame doivent satisfaire aux prescriptions de la norme
NF.P.61.311
- Dimensions : Grés cérame 5 x 5
Grés cérame 10 x 10
Grés cérame 10 x 20
Grés cérame 20 x 20
Grés cérame 30 x 30
- Coloris au choix du Maître de l'Œuvre

ARTICLE 46 - PLINTHE DROITE EN GRES


- Dimensions : Plinthe de 5 x 10, 10 x 10, 20 x 10, et 30 x 10
- Coloris au choix de la Mission de contrôle et du Maître de l'Œuvre.

ARTICLE 47 -PLINTHES CREMAILLERES EN GRES


- Dimensions : éléments de 40 cm de longueur et de hauteur égale à la
contremarche.
- Coloris dans la gamme au choix de la Mission de contrôle et du Maître de l'Œuvre

ARTICLE 48 -FAÏENCE
- Matériaux conforme à la norme NF.P. 61.331 et 332
- Dimensions 10 x 10 et 15 x 15
- Classement 1er choix
- Carreaux à bords arrondis

ARTICLE 49 -PAVES AUTOBLOQUANT


Les pavés autobloquants seront en béton d'une épaisseur de 0,08 m et dosé à
30kg/m³.Ils seront posé à joint serrés sur une couche de sable de 7-10cm d’épaisseur.
Les joints entre les pavés seront remplis avec un mélange à sec du sable fin et un peu
de ciment.
ARTICLE 50 -MISE EN ŒUVRE DES CARREAUX
La pose sera faite conformément aux DTU et aux prescriptions des fournisseurs.
La mise en place des revêtements sera effectuée sur une couche de barbotine d’une
épaisseur d’au moins 10mm et conforme aux prescriptions du DTU 52-1
Un parfait nettoyage du carrelage doit être fait après la pose au moment du coulage
des joints.
Pendant les 2 à 3 jours suivant la pose, les carrelages seront protégés, locaux clos.
Les surfaces exécutées sonnant creux seront déposées et remplacées.
Les carrelages ne seront jamais posés en désafleurement des cadres et huisseries.
Tolérance de pose : suivant DTU 52.1
• Planéité : 3 mm (flèche sous règle de 2 m)
• Alignement des joints 2 mm avec règle de 2 m
• Niveau : 10 mm par rapport au niveau prévu
Les joints périphériques : un vide d'au moins 3 mm doit être réservé entre les
derniers carreaux et les parois verticales (dans la hauteur du mortier de pose) qui
sera dissimulé par plinthes droites.
L'exécution des joints sera en coulis de ciment, ciment blanc ou teinté en
fonction de la couleur du revêtement. La pose sera à joints serrés, mais non jointif (1
à 2 mm). Tolérance de planéité pour la faïence 2 mm (règle de 2 m)

ARTICLE 51 - PLINTHES DROITES EN GRÉS


Plinthes droite en grés 5 X 10, 10 X 10, 20 X 10, 30 X 10. Pose sur support maçonnerie
de parpaing ou voile B.A. avec enduit peigné répondant aux conditions de planéité,
d'aplomb et d'équerre prescrite aux DTU 55-1.
Mortier de pose d'épaisseur 1 cm.
CHAPITRE IX : LOT N° 9 : MENUISERIE BOIS
MENUISERIE INTERIEURE
DOCUMENTS TECHNIQUES CONTRACTUELS
- D.T.U. N° 36.1 - Travaux de menuiserie bois
-CSTB N°. 173
-DTU N°. 36.1 Menuiserie bois
-DTU N°.39.1 Vitrerie
-DTU N°.39.4 miroirs et vitrerie
-DTU N°.39.5 Spécifications provisoires pour l’utilisation des vitres
ARTICLE 52 - DESSINS D'EXECUTION ET DE DETAILS
Pour tous les ouvrages, l'entrepreneur doit établir, en conformité avec les pièces du
marché, les dessins d'ensemble et de détail nécessaires à l'exécution des ouvrages et
à leur pose, en liaison avec les autres corps d'état. Avant tout commencement de
fabrication ou d'exécution, l'entrepreneur devra soumettre ces épures à
l'approbation de la Mission de contrôle qui pourra apporter quelques modifications
sans pour cela donner lieu à un supplément aux prix de base.

ARTICLE 53 - QUALITE DES BOIS


L’utilisation des plantes tropicales est obligatoire pour les travaux de menuiserie bois.
Les bois durs tropicaux seront traités et utilisés conformément aux normes AFNOR.
 NFX 40650 – préservation du bois dans la construction
 NFX 406501 – protection des constructions contre les termites (en France).

ARTICLE 54 - QUALITE DES CONTREPLAQUES ET PANNEAUX DE PARTICULES


Les contreplaqués et panneaux de particules doivent être de type haute
densité. L’utilisation des essences feuillues tropicales est obligatoire. Le traitement du
bois sera conforme aux normes AFNOR NFX 40-500 et NFX 40-501.
ARTICLE 55 - PRESERVATION DES BOIS
Tous les bois entrant dans la fabrication des ouvrages du présent chapitre doivent
être traités fongicides et insecticides (capricorne des maisons, vrillettes, lyctus,
termites, champignons, etc....) Le traitement doit être effectué à l'usine de
fabrication des menuiseries, après usinage, pour que toutes les faces soient
imprégnées, qu'elles soient apparentes ou cachées après mise en œuvre. Les produits
de préservation doivent obligatoirement être choisis dans la liste des produits de
préservation des bois dans la construction, chapitre V, Classe B, du fascicule "
Produits de préservation des bois ".
Ne doivent présenter une résistance aux champignons que les bois que l'ambiance à
laquelle ils sont soumis risque de maintenir à une humidité supérieure à 20 %. Ne
sont donc concernées que les menuiseries intérieures en milieu humide confiné
(risques de condensation) et les menuiseries extérieures, sièges de pénétration d'eau
liquide par condensation et capillarité surtout dans les bois de bout (fenêtres, portes-
fenêtres, portes extérieures, etc.).
Lorsque d'autres matériaux sont utilisés pour la fabrication ou la mise en œuvre des
menuiseries, ils doivent répondre aux spécifications des normes qui les concernent.
A défaut, ils doivent être agréés par le maître de l'œuvre sur la présentation de leurs
caractéristiques, sanctionnées si nécessaire par des essais spécifiques.

ARTICLE 56 - PROTECTION DES BOIS CONTRE LES REPRISES D'HUMIDITE


En plus du traitement des bois faisant l'objet de l'article précédent, les bois reçoivent
obligatoirement une protection contre les reprises d'humidité avant leur utilisation.
Ce traitement hydrofuge pourra avoir également une fonction insecticide et
fongicide. Les produits employés devront être compatibles avec les finitions
demandées et les produits de préservation des bois. L'entreprise doit présenter les
fiches techniques des fabricants de produits utilisés.

ARTICLE 57 - POSE DES OUVRAGES


57.1. - FIXATION DES OUVRAGES DANS LES MAÇONNERIES
L'entrepreneur assurera la pose de cadres et aura à sa charge la fourniture des pattes
à scellement servant à leur fixation.
57.2 - JEUX
L'entrepreneur doit tous les jeux sur ses ouvrages ainsi que les travaux de dépose et
repose en découlant.
57.3. - TOLERANCES DE POSE ET DE REGLAGE
Verticalité et horizontalité des dormants
Verticalité : 2 mm par mètre
Horizontalité : 2 mm par mètre
Tolérances sur la mise en place :
Menuiseries posées sur le gros œuvre, avant application des enduits
+ ou - l cm dans le sens horizontal
+ ou - l cm dans le sens vertical
57.4 - HUMIDITE DES BOIS
Les bois ne doivent être posés que si leur humidité est comprise entre :
Etat hygrométrique des locaux Humidité des bois
60 à 80% 12 à15%
40 à 60% 9 à 12%
20 à 40% 5 à 9%
(Avec état hygrométrique obtenu et maintenu)
57.5 - STOCKAGE SUR CHANTIER
Toutes les menuiseries doivent être stockées dans un local ventilé, à l'abri des
intempéries.
57.6- PAREMENTS
Sauf dérogation, les parements apparents des menuiseries doivent être affleurés et
poncés. Il ne doit subsister sur ces parements, aucune trace de sciage, flaches ou
épaufrures.

57.7- ASSEMBLAGES
Les modalités d'exécution des assemblages sont précisées à l'article 3.13 du D.T.U.
ARTICLE 58 - QUINCAILLERIE
La force, le type et le mode de fixation des différentes pièces de quincaillerie doivent
toujours être adaptés à leur emploi et leur emplacement. L'entrepreneur doit
éventuellement modifier le type de ferrage proposé et ce sans supplément de prix,
s'il le juge insuffisant ou inadapté à l'emploi pour lequel il est destiné. Toutes les
pièces de quincaillerie, chromées ou en aluminium doivent être protégées par film
pelade ou tout autre dispositif équivalent. Toutes les pièces de quincaillerie, ferrures,
ainsi que tous les accessoires en fer recevront avant pose une couche de minium de
plomb sur toutes leurs faces ou une protection par bi-chromatage selon description
des ouvrages. Les pièces mobiles des articles de quincaillerie doivent être graissées
ou huilées, s'il y a lieu avant la pose.
Une révision du bon fonctionnement des éléments mobiles doit être effectuée avant
la réception aux frais de l'entreprise. Les articles de quincaillerie qui, dans la
description des ouvrages, ne seraient pas définis de façon précise quant à la marque
de fabrication, qualité, dimensions, nature des métaux les composants seront
proposés à l'agrément du Maître d'Ouvrage. Ces articles seront de 1ère qualité et
estampillés
ARTICLE 59 - CLAUSES GENERALES RELATIVES AUX SERRURES
L'ensemble des serrures pour la menuiserie bois du bloc administratif et des
boutiques sera fourni sur présentation des factures. L’entreprise aura à sa charge la
pose et la fourniture des accessoires de pose. Elle sera responsable de toute perte ou
dégradation qui seraient produites sur ces serrures ou clés jusqu'à la réception des
ouvrages de menuiseries par la Mission de contrôle.
ARTICLE 60 - DOSSIER PLANS
Pour tous les ouvrages, l'entrepreneur doit établir, en conformité avec les pièces du
marché, les dessins d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution des ouvrages et
à leur pose. Les dessins doivent repréciser les emplacements et dimensions des
menuiseries, les axes et les dimensions des trous de scellements, les dimensions des
feuillures à réserver pour les bâtis.
L'Entreprise fournira au Maître d’œuvre ou son Représentant, ou, le cas échéant, au
maître d’œuvre délégué les plans d'exécution pour avis. Avant tout commencement
de fabrication ou d'exécution, l'entrepreneur devra soumettre ses épures à
l'approbation du Maître d'Ouvrage qui pourra apporter toute modification sans
donner lieu à un supplément aux prix de base.

ARTICLE 61 - GARANTIE
L'entrepreneur de menuiserie assurera durant la période de garantie jusqu'à la
réception définitive, l'entretien de ses ouvrages et devra chaque fois qu'il y sera
requis, donner les jeux et réglages qui seraient jugés nécessaires. Au cas où pendant
la période de garantie, des défectuosités apparaîtraient et notamment le
gauchissement des portes etc... L’entrepreneur devra remédier à ses frais aux
inconvénients signalés. Seront également à la charge de l'entrepreneur, tous les
travaux nécessités par la révision, l'entretien, la remise en état ou le remplacement
des menuiseries défectueuses.
ARTICLE 62 - PRESCRIPTIONS COMMUNES CONCERNANT LES PORTES
Les portes devront répondre aux prescriptions des Normes Françaises et être
attributaires du Label de qualité du centre Technique du bois (C.T.B.) ou équivalent.
Les portes comporteront toutes entailles et renforts nécessaires pour serrures,
paumelles, verrous, etc.. Les portes seront soigneusement ajustées pour qu'il y ait un
jeu régulier d'environ 5 mm avec le sol. Les calfeutrements rapportés sous la rive
inférieure ne seront pas acceptés. Pour les portes qui ne permettent pas d'ajustage
de finition, il sera fourni des calibres rigides et indéformables permettant d'araser
correctement l'huisserie et le sol.
62.1 – PORTES EN BOIS
Les cadres comporteront :
- rainure à briques et clous à bateau
- écharpe d'équerrage en contreplaqué
- traverse d'écartement en pied
- protection des arêtes
- dépose de ces éléments au moment de la pose des cadres
62.2 - LES PANNEAUX SERONT :
- en bois rouge de 1ère qualité destiné à être peint.
62.3 - PAUMELLES
Chaque vantail de porte sera équipé de 3 paumelles de :
- 110 mm pour les portes jusqu'à 0,60 m de largeur
- 140 mm cas général
Ces paumelles seront électriques en acier bleu à bague laiton, lames à bouts carrés,
livrées avec antirouille.
62.4 - SERRURES
- Toutes les portes intérieures seront équipées de serrures à larder à bec de cane et à
peine dormant, en acier inoxydable mat et deux poignées avec plaques de
propreté.
- Toutes les portes des sanitaires seront équipées de serrures à larder à bec de cane
et à condamnation, en acier inoxydable mat et deux poignées avec plaques de
propreté
- Toutes les portes extérieures seront équipées de serrures de sureté avec cylindre en
double action.
62.5 - PORTE PLACARDS :
- 1 bouton fixe par vantail
- Verrou automatique de placard, haut et bas
- Loqueteaux magnétiques
- Serrures de placard en applique avec rosaces.
62.6 - COMBINAISON DES SERRURES
L'organisation des clefs, et passes sera arrêtée en commun accord avec la Mission de
contrôle avant commande des serrures.
62.7 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LA POSE
Les articles de quincaillerie seront mis en place avec le plus grand soin, les entailles
nécessaires à leur pose auront la profondeur voulue pour ne pas altérer la force des
bois ; elles auront les dimensions précises de la ferrure en largeur et en longueur et
elles seront exécutées de telle sorte que les pièces affleurent exactement les bois.
Les vis seront toujours de force en rapport avec l'importance des objets qu'elles
devront fixer et seront de finition en rapport avec l'ouvrage fixé (laiton poli, chromé,
alu oxydé, etc...).
Les éléments métalliques tels qu'aiguilles, pattes à scellements, etc. seront protégés
contre la corrosion par une couche de peinture antirouille au minium ou à la poudre
de zinc. Les accessoires de quincaillerie tels qu'entrées de clés, rosettes, etc... seront
déposés et reposés si nécessaire pour permettre la peinture.

ARTICLE 63- COLLES


Tous les types courants de colles de menuiserie peuvent être utilisés pour les
ouvrages dont les bois ne risquent pas d'être portés à une humidité supérieure à 15
%.
Les autres ouvrages, notamment les ouvrages intérieurs en milieu humide et les
ouvrages extérieurs, nécessitent l'emploi de colles destinées aux usages extérieurs.
CHAPITRE 10 : LOT N° 10 : MENUISERIE ALUMINIUM & METALLIQUE
MENUISERIE ALUMINIUM
INDICATIONS GENERALES
Les travaux comportent la mise en œuvre des prestations du commerce et ouvrages
façonnés de la profession, en fourniture pose, y compris toutes sujétions pour
obtenir des ouvrages « complets »
L’Entrepreneur devra exécuter les travaux faisant l’objet du présent marché en
observant les prescriptions définies par les D.T.U,
-DTU N° 32.1 Cahier des Charges applicables aux travaux de constructions
métalliques publiées par le C.S.T.B, livraison 68, cahier 575 de juin 1964
-DTU N° 32.2 Cahier des Charges applicables aux travaux de construction
métalliques et ouvrages en alliage d’aluminium publié par le C.S.T.B, livraison
85, cahier 741 d’Avril 1967, et additif N°1 au Cahier des Charges, livraison 124
cahier 1073 de Novembre 1971, et additif N°2 livraison 141, cahier 1201 de
Septembre 1973.
L’Entrepreneur remettra également au Maître d’Œuvre la spécification détaillée et
complète de tous les articles de la quincaillerie proposée, en indiquant la provenance,
et joignant un échantillon conforme aux exigences du programme.
Des échantillons seront conservés en témoin de la prestation convenue après accord
du Maître d’Œuvre.
MENUISERIE METALLIQUE
INDICATIONS GENERALES
Le présent chapitre règle les conditions d'exécution des travaux de menuiserie
métallique et serrurerie. Il définit de même la description des ouvrages à mettre en
œuvre et leur localisation.
Etendue et limites des ouvrages
Les travaux comprennent :
- Les portails de clôture,
- Les portes métalliques,
- Les grilles antivol sur les fenêtres.
Documents de référence
- DTU 37.1 - Travaux de Menuiserie Métallique
- C.S.T.B. 91 - Travaux de Serrurerie
- Règle CM 56.
ARTICLE 64 - CONDITIONS D'EXECUTION DES TRAVAUX DE MENUISERIE
ALUMINIUM & METALLIQUE
64.1 - DESSINS ET REPERAGE
L'Entrepreneur établira les plans de détails d'exécution de ses ouvrages. Il précisera
les dimensions et assurera en temps utile les approvisionnements des huisseries et
bâtis.
L'Entreprise devra transmettre les plans d'exécution des menuiseries métalliques et
les détails de fixation, calfeutrage, drainage, au Maître de l'Ouvrage et au
Représentant du maître d’œuvre pour avis.
64.2 - IMPLANTATION
L'Entrepreneur précisera sur les plans les différentes réservations de baies, feuillures,
trous, etc... en tenant compte des tolérances normales d'exécution du gros œuvre.
Pour certains ouvrages qui le nécessitent, il relèvera sur place les côtes et gabarits. En
fonction de ces réservations et des relevés, l'Entrepreneur assurera l'implantation et
la mise en œuvre de ses ouvrages.
64.3 - TROUS, PERCEMENTS, SCELLEMENTS, CALFEUTREMENTS
L'Entrepreneur aura à sa charge :
- Les trous, percements, scellements, et calfeutrements nécessaires à la mise en
œuvre de ses ouvrages.
- Tous les dispositifs de fixation des menus ouvrages par pointes, toc, spits, spit-roc,
etc... selon la nature des supports.
- La fourniture des pièces à incorporer au coulage de B.A. (platines, douilles, etc...)
lorsque cette technique de mise en œuvre est possible.
Le calfeutrement doit être réalisé de sorte que l'étanchéité à l'air et à l'eau entre la
fenêtre et le gros œuvre soit assurée sur tout son périmètre, compte tenu des
conditions d'exposition et des mouvements différentiels prévisibles entre fenêtres et
gros œuvre.
Le mode de calfeutrement à retenir est fonction :
 de la situation, de la hauteur de la façade et de la présence (ou de l'absence)
d'une protection contre la pluie ;
 des cas de figures du support :
 calfeutrement en tableaux et en linteau,
 calfeutrement des faces d'appui,
 raccordement des calfeutrements en appui et en tableaux
ARTICLE 65 - PRESCRIPTIONS APPLICABLES AUX METAUX
65.1 - ACIER
Les barres profilés et tôles seront en acier répondant aux prescriptions des normes
françaises ou équivalent.
Ils seront exempts de défauts, tels que pailles, criques, ou piqures. Les profilés
tubulaires seront totalement exempts de calamine. Ils seront choisis dans la gamme
des tubes profilés formés à chaud et soudés, épaisseur mince ou forte selon les
exigences de résistance.
Les tôles seront bien planes et d'un seul morceau pour chaque vantail de porte.
65.2 - ACIERS INOXYDABLES
Tôle d'acier inoxydable austénitique bas classe 20/10, normalisée Z3CN 20/10, polie
au grain 220.
Les soudures seront exécutées selon les prescriptions du fournisseur et seront
systématiquement passivées avec des produits appropriés. Les vis utilisées seront en
acier inoxydable.
65.3 - PROTECTION ANTI ROUILLE
Les éléments en acier recevront une protection par application de peinture primaire
glycérophtalique de bonne qualité. L'emploi d'antirouille ordinaire type minium de
fer, chromate de zinc, etc... est formellement prohibé. Le métal sera préalablement
décalaminé par brossage efficace ou sablage si nécessaire et dégraissé à l'essence ou
décapant. L'application d'antirouille se fera à la brosse, sur tous les développements
de profils y compris les parties difficilement accessibles.
65.4 - ASSEMBLAGES - FAÇONNAGE
Les assemblages seront réalisés selon le cas par soudure ou par goujons, goupilles et
vis. Ils seront réalisés de telle sorte qu'ils puissent résister sans déformation
permanente, ni amorce de rupture, aux essais mécaniques. Quels que soient les
procédés de réalisation utilisés, les assemblages ne devront pas permettre les
infiltrations et le séjour de l'eau dans les profilés assemblés. Sur les parties
apparentes, les soudures seront
enlevées ou ragréées sur toutes les surfaces où elles seraient nuisibles à l'aspect, à
l'étanchéité et au bon fonctionnement des ouvrages. Les ouvrages façonnés et
assemblés ne devront pas présenter de déformations. Toutes dispositions seront
prises pour respecter cette exigence compte tenu notamment du transport, du
stockage et de la mise en œuvre des éléments pré façonnés en atelier.

65.5 - ETANCHEITE
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur l'étanchéité des ouvrages qui doit être
quasi totale : étanchéité à l'air et à l'eau. L'entrepreneur prévoit tous les accessoires
pour assurer une parfaite étanchéité, il est le seul responsable de l'étanchéité de ses
ouvrages et leur raccordement avec le gros œuvre. Pour les châssis un colmatage en
produit bitumineux genre SIKAFLEX ou produit similaire agréé sera réalisé entre le
bâti dormant et l'appui de fenêtre, de même la pose de vitrage des châssis sera
réalisée par un mastic aléo résineux appliqué en double bain avec fixation des pare
closes.

65.6 - QUINCAILLERIE
L'Entrepreneur est tenu de soumettre des échantillons à l'agrément de la Mission de
contrôle. Ces échantillons une fois approuvés seront fixés sur un panneau qui restera
déposé dans le bureau de chantier pendant toute la durée des travaux pour servir de
base de référence. Les vis de fixation seront toujours de force en rapport avec
l'importance des objets qu'elles devront fixer et seront de finition en rapport avec
l'ouvrage fixé. Les éléments accessoires - paumelles - pattes à scellement - platines,
etc... seront toujours protégés par protection anti-rouille comme indiqué ci-dessus.
Toutes les portes seront équipées de serrure en applique à bec de cane et à
condamnation, et de deux poignées chromées.

65.7- CARACTERISTIQUE DES PORTES :


Portes pleines à deux vantaux.
- Cadre dormant en profilé
- Vantail : tube carré de 30, tôles noires de 10/10è sur une face + 3 paumelles,
grilles de 100 + serrure à canon vachette ‘originale’ + porte cadenas + cadenas
vachette originale.
- Imposte barreaudage en tubes carrés de 20 espacés de 10 cm pour les portes de
latrine
CHAPITRE XI - LOT 11- ELECTRICITE - COURANTS FAIBLES

GENERALITES
Cette partie a pour objet l’ensemble des travaux d’électricité courants forts, courants
faibles nécessaires à l’exécution des ouvrages.
L’Entrepreneur aura à sa charge l’exécution de tous ces travaux, tels qu’ils figurent
sur les plans.
Les normes d’installation électriques à respecter sont les suivantes:
NFC 15 – 100 (décembre 2002) : Installations électriques à basse tension et les
guides pratiques
NFC 14 – 100 ‘Installations de branchement de 1er catégorie’ comprises ente le réseau
de distribution publique et l’origine des installations intérieures.
NFC 13 – 100 Poste de livraison HTA/BT raccordés à un réseau de distribution de 2 e
catégorie
ARTICLE 66 - CONSISTANCE DES TRAVAUX D’ELECTRICITE
Les travaux comprennent conformément aux plans et schémas, et selon les normes,
l’ensemble de la fourniture et la pose de :
 Tous les appareillages électriques, interrupteurs, prises de courant, boutons
poussoirs...
 Toutes les canalisations électriques principales et secondaires, gaines-chemin
de câble, fils et câbles y compris le branchement au réseau existant
 Tout le matériel d’éclairage, luminaires et hublots.
 Les armoires et coffrets de répartition et boîtes de raccordement.
 Tout le matériel pour téléphone et les courants faibles.
 Tout le matériel de climatisation
ARTICLE 66 – CANALISATIONS PRINCIPALES
Les canalisations principales seront en câble U 1000 RO2V, avec en bout une attente
de 1,5 mètre linéaire de câble dans une boite encastrée en attente équipée de bornes
calibrées.
ARTICLE 68 - CANALISATIONS SECONDAIRES
Les canalisations terminales (ou secondaires) seront en câble ou fils TH, passés sous
gaines ICD grises dans les faux plafonds, et sous gaines ICD orange noyées dans les
murs.
Pour ces canalisations, les sections minimales sont:
1,5 mm2 pour la lumière
2,5 mm2 pour les prises de courant.
4 mm2 pour les prises de courant dit force
6 mm2 pour les appareils dont la puissance absorbée est supérieure ou égale à 7kw.
ARTICLE 69 - QUALITE DU MATERIEL POUR L’ELECTRICITE
Tous les appareillages électriques seront de type tropicalisé. Les interrupteurs seront
du type “ normalisé ” calibré à 10 A. Ils seront étanches IP 44-7 dans les locaux
techniques et les locaux humides. Les prises de courant seront du type “ normalisé ”
calibré 10 - 16 A ou 20 - 32 A avec deux pôles plus terre (2 P+ T). Elles seront étanches
avec couvercle dans les locaux techniques et humides, et classées IP 44-7. Tous ces
appareils seront encastrés dans une boîte d’encastrement en plastique avec fixation à
vis, et seront munis de plaquettes enjoliveurs qui devront recouvrir largement les
boîtes encastrées. Les boîtes de dérivation seront de préférence encastrées avec les
entrées défonçables et couvercles vissables. A l’intérieur de ces boîtes, les
conducteurs seront obligatoirement raccordés par blocs de jonction.
ARTICLE 70 - REGIME DU NEUTRE
Le régime du neutre choisi est le régime neutre à la terre (T.T.) :
 Le neutre est relié directement à la terre
 Les masses d’utilisation sont interconnectées et reliées en un point à la terre
 Les masses d’utilisation sont mises à la terre par conducteur PE distinct du
conducteur neutre.
ARTICLE 71- MISE A LA TERRE
La résistance de prise de terre de l’installation doit être inférieure ou égale à 4 ohms.
Les masses métalliques des bâtiments neufs (blocs sanitaires) sont reliées à la terre
par brasure ou soudure CADWELL au niveau des poteaux (1 poteau sur 2 ou 3 ). Les
masses des appareils et machines sont directement mises à la terre par
l’intermédiaire de conducteurs de protection ‘’ PE ‘’ distribués parallèlement aux
conducteurs phase ‘’L’’ et neutre ‘’N’’.
Sont mis à la terre :
- Les armoires et coffrets électriques ( y compris leurs portes)
- Les appareils et machines ainsi que les attentes électriques.
- Les charpentes métalliques et toutes masses métalliques susceptibles d’être
mises sous tension selon les normes C 15-100.
L’entrepreneur doit également assurer les liaisons équipotentielles au niveau des
salles d’eau.
Les câbles des alimentations principales comportent le conducteur de protection
vert-jaune.

ARTICLE 72 : ALIMENTATION ET CANALISATIONS PRINCIPALES


72.1 – GENERALITES
Etant donné que l’énergie de l’AES-SONEL est disponible, l’origine du réseau sera un
compteur situé dans un local aménagé actuel à l’entrée du site.
72.2 - BRANCHEMENT BASSE TENSION
Raccordement au réseau basse tension AES-SONEL comprenant :
- Démarches administratives à l’AES-SONEL
- Frais de branchement
- Frais d’abonnement
72.3 - LIAISON DE RACCORDEMENT A LA SOURCE D’ALIMENTATION
La liaison entre le convertisseur et le Tableau Principal en câble, U1000 RO2V
3X4mm² en câble enterré ou posé sur support approprié.
72.4 - RESEAU DE LIAISON ENTRE TGBT ET TABLEAUX DIVISSIONNAIRES
Toutes les liaisons se feront en câbles type U1000 R02V de section minimale égale à
6mm² cuivre.
ARTICLE 73 -CANALISATIONS SECONDAIRES
Les canalisations terminales seront passées sous gaines
73.1 - GAINES
- GAINE ICD 13 - 16 (ORANGE) ENCASTRÉE DANS LES MAÇONNERIE
- GAINE ICD 16 (ORANGE) ENCASTRÉE DANS LES MAÇONNERIE
- GAINE ICD 21 (ORANGE)
- GAINE ICD 16 (GRIS) DANS LES FAUX – PLAFOND

73.2 - CABLES
Pour ces canalisations terminales, les sections minimales des câbles seront :
73.2.1 Fil TDH - HO7 1 x 1,5mm2 :
Liaisons sous gaine encastrée entre foyers lumineux et points de
commande ;

73.2.2 Fil TDH - HO7 1 x 2,5 mm2


Liaisons sous gaine encastrée pour prises de courant ;

ARTICLE 74 - RESEAU DE PRISES DE TERRE EN FONDS DE FOUILLES


- Réalisation d’une prise de terre en fonds de fouilles comprenant :
- Ceinturage et remontée par câbles de cuivre nu de 29mm² de section
- Barrettes de coupure types plates de LEGRAND
- Conducteurs TH 1x16mm² vert-jaune
- Fourreaux de 21
ARTICLE 75 - ARMOIRES ET COFFRETS ELECTRIQUES
Sauf indication contraire, toutes les références du paragraphe 7.4. renvoient à du
matériel MERLIN GERIN. Ces références sont données à titre indicatif, et
l’entrepreneur sera libre de proposer du matériel identique ou équivalent.
Les armoires et coffrets devront être suffisamment dimensionnés, avec réserve de
20% à prévoir.
Les fileries de câblage chemineront dans des goulottes type LINA 25 de chez
LEGRAND, ou équivalent.
Un bornier de puissance recevra les câbles de puissance extérieurs SONEL, groupe
électrogène et alimentation principale des coffrets.
Tous les fils seront munis d’embouts et repères. Les appareils - disjoncteurs, fusibles,
relais etc...- seront repérés et étiquetés de manière claire et visible.
Chaque armoire contiendra dans une poche ‘’porte - plan’’ fixée sur la porte
intérieure de l’armoire le schéma unifilaire approuvé par l’organisme de contrôle.
A l’extérieur de chaque coffret, un étiquetage identifiera l’armoire et le bâtiment.
Chaque armoire sera équipée conformément à son schéma de principe de câblage
ARTICLE 76  : BILAN DE PUISSANCE

Le bilan de puissance des installations sera calculé en application des données du


tableau ci-dessous :
DESIGNATION COEFFICIENT DE FOISONNEMENT
Eclairage 1
Prise de courant (500 VA) 0,1+0,9/N
Climatisation 1
Suppresseur eau froide 1
Tableau divisionnaire 0,7
T GBT 0,6
*N = nombre de prises de courant
ARTICLE 77 -TABLEAU PRINCIPAL ( TP) OU TABLEAU DIVISIONNAIRE
Chaque bâtiment sera doté d’un tableau principal raccordé à la source
d’alimentation. Chaque tableau principal comprendra :

- 1 coffret électrique avec porte en altiglace et serrure


- 1 disjoncteur différentiel en tête
- des disjoncteurs divisionnaires modulaires.
- Les accessoires d’installation et de raccordement

ARTICLE 78 - ECLAIRAGE

GENERALITES
Toutes les références s’entendent “ identique ou équivalent ”. L’éclairage des locaux
est assuré par point lumineux sur commande locale interrupteur simple allumage ou
interrupteur va et vient ou double allumage.

78.1- ECLAIRAGE DES LOCAUX


L’éclairage des locaux et hangar est assuré par point lumineux sur commande locale
interrupteur simple allumage ou interrupteur va et vient ou double allumage.

78.2 LUMINAIRES
Luminaire fluo 1x36 W
Réglette 1 x 36, IP 20, MAZDA RB ECO 136 IC
ARTICLE 79 APPAREILLAGE

GÉNÉRALITÉS
Tout l’appareillage sera à fixation a vis, les boites d’encastrement doivent être
choisies en conséquence. La marque LEGRAND est proposée, et sauf indications
contraires, dans la série MOSAÏC, avec des boîtes d’encastrement superbox de
profondeur 38 mm, réf. 89125 et cadre profondeur 40mm, réf. 89 320 et suivant.
D’autres solutions équivalentes pourront être proposées par l’Entrepreneur.

ARTICLE 80 - INTERRUPTEURS
L’axe des interrupteurs sera placé à 1,10m du sol et à 0,15m du cadre des portes, du
côté opposé à l’ouverture des portes. Chaque interrupteur sera posé de sorte que
l’allumage soit obtenu par la position basse du mécanisme.
80.1 - INTERRUPTEUR SIMPLE ALLUMAGE
Interrupteur simple allumage marque LEGRAND série NEPTUNE réf. 80500
80.2 - INTERRUPTEUR VA-ET-VIENT
Interrupteur va-et-vient marque LEGRAND série NEPTUNE réf. 74011

80.3 - INTERRUPTEUR DOUBLE ALLUMAGE


Interrupteur double allumage marque LEGRAND série NEPTUNE réf. 80551

80.4 - PRISES DE COURANT


Les prises seront placées à 0,40 m du sol en général. Dans les blocs opératoires elles
seront installées à 1,10m du sol (sauf précision contraire).

80.5 - PRISES DE COURANT ORDINAIRES


Prises de courant 2P+T, 16 A, 250 V, série NEPTUNE de LEGRAND, référence du
mécanisme 80529

ARTICLE 81 CHAUFFE EAU ELECTRIQUE


L’entreprise du présent lot devra l’alimentation électrique et la protection des
chauffe-eau fournis et posés par le lot plomberie.
Chaque appareil sera protégé par un disjoncteur différentiel 30mA situé et compris
dans le tableau divisionnaire du bâtiment.

CHAPITRE XII - LOT 12 – PLOMBERIE

GENERALITES
L’Entrepreneur aura la charge de la réalisation des travaux de plomberie et
d’équipement sanitaire.
Les travaux comprennent :
- L’installation du réseau d’alimentation en eau potable à l’intérieur du bloc
administratif, à partir des vannes d’arrêt installées à l’entrée du site.
- L’installation du réseau d’évacuation des eaux usées et eaux vannes des toilettes
jusqu’à la fosse ventilée placée au coin extrême gauche du site.
- La fourniture, la pose et le raccordement des appareils sanitaires - robinetterie et
accessoires du bloc administratif.

ARTICLE 83 APPAREILS SANITAIRES ET ROBINETTERIE


Toute la robinetterie (vannes, robinets, robinet poussoirs à pédale etc...) sera choisie
de manière à limiter au minimum la perte de pression hydraulique. Elle sera de
marque agréée par le maitre d’œuvre ou équivalent. Les appareils sanitaires seront
de marque agréée par le maitre d’œuvre ou équivalent. Les appareils comprendront :

83.1 LAVABOS
- Lavabo porcelaine vitrifiée modèle PORSAN, ou similaire, complet avec
robinet
- Dimensions approximatives : 650 x 540 mm
- Couleur blanche
- Vidage chrome
- Fixation sur console sans cache siphon

83.2 DOUCHES
83.2.1 RECEVEUR DE DOUCHE MAÇONNÉ (OPTION)
- Ensemble avec receveur de douche maçonné incorporé au dallage
83.2.2 EQUIPEMENT DE DOUCHE
- Mise en place siphon de sol et colonne de douche

92.2.3 WC A L’ANGLAISE OU TURQUE


- Cuvette porcelaine vitrifiée, PORSAN
- Couleur blanche
- Chasse par robinet PRESTO ECLAIR
- Abattant simple plastique

81.2.4 - CHAUFFE-EAU ELECTRIQUE


- Marque ARISTON ou similaire
- Classe II
- Estampillé “ Protégé contre les projections d’eau ”
- Capacité 50 L ou 100 L selon besoins
- Complet avec groupe de sécurité et vidange.
83.3 PORTE-SERVIETTE
- Barre murale fixe chromée
- Matériel de fixation

83.4 PORTE-PAPIER hygiénique


- Pour papier hygiénique : chromé, modèle solide
- Matériel de fixation

83.5 PATERE DOUBLE


- Patère double chromé
- Matériel de fixation

83.6 ROBINET DE PUISAGE


- Robinet en bronze  20
- Vidage par bonde siphoïde encastrée suivant plans plomberie, V.R.D

83.7 PORTE SAVON

81.8 MIROIR MURAL


- Ensemble avec matériel de fixation

83.9 TABLETTE AMBOISE


- Porcelaine vitrifiée de PORSAN
83.9 BIDETS
CHAPITRE XIII : LOT N° 13 : PEINTURE - VITRERIE
INDICATIONS GENERALES
Tous les produits utilisés pour la peinture, les enduits de peinture, vernis ou autre,
devront être d’une marque agréé par le maitre d’œuvre. Ils seront livrés sur le
chantier dans leurs containers d'origine étiquetés par le fabricant. Les produits de
fabrication artisanale ou ceux composés à pied d’œuvre sont formellement interdits,
le maitre d’œuvre aura toujours le droit, quelque soit le degré d'avancement des
travaux, de faire vérifier par un laboratoire de son choix et aux frais de
l'entrepreneur, la qualité des produits employés. Cette vérification sera faite, soit par
analyse sur échantillons prélevés, soit par tests sur les ouvrages exécutés.
Pigments
Tous les pigments colorés nécessaires à la confection des teintes seront d’une
marque agréée par le maitre d’œuvre. Les couleurs de peinture seront fixées sur
place par la Mission de contrôle.
Peinture primaire sur métaux
Avant l'application de la première couche de peinture sur les ouvrages métalliques,
l'entrepreneur devra vérifier la compatibilité de la couche primaire antirouille. En cas
de défaut, l'entrepreneur aura l'obligation d'effectuer les réfections nécessaires. Il est
à signaler que l'emploi d'antirouille de qualité secondaire tel que le "minium de fer",
le "chromate de zinc" est formellement prohibé.
L'application de la couche primaire antirouille se fera obligatoirement à la brosse
pour obtenir le maximum d'adhérence et un recouvrement total des surfaces, elle
sera précédée de toutes les opérations nécessaires pour faire disparaître toutes
traces de rouille ou oxydation diverses et de graisse.
- Peinture
Peinture hydrofuge
Peinture à base pliolite, copolymères acryliques en solution, peut être dilué au Celrex
033.0091 ou White Spirit pour la première couche seulement.
Peinture acrylique
Il s'agit d'un enduit à base de résine acrylique en dispersion. Il sera dilué à l'eau
(300%) et utilisé pour la réparation des fonds.
Peinture glycérophtalique
Peinture mat glycérophtalique thixotropie appliquée par l'intermédiaire de rexenduit
diluant Celrex 033.0091 en cas d'application au pistolet (8 à 10 %).
Peinture vinylique
Peinture à base copolymères acryliques et vinyliques en dispersion aqueuse peut être
diluée à l'eau pour la première couche (10 à 20 %).
Peinture glycérophtalique appliquée au rouleau
Peinture émail glycérophtalique appliqué à la brosse, au rouleau, elle ne sera pas
diluée.
Vernis
Vernis universel incolore 005.0005 à diluer à 15% pour la couche d'impression.
. plombium à l'huile 084.0025 appliqué à la brosse et sans dilution
. plombium rapide 084.0015 : peut être appliqué au pistolet avec dilution à 10 %
(celrex 033.0091)
Peinture en caoutchouc
Peinture à base de caoutchouc chloré. A diluer à 20 % pour la 1ère couche.
Garantie des peintures et vernis
L'expérience a permis de constater que les défauts caractéristiques (cloques,
écaillages, feuillage, craquelures, modifications de la matité ou du brillant,
décollement, farinages, etc.) apparaissent sur les peintures et vernis lorsqu'ils sont de
mauvaise qualité ou mal exécutés dans un délai de plusieurs années.
En conséquence, le délai de garantie minimum pendant lequel l'entrepreneur restera
responsable de son travail est fixé à un an à compter de la réception provisoire.
Cette garantie ne concerne bien entendu que les défauts et les détériorations
imputables à la qualité des produits et à leur mode d'application, elle ne concerne pas
les dégâts causés par les utilisateurs des locaux. Par contre, il est entendu que la
qualité des produits employés, doit permettre de satisfaire totalement, pendant ce
délai, aux exigences normales correspondant à la destination, notamment pour les
produits appliqués à l'extérieur qui doivent résister aux agents atmosphériques.
ARTICLE 84 - ETENDUE ET LIMITE DES TRAVAUX DE PEINTURE
Les travaux du présent chapitre comprennent :
- Les travaux de peinture sur les enduits extérieurs
- Les travaux de peinture sur les enduits intérieurs
- Les travaux de peinture sur les faux plafonds
- Les travaux de peinture sur les menuiseries bois intérieures
- Les travaux de peinture sur les menuiseries métalliques
-vitrage pour châssis NACO
DOCUMENT DE REFERENCE
D. T. U. 59 - cahier de Prescriptions Techniques Générales applicables aux
travaux de peinture, nettoyage de mise en service Cahier N° 139 du C. S. T. B.
D. T. U. 81.2. Cahier des charges applicables aux travaux de ravalement, peinture
Cahier N° 336 du C. S. T. B.
Les normes françaises et notamment les normes T. 30.001 et T. 30. 003
Les essais de qualification des surfaces peintes (cahier N° 695 du C. S. T. B.)
ARTICLE 85 - SUBJECTILES
Le subjectile est constitué selon le cas par :
- un parement en béton
- un enduit au mortier de ciment
- des ouvrages en bois pour menuiseries, etc. ayant reçu une couche
d'impression.
- des ouvrages métalliques pour menuiserie, rampe etc.. ayant reçu une
protection primaire en antirouille.
- des ouvrages de charpente ayant reçu deux couches d'antirouille et une
couche intermédiaire.
85.1 - RECEPTION DES SUBJECTILES
Avant toute exécution, l'entrepreneur devra, en présence de la Mission de
contrôle, procéder à la réception des subjectiles.
- Etat de surface des parements de béton
- Qualité des enduits
- Choix des peintures antirouilles, primaires.
Si ceux-ci présentent des défauts nécessitant des travaux complémentaires,
l'entrepreneur effectuera ces travaux à ses frais.

ARTICLE 86 - MISE EN OEUVRE DES PRODUITS DE PEINTURE


86.1 - CONDITIONS D'EXECUTION
Conditions ambiantes
Les enduits et peintures seront exécutés dans les conditions ambiantes requises
(notices techniques des fabricants).
Contrôle de Siccité
Sur les ouvrages en béton et les enduits en mortier, les peintures ne doivent être
appliquées que lorsque le subjectile présente un Ph inférieur à 8, ce qui exige un
contrôle systématique. En cas d'humidité, si le respect du planning l'impose,
l'entrepreneur sera tenu d'appliquer une impression spéciale hydrofuge pour isoler
les subjectiles en cause.
Protections
L'entrepreneur doit la protection nécessaire de tous les ouvrages pendant l'exécution de
ses travaux.
Nettoyage en cours de chantier.
L'entrepreneur sera tenu de l'entretenir afin d'éviter la poussière (balayage des sols).
Au fur et à mesure de ses travaux, il procédera au nettoyage des locaux pour faire
disparaître les taches d'enduit ou peinture sur tous les ouvrages.
86.2 - ECHANTILLONNAGE ET COLORIS
L'Entrepreneur devra effectuer toutes les applications d'essais qui seront nécessaires
pour déterminer les coloris et les nuances de finition et pour mettre au point les
modalités d'application correspondantes.
Aucun travail ne sera entrepris avant que la surface témoin correspondante ne soit
agréée par la Mission de contrôle. L'entrepreneur doit comprendre dans ses prix
l'incidence de l'emploi de couleurs fines et vives, en mélange ou pures qui seront
demandées. Il doit comprendre également toutes les sujétions pour rechampissage
et découpe de tons qui pourront être demandées par la Mission de contrôle.
86.3 - EXECUTION DES TRAVAUX
Les travaux seront exécutés conformément aux prescriptions du présent Cahier, en
cas de doute sur la terminologie de certaines opérations, on se référera au D.T.U. 59.
Il conviendra de respecter la nature et les pourcentages de diluants, de durcisseurs et
de colorants prescrits par les fabricants pour chaque nature de produit, selon sa
destination.
L'entrepreneur exécutera tous les travaux préparatoires tels que : brossage,
égrenage, ponçage, rebouchage, etc.. qui sont nécessaires pour obtenir des finitions
convenables et en rapport avec la nature des locaux.
Toutes les opérations accessoires tels que les ponçages, rebouchage, bandes
adhésives, masticage, rechampissage, etc. sont implicitement comprises dans les
conditions du marché et ne pourront faire l'objet d'aucune plus-value. L'application à
la brosse est obligatoire pour les impressions traditionnelles sur tous les ouvrages et
pour toutes les couches de peinture sur les métaux. Pour chaque ouvrage,
l'entrepreneur devra toujours faire constater au Maître d’œuvre la bonne exécution
d'une opération avant d'entreprendre l'opération suivante et en principe, deux
couches successives de peinture seront de teintes ou du moins de nuances
différentes afin de permettre le contrôle par rapport à des surfaces témoins. Le non
respect de ces prescriptions pourra, en cas de doute, entraîner l'exécution d'une
couche supplémentaire aux frais de l'entrepreneur.
L'entrepreneur prendra toutes dispositions pour respecter la réglementation du
travail, de la sécurité et de la salubrité, notamment lors de l'exécution de peinture au
pistolet ou lors de l'emploi des produits portant des étiquettes aux teintes
conventionnelles.
ARTICLE 87 - CONDITIONS REQUISES POUR PRONONCER LA RECEPTION
La réception peut avoir lieu lorsque les vérifications effectuées permettent de
constater :
- que les feuilles de peinture sont en bon état (absence de craquelures, de cloques
d'écaillage, de farinage etc.)
- que le brillant des surfaces peintures-émail est de plus de même ordre que celui
des échantillons correspondants.
Lorsque les conditions ne sont pas satisfaisantes, l'entrepreneur doit procéder à ses
frais aux réfections nécessaires. La réception ne peut être prononcée qu'après
nettoyage.

87.1 - REFECTION
Les réfections doivent être effectuées de manière à éviter toute trace de reprise.
87.2 - NETTOYAGES DE MISE EN SERVICE
Ces nettoyages intéressent toutes les parties apparentes :
* Sols, chapes
* quincaillerie (boutons de porte, béquilles etc.)
* vitres et glaces
Sont compris dans les nettoyages, les balayages et l'évacuation des déchets résultants
des nettoyages eux-mêmes. Les nettoyages doivent faire disparaître les taches de
peinture ou de produit utilisés, etc. Les produits employés (solvants, décapants etc.)
les procédés mis en œuvre (grattage, ponçage) doivent être appropriés afin de ne pas
provoquer l'altération des matières elles mêmes ou de leur état de surface (poli
brillant etc.).
ARTICLE 88 - FOSSES SEPTIQUES
Généralités
Chaque fosse septique comprendra 2 compartiments A et B occupant respectivement
2/3 et 1/3 du volume théorique total. Le volume théorique total est fonction du
nombre d’usager, du taux d’accumulation des boues (estimé en fonction de chaque
région), et de la périodicité de vidange qui est fixée à 5 ans. La revanche de la fosse
sera au minimum de 30 cm. La hauteur de liquide dans le compartiment A devra être
supérieure ou égale à 1m.
Le filtre bactérien aérobie sera logé dans un compartiment qui peut être contigu aux
2 compartiments de la fosse proprement dite. Le compartiment du filtre bactérien
aura une longueur telle que le volume du filtre soit supérieur à 1,60 m3 au moins. Le
filtre aérien accueillera également les eaux usées après leur passage dans un bac
séparateur. L’effluent est réparti dans le filtre du haut vers le bas aussi
uniformément que possible grâce à une grille de répartition sur laquelle repose un
tuyau PVC recoupé et perforé qui reçoit l’effluent en provenance du compartiment B.
Une autre grille supporte le massif filtrant. Celui ci aura une granulométrie variant de
45 à 80 mm et une hauteur minimum de 80 cm. Le filtre et les grilles devront être
lavés au jet d’eau tous les 6 mois. Un regard assurant simultanément les fonctions de
contrôle et de prise d’air pour la ventilation du filtre bactérien et de l’ensemble de
l’ouvrage sera construit en aval du compartiment du filtre bactérien.
En aval de ce regard l’effluent sera rejeté dans un puisard ou puits filtrant. Ce regard
sera fermé par une grille métallique ajourée munie d’une grille anti-insecte de
maillage égale ou inférieur à 1.2 mm x 1.2 mm en acier inoxydable. La ventilation
haute de la fosse septique sera implantée dans le compartiment A et prolongée par
un tuyau PVC de diamètre 120 mm terminé en partie haute par un T muni sur ses 2
orifices d’une grille anti-insecte de maillage égale ou inférieur à 1.2 mm x 1.2 mm.
L’extrémité en T devra être au moins à la hauteur du chaînage haut de la construction
voisine.
Les circulations de l’effluent et de l’air entre les différents compartiments décrits ci-
dessus sont assurées par plusieurs tuyaux en PVC dont les caractéristiques (diamètres
et positions) devront impérativement être conformes à ceux indiqués sur les plans
d’exécution. En particulier, le tuyau d’amenée des eaux vannes aura sa génératrice
inférieure positionnée entre 7,5 et 10 cm au dessus du niveau d’eau nominal qui sur
le plan hydraulique correspond au niveau du passage du compartiment A vers le
compartiment B. Son extrémité aval sera calée à 40 cm environ de ce niveau nominal,
et un trou de décompression permettant l’échappement de l’air chassé par les chutes
d’eau sera ménagé au niveau du coude.
Les tuyaux assurant le passage de l’effluent entre les compartiments A et B et entre B
et le compartiment du filtre seront disposés à la même altitude (génératrice
supérieure au niveau nominal) et auront tous deux leur extrémité amont environ 30
cm plus bas.
La liaison entre le compartiment filtre et le regard aval sera disposé en partie basse et
permettra à la fois le passage de l’effluent vers l’aval et la remontée de l’air de
ventilation vers l’amont.
Des orifices de circulation d’air seront ménagés en partie haute entre le
compartiment du filtre, le compartiment B et le compartiment A. Le radier et la
couverture des ouvrages seront en béton armé de 12 cm minimum d’épaisseur,
béton dosé 350 kg/m3.
Les parois seront en maçonnerie d’agglomérés de ciment pleins de 20 cm
minimum d’épaisseur, compris chaînages verticaux et horizontaux en B.A., enduits au
mortier de ciment hydrofuge et toutes sujétions pour l’étanchéité de l’ensemble.
Dimensions exactes de la structure selon calculs et plans (afin de tenir
compte d’éventuelles carences dans l ‘entretien, les dimensions obtenues par calcul
ont été majorées d’environ 20%).
Les parois en contact avec la terre recevront deux couches croisées de
bitume fluidifié courant, type FLINTCOAT.
Tous les compartiments sont munis de tampons et de regard de visite
hermétiques établis au niveau du sol, judicieusement disposés et conçus pour
permettre le dégorgement des chutes et des tuyaux de communication, le nettoyage
des dispositifs de répartition et de filtration, les opérations d’entretien et l’exécution
des vidanges.
Le prix global s’applique à l’ensemble du dispositif décrit ci-dessus, y compris
toutes sujétions de terrassement, blindage de fouille, remblais ou autres. Dimensions
selon classe de la fosse septique et plane.

Le nombre d’usager est estimé à partir du nombre de personnes hospitalisées


dans les différents standings, du nombre de personnels permanent et du nombre de
visiteurs ou malades externes, tous nombres affectés de coefficient correctifs en
fonction de l’incidence des différents groupes sur les installations.

88.2 PUISARDS JUSQU’A 40 USAGERS

88.2.1 Puits filtrants et puits perdus -


Généralités :
En l’absence d’exutoire naturel ou de réseau d’assainissement collectif, les eaux
pluviales collectées dans la concession et canalisées dans les caniveaux seront
dirigées vers un puits perdu.
De même, en l’absence de réseau d’assainissement collectif les eaux épurées
provenant des fosses septiques et après passage dans un filtre aérobie seront
rejetées en fin de course dans des puits filtrants (encore appelés puisards), destinés à
effectuer le transit à travers une couche superficielle imperméable afin de rejoindre
la couche sous-jacente perméable à condition qu’il n’y ait pas de risques sanitaires
pour les points d’eau destinés à la consommation humaine.
Dans le cas où ces conditions ne seraient pas remplis (terrains imperméables sur une
grande profondeur, nappe d’eau à faible profondeur, proximité immédiate de puits
servant à la consommation humaine), les puits filtrants devront être remplacés par
un dispositif d’épandage des eaux adapté à la configuration du site et défini sous le
contrôle du Maître d’Œuvre. Les eaux usées provenant des salles d’eau et appareils
non raccordées à une fosse septique seront également rejetées aux mêmes
conditions dans un puits filtrant ou un dispositif d’épandage. Le diamètre du puits

n’excédera pas 180 cm, sans pour autant descendre au-dessous de 120 cm. La surface
latérale du puits filtrant doit être étanche depuis la surface du sol jusqu’à 50 cm au
moins en dessous du tuyau d’amené d’eau.
Les parois verticales sur cette hauteur seront soit en béton armé, soit en maçonnerie
d’agglos pleins de 15cm, à condition que les dispositions puissent être prises pour en
assurer l’étanchéité (enduit ciment hydrofuge et deux couches croisées de bitume
fluidifié courant, type FLINTCOAT sur les parois en contact avec la terre).
Remblaiement de l’espace entre la paroi et la terre par un matériau peu perméable
du type sol argileux. La surface de contact dans la zone perméable de la partie
inférieure doit être au moins égale à 1 m² par usager. La profondeur et le diamètre
final du puits seront donc fonction de la perméabilité des couches de terrain
rencontré lors de l’exécution de la fouille.
Le puits filtrant sera garni jusqu’au niveau du tuyau d’amenée des eaux de matériaux
calibrés d’une granulométrie 40/80 ou approchant. Le tuyau d’amené des eaux
débordera d’environ 20 cm à l’intérieur du puits afin d’éviter le ruissellement le long
des parois. Le puits sera recouvert d’une dalle en béton armé dosé à 350 kg/m3
d’épaisseur minimum de 12 cm munie d’un tampon hermétique d’au moins 60 cm x
60 cm permettant les visites d’entretien.
Le prix global s’applique à l’ensemble du dispositif décrit ci-dessus, y compris toutes
sujétions de terrassement, blindage de fouille, remblais ou autres. Dimensions selon
le nombre d’usager, qui est estimé à partir du nombre de personnes hospitalisés dans
les différents standings, du nombre de personnels permanent et du nombre de
visiteurs ou malades externes, tous nombres affectés de coefficient correctifs en
fonction de l’incidence des différents groupes sur les installations.
Les puits perdus destinés à recevoir les eaux pluviales seront construits à
l’identique, mais sans qu’il soit nécessaire d’assurer l’imperméabilité de la
maçonnerie des parois verticales en tête de puits. Ils auront un diamètre de 180 cm.
Ils seront prévus creusés soit jusqu’à 8 mètres de profondeur maximum, soit jusqu’à
la rencontre d’un horizon rocheux infranchissable en terrassement manuel, soit
jusqu’à 2 mètres au dessus d’une nappe d’eau. En cas d’absence d’indication
préalable sur le niveau de la nappe d’eau et si le terrassement venait à rencontrer
cette nappe, il serait procédé au remblaiement du puits en matériaux imperméables
argileux compactés sur une hauteur minimum de 2 m.

CHAPITRE XVI : LATRINE VENTILEE

ARTICLE 89  : CONSTRUCTION DES TOILETTES VIP -Ventilated Improved Pit


Pour une meilleure préservation de l’environnement ceci afin d’éviter de rejeter les
boues dans la nature (le marécage existant à proximité du site du projet), le
prestataire construira derrière le site (coté de l’extrême gauche) des latrines à fosse
ventilée à double cabine munie chacune d’un tuyau d’aération en PVC de diamètre
90mm portant à son extrémité une grille anti-moustique soigneusement attachée.
Ceci permettra également d’éviter des odeurs dans le marché.
En effet, le tuyau d’aération doit déborder la toiture de la superstructure d’une
hauteur minimale de 20cm. Les parois seront consolidées par des parpaings de
20x20x40 bourrés ceinturées à la partie supérieure par les longrines.
La dalle de couverture en béton armé de 350kg/m3 aura une épaisseur de 8cm. Et
recouverte d’un enduit de 400kg/m3 soigneusement lissé.
Elle sera préfabriquée en élément de 1,50 x 1,50m.
Le trou de défécation et les repose-pieds seront avec une moule spécialement
conçue à cet effet.
La superstructure sera construite en parpaings de 10x20x40 et enduite sur les deux
(02) faces par un mortier de ciment dosé à 300kg/m3 soigneusement taloché.
La partie supérieure sera munie de petites ouvertures d’aération (claustra) fermées
au tamis.
Elle sera recouverte d’une toiture légère en tôle ondulée de 2m sur une charpente
sommaire solidement ancrée dans les murs par des raidisseurs en aluminium ou du
fer de 06.
CHAPITRE XVIII : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
La prise en compte de l’environnement inclut : Le respect de la législation en vigueur.
Les démarches relatives à l’obtention des autorisations administratives nécessaires
pour l’exécution de l’ouvrage ; Le respect des exigences spécifiques du marché ; La
maîtrise de la législation relative à l’environnement, spécifique à l’exécution des
travaux.
Cette prise en compte est assumée par le maître de l’ouvrage, le maître d’œuvre et
l’entrepreneur.
Elle vise également à assurer les relations avec les services de l’Etat, les collectivités
Locales, les concessionnaires et les tiers. La prise en compte des points ci-dessus
relève du projet pour l’essentiel lorsque celui-ci n’est pas modifié par une solution
alternative proposée par l’entreprise et est traduite par les exigences du marché.
VI- PERSONNEL TECHNIQUE NECESSAIRE
L’équipe charger d’exécuter le projet sur le terrain sera composée :

- D’un conducteur des travaux ;


- D’un chef de chantier.

i. Description des profils du personnel à utiliser

 Le conducteur des travaux :


Il doit être titulaire d’un diplôme de Technicien Supérieur (Bac+2)
en Génie Civil ou Génie Rural et jouir d’une expérience de chef
chantier d’au moins deux (02) ans. C’est le coordinateur des
travaux qu’il planifiera et contrôlera. Il représentera à ce titre
l’entrepreneur sur le chantier et sera l’interlocuteur privilégié du
maître d’œuvre. Chargé d’encadrer une équipe de techniciens et
d’ouvriers avec l’aide d’un chef chantier, il sera responsable de la
qualité des travaux effectués et de la tenue des délais.

 Le chef chantier :
Il doit être titulaire d’un diplôme de Technicien Supérieur (Bac+2)
ou d’un Baccalauréat technique. Il assistera le conducteur des
travaux dans le suivi et la réalisation du chantier. En outre, il
rassemblera toutes les informations nécessaires à sa gestion. Il
animera enfin les équipes de travail dont il aura la responsabilité.
VII- MATERIEL ESSENTIEL DU CHANTIER
Le matériel suivant sera utilisé pendant la période de réalisation des travaux :

- Un camion benne ;
- Un pick-up ;
- Une dame sauteuse ;
- Du petit matériel de maçonnerie ;
- Du petit matériel de menuiserie ;
- Du petit matériel de plomberie ;
- Du petit matériel d’électricité.
VIII- ETUDE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
DU MICRO PROJET
1. ETAT DES LIEUX DU SITE DU MICRO PROJET
Le site des travaux de construction du Foyer-Auberge communal
d’Edzendouan est localisé sur le point GPS X = 117433°E, Y = 4.1964°N, Z =
589m. Il est caractérisé par un sol latéritique. Le site n’a pas de zone à
écologie fragile, ou de terres souillées à réhabiliter connue . Une végétation de
savane arbustive envahit pour le moment le site.
PHOTOGRAPHIE DU SITE DE CONSTRUCTION DU FOYER-AUBERGE COMMUNAL D’EDZENDOUAN
2. DETERMINATION DES IMPACTS SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX

MESURES
N° ACTIVITES IMPACTS POTENTIELS
ENVISAGEES
-Se rassurer que l’acte de
donation de cet espace
AVANT LES -Risques de conflits sur les est effectif ;
1
TRAVAUX propriétés traditionnelles. -Immatriculer le site du
projet.

-Reboiser sur un nouveau


site en guise de
compensation;
-Sensibiliser les
-Risques d’accidents liés aux travailleurs sur les risques
travaux de réalisation du encourus pendants les
PENDANT LES
2 micro projet ; travaux et se rassurer que
TRAVAUX
-Risques liés aux déchets l’équipement de
générés pendant les travaux. protection individuel (EPI)
est mis à leur disposition ;
-Confier les déchets à
ceux qui savent le mieux
les recycler.
-Créer une décharge à
une distance éloignée du
-Risques liés aux ordures foyer ;
PHASE
3 issus des déchets de -Confier le recyclage des
D’EXPLOITATION
l’exploitation du foyer. ordures accueillies par
cette décharge à une
entreprise spécialisée.
TABLEAU DES IMPACTS SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX DU FOYER-AUBERGE D’EDZENDOUAN

3. DETERMINATION DES MESURES SOCIO-ENVIRONNEMENTALES


D’ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS DU MICRO PROJET

On s’appesantira davantage sur :


- L’information des parties prenantes sur le démarrage des travaux ;
- L’installation du chantier ;
- Le recrutement du personnel du chantier ;
- La sensibilisation sur les nuisances sonores ;
- La gestion des ressources en eau ;
- La réparation d’éventuels dommages causés au tiers ;
- Le traitement des déchets du marché.

i. Information des parties prenantes sur le démarrage des travaux 

Avant le démarrage effectif des travaux, l’entreprise préparera un plan


d’action environnemental précisant l’ensemble des mesures environnementales à
mettre en œuvre, ainsi qu’un règlement intérieur mentionnant de manière spécifique
les règles de sécurité notamment le port de tenue appropriée, la limitation des
vitesses. En outre, ce règlement intérieur devra prescrire l’interdiction de consommer
l’alcool pendant les heures de travail, de transporter ou de chasser le gibier, d’utiliser
abusivement le bois de chauffe, ainsi que la sensibilisation du personnel aux dangers
des IST/SID, au respect des us et coutumes des populations de la région. Ce
règlement devra être affiché au sein de l’entreprise.

Par ailleurs, une campagne d’information et de sensibilisation du personnel et


des riverains devra être donc préalablement organisée et leur attention devra être
attirée sur tous ces aspects, y compris sur le calendrier d’exécution, les opportunités
d’emploi. En particulier, ces parties prenantes devraient être informées sur les
raisons de la construction du foyer-auberge communal d’Edzendouan, ainsi que sur
le plan d’action environnemental. Cette campagne devra être renouvelée pendant
l’exécution des travaux.

ii. Installation du chantier

Le plan d’installation de chantier devra tenir compte des aménagements et


mesures de protection. A cet effet, le site choisi devra être à une distance d’au
moins :

- 50 m de la route ;
- 100m d’un lac ou cours d’eau ;
- 100m des habitations ;
Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes,
l’abattage des arbres. Les arbres de qualité seront à préserver et à protéger.

Le site devra être choisi en dehors des zones sensibles notamment les zones
marécageuses, les zones humides, zones sacrées, les flancs de collines. Enfin, le site
devrait prévoir un drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de sa superficie
Des réceptacles pour recevoir les déchets devront être installés à proximité
des diverses installations. Ces réceptacles seront vider périodiquement et les déchets
à déposer dans un bac pour récupération par la Mairie ou dans un dépotoir (fosse).
Cette fosse devra être située à au moins 100m des installations et en cas de présence
de cours d’eau ou de plan d’eau à au moins 150m de ces derniers. A la fin des travaux
la fosse sera comblée avec de la terre jusqu’au niveau du sol naturel.

iii. Recrutement du personnel du chantier

L’entrepreneur sera tenu d’engager le plus de main-d’œuvre possible dans la


zone où les travaux seront réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur
place, il sera autorisé d’engager la main d’œuvre à l’intérieur de la zone de travail.

Outre la formation et l’information du personnel aux aspects évoqués plus


haut (point i), l’entrepreneur devra munir ses ouvriers des équipements de sécurité
nécessaires et adéquats, notamment en fonction du poste de travail, de masques à
poussière, casques antibruit, chaussures de sécurité, bottes, gants, lunettes, bottes,

Pendant les travaux, la signalisation mobile et fixe sera mise en place en vue
d’assurer la sécurité du personnel et des riverains. Elle veillera également à la
limitation des vitesses des différents véhicules et engins (moins de 40 Km/h). De
même, elle devra veiller à ce que toutes les déviations temporaires sont identifiées
en collaboration avec les riverains, et n’affectent pas les zones sensibles.

iv. Sensibilisation sur les nuisances sonores


Au regard des travaux à réaliser, le risque évident de nuisance sonore est à
redouter. Les bénéficiaires du projet seront sensibilisés sur les aspects de la
législation relatifs à ce domaine. Par ailleurs, une réglementation interne sera mise
sur pied, pour empêcher au maximum la prolifération du bruit.

v. Gestion des ressources en eau

L’entrepreneur devra éviter tout conflit pouvant résulter de l’utilisation des


ressources en eau. Ainsi, pour ces besoins en eau, les prélèvements devront se faire
après obtention de l’autorisation nécessaire auprès des services compétents
(Délégation régionale de l’Eau et de l’Energie), et consultation des populations
riveraines.

En tout état de cause, l’entreprise devra éviter d’effectuer des prélèvements


importants dans les cours d’eau de manière à interrompre la satisfaction des besoins
urgents en eau des populations riveraines.

vi. Réparation d’éventuels dommages causés aux tiers

Il pourra arriver que l’entreprise cause un tort à un particulier de manière


délibérée ou accidentelle (Destruction des cultures, de l’habitat, etc.). Si ce tort n’est
pas par ailleurs pris en compte par le maître d’ouvrage, il devra être réparé aux frais
de l’entreprise et de manière satisfaisante pour ce tiers. Celui-ci devra en
contrepartie, lui délivrer une attestation de compensation, afin d’éviter toute autre
réclamation ultérieure.

vii. Traitement des déchets du foyer-auberge

Le comité de gestion du foyer-auberge et la commune s’organiseront et


mettront en fonctionnement un système d’enlèvement des déchets générés à
l’intérieur de l’infrastructure et leur acheminement vers l’extérieur. Les agents de
collecte de la commune viendront périodiquement au foyer pour enlever les déchets
générés. Le comité de gestion et la commune s’entendront pour responsabiliser un
ou des agents pousseurs à faire ce travail. Toujours est-il que le processus de
traitement par compostage ne commencera que lorsque les déchets se retrouveront
à l’extérieur du foyer.

Le site ou l’espace de compostage ouvert à la périphérie du foyer et qui


accueillera les déchets devra mobiliser un agent pour 6 jours de travail par semaine.
L’agent assurera les activités de réception, de tri et mise en andains des déchets, de
l’arrosage, du retournement des tas, du séchage et du tamisage du compost.

Le comité de gestion et la commune devront se repartir les tâches : la


commune enlèvera et mettra en décharge les refus pendant que le comité de gestion
organisera la récupération, la diffusion et la commercialisation du compost produit.

Il convient enfin de préciser que le site sur lequel se dérouleront les travaux
appartient à la Mairie d’Edzendouan. Des dispositions seront prises pour éviter toute
forme de dédommagement. Il n’y aura ni expropriation, ni atteinte à un quelconque
patrimoine, ni impact négatif environnemental important.
4. PLAN SIMPLIFIE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

ACTEUR DE
IMPACT MESURE OBJECTIF DE LA INDICATEUR DE INDICATEUR DE ACTEUR DE
MISE EN CALENDRIER COUT
CONCERNE D’ATTENUATION MESURE SUIVI PERFORMANCE SUIVI
ŒUVRE

-Permettre aux ouvriers


NUISANCES -Réglementer les -Absence de bruits -Calme absolu en
de jouir du repos de la
SONORES LIEES horaires de travail. -Chef de chantier Quotidien pendant les heures dehors des heures -Ouvriers
mi journée ;
AUX TRAVAUX. d’inactivité. de travail.

DECHETS
GENERES
-Placer des poubelles - Environnement -Service hygiène
PENDANT -Assainir le milieu -Gérant du foyer. Quotidien -Poubelles pleines
autour du bâtiment. assaini municipal
L’EXPLOITATION
DU FOYER.
-Empêcher aux usagers
-Excréments déposés -Déchets
DECHETS -Prévoir des latrines de déposer les
-Agent municipal Quotidien uniquement dans les domestiques -Concierge
DOMESTIQUES publiques. excréments en dehors
latrines. invisibles
des latrines.
-Concierge ;
STAGNATION -Prévoir un réseau
-Permettre aux eaux de -Fossés rectangulaires - Inexistence des -Service
DES EAUX DE d’assainissement des -Chef chantier Quotidien
ruisseler. construits eaux stagnantes d’hygiène
RUISSELLEMENT eaux.
municipal.

RISQUES LIES -Doter les ouvriers de


-Zéro accident
AUX ACCIDENTS l’équipement de -Réduire le nombre -Nombre d’accidents pendant le projet -Consultant
-Chef chantier Quotidien
PENDANT LES protection individuel d’accident de travail. réduits. Individuel
TRAVAUX (EPI).

TABLEAU DU PLAN SIMPLIFIE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU FOYER-AUBERGE MUNICIPAL D’EDZENDOUAN


IX- MECANISME DE PERENNISATION DU
MICRO PROJET
Le foyer municipal construit entrera dans le patrimoine de la commune. Sa
gestion sera assurée par la Mairie d’Edzendouan, qui mettra en place pour
l’exécution de cette tâche, une équipe compétente et de bonne moralité, afin
d’en assurer sa durabilité.
Les coûts d’exploitation du foyer et le renouvellement des équipements seront
assurés par la structure elle-même, à travers les recettes qu’elle engendrera. Ces
recettes couvriront également les frais de maintenance du foyer.
Enfin, le comité de gestion, en concertation avec les comités locaux de
développement, mettra en place un programme d’assainissement, grâce auquel la
structure sera nettoyée en permanence.
X- MECANISME ET COMPOSITION DU
COMITE DE GESTION
1. ROLE DU COMITE DE GESTION

Le comité de gestion aura pour principale mission d’éclairer le maire dans ses
prises de décisions pour le bon fonctionnement de l’ouvrage, en particulier :
- D’améliorer les conditions de travail du personnel chargé de la
maintenance de l’ouvrage ;
- De mettre en œuvre un plan de formation conséquent de ce personnel ;
- De veiller à l’exécution des décisions du comité ;
- D’élaborer un programme d’entretien des infrastructures ;
- De sensibiliser et dynamiser les bénéficiaires des projets, en vue de les
inciter à participer à l’entretien des infrastructures ;
- De faire le point de l’état des infrastructures à intervalles de temps
raisonnables et réguliers ;
- D’organiser des collectes pour l’entretien des ouvrages ;
- De présenter un rapport annuel.

2. CONSTITUTION DU COMITE DE GESTION

Le comité de gestion est constitué :


ème
- D’un président : Le Chef traditionnel de 2 degré ;
- D’un trésorier : Un Conseiller Municipal ;
- D’un secrétaire : Gérant du foyer ;
- D’un commissaire au compte : Représentant du sous-préfet ;
- D’un conseiller : Un notable du chef traditionnel.
XI- ROLE DES INTERVENANTS DANS LE
MICRO PROJET
1. LE MAIRE

C’est le maître d’ouvrage. C’est pour le compte de sa commune que


l’infrastructure sera réalisée. Il définit les différentes orientations en rapport avec
la conception du projet et veille à ce que ces orientations soient appliquées. Il
confiera la réalisation du micro projet à un partenaire et, en assurera la bonne
gestion du patrimoine dès la fin des travaux. Précisant conjointement avec le
PNDP le programme et le montant de l’enveloppe, il sera enfin chargé de
programmer les opérations nouvelles, sur lesquelles il raisonnera en coût global
sur la durée de vie du patrimoine.

2. PNDP (Programme National du Développement Participatif)

Représenté par le Coordonnateur Régional du Centre, il joue le rôle de chef de


service du marché. Pour cela, il est chargé de manager les membres de l’équipe
du projet. C’est lui qui gère et planifie les actions. Il aura principalement pout
mission d’obtenir à temps, les décisions relatives à l’état d’avancement du projet.
Il prendra également les mesures correctives, pour réduire les écarts prévisionnels
inacceptables.

3. LE DELEGUE DEPARTEMENTAL DES TRAVAUX PUBLICS DE LA MEFOU


AFAMBA

Il joue le rôle d’ingénieur du marché.

4. CONSULTANT INDIVIDUEL

Il joue le rôle de maître d’œuvre. Il est chargé de la conduite opérationnelle des


travaux. De manière plus spécifique, il traduira en termes techniques les besoins
du maître d’ouvrage et les fera réaliser. Il conçoit pour cette raison le projet
(étude de faisabilité) dont il contrôlera l’exécution des travaux.

5. L’ENTREPRENEUR
Il réalise les travaux.
XII- DEVIS ESTIMATIF DU MICRO PROJET ET
RECAPITULATION
1. DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

N° DESIGNATION UNIT QTE PU PT


E
100
GROS ŒUVRE
0
1100 TRAVAUX PREPARATOIRES
INSTALLATION DE CHANTIER (Ce prix intègre l'amené des
1101 ens 1 894375 894 375
outillages,l'hygiéne et la sécurité, le nettoyage permanent du chantier
1102 Label PNDP ff 1 75000 75 000
SOUS-TOTAL TRAVAUX PREPARATOIRES 969 375
1200 FONDATION
1201 Implantation du batiment ff 1 178875 178 875
1202 Fouille en rigoles et en puits m3 68,25 5000 341 250
1203 Béton de propreté dosé à 150kg/m3 m3 1,55 79898 123 842
1204 Béton armé pour semelles et amorces poteaux dosé à 350KG m 3
8,4 200000 1 680 000
1205 Maçonnerie en agglo de 20x20x40 m² 98,4 10136 997 382
1206 Béton armé pour longrines dosé à 350kg/m 3 m3 6,58 200000 1 316 000
1207 Remblai à la terre et compactage m3 81,9 4800 393 120
3 3
1208 Béton pour dallage d'épaisseur 8cm dosé à 250kg/m m 18,8 85860 1 614 168
SOUS-TOTAL FONDATION 6 644 637
1300 ELEVATION
1301 Elévation des murs en agglo de 15x20x40 m² 386 8944 3 452 384
1302 Béton armé pour poteaux dosé à 350kg/m 3 m3 5,6 200000 1 120 000
1303 Béton armé pour linteaux dosé à 350kg/m 3 m3 2,1 200000 420 000
1304 Elévation des claustras m² 2,4 13500 32 400
SOUS-TOTAL ELEVATION 5 024 784
1400 CHARPENTE-COUVERTURE
1401 Fourniture et pose charpente en bois dur traité m3 7,4 178875 1 323 675
1402 Fourniture et pose bois de rive à peindre ml 69,7 2385 166 235
1403 Fourniture et pose des tôles bac 6/1Oème m² 383 8945 3 425 935
SOUS-TOTAL TOITURE 4 915 845
200
SECOND ŒUVRE
0
2100 MENUISERIE
2101 Fourniture et pose plafond en contre plaqué à peindre m² 273,1 6917 1 889 033
2102 Grilles antivol sur fenêtres m² 19,26 9540 183 740
2103 Fourniture et pose portes doubles de 120x220 u 6 166950 1 001 700
2104 Fourniture et pose portes de 90x220 u 11 131175 1 442 925
Fenêtre avec cadre en bois et chassis naco y compris lames naco et
2105 m² 19,3 25000 482 500
toutes sujétions
SOUS-TOTAL MENUISERIE 4 999 898
2200 ELECTRICITE
2201 Fourreautage en tuyaux isorange de 13 mm u 2 18000 36 000
2202 F et P des cables électriques et raccordement des équipements ff 1 298125 298 125
2203 Fourniture et pose d'équipement de protection électrique ff 1 119250 119 250
2204 Fourniture et pose des interrupteurs u 16 3339 53 424
2205 Fourniture et pose des boîtes de dérivation ff 2 27428 54 856
2206 Fourniture et pose des prises de courant u 18 3339 60 102
2207 Fourniture et pose des réglettes de 1200 u 22 10136 222 992
SOUS-TOTAL ELECTRICITE 844 749
2300 ENDUIT REVETEMENT
2301 Enduit de ciment pour mur m² 782,4 2147 1 679 813
2302 Chape lisse m² 235 2385 560 475
SOUS-TOTAL ENDUIT ET REVETEMENT 2 240 288
2400 PEINTURE
2401 Appllique de peinture glycoraphtalique type Pantex 800 sur mur intérieure m² 524 2700 1 414 800
2402 Applique de peinture glycoraphtalique de type Pantex 1300 sur mur extérieure m² 200 3500 700 000
2403 Applique de peinture glycoraphtalique de type Pantex 800 sur plafond m² 235 2700 634 500
SOUS-TOTAL PEINTURE 2 749 300
2500 PLOMBERIE SANITAIRE
Fourniture et pose de tuyauterie de distribution intérieure y
2501 ml 16 5000 80 000
compris accessoires de raccordement et toutes sujétions
F et P de tuyauterie en PVC d'évacuation y compris accessoires de
2502 ml 23 6000 138 000
pose
2503 Regard EV 60X60X60 4 40000 160 000
2504 WC à l'anglaise y compris porte papier hygiénique 6 70000 420 000
2505 Lavabo complet y compris porte serviette, miroir 50x60 et tablette 4 70000 280 000
2506 Syphon de sol DN 40 6 7000 42 000
2507 Fosse septique à 8 usagers + puisard de 150 et h=2m 800000 800 000
SOUS-TOTAL PLOMBERIE SANITAIRE 1 920 000
2600 ASSAINISSEMENT
2601 Réalisation des caniveaux autour du bâtiment ml 80 10799 863 920
2602 Seau poubelle u 2 20000 40000
2603 Brouette u 1 45000 45000
2604 Fosse à ordures ff 1 75000 75000
2605 Extincteur u 1 175000 175000
SOUS-TOTAL ASSINISSEMENT 1 198 920
TOTAL TRAVAUX 31 507 796
CONTRÔLE (4%) 1 260 312
COMES (1%) 318 078
FRAIS BANCAIRES 50 000
TOTAL MICRO PROJET 33 133 185
TABLEAU RECAPITULATIF DES DEPENSES DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU FOYER-AUBERGE COMMUNAL D’EDZENDOUAN
2. RECAPITULATION
L’ensemble des travaux de construction du Foyer-Auberge communal
d’Edzendouan coûtera trente un millions cinq cent sept mille sept cent
quatre vingt seize (31 507 796) francs CFA.
Le coût des contrôle est de 4% du montant des travaux, soit un million
deux cent soixante mille trois cent douze (1 260 312) francs CFA.

Les frais destinés au Conseil Municipal Elargi aux Sectoriel (COMES) sont
de 1%, soit trois cent quinze mille soixante dix huit (315 078) francs CFA.

Quant aux frais bancaires, leur montant total s’élève à cinquante mille
(50 000) francs CFA.

En somme, le coût total du microprojet se résume à trente trois


millions cent trente trois mille cent quatre vingt cinq (33 133 185)
francs CFA.
XIII- PLAN DE FINANCEMENT DU MICRO
PROJET
Le PNDP oriente en priorité ses interventions vers la notion de développement
locale. Il est un partenaire de choix pour la Commune d’Edzendouan dans le cadre de
la réfection du hangar du marché central de la ville, car les indicateurs opérationnels
de la Mefou Afamba militent en faveur de la matérialisation de ce micro projet. Il
contribuera donc à hauteur de 85% du montant global, soit vingt-huit millions six
cent vingt-deux mille huit cent quarante-cinq (28 622 845) francs CFA.

La Commune d’Edzendouan, principale bénéficiaire de ce micro projet


contribuera à hauteur de 15%, soit cinq millions cinquante un mille quatre-vingt-dix
(5 051 090 ) francs CFA.
XIV- PLANNING ET DELAI (MIN ET MAX)
D’EXECUTION DU MICRO PROJET
N MOIS 1 MOIS 2 MOIS 3
° DESIGNATION DES TRAVAUX SEM 1 SEM 2 SEM 3 SEM 4 SEM 1 SEM 2 SEM 3 SEM 4 SEM 1 SEM 2 SEM 3 SEM 4

1 Installation de chantier

2 Implantation du bâtiment

3 Fouilles en puits et rigoles

4 Béton armé pour semelles et amorces

5 Maçonnerie des agglos de 20x20x40

6 Béton armé pour longrine

7 Béton armé pour dallage

8 Elévation des agglos 15x20x40

9 Béton armé pour poteaux et linteaux

10 Charpente

11 Couverture en tôles bac

12 Plafond en contre plaqués


13 Pose des portes
14 Pose des antivols pour fenêtres

15 Fourreautage des gaines

16 F et P des câbles électriques


17 Fourniture et pose des interrupteurs
18 Fourniture et pose des prises

19 F et P des boîtes de dérivation

20 Enduit de ciment sur mur

21 Chape lisse
22 Peinture sur murs intérieurs et plafond
23 Peinture sur murs extérieurs

24 Construction des caniveaux


25 Plomberie sanitaire et fosse septique

26 Repli du chantier

TABLEAU DU PLANNING PREVISIONNEL DES TRAVAUX DE REALISATION DE LA CONSTRUCTION DU FOYER-AUBERGE COMUNAL D’EDZENDOUAN
XV- ANNEXES

Page
117
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
------------ ---------
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
----------- ----------
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA MINISTRY OF THE ECONOMY, PLANNING
PLANIFICATIONET DE L’AMENAGEMENT DU AND REGIONAL DEVELOPMENT
TERRITOIRE ----------
------------- SECRETARY GENERAL
SECRETARIAT GENERAL ----------
------------ NATIONAL COMMUNITY DRIVEN
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DEVELOPMENT PROGRAM
PARTICIPATIF ______
------------
FORMULAIRE SOCIO ENVIRONNEMENTAL DES MICROPROJETS
A. INFORMATIONS DE BASE

1. Intitulé du microprojet: CONSTRUCTION DU FOYER- AUBERGE COMMUNAL D’EDZENDOUAN


2. Domaine/Secteur (santé, éducation ; énergie, hydraulique etc.) : Bâtiment et Travaux Publics
3. Localisation :
Ville : Edzendouan Commune : Edzendouan
Département : Mefou Afamba Région : Centre
4. Coordonnées GPS du site (point central) : X=117433° ; Y=41964° ; Z=589m.
5. 5. Principales caractéristiques/Synthèse du milieu biophysique de la zone de localisation du microprojet
(cours d’eau, sols, air, végétation, flore, etc.) : Sol de type latéritique.
B. DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET
B.1. Statut du site du Mp

1. Usage antérieur du site : - 


x
2. Statut du site d’implantation du projet : Propriété Location Cession gratuite Achat

3. Y’a-t-il un acte attestant la propriété, la location, la cession gratuite ou l’achat ? Oui X Non
Si oui, nature de l’acte : __________________________________

Cet acte a-t-il une valeur juridique : Oui X Non

B.2. Caractéristiques du projet

Mise à la disposition de la commune d’un cadre approprié pour les


4. Objectif du projet :
activités associatives, culturelles et autres manifestations publiques.
5. Principales activités du microprojet :
- Débroussaillage ;
- Terrassement de l’emprise ;
- Fondation ;
- Maçonnerie en élévation ;
- Charpente couverture ;
- Plomberie ;
- Electricité ;
- Peinture ;
- Voirie et Réseaux Divers.
6. Coût estimatif du microprojet : 32 781 436 FCFA
7. Taille approximative du projet : Nombre de bâtiments : 01 ; Superficie du site : 1000m².
8. Nombre de bénéficiaires directs : 250 ; (Hommes : 100 ; Femmes : 150 ; Enfants (entre 0 et 18 ans)
_____________ Personnes vulnérables_______________
9. Nombre de bénéficiaires indirects  : 11 070 (Hommes : 4 750 ; Femmes : 6 320 ; Enfants (entre 0 et 18
ans) : ________________
10. Origine des bénéficiaires : Autochtones Allogènes Migrants Cosmopolites X
11. Situation socioprofessionnelle des bénéficiaires : Agriculteurs X Eleveurs X Mixtes
Autres (préciser) : Tous les corps de métiers de la ville.
12. Existence d’un comité de gestion du Microprojet : Oui Non X
Si oui, quelle est sa composition : _____________________________________________________________
C. ANALYSE SOCIO-ENVIRONNEMENTALE ET MESURES ENVISAGEES

1. Le site est-il sur une zone sensible (marécage, zone de forte pente, flanc de colline, zone sacrée, aire
protégée, etc.) ? Oui Non X
Si oui, mesures à envisager : (Zone à éviter/Chercher un autre site) __________________________________
2. Le microprojet est-il susceptible d’entraîner le déplacement involontaire physique des
individus/familles?
Oui Non X
Si oui, combien de familles ?_________ combien d’individus ?___________
Pour quel motif ? __________________________________________________________________________
Si oui, se référer et se conformer au préalable aux dispositions du PDIR pour préparer un Plan d’Action et de
réinstallation abrégé qui sur la base du recensement des personnes affectées et des biens perdus, fixe le niveau
de compensation négociée et convenue avec les personnes touchées_______________
Si non, aller à la question suivante
3. Le microprojet va-t-il entraîner le déplacement involontaire des personnes, de façon temporaire ou
permanente des terres du domaine national pour son développement? Oui Non
X
Si oui, se référer et se conformer au préalable aux dispositions du PDIR (idem que
précédemment) :_____________________________
Si non, aller à question suivante
4. Le microprojet va-t-il causer la perte involontaire temporaire ou permanente de cultures, arbres
fruitiers ou des biens/ infrastructures domestiques (telles que des greniers, toilettes extérieures ou
cuisines, etc.) ?
Oui Non X
Si oui, se référer et se conformer au préalable aux dispositions du PDIR (idem que
précédemment) :_____________________________

5. Y a-t-il des. risques de conflits pouvant entraver la bonne réalisation du microprojet ?


Oui Non X
Si oui, lesquels? ___________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________

Si oui, mesures à envisager : _________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________
6. Le microprojet risque t’il d’entraîner la dégradation ou la pollution des sols dans la zone pendant ou
après la construction? Oui Non
X
Si oui, mesures à envisager : _________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________
7. Le micro projet risque t’il d’entraîner la dégradation ou la pollution des eaux de surface ou eaux
souterraines pendant ou après les travaux? Oui Non
X
Si oui, mesures à envisager : _________________________________________________________________
8. Le microprojet risque t’il d’entraîner la dégradation ou la perte de végétation dans la zone ?
Oui x Non
Si oui, mesures à envisager : Reboiser les alentours de l’infrastructure à la fin des travaux.
9. Le microprojet risque t’il d’entraîner la pollution de l’air dans la zone pendant ou après les travaux ?
Oui Non
x
Si oui, mesures à envisager :
Le microprojet risque t’il de générer des nuisances sonores, olfactives pendant ou après les travaux ?
Oui Non x
Si oui, mesures à envisager :
Le microprojet empêchera-t-il l’utilisation ou l’accès facile à certaines ressources naturelles ou
économiques dans la zone? Oui Non
X
Si oui, lesquelles_________________________________________________________________________
Mesures à envisager : _____________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________________
10. Le projet entraînera- t-il des risques pour la santé ou la sécurité humaine du personnel de chantier
ou des populations riveraines pendant et/ou après la construction ? Oui X Non
Si oui, lesquelles ? Accidents de travail pour les employés du chantier.
Mesures à envisager : Mise à la disposition du personnel le matériel de travail approprié, balisage de la zone
des travaux.
11. Le microprojet entrainera t-il des changements dans le mouvement des personnes et/ou des
animaux de la zone ? Oui Non X
Si oui, lesquelle__________________________________________________________________________
Mesures à envisager : _____________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________________
12. Le projet requiert-il de gros volumes de matériaux de construction ? Oui Non X
Si oui, quels matériaux ? (et en quelles quantités ?): _____________________________________________
______________________________________________________________________________________
_
Quelle est la provenance des matériaux ? _____________________________________________________
Mesures à envisager : _____________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________________
13. Le microprojet pourra-t-il altérer un quelconque site d'héritage culturel, historique, archéologique
ou requérir des excavations à côté de tels sites? Oui Non
X
Si oui, mesures à envisager : _______________________________________________________________
_______________________________________________________________________________________
Le projet va-t-il affecter ou perturber les habitats naturels, les aires protégées, les ressources en eau,
les zones sacrées ou le milieu de vie des populations riveraines ? Oui Non X
Si oui, mesures à envisager : _______________________________________________________________
_______________________________________________________________________________________
14. Le microprojet engendrera-t-il la production ou l’augmentation de la production de déchets solides /
liquides ou gazeux pouvant affecter le milieu physique pendant et/ou après les opérations  ? (ex. eaux
usées, déchets médicaux, déchets domestiques et déchets de construction, déblai des travaux) :
Oui X Non
Si oui, mesures à envisager :
Pendant : Identifier les repreneurs de déchets et les leurs remettre et éviter de déposer les déchets dans les
cours d’eau.
Après les opérations : Prévision des bacs de récupération des déchets et prévoir des latrines modernes.
15. Si le microprojet nécessite la mise en place d’un dispsositf de traitement de déchets comme latrine,
décharge, incinérateur, comment en sera assurée la maintenance ? elle sera confiée à une société
spécialisée.

16. Le microprojet vat-il générer des emplois ? Oui X Non


Si oui, mesures à envisager : Priorité au recrutement des locaux.
17. La conception et la mise en œuvre du microprojet ont-elles associé les femmes  ? Oui X Non
Si oui, mesures à envisager : Des tâches proportionnelles à leurs compétences leur seront confiées.
18. Le microprojet va-t-il bénéficier aux populations vulnérables (handicapés, personnes âgées,
minorités, etc.) ?
Oui X Non
Si non, mesures à envisager : _______________________________________________________________

D. CONSIDERATIONS FINALES

1. Pour toutes les réponses « oui », vérifier qu’une section séparée synthétisant les impacts et les mesures
d’atténuation d’ordre social ou environnemental à mettre en œuvre obligatoirement dans le cadre du présent
microprojet a été fournie et budgétisée dans le document du microprojet (requête de financement). En
revanche, les détails des impacts et mesures à envisager peuvent être ajoutés au verso du présent formulaire.

2. Une fois, le formulaire d’examen socio-environnemental rempli, le bénéficiaire, avec l’appui du prestataire
(OAL, consultant) et éventuellement le cadre chargé des aspects socio-environnementaux de la Région
concernée devra déterminer la catégorie environnementale du microprojet, laquelle doit être approuvée par le
représentant local du MINEP
RECOMMANDATIONS:

Sur la base des résultats de l’examen socio-environnemental ci-dessus, entourez la catégorie à


laquelle appartient le microprojet à l’étude. Les différentes catégories et les recommandations
associées se présentent comme suit :

(a) Catégorie C : Aucune mesure sociale, ni environnementale n’est requise et le microprojet


peut être mis en œuvre immédiatement.

(b) Catégorie B 1: Des mesures simples d’atténuation sont suffisantes et doivent être intégrées
dans la conception et le budget du microprojet (l’annexe 2 du CGES fournit une check-list des
mesures envisageables pour chaque type de microprojet).

(c) Catégorie B2 : Une étude d’impact sommaire sur l’environnement est requise pour la mise
en œuvre de ce microprojet (Le contenu des termes de référence à adapter est fourni en
Annexe 8)

(d) Catégorie A :. Ce type de microprojet doit être redimensionné ou rejeté.

Si rejet, synthèse des motifs :


_______________________________________________________________________________

_______________________________________________________________________________

VISA DU BENEFICIAIRE: …………………………………………………..

DATE: ……………………. LIEU :……………………….

VISA DU REPRESENTANT DU VOLET SOCIAL:…………………………………………

DATE: ………… LIEU : …………….

VISA DU REPRESENTANT DU VOLET FONCIER:………………………………………….

DATE:……….. LIEU :………….
SIGNATURE DU REPRESENTANT ATTITRE
DU VOLET ENVIRONNEMENTAL
2. SOUS DETAILS DES PRIX

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Installation de chantier

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
activité
100 0,5 1 FF 2
Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 chef d'équipe 5 000 2 10 000
 
02 ouvriers spécialisés 7 000 2 14 000
02 manœuvres 1500 2 6 000
TOTAL A 30 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Autres 200000 1 200 000

TOTAL B 200 000


  TYPE Prix unitaire Consommatio
Montant
Achat n
  planches 2500 40 100 000
  lattes 1800 50 90 000
 
tôles 5 000 25 125 000
 
  pointes à tôles 4 500 2 9 000
pointes de 80 4 500 5 22 500
Autres 100000 1 100 000
TOTAL C 446 500
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 676 500
E Frais Généraux de Chantier 7,00% Dx% 47 355
F Frais Généraux de Siège 8,00% D X% 54 120
G COUT DE REVIENT D +E+F 777 975
H Risques + Bénéfices 14,96% Gx% 116 400
P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 894 375

PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS


V P/QTE 894 375
TAXES
SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Implantation du bâtiment

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
activité
201 1 1 FF 1
Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
  journalier
  1 chef d'équipe 5 000 1 5 000
02 ouvriers spécialisés 7 000 1 7 000
02 manœuvres 1500 1 3 000
   
TOTAL A 15 000
TYPE Taux journalier jours facturés Montant
Petit matériel 10000 1 10 000
Autres 46120 1 46 120
 

   
  TOTAL B 56 120
Prix unitaire Consommatio
  TYPE Montant
Achat n
 
lattes 1800 30 54 000
 
  pointes de 80 4 500 1 4 500
   
   
TOTAL C 58 500
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 129 620
E Frais Généraux de Chantier 10,00% Dx% 12 962
F Frais Généraux de Siège 10,00% D X% 12 962
G COUT DE REVIENT D +E+F 155 543
H Risques + Bénéfices 15,00% Gx% 23 332

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 178 875

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 178 875

 
SOUS - DETAIL DES PRIX
Désignation: Fouilles en rigoles et en puits

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
202 21,5 68,3 m3 4
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
  1 chef d'équipe 5 000 4 20 000
04 manœuvres 6 000 4 96 000
   
   
   
TOTAL A 116 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 4 40 000
Autres 10000 1 10 000
   
   
   
TOTAL B 50 000
  TYPE Prix unitaire Consommatio Montant
  Achat n
     
     
 
   
   
TOTAL C
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 166 000
E Frais Généraux de Chantier 7,00% Dx% 11 620
F Frais Généraux de Siège 7,00% D X% 11 620
G COUT DE REVIENT D +E+F 189 240
H Risques + Bénéfices 7,59% Gx% 14 362

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 203 602

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 2 981

SOUS - DETAIL DES PRIX


Désignation: Béton de propreté dosé à 150 kg/m3

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
203 0,4 1,55 m2 1
  CATEGORIE Salaire jours facturés Montant
journalier
  1 Chef d'équipe 5 000 1 5 000
2 ouvriers spécialisés 7 000 1 7 000
2 manœuvres 3 000 1 3 000
   
   
TOTAL A 15 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 1 10 000
 
   
   

   
TOTAL B 10 000
  Prix unitaire Consommatio
TYPE Montant
  Achat n
sable 8 000 2,2 17 600
  Gravier 15/25 15 000 1,6 24 622
ciment 6 500 5 32 500
Eau 25 300 7 500
   
TOTAL C 82 222
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 107 222
E Frais Généraux de Chantier 5,00% Dx% 5 361
F Frais Généraux de Siège 5,00% D X% 5 361
G COUT DE REVIENT D +E+F 117 945
H Risques + Bénéfices 5,00% Gx% 5 897

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 123 842

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 79 898

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Béton pour semelles et amorces de poteaux


Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
204 2,8 8,4 m3 3
  CATEGORIE Salaire jours facturés Montant
  journalier
1 chef d'équipe 5 000 3 15 000
3 Ouvriers spécialisés 10 500 3 31 500
3 manœuvres 4 500 3 13 500
TOTAL A 60 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Bétonnière 50000 3 150 000
Vibreur 20000 3 60 000
Autres 10000 3 30 000
TOTAL B 240 000
TYPE Prix unitaire Consommatio Montant
  Achat n
  Gravier 5/15 16 000 7,78 124 480
  sable gros grain 8 000 3,89 31 120
 
  ciment 6 500 59 383 500
  Fer TOR de 8 2 700 49 132 300
  Fer de 6 1 500 18 27 000
  Fil d'attache 1 500 5 7 500
planche 2 500 15 37 500
pointes de 80 4500 2 9 000
TOTAL C 752 400
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 1 052 400
E Frais Généraux de Chantier 5,00% Dx% 52 620
F Frais Généraux de Siège 5,00% D X% 52 620
G COUT DE REVIENT D +E+F 1 157 640
H Risques + Bénéfices 3,84% Gx% 44 400

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 1 202 040

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 143 100

 
SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Maçonnerie en agglos de 20x20x40 pour soubassement

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
205 19 95,2 m2 5
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 Chef d'équipe 5 000 5 25 000
3 ouvriers spécialisés 10 500 5 52 500
3 manœuvres 4500 5 22 500
   
   
TOTAL A 100 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 6 60 000

   
   
TOTAL B 60 000
  TYPE Prix unitaire Consommatio Montant
  Achat n
  Agglos de 20x20x40 350 1238 433 300
  Sable 8 000 4 32 000
 
Ciment 6 500 20 130 000
 
Gravier 16 000 2 32 000
Eau 25 700 17 500
   
TOTAL C 644 800
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 804 800
E Frais Généraux de Chantier 7,00% Dx% 56 336
F Frais Généraux de Siège 7,00% D X% 56 336
G COUT DE REVIENT D +E+F 917 472
H Risques + Bénéfices 5,17% Gx% 47 475

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 964 947

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 10 136

 
SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Béton armé pour longrines dosé à 350kg/m3

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
206 3,05 6,1 m3 2
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
  journalier
1 chef d'équipe 5 000 2 10 000
  3 Ouvriers spécialisés 10 500 2 21 000
3 manœuvres 4 500 2 9 000
   
TOTAL A 40 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
Bétonnière 50000 2 100 000
 
Vibreur 20000 2 40 000
Autres 10000 2 20 000
TOTAL B 160 000
  Prix unitaire Consommatio
TYPE Montant
Achat n
  Gravier 5/15 16 000 6,41 102 560
  sable gros grain 8 000 3,7 29 600
 
  ciment 6 500 43 279 500
  Fer TOR de 8 2 700 49 133 168
  Fer de 6 1 500 18 27 000
  Fil d'attache 1 500 5 7 500
planche 2 500 20 50 000
pointes de 80 4500 3 13 500
TOTAL C 642 828
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 842 828
E Frais Généraux de Chantier 5,00% Dx% 42 141
F Frais Généraux de Siège 5,00% D X% 42 141
G COUT DE REVIENT D +E+F 927 110
H Risques + Bénéfices 2,00% Gx% 18 542
P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 945 653

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 155 025

 
SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Remblai à la terre et compactage

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
207 40,95 81,9 m3 2
  CATEGORIE Salaire jours facturés Montant
journalier
1 Chef d'équipe 5 000 2 10 000
2 Ouvriers spécialisés 3 500 2 14 000
4 Manœuvres 1500 2 12 000
   
   
   
   
TOTAL A 36 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 2 20 000
dame sauteuse 20000 2 40 000
Autres 24833 2 99 331
   
   
TOTAL B 159 331
  Prix unitaire Consommatio
TYPE Montant
Achat n
   
   
TOTAL C
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 195 331
E Frais Généraux de Chantier 7,00% Dx% 13 673
F Frais Généraux de Siège 9,00% D X% 17 580
G COUT DE REVIENT D +E+F 226 584
H Risques + Bénéfices 7,75% Gx% 17 560

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 244 144

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 2 981

 
SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Béton pour dallage d'épaisseur 8cm dosé à 250kg/m3

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
208 3,63 21,8 m2 6
Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
  journalier
1 Chef d'équipe 5 000 6 30 000
3 ouvriers spécialisés 10 500 6 63 000
4 manœuvres 6 000 6 36 000
   
TOTAL A 129 000
TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 6 60 000
Autres 20000 6 120 000

TOTAL B 180 000


  TYPE Prix unitaire Consommatio Montant
Achat n
  Gravier 5/15 16 000 9,6 152 839
  Gravier 15/25 15 000 5 75 000
 
  Sable gros grain 8 000 7 56 000
  Ciment 6 500 109 708 500
Eau 25 1000 25 000
Autres 30 000 1 30 000
TOTAL C 1 047 339
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 1 356 339
E Frais Généraux de Chantier 8,00% Dx% 108 507
F Frais Généraux de Siège 12,00% D X% 162 761
1 627
G COUT DE REVIENT D +E+F
607
H Risques + Bénéfices 15,00% Gx% 244 141
1 871
P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H
748

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 85 860

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Elévation des murs en agglos 15x20x40

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
301 32,6 391,2 m2 12
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
  journalier
1 Chef d'équipe 5 000 12 60 000
4 ouvriers spécialisés 14 000 12 168 000
4 manœuvres 6 000 12 72 000
 
TOTAL A 300 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
Petit matériel 10000 12 120 000
 
Autres 100000 1 100 000
   
   
TOTAL B 220 000
  Prix unitaire Consommatio
TYPE Montant
  Achat n
  Agglos de 15x20x40 300 5085 1 525 500
  Ciment 6 500 60 390 000
 
Sable fin 6 000 20 120 000
 
  Eau 25 2 000 50 000
Autres 50 000 1 50 000
   
TOTAL C 2 135 500
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 2 655 500
E Frais Généraux de Chantier 8,00% Dx% 212 440
F Frais Généraux de Siège 10,00% D X% 265 550
3 133
G COUT DE REVIENT D +E+F
490
H Risques + Bénéfices 11,66% Gx% 365 403

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 3 498 893

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 8 944

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Béton armé pour poteaux dosé à 350kg/m3


Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
302 2,8 5,6 m3 2
CATEGORIE Salaire jours facturés Montant
  journalier
1 Chef d'équipe 5 000 2 10 000
 
2 ouvriers spécialisés 7 000 2 14 000
3 manœuvres 4 500 2 9 000
 
TOTAL A 33 000
TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  1 vibreur 20000 2 40 000
  1 Bétonnière 50 000 2 100 000
 
   
TOTAL B 140 000
  TYPE Prix unitaire Montant
Consommation
  Achat
  Gravier 5/15 16 000 6 96 000
  Sable gros grain 8 000 3 24 000
 
Ciment 6 500 40 260 000
 
  Fer TOR de 8 2 700 41 110 700
  Fer de 6 1 500 32 48 000
Fil d'attache 1 500 5 7 500
Planches 2 500 15 37 500
Pointes de 80 4500 2 9 000
TOTAL C 592 700
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 765 700
Frais Généraux de
E 5,00% Dx% 38 285
Chantier
Frais Généraux de
F 5,00% D X% 38 285
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 842 270
H Risques + Bénéfices 3,07% Gx% 25 870
P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 868 140

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 155 025

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose charpente en bois dur traitée

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
401 0,9 12,04 m3 14
Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
  1 Chef d'équipe 5 000 14 70 000
2 ouvriers spécialisés 7 000 14 98 000
 
3 manœuvres 4500 14 63 000
 
TOTAL A 231 000
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
Petit matériel 10 000 14 140 000
Autres 100000 1 100 000
   
   
TOTAL B 240 000
Prix unitaire
TYPE Consommation Montant
  Achat
  Bastaings 2 500 120 300 000
  Lattes pour pannes 1 800 194 348 770
 
  Pointes de 90 4 500 8 36 000
  Xylamon 1 000 80 80 000
Autres 200 000 1 200 000
 
TOTAL C 964 770
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 1 435 770
Frais Généraux de
E 10,00% Dx% 143 577
Chantier
Frais Généraux de
F 15,00% D X% 215 366
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 1 794 713
H Risques + Bénéfices 20,00% Gx% 358 943
P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 2 153 655

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 178 875

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose planches de rive à peindre

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
402 69,7 69,7 ml 1
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 Chef d'équipe 5 000 1 5 000
1 ouvrier spécialisé 3 500 1 3 500
2 manœuvres 3 000 1 3 000
 
TOTAL A 11 500
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
Petit matériel 10000 1 10 000
 
 
   
   
TOTAL B 10 000
  Prix unitaire
TYPE Consommation Montant
  Achat
  Planches de rive 7 500 14 105 000
  Pointes de 80 4 500 2 9 000
 
Xylamon 1 000 10 10 000
 
TOTAL C 124 000
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 145 500
Frais Généraux de
E 5,00% Dx% 7 275
Chantier
Frais Généraux de
F 5,00% D X% 7 275
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 160 050
H Risques + Bénéfices 3,86% Gx% 6 185

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 166 235

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 2 385

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose de tôles bac alu de 6/10è

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
403 191,5 383 m2 2
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 Chef d'équipe 5 000 2 10 000
2 ouvriers spécialisés 3 500 2 14 000
1 manœuvre 1 500 2 3 000

TOTAL A 27 000
TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 5000 2 10 000
 
 
   
TOTAL B 10 000
  TYPE Prix unitaire Montant
Consommation
  Achat
  Tôles bac alu 6/10è 27000 89 2 403 000
  Accessoires 174125 1 174 125
 
 
 
TOTAL C 2 577 125
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 2 614 125
Frais Généraux de
E 7,00% Dx% 182 989
Chantier
Frais Généraux de
F 10,00% D X% 261 413
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 3 058 526
H Risques + Bénéfices 12,00% Gx% 367 023

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 3 425 549

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 8 944

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose Plafond en contre plaqué à peindre


Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
501 39 273 m2 7
  CATEGORIE Salaire jours facturés Montant
journalier
1 Chef chantier 5 000 7 35 000
4 ouvriers spécialisés 14 000 7 98 000
2 manœuvres 3 000 7 21 000

TOTAL A 154 000


  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10000 7 70 000
 

TOTAL B 70 000
  TYPE Prix unitaire Consommation Montant
  Achat
  contre plaqué 6 000 95 570 000
  Lattes 1 800 250 450 000
 
Pointes de 80 4 500 10 45 000
 
  Pointes de 10 4 500 10 45 000
  Xylamon 1 000 80 80 000
Echafaudage 65 000 1 65 000
   
TOTAL C 1 255 000
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 1 479 000
Frais Généraux de
E 8,00% Dx% 118 320
Chantier
Frais Généraux de
F 9,00% D X% 133 110
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 1 730 430
H Risques + Bénéfices 9,13% Gx% 157 911
PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE
P G+H 1 888 341

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 6 917

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Grilles antivol pour fenêtres

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
502 6,4 19,3 m2 3
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 Chef chantier 5 000 3 15 000
1 ouvrier spécialisé 3 500 3 10 500
2 manœuvres 3 000 3 9 000

TOTAL A 34 500
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 10 000 6 60 000
 
   
   
TOTAL B 60 000
  TYPE Prix unitaire Consommation Montant
Achat
  Eléments métalliques 47 909 1 47 909
  Autres 1 800 1 1 800
   
 
   
 
   
TOTAL C 49 709
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 144 209
Frais Généraux de
E 8,00% Dx% 11 537
Chantier
Frais Généraux de
F 9,00% D X% 12 979
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 168 725
H Risques + Bénéfices 9,13% Gx% 15 397

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 184 122

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 9 540

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose de Portes double battants de 120x220

Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
503 4 4 u 1
  Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
journalier
1 Chef d'équipe 5 000 1 5 000
1 ouvrier spécialisé 3 500 1 3 500
2 manœuvres 1 500 1 3 000
  -
TOTAL A 11 500
TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 5000 1 5 000
 
 
 
 
TOTAL B 5 000
TYPE Prix unitaire Consommation Montant
Achat
Portes 120000 4 480 000
Autres 40000 1 40 000
     
   

TOTAL C 520 000


D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 536 500
Frais Généraux de
E 5,00% Dx% 26 825
Chantier
Frais Généraux de
F 8,16% D X% 43 766
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 607 091
H Risques + Bénéfices 10,00% Gx% 60 709

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 667 800

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 166 950

SOUS - DETAIL DES PRIX

Désignation: Fourniture et pose de Portes double battants de 90x220


Durée
N° Prix Rendement journalier Quantité totale Unité
d'activité
504 10 10 u 1
Salaire
CATEGORIE jours facturés Montant
  journalier
  1 Chef d'équipe 5 000 1 5 000
  1 ouvrier spécialisé 3 500 1 3 500
 
  2 manœuvres 1 500 1 3 000
   
   
 
TOTAL A 11 500
  TYPE Taux journalier jours facturés Montant
  Petit matériel 5000 1 5 000
   
   
TOTAL B 5 000
Prix unitaire
TYPE Consommation Montant
  Achat
  Portes 100924 10 1 009 237
Autres 40000 1 40 000
 
   
TOTAL C 1 049 237
D TOTAL COUTS DIRECTS A+B+C 1 065 737
Frais Généraux de
E 5,00% Dx% 53 287
Chantier
Frais Généraux de
F 8,16% D X% 86 939
Siège
G COUT DE REVIENT D +E+F 1 205 963
H Risques + Bénéfices 8,77% Gx% 105 787

P PRIX DE VENTE TOTAL HORS TAXE G+H 1 311 750

V PRIX DE VENTE UNITAIRE HORS TAXES P/QTE 131 175

TABLEAU RECAPITULATIF DES SOUS-DETAILS DES PRIX DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU FOYER-AUBERGE COMMUNAL D’EDZENDOUAN

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