MARP Dans Une Communauté de Pêche

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 146

FAO LIBRARY AN: 389531

PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRÉ DES


PECHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST

PROGRAMME DU DIPA

Rapport Technique N° 128 juillet 1998

La MARP dans les Communautés de Pêche


(Un guide pour les agents de terrain)

2
3..
4
5
6
7
11 15
10 17.
Mauritanie
Senegal
Cap-Vert
Gamble
Guinea Bissau
Guinée o
o
Sierra Leone
Libéria
C6te d'Ivoire Guinée Equatoriale
Ghana Gabon
Togo Si° Tomé et Principe
Basin Congo
Nigeria Zaire
Cameroun Angola.

DEPARTEPAENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEPAENT INTERNATIONAL DU DANEMARK


IDANIDA

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE


Rapport Technique N° 128 juillet 1998

La MARP dans les Communautés de Pêche


(Un guide pour les agents de terrain)

par

Lassissi Akambi
Expert National en Communication (DIPA)

Ok(E\Nr.s.A.Tr.ON DES N.f.\ f 10fss. S I fNIFS PH. L'ALINfENTATION LT L'AGRA,:t.E Ft. f'RE
Yotou imiiet 1998
Les appellations employees dans cette publication et la presentation des données
qui y fiaurent n'irnpliquent de la part de l'Orv,anisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture aucune prise de position quant a.0 statut juridique
des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au trace de
leurs frontières ou limites.

La reference bibliographique de ce document est:

Lassissi, A La MARP dans les Communautés de Péche, (Un guide pour les agents de terrain)
1998 Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA), Cotonou, Benin 125p , DIPA/WP/128

Projet DIPA
FAO
01 B.P. 1369
Cotonou, République du Bénin

div1-1 Thov, t-itnet b.; Fax '229) 33 09 2:5


FBLE DES MAT1ERES
Page
Introduction
Presentation du guide 3

Section 1. Bref apercu sur les notions fondamentales de la MARP 4

1 1 La MARP qu'est-ce que c'est? 5


1.2 A quoi sert la MARY) 7
1.3 Les éléments-clés de la MARP 7

Section 2. Les différents types de MARP 8

2.1 La MARP exploratoire 9


2.2 La MARP thématique 9
2.3 La MARP de planification participative 9
2.4 La MARP de suivi et evaluation 10
Résumé 10

Section 3. Les concepts-clés de la MARP 12

3.1 La participation 13
3.2 Un processus d'apprentissage 13
3.3 Connaissances et savoirs populaires 13
3.4 Un processus itératif 14
3.5 La flexibilité 14
3.6 L' innovation 14
3.7 L' interaction 14
3.8 La pluridisciplinarité au sein de l'équipe de recherche MARP 14
3.9 La rapidité dans la génération des résultats 15
3.10 L ' exploration 15
3.11 La triangulation 15
3.17 Les biais 16
Résumé 17

Section 4. Les outils et techniques de la MARP 18

4.1 La revue des données secondaires 20


4.2 L'observation directe 21
4.3 L'atelier préliminaire 21
4.4 L'Interview Semi-Structurée (I.S.S.)
4.4. 1 Les principes de l'Interview Semi-structurée 24
4.4.2 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: aide-mémoire N° 1
4 43 Pour bien planifier et bien conduire MSS: aide-mémoire N° 2 26
4.4.4 Guide d'entretien pour une interview semi-structurée dans une
communauté de péche 27

Rapport Techn,que du UFA ' [28


Les diagrarnmes 30

4.5. 1 Les calendriers 30


4.5.2 Le diagramme de Venn 30
4.5.3 Les cartes 34
4.5.4 Le transect 35
4.6 Le profil historique 35
4.7 Les techniques de classification 38
4.7.1 La classification préférentielle 38
4.7.2 La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 38
4.8 Les jeux 38
4.9 Les citations révélatrices et les proverbes 38
4.10 Les photographies 39
4.11 Les contes et les légendes 39
Quand utiliser les outils et techniques de la MARP 40
Résumé 42

Section 5. Comment planifier et exécuter une étude de terrain par la MARI"? 43

5.1 lère étape: La phase de preparation 45


5.2 2e &ape: Le travail de terrain : utilisation des outils et
techniques de la MARP 47
5.2.1 Comment faire un transect 49
5.2.2 Comment procéder aux classifications: 51
La classification préférentielle 51
La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 52
5.2.3 Le choix des unites à classer 52
5.2.4 Le choix des personnes-ressources pour la classification 53
5.2.5 Les questions que vous devez vous poser pendant et
après la classification 55
5.2.6 Faites faire une carte du village par les pècheurs eux-mèmes 56
5.3 3e étape: Analyse, redaction de l'avant-projet du rapport de l'étude 58
5.4 4e étape: La restitution, la validation, la redaction du rapport
final et la publication des résultats 60

Section 6. Une etude de base réalisée par la MARI' dans


une communauté de pêche 63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Plpp(.)It fechnique du PAPA N" 128


Remereiements
A tous les membres des communautés de pêche des pays associés au DIPA avec
lesquels des travaux ont été effectués sur la MARP, aux membres des Comités de
Développement des Débarcaderes (C.D D ) et a. tous les Agents des Péches sur le
terrain, j'exprime ici tous mes sincères remerciements pour leur permanente
disponibilité et leur très appreciable contribution.

J'adresse également mes remerciements à tous les Cadres-Assistants du DIPA


dont les rapports de mission, l'expérience en MARP et les observations de terrain
ont enrichi ce manuel, ainsi qu'aux collègues du DIPA dont la lecture critique et
enrichissante a permis de finaliser ce manuel

mcpc
Remereiements
A tous les membres des communautés de pêche des pays associés au DIPA avec
lesquels des travaux ont été effectués sur la MARP, aux membres des Comités de
Développement des Débarcaderes (C.D D ) et a. tous les Agents des Péches sur le
terrain, j'exprime ici tous mes sincères remerciements pour leur permanente
disponibilité et leur très appreciable contribution.

J'adresse également mes remerciements à tous les Cadres-Assistants du DIPA


dont les rapports de mission, l'expérience en MARP et les observations de terrain
ont enrichi ce manuel, ainsi qu'aux collègues du DIPA dont la lecture critique et
enrichissante a permis de finaliser ce manuel

mcpc
INTRODUCTION

De 1983, date de son démarrage, à ce jour, de Recherche Participative ou Méthode Active


le Programme pour le Développement Intégré des de Recherche et de Planification Participatives)
Pêches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA) qui prend en compte les points de vue et les pra-
a accumulé et portage beaucoup de connaissances tiques des membres de la communaute. La MARP
et d'expériences sur la participation des a permis au Programme DIPA de collaborer avec
communautés de peche des pays associés. II faut des spécialistes locaux dans les domaines de la
reconnoitre toutefois que beaucoup d' efforts sont technologie, de la production et de l'organisation
encore nécessaires pour que les résultats obtenus sociale des communautés.
soient à la hauteur des attentes des communautés
participantes. Pourquoi la MARP?
Une des principales preoccupations du Le développement de la MARP remonte
Programme DIPA pendant sa présente phase A. la fin des années 70 on plusieurs spécialistes de
d' activités a été le renforcement des capacités la recherche en sont arrives A la conclusion que
nationales et régionales pour garantir un les méthodes habituelles de recherche ne refletaient
aménagement et un développement durables des pas toujours les réalités rurales et qu'elles étaient
ressources halieutiques des pays de la sous-region. très lourdes, trop longues et trop formelles. Par
Ce renforcement des capacités vise également surcroit, elles cofitaient très cher et la collecte ainsi
l'exploitation du capital accumulé pour un plus que le traitement des données prenaient beaucoup
grand appui à la Oche artisanale ouest-africaine de temps. Il a done fallu se baser sur les
par le développement de compétences nombreuses experiences de terrain pour élaborer
multidisciplinaires régionales et l'adoption d'une une méthode qui permette de produire des infor-
approche d' ensemble qu'exige le secteur, ainsi que mations plus fidèles et dont la nature participative
la decentralisation des principaux aspects d'une donne, a terme, un pouvoir a la population locale.
gestion durable de la ressource. La MARP est décrite comme étant une
méthodologie de collecte rapide d'informations
Une forte implication des communautés riches et fiables sur le terrain par la combinaison
de Oche dans le diagnostic des problèmes locaux, de différents outils et techniques qui suscitent et
dans la formulation de l' ensemble des actions maintiennent la participation des communautés
appropriées ainsi que dans l'execution du plan tout le long du processus. En tant qu'amoche
d'action convenu est essentielle pour basée essentiellement sur la participation, elle
responsabiliser les partenaires locaux. Une telle favorise la mise en oeuvre des actions pour jeter
implication est aussi utile pour appliquer un des les bases d'une meilleure organisation et de
principes directeurs de la stratégie de responsabilisation des communautés de peche
développement integre et participatif, c' est-à-dire
la mobilisation des ressources locales, aussi bien L' intéret de l' utilisation de la M.ARP reside
humaines que matérielles, nécessaires pour mener particulièrement dans son aptitude A repondre aux
des actions communautaires et amorcer un imperatifs de promotion d'une approche favorisant
développement durable par les communautés de l' information et la sensibilistaion des différents
péche elles-memes acteurs, ainsi que l'instauration d'un dialogue
continu entre les communautés de péche et les
Une des techniques que le Programme intervenants dans la connaissance du milieu, le
DIPA a entrepris de promouvoir pour atteindre suivi des activités et l'évaluation des résultats
ces objectifs est la MARP (Méthode Accélérée

Rapport Teclunque du DIPA N° 128 1


En tant qu'instrument de collecte et en Gambie, au Cameroun, au Senegal, au
d' analyse des informations de base, la MARP est Ghana et au Nigeria pour étudier les per-
bien indiquée pour susciter une dynamique par- ceptions et attitudes des artisans pécheurs
ticipative de la communauté, favoriser une en ce qui concerne la relation entre la
meilleure connaissance du milieu à partir de la croissance demographique dans une
production de données fiables et adéquates. Au communaute de péche et les ressources
total, on peut dire que la MARP permet une halieutiques;
meilleure comprehension des réalités des au Senegal, en Republique Démocratique
communautés, connaissance dont la maitrise du Congo, au Gabon, à Sao Tome et
conditionne la pleine participation des Principe, au Cameroun, en Angola et au
communautes au processus de prise de decisions Cap-Vert pour assurer la formation des
pour aboutir à la planification du développement agents des péches et au Togo pour définir
local un plan directeur des péches.

Le Programme DIPA et la MARP Toutefois, 1 ' experience du Programme DIPA


dans l'utilisation de la MARP indique que son utilité
A l'origine, les applications de la MARP est limit& par deux facteurs: premièrement, la for-
ont été effectives en milieu rural, principalement mation inadequate des équipes entreprenant cette
pour effectuer des etudes dans les domaines de activité dans les communautés de péche et
l'agriculture, de la nutrition et de la santé dans deuxièmement, l'augmentation des attentes des
conununautés qui ne peuvent pas &re satisfaites dans
des pays tels que l'Inde, la Thailande, le Senegal,
le Kenya, etc. Mais depuis quelques années, elle a un Mai raisonnable.
été appliquée pour mener des etudes avec des
communautés de Oche, notamment dans un Pour corriger ces insuffisances, le
programme regional similaire au DIPA et mis en Programme DIPA a eu á organiser la formation de
oeuvre par la FAO en Asie, plus précisement dans
formateurs à la MARP dans les pays et projets
la Baie de Bengale.
associés et a fourni aux directions des péches
concemées les moyens nécessaires pow- mener des
etudes de terrain_ Concemant les attentes accrues des
Le Programme DIPA a commence par communautés, le Programme DIPA a mis un accent
utiliser la MARP en Guinée en 1991 avec le Projet particulier sur les activités liées à l'organisation des
de Développement Integré de la Péche Artisanale communautés de Oche et sur la nécessité d'une forte
de rile de Kaback pour identifier les problemes cohesion entre les membres de ces communautés
de nutrition dans les communautés de péche de pour faciliter la mise en oeuvre des activités
cette ile Cette initiative réalisée a.Kaback a donne identifiées et planifiées pendant les etudes de terrain
l' occasion au Ministère chargé de la Oche de effectuées par la MARP
solliciter l'assistance du DIPA pour former ses
agents de terrain a. cette nouvelle méthode et, en A la suite de ces activités menées sur la
mérne temps, mener des etudes de terrain par la MARP dans différents pays de la sous-region, le
MARP present guide qui est la synthèse A. ce jour des
experiences du DIPA en MARP a été élaboré pour
En dehors de la Guinée, le Programme les agents de terrain. Le DIPA espère que ce guide
DIPA a appliqué la MARP dans d'autres pays de sera d'une utilité certaine pour aider à parfaire les
la sous-region, et ce, dans des milieux varies, tant compétences des cadres des péches sur le terrain et
ruraux qu'urbains, notamment: souhane que ces demiers en tirent profit pour parvenir
au Benin, pour effectuer une etude de base a. une meilleure connaissance des réalités des
avec les communautés du port de péche communautés de Oche, connaissance dont la
artisanale de Cotonou et de la cité-dortoir rnaitrise est, bien sCir, indispensable A. une réelle
de Placondji; pla.nification du développement local.
2
Rapport Technique du DIPA N° 128
Présentation du guide

Ce guide est divisé en six sections.

Section 1 Cette section vous donne un bref aperçu sur les notions fondamentales de la
MARP afin de vous familiariser avec ses principales terminologies, ses fondements
méthodologiques, ses concepts-clés, ses outils et techniques, etc

Section 2 Les différents types de MARP sont expliqués dans cette section qui fournit
également des informations sur les conditions de leur utilisation

Section 3 Pour compléter utilement les notions acquises à travers les deux sections
précédentes, cette section vous donne un aperçu sur les concepts-clés de la MARP

Section 4 Elle vous explique les différents outils et techniques de la MARP, tout en vous
indiquant comment les utiliser. A la suite de chaque outil ou technique présenté,
vous avez un résumé et un aide-mémoire

Section 5 Dans cette section, il a été jugé utile de vous présenter le cheminement à suivre
pour planifier et conduire une étude sur le terrain avec la MARP, étude à travers
laquelle vous apprenez de la communauté tout en assurant la formation de cette
dernière.

Section 6 A titre d'exemple, cette section vous présente les résultats d'une étude de base
réalisée par la MARP dans une communauté de péche d'un pays associé au DIPA

Une bibliographie sommaire destinée à vous aider à approfondir vos connaissances


en M_ARP figure A. la fin du guide.

Rapport Technique du DIPA NI' 128 3


Section 1

BREF APERÇU SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA MARP

Page

1.1 La MARP qu' est-ce que c' est? S

1.2 A quoi sert la MARP? 7

1.3 Les éléments-clés de la MARP 7

4 Rapport Technique du DIPA N° 128


Section 1

BREF APERÇU SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA MARP

1.1 La MARP : qu'est-ce que c'est? différentes interactions Par cette méthodologie,
il s'agit essentiellement de susciter une prise de
La MARP (Méthode Accélérée de Recher- conscience de la population locale de ses
che Participative ou Méthode Active de Recher- problèmes et des causes de ceux-ci, et de créer
che et de Planification Participatives) ou PRA les conditions d'une recherche et d'une formula-
(Participatory Rapid Appraisal) est une tion des solutions à ces problèmes. En raison de
méthodologie d'investigation rapide en milieu ru- sa flexibilité, cette méthodologie peut &re utilisée
ral. Elle trouve sa source dans le RRA (Rapid pour plusieurs applications dont le développement
Rural Appraisal) mis en pratique et enseigné et l' aménagement du sous-secteur des péches
l'instigation des chercheurs anglo-saxons aussi artisanales.
renommés que R. CHAMBERS ou à l'initiative
de certaines ONG. La MARP se définit comme étant "un
processus intensif, itératif et rapide
La MARP est une approche de collecte d'apprentissage orienté vers la connaissance
rapide sur le terrain d' informations riches et fiables des situations rurales"
par une équipe multidisciplinaire et par le biais de

La MARP est un processus:

Intensif, itératif, parce qu'elle n'est pas linéaire et qu'elle instaure un dialogue pour un
&change permanent d' informations entre les personnes-ressources venues de l'extérieur
d'une part et les membres de la communauté d'autre part.

Rapide dans la génération des résultats en procédant a l'analyse des données tout au
long de l'étude. Pour cela, l'analyse, la revue, l'évaluation, la discussion et la critique
des données sont effectuées itérativement d'un bout à l'autre des différentes phases de
étude

La MARP permet d'obtenir des informations et de les analyser dans des limites de
temps assez courtes

Elle est un processus pour un apprentissage orienté vers la connaissance des situa-
tions rurales. En effet, la MARP met l' accent sur la valorisation des connaissances
et savoirs des populations locales.

Rapport Technique du DIPA N° 128


Section 1

BREF APERÇU SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA MARP

Page

1.1 La MARP qu' est-ce que c' est? S

1.2 A quoi sert la MARP? 7

1.3 Les éléments-clés de la MARP 7

4 Rapport Technique du DIPA N° 128


1.2 A quoi sert la MARP? progrès d'un travail de développement dans
une zone donnée avec la communauté cible.
A cause de la flexibilité de la méthodologie,
la MARP peut étre utilisée pour plusieurs appli- La MARP peut se substituer à l'enquête
cations adaptées à des situations spécifiques par de type formel dans une situation donnée et &re
différentes personnes. Par exemple, pour aider les utilisée comme méthode complémentaire dans
techniciens à comprendre les systèmes agricoles d'autres situations.
et halieutiques dans une zone donnée, aider les
planificateurs de projet à identifier les problèmes Le Programme D1PA a eu à recourir à la
et A. trouver des solutions possibles dans la zone MARP ou à certaines de ses techniques pour
couverte par le projet, motiver et apporter un mener des etudes spécifiques portant sur les
appui à la communauté pour identifier, analyser domaines suivants : Etude de base, Enquéte-cadre,
ses propres problèmes, exiger et decider les solu- Enquéte socio-économique, Etude des codts et
tions appropriées. revenus, Introduction de nouvelles technologies,
Etude d'impact de technologie, Structure sociale,
La MARP peut aider à approfondir la Effort de Oche, Etudes de cas, Organisation
connaissance de problèmes particuliers ou de communautaire, Etude sur la participation et la
sujets rencontrés au cours d'un travail de durabilité, Elaboration de Plan directeur des
développement et à évaluer l'impact ou le péches, etc.

1.3 Les éléments-clés de la MARP

1. La MARP est une approche qui se veut document& au apart, c'est-à-dire qu'elle est
basée sur une etude préalable des données secondaires (documentation) disponibles sur la zone
de l'étude; elle est par essence exploratoire, qualitative, ciblée, participative, interactive et
itérative sur le terrain.

2 La MARP préconise et exige une finalisation immédiate et efficace des résultats de


l'étude et une orientation pour des actions participatives

De mane, la rapidité dans la génération des résultats que préconise la MARP implique
que l'analyse des données soit un processus continu tout au long de l'étude. Ainsi par exemple,
l'analyse, la revue, l'évaluation, la discussion et la critique des données sont-elles effectuées
itérativement d'un bout A. l'autre des différentes phases de l'étude.

La restitution ou 'leed-back" à la communauté sur les lieux mèmes de l'étude des


données recueillies pendant l'étude constitue une particularité de cette méthode qui se veut
innovante pour la collecte de l'information, participative et performante en termes de
développement

Ce "feed-back" des résultats de l'étude MARP à la communauté s' effectue nécessairement


avant que les personnes-ressources venues de l'extérieur quittent la zone d'étude, c'est-à-
dire tout juste après la redaction du brouillon du rapport, de facon à pouvoir faire completer
certaines informations, faire préciser certaines omissions par la communauté ou à retrancher
certaines informations jugées non adaptées.

Rapport Technique du DIPA N° 128 7


Section 2

LES DIFFERENTS TYPES DE MARI'

Page

2.1 La MARP exploratoire 9

2.2 La MARP thématique 9

2.3 La MARP de planification participative 9

2.4 La MARP de suivi et evaluation lo

Résumé lo

A4474,'"

444.1.4.

4444:/, k,
4,444,4t N,
'
#4, , 4;NA...Y

'f

7., . 4;4 ,:, k

s 110k_'' a-, -.,--,' -*1-,r-, '-:0

':

"MP..

P.

RApport Tccluuque du DIVA N' I 28


Section 2

LES DIFFERENTS TYPES DE MARP

SeIon les pionniers et les utilisateurs courants de la MARP, on peut distinguer quatre types de
MARP, à savoir:

la MARP exploratoire,
la MARP thématique,
la MARP de planification participative et
la MARP de suivi et evaluation

2.1 La MARP exploratoire

La MARP exploratoire est utilisée pour la collecte d'informations sur un problème general,
collecte au cours de laquelle l'accent est surtout mis sur les problemes prioritaires pour aboutir à la
formulation d'hypotheses préliminaires pouvant guider des recherches ultérieures. Elle ouvre généralement
la voie à d'autres recherches approfondies qui peuvent avoir des impacts sur la vie des communautés

Une MARP exploratoire doit faire une recherche générale sur la zone où elle doit chercher
explorer un aspect particulier de la vie de la zone, comme le traitement du poisson, le rôle des femmes
et leur statut, la santé ou l'approvisionnement en eau par exemple

2.2 La MARP thématique

La MARP thématique est utilisée pour approfondir la connaissance sur un theme spécifique
identifié, généralement, A. partir d'une MARP exploratoire et pour aboutir à la formulation d'hypothèses
specifiques, avec peut-étre des recommandations pour une action A. mettre en oeuvre

Si, par exemple, une agence de développement des péches pense qu'il y aura un effet positif
introduire un nouveau type d'engin qui, d'après elle, doit aider la communauté de péche, elle peut
recourir A. une MARP thématique pour.

voir si la technologie répond A. un besoin reel des communautés de pêche,

determiner quel impact cette technologie peut avoir, quels problemes elle peut créer à d'autres
communautés de péche avoisinantes, quel impact elle peut avoir sur les mareyeuses et qui doit
étre intéressé ou capable de participer A un éventuel essai ou demonstration de la technologie

2.3 La MARP de planification participative


Elle peut étre utilisée pour impliquer les populations dans la planification ou le réajustement des
actions qui les concement, on obtient ainsi un programme ou plan identifié et mis en place par les
populations elles-mémes

Rapport Tecluitquc du D1PA N° 128 9


Une des caractéristiques essentielles de la MARP est qu'elle doit permettre aux populations
locales d'exprimer leurs idées et d'enseigner aux personnes extérieures leur mode de vie, leurs problèmes
et leurs connaissances Dans ce sens, on peut dire que toutes les MARP sont "participatoires"

Les MARP peuvent, toutefois, &re utilisées non seulement pour apprendre de la population,
mais aussi pour s'assurer qu'elles sont impliquées dans l'identification, la planification et rexécution de
projet de développement naissant Les MARP de ce type peuvent &re appelées "participatoires"

2.4 La MARP de suivi et évaluation

Elle est souvent employée pour évaluer les résultats d'un programme ou d'une action en vue de
la revision des hypotheses de base et, éventuellement, en vue du réajustement du programme

Résumé

(10' Les différents types de MARP

la MARP exploratoire qui est souvent utilisée pour la collecte d'informations sur un
problème général, au cours d'une MARP exploratoire, l'accent est surtout mis sur les
problèmes prioritaires pour aboutir à la formulation d'hypothèses préliminaires pouvant
ouider des recherches ultérieures

Vous pouvez, par exemple, utiliser la MARP exploratoire pour effectuer une ètude de
milieu ou une etude de base dans un village de pêcheurs ou sur un débarcadère

la MARP thématique qui est utilisée pour approfondir la connaissance sur un théme
spécifique identifié, généralement a. partir d'une MARP exploratoire, et pour aboutir à la
formulation d'hypothèses spécifiques et des recommandations pour une action à mettre en
oeuvre

Une MARP thématique peut être utilisée pour étudier, par exemple, un aspect particulier
de la commercialisation des produits de la pêche dans une localité, l'introduction d'un
nouvel engin de péche, les coûts et revenus des femmes de pécheurs, pour réaliser une
enquéte-cadre ou pour démarrer tout simplement un programme d'alphabétisation
fonctionnelle identifié lors de la conduite d'une MARP exploratoire

la M,ARP de planification participative souvent utilisée pour impliquer les populations


dans la planification ou le réajustement des actions qui les concernent, on obtient ainsi un
programme ou plan identifié et mis en place par les populations elles-mêmes

la MARP de suivi et évaluation utilisée pour évaluer les résultats d'un pro ramme ou
cl 'une action

Rapport Technique du DIPA N 128


Rapport Technique du DIPA N° 128 11
Section 2

LES DIFFERENTS TYPES DE MARP

SeIon les pionniers et les utilisateurs courants de la MARP, on peut distinguer quatre types de
MARP, à savoir:

la MARP exploratoire,
la MARP thématique,
la MARP de planification participative et
la MARP de suivi et evaluation

2.1 La MARP exploratoire

La MARP exploratoire est utilisée pour la collecte d'informations sur un problème general,
collecte au cours de laquelle l'accent est surtout mis sur les problemes prioritaires pour aboutir à la
formulation d'hypotheses préliminaires pouvant guider des recherches ultérieures. Elle ouvre généralement
la voie à d'autres recherches approfondies qui peuvent avoir des impacts sur la vie des communautés

Une MARP exploratoire doit faire une recherche générale sur la zone où elle doit chercher
explorer un aspect particulier de la vie de la zone, comme le traitement du poisson, le rôle des femmes
et leur statut, la santé ou l'approvisionnement en eau par exemple

2.2 La MARP thématique

La MARP thématique est utilisée pour approfondir la connaissance sur un theme spécifique
identifié, généralement, A. partir d'une MARP exploratoire et pour aboutir à la formulation d'hypothèses
specifiques, avec peut-étre des recommandations pour une action A. mettre en oeuvre

Si, par exemple, une agence de développement des péches pense qu'il y aura un effet positif
introduire un nouveau type d'engin qui, d'après elle, doit aider la communauté de péche, elle peut
recourir A. une MARP thématique pour.

voir si la technologie répond A. un besoin reel des communautés de pêche,

determiner quel impact cette technologie peut avoir, quels problemes elle peut créer à d'autres
communautés de péche avoisinantes, quel impact elle peut avoir sur les mareyeuses et qui doit
étre intéressé ou capable de participer A un éventuel essai ou demonstration de la technologie

2.3 La MARP de planification participative


Elle peut étre utilisée pour impliquer les populations dans la planification ou le réajustement des
actions qui les concement, on obtient ainsi un programme ou plan identifié et mis en place par les
populations elles-mémes

Rapport Tecluitquc du D1PA N° 128 9


Section 3

LES CONCEPTS-CLES DE LA MARP

3.1 La participation et objective, a. des suggestions et à des proposi-


tions nouvelles.
Par la MARP, vous devez créer les condi-
tions nécessaires à la participation permanente de Cet apprentissage doit être aussi
la communauté a. la démarche d'analyse des systérnique, c'est-à-dire cumulatif, pour tous les
contraintes et des potentialités locales, de réflexion participants incluant des professionnels en forma-
et de recherche de solutions aux problèmes qui tion et la population locale.
seront identifiés
3.3 Connaissances et savoirs
L'important pour la MARP est de pouvoir
populaires
susciter et entretenir la participation de la
communauté pour s'assurer qu'elle est partenaire
Le savoir traditionnel, donc populaire, peut
dans le processus de la recherche et pourra, par la
être défini comme étant l'ensemble des expériences
suite, s'approprier les actions qui suivront l'étude
et connaissances utilisées par un groupe déterminé
et assurer ainsi leur durabilité. dans le processus de prise de décisions concemant
les problèmes et défis qui l'interpellent. Ainsi dans
Conduire une ètude de terrain par la les villages, il existe un "savoir populaire" impor-
MARP, c'est faire la recherche "avec" les popu- tant. Ce savoir comprend à la fois des fragments de
lations et non "sur" les populations. connaissances scientifiques, des données objectives,
une conscience partielle des causes d'un problème,
3.2 Un processus d'apprentissage des connaissances empiriques utiles.

La MARP préconise notamment de L'idée est de tenir compte du savoir


procéder à l' analyse et A. évaluation permanentes traditionnel des membres de la communauté, de
des activités pour ainsi amorcer un processus découvrir et d'utiliser leurs aptitudes a trouver des
d'apprentissage à travers ces activités, à travers solutions à des situations auxquelles ils sont
les diverses personnes à rencontrer et à travers la confrontés et de prêter une grande attention aux
synthèse et la restitution a. la population des connaissances qu'ils peuvent avoir à communiquer
sur des interventions ou projets a. programmer.
données recueillies
Vous ne devez pas vous fier exclusivement
Cet apprentissage n'a pas besoin d'être votre interprétation personnelle des phénomènes
formel ou structuré. En effet, quelques indications étudier, vous devez constamment tenir compte du
chiffrées, quelques schémas de cartes ou de savoir accumulé au fil du temps par la communauté
transects, suffisent pour confirmer ou illustrer avec laquelle vous réalisez ètude.
l'analyse. L'essentiel est que des réponses
pertinentes soient apportées aux questions- En définitive, ne pas tenir compte du savoir
problèmes. La compétence des chercheurs doit se traditionnel procède d'une attitude d' arrogance et de
baser sur la curiosité et l'intuition pour aboutir, gaspillage qui rend le travail de recherche
par rintermédiaire de l'observation participative fondamentalement improductif.

Rapport Technique du D1PA N° 128 13


3.4 Un processus itératif 3.6 L'innovation

La MARP n'est pas linéaire, encore que Les outils déja disponibles peuvent suffire
par sa flexibilité, elle encourage les différents pour obtenir l'information recherchée. Mais vous
intervenants ou partenaires à revoir constamment devez toujours garder à l'esprit que, si la situa-
leur approche, leurs hypotheses, l'utilisation des tion l'exige, vous devez envisager la possibilité
outils au fur et a. mesure que l'étude évolue par de développer et de tester de nouveaux outils plus
l'instauration d'un système d'échanges permanents adaptés. Les techniques et outils utilises dans la
des informations entre eux et la communauté. MARP évoluent.

3.5 La flexibilité 3.7 L'interaction


Un autre principe non moins important en Elle s'entend pour l'interaction entre les
MARP est celui de la flexibilité dans la mise en personnes-ressources d'une part et entre celles-ci
pratique du plan de l'étude. Ce plan est suppose et la population d'autre part en vue d'un échange
&re assez flexible pour vous permettre de mieux dynamique d'expériences et de points de vue.
exploiter les nouvelles connaissances qui peuvent
apparaitre pendant l' etude. 3.8 La multidisciplinarité au sein de
l'équipe de recherche MARP
Cette flexibilité requiert de pouvoir
changer le plan durant le travail de terrain en La MARP privilégie la multidisciplinarité
posant par exemple des questions pour des personnes ressources ayant différentes forma-
approfondir un nouveau sujet auquel vous n'avez tions et experiences pour mener une etude de ter-
pas pensé lors de l'élaboration de vos hypotheses

14
Rapport Technique du DIM N1° 12/3
rain. Entre autres, elle exige une interaction analyser des situations données et comprenne des
pluridisciplinaire avec les acteurs paysans qui, en personnes de tous âges pour éviter les influences
dernier ressort, valident les résultats de r etude
II est bien indiqué de ne pas trop insister sur
La MARP prescrit que réquipe soit r importance d'avoir un équilibre entre hommes et
composée de spécialistes de sciences sociales, de femmes dans l'équipe. Probablement le biais le plus
spécialistes dans le domaine specifique de rétude commun dans une collecte d'informations est de
et dont un ou deux membres au moins ont eu des considérer que les personnes-ressources de sexe
experiences avec la MARP, qu'elle comprenne des masculin ne savent rien sur les femmes dans la
hommes et des femmes pour éviter le biais sexuel, communaute, parce que selon les croyances locales:
qu'elle soit formée de personnes du milieu et des "c'est difficile de parler aux femmes si vous etes
personnes extérieures au milieu, qu' elle ait en son homme" ou "les femmes ne jouent pas un grand rôle
sein des personnes aptes à communiquer et dans r économie du village".

NIr A titre indicatif et selon la nature des informations recherchées, on pense que
pour une etude MARP dans une communauté de peche, l'équipe de personnes-ressources
pourrait &re composée:

d'un biologiste ou d'un technologiste des pêches


d'un technologiste du poisson ou d'un spécialiste de la transformation/
commercialisation du poisson
d'un économiste ou d'un socio-économiste connaissant le secteur de la Oche
d'un sociologue ou d'un anthropologue
d'un responsable de développement communautaire ou de vulgarisation des pêches
d'une responsable des activités féminines
d'un agent local d'une ONG
d'un agent de santé au niveau du village.

3.9 La rapidité dans la 3.10 L'exploration


génération des résultats
Les meilleurs résultats d'une recherche
La rapidité dans la génération des sont souvent ceux auxquels on s'attendait le moins.
résultats que préconise la MARP implique que En consequence, les membres de l'équipe MARP
l'analyse des données soit un processus continu doivent &re prepares à trouver sur le terrain de
tout au long de l'étude. Ainsi par exemple, nouveaux centres d'intéret qui peuvent changer
l'analyse, la revue, revaluation, la discussion et la fondamentalement le cours de rétude. La curiosité
critique des données sont-elles effectuées est, en effet, une vertu de la MARP
itérativement d'un bout a. l'autre des différentes
phases de rétude 3.11 La "triangulation"
La MARP permet d'obtenir des informa- Le principe de la "Triangulation" stipule
tions et de les analyser dans des limites de temps que le fait d'étudier un problème à partir d'un seul
assez courtes outil ou technique peut conduire A. des biais. La
"triangulation" prescrit donc de recourir
plusieurs sources ou méthodes ditférentes

Rapport Technique du DIPA N° 128 15


d'information (au moins trois), à leur comparaison La "triangulation" vous permet d'éviter les
et à leur recoupement, pour étudier un même biais en abordant un problème sous plusieurs
phénomène angles et d'obtenir ainsi des données completes et
fiables.

or La MARP recommande particulièrement d'appliquer le principe


de la "triangulation" lors.

de la composition de l'équipe de recherche;


du choix des outils et techniques A. utiliser, et
du choix et de la participation des unités d' observation.

3.12 Les biais l'impossibilité de les éliminer complètement; aussi


recommande-t-elle d'en prendre conscience tout
Dans toute ètude de terrain, il existe le long de l' étude et d'en tenir compte pour éviter
naturellement des biais et la MARP reconnait des distorsions lors des conclusions de l' étude

Différents types de biais

En MARP, on reconnait principalement

le biais spatial (qui a rapport à la tendance à favoriser les zones


facilement accessibles et certains villages ou zones étant écartés parce
que la route qui y mène est impraticable, d'où la possibilité de biais liés
au choix du site, des personnes, des zones, etc.).
le biais de saison (qui est lié a. la tendance de mener la recherche
pendant les périodes les plus confortables de l'année; il faut savoir
choisir le moment approprié pour la MARP en fonction du thème de
votre ètude et de la disponibilité des membres de la communauté);
le biais lié au statut économique ou social (ne prenez pas en compte
les riches seulement ou les pauvres seulement, encore moins les
personnes les plus en vue uniquement, il faut considérer tous les
membres de la communauté),
le biais sexuel (méme s'il s'agit d'un thème qui concerne les femmes,
le point de vue des hommes doit étre pris en compte, et vice versa),
le biais de politesse
le biais lié aux attentes des populations.

16 Rapport Technique du DIPA N° 128


Pour éviter les biais

A la fin de votre etude de terrain, vous pouvez &re sfir que vous n'avez pas eu des informations biaisées, si:

vous n'avez pas parlé uniquement aux personnes influentes, instruites ou A des membres bavards
de la communauté.
vous n'avez pas vu seulement quelques endroits de la zone qui sont situés près de la route
principale.
3 vous n' avez pas rencontré seulement quelques leaders locaux ou politiciens qui voulaient se
faire voir.
vous n'avez pas seulement appris au sujet de la situation actuelle et non les autres temps de
l'année ou sur le passé
vous n'avez pas parlé aux hommes ou aux femmes seulement.
vous n' avez pas seulement parlé au sujet des choses liées à votre intérêt ou à votre discipline.

oar Résumé des concepts-clés de la MARP


1 La participation
2 Un processus d'apprentissage
3 Connaissances et savoirs populaires
4 Un processus itératif
5 La flexibilité
6 L'innovation
7 L'interaction
8 La pluridisciplinarité
9 La rapidité dans la génération des résultats
10 L' exploration
11 La triangulation
12 Les biais.

Rapport Technique du DIPA N° 128 17


3.4 Un processus itératif 3.6 L'innovation

La MARP n'est pas linéaire, encore que Les outils déja disponibles peuvent suffire
par sa flexibilité, elle encourage les différents pour obtenir l'information recherchée. Mais vous
intervenants ou partenaires à revoir constamment devez toujours garder à l'esprit que, si la situa-
leur approche, leurs hypotheses, l'utilisation des tion l'exige, vous devez envisager la possibilité
outils au fur et a. mesure que l'étude évolue par de développer et de tester de nouveaux outils plus
l'instauration d'un système d'échanges permanents adaptés. Les techniques et outils utilises dans la
des informations entre eux et la communauté. MARP évoluent.

3.5 La flexibilité 3.7 L'interaction


Un autre principe non moins important en Elle s'entend pour l'interaction entre les
MARP est celui de la flexibilité dans la mise en personnes-ressources d'une part et entre celles-ci
pratique du plan de l'étude. Ce plan est suppose et la population d'autre part en vue d'un échange
&re assez flexible pour vous permettre de mieux dynamique d'expériences et de points de vue.
exploiter les nouvelles connaissances qui peuvent
apparaitre pendant l' etude. 3.8 La multidisciplinarité au sein de
l'équipe de recherche MARP
Cette flexibilité requiert de pouvoir
changer le plan durant le travail de terrain en La MARP privilégie la multidisciplinarité
posant par exemple des questions pour des personnes ressources ayant différentes forma-
approfondir un nouveau sujet auquel vous n'avez tions et experiences pour mener une etude de ter-
pas pensé lors de l'élaboration de vos hypotheses

14
Rapport Technique du DIM N1° 12/3
Section 4

LES OUTILS ET TECHNIQUES DE LA MARP

De tous les temps, les chercheurs ont toujours utilisé presque tous les outils préconisés par la
MARP, la nouveauté réside surtout dans l'utilisation combinée de la plupart de ces outils pour
obtenir une information plus fiable et la participation et l'implication de la communauté qui sont
fortement encouragées.

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente des
données comprennent principalement:

La revue des données secondaires


L'observation directe faite au cours d'une visite ou d'une marche à. travers le village
L'atelier préliminaire
L'interview semi-structurée
Les diagrammes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transects
Le profil historique
Les techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveau
de richesse ou de prospérité
Les jeux
Les citations révélatrices et les proverbes
Les photographies
Les contes et les légendes.

Rapport Technique du DIPA N° 128 19


4.1 La revue des données secondaires votre etude, résumez-les sommairement ou
copiez-les pour distribution aux autres
Le premier outil que vous devez utiliser dans membres de l' équipe.
une etude par la MARP est certainement la revue
des données secondaires. Vous devez répondre à la Essayez de trouver au moins une carte
question: quelles sont les données disponibles sur detainee ou une photographie aérienne sur la
la zone ou sur le sujet? zone de l' etude.

Pour ce faire, Photocopiez-la si possible ou faites une


esquisse simplifiée dans laquelle vous
4r. Cherchez toute source possible pouvez insérer vos propres informations
d' information existante sur la localité ou sur pendant l'évolution de l' etude.
le sujet à traiter par votre etude.
(or Vous devez vous réunir avec les autres
Revoyez les informations existantes, membres de l' équipe pour discuter de vos
collectez tout ce qui semble en rapport avec découvertes et de celles qui sont applicables
l'étude.

VOTRE AIDE-MEMOIRE POUR LA REVUE DES DONNEES


SECONDAIRES

Voici les sources auxquelles vous pouvez chercher des documents en rapport
avec votre etude:

Statistiques officielles, direction des pêches, documents et rapports de projets.


Autres services travaillant dans le village ou autre village similaire: leurs rap
ports, documents de projets,
Bibliothèques locales : pour des documents historiques, légendes et traditions,
cartes et photos.
Université: pour informations historiques, etudes anthropologiques, mémoires
et theses d' étudiants.
Compagnie de mines ou de pétrole, bureau militaire : pour les cartes, legislation,
photo aérienne.
Les missionnaires pour les documents historiques.

2. Avez-vous distribué ou photocopié les résumés des documents utiles aux


membres de l'équipe?

Avez-vous une bonne carte de l'endroit oil vous voulez faire l'étude par la
MARP?

Après avoir passé en revue les informations utiles collectées, &es-vous prêt
répondre aux questions que l'on peut vous poser pendant l'étude par la MARP?

20
Rapport Technique du DIPA N° 128
4.2 L'observation directe objectifs de votre etude et expliquer
pourquoi il est nécessaire de
Au cours d'une visite organisée et guidée l'entreprendre.
travers le village ou la zone de l'étude, vous
pouvez converser avec quelques personnes- Vous devez ensuite presenter brièvement
ressources membres de la communauté et leur les conclusions de la revue des données
poser des questions d'ordre general sur la secondaires, discuter les caractéristiques
communauté. importantes et decider des problèmes qui
sont résolus et quelles informations font
Il vous faudra les observer, observer défaut.
également tout ce qui conceme l'habitat, les con-
ditions de vie en general, etc. Pour cela, marchez 4. Soit en atelier, soit au sein de l'équipe,
avec elles à travers le village ou sur les points vous devez appréter les points suivants:
importants de la zone d'étude, parlez avec elles
des problèmes auxquels la communauté est une liste révisée des questions cri-
confrontée et essayez de verifier de façon tiques et importantes pour
sommaire les hypotheses que vous avez formulées lesquelles vous attendez une
pour votre etude. réponse pendant l'étude. (Vous
devez vous référer à ce que vous
4.3 L'atelier préliminaire voulez apprendre sur le terrain)
une liste préliminaire des informa-
Après la revue des données secondaires, tions à collecter pendant l' etude et
les sujets à approfondir.
Vous devez organiser une reunion ou un les lieux et personnes à visiter et
atelier impliquant tous les membres de les contacts des à prendre dans la
l'équipe, le promoteur de l'étude, localité.
toutes les personnes directement
intéressées par la conduite ou les Enfin, vous devez revoir les questions
résultats de l'étude, de préférence et les listes des sujets et decider de celles
quelqu'un qui a une large que vous pouvez couvrir et celles que
connaissance de la zone à étudier. vous ne pouvez pas aborder pendant
votre etude en termes de superficie,
2. Au cours de cette reunion des membres temps, sujets, etc.
de l'équipe, vous devez presenter les

Rapport Technique du DIPA N° 128 21


VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR L'ATELIER PRELIMINAIRE

1 Avez-vous invite toutes les parties concernées directement par l' atelier préliminaire comme
institutions gouvernementales, ONG locales, techniciens des péches sur le terrain,
communauté de Oche, élus locaux?

Avez-vous pu obtenir toutes les données secondaires spécifiques? Les avez-vous copiées
et distribuées aux autres membres de l'équipe?

Avez-vous decide des limites à accorder à votre etude, en termes de temps nécessaire,
l'aire géographique à couvrir, les sujets ou thèmes pour lesquels la recherche s'effectue?

Avez-vous élaboré une liste des personnes-ressources à contacter?

leaders locaux, chef de village,


chefs religieux, autorités administratives,
notables,
personnes travaillant pour le développement du village.

Avez-vous élaboré une liste des lieux importants à visiter?

lieux de reunion,
débarcadères,
marches de poisson,
zones de Oche,
aires de transformation, etc.

Avez-vous des carnets de notes, des bics et des crayons?

7 Avez-vous pris des dispositions pour l'organisation de la logistique sur le terrain,


savoir, transport, hébergement, restauration des membres de l'équipe, etc. ?

22 Rapport Technique du DIPA N° 128


4.4 L'interview Semi- L' ISS est probablement l'outil le plus utilisé
Structurée (ISS) en MARP pour le recueil de données. Notez que
tout le monde peut poser des questions, mais la fawn
L'Interview Semi-Structurée (ISS) est une dont vous conduisez l'ISS conditionnera beaucoup
discussion avec un individu ou un groupe d' individus la qualité des informations que vous obtiendrez.
sur un suj et bien précis par exemple, pour découvrir
ou pour comprendre une situation, vérifier des Pour bien réaliser une ISS, vous devez avoir
hypothèses, découvrir les préoccupations des une idée claire et précise du sujet dont vous voulez
différents groupes socio-professionnels et leurs per- parler avec l'interviewé; vous ne devez pas avoir sur
ceptions des problèmes et atouts de la communauté. vous une liste de questions, mais tout au plus un guide
Pour réaliser l' interview, les méthodes participatives d'entretien portant sur les sujets et résultats que vous
voulez avoir. L'ISS suppose que les questions soient
exigent surtout d'être maitre dans l'art de la com-
munication, c'est-à-dire de savoir écouter et poser construites au fur et à mesure de l'interview, ce qui
nécessitera de votre part une habileté à penser vite.
des questions pertinentes. L'interview doit être
vivante et conduite dans une ambiance sociale et fa-
vorable. Vous devez procéder A. un enchainement
progressif des questions, en partant des questions
d'ordre général et moins sensibles pour aboutir aux
L'ISS permet à tous les intervenants de
débattre du sujet, pas en répondant à des questions,
questions plus spécifiques et plus délicates. La
flexibilité vous recommande de pouvoir orienter le
mais sur la base d'idées introduites dans la discus-
sion par un guide qui ne tient pas un questionnaire,
contenu de votre guide d'entretien en fonction des
mais qui a noté seulement les grandes lignes des in-
réponses de votre interlocuteur et des sujets qui
peuvent surgir 6. travers ses réponses.
formations 6. obtenir.

Important: Gardez toujours à. l'esprit que, pendant l'INTERVIEW SEMI-


STRUCTUREE ou pour toute autre forme d'investigation orale avec les membres de la communauté,

VOUS NE DEVEZ JAMAIS POSER DE QUESTIONS FERMEES.

tier POSEZ PLUTOT DES QUESTIONS OUVERTES.

Exemple de questions fermées:

Est-ce que vous pêchez souvent le "bonga"?


Avez-vous des problèmes de commercialisation de poisson?

questions pour lesquelles vous obtiendrez -oui" ou "non" comme réponses.

Exemples de questions ouvertes:

Quelles sont les espèces de poisson que vous péchez souvent?


Quels problèmes rencontrez-vous pour la commercialisation de votre poisson?

questions pour lesquelles vous obtiendrez naturellement une série de réponses qui vous éclaireront
mieux sur le sujet et orienteront la suite de l'interview.

Rapport Technique du DIPA N° 128 23


Section 4

LES OUTILS ET TECHNIQUES DE LA MARP

De tous les temps, les chercheurs ont toujours utilisé presque tous les outils préconisés par la
MARP, la nouveauté réside surtout dans l'utilisation combinée de la plupart de ces outils pour
obtenir une information plus fiable et la participation et l'implication de la communauté qui sont
fortement encouragées.

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente des
données comprennent principalement:

La revue des données secondaires


L'observation directe faite au cours d'une visite ou d'une marche à. travers le village
L'atelier préliminaire
L'interview semi-structurée
Les diagrammes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transects
Le profil historique
Les techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveau
de richesse ou de prospérité
Les jeux
Les citations révélatrices et les proverbes
Les photographies
Les contes et les légendes.

Rapport Technique du DIPA N° 128 19


4.4.2 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS Aide-mémoire N° 1
Pour bien planifier et bien conduire l'ISS,

le étape: Vous dressez une liste exhaustive des personnes-ressources que vous
pensez être des informatrices utiles sur les conditions locales, les
problèmes, l'histoire et la culture de la zone d'étude.

Ces personnes pourraient &re: les leaders locaux, les enseignants,


les agents de santé, les personnes âgées, les agents du développement
rural, etc.

2e étape: Avant de rencontrer les personnes ci-dessus, vous établissez une liste
des informations que vous aimeriez obtenir de chacune d'elles.

3e étape: Vous contactez systématiquement chacune de ces personnes et vous


parlez avec elles pour avoir un point de vue général sur la zone de
l' ètude.

4e étape: Pendant les interviews des personnes ressources, essayez d'obtenir


une vue générale sur la fawn dont la communauté est organisée, sur
les différents groupes sociaux existants, leur mode de vie, leurs
activités, etc.

Ces personnes ressources peuvent également vous renseigner sur les


données de base du village ou du débarcadère.

5e étape: Sur la base de ces contacts préliminaires, et en fonction des sujets


qui vous intéressent, vous planifiez des interviews avec des membres
des différents groupes au sein de la communauté

6e étape: Avant chaque interview, décidez de comment vous allez aborder


chaque sujet de votre guide d'entretien, surtout s'il n'y a pas d'autres
techniques particulières qui pourraient aider votre interlocuteur
communiquer ses idées.

Rapport Technique du DIPA N° 128 25


47" 4.4.3 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: Aide-mémoire N° 2

Pour réaliser l'ISS, avez-vous élaboré un guide d'entretien?


Avez-vous préparé plusieurs façons de poser des questions sur le méme sujet?
Avez-vous prévu de rechercher la méme information par l'utilisation de plusieurs outils de
la MARP? (triangulation)
Avez-vous décidé quels membres de réquipe poseront les questions et ceux qui prendront
les notes?
Avez-vous choisi le meilleur moment pour interviewer les membres de la communauté?
Variez-vous le contexte dans lequel vous réalisez les interviews? (au débarcadère, dans les
maisons, près de l'église, de la mosquée, au lieu de fumage, au puits, au marché, A. la place
publique, etc.)
Avez-vous besoin de discuter avec des membres d'autres communautés pour étayer vos
informations sur certaines questions ou étes-vous sûr que tous les sujets et solutions sont
déjà sérieusement discutés?
Les techniques utilisées pendant l'interview ont-elles été efficaces ou pouvez-vous en utiliser
d'autres pour recueillir plus d'informations sur les mémes questions?
Pensez-vous A. la durée de chaque interview? Vous étes-vous entendus sur la durée de
l'interview?
Avez-vous discuté de nouveaux sujets apparus pendant que vous réalisez l'interview? Avez-
vous cherché leurs solutions? Ces sujets et solutions vous seront-ils utiles dans la recher-
che?
Les interviews se sont-elles déroulées avec des groupes constitués ou seulement avec des
groupes artificiels?
Qui conduit la discussion au sein de la communauté et pourquoi celui-là dans ce cas précis?
Est-ce A. cause de son rang social, de son age, de son instruction, de son éloquence?
Qui a peu parlé pendant la discussion avec la communauté? Est-ce a cause de son rang
social, de son age, de sa timidité, de son manque d'instruction?
Pendant les discussions de groupe, la communauté a-t-elle eu à réagir sur vos thèmes?
Y a-t-il eu des différences importantes entre les informations recueillies pendant l'entretien
avec des membres de la communauté quand ils sont seuls et celles fournies quand ils sont
en groupe?
Quels problèmes semblent étre la cause de ces déviations?
Les hommes et les femmes ont-ils équitablement participé aux discussions de groupe?
Y a-t-il eu des individus dans le groupe qui ont été interviewés parce qu'ils se montraient
plus actifs, plus informés ou représentatifs d'une partie de la communauté? Devriez-vous
les interviewer séparément?

26
Rapport Technique du D1PA N° 128
4.4.4 Guide d'entretien pour une Interview Semi-Structurée dans une
communauté de pêche: (n'est pas hnnianj)

1. Population

Nombre total d'habitants ou de ménages,


Occupation des groupes ethniques et religieux, des castes,
Age des groupes,
Proportion hommes/femmes;
Nombre de femmes chefs de ménage,
Nombre d'enfants au-dessous de 14 ans;
Etc.

2. Activités économiques

Différentes activités économiques dans la zone d'étude et leur relative importance;


Nombre de ménages impliqués dans chaque actiyité économique et ceux qui en dépendent,
Situation des différentes activités;
Proportions de femmes/hommes impliqués dans chaque activité;
Distribution des bénéfices entre hommes/femmes;
Groupes ethniques, groupes religieux, castes dans chaque activité économique;
Changements d'activités selon la saison;
Besoins en ressources pour les activités économiques, leur situation, les problèmes liés
l'accès A. ces ressources et leur relative abondance;
Etc.

3. Pratiques de Oche

Nombre et types d'embarcations,


Nombre et types d'équipements de Oche;
Combinaisons embarcations/équipements selon les espèces de poissons visées (spécifier
selon les saisons);
Zones de péche, espèces selon les zones;
Variations saisonnières selon les espèces,
Interactions entre différentes pécheries,
Problèmes, etc

4. Ressources halieutiques et débarquements

Espèces capturées/tailles/prix des captures/saison;


Quantités péchées;
Connaissances des pécheurs sur les ressources et leurs situations;
Ressources alternatives;
Classification locale des espèces de poissons,
Variations saisonnières,
Changements sensibles dans les quantités/espèces péchées et les conditions maritimes;
Problèmes, etc.

Rapport Technique du DIPA N° 128 27


5. Transformation et Commercialisation

Rôle des hommes et des femmes dans la commercialisation du poisson,


Circuits de commercialisation,
Coats et revenus;
Demandes et préférences des clients,
Infrastructures,
Méthodes de transformation,
Pertes après-capture et les causes,
Rôle des intermédiaires/revendeurs;
Variations saisonnières;
Problèmes,
Etc

6. Cont.lits

Droits de Oche;
Droits fonciers,
Droits d'usage,
Conflits de castes, ethniques, religieux, politiques,
Mécanismes de règlement des conflits,
Etc

7. Crédit

Circuits formels et informels d'octroi de crédit;


Endettement;
Liens entre crédit et groupes ethniques/religieux/castes;
Accessibilité hommes/femmes au crédit;
Variations saisonnières du crédit;
Problèmes,
Etc

8. Revenus

Coats et revenus des différentes activités économiques,


Systèmes de partage en Oche et autres professions dans la comtnunauté;
Différences de revenus entre hommes et femmes;

9. Droits de propriété

Modèles de propriété foncière;


Modèles de propriété des embarcations/équipements de Oche;
Différences de droits de propriété entre hommes et femmes,
Etc

28
Rapport Technique du DIPA N° 128
10. Travail

Travail, temps nécessaire pour différentes activités


Division du travail au sein de la communauté,
Division du travail entre hommes et femmes,
Demande en main d'oeuvre pour les travaux ménagers,
Migration de la main d'oeuvre, variations saisonnières, etc.

11. Organisation

Organisations formelles et informelles,


Conduite;
Activités, etc.

12. Conditions de vie

Facilités pour les soins de santé;


Facilités pour l'éducation;
Qualité de logement;
Hygiène du milieu;
État nutritionnel;
Disponibilité en eau et qualité;
Transport, accessibilité, etc.

13. Liaisons avec l'extérieur

Immigration, émigration;
Parenté;
Communications/transports;
Activités des administrations et des ONG;
Sources d'information, etc.

14. Mlle des femmes

Activités des femmes;


Revenus des femmes, contrôle de leurs revenus;
Statut à la maison, au sein de la communauté,
Rôle dans la transformation et la commercialisation du poisson,
Éducation;
Organisations des femmes;
Liberté de mouvement;
Responsabilités pour l'approvisionnement en eau et en carburant;
Éloignement des points d'approvisionnement en eau et en carburant;
Femmes chefs de ménage,
Activités dirigées par des femmes,
Age et proportion de filles scolarisées,
Attentes, etc

Rapport Technique du DIPA N° 128 29


IMPORTANT:
Notez bien que pour obtenir des informations utiles et completes pendant votre etude MARP, vous devez
toujours vous référer fondamentalement aux six questions de recherche suivantes:

QUOI? Amener la communauté à décrire le sujet ou ractivité faisant robjet de la


discussion
QUI? Qui est impliqué dans ractivité? Qui est affecté par elle?
Qui en tire des benefices?
QUAND? Quand ractivité a-t-elle été executée? Quand a-t-elle démarré?
Ou à quelle période doit-elle &re réalisée?
Ofj? OU a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?
COMMENT? Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour la réaliser?
POURQUOI? Pourquoi s'est-elle ainsi déroulée et non autrement?

4.4.1 Les principes de l'Interview quand il prépare la marée du lendemain avec son
Semi-Structurée equipage;

Vous devez soigneusement planifier l'interview Interviewez-le plutôt quand il est en train de
avant de vous rendre sur le ten-ain; ramender son filet, ou quand il est en train de prendre
l'air à la plage;
Une interview ne doit pas &re conduite par plus
de trois personnes; une personne peut poser les 5. 1\l'interrogez" pas le pêcheur comme le ferait
questions et les autres prennent notes, le plus un policier ou un gendarme venu pour une
discrètement possible, de ce qui est dit. Il faut enquéte policière; conversez avec lui de fawn
donc éviter: &contract& en l'abordant par des questions
simples mais intéressantes sur sa journ& ou ce
d'être au nombre de six pour interviewer un ou qu'il fait au moment on vous êtes arrive.
deux membres de la communauté;
d'avoir sur soi de grands bloc-notes on vous Evitez de prendre au vol le pêcheur et de com
avez plusieurs pages de questions: pour prendre mencer par l'interviewer : il doit avoir été
des notes, de petits carnets peuvent s'avérer informé à l'avance et prepare pour.
très opérationnels.
7. La durée de l'interview ne doit pas &Ire trop
Vous devez vous informer sur les coutumes longue, sinon votre interlocuteur s'ennuie :
locales (p.e. ce qui est acceptable comme il vous appartient de juger de l'opportunité,
heures de visite à domicile, interview des en considérant qu'on pense généralement que
femmes par des hommes, les formules de 30 à40 minutes stiffisent pour une interview.
politesse, etc.) et en tenir compte dans la
conduite de l'interview. Enfin, méfiez-vous de la "personne-
ressource" qui a réponse à toutes vos ques-
Vous devez choisir le moment le plus tions, qui empéche les autres de vous in-
approprié pour les interviews, former, qui se donne le droit d'assister avec
particulièrement quand les populations sont voix prépondérante à toutes vos interviews
disposées à parler. et qui, de ce fait, vous induit dans les
BIAIS.
A titre d'exemple, n'interviewez pas le pêcheur
quand il est en train de débarquer sa production de Après chaque interview, vous devez vous
poisson ou quand il est en train de la vendre (il serait retrouver en équipe pour analyser, évaluer et
très préoccupé par la recette du jour), encore moins completer, si possible, les informations
obtenues.

24 Rapport Technique du DIPA N° 128


G r2.5 LKVC
DE VCHN DES KE LA-1-Nont
1P56 RAM ME
A HA

u KbA

G RoUPE NW Nr-
JEUNES
PECHE UR S

C141111S1EKE
CAME-1,1A GEM E NT
FAIE DE HANN
(PRODLT
Diagramme de VENN des usagers et intervenants à Hann, Dakar, Sénégal

(or VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LE DIAGRAMME

Le diagramme est-il construit pour ètre compris par la communauté, par vous-
même et d'autres membres de l'équipe ou simplement pour intéresser certains aux
résultats de l'étude?

Quels sont les principaux problèmes, les caractéristiques que vous avez voulu
représenter dans le diagramme?

Les sujets illustrés dans le diagramme ont-ils besoin d'être illustrés?

Pourriez-vous les illustrer mieux avec un autre type de diagramme? (cartes,


transects, diagramme de VENN, etc.)

Les diagrammes prepares avec la population peuvent-ils &re utilises pour mieux
éclairer les conclusions de votre etude?

Rapport Technique du DIPA N° 128 31


CALENDRI FIR JOURNAL lf-R. D' UN PE CNEUR DE TOHOUNGA

14
,r4t 5 qtt SP' 91+
t714
e 111,4 4541 ;fi 41,1 if 19W eel vw ? 2H ar'61
e
rr1v
:\l

c;_
-k\\e\
-)
gN,

7J.qJ

t\1 "`"ut 1/"Q-uAi cuvte:&)k A-di-AD-ant" -77yvt a,


cifi-- 5 - cuu,
si_sfa,w1- ()Le. -ea /4"e' ea
deAt 44-ff Agq4.
4,e44:Ze oCelvi,y064.6
' e)-2,4`e,yed
C.4LfNDRIER. JOURNALIER D'UNE friAREYEUSE A CA I SSE

414 SH 9 4044 40 40 4?H A414 45H 404 4H 4H 19H ZO EH 2. EH 414 4H tri" 3H


2,7H
4H 5H 611'
t,

PcmAit 42-Wye- .-ctiyto Cztty)-e. I Cm (y/.41,7te 7.4.,cd?-u_e4 (17L (3-4 c intvA))


7,2ffit#04- 6-1714, oICV/0
Ma iD Lau- ck ctitica cyccalte. tat,(3240.) re4v2)71/2(324-t 2'0%
-tert-p /ade/uiée,
P
.
it-deidLte: ctu_ fzcz4v ce,ythe
iyer-c,4-ak cLe_ Pictc_cv,-Lot
egea rzirta/Le ,CeA ,fct/YI am
4.5.3 Les cartes cartes peuvent aussi fournir des informations
précieuses sur des aspects qui ont été oubliés ou
La carte est un outil qui vous permet de non observes par votre équipe.
faire la representation schematique d'une zone
dorm& tout en en faisant ressortir les points Qu'ils soient alphabetises ou non, les
importants. Elle laisse percevoir l'environnement membres de la communauté sont généralement en
de la localité, sa situation géographique, en méme mesure de tracer des cartes très schematiques. Si
temps qu'elle vous renseigne sur l'occupation et certaines personnes éprouvent des difficultés pra-
l'exploitation de l'espace de la localité par les tiques A. commencer la carte, vous pouvez les y
communautés. L'élaboration d'une carte partici- aider en donnant certains repères, par exemple les
pative établit le contact entre vous et les membres maisons, les routes, les noms des propriétaires des
de la communauté, en mane temps qu'elle vous maisons, etc.
informe d'une façon visuelle sur la zone.
On peut faire des cartes des zones de
Les cartes tracées par les membres de la péche, des mouvements des courants, des vents,
communauté vous donnent une idée sur la per- des marées, etc. Par les cartes, vous pouvez très
ception qu'ils ont de leur aire géo-politico-admin- bien générer des informations relatives à l'espace
istrative, de ce qu'ils considèrent comme impor- et à l'utilisation de l'espace terrestre et maritime
tant pour eux dans leur environnement local. Les par la communauté.

&EA-1,0E LA CA RT
41. AloSQ(JE DA eovo5- couLEuR,VÍIOVL
2,) GAR,AGEH C..0 6L._0(..,5 -4) tERRE
soAirAlvE4,4 1.5) v&vre 444 0A,51L
4) mitisoAi i'Fir,[31TAT 1,) 6).,e74014(11 TON' A-fOr CUP.

9_ BARRA GUi S LT) -SAT/NE/VT ET4'4E


9- MAArC. ER5 2-.9)(;RoueE k.4NA1
VILLA 2-9} RoC-N-6/2-5
8) C-LoTU 39_ &juC Eri,NE
9)- Sou3A5sei,1 EV 31)_ TA5 pE c_HIFFON}
) 45.4auE OE PccHE E.(-01, .9.A60,"
44) VEM cLI LE P GALT

12.)- Porefiu ELECT ,Z-

-132 E rALA6151E5 05/2,0vi t 61-0,1


44» araA cAFE E.5.46")::
5)-- ",vrGAJJ
0.5,1,20(J6 TAAA.oPoaT

4-1)H4NGFIR..
DO E.P./1
RANJ2)52A9- 1
/19- Posre c.p.

M415av 611 COuStX0c4 /cm


z0- Web& e4X6Ati QUIK.71E/L.
2-2) AIGIJ 5o/vFi

Carte du débarcadère de Dabondy, Conakry, Gain&

34
Rapport Technique du DIPA N° 128
4.5.4 Le transect A travers le transect, vous voyez le relief,
les types de sols, les espèces végétales, les activités
Le transect est un diagramme montrant les agricoles ou de pèche, etc.
principales caractéristiques et les changements
survenus le long d'une ligne tracée à travers le vil- Le transect peut être utilisé pour aider à
lage ou aux environs de la zone de votre étude. morceler la localité de l'étude en zones, soit suivant
peut étre considéré un outil complémentaire de la le type d' activité exécutée ici, ou scion les problèmes
carte. En effet, tandis que la carte donne une vue rencontrés là, la population qui y vit ou y travaille,
aérienne de l'espace, le transect en donne une coupe ou le type de plantes ou d'animaux trouvés ça et là.
horizontale prenant une direction qui permet de
couvrir l'essentiel des variations du bio-écosystème Les transects peuvent être utilisés sous une
de la zone. forme simple pour aider la population à exprimer ce
qu'elle sait de son environnement. Ils peuvent aussi
Le transect permet de prospecter la localité, "are développés pour illustrer une grande quantité
en suivant un parcours déterminé au préalable pour d'informations sur le village dans une forme claire
découvrir la diversité du milieu. et concise. Ils peuvent étre utilisés comme
représentations graphiques des potentiels inexploités
ou sous-exploités existants dans la communauté.

.0
s
v aoto
1161(57" It"'

S
5 atlItC
i

6}
v .4 GEs S'

R'DIr' A 14 c" 14/1r4

co'V"
00'
`
to-rt
, ,,,, Gt....L.,'
4 `-/
Ft 4011..

46""P.'

tt
tv-
ierTricl "
.,,,te
4,
S.A,,.

gtsittAAA "qo

9,0
2o.twtorum - -
?l- D., V'
a /411
pos°40
, _ c6r
Gt.. loca
V

Vo,Cu.
Oe Li
2 r:Pf(Ir. cS-s

Transect de Faban, Conakry, Gain&

4.6 Le profil historique


Généralement, ce genre d'information est
détenu par les personnes agées, les historiens et les
Le profil historique est un diagramme qui
griots du village. Il est possible de mettre l'accent
montre non pas ce qui s'est passé au cours d'une
sur les événements qui présentent une importance
année seulement, mais plutôt les événements
pour l'étude par la MARP.
importants qui se sont déroulés tout au long de la vie
du village ou de la zone.

Rapport Teclutique du DIPA N° 128 35


10. Travail

Travail, temps nécessaire pour différentes activités


Division du travail au sein de la communauté,
Division du travail entre hommes et femmes,
Demande en main d'oeuvre pour les travaux ménagers,
Migration de la main d'oeuvre, variations saisonnières, etc.

11. Organisation

Organisations formelles et informelles,


Conduite;
Activités, etc.

12. Conditions de vie

Facilités pour les soins de santé;


Facilités pour l'éducation;
Qualité de logement;
Hygiène du milieu;
État nutritionnel;
Disponibilité en eau et qualité;
Transport, accessibilité, etc.

13. Liaisons avec l'extérieur

Immigration, émigration;
Parenté;
Communications/transports;
Activités des administrations et des ONG;
Sources d'information, etc.

14. Mlle des femmes

Activités des femmes;


Revenus des femmes, contrôle de leurs revenus;
Statut à la maison, au sein de la communauté,
Rôle dans la transformation et la commercialisation du poisson,
Éducation;
Organisations des femmes;
Liberté de mouvement;
Responsabilités pour l'approvisionnement en eau et en carburant;
Éloignement des points d'approvisionnement en eau et en carburant;
Femmes chefs de ménage,
Activités dirigées par des femmes,
Age et proportion de filles scolarisées,
Attentes, etc

Rapport Technique du DIPA N° 128 29


DATES EVENEMENTS
1951 - 1955 Bengaly Camara fin le chef de port A Yacoumbaya

1956 - 1960 My Conté Doukaly prend la relève, devint donc le 26 chef de port de
Yacoumbaya
Sékou Conté un des petits fils de Yacoumba, il obtient le premier A
1960 Yacoumbaya-port un moteur hors-bord Johnson 40 CV A partir d'une de ses
relations. Ainsi, il fut le premier A utiliser une barque motorisée.
1961 - 1963 El Hadji Fodé Soumah fitt le chef de port (36)
1964 - 1970 Yattara Seydouba est le chef de port (46)
1971 - 1973 Alkaly Touré fut le chef de port (56)
Souleymane Camara pécheur, déménage A. Gbanikincoly annexe de
Yacoumbaya. 11 entraîne avec lui Kanfory Camara, Seydouba Yattara, Kémoko
1972
Camara, tous pécheurs. Depuis 1972 jusquA nos jours, le nombre de pécheurs
et de transporteurs piroguiers va croissant.
1974 - 1977 Dafé Lansana fut le chef de port (66)
Creation de deux brigades de pécheurs. Chacune possède deux moteurs et
1975
composée de 20 personnes au moins.
1978 - 1980 Tassory Sylla fut le chef de port (76)
1981 - 1982 M'Bemba Camara fut le chef de port (86)
1982 - 1983 Abou Kelefily Camara fut le chef de port (96)
1983 - 1993 Kalabou Soumah est le chef de port (10
Creation de quatre (4) cooperatives de pécheurs composées chacune de 15
1985
membres. Chaque membre possède son moteur
Première catastrophe enregistrée. Chavirement d'une pirogue: bilan deux (2)
1992
pertes en vie humaine et des dégats materiels importants
Creation de trois (3) autres cooperatives de pécheurs et d'une (1) cooperative
1993
de mareyeuses.

Rapport Technique du DIPA N° 128 37


4.7. Les techniques de classification dans la communauté en demandant qui
possède le plus ou le moins de biens
4.7.1 La classification
Cette technique de classification se base sur
préférentielle la definition que les populations locales donnent au
concept de "richesse". Une étape préliminaire de cet
La méthode de classification préférentielle
exercice consistera donc A. demander a. la personne-
consiste à demander à une personne d' établir une ressource qui va faire la classification de préciser ce
priorité de ses preferences, besoins, ou opinions que "richesse" veut dire pour elle. Cette étape
sur differentes questions. La classification est un constitue déjà un pas pour comprendre l'importance
exercice qui peut &re utilise à plusieurs occasions que l'on donne aux differentes ressources locales
pour obtenir de la communauté l' expression de disponibles.
ses priorités, les raisons qui motivent son choix et
la facon dont elle répartit les biens. L'utilisation des resultats d'une telle classi-
fication perinet d'éviter certains biais lies au statut
Le principe de base d'une classification est et à l'influence de l'individu. En effet, la typologie
d'avoir des répondants, soit dans un groupe, soit qui aura été établie permettra d'inclure dans
individuellement, pour classifier une série d'articles échantillon des personnes a. interviewer, aussi bien
ou d' elements qui sont importants pour eux, selon des individus aisés que des individus pauvres.
un jeu de critères qu'ils considèrent eux-mémes
comme pertinents 4.8 Les jeux
Pour ce faire, une bonne animation est L'utilisation des jeux vous permet de
nécessaire. connaître la preference des gens en fonction de la
culture locale; les jeux vous permettent aussi de voir
4.7.2 La classification selon le niveau comment les villageois prennent les decisions
de richesse ou de prospérité d' allocation de leurs ressources. Analysez les
différents jeux courants dans la zone oil vous faites
Une autre méthode de classification est votre etude et vous pourrez les adapter pour faire
celle dite "Classification selon le niveau de richesse participer les membres de la communauté à votre
ou de prospérité". Elle peut etre utilisée pour. etude.

découvrir les critères par lesquels la 4.9 Les citations révélatrices et


richesse est mesurée dans une les proverbes
communauté, vous pouvez, par exemple,
demander aux personnes interrogées Quand vous faites votre etude dans une zone
approximativement le nombre de nirale, vous vous apercevrez qu'au cours des dis-
personnes qui, dans la communauté, sont cussions, les membres de la communauté utilisent
considérées comme riches, pauvres, très souvent des proverbes ou des citations d'une
riches, tres pauvres, ensuite vous pouvez personne de reference avant de répondre a. vos ques-
demander ce qui fait classer chaque groupe tions.
comme riche ou pauvre
Si vous faites bien attention, vous pouvez
stratifier la communauté plus précisément noter que ces proverbes et citations sont souvent en
selon le niveau de richesse, par exemple rapport avec le sujet dont vous débattez et a. l'analyse,
pour découvrir les objets par lesquels la ces citations et proverbes vous montrent un aspect
richesse est mesurée, pour découvrir soit des croyances et des visions des membres de la
différents groupes, familles ou individus communauté.

38
Rapport Technique du DIPA N° 128
Prenez soin de noter ces proverbes et ci- communauté pendant qu'ils travaillent avec vous,
tations qui pourraient vous servir à mieux pendant qu'ils sont dans leur milieu.
comprendre la communauté, un avantage non
négligeable est que si lors de la restitution des Quand vous leur présentez ces photos lors
résultats de vos travaux à la communauté, vous de la restitution, vous sentez un vif intérét de leur
utilisez rationnellement ces proverbes et citations part, intérêt dont vous devez profiter aussitôt pour
pour illustrer votre présentation, les villageois discuter des aspects spécifiques en rapport avec
considéreront que vous étes intégré à eux et que votre étude.
vous leur parlez avec des termes qui leur sont
propres 4.11 Les contes et les légendes
4.10 Les photographies Les contes et les légendes se réfèrent à
l'histoire et aux faits marquants de la communauté
Les photographies sont des outils souvent et sont souvent racontés la nuit. Ils vous
très efficaces pour provoquer une discussion ou permettent aussi de connaitre les croyances de la
des réactions avec les personnes-ressources communauté. Etant donné qu'ils ont souvent lieu
membres de la communauté sur une situation la nuit, prévoyez dans votre programme d'y
donnée. Prenez des photos des endroits importants prendre part dans la mesure du possible et notez
du village, des points que les villageois peuvent toutes informations utiles et intéressantes pour
reconnaitre; prenez des photos des membres de la votre étude.

idr Résumé des outils et techniques de la MARP

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente des
données comprennent principalement:
La revue des données secondaires
L'observation directe au cours d'une visite ou d'une marche à travers le village
.L'atelier préliminaire
L'interview semi-structurée
Les diagramrnes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transects
Le profil historique
. Les techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveau
de richesse ou de prospérité
Les jeux
Les citations révélatrices et les proverbes
Les photographies
Les contes et les légendes.

Rapport Technique du DIPA N° 128 39


'Quand utiliser les outils et techniques de la IVIARP?

Techniques Utilisation Quand utiliser


A. Revue des donnees - Planification de l'étude MARF'; - Tres tôt, au moment
secondaires - Identification des objectifs de l'étude; de la planification de
- Etablissement des besoins pour l'étude; l'étude.
- Identification des sujets et résultats de l'étude.

B. Atelier preparatoire - Finalisation et couverture des objectifs de - Avant le travail de


l'étude; terrain.
- Finalisation et couverture des sujets et
résultats de l'étude;
- Tableau des sujets et des résultats de l'étude;
- Selection des membres de l'équipe;
- Formation des membres de l'équipe aux
techniques MARP;
- Organisation pratique de l'étude.

C. Observation directe Identifier les différentes zones de l'étude; Tout au long du


- Identifier les activités économiques; travail de terrain
- Identifier les principaux indicateurs de
conditions;
- Identifier de nouveaux sujets de discussions;
- Noter les differences entre les notes et les
conditions réelles de la communauté.

D. Interviews semi-structurees - Collecter données générales sur la zone Tout au long du


d'étude et sur la communauté; travail de terrain
- Discuter des sujets spécifiques avec la
communauté;
- Identifier les besoins et les problèmes et les
classer par priorités.

E. Interviews de groupe - Collecter des données générales sur la region Tout au long du
et la communauté; travail de terrain
- Identifier les normes sociales et les points de
vue;
- Identifier les intérêts particuliers des groupes; A la fin du travail de
- Provoquer la participation locale; terrain pour recouper
- Identifier les points de vue collectifs et les les informations.
impressions.

NB: Adapté de "A manual on Rapid Appraisal Methods for coastal communities", par Philip TOWNSLEY, BOBP,
septembre 1993.

40 Rapport Technique du DIPA N° 128


2Quand utiliser les outils et techniques de la MARP? (suite)

Techniques Utilisation Quand utiliser


F. Diagrammes - Collecter et enregistrer les informations, Tout au long du travail de
terrain
- Stimuler la discussion avec la population Pour l'atelier préliminaire et
locale; l'atelier final
- Illustrer et communiquer les idées et les
résultats.

G. Classification - Identification des besoins et des problèmes; Tout au long du travail de


- Analyse des sujets et des résultats; terrain
- Identification de nouveaux sujets et
résultats.

H. Exercices participatifs - Identification des priorités des besoins et Tout au long du travail de
des problèmes; terrain

- Stimuler la participation locale; Au début du travail de terrain


pour stimuler la participation

- Analyser la participation locale, les A la fin du travail de terrain, au


problèmes et les potentialités, moment d'analyser les résultats
- Identifier des solutions viables;
- Planifier les actions futures;
- Vérification des résultats;

I. Séances réguliéres pour - Mise A jour des listes des sujets et résultats Tout au long du travail de
analyser et évaluer les de l'étude; terrain
données par les membres - Enregistrer et rapporter les résultats;
de l'équipe de recherche - Revue des méthodes et techniques utilisées;
- Planifier le travail ultérieur;
- Suivi des progrès de l'étude.

J. Ateliers pour ranalyse et - Discuter et analyser les résultats; A la fin du travail de terrain.
la rédaction du rapport de - Restitution des informations et analyse des
l'étude données avec la communauté locale;
- Evaluer les méthodes et techniques
utilisées;
- Identifier les sujets et résultats, les axes A.
approfondir par une investigation ou
recherche ultérieure;
- Identifier et planifier des actions basées sur
les résultats obtenus par l'étude;
- Prise de décisions par une approche
participative.

NB: Adapte de "A manual on Rapid Appraisal Methods for coastal communities", par Philip TOWNSLEY, BOBP,
septembre 1993.

Rapport Technique du DIPA N° 128 41


4.5.3 Les cartes cartes peuvent aussi fournir des informations
précieuses sur des aspects qui ont été oubliés ou
La carte est un outil qui vous permet de non observes par votre équipe.
faire la representation schematique d'une zone
dorm& tout en en faisant ressortir les points Qu'ils soient alphabetises ou non, les
importants. Elle laisse percevoir l'environnement membres de la communauté sont généralement en
de la localité, sa situation géographique, en méme mesure de tracer des cartes très schematiques. Si
temps qu'elle vous renseigne sur l'occupation et certaines personnes éprouvent des difficultés pra-
l'exploitation de l'espace de la localité par les tiques A. commencer la carte, vous pouvez les y
communautés. L'élaboration d'une carte partici- aider en donnant certains repères, par exemple les
pative établit le contact entre vous et les membres maisons, les routes, les noms des propriétaires des
de la communauté, en mane temps qu'elle vous maisons, etc.
informe d'une façon visuelle sur la zone.
On peut faire des cartes des zones de
Les cartes tracées par les membres de la péche, des mouvements des courants, des vents,
communauté vous donnent une idée sur la per- des marées, etc. Par les cartes, vous pouvez très
ception qu'ils ont de leur aire géo-politico-admin- bien générer des informations relatives à l'espace
istrative, de ce qu'ils considèrent comme impor- et à l'utilisation de l'espace terrestre et maritime
tant pour eux dans leur environnement local. Les par la communauté.

&EA-1,0E LA CA RT
41. AloSQ(JE DA eovo5- couLEuR,VÍIOVL
2,) GAR,AGEH C..0 6L._0(..,5 -4) tERRE
soAirAlvE4,4 1.5) v&vre 444 0A,51L
4) mitisoAi i'Fir,[31TAT 1,) 6).,e74014(11 TON' A-fOr CUP.

9_ BARRA GUi S LT) -SAT/NE/VT ET4'4E


9- MAArC. ER5 2-.9)(;RoueE k.4NA1
VILLA 2-9} RoC-N-6/2-5
8) C-LoTU 39_ &juC Eri,NE
9)- Sou3A5sei,1 EV 31)_ TA5 pE c_HIFFON}
) 45.4auE OE PccHE E.(-01, .9.A60,"
44) VEM cLI LE P GALT

12.)- Porefiu ELECT ,Z-

-132 E rALA6151E5 05/2,0vi t 61-0,1


44» araA cAFE E.5.46")::
5)-- ",vrGAJJ
0.5,1,20(J6 TAAA.oPoaT

4-1)H4NGFIR..
DO E.P./1
RANJ2)52A9- 1
/19- Posre c.p.

M415av 611 COuStX0c4 /cm


z0- Web& e4X6Ati QUIK.71E/L.
2-2) AIGIJ 5o/vFi

Carte du débarcadère de Dabondy, Conakry, Gain&

34
Rapport Technique du DIPA N° 128
Section 5

Comment planifier et exécuter une étude de terrain par la MARP?

Page

5.1 lère étape: La phase de préparation 45

5.2 2e étape: Le travail de terrain : utilisation des outils et techniques de la MARP 47

5.2.1 Comment faire un transect 49

5.2.2 Comment procéder aux classifications: 51

. La classification préférentielle 51

La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 52

5.2.3 Le choix des unités à classer 52

5.2.4 Le choix des personnes-ressources pour la classification 53

5.2 .5 Les questions que vous devez vous poser pendant et après la
classification 55

5.2.6 Faites faire une carte du village par les pécheurs eux-mémes 56

5.3 3e étape: Analyse, rédaction de l'avant-projet du rapport de l'étude 58

5.4 4e étape: La restitution, la validation, la rédaction du rapport final et la


publication des résultats 60

Rapport Technique du DIPA N° 128 43


Section 5

COMMENT PLANIFIER ET EXECUTER UNE ETUDE DE TERRAIN


PAR LA MARP

Quatre grandes étapes sont à définir:

lère étape: La phase de preparation

2e étape: Le travail de terrain

3e étape: La phase d'analyse des résultats et de redaction du projet de rapport

4e étape: La restitution, la validation, la redaction du rapport final et la publication des


resultats.

(et- IMPORTANT:

Pour executer chacune de ces &apes, référez-vous toujours aux questions de recherche suivantes:

QUOI? Amener la communaute à décrire le sujet ou l'activité faisant


l'objet de la discussion.
QUI? Qui est impliqué dans l'activité? Qui est affecté par elle? Qui
en tire des benefices?

QUAND? Quand l'activité a-t-elle éte exécutée? Quand a-t-elle


&mane? Ou à quelle période doit-elle étre réalisée?

OÙ? Où a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?

COMMENT? Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour


la réaliser?

POURQUOI? Pourquoi s'est-elle ainsi deroulée et non autrement?

44 Rapport Technique du D1PA N° 128


5.1. lère étape: La phase de préparation
Cette étape de préparation de l'étude consiste principalement à:

choisir le théme de l'étude, formuler les hypothèses


choisir le site
définir la composition de l'équipe
collecter des données secondaires sur la zone de l'étude
procéder à une première analyse de ces données et à
planifier le travail de terrain.

Pour organiser une ètude de terrain par la MARP, que faut-il faire?

Pour organiser une ètude de terrain par la MARP, vous devez:


rar Etablir le but et les objectifs de l' étude.
Air Prévoir le budget nécessaire
ar Identifier les personnes qu'il faut et former l'équipe.
car Tenir des séances de travail de toute l'équipe pour:
collecter et étudier les rapports appropriés, documents, cartes et autres données
disponibles sur la région; (données secondaires sur la zone d'étude).
formuler les hypothèses relatives à l'étude, de méme que les lignes directrices pour le
travail sur le terrain.
déterminer et retenir les outils et techniques nécessaires pour faire le travail de terrain de
façon efficace.
consulter les personnes ayant des connaissances sur les différents aspects du sujet de
l'étude et si possible, leur poser des questions sur les objectifs de l'étude et le programme
que vous avez établi.
effectuer très tôt de courtes visites de terrain pour identifier les personnes-ressources et
les autres sources locales d'informations;
prendre contact avec les autorités administratives locales, les notables, les chefs de groupes,
etc. pour discuter avec eux du but de l'étude, leur présenter le programme provisoire,
connaitre leur disponibilité et surtout les modalités pratiques pour réaliser l'étude.
pendant les courtes visites de terrain, procéder aux premières observations sur la zone de
l'étude et tester si possible quelques-uns des outils retenus par votre équipe.

Ce travail peut &re fait par deux ou trois personnes qui connaissent bien la zone de l'étude et qui savent
bien comment procéder.

En principe, il vous faudra quelques jours ou quelques semaines pour effectuer ce travail préparatoire,
ceci en fonction du sujet et du but de l'étude, de la taille de la zone, des facilités administratives, des
difficultés de communication, etc

Rapport Technique du DIPA N° 128 45


VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA PHASE DE PREPARATION

Dans votre équipe de recherche, y a-t-il au moins une personne qui possède une expérience en
MARP?
La multidisciplinarité est-elle respectée dans l'équipe? p.e sociologue, biologiste, technologiste
des pêches, formateur-vulgarisateur, agronome, personnes connaissant le milieu et personnes
étrangères au milieu, etc
Dans l'équipe, avez-vous prévu des hommes et des femmes?
Avez-vous prévu dans l'équipe des personnes pouvant couvrir correctement la zone prévue?
Etes-vous capable de participer vous-méme à cette étude sans géner les autres membres de
I' équipe?
Etes-vous capable de changer vos attitudes envers les membres de la communauté, attitudes qui
consistent généralement à les considérer comme des ignorants ou à considérer que vous détenez
la clef de leurs problèmes9
Avez-vous délimité la zone A. couvrir par l'étude?
Avez-vous pensé A la collecte d'informations documentaires nécessaires avant le démarrage de
I' étude?
Les informations collectées sont-elles facilement assimilables par les autres membres de l' équipe
de recherche?
Avez-vous recherché les informations A plusieurs sources?
Tous les membres de l'équipe ont-ils eu A. lire le résumé des informations utiles collectées?
Avez-vous une bonne carte de la zone A. étudier?
Après avoir passé en revue les informations collectées, étes-vous pr.& à répondre à toutes les
questions que la communauté pourra être amenée à vous poser?
Etes-vous prét intellectuellement et matériellement à réaliser l'étude MARP?
Avez-vous prévu une réunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué, engagé?
Avez-vous établi les hypothèses de recherche en fonction des données secondaires recueillies et
des visites de terrain effectuées avant le démarrage de l'étude?
Avez-vous effectué un tour préliminaire dans la localité pour informer les autorités locales,
gouvernementales et non gouvernementales de votre étude et du programme?
e Les autorités locales et les notables savent-ils ce qu'ils doivent faire pour vous aider à préparer
le travail de terrain?
Vous "ètes-vous assuré que tout est prêt pour quand vous serez sur le terrain?
Avez-vous établi une liste des personnes-ressources à rencontrer (notables, fonctionnaires locaux,
chefs religieux, autres leaders locaux, personnes influentes travaillant pour le développement de
la localité, etc.)?
Avez-vous établi une liste des endroits importants à visiter pendant l' étude? (débarcadères, cen-
tres de fumage, marché de poisson, cité-dortoir, autres lieux d'intenses activités liées A. la Oche,
etc.)
Avez-vous pensé A. la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, torches, couchettes, vivres,
médicaments de première nécessité, etc.)

46
Rapport Technique du DIPA N° 128
5.2 2e étape:

Le travail de terrain: utilisation des outils et techniques de la MARP

Pour le travail de terrain , le choix des outils à utiliser depend du sujet à traiter et à chaque fois,
vous devez vous référer aux questions suivantes:
QUOI? Arnener la communauté à décrire le sujet ou l'activité faisant l'objet
de la discussion.
QUI? Qui est implique dans l'activité? Qui est affecté par elle? Qui en tire
des benefices?
QUAND? Quand l'activité a-t-elle été exécutée? Quand a-t-elle démarré? Ou
quelle periode doit-elle étre réalisée?
OÙ? On a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?
COMMENT? Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour la
réaliser?
POURQUOI? Pourquoi s'est-elle ainsi deroulée et non autrement?

(0- Vous devez très bien planifier le travail de terrain en posant par exemple des questions pour
terrain car la plupart du travail d'apprentissage et approfondir un nouveau sujet auquel vous n'avez
d'analyse des données s'effectue à ce niveau. Mais pas pensé dans vos hypotheses, en sélectionnant
ici, et malgré cette planification, vous ne devez d'autres débarcaderes par exemple ou d'autres
pas oublier le principe de la flexibilité dans la personnes-ressources à interviewer, etc.
mise en pratique de votre plan; ce plan doit donc
are assez flexible pour vous permettre de mieux (or N'oubliez surtout pas qu'essentiellement,
exploiter les nouvelles connaissances qui peuvent le travail de terrain pendant une étude MARP
apparahre pendant l'étude. est pratique et orienté sur la population dont
vous devez obtenir Pentière participation. Vous
Cette flexibilité requiert de vous de ne travaillez pas "A la place" de la communauté,
pouvoir changer votre plan durant le travail de mais vous travaillez plutôt "avec" elle.

Pendant le travail de terrain, VOUS DEVEZ donc:

Chercher au maximum à connaitre les savoirs populaires courants sur le village ou le


débarcadire où vous menez votre étude;
Étudier les différentes catégories socio-professionnelles locales évoluant sur le débarcadère,
leurs perspectives, leurs coutumes et pratiques sociales, etc.
Converser avec les membres de la communauté, les interviewer, les observer, marcher avec
eux à travers le débarcadère et parler avec eux des problèmes auxquels ils sont confrontés
pour mieux les connaitre et gagner leur confiance.

Rapport Technique du DIPA N° 128 47


Prenez soin de noter ces proverbes et ci- communauté pendant qu'ils travaillent avec vous,
tations qui pourraient vous servir à mieux pendant qu'ils sont dans leur milieu.
comprendre la communauté, un avantage non
négligeable est que si lors de la restitution des Quand vous leur présentez ces photos lors
résultats de vos travaux à la communauté, vous de la restitution, vous sentez un vif intérét de leur
utilisez rationnellement ces proverbes et citations part, intérêt dont vous devez profiter aussitôt pour
pour illustrer votre présentation, les villageois discuter des aspects spécifiques en rapport avec
considéreront que vous étes intégré à eux et que votre étude.
vous leur parlez avec des termes qui leur sont
propres 4.11 Les contes et les légendes
4.10 Les photographies Les contes et les légendes se réfèrent à
l'histoire et aux faits marquants de la communauté
Les photographies sont des outils souvent et sont souvent racontés la nuit. Ils vous
très efficaces pour provoquer une discussion ou permettent aussi de connaitre les croyances de la
des réactions avec les personnes-ressources communauté. Etant donné qu'ils ont souvent lieu
membres de la communauté sur une situation la nuit, prévoyez dans votre programme d'y
donnée. Prenez des photos des endroits importants prendre part dans la mesure du possible et notez
du village, des points que les villageois peuvent toutes informations utiles et intéressantes pour
reconnaitre; prenez des photos des membres de la votre étude.

idr Résumé des outils et techniques de la MARP

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente des
données comprennent principalement:
La revue des données secondaires
L'observation directe au cours d'une visite ou d'une marche à travers le village
.L'atelier préliminaire
L'interview semi-structurée
Les diagramrnes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transects
Le profil historique
. Les techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveau
de richesse ou de prospérité
Les jeux
Les citations révélatrices et les proverbes
Les photographies
Les contes et les légendes.

Rapport Technique du DIPA N° 128 39


5.2.1 Comment faire un transect

Les étapes de préparation d'un transect sont les suivantes:


Après avoir bien étudié la configuration font, les problèmes qu'elles rencontrent,
de la zone d'étude, vous déterminez les etc.
directions des transects en fonction du
thème de votre étude et du nombre de (0' Représentez dans un diagramme les in-
transects que vous voulez réaliser; formations obtenues de vos propres ob-
servations et de vos entretiens avec la
Ensuite, vous choisissez une ligne ou une population. Ce diagratnme pourrait être
série de lignes traversant la zone d'étude tracé sur un papier de grand format ou,
et qui passeront à différents endroits jugés selon les circonstances, sur le sol, avant
importants dans la localité d'être reproduit sur du papier.

Vous marchez le long de cette ligne Ensuite, vous devez obtenir de la popu-
imaginaire en notant tous les aspects lation, soit en groupe, soit
importants et les changements que vous individuellement, d'identifier les diverses
avez rencontrés. Selon le centre d'intérêt zones qui ont été marquées et vous
de l'étude et de votre capacité personnelle, vérifiez si elle accepte le tracé que vous
vous prendrez note des éléments suivants: avez fait

types de sol, faune, flore, cultures Posez des questions et discutez avec la
autres ressources naturelles communauté sur les aspects suivants:
sources d'eau
problèmes pertinents rencontrés en agricul Qu'est-ce qui se passe dans chaque zone?
ture et types d'activités, moyens d'existen- Pourquoi ceci se produit-il ici et non
ce dans différentes zones. ailleurs?
matériels et équipements de pêche en uti- Quels problèmes rencontrent-ils?
lisation ou vétustes rencontrés sur la plage. Y a-t-il eu des changements ici dans le
passé et pourquoi?
Prenez le temps de vous arrêter et de Quelles solutions possibles trouvez-vous
bavarder avec les personnes rencontrées chaque problème de chaque zone?
pendant la marche le long de votre ligne
choisie. Posez-leur des questions sur tout D'autres questions peuvent être
ce que vous avez observé, sur ce qu'elles éventuellement posées selon le centre d'intérêt et
les priorités de votre étude.

Rapport Technique du DIPA N° 128 49


s

14)

, ..

-rcAn.o..A.4"
z LaveS lAtil 011:31-tt, L'W-G,3e)) AJUA aiut cli4T ' ca .
144,e- -,E.t.,,,,, ,,,,i-._.. L. ..11

L-04 e,t4S-E
C/Or Ico,kl"95 0,154 ca/al/1
5 hol"
13 IA 01 1
_
dc.it cttc,p,er4-S.

2 Ca k-A"tr
/ e-
tf-"

Gt:'1 A4

O'S

.3

CD
5.2.2 Comment procéder aux classifications

La classification préférentielle

Les &apes préliminaires dans un exercice typique de classification préférentielle


sont les suivantes:

Si vous faites l'exercice avec un groupe, essayez engins de péche:


d'avoir un groupe qui est vraiment intéressé et bien
informé des sujets que vous voulez classifier. moins cher à acquérir
utilisable pour capturer plusieurs espèces
En vous basant soit sur une catégorie de poisson
d'éléments que vous voulez étudier, soit sur un sujet utilisable toute Farm&
que le groupe ou l'individu avec lequel vous vous ne capture pas beaucoup de poissons
entretenez mentiorme comme étant important, choisissez peut etre utilise regulierement
les elements que vous aimeriez classifier. Les exemples facilement reparable
d'éléments à classifier dans une communauté de peche utilisable par une personne seulement
pourraient etre: ne dure pas longtemps.

les techniques et engins de péche Vous pouvez resumer ces critères comme suit:
differentes espèces de poissons que peut
capturer le mane engin. bon marché
les différentes categories de mareyeuses multiples et fréquentes utilisations
les types de moteurs productif
d' autres opportunités d'emploi. facile à réparer
durable.
Demandez aux répondants de lister les elements
individuels dans chaque catégorie et essayez d' avoir un Vous pouvez élaborer un petit tableau dans
groupe de 3 à 7 différents elements qui sont significatifs lequel les reponses aux questions pourront &re classées
pour la population avec laquelle vous parlez. systématiquement.

Par exemple, une communauté de péche dans un vil- Mettez les sujets sur la colonne des ordonnées du tab-
lage peut 'are habituée à utiliser régulièrement cinq leau et les critères sur la colonne des abscisses. Ajoutez
différents types d'engins de péche ou elle peut etre ca- une colonne oil vous pouvez noter les sujets intéressant
pable de choisir entre trois differents mareyeurs. les personnes interrogées.
L'essentiel est de savoir ce qui est important pour les
répondants et non pour les enqueteurs. Pour chaque critère, demandez premièrement
à tout le monde le meilleur engin. Selon le nombre de
Posez la question 5. ceux avec qui vous parlez sujets (ex. engins) que vous avez couverts, vous pouvez
sur les qualités de chaque element; ne posez pas des alors demander lequel est le second ou lequel est le
questions du genre "Qu'est-ce qui est bon ou qu'est-ce mauvais. C'est mieux de progresser du bon au mauvais.
qui est mauvais parmi les elements 5. classifier". Ensuite, eliminez les sujets du milieu.

Ecrivez le critère par lequel les gens jugent les sujets; En dernier lieu, demandez aux personnes
transformez-les tous en critères positifs et négatifs et interrogées quel type d'engin elles choisiraient si on leur
essayez de mettre ensemble les critères qui sont demandait d'en avoir un. Le résultat est souvent
essentiellement les memes. surprenant et peut vous conduire 5 une bonne discus-
sion et à une meilleure comprehension des criteres
Par exemple, le pecheur avec qui vous parlez mentionne utilises par les gens.
les huit critères suivants pour le choix de différents

Rapport Technique du DIPA N° 128 51


Votre tableau de classification finale peut se présenter de la manière suivante:

Types d'engins de Variétés et fréquence Préférence


Coût faible Revenus
pêche d'utilisation d'engin
Filet A sardinelles 3 3 3 2
Filet maillant dormant 1 4 2 4

Senne tournante 4 1 4 1

Filet avion 2 2 1 2

La classification selon le niveau de Voulez-vous classer les concessions? (Oui


richesse ou de prospérité peut-étre si vous étes intéresse par les problèmes
de securité alimentaire et s'il existe une gestion
Différentes techniques de classification ont commune des stocks alimentaires au sein de la con-
aussi été développées pour permettre de discuter cession).
d'autres caractéristiques de la communauté. Parmi
celles-ci, on peut citer la classification selon le Choisirez-vous les pécheurs individuels?
niveau de richesse ou de prospérité qui se (Oui peut-étre si vous étudiez les contraintes liées
construit à partir de la definition que les villageois A. la production et si les principales decisions rela-
eux-mémes donnent à la richesse. tives à. cette question sont prises individuellement)

Puisque cette technique se construit Etes-vous intéressé par les differences de


partir de la definition que les villageois eux-mémes revenus entre femmes? (Cela peut se justifier si
donnent à la richesse, vous ne pouvez l'utiliser vous étudiez, par exemple, les revenus d'une
qu'avec des personnes ayant une connaissance mareyeuse, d'une transformatrice ou d'une
assez poussée de la situation de chaque conces- commerçante, ou les revenus des femmes en
sion ou unite de Oche. fonction des espèces de poisson, de la période de
l'année ou de l'utilisation qu'elles font de ces
Toutefois, l'exercice devient fastidieux revenus).
quand vous travaillez avec une liste supérieure
50 personnes. Avec un nombre plus grand, il est Les points qui suivent décrivent les
possible soit de travailler par quartier, soit de tirer principales étapes à suivre dans ce type de classi-
un échantillon au hasard à. partir de la liste fication. Certaines d'entre elles doivent faire l'objet
complete des chefs de concession. d'une grande reflexion avant le demarrage de
l'exercice

5.2.3 Le choix des unit& à classer L' experience a montre que quand
l'exercice est bien expliqué, les personnes
Avant de commencer la classification, il ressources ne manifestent aucune reticence à.
est bon d'avoir une idée sur l'organisation du vil- participer. Les problèmes apparaissent seulement
lage et de considerer les objectifs de l'étude pour lorsque des explications claires n'ont pas été
decider du choix des unites à classer. fournies à la personne-ressource et si cette demière
a des apprehensions sur l'utilisation filture de
l'information.

52
Rapport Technique du DIPA N° 128
5.2.4 Le choix des personnes- Discutez avec la personne-ressource les
ressources pour la classification elements qui caractérisent chaque groupe. Par exemple,
dans un village, les concessions considérées comme les
La selection des personnes-ressources est une plus riches étaient celles qui possédaient beaucoup de
phase critique. Au moins trois personnes ayant terre, de materiels agricoles et des revenus provenant
differentes fonctions dans la communauté devront &re de rémigration.
choisies (triangulation). La personne-ressource doit bien
connalire tout le monde ou au moins la grande majorité Dans un autre village, le facteur determinant la
des personnes dans le village. Il est bon de mettre en richesse peut etre le nombre de pirogues possédées par
confiance la personne-ressource avant de demurer la personne.
l'exercice. La personne peut etre quelqu'un qui est déjà
en interaction avec l'équipe. A la lumière de ce qui precede, posez toute autre
question pouvant aider à mieux comprendre le problème
La classification doit etre faite en privé si pos- des revenus dans le village.
sible. Si la personne-ressource est analphabète, un
membre de l'équipe peut lui lire, au fur et à mesure, les Remerciez la personne-ressource et précisez-
noms sur les cartes avant de les lui remettre pour classi- lui encore une fois que vous n'étiez pas intéressé de
fication. vous informer de la situation de personnes données, mais
plutôt de celle plus générale des groupes.
001 Voici les différentes étapes à suivre:
Reportez sur une feuille (feuille N 1) les infor-
Identifiez l'unité qui sert de base de classifica- mations relatives aux différentes piles.
tion, pirogue, ménage, par exemple.
Affectez un poids à chaque categoric. La
Préparez la liste des noms des différents chefs somme des poids étant égale à 1, vous divisez ce chiffre
d'unités à classer. par le nombre de categories créées par la personne-
ressource. Le résultat correspondra au poids du groupe
Mettez un nom sur une carte et numérotez la "plus riche", le groupe suivant aura un poids égal à 2
carte. fois celui du premier groupe, et ainsi de suite jusqu'au
demier groupe "plus pauvre" à qui sera affect& un poids
Identifiez une personne-ressource et expliquez- de 1.
lui l'exercice. Bien lui préciser que vous ne cherchez
pas à connaître la richesse d'individus donnés, mais Répétez les étapes 4-10 avec les autres
plutôt à vous informer sur les différents niveaux de personnes-ressources.
richesse qui existent dans le village. Retirez du jeu de
cartes celle portant le nom de la persorme-ressource. Calculez le nombre de points pour chaque unite.
(feuille N 2).
Discutez le concept de richesse pour voir la
définition que lui donne la personne-ressource. Notez les situations "anormales" qui
apparaissent, c'est-à-dire si une carte est placée dans le
Demandez à la personne-ressource de classer groupe des riches par une personne-ressource et dans
les cartes en piles homogènes comprenant chacune des un groupe de pauvres par une autre.
individus de niveau de richesse comparable. La
personne-ressource décidera du nombre de piles. Organisez la liste en ordre &croissant (feuille
N 3).
Vérifiez les piles avec la personne-ressource
pour vous assurer qu'il n'y a pas d'autres changements Repérez et séparez (il suffit de tracer un trait
introduire. entre les catégories) en catégories les différents groupes
assez homogènes qui ressortent de la classification.

Rapport Technique du DIPA N° 128 53


Section 5

COMMENT PLANIFIER ET EXECUTER UNE ETUDE DE TERRAIN


PAR LA MARP

Quatre grandes étapes sont à définir:

lère étape: La phase de preparation

2e étape: Le travail de terrain

3e étape: La phase d'analyse des résultats et de redaction du projet de rapport

4e étape: La restitution, la validation, la redaction du rapport final et la publication des


resultats.

(et- IMPORTANT:

Pour executer chacune de ces &apes, référez-vous toujours aux questions de recherche suivantes:

QUOI? Amener la communaute à décrire le sujet ou l'activité faisant


l'objet de la discussion.
QUI? Qui est impliqué dans l'activité? Qui est affecté par elle? Qui
en tire des benefices?

QUAND? Quand l'activité a-t-elle éte exécutée? Quand a-t-elle


&mane? Ou à quelle période doit-elle étre réalisée?

OÙ? Où a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?

COMMENT? Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour


la réaliser?

POURQUOI? Pourquoi s'est-elle ainsi deroulée et non autrement?

44 Rapport Technique du D1PA N° 128


5.2.5 Les questions que vous devez vous poser pendant et après une classification

Quel sujet principal avez-vous appris pendant l'exercice de classification? Est-ce assez impor-
tant pour la population de compter sur elle pour exprimer des opinions précises et ses priorités?

Les themes que les membres de la communauté classifient ont-ils été mentionnés par la
communauté elle-meme ou suggérés par d'autres?

Les critères de selection sont-ils généralement acceptés par la communauté interviewee? Est-
ce tous des critères suggérés par la cornmunauté ou vos propres suggestions?

Avez-vous obtenu trop de themes a classifier ou trop de criteres à classifier par eux? Combien
de temps ont-ils pris pour les classifier tous?

La classification a t-elle mis en accord ce que différents groupes ont dit? Sinon, quels critères
sont en désaccord avec la communauté? Sont-ils importants et doivent-ils etre approfondis
plus loin?

Etes-vous silr que la population avec laquelle vous faites l'exercice de classification a bien
compris ce que vous lui demandiez de faire ou a-t-elle fait des confusions et donne des réponses
au hasard?

/7///74/7/. 0(0
f

7(/`"if"
/liwiff

\N\

\%-ft \\\\--\\A N.,

\\\Ni -

Un exercice de classification par un pécheur

Rapport Technique du DIPA N° 128 55


5.2.6 Faites faire une carte de leur Comme elements de démarrage des ques-
village par les pêcheurs eux-mémes tions, utilisez en premier lieu les aspects qui sont
représentés et ensuite ceux qui ne le sont pas, leur
Les cartes dessinées par les personnes que organisation et le changement subi.
vous interviewez sont une excellente vole pour
apprendre de la communauté ce qu' elle considère Demandez A. n'importe quel groupe de la
comme important pour elle dans son communauté avec lequel vous vous entretenez de
environnement local. Elles peuvent aussi fournir dessiner une carte marine (zone de Oche).
des informations précieuses sur des aspects qui
ont été oubliés ou non observes par l'équipe. Utilisez la carte pour poser des questions
sur quels poissons sont captures et ofi, à quelles
Quelques &apes pour faire dessiner une carte profondeurs, par qui, avec quel engin et A quelle
par les villageois pourraient être les suivantes: période de l'année.

I. Demandez à n'importe quel groupe de la Des cartes de fond de mer et de zones de


population avec lequel vous parlez de vous dessiner péche peuvent &re préparées avec la communauté,
une carte de la comrnunauté et de ses environs. essayez de faire la méme chose que pour
Autant que possible, laissez-les faire sans l'environnement marin de la zone. Si possible, vous
interference aucune. sortez en mer avec les pécheurs et posez des ques-
tions sur les différentes conditions marines dans
Si le concept de carte n'est pas compris, vous les eaux traversées.
pouvez produire une esquisse avec quelques
caractéristiques majeures pour démarrer le Essayez de représenter tout au moins les
processus. Suivant les circonstances, la carte peut profondeurs relatives A. différents points du rivage
étre dessinée sur n'importe quoi convenant le mieux et les conditions de fond
et qui est facilement disponible.
Il faudra tenir avec vous les images ou
Si plusieurs personnes y sont impliquées, la
dessins d'espèces de poissons et autres ressources
carte serait grande et peut dans ce cas 'are dessinée
marines que vous attendez trouver dans la zone
sur le sol avec n'importe quel objet que vous avez
ou attendez &re exploité par la communauté.
sous la main, tel que pierre, baton, etc. Avec quelques
individus seulement, la carte serait meilleure sur le
papier. Les cartes utilisées pendant les interviews
avec la communauté peuvent aussi &re utilisées
2. Notez ce que les cartes montrent et ne après avoir été ordonnées pour relater les résultats
montrent pas; quels aspects de la communauté d'autres partenaires et leur presenter le compte
semblent &re importants et comment les tailles rela- rendu de l'étude.
tives des différentes caracteristiques sont
représentées.

Exemples d'utilisations possibles de quelques cartes

illustrer la distribution de différentes zones écologiques.


montrer les modèles de maison à l'intérieur de la communauté suivant l'emploi, le groupe
ethnique, le statut social, propriétaire de pirogue ou n'importe quel critère qui semble &re
significatif
montrer les zones de péche; savoir qui Oche dans telle zone et comment les types de péche
changent selon les saisons
illustrer les differences de perception de l'environnement par la population.

56
Rapport Technique du D1PA N° 128
VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LE TRAVAIL DE TERRAIN
Quels sont les sujets principaux sur lesquels portera l'étude?
Avez-vous établi une liste des endroits importants à visiter pendant l' etude? (débarcaderes,
centres de fumage, marché de poisson, cité-dortoir, autres lieux d'intenses activités liées à la
pêche, etc.)
Etes-vous allé visiter tous les lieux lies á l'étude?
Avez-vous établi une liste des personnes-ressources à rencontrer? (notables, fonctionnaires
locaux, chefs religieux, autres leaders locaux, personnes influentes travaillant pour le
développement de la localité, etc.)
Avez-vous pensé à la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, torches, couchettes, vivres,
medicaments de première nécessité, etc.)
Les membres de l'équipe peuvent-ils communiquer facilement avec la communauté? Sinon,
faudra recruter un interprète et le former.
Avez-vous prévu une reunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué, engage?
Avez-vous une bonne carte de la zone a étudier?
Tous les membres de l'équipe ont-ils eu à lire le résumé des informations utiles collectées?
Avez-vous recherché les informations à plusieurs sources?
Comment ferez-vous pour accroître la participation de la communauté pendant cette etude
MARP que vous voulez mener?
Les femmes peuvent-elles participer activement au choix des problèmes prioritaires si la rencontre
devait avoir lieu avec les hommes?
Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?

Une carte du village de.ssinée par les pecheurs

Rapport Technique du DIPA N° 128 57


5.3 3e étape:

Analyse des résultats, rédaction de l'avant-projet du rapport de l'étude


La conclusion d'une étude MARP inclut les analyses finales, la rédaction du projet de rapport, la
restitution des résultats à la communauté, la validation de ces résultats par la communauté, la rédaction
du rapport final incluant un programme local de développement et la publication des résultats de l'étude.

Cette phase peut prendre seulement quelques jours ou des semaines selon l'importance et la
productivité du travail que vous avez accompli sur le terrain.

Une fois que le travail de terrain est terminé,

VOUS DEVEZ:
Revoir soigneusement chaque élément appris pendant l'étude en vue de tirer les
conclusions finales.
Li Organiser des séances de revue et d'analyse, au sein de votre équipe comme avec
toute la communauté, pour:

apprécier ce qui est connu à travers l'étude;


décider s'il faut chercher à recueillir d'autres données avant les conclusions finales
de l'étude;
considérer le niveau de confiance atteint par la communauté à travers l'étude;
identifier les différents problèmes, en analyser les causes, les effets;
identifier les solutions pour chaque problème et établir les priorités pour aboutir à
un programme d'action de développement propre à la communauté;
apprécier si la communauté pourra assurer une certaine durabilité aux actions qui
seront entreprises après l'étude que vous venez de réaliser;
identifier quelle suite peut être donnée à l'étude, ceci indépendamment des objectifs
que vous vous ites fixés au départ;
préparer la séance de restitution et de validation des résultats de l'étude.

Des fois, il peut s'avérer nécessaire pour vous d'effectuer quelques visites de terrain
supplémentaires si vous vous apercevez que quelques informations principales manquent, que ce soit au
niveau du village, du débarcadère, des personnes déjà interviewées ou auprès de nouvelles personnes
que vous venez d'identifier.

Dans ce cas, n'hésitez pas à le faire le plus tôt possible et veillez surtout à ne pas trop trainer sur
le terrain car vous risqueriez d'importuner les villageois ou les utilisateurs du débarcadère par une trop
longue et injustifiable présence sur le terrain.

58
Rapport Technique du DIPA N° 128
VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA 3e ETAPE: ANALYSE DES
RESULTATS ET REDACTION DE L'AVANT-PROJET DE RAPPORT

Avez-vous pensé A. la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, papier grand format,
autres materiels de redaction, etc.)
Avez-vous prévu une reunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué par le
projet de rapport?
N'avez-vous pas collecté trop d'informations n'ayant aucun rapport avec la MARP ou avec
la zone de l'étude?
Les informations collectées sont-elles facilement assimilables par d'autres personnes?
Avez-vous recherché les informations à plusieurs sources?
Les problèmes identifies sont-ils les vrais problèmes ou au contraire les causes d'un autre
problème?
Les problèmes et les solutions étaient-ils bien cibles?
Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?
Les ressources identifiées par la communaute sont-elles mobilisables, suffisantes?
Les solutions proposées par la communaute sont-elles matériellement possibles, techniquement
réalisables, économiquement rentables, socialement acceptables et politiquement possibles?
Sinon, quelles alternatives leur suggerez-vous?
Les personnes-ressources membres de la communaute et qui ont participé à l'étude avec
vous ont-elles pris une part active à la redaction du projet de rapport de l'étude?
Avez-vous pensé aux questions que la communauté pourrait étre amenée A. vous poser lors de
l'assemblée générale de restitution et de validation des résultats?

DIPA
?InIncure
sur la IA .
' breville
iu mg%

'

Rapport Technique du DIPA N° 128 59


5.2.1 Comment faire un transect

Les étapes de préparation d'un transect sont les suivantes:


Après avoir bien étudié la configuration font, les problèmes qu'elles rencontrent,
de la zone d'étude, vous déterminez les etc.
directions des transects en fonction du
thème de votre étude et du nombre de (0' Représentez dans un diagramme les in-
transects que vous voulez réaliser; formations obtenues de vos propres ob-
servations et de vos entretiens avec la
Ensuite, vous choisissez une ligne ou une population. Ce diagratnme pourrait être
série de lignes traversant la zone d'étude tracé sur un papier de grand format ou,
et qui passeront à différents endroits jugés selon les circonstances, sur le sol, avant
importants dans la localité d'être reproduit sur du papier.

Vous marchez le long de cette ligne Ensuite, vous devez obtenir de la popu-
imaginaire en notant tous les aspects lation, soit en groupe, soit
importants et les changements que vous individuellement, d'identifier les diverses
avez rencontrés. Selon le centre d'intérêt zones qui ont été marquées et vous
de l'étude et de votre capacité personnelle, vérifiez si elle accepte le tracé que vous
vous prendrez note des éléments suivants: avez fait

types de sol, faune, flore, cultures Posez des questions et discutez avec la
autres ressources naturelles communauté sur les aspects suivants:
sources d'eau
problèmes pertinents rencontrés en agricul Qu'est-ce qui se passe dans chaque zone?
ture et types d'activités, moyens d'existen- Pourquoi ceci se produit-il ici et non
ce dans différentes zones. ailleurs?
matériels et équipements de pêche en uti- Quels problèmes rencontrent-ils?
lisation ou vétustes rencontrés sur la plage. Y a-t-il eu des changements ici dans le
passé et pourquoi?
Prenez le temps de vous arrêter et de Quelles solutions possibles trouvez-vous
bavarder avec les personnes rencontrées chaque problème de chaque zone?
pendant la marche le long de votre ligne
choisie. Posez-leur des questions sur tout D'autres questions peuvent être
ce que vous avez observé, sur ce qu'elles éventuellement posées selon le centre d'intérêt et
les priorités de votre étude.

Rapport Technique du DIPA N° 128 49


Redaction du rapport final de l'étude
L'étape la plus importante et la plus critique pour vous sera celle de la redaction du rapport de votre
etude. En principe, awes le travail de terrain, votre etude MARP West pas terminée; toute votre équipe
doit continuer le travail jusqu'à la publication des résultats au moins.
.111 111M11=111144
POUR CE FAIRE-

(r7:-. Vous devez veiller à ce que tous les membres de votre équipe travaillent ensemble
pour produire le rapport final car si vous laissez le soin à un ou deux membres de
équipe de le faire, leurs points de vues vont prédominer et d' importantes informa-
tions peuvent kre perdues ou mal interprétées.

Tenez compte du fait qu'il est préférable que le rapport ou tout au moins son brouillon
soit rédigé pendant que toute l'équipe est encore sur le terrain ou à côté du site, de
facon que vous puissiez être stir que d'importantes informations ne sont pas oubliées,
et surtout pour pouvoir retourner sur le terrain à la dernière minute si nécessaire
pour compléter les données.

Veillez à inclure dans le rapport final toutes les modifications apportées à votre
avant-projet de rapport par les membres de la communauté lors de la séance de
restitution et de validation.

UMW

La rédaction du rapport final par l'équipe de recherche

Rapport Technique du DIPA N° 128 61


VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA RESTITUTION, LA VALIDATION ET
LA PUBLICATION DES RESULTATS

Avez-vous pensé à la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, papier grand format,
autres matériels de rédaction, etc.)
Après avoir passé en revue les informations collectées, étes-vous pr6t à répondre à toutes
les questions que la communauté pourra &re amenée à vous poser?
Les problèmes identifiés sont-ils les vrais problèmes ou au contrairc les causes d'un autre
problème?
Les problèmes et les solutions étaient-ils bien ciblés?
Les femmes peuvent-elles participer activement au choix des problèmes prioritaires si la
rencontre devait avoir lieu avec les hommes?
Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?
Les ressources identifiées par la communauté sont-elles mobilisables, suffisantes?
Les solutions proposées par la communauté sont-elles matériellement possibles,
techniquement réalisables, économiquement rentables, socialement acceptables et
politiquement possibles? Sinon, quelles alternatives leur suggérez-vous?
Le plan d'action retenu par la communauté est-il réaliste?
Quelles sont les actions futures à mener en dehors du plan d'action?
Qu'avez-vous prévu pour la mise en forme et la publication des résultats?
Avez-vous prévu de remettre des exemplaires du rapport aux autorités locales, aux agences
de développement et institutions de développement, aux personnes ressources, a la
communauté, etc. ?
Après l'étude, que fera la communauté en attendant la mise en oeuvre du plan d'action?

62
Rapport Technique du D1PA N° 128
Section 6

Une étude de base réalisée par la MARP dans une communauté de Oche

REPUBLIQUE RE GUIAIEE
Travail-Justica-.5tilidarita!

I1.A.R. A.

CIP A.Dif? A.

caLecre RE .DOMM5 RaUMLIE,5 ET pRoplliTes'


SUR Iwz ,ZIOBARCAZelle
8011Z8IIVer

eNQUeTteuR-S: CONAKRY / Aour 102


/. Sdny. Comoro
2.Dcrocialo D/alrite'
3. Bokary SylLa
4- ilamorciou Bail° jia/k
i'farrla yawn Sarniouno
Hotese-z/lc
Badge/
4 A:rte&cine
45515 T rs HOuNDLKGd //:?. REGIS EN

ilpasemmow

Rapport Technique du DIPA N° 128 63


RENER( IEMENT,5
g7;7/_, E- erzeirli/4-7,4ter ,Vdt
rev/wetA, .4cineizze- /4",e4/ze ..aez(z ey.A kcee/
zzel'eee ZcZte,
- P"' -aLL
-(Ztex

iu//ze z_ev5/teed.7,9.e/newiz_,z

,te. Vze'rec44"ce 7.<i --e4e (c7.6z.nd

_at ./ee/)z) 7,7d/ee;L4e a /7_ez,z7vec_.

46z
7

lzdar7i et le9/42e-wz1/: tzeZeo ,, -fte.)7/1-e/tÌe..2p/'-


4re- inB/z1:_e_i- Z.; 2Ccie 4r-Z t".:iz/e74, 76:
(*e"licle- ..-CZ /42e /zed
d ..tefrrt-e,ree'e"."-z Irewe 2, .7242e/eeez, .777e//ie'
/2..e7t2.

e're-gew-/j- /7-tr_)eZza-
CrGri,"lit'9e:1 -67e- -e-e( 4z-
-7-ecz 2.7/ Z/-/;_e:7-z Gpte-le ,-;te-te-d Zee ezw_72C
.-eZ/ pee /-zeeizrz.2- pee-C.406/7 ---2Zez"-e0

44 4f. g'ytte 04.


fn _ Al a_ -(cz
.11/4.> ern 6re 5. men-, Xre'S
. Aiarnaa/e cf 8,4
, // 6-0 zeteet./t_ _De rr, - Z1;etc.X2_'
Ho u 5 lapha Z/ 3. 69a2.7nane ec-mect
i( Be,,iLca ZA-2&_&ez
TaelbSc2ex e,,,(1z4,1
C , -Fc77171_1"77 c77/6y c. Cling
.5Ory 1<cl

64 Rapport Technique du DIPA N° 128


TABLE DES MAT/ERE:5
_

AvANT-PRopos 3

ReSe/ArE -- - - 4
Z.. ORIGINCET .TUSTIFICATION etru.re 5
Ji.. ¿A METHOD: Accezewee PE RECHERCHE P4RTICIPATIP4-0.4.R.TO- - - 6
li7Porwisa SUR LE 3:)EBARCAPERE

N.DeSCRIPTIOW _DU ciaarradere


PROF/I HISTORIGILIE _
CARTE DU DEBARCADERE _
DIAGRAIII1E DE VE/IN
49

Y-RECENSENENT DE PRDBIEMES PE LA COMPILINAZI re DES


PECMEL/R5 DE BOLILIVAIET PORT 21
LISTE DES PROBLEPIES RECENSES 21
we FICHES DALDENT/FicATIoN DES PROBLetiss
22
CITAT/OA/S REVEhATRICES_ __ 46
(
Z157E DES OuraS PE 11.A.R.P. u771.15E5_

YILAM4I.YSE CO/IPARATIVE ENTRE L.F5 HYPOTHESES Er ¿es


PRoaLF/445 RECENSES SUR LE DEBARCADERE 118

IVA/E X es
1. IA CARTe D i14 REL _ _ 50

as 14 TRAikoe-cr DU .7)611ARCAPeRe 52

TABLEAV PES ¿CHES 3)6- PECHE 58

4. QL/CLQUES IMPORTANTES XIONNEES NUMERMUES ---- 59

Se e/IP101 rettP.s JouRNALieli PCS PEclIEuRs _ 60

CONCLUSION _ 61

SOURCES REFERENCIEL LES _ ___ --62

Rapport Technique du DIPA N° 128 65


Classification selon le niveau de richesse : Enregistrement des informations fournies par les différentes
personnes ressources.

Personne-ressource N 1 (a réparti les cartes en 3 piles)

Pile 1 (les plus riches) r cartes 10, 4, 14, 19, 13, 5, 18, 1/3 = 0,33
Pile 2 cartes I, 6, 9, 15, 20, 7, 17 2/3 = 0,66
Pile 3 .cartes 2, 8, 12, 16, 3, 11 3/3 = 1

Personne-ressource N 2 (a réparti les cartes en 5 piles)

Pile 1 (les plus riches) cartes 19, 4, 14, 6 1/5 = 0,20


Pile 2 cartes 10, 5, 18, 13, 1, 15 2/5 = 0,40
Pile 3 r cartes 9, 20, 17, 7 3/5 = 0,60
Pile 4 cartes 16, 8, 11 4/5 = 0,80
Pile 5 (les plus pauvres) cartes 2, 12, 3 5/5 = 1

Personne-ressource N 3 (a réparti les cartes en 4 piles)

Pile 1 (les plus riches) cartes 14, 6, 1, 15, 12 1/4 = 0,25


Pile 2 cartes 4, 9, 13, 5, 18, 10 2/4 = 0,50
Pile 3 : cartes 7, 17, 20, 19 3/4 = 0,75
Pile 4 : cartes 8, 11, 16, 3, 2 4/4 = 1

Retournez au début et affectez un poids à chaque pile.

S'il ya trois piles, celle des plus riches obtient un poids de 1/3, soit 0,33, la pile du milieu
2/3, soit 0,66 et la pile des plus pauvres 3/3, soit

S'il y a quatre piles, les plus riches obtiennent 1/4, soit 0,25, le deuxième groupe obtient
2/4, soit 0,50 et le troisieme groupe obtient 3/4, soit 0,75 et le quatrième groupe, le plus
pauvre, 4/4 soit 1.

Maintenant, il s'agit d'identifier les situations "anormales" Y a-t-il eu des concessions A.


qui une personne-ressource a affecté un poids élevé alors qu'une autre a donne un poids
faible? Encerclez les cas pour les analyser.

54
Rapport Technique du DIPA N° 128
,t_cj .4 X, ; .e 4-zee'
1./71 slf-9. 72a- crt Zz) cz>77-
72'
zi4 _4./-;,eizarZe/2-7e _C /Pea' _.e-teZ6_t://_le.,-.4,tti_fj

:56e ,Ciieezt-0 _L7Z ita,t76(.(z_z:

...e7/41-74e' ce --aar-eCe-ciz- 4d2a.


'reVgie'J ii- /z/Ze-1 1-e/-7-t 1-2

..-eZWCG nz9/'er:_eeiez_,c

Zy/LX414..e.- _CO2ZZ e Z

lAteee _e/I/77a/tree--a-4,
el/ricocea---1-ez-d _zz'éo CV-0/77-

e 42/.;:e-Le r,/2 -Gete/(-tjo,ZZ/ZeG/62- ai-ze


fe,4
e--4) , e-7/Z/elLO&neD
40Z2-4/L-e-4
,zter-e/?ia.,-4 y2.e1/Z . _eriet,e-d

4,Zéo zzzze

_c.) .! ./C1',..C7-1-1;2e- /Zen ,,a_e(eZ7zez,--t 74104, »zyzeeza4,

,777zz:4 _zecz,6/-2__Z e-71/;,,

e&a-- ,ace,%e,d4

?g,rO 2roee:A_ _ceze .ez


e,,..6e6c, _0/ y/viele6d-0-
/24C-7Z-t.

:coneerim w 12 ,e0r/724.,eL t.,


/2a/vJ -ev/ Teo
2/0 /72 e 7274 te. c'etez reabn
stede-c-tiz_

Rapport Technique du DIPA N° 12g 67


Q/6/NE 7- IL/5 77 /7 (' r/

/
7e77z-ce. ../ze;L /./:(7,;e- cei-c/776.2z-

,y7/ZZ ,Zze,(1 r(C,J dtf,a?Lg--Ice<,

/'
_ea-GL/Z4

,.42Z I
.C/e7;fe-6

/2z ctr
4ee-eda,

/9'9

,de,66 JO gfv-z62". /IY-e g-z-vez:at.. _17e C2

4,4 /-2,7 fze C2r%

rez-zt cA
e c-e" 1-ee-c

77 t' mee /-z6e-t e ,,c5/ezff


4ccu-t- _6Z ,/ e,/

e/z/7z&f2-
t/ct_
/-22z* z_c
it-4C/-44Acee'c
Cera-/ eÌ ,iz ek e,--ec)-7z-7/:_e7Z-ze

e- j -
_e_e3,-Tte-C't/t(e4 - ekZL-9-z e-

ce ite izZ/6,c .

68 Rapport Technique du DIPA N° 128


11F 7-(z/ 42_flE ACC X' EZ--

!)t- /6C7,/EI C16/6- P4-7/1- 7--/C / A./9 77Vcc-

A.P P)

e>21-) (22, ..zZ2 Z-426)777 etZ L'zzZ e eez-47 -

zezm etK/izz _06-4/1e,r` .ze,z ,-/-7eZez . zez>_/1z


- ex-L-46" co.,14_ZeaTz

eei2/e-Vz
,
eitZ17Z".1 P4)///
me.7-,/z,
/-
/2- .-GL-e-e

_.(ZI-7e/rs z_e t'


..LL/i-e /77 eZ- eezz."2- 7/Zcz-f-422* c7--,¿/Zece/fzyjr-w
cZ /te
e e_z
re.z
f;e-Zeec-z-
Ì A ,z /
-e4,42ze..."ce-e7-2-47z -/.--(-?tie/t ot CZ .eo- .2 _ r/2-e4c- ' Ze-6' ,7Pc:',//u'-

1,zee4 ..,,e, 7 / /v7zez .,,,;e _ce,:ze 7_L-,,f (z c-ce


/-/7L.ZLA
,7
- ,

ee-
-(/ 2 / _{24-J .4
,x..ece_e_Pe ?C' ...,e-r-t722-6%,67.ezZ&rj /-zat_

7 t'rde - /?2 6,7,, ted


z-G __{_ 2-2.2: fje 5.'' ,777
.z/.6."..s2-

Z .-6 vrea-a,w_c /- e--/._ c r i -6-7/_-e/Z 1 e.4).-?-7-z z-L",


/1(---(-- - .-C.-e-e, _/--( -1-Ge_ ''/- tZ17 /- - Z 6- .61-e, (- 7/
___e-z. " 2 4t _ c .;-1¿,(i L d

,,,,z_ e _ CZ° KZ 2 cf cr .C/c. _._,

Rapport Technique du DIPA N° 128 69


A/MOT/1-7/ESS suR
E #2 I? C/9
A TERRE
- 14ex / Ce ,6/£7-1/reZ (v7/ -0?-t Uit0 te-'6)
ikewCfz
/
- fnz)-e _4,004-f e
e e e) .erree
/,
- Ga_ee72-e ..G/4/_eze/(_c e.e9z6(

exe/ e Z.z4 4zeZ


tex e eic a zee.

el.'z/g,7 77(7z7e/Zeer. ,
ate zzeid_e ,zeleZiy-ii ..,6wA 57-71- - 71, 1J -C',/e-efz-4

e 71_
eez

fAI R
/27 ee ;:ee d/
__7--?/;

_ g(e;.. (zee-z-sze/77e77z1 r _ee-e4

g_e/2 cc '

rote Zi7,,e7t e -7Ch;z1/14

70 Rapport Technique du DIPA N° 128


r
, _.6 __, Z ' z _.,.7 _.az ize-1.4 ,ze.) L )
_ eit/ze/-7-z cre_er _ c--/6"/, _ c--_,,z-c.,i,- - - e z-,2.e> z /z-ez-p---% o /in eeze

a, /-zemel-z.{_ ze4 .._e:Z/z.i2

Rapport Techn quc du D1PA N° 128 71


VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA 3e ETAPE: ANALYSE DES
RESULTATS ET REDACTION DE L'AVANT-PROJET DE RAPPORT

Avez-vous pensé A. la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, papier grand format,
autres materiels de redaction, etc.)
Avez-vous prévu une reunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué par le
projet de rapport?
N'avez-vous pas collecté trop d'informations n'ayant aucun rapport avec la MARP ou avec
la zone de l'étude?
Les informations collectées sont-elles facilement assimilables par d'autres personnes?
Avez-vous recherché les informations à plusieurs sources?
Les problèmes identifies sont-ils les vrais problèmes ou au contraire les causes d'un autre
problème?
Les problèmes et les solutions étaient-ils bien cibles?
Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?
Les ressources identifiées par la communaute sont-elles mobilisables, suffisantes?
Les solutions proposées par la communaute sont-elles matériellement possibles, techniquement
réalisables, économiquement rentables, socialement acceptables et politiquement possibles?
Sinon, quelles alternatives leur suggerez-vous?
Les personnes-ressources membres de la communaute et qui ont participé à l'étude avec
vous ont-elles pris une part active à la redaction du projet de rapport de l'étude?
Avez-vous pensé aux questions que la communauté pourrait étre amenée A. vous poser lors de
l'assemblée générale de restitution et de validation des résultats?

DIPA
?InIncure
sur la IA .
' breville
iu mg%

'

Rapport Technique du DIPA N° 128 59


1/77/2f2/74-iLl dr.,74/71. --7-1- .e9-7'z7ee:2 z-,tZz-/7//
,
(r.aeizzieZZ,e/L2 )7Zayrf_Z;Ze- ez;_te(z/izecezie_ 1./2/rete7icc
zz/z-
/
,
,-/e.eluzel.2,10r>z -ere ZcZtr:zt/t7Ze-7t-1.,CZ9-1 le7-1-17-4 ,e7z
4.(LX .619/61ZZ/izae?' _e,1/714,147Zej .7)( eteri6-Z /
/Li
/z.,
(a/,eez,)'.4e9 __Ceed

.
-ezcz / gy,.6 .z.z/ze

e .-6vae-7 -(.
-dZze

t le-LZ. Ci 117t'J
zma-r eeo)

_z2 t
.

Z da2C-17LC_
,

_e/l.-ei hezZ 1 <524/aezza/Z' ,/, r- .-e-e/-,il Idi


z /zzli d
-- 7 7 iyLl

Vt-i-1, Zre 4-4'. 1 Xi/W-7.4z :e:/te-i.


_. , o - I- .

."_/..772/ z' ..ZZ --- ' ,(Teeci(k 4/ --e-z2/- e2z-XoCC4(-

7,-- -7/7eLteL-ZCZ, _di/ ,,,ZaZ / ittr-e'd


,
d,i/ziev e7zZ/Zwz.e-e-/ z ,,(Z-74.z
/ ze?
-
ha- , ,697z.C2u,Zz.e._ 42.ee,7-1-Cel 6/4-Le

z7taz")-az)zz.z.zemer _4-ez-Zze-av

.,a7e4

..c'eghje
e pee /zzz/44;7z
'err /zowz_
.//
_pee
,_zed;zeiz-e/1. -6ez-Ze-'reD e/ deeeiz, 77,%-gz/e-,-z-

el/ t` 71-(2.e( f t d
/
-e,Leorzileco ch6(

Rapport Technique du DIPA N° 128 73


P420 rtz /7//s raloqz/&c-

--e;-7e--a/"Ze/
, //
ogtz.o. /g9t70' .1i//1/Z- ,r a 7ze*,4'.7)..ze ,C7-2

ZeCZAj,z4zw7z/ ,e'rede,-;z. ecZ


/ez9z /72,)-27z `',(00 et, 17,-z- e7i¿j

_GZ/,re/ia-731-4 //zi'-e/Z ea/72/->re

ta- '77fr2eded "A710/ /r '


I, y,
_zzz.e_ei

/--zerze /.-0 4--orz)za -e-f-A.--,- 4'7 4Ze--,/,,-I4- - , Z- 4-1(G e.6?-6d.:2


/
-0(7 1 oevezi-i-an. /72,zez,
i
.4'. 2421-e/Z.' 7/
.. .-Le,722- _ GPJr-4'.",-jz .z.-e _Ge.ez/Ze2C'GZ

a Zee.e4-e'm 4110,67/0/.,7%

oee-
)
i ,_e_e<ze i rav
/, Zfr
o'rL'cYa-te.,0
L-26(-a
'' ?aa- te-cw_ zza,
9--

..,--
, // P4- -04'

/2---,-,
,.. . ,41,),,,,,,' 4-7e .,,7z.c;-.zot- 47-z,e- -
ga767 lo,/r7' ei2 f.
tl

r-e;À--/-<-z- c7,(7/-/_. /42/76)/.24/7/ ' 4:/ . 4-'`e/21 6-

,e;Ze- -0g/re.61G7e;L,e-

2._ kie/"I' cls 7;77/_s


4v0/7/ /.64'a - 0/0(1177 crt

kr7,4)

/8y,0 -
czJvre7t702, r-(ev,_

44 -c'itzt-r'S SouS /e fromarr-


-A 9*
f //.//?.(te,.°44
,44) , P/A yrr)
, q.t./ Z /-77onc/e /70t/1. 1/0;F

74 Rapport Technique du DIPA N° 12g


e (7.

79/4/ 79/8
£o1-'2 ,ZZ!/
d
7X2/G raG -C-e- 2 ./A1-6?

' e ' rP/)-Z Z./

' .d e'e
i 0. .;:d1Z
.- /,2i(j{-4
_e _ 1.< 711-&/'

.,/7/C-Z-C'/nd
i
- e'e e G C e 7/14/ 2

.,430/ 71/ 2 7 Oeee.:!ZZ ..Ci- , -?:7- _.4 ' .


'./ ..07 Z 7 r -1" -

ea/49274 /77.4-2.2. d 0, (
(4Z
77

/930 ait,z.ezvee _z/ed/ - ,-;dtZeD (Zee-4 /147/1/ZY7 -GZd

/935_ 1.9:37z .,a


/eaciu' (:);-/zeZ,

/936 cZ7t/2z7-4
,e,6)7?-iwze,ree

toz)add2z-
5 -70 f eiris1/40

937
Iy4,
-111;:zzcz.L-7z _ohtrernioc4 //2P-2Ze

/939 _ /94/5

Rapport Technique du DIPA N' 128 75


,-;.22a 2 i e-re" 2":"1/.42zZaL/ _izzzz-, -.>,..1;1;ez-, tv z/t1_7:,;/.(f.'

)27(2'/Crze:., _6'/..--i71
-'7z 7./eZze/ze.-

evir cza,r ,a,/, ";,c/72,6t2i


/94// 6.azi,e_7-ee/_c.Z ,z,71-

izawiczei-e ,w,ez.ez&vre-ere

2e9z/zi ralaze qZ7.-/-e4B-C-1,6 ZD d72ire ,C.,

17:eizzcz&<5

' _cZ czy,7' /uf ...&74he

(7erl

/945 .o 'CO 716"-nerz.e.Cet,e-ol e7/1/271_zz


YZ-Z _.e7z e,,ert/Za-e 2_ `6-2.!Z X,-/5167

4W7/7/ /77-17.73'erorm e
3 z;Zd/2
, -zzz

>177 _zzt/- z
P--ce2'z'zetz'e-e-c. //.6z-

."--ez.errezzz'

Ï l ite.d e-k?-/;

/982 e4,,tdie)-t e Gz7ze//-7-ice.

É- __e_e2-77-2me-re--z;zteedel)--7.1-aer -

76 Rapport Technique du DIPA N° 128


zzi-Zer> CeZ-r (2/ / ar//,

e/-17.7Z6e//2 7)e-e/t1,L.ZZl-',UZ

l,/nLZ-t-e0

/982 7Z_67/_L7z -6?"zzze ,../exx

"91c,-/
r("
49 8 ea 6zizziel 7.2a/z
.1, 40

z,;z _a,4/./77z
thz,h;

- /9-7 E'r/2G1CL.4.,/cr S LLS

Rapport Technique du DIPA N° 12g 77


RENER( IEMENT,5
g7;7/_, E- erzeirli/4-7,4ter ,Vdt
rev/wetA, .4cineizze- /4",e4/ze ..aez(z ey.A kcee/
zzel'eee ZcZte,
- P"' -aLL
-(Ztex

iu//ze z_ev5/teed.7,9.e/newiz_,z

,te. Vze'rec44"ce 7.<i --e4e (c7.6z.nd

_at ./ee/)z) 7,7d/ee;L4e a /7_ez,z7vec_.

46z
7

lzdar7i et le9/42e-wz1/: tzeZeo ,, -fte.)7/1-e/tÌe..2p/'-


4re- inB/z1:_e_i- Z.; 2Ccie 4r-Z t".:iz/e74, 76:
(*e"licle- ..-CZ /42e /zed
d ..tefrrt-e,ree'e"."-z Irewe 2, .7242e/eeez, .777e//ie'
/2..e7t2.

e're-gew-/j- /7-tr_)eZza-
CrGri,"lit'9e:1 -67e- -e-e( 4z-
-7-ecz 2.7/ Z/-/;_e:7-z Gpte-le ,-;te-te-d Zee ezw_72C
.-eZ/ pee /-zeeizrz.2- pee-C.406/7 ---2Zez"-e0

44 4f. g'ytte 04.


fn _ Al a_ -(cz
.11/4.> ern 6re 5. men-, Xre'S
. Aiarnaa/e cf 8,4
, // 6-0 zeteet./t_ _De rr, - Z1;etc.X2_'
Ho u 5 lapha Z/ 3. 69a2.7nane ec-mect
i( Be,,iLca ZA-2&_&ez
TaelbSc2ex e,,,(1z4,1
C , -Fc77171_1"77 c77/6y c. Cling
.5Ory 1<cl

64 Rapport Technique du DIPA N° 128


co"s/d?;ra(zotzs ea/re-t--'

le
571

/Z11.1.
p
e'K" ezi/-1 ,Ztt _C-,
r e/Zile'
e

7L2

0 C:;;
Go

/ A.'7
---(2't
_zeCZ-ce-d __L'Ze

y,e7-
--/-&?tc

eZee-f_
/i
{e'-r_e )wze,.

,/&;,ite) c r-I.- --00/2 ,,Z -Gel -Til W:Ji

Z..,
7

c2ce).4_ -9-zcz-2,2

,exze i , e ) ,,,e_..e
Zze.17.
7
Ce /-)-. 72 .C,e
_- _,Y--e-e --Z 6(

,
i
--- &" 7 /2/I-e2-e4e-e---z pti
Ir2t/e.0 d
-
Ge -e" --eZer-re' c-e,/7.1eeze-i od? ,, ,,--z,ep

Z1-7(?. 1 ._ 1( 71X7-7/, Oz /-zZe- .e_ . ( - - - f _ en . ec,-- -(2 , ,,cztA

da (/zec-c. A'-' 1 avez/i/ " ./A--er)/ 1-1 a (:z 41' _ci _e/z-, e c e ,7t '-; _-2 e/iii'

-
,.../r.rz cr. - eZe./ C3 z

Rapport Technique du D1PA N' 128


LA CARTE
DEBARCADERE

e z
,azzx .zi/ezz27.4 eizceyrzy. _c6,2-27/-)-zezn

p/7-0-22 /2 6922.e /ZZI __ p.-777/2Zzt)2a_z¿Zi -CZ /Zed


eeg /24)--t/ / 41, eed y -e2.74-/ez/z4o
,C21/. 1z,) eced LI 2/ _ze

_at tz),/.2_,-e' 7?-z e -et-7z z c;.2i-c)c--zZ-ze-e

_6,--7-1/11 - /60 eiz,l-e)--77 ez

ze',7t C--)Z72-c- _e 7/ 7;4 24

L-z ce;_. 7y
f-C-0-7-71 e
z eq, 6"W _e/2-Z tz)-614,77-Z we,e We/L
,vax)-Z, __C/e4 Acr_czzt4
pz,e/x(.,Y _.(z;Ze

80
Rapport Technique du DIPA N° 128
k 2,
ek.)
102i0 ,4,

i ,r1,/,;

,zok 2.,.k

0/2, 1.
C ,,
,
L.7 6.,
Zr

34

i, Cc, ,/o wer /Joe., ;

39 Be, e4k e:40,


o oo o 7ro,
(/'...4

11 3.7, -
13

16 kr (.0"-
43, pi -o ,r
, , k ,
t;011

2,--,o/ e,/ok

'!-

Rapport Tali-I:clue du DIPA N° 12g 81


D//9 61R fi WNW-

//e/z(-77za .t7Z/7e /.._&>/(/ 2z eZZ /i


/
---d-Z4-Z-Z/Z 6-0/22M(26eze-6V 2{,d ,16f,te tee réz tc-

-/Z 7Z 1,(e VZZ-Z ) -(7/ I 404 yd-ze/e


/z&u 4Z.ezeef _clez it.e.z9cel;--mé

j" ct'eyia e'-'ee'cle<c6 / z7Zzzee' z 41et (Itc

- -t-er/21/22 C 6 e/v/-2 .

..,ew7e-ee74z-ee tJ ,46-4 tizee/ez-zee /1,zr /2--ez. z-C6x64,2- (/'/,(7,e)r,

--/26ee 20)-ez 0 Z .7bez ee4 ez.e97-

etc, cz iie/_e7z /;--e71-

_67.27//-Zer.,1-/i fek,--/eZa
e(ezriz e

/2-7. -1 e -LPZA: a-2 d -GZe ,

dt- t"' ex2 pZ1-


zr e _e,Z; 4,,,zieZe-,..7zezzze Jerizz)
,
/45 2W4-ezJ 4-4.7er,(772e,"-- 6
ce_L ,e4z e;-

e ere-7- -e)e/ e/7ez-e e4.Z7 7.cezz gq,1

2z e.G ,C)/_-/ CeGe/1 /2 C/Ci17-72-

C/e7z./ rete

'")
Rapport Technique du DIPA N° 128
VL"tt/N
)30 c_73/
9 c, A-7 in,
ccER
v s ,c)c) iczC7_6;
(7'-f C )e
rID
riPrPf?
-Co s ,..+-6"-
6-E g Ft.4 e-rEu I c'C M.C.T,T.
1)& POISSOiv
11F 7-(z/ 42_flE ACC X' EZ--

!)t- /6C7,/EI C16/6- P4-7/1- 7--/C / A./9 77Vcc-

A.P P)

e>21-) (22, ..zZ2 Z-426)777 etZ L'zzZ e eez-47 -

zezm etK/izz _06-4/1e,r` .ze,z ,-/-7eZez . zez>_/1z


- ex-L-46" co.,14_ZeaTz

eei2/e-Vz
,
eitZ17Z".1 P4)///
me.7-,/z,
/-
/2- .-GL-e-e

_.(ZI-7e/rs z_e t'


..LL/i-e /77 eZ- eezz."2- 7/Zcz-f-422* c7--,¿/Zece/fzyjr-w
cZ /te
e e_z
re.z
f;e-Zeec-z-
Ì A ,z /
-e4,42ze..."ce-e7-2-47z -/.--(-?tie/t ot CZ .eo- .2 _ r/2-e4c- ' Ze-6' ,7Pc:',//u'-

1,zee4 ..,,e, 7 / /v7zez .,,,;e _ce,:ze 7_L-,,f (z c-ce


/-/7L.ZLA
,7
- ,

ee-
-(/ 2 / _{24-J .4
,x..ece_e_Pe ?C' ...,e-r-t722-6%,67.ezZ&rj /-zat_

7 t'rde - /?2 6,7,, ted


z-G __{_ 2-2.2: fje 5.'' ,777
.z/.6."..s2-

Z .-6 vrea-a,w_c /- e--/._ c r i -6-7/_-e/Z 1 e.4).-?-7-z z-L",


/1(---(-- - .-C.-e-e, _/--( -1-Ge_ ''/- tZ17 /- - Z 6- .61-e, (- 7/
___e-z. " 2 4t _ c .;-1¿,(i L d

,,,,z_ e _ CZ° KZ 2 cf cr .C/c. _._,

Rapport Technique du DIPA N° 128 69


FicHE iv°1
PRO81.eivE

Des/re-/cl/ibt-t 0 4/ rell e r-Se /726w / c4_5' Ev/7?Za (.7 "e

éSree° cZ-/
c:?\

Catises :
e r. -ticace _01-cen_ ezine/ ./r.ccl..)c .4Z /e-?tr_,4

a--ce 6-7 ez eezizt z-7e _e2,_

Zzzilé- ",iceree
hteCZ '

eee 1._?c-e7c-Z-c

,7;kz C.0ee-ee,r_Zz/.;;to _-( _e_77-eez-

/27e nrZeZZ4ziéer'

... 57, ,1177,e_


erfsrrs
ONO el/zyuz.ce2r...Ze)4

_do, Cze/E.

4ITER/16477VES
iej
L./roeee/c -C-Ze

-(4)/a-wade/re

ch
/776g26z4n cr,&. _cm

Rapport Techn que du DIPA N° 128 85


eG1-7J, /C6 6e/c42,_ C (72Ze

¿Ìte: .yZ.6)Cle-t rZ Le z'zi -4 ,de'c


limitysES COMPARAT/V6S
-itl-ZCZZL/M _ee/iee/2-XeZ zee 42-LCZ'd
e .76,9e ,ezwx( ezx/r6,42. /7/ em
-a e
(``e
._ aez-cet e _ez "
/Ac.2 e
/1v/dezi 7f.e
z
L erve, _Lze zvzorzeavz.e91/

ffe /-
,_(zzezeiz /72eZz-Kt .z(71

e4z2d_,/.Z,zz
-6' --/t/Ct-

?e;/77 ,/r_,Oke4 ez/rZe-/g

_2-,/20CeepaJC
1
7-/-tti-
e/ed
ZZ-, _,04-
zzerZ1((i'
/
--ee_e2r_e_ei.,
yech,-,r, .z,
4/24/7-)er-C_C- .47724)- _e/6Z ZzL..cz,t2,,Ic izer,e

- /7:4)C _CZ:/-4C - at_

/2-i-crie Zzecz.zcJ,

62' /V ct* Z.,60e.(2

enci a,c2.

4z,

86 Rapport Technique du DIPA N° 128


(,2
Y 41. . 67;:r

/;-4. -cZo /z?c,/e4


e- ft('-"Zezz' Z. 2 /)t.L/27eLt/r...ez-)
/
le0-21 eV -C-071244 67.67_ __Z.KeZ21

.../reet e .7-1 2/'?""-e" _67 ( ..-eLez^C ("eV

.4z.0 /f."_,J 2<e/0 -,ezZ-a" eZee/11-612, ./(2674-L7e-e-ea

ze 27;ce_ze 0 Zzir,"-ze.)/eeZcz;i-c 7'.ezeZZeZ!


12-e

Rapport Technique du DIPA N° 128 87


trickle ,J°2
PROBZE/ye

6 /Cil 1-0c':';r/C/C7e71-e C7e/' /./7/ (r.OS/7e .

y2,/
ez.ZzZeZ:fr.z.e. >zz,z,rit

e-/Z:z:Zo 7e-ai7zz-Z zcZziL2--7-z

r./ IZA-71,zz.e 1.7eZzA%/..o

72-r_f eiza

,u170 -C4(
/ c'e-49,2(1,-Z/e ot/ea

IFFerS
,y2eizz`'.e/c,
.di? rz77:22' az) _z.-16/a4 21.2z ,e.,//
n4
17eXefi'd _irfync-/e-2-277e2Z-
/
>9t6'

tee tea ;
=MS t/Ge.4 /2-z4z4ezeee, e'.zetz*/
tzei_ e7C- 2)2e/J7-1 d/-/ze _debzz/2 -

eZe_7( (Z
AzreRn/AT/VES
972ezz-i-e-e et/r-z 7/1-2,7z e .44,7 2 n2.0

J7Z-Ee .2 /Ze )---/////z '71-a -

2 e .72 /' - )//6(i..zY c'eteL,

z 'zrz,c/6-:a e /(,,<, _41c-seiZ ;.J

&.1 fr-4 t7-2-( crYciz .,:eLL _

XX Rapport Techn que du DIPA N° 128


772w _Lz z ...i:z4-4- c ,4---,4 . .(zr.i. 9'2Z,$)e. cw.) ,7c--c,itzei

7.6e.z zz,,((, ;
...., td ,52-,._ezfz/zez., .zeL) ,z( eiz t"z-Z-z ) to/ it r e Z.Ì _
2 C7-z-.Cce e--Za _. -,9-7to

Z-Ze_ ./C; c'e rtezi',..) UtZLJ-


7740-ee-Z
_-!_/-C/C.ec-j->

..... 4 pa,..6,&
.//
f,. c:-Zreestc,ii,:zi2- __.{_,Z
//
z./- 9-z 12

/77e/Zz& 7 n0 1--Ceeeez. 72,2Lz

Izzie'ect .

4A/4zyse com PA RAT/VE


Z ez/n e-72 el-/Ire-4 rzavrif' e-1 J-4)

yeer.e?; ,e ./z-.4z/7 _eV

--a . /Tel 427_7?,z_Z)9zo-,-7ze /Zit,/ /4?r Zz)

_-e-e-0/&ce-Z77-'z _4e44

"Cc i -72-zez1/1441-/-7 4ZZ-e/-Ce -C1/.2- ec7-41, '--e 2 V- e ...7


(./
/177zrze,.1 . -1_, l4 _LZPre,7Z-7 I ..,(,)-2Ze/rerezrez ,/,, -/,. ./r

/ ',"
__err! _,Ck ! //..:1Z,C1.e . ezi)-27) ee. _L---titrnc2-7.. .

...e/Z641,/,7,2a1ZZ-Z-Z

,__C'
.e11- -

_c/e //'-icCe!,?e/e/bo' pr."777/2ez/-1/ Za -C/7C-/-4-4°--,e' ,LZ


tete" Z 4.01/(f2,,
, -

i
2C-X2- ,L-Z/1,2Z0

,-Z.!(//Z-Z.Z,. G-4T- 1-2. efl .Z; Z/tee ('4&1


_-e 't icy i c' z '-'-)z - ze

Rapport Technique du DIPA N° 128 89


P420 rtz /7//s raloqz/&c-

--e;-7e--a/"Ze/
, //
ogtz.o. /g9t70' .1i//1/Z- ,r a 7ze*,4'.7)..ze ,C7-2

ZeCZAj,z4zw7z/ ,e'rede,-;z. ecZ


/ez9z /72,)-27z `',(00 et, 17,-z- e7i¿j

_GZ/,re/ia-731-4 //zi'-e/Z ea/72/->re

ta- '77fr2eded "A710/ /r '


I, y,
_zzz.e_ei

/--zerze /.-0 4--orz)za -e-f-A.--,- 4'7 4Ze--,/,,-I4- - , Z- 4-1(G e.6?-6d.:2


/
-0(7 1 oevezi-i-an. /72,zez,
i
.4'. 2421-e/Z.' 7/
.. .-Le,722- _ GPJr-4'.",-jz .z.-e _Ge.ez/Ze2C'GZ

a Zee.e4-e'm 4110,67/0/.,7%

oee-
)
i ,_e_e<ze i rav
/, Zfr
o'rL'cYa-te.,0
L-26(-a
'' ?aa- te-cw_ zza,
9--

..,--
, // P4- -04'

/2---,-,
,.. . ,41,),,,,,,' 4-7e .,,7z.c;-.zot- 47-z,e- -
ga767 lo,/r7' ei2 f.
tl

r-e;À--/-<-z- c7,(7/-/_. /42/76)/.24/7/ ' 4:/ . 4-'`e/21 6-

,e;Ze- -0g/re.61G7e;L,e-

2._ kie/"I' cls 7;77/_s


4v0/7/ /.64'a - 0/0(1177 crt

kr7,4)

/8y,0 -
czJvre7t702, r-(ev,_

44 -c'itzt-r'S SouS /e fromarr-


-A 9*
f //.//?.(te,.°44
,44) , P/A yrr)
, q.t./ Z /-77onc/e /70t/1. 1/0;F

74 Rapport Technique du DIPA N° 12g


0-ez ezZG:-/z .,41._1772 ./r.c)Ii7)2ZÉ)-71-

7-2-;zez7t-er 6-1 _,f,A owee'

e x"--2-/ce72-z-

ArA z.yses Co riPARAT7 ves,'


-40P0 ,40(-e-e/ze L.Ce .1";:.

,,a6cxczc zd4 z2,


zgel-j
iz
A)l-eze-2--zere-
/2_47"

(Erézca
1;e-/Z

-) ._c/ce,rta
e7. - -
c,/)-z32'

/e/,

Z,I,a/có77 eezdiel6/,

7t2evnc-Z-e
Ye7re2E- -eelg z, v,z-cu.e IL _are (i)
_Di? /7Z eme e
Wer c_ecee407,z- //"49-z zoz/z';.2-e_-zz -

--77eine9i tZ -

yy e--7. 472-zcite4 - z_Le

1)-(6' ) cIVed , 7 kz.z=7/ z i'zere,r


77-1-0272

/2c.e./ce,tdz 2e44ce'
,...z -Gzi'lepie9.9C-1-42-Z- .._.f5

72e-o' /e4, (.://z4 fitcyzite4 . ecrIz/-7z_e)..&)-1'

...a/trz7z. (-Z 440/2/2- ell -Ì;leZ,; ,,,(/e.? /1.LLA


:t 'I 2C 77.' z ye '

al(ezz e--,z/727 C-LZ L.C-C.C. __CZ


7441;"4
/ ///le //z ez IL ez

Rapport Technlque du DIPA N° 128 91 -


FICHE #1°
PROBLEM( ,*

L/7/;qc 0/7/e-_/s-c COIIS e V,(77' 0/7 d'ets C 7/zri-eS

CAuseS
i/u2 i_7(4rf /711' /71.0t 8/724

c,C.0-71.4e/tz7cdo-/t/ ' 7el/a/ of_La

d(azzpazz2., . C.2,c;-?2 e /z4e;70 /49-77


71z.aiL /2-16,z_ez-e.71

ue Of ; ..z24 /ZZle z 77.7-Z-4 Ze'/It.c

._e _eWa'e-(1
7Zzle,z,Z
fieffers
- cecu44-e-d fa.76-
727e tut- - - 2-2.4e,c -7-zeteeece9-z fee0
z7-e)-c Zi2z
, /) z-/LZ
,22,14tz L/eZ/k2-2 L'!)-71-a-CGee/Z-CZ -2ZZ)-77Z

¿Z 'z4 ,C2-614/C /2-Z e4

A LreRAIATt ve
54z Z--72'' -e4tejr..40
y24ee)
Lgetrz/Z-tet 72,e

ZaZe_G' .., C/erte 1 -{,,:cm-.2dze(Ze,"/-7z

Caz9./2 twz
34z»,6 effiew !X C4 ,

-e/ .-22 2 e r z -t

Mate-ite-4-e-te ;

9) Rapport Tec n que du DIPA N' 128


,.. 42c42,LL-7-Lt L'/I

.ez;,-774e-ivraat&-an _eZgzxo

AMA LYSES COMPARA TI VES.'


/7 /

i
1----iw4-%'i l''''.,-2.-z z Z4<-V /7-74pc,-

_c:eLy7i-z/re'ezt42)1---,7
,,} z , ;'
7
,,,,t/C

geCx L'rt1.-ez.z t-ze


-/-7-z1-ezz, 7Z ('()A1-(er-
..e-71/eir_e,v4 ead eCZez-)7z

.Zéci e ezzi/.24 -L;,Z.i9-7e)re- z

e // ,645,tij (_.ert ,..%:ez.--e7e-4 /Lea

6,,z/te,4 ..6V6c ffif


_-_

2-z-Zieac)
f
{"/,/
e-ra_

e4 e/z e /7-cCe/en' erL

4(7,21 /4 ( f/72f
/
,
dCe?ti_z: 77.I.We'rlL-ZLL

-716' re4/ 7,1'12(Z_

1/://z.zza-t-
OiCLICL7e,neWtz, Acre-24--.267tL,E.-1 Az-f',C4

Ze-GLiZedi zze4r ZeZ6:7-e- -c",e -77zo e7 -64?

e_e4 (c-ezt/e/te-'7 ,i14e zaTa/


Vea 22eCe44.-LÌ _46/Ciez2É-17

-e-GIVILZL)Ce t ezez ,4 ..-zeizzyt&&.


z 2_p

(. _..e/6/6" zce cz teze c4cLeo


e aree c:// , e,ea,e,-/

(w-o . 0-1--..ze' /2/_/ z/e-ral

,--eptAg<>

ei,/41_e ty,{4. c/ej eae3


/-t 7zza.ca 2: ze.ez-e/I-c."W cz
72/-( e-e-A

Rapport Technique du DIPA N° 128 93


FICHE pe5
PROBL emc
,
a Di/fu/re-S Or el? 7/-67 /I/ e`W Oc4 /2 /2ee.
CAUSES

1-?z-Zz( a/ Ìe'L (e tyzz -677tàe-


_e7d9z-a -C-

_ece e 1-c __fL,e

irfr. PETS
oe tz-e"-s) ,zzza,t,7ei.z z.,- z 7)_z czp,
e2zz/Z,24, _et4Wz C.' ea/e/f_,e'-- z-Zexit Z-ci eon e--/
)Z-0 L C71/I zz74 e

ex 6Z/7c
z-zece e4;' ra1/2e e-7-26-eZzie' z 2--zd

t zze, z.eq"

ALTERNArives .
- OZZ:e/z /ad-v/-77/z e 11- /7-z ezz 1/.--- / 2 e - e ' CQ -4-Zz ---z44"-tv'e -

... ..ge'Ì'6,r7er/0 ct,de e'/7/.7z. ew 1 (lw cee,z _ et' /--,- t eZe;c'_,e_ /t.

4:z ef/zis-e' eel- ,

ANALYSES COMPARAr,ves,'
-. 44 ("cezer,2 .,y4e4. 77 e/[e._ ,,,,, e-_,,,, c,
_a-ee7er,,e, eCee:/e/re- _ e.W1_{.--,f_evn-c réezrz cZ _e ,0-7 eg Ilex-4-z Cc

/1/4 Y. -Ce/ited:eZLleZil:/z _.z.%.4 C,0-7i C-e2e)--' /cc) 64_,

46/e (.477.17.04?-t .eestrz'zz Chrcec4<1

Rapport Technique du DIPA N° 128


'CCCZZ'Llf- er-ZZ,2- e't/ reZet_ _.ZZ77Z ,7-70.cv 7zz.
76Y-LZ
_ye 7 7Z. r /z(-z" t Ce CV---/z/L-C

41 /zciezzazz e//rC/r z",.ex.-e2-7zee,ce.2- **(er.e. ,

Zcez_e,z' 2477/2'7er -

[.; ze.-zzJ/Zocc
,
fazi Prz-e_. ,7Cc ZCZ7éZ

ce
,
- ez,ez

1---,77c-e/7-2/zz -4-Ze .2'fz

1,:e-e_44
peic
,--e71v,zizzezz-4A .7.eze - .
:9/.9cLe ce
,4 e.'-. 2.(e leZe

(1
;52.- r-Zeze.

47-4 7:Ks z e/.

Rapport Technique du DIPA N° 128 95


co"s/d?;ra(zotzs ea/re-t--'

le
571

/Z11.1.
p
e'K" ezi/-1 ,Ztt _C-,
r e/Zile'
e

7L2

0 C:;;
Go

/ A.'7
---(2't
_zeCZ-ce-d __L'Ze

y,e7-
--/-&?tc

eZee-f_
/i
{e'-r_e )wze,.

,/&;,ite) c r-I.- --00/2 ,,Z -Gel -Til W:Ji

Z..,
7

c2ce).4_ -9-zcz-2,2

,exze i , e ) ,,,e_..e
Zze.17.
7
Ce /-)-. 72 .C,e
_- _,Y--e-e --Z 6(

,
i
--- &" 7 /2/I-e2-e4e-e---z pti
Ir2t/e.0 d
-
Ge -e" --eZer-re' c-e,/7.1eeze-i od? ,, ,,--z,ep

Z1-7(?. 1 ._ 1( 71X7-7/, Oz /-zZe- .e_ . ( - - - f _ en . ec,-- -(2 , ,,cztA

da (/zec-c. A'-' 1 avez/i/ " ./A--er)/ 1-1 a (:z 41' _ci _e/z-, e c e ,7t '-; _-2 e/iii'

-
,.../r.rz cr. - eZe./ C3 z

Rapport Technique du D1PA N' 128


i(ez e
ANAGY56" COMPARAT/VE
Awat
-er-X-,Zer7ZZÉL)7t _ezd ¿/?Y?

.GZ-0 ,e/eci,zz)r, z ,/teizezze0


felit%z-
icetelyZeez-c-z:
i
Zet- ceeee4J .%e`1 neeed-
7,m4 _ 74)--/zcZez

.2e6eeZentevio-Z` ezer, y
)

/, ,7 . ,
" e a e /). t -e-e , ,,,C,( 7-2.F_Jrzzi-V_ZerreIZ,L?/a,bc261

7dcadeq-e--.. .2/'k° 7z.1-6. L /..7 - i e 4, .2. ,,- /2 cZaZzte/t1

-ezyz 72c.ee- - _eve- e%taf-e-i,e- ,574'etzweew2se:

,,Zi rze /2zzez/r6e-e-1/- ezeed,-/ze.ee,z1"eZ,


-Zzf.z.

,2r.- -L/ / '- e2c .-ew e ce a I Ce.4,622 4, ...--deZez _


0
.-iezz-e -r-e2-z-vca .. 2Lt 0-7z-z)a4-e:09-z_.
izeed

Rapport Techn quc du DIPA N° 128 97


FICHE APr
PRO8LEtele:

..12/://i Cu/r7e rar/cé7I sw//z' d2re

$o/7 le/
CAL/S65,
IIIIINal ,

,7/2"/-z z _.62.ze, ?c/eirr_-.


,zW clyy,-A2 _Wei

/Z/4/(m{zz'ezZ9,--ced
q/74-7-7/-zay-z ,,e,.//2.etze4d
2-

A ZTERNAr/ve S
5,0 /
e/r-Ze-

/e77Zed-e)72. Cyto:

/;-(Z1-7-1 &Le yd.ceizy7zceeeee4za,i4


.-zei 4'2z-- V_ c-" , -e-/-72Zz&-c-cedi,>9-zo

AIVAZYSE5 CO mPARA 7"/

/p_zez ezce,4-2

/
/}zscr7z7ez-2<zzu

/62e-1Zeli/Z4
// 7zejrzzat

-/cea ..LZ/zzieece- .

r# L-; 74/Az.2;7.7 4e.e


ze.z _c_Z;7,:z-ge7.2ezz_ _zaz _e.02zZez' e,z
,,eet/se e/i7e reitmezzl,le
2 z2e,r),

9--Zeee) _a/eveaz

98 Rapport Technique du DIPA N° 128


,..z- 2_,-(--e-LC-(1
/1
Zed ,iG,24-Yet et,'
/(v-A, e:,{
7

_6/22749 te/zaz!, Le4 117-71-;2Z

..7zez /-7.z e/z;e


4 e

..ze- -e //z4>e_vz 6Zy_e_ (C' /cc-7;


%) ;:izavie cee/ee./27-1 z/-ezÌy'2e71/24-1-",

z-KY
62- /.2& -(e

..-ZZaZ/ ) w/Lee z./u /eLe

._e/tazzi z7z..--7/v2,0 CZ"


.ezyz
yz.eqzit

r-CC-027-77-72,(Z/-26:ZZ-

r7)-47/,a-ce zveZez

feldat/td 7tf-:(1

ed-ned 4-to ria-2-447zeceee


/27c9c6e/.7zerz /zeée-o-
7.,e4e-o
/d..zoczo .

veed. /0.1yzA/

_eezg ev9-22,2z(z/-2aedrez. z "72.ce-Cteynz_

09e/7c'e
rzaey1-,0 /77 »z-6-).4e9tev
_e-(2/////762- L-Ce (.:W; Y-/2 /zz z

/-7z_e

Rapport Technique du D1PA N° 128


F/CHe /1*
PRoatent-
e NO/77.e/e e0a ca4 czez cf/,Zar-covsre .

CAusts
-a4 .6/;-?-/a, /1
eg/41;72/eZ2/-Cit 4/Z.C7ge-:07Z
e
.1<z'LV
z

.!rz?t 6/.(;1p/7-1;-,z Ccr.ca -Cly-lerit-4


GZ/
EffE 7-5

/-te-

eL24,e4-e/ _4Z -ele-r-/-e-

s9;r- -lemre 1.(z/e

fitz.Zz/e .
AZTERNAT/ ve s :

/114-4-61- ladZieec ..dea ". 726,7.6id


/u4reezz-e._ -We - /za/c/e-ci-

1z& ;
+dye --eezzcz

_ g9,2eXid,vZ. /r_/7..6e>ee_
_7w-77»e-a ptzzi__;4 .

IVACYSeS COA1P,4R/977VCS

--ft.6/6Ze7z _.d6a-/ ,cz /za.r_ZZ

fie/I-ea/1 ji.0 . .e2r-az-/A-triz6/-0-7rne; _.m/te

_ cle/ /0 //a' _C t-C- X CYL .;"7

loo Rapport Technique du DIPA N° 128


/e/9-zzzyz ¿t/;/Í ([1)
/e.:0Z1Z

-e z e,-7-1 -e2L

7!ZL z4Crd _c
)
t4/Yr-z

,
-e-cz _ 61/2-e 41.4i_zi/it a/r: t(,e (z2.-ee e;
e-c;zez/1 0-7)/zei)-zezrz../ L-.,ecI cej /2 lezz e/`

c., ..ezeZ/re4az ic<t/

,
_,e4r2d, z ri-ictee,ze .z% ecizz z t7Zz-2-ez.k_

e ez.ez,6x.
rzet:Z:f
,-777/7cee/Lc-ezL
tezec-ezn,Zz /27
,c,c)026.2-6eit rc-Z
7zZLzyto
CZ.z/-e/)z /J/ei-ize 12L-e)1

Rapport Technique du D1PA I2g 101


1-A'r
AMP

0 C ¿A CCIYl/A6V(/ OCS

6DG7C13INE PORT
..,zeeyn,d,,-?zewz.z_6/e/u7,,7,_c, e -Z2 _ei2-77--//2te/

A1,-E2 edzeze _azziec Ze)


z
,6t/ed d ezTe,7-z d .,ezzzze/t.E )
-/-7
" ,r _e.7710,zoitz

e )2- z C7W c'e.ce /e-2-/ ZGece4,./ 2-z.

eUV .07 C eialz)>?fle Y.P.V42.2rGC ecJ -?7/


-6/-79/zzi _e/C6C C2-2Z2e4 t/;:z

;x4 dekizzzz,o

TE. _065 PRO6ZE7--/é-S RECE/V


Pk-D 177es- 74' r-7 ci677 62/7 7/ae f

/re,,tere7esemerr. 6Z0 'tc°,614:/z4 Zewlfrec


-cZc ecz '
- -%GC ./re 'ezeez
3.- e_Ac4--77.4-e2r-Vz:7--fe-eM e z
-ecezt<
3 - cze-e-ve _c272--z .,A6z,e2s6z4zz eez-2.6a

i2-... Fro VerPeS /TT 0 r71 /7 74 :

6. -Kt.czef-a--e-e-
e z446zz-e
.
' /2z,c.-zz,-, acew TZ/7' /alYi2

li.-.. 7-7-izzez7Zz7tc_.2. --/ 3- ;


0 _eeZ,2"..-r6ee

/
q. _ '.,--",. .-n")z.--,2 _cZ,

N _ Pr-D /en? es r-r? o/rrs

-
/JO.- KAzzeVe4 __8/*yz,t07.,t/zeon i-ze-n.,z t_e9-7

/zri
zfre,_
3,k.2.,..2i22,,- ,,,,, "fie; e 4r) .e eie4_

CZ-2-e

_ez -

g4 Rapport Technique du DIPA N° 128


-e/72 (Z.71/6-/ (//)

e4;elazZ-01,u71/
4
e _

,ezzz/tc-4Z-X

Rapport Technique du D1PA N° 128 103


FICHE .1°10
PROISZEIIE
o _Diff/CY/h/e:r 04 X-6172S/Jor/ 07_s. so tz vers
/1/riler/ e ci u /22)/S .

CAzisES

Z''' 1747-492e' ./X_D-/Z

LZ,Z CC_ ...Ch g,-zo cZey-ta

Ze6) 4/-z
z-)Z -e-e_
taztic

terFETS
itr
ZG)7ZZ-/-2-a-dXl ../, .77
_ rat/Ìlaen
,576 0

wzne -male ez-ez-e_

-6r4,2,2c6 ratzie 1///z

ALTEA,VATivis
_ ,q);Le _etmlad,e77iZze ./z.cZe-Z,(/e-d
zuzzo ii/m7zed. -,2c7./t_yeze

.4.2re?Zzar, le,r_rpa,adee.7z4
AM

c7,
.2'67

104 Rapport Technique du DIPA N° 12S


FICHE r-11
PROel.e/YE
e 17.750r/7/e/ /2/veaLe 40ikireeri4e .

CAUSES

in72-6e, e-_ - , dfr-Gee /Zzz.,z.z_c_


..cdh-e/lt62- _,
, ree _ ; Zzce,e.,4

- 04-22/7- .-47 4'r2o--"z a,, /zete4


z 7- .e,,z'
J/ __ -c/e7,7recTe.

,01ccre-eze_e__ /7Zde"

ALTERNATIVE'S I

ta-66-P44"
-,abef-f-te,62- 41-e]ite.0
/?-4
.04;72. :Zedee
/12-421
/,zez7t,l_zzez n.eviz-eaz-z- _4/ ,,de.7-7-2Z/CceZ_

(e-t1

AIV4ZYSCICOP1P4R4TIVA'S
_ e,07z/ dif
.7e6 ..f;z Ì4,27ett,c_ _ >/e Azeo d e-J _/te déed

-ete .Zz r.ez.ced Z cZee ..c z744Z)zed

Rappori Technique du DIPA N 128 ;0.5


yl"
e ,--?/972 .69 t 4
C--(-11:-Te fey/4LJ
z2z-ez

-Cat)--Ci" 7z "24 1 t-172/;'<7 1%7/ -


_Ì/Zat"2Z,4WZttULX. eíz-3 42 CZ -I -r Yeez ,e2e,;1
/,' y
_62.0-n;2,e c.crezez 4"-- ferce4^6 2.".6.,) zz.-.27,n1 .
/
.f ,
ee:ezaz-,._ z.-/- *-7 ,2-2 z2-É-itte,!,/ -cf eit'Ze-2,-' 2: e?z e-72,174z6eV

,-Z., :'' -77e'', 7 2 - a 77.-66-t" &Le. (-7e-t-,,z 4)-2Ak7 e /


dez-y&Y)v----1-ce 2 -4 - :': : 7Zez/z.i.Xezzl.:zeJ ,.,_- e.G4 ' ré,.e z i ,e-, e 1r ,i'E9,77éVilt
7 - - .1
4
. -

7la-an-4? iel-al .z..z42a,z--e-c- Zt- --Ìne::z-e- e ) Vz cc ...etz//7

/1Z-72 ble /;2-et,,,a-/-2z,Z-Z / - c ' '' ') ttiZz 7 1»/;`'t..) /ZzZA.p' e-Zed ,

,..e.1 t"...Zz-zii;izeincW-21 ...e71.2e/ .7z 72.,z_47ea,,,,xze .--ri )


z ,. .-1;2/i-47-1 zf- a.' e/-?-t-e,,i-e7z./ 5 -e. (.6 j--624tc7zzd/e;zsz- _ -

r_c,reez/z_e ..a/e_ed- --f'xme,ea


,

-Cle/4,2a- /2-414-z _.aztz _e_ey--91-Zziez

Xzez
/2a" dz.4d 6 /2z* 2 2 /
-c7ZZs7t. zZZire_ _c.t/e/p _.C.C1m/-7Ze-e ./z/z/Z.Z)'
,041,2a-é1/ZZ;(47
1/0 /2zue Ze. e/ce L";d
czx 4.9-2 er./9i-e42-e't _
/ ,
7/e,2-7,ze 6,4e e

, -/e_v_c'erte. _/
ol--1
/
(/)47z cz-Z---;)7 -

-
7iZY7)1-e- 1.6Z/Zei n e/.01/e/n.:,'

.2/1 CY' -,aa e/i4 da KZ/2 ea. 66.,Z. 71f(a/e2e/r4

Rapport Technique du D1PA N' 128


_ c)Z., z'"(a-7 /z- t.(tc, c2.,t (Z1,-Z.C,1

Ye-e-vc -ce/K;

1/% Zew _

/te
5 11 OGEST IONS

-Z-;)71- LrernZiW -0%0 /-e§e-Zeze/La

_cze.1 Z21/4-(4Z-4,tV /2Q/6-07-1<-1-zr etz7zffe/Go


t7- iol.a/z e2z ,e7z.e 6Ze-.

7ee-

Rapport Technique du DIPA N° I2g 107


772w _Lz z ...i:z4-4- c ,4---,4 . .(zr.i. 9'2Z,$)e. cw.) ,7c--c,itzei

7.6e.z zz,,((, ;
...., td ,52-,._ezfz/zez., .zeL) ,z( eiz t"z-Z-z ) to/ it r e Z.Ì _
2 C7-z-.Cce e--Za _. -,9-7to

Z-Ze_ ./C; c'e rtezi',..) UtZLJ-


7740-ee-Z
_-!_/-C/C.ec-j->

..... 4 pa,..6,&
.//
f,. c:-Zreestc,ii,:zi2- __.{_,Z
//
z./- 9-z 12

/77e/Zz& 7 n0 1--Ceeeez. 72,2Lz

Izzie'ect .

4A/4zyse com PA RAT/VE


Z ez/n e-72 el-/Ire-4 rzavrif' e-1 J-4)

yeer.e?; ,e ./z-.4z/7 _eV

--a . /Tel 427_7?,z_Z)9zo-,-7ze /Zit,/ /4?r Zz)

_-e-e-0/&ce-Z77-'z _4e44

"Cc i -72-zez1/1441-/-7 4ZZ-e/-Ce -C1/.2- ec7-41, '--e 2 V- e ...7


(./
/177zrze,.1 . -1_, l4 _LZPre,7Z-7 I ..,(,)-2Ze/rerezrez ,/,, -/,. ./r

/ ',"
__err! _,Ck ! //..:1Z,C1.e . ezi)-27) ee. _L---titrnc2-7.. .

...e/Z641,/,7,2a1ZZ-Z-Z

,__C'
.e11- -

_c/e //'-icCe!,?e/e/bo' pr."777/2ez/-1/ Za -C/7C-/-4-4°--,e' ,LZ


tete" Z 4.01/(f2,,
, -

i
2C-X2- ,L-Z/1,2Z0

,-Z.!(//Z-Z.Z,. G-4T- 1-2. efl .Z; Z/tee ('4&1


_-e 't icy i c' z '-'-)z - ze

Rapport Technique du DIPA N° 128 89


Z/57-C _OCS 06/77/5 .9Z-

Al 4p z,/ /zs _s-

a e/;-0 ez --r

/2.ze-Ae

-0-d
e(e -00/27/2-CZC-/

/e-7C6 4-Zz )
_64 ccz cZt_q_

Ce/eZ
,%5ZZz

_ _ .C.5_4762

c4i/
-t_z7ceßt_

/2/ze--' "-Ze .-6Z1 /7,2 62.e) de,2 e2 Al:j


6'4/ e-e--)/97 /2-z 4-e-frt.

Rapport Techn que du DIPA N° 128 109


ANALYSE COMPARATIVE eNrRE
LES HYPOTHESES ET LES PROBLE-
flE5 REcEN5ES SUR LE _DEBARCADERE

Z(-z ,(7/7z7g)zrz. ,e7eXe e /; ..ci-rm -,7-1,) ,t4 .z)Z%ItoZ -

reed
. / 4-, yz zzi
c'z'i)(729-ite,i yz-t,/;. e-l_dal(-1,7-4 /2ari- aih Y(k1 -

_;e/za,4,d_k: -Ct/7-2-z/a/re,6Z-e 7,7

Y_
aJ ,2cee-?-tyaetize,e7l.,- v-cZd )tr '4'- // (4

...z---Zd ir
.. e zzyz.:J _e--7_zee;',za
i i
(?_ z,) e -'i 9, ,l/e/i_. iz

frnezev Z/e. 7/ _(?1,z_zz

6/?-e_'iezz/r et-s-7U?

72 (":(f, , C2( ;

i--eefr71277terCiGi&I-a/ieZ e
r
é4.1 -rnaa z-71Zeic- -

(2-42".2
//
Hzi,rnezzyr_eze Gd ./e ZZ tWIZZ/4 .,,C24

7.M2,-dee \X7- iZcq61/

610 -Z1Z)-Z- ../Y)7Z ZeJ- _Lc 21 .i.Lreal


AC/ezeZ&/_.cz' cz-t. --e.07-dra _.(7ez4

/
( lee4 -6-e -GZ/ c_ZTL-C/*/
.

e 6(1.72 0/z I e , ej/eze eZ,---


,
,.k
<> /4, er/et'a e -1_e'2, 7 I ivre

7ez4" eidezezÀ ..-eZZ,2- - /7-2c`')J- 2 /,' ezL /


,e,r).--,mx_ e -72 eii,7/,ict4

110 Rapport Technique du DIPA N° 128


,/.2....(wc--e ,e;Z&,rAI L../
e- z Jizr e-K"'

2Yr2? J

z-ccoz eZz 4'£)(-12cz-iJ e e-n-cr e

(e'r;.d

(-/ 77) (2,(1

77)-za ?zz ee.c e ..z. .2-7-z.-ztiice-ezZe,,Ì,,,, z7/zezed

Zt-C2V

-97,Lire4 ,6671ined .

%d Z-GC67

.,e777-L KZ-te-e-CZ-Z2-7Z-c7 -14 r


_ r_.;,ZGZ;FYL e...4"/.7/ _z"/"Zec¿ -/Z

erim/7z1/

/74a-,e-c/z---r--e)2Je.

/72.11-e-ef2-

Rapport Techn que du DIPA N° 128 111


LA CARTE DE PlAREE

z77zrzzazi_ ecr-7i .r7 7ze'r./1 c


",<-
_e/ Lic.W2Ìt't teZ/ziiie,"77,e,-//
z,77,2-ze? ./;ez _.,c2zz _6;k , ),-z/z7-,e; __eZa

Zzzfel.,

,
Zzz7zdracZczz z',ZL 4-2-c-diz-2é; 7-i- ace.dm' ,J _e./1,/e/cyzy2/64a
i
,

f_y2
re;2,7, _ze t z-et 'ì Z .,e6zCA -Ce - ,
/2,

7z _Ze 25 4-t27/
--r /.ee,, tee-/Vermi-e'yr.e -7--neee2e)

,Y-z/7.-zezt)el -met-262.4i _f_z4-a

/pre./2.e/e24 ..7n,c) 2(2

tiG' TECIP5 HALITEURS


.è. NIVEAUX d'EAL1 OBSERVAnoas
..,i0 (Ddnominah 'on) ( et."-vs) (11 " res) 1. I

't b as 2 26 ' 02
2 11 o /ye tz 5 26 '
3 lia 1 -1 8 35 ' 40
-

: 7(4 2 ed AL-1-7-z7/..wz ce.{ ./tr_Z 2 2.4.4

/2LL2e ca (ett-/xe.fe..5-1) ,dic_,L.91


z
e ,z eLez .6¢LiZo-yr

c90z/ ego c'ea4j mc-te/rt íi.

112 Rapport Technique du DIPA N° 128


6_4 &:" /VA e L, C c SS/ s
C
-ra ,
404.4__J
I'411111111140.....-
pcs rcr's Jr- csrwl>,-- 1?0,"
P L A 6-6-
PR ON/VC
X
t
Al
Cl. *1,1
t 1
.
ti
t i
a ti it
Po 1,..,- ,,, 1 1
.7e-cii 0--, ct es
4:o t--,-, ,
I --' , ' -
,\ alete
-F ''"/-7-,Ar ° ( \.
)4.. ' . r4r4,
/
'
\ 1
. ,t... za,sy
I EG-EA/DE f' -f,. ---
____ lia,/ n t.vzsl-lo
'A, \ .)
\ s ,
\--
'.. \
\
\,
_._, ' 97:011c.
<-"`
-I OIPtt _ ._
S' ,,
--- e6----
.0,7° ,
'
0,, 4
1.--., 0 e

-",,...
.) / Cr
ire
3
t' t C
C-- \_,_ -------
°
e' 84
A
rNr
A T A
1_ N 7- I
FICHE pe5
PROBL emc
,
a Di/fu/re-S Or el? 7/-67 /I/ e`W Oc4 /2 /2ee.
CAUSES

1-?z-Zz( a/ Ìe'L (e tyzz -677tàe-


_e7d9z-a -C-

_ece e 1-c __fL,e

irfr. PETS
oe tz-e"-s) ,zzza,t,7ei.z z.,- z 7)_z czp,
e2zz/Z,24, _et4Wz C.' ea/e/f_,e'-- z-Zexit Z-ci eon e--/
)Z-0 L C71/I zz74 e

ex 6Z/7c
z-zece e4;' ra1/2e e-7-26-eZzie' z 2--zd

t zze, z.eq"

ALTERNArives .
- OZZ:e/z /ad-v/-77/z e 11- /7-z ezz 1/.--- / 2 e - e ' CQ -4-Zz ---z44"-tv'e -

... ..ge'Ì'6,r7er/0 ct,de e'/7/.7z. ew 1 (lw cee,z _ et' /--,- t eZe;c'_,e_ /t.

4:z ef/zis-e' eel- ,

ANALYSES COMPARAr,ves,'
-. 44 ("cezer,2 .,y4e4. 77 e/[e._ ,,,,, e-_,,,, c,
_a-ee7er,,e, eCee:/e/re- _ e.W1_{.--,f_evn-c réezrz cZ _e ,0-7 eg Ilex-4-z Cc

/1/4 Y. -Ce/ited:eZLleZil:/z _.z.%.4 C,0-7i C-e2e)--' /cc) 64_,

46/e (.477.17.04?-t .eestrz'zz Chrcec4<1

Rapport Technique du DIPA N° 128


Eit

4; 'I
rc2.1 N SEC T .1-
C.
41 .
I, 41
49/
.
*oaf'
% ,e.40,
Iv eki,
or 1
C-A/C E / A / II,
I q0 C 0,4 ty767,-L-.--
&lb Oo R t V,46-, ix/ ,-4
- p-6.-
Te , K A' e" EivrRe-- 6-7--- SoR7/6, 6-7,?, . 9 .5
; _,_ ('TN-FrA- St12
I-sT1/2Y--rE .,6-, At ER., N Art C14
-,7-' ,4 r-rJ-- iZ. 1 vA)G-6 t c A ric3ick.k ae ierv
,D,Ce.- 9 Rcw.Dc 4 "RE-
/varei re Jo ,--
6 - 8 ou e.- x .5e1/10 - - iiew, 8; 4., /-77 e 31nv
6,14/ 5a A /0 - rc A e.,o, h' ock.x B., L. ecx x/Pc Avx 6' Rc-, V : Q. v-"S
50Z ,r9e-- ( Sc, Ex 45, -

Om
b _ 7-, , rY 0 ---77/72&,15 /4/47'71/27 1 / .--'''7 r7.7 e-4 Tea..-1.z..o q.c.,-ti) fLo," /,1 ''''. p.,..e_ic,,
c .-?, -7,6,7 rS e-m--)6,2' 7('S P / K-r, g ,z ,',,t--- 7 if,-Xei fe:,,t-b a eeiv_
y e <` ° LI E.,7- I .,,,, rt 7- (et:LA/-6 el'
/Yeztelz,ne.c., C-1111111 -
,4'
."--*
(3,2-qt (.!C C4 tl'e 14
", ' \42" CC) '''' '7K /C/L-3 ____ 41...,da .41,,Z,1,
\O F e 0 ,t -11Z, ,ncz. ?...e,v1 Ha-t+-0,- /4 f(7,_ .Lt.
A j 2- '3
- -"- - ' t-')
e,c,..0 6 ..Daa A-

,...k,.) - Pr.,),_e_n
1
PC5,1_ (--',D Pe-2,2,
, .' 6:,4,1,41,1 Peakt .1
NI
-.----
L. \ aTA:1-1 .C4CF&,
g'-7,-e.f:,, vadrz V, C,-..c_.K p "1P , 1 &.1-22-<-1 CilGeGA CA; d-,2.,tc, LC,_/,
< Lk, V/5c.e2)2,4,- ,,LJ--
..-. -. N CIP.Puren c__-.4,z Pc-,14.5.-Cn, , peisse-,-L.,, j),:elvi ii..a. , 1112a. -.1a-4 4

a \-',k i I /7 àz.e.< / 7 k,ct (,1x p ,,,e, 11,,,,,-7-7.44.4.....4 , ,;-1-e_c4,4( Pc2C-A-e-,-(12_,,


kl, 547
.'d

,..)
P / - )4,,,,a 0'7 -LI, Cp...,,,,c., -4- ti,d to ..,--ig 0),.. lf-e_.
67,-tq-cr,,,,,,, ,P...ct.....,(4e,u_ ,,,,xxies,_, ,...6. Lczt-,c,.-u.,_
6 0.- ,L74J---,- , c .4.,,,c, ?4/4 R, ,1-eab._..5
/Li-_, L'. .Jc. ci- 76,e4 e I L c.ir(_, rc '" ',-,-4Lf-,-- i Fli_et, F u 0--,c,,,,--0 4 rít0,-, .12,6 -70. rK-4- £7 'Q.& o
ci-w-' 7 Cociwj- i - G c---4,z_ c. d 6 ,--,H.,,,...,),_ , Z.I.e.,..<. ...k. K. r.
t,4 vc--AS ._
7e......9..e.3 .
P,s-,-e,a_
Put v
2_41
f P2 r ViA
TRANS E Jr
Rfp
a . 111111141. .. ; ....
04

g"tv,
--w
- Illialt.. 01...000
--

EA/C67/\17-5 c-V--z:
C A - N /4 Z C.6, F 0 1'1 1) ,..6, /"!, A//5 7Efe F. ds2- e-c--.` -`-'.`"citz
R 1 V r9 6-&- ti /} I C /H r/e-R E z. /---/iT_OK tr,9_7,-(o A j c-t,
.C. -6,--//t.c.ccto;ta- tZA v A 6- E S ---t.- D
,1 pi-* ,q ewcz,
6>e, ,,,'",4 TURF c;,,,,_k(,, , 6,a,,,, Ncici con, orAa___
mc-t14.12_ 64-,16-p-L. 74 .71,--,...66._ ._tiL,,-,_q_ B14 L-r-,20_
ci-,-c 9-0 Z. (EL, ttsz. art-"Lia_)

14-00, rru:24, Hcc,tzatamb 4+ o rn ra-.2-6, Fe477,>,a2.-4 f"..11,2)- oc,.4


PE-Rs) -uLDr.,2 ,0 .f-r.e.t
w.en y2....t.a t-4 -0-(124,14f2.4 f-to4vc.,4-
cj..0_,,v) . P do C.P_;.&t.L.,'
C
.i
"6e_.,4-.1.a0
Azz.,-,..71
A PO'l-C-0 .1 ekt'e.ta ,-,
At fli I MA cti<, ro-tr-4 Peel-C.0 --- ec-1.4.tztAct3
.2.Illta,-(4) PC kijs/

.1 L) .bv-P.,4.4:4 do- en>) He/L6e4 rrzez-54


CJ (9 f2.b a P,i----_S Ck, , 13c,dx15 g 01.. .0 vic104 ,
': '' _.'L'4:6-0 I-lc:Yu...7,2,w_ ,--i-e- ^,4-"
\ k-
cn
, .,u p-e--e-
-, /4 A f.:42 6 -1-S
1-, --
4 il
FfQ2p-seF___ A wee..rPLCI 4 dx .14, dt, ...$)f)C:lc-tts,
B 0 ,-,Q.,_ 6, 0-/- -kelZ:V1-'
v P-41-o q ..........., :4) ,i, , ifp ,,,
c.c..c, l'..,:ttjab2.4 (dtcri
3..4._,J20
(3 P--i ve- KS
-.--,-q..,, ,,,,:. &; CL-4514,uz_ e, ct,z,,,
GalizatzAta,
3---t-a- Y"
(...,-e: gA: CAA-VA
DC

TW A N SE CT 11:1.

,1
. .... i,
1,231-/344 a0 III a . a ' .

... ......

S EC rioNs
D E CC C.1 P es
4 e C __D
_ ____
re vre C' ( el' A k
Clu Al R \ VA 6-E R 1 v A 6- E (9 u A / (Q c./ A I g I V 74 e-E= A TZAAJ-
(n"'"-- T./ cu E
"Y/92:44T:'''''' tE sa iy
7 CL,
PeuK Sc.,.tc.,-,--).,,,-,c-,-)( ßc>i,, no;r4L E :1,... (>1 <1., &Je/7 C-X I" - fr.) <W.- 8 o 4_,_,.._ -?,: .-4-, , ,),'C' vf,9.-----

ii, f-tocrsSU t-le..., ni ni,zq .¿- rtf,n,,,t) //e/5 I nte .,,, 4-24, ,,,,e7,7.
1-4-6,01 r)-1.4-0 71-41, ,,, , 7 E 4, 4,2
E h -( ,,,/ +-. ..1.71.1t.e..;, --/C4iI,(2 _ ''''' ).4"'"e'C' . kle_.C.,<- '
6rloym.4. .
<-11i E., , il, - - , t. 6 - ce'\ -
S-
hta,to ini;-1 PO ..,,t2D [.9''-/it= 9 , FLtCCI.C1/D I ¿71'2&C'?''''') P'-' e-
,J [ ^- ' ___ ----.- cLc , h . eci,-,,,,, t.',
__
--..
fr--.

IP ' _ f),), /c.- 'Ì.7...- ,--2, , ,..)., \ ,"- r " _


.C.-c't
PC-9-C.--, , Per-tI.S.cl, , Pc-,---c 'i PC ley 5:, pf,/ ( S -Y);
r')k alv J-,,t, 1-1,,.. D e,,,,,,,,,---1-,
1,..0 p,-.1\ e hu,,,,, P,..5_, c C .`i
év,o...,-1,5 'tji
' .10
N) ...-
p e, :S 5 c.,,,A_ poo,v1, f3oc-a, 1,-,124 ,l_c_4
c-1 du,..Q. c:h ,' frt, Le'cl_,,t,
-- 1
,..i <A '1-e---71,-,' r..,-- 4,2 1- 4 ,

1
precc.L.24
-- -
'-,' '°'-'" , u' 4,...,,x S-t-cz.t.c,!--n da. R.Cj- r2-7oWj.,T P., e, e,e I, -
O _,,t.? 9+.`"p9 Cm""wj, .1kz,L , T715.4,-,K Cc? 7,1 -,,,-0--Yuf 8 ce./2.c.,_.7.- ,-,...c.c.a.,
trr ,Y,t-e..., , rocisi " .
...r- 0,0,(-)21
'(.., ),'. %'' Ci e'(--( C ,), zzl-cc-l-1 )-re,qcy;ik, . .7"-L' / '6'1 -L4-)i') e ))() )2_, Q)D Tc).6 6 - '''''' 41 'p' ' ') i P, e -xlc,..._,
C7----,--4,
C-Y-1-49.. -C/9
--c c l,-,
Le. vv. c .
77-24/4SECT TV:
v---5I
...... .
W);) ' E \ _k T ... ,..,
.....
., ;.... i
. .
(

Pf4L-s.S /7 66z0A-reRfi7fdA/_7 A. - nA.,,, c


N. A CE . cr-5
C ,41 N ,4 Z D-E-1- P/iq ri 0/es- t+é< "c379-r. / ..1 En/TS 51.2 -7-/ /-7.en./ 7-5 Dt-i- t_ A
47 > / Q C...? Pé-R.F Pit/ A OE 6?uR / tuTh1/c3 Pu4-i:/c.5 r-/ARTY/R-5 REPuiSZA2ctr
.,7A4/4)64ÉC- 13c/cf7
..!, g-, t 3 c..--, r ,-,/,,, e K, ,, , li - , r , , ,7 c' P, / r ,.., ,-,1 E , 5 __, r L. er, ,-- 5/,--,2,,,c, /7,...,,,,F
/4,-,., -<, E .vo P. e

f(-4,11) cycl '1. -,,, l-Zo /c., cxeL'r-6.--, k, /0 2,/ 21 '3-6,


c=7-, ,1/27-. A 7/z PE RS.,,9 A/A/PS.
/
CA klE'' , \ °,,,,
,..,0 P / C-C, c Ç P 7' c_e,,,,,'"7 5
17,.., ..-,,s y 2_, _3 ' s`'' ti /1-47-;,r-//, '`-r-C-,2 L'-,---5- p, (,..: r , v rt 5 t' P,- _S.
2 0- 9
0 P /-r...-67 cyc.Z.'1,-74

G /k-i ,-.., ' "


v
\
k '.0 1--
`-) eL: n ,/,'LLI fj --
.' J i t-i''') Oa floral f e/eart. C
C k, 1\'
%,-
7L
6 rv'ç 3".a. pe r-- __ --
i:. N o 4c,c, k. S' C.& bole,,,,
S
C. k 4,,,,_
13-Qt-Vrt,.,2 .& S. ,-, 6 IQ- 7).4_0-r_d \-... . e ., Pc) ,, '4,2 5 , 11,2:Ai-C,-dee R0 c,,, ricx- Hon, rnt.n1
i ve,,A jsz,,,,a,
ki <>CA c.,:,,,,,,,.1- r6v-rc.c., (34, ,LLo Vc, / -7' ,,,,-- dea tIARTMS
q.,(/S-' (c- 7-set-y-)
c DivcRs p., 1-1.___
P_o Cvl ,2___ '-\-). e lie Z.,,,,r.y),-;le e r,,,"1-J 0( 7 A C/2-- (/ 6-4 /9 C. '45 l'-`^-'---

,-?..-7,7,4,re 69 c..14,C:j2LS
tie' At / c
---- -
___. _ . .... _.,_
----- , .. . ... .. . . .
,..z- 2_,-(--e-LC-(1
/1
Zed ,iG,24-Yet et,'
/(v-A, e:,{
7

_6/22749 te/zaz!, Le4 117-71-;2Z

..7zez /-7.z e/z;e


4 e

..ze- -e //z4>e_vz 6Zy_e_ (C' /cc-7;


%) ;:izavie cee/ee./27-1 z/-ezÌy'2e71/24-1-",

z-KY
62- /.2& -(e

..-ZZaZ/ ) w/Lee z./u /eLe

._e/tazzi z7z..--7/v2,0 CZ"


.ezyz
yz.eqzit

r-CC-027-77-72,(Z/-26:ZZ-

r7)-47/,a-ce zveZez

feldat/td 7tf-:(1

ed-ned 4-to ria-2-447zeceee


/27c9c6e/.7zerz /zeée-o-
7.,e4e-o
/d..zoczo .

veed. /0.1yzA/

_eezg ev9-22,2z(z/-2aedrez. z "72.ce-Cteynz_

09e/7c'e
rzaey1-,0 /77 »z-6-).4e9tev
_e-(2/////762- L-Ce (.:W; Y-/2 /zz z

/-7z_e

Rapport Technique du D1PA N° 128


QLJ6LIaff //-lf:'ORTA/V/I'LS
N/V 6E5 /V R /
yz`.&?L6z. 7" Z.Z/3-2

,Aeezeltex
L?o .zez/ce4 row _e2' ,e4ZZ
777ez/z peel:zeee eeo

leze-ed
/4/V/4//q TZ-C/R 5' ,/i9 3 /9 ersd, nnes'
A/AR/A/S pe-CWEL/R 32

E-114819RC/7770A/S

,
c1-.) A mer-76hures rcz/ecat/
o!',/ _DCA/Ot-7'7^/.47-/O/Y (3344,4 nierl 6.7 e .s' 6 R t/ 61 7-7 .0 ty 5
,c)

4 77/i-77601e 11
rz_
5 a/a 56 - Ica/ ae 71
is c,/12 ertnes
CcusSeS

3 a ozit- .9

TOTAL 16
b) Alot7oXyk
if GA nr-/Aerz 32
7- 0 r A (__/ X ()'8
TE"Li/Q5 flOPS - [SORD
es?CI A R CS? U E CPUANT/TE pcifss"fc6-
(c.v.) 08.sERvO7ton/s..
R ( t 1 r-ti te" )

1 .7.C7 0 r7 a l _5 a 74 45 - 25
2 5 o viciti?ue (Russe) 3 15
3 Caricxci/e/112e 2 25
7- 0 7- 4 z_ 76 1 ,

Rapport Technique du DIPA N° 128 121


Rev6,////I'ZitzliOrZ
Te s P17/'re

e->»,cor-7/re tip Pei,,*(7».'


o
tlem, qe
c`Xt_i°7`
Approvisier7,,met? earburnn/i
Sor71/42. en_ /73er-

re/cur de /4 mei-

rFue/7-7,-..77/61-3-- prork;71s

IRe;ckirlilthn pro -
GliJ/X5
Ve 4'1 4-4S p re-,r/c/ ; S

T.

Repo_s
-471/e/z
,4? 47),tree

2**.--<"e 5 0 r71ie r-r7 1-

'r(!1

1 e r)t,d t-N -4,1/ r- /41 /I"? /7-2

122
Rapport Technique du DIPA N° 128
CONCLUSIDAT

/
-/Zai)--erz.e..2- --e eCtzeev ,4,a .-e- ek<'/ t-Z-la rCet/C:rr
X/ Z-=
CC e4
--

/
je:2ca'g/izeZ/-7; .,7-t
7

yea,3 -eze (zezZo Vx:z'

/rZe /e/r_iczt-L' e z/Zez2i.' 2reZ e7/ -


e _ eli)--7-zo77-u .

deceJ 4,49.?
f ec9e2t
C2/7114 .az-e-z'

_.L),-71
_ez l/izzz,rtd

r/?' 17e-7z
eQeert- .z/ed
Ze/
,z-t-,_zz e-Z Z/Ze' aa

A 2.,
-0( ..eZeKeeseer 1 ev7Z, --C-G',772/71-e-Z/Zal-e ,c-eej
,
fiecAeez2V
. c eVe;Z 0'arrte-07z _z/e:..'0, t2Z
e/
ag57e/Zze

Zg' d 2 -1-4e7e acz ...6-Z9 /4C177.// X' --t?6/-" /-tez,2eW/{der. ("Icaer


/ce -o-zx Z: __Cza2m7z_ze/-zez.e.c.d _LZ(Y)z'a
/
z .. G- .4 40 Z Z. -e-,i ./iev iZzi--a-4f,o,..e.o',2A-7-2ci-72&?-d_2z, t'ge

._/*4072-L'' 7 f d le/eiee 2-- .,f-Z'de; _.e:Z?2;i 6a to-77J, m-60.7{".y./_

./L.,) ex /Jae ...c7 .677/e'Zfirzezc /;.


/
,e,eme


_,ÉL.66 .. _,e,/

-671, /Z-eaaia' .. 6 t":tszze.c.v:-,z,r-zize e e:lée..ezp, .,-e--7 1 d?.'_

_Ce/-777)-71.e/za..a/Ce _ee'ep -7eXfwyi-4 _ez/ze 7/, -ez)z-A2 .,cvnieez2_

_eux--/-)7e1,-, Az( z,e/2,/


/12
J.v2 Cte/
__6/66/).-0 ..eize/2e ,(Zyez- ete__027, z. ern ezzz

_6/91 6ze e/t- agti __627(zliZZ/V? e (e)Z. e/e-el e/)-(/ ..e/e.e//t/2

e e 7/,/7 - tad .

Rapport Technique du DIPA N° 128 123


c /RC ES /2 EFER6c-A/C / L

go 6;207 07 KJ.") a-(f,re (-re


(:") c7/' lc-C-1/71(1W CI Se u

5 c2sicLÌ /icrc'
ec c:"" / (A/ v erfe f C' 10 /77777 (//;(7/).

L//I)'/ C/c`74W
/
.c-// C/67.0crr _

6-2 E-2/ C EVE;{ /^S. CC/i-Z7 eel C/c".S'

61-4

. XZ7/7/7 SowlyJafej*
e/77./7 Savt-yetav
f...'97G7 Caw2cira
. 1/67; 7 77c7C1/ -- --/6/tCz

. Banic4 SI/767

Lc-5/ 72/_.(s ;7' ) rieet --/918

«* ,Ze f)ee e /94/0

124 Rapport Technique du DIPA N° 128


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

CHAMBERS R. 1992, Rural Appraisal: Rap d Relaxed and Participatory. Institute of Developuient Studies,
Discussion Paper 311, 90p.

CORNWALL A., GUIJT I. and WELBOURN A., 1992, Challenges for Agricultural Research and Exten-
sion Methodology; Overview Paper II prepared for the IIED/IDS Workshop Beyond Farmer First: Rural
People's Knowledge, Agricultural Research and Extension Practice, Institute of Development Studies, Uni-
versity of Sussex, October 27-29, 1992. 34p.

FALL A.S et LERICOLLAIS A., 1992, Light, Rapid Rural Appraisal- Des Methodologies Brillantes et
Légères? Réflexions et Débats in Revue de l'APAD, 7p.

GUEYF B. et SCHOONMAKER FREUDENBERGER K., 1991. introduction A la Méthode Acceleree de


Recherche Participative (MARP), Rapid Rural Appraisal, Quelques notes pour appuyer une formation pra-
tique, Deuxième edition, 70p.

MARA/OPPAIDIPA, 1992, Documents des etudes de base effectuées dans quatre debarcadères de la Com-
mune de Matam, Conakry, (GUINEE)

TOWNSLEY P., 1993, Rapid Appraisal Methods for Coastal Communities, A Manual, Bay of Bengal
Programme for Fisheries Development, 110p.

LASSISSI A. et CAMARA S., Octobre 1995. Rapport sur les Ateliers de perfectionnement â Kaback et
Kamsar (Guinée) des agents des peches en MARP et Gestion des mini-projets.

HOUNDEKON B R. 1995. Rapport de format on des agents des peches de Guinée en MARP.

REUSEN R. and JOHNSON J.P., 1994. Linking government agents and local users: PUA for artisanal
fishing port development RRA Notes special issue on participatory tools and methods in urban areas, IIED.

Equipe Projet Kaback-OPPA-UDP, 1994. Etude de base A Kakossa par la MARP (Méthode Accélérée de
Recherche Participative).

JOHNSON J. P. et WILKIE M. P. 1986, Pour un développement intégré des pêches artisanales: du bon usage
de la participation et de la planification. DIPA, Manuel de Terrain N I, 156 p. + Annexes.

LE BOTERF G. 1981, L'enquete-participation en question, Théor es et Prat ques de l'Education Permanente,


392 p.

Daudi N. Nturibi et Njoki Wainaina. 1984, Planification et gestion des programmes communau aires, Inter-
national Planned Parenthood Federation, 116 p.

COLIN R., 1978, Les méthodes et techniques de la participation au développement: Analyse comparative et
Problématique a partir de l'étude de quelques dossiers significatifs. UNESCO, Par s, 201 p.

D vers rapports et documents DIPA sur la MARI).

Rapport Technique du DIPA N° 128 125


FICHE .1°10
PROISZEIIE
o _Diff/CY/h/e:r 04 X-6172S/Jor/ 07_s. so tz vers
/1/riler/ e ci u /22)/S .

CAzisES

Z''' 1747-492e' ./X_D-/Z

LZ,Z CC_ ...Ch g,-zo cZey-ta

Ze6) 4/-z
z-)Z -e-e_
taztic

terFETS
itr
ZG)7ZZ-/-2-a-dXl ../, .77
_ rat/Ìlaen
,576 0

wzne -male ez-ez-e_

-6r4,2,2c6 ratzie 1///z

ALTEA,VATivis
_ ,q);Le _etmlad,e77iZze ./z.cZe-Z,(/e-d
zuzzo ii/m7zed. -,2c7./t_yeze

.4.2re?Zzar, le,r_rpa,adee.7z4
AM

c7,
.2'67

104 Rapport Technique du DIPA N° 12S


Anum-Dovi. B and J Wood. Obsen.ations on fishing methods in West Africa Cotonou. IDA I' Project. 53p..
1988 IDA F/WP/19

Anon Report of the third IDAF liaison officers meeting (Cotonou, 2 - 4 Decembe 1987) Cotonou_
1988 1DAF Project. 88p IDAF/WP/20
Anon Comptc-rendu de la troisieme ram on des officiers de liaison du DIPA (2-4 D&enihre 1987)
1988 Cotonou. Projct DIPA. 85p DIPA/WP/20
Haakonsen. J M (Ed.) Recent developments of the art salmi fisheries in Ghana Cotonou. IDA f Project. ()p..
1988 IDAF/VVP/21

Everett. G V West African marine artisanal fisher es. Cotonou. IDAF Project 41p ID.AF/WP/22
1988

Everett, G.V . Les peches maritimes artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Projet D1PA. 44p
1988 DIPA/WP/22

Coackley_ A.D.R., Observat ons on small fishing craft development in West Africa. Cotonou. 1DAF
1989 Project_ 22p., IDAF/WP/23.

Zinsou, J. et W. Wentholt, Guide pratique pour la construction et I introduction du funioir "chorkor".


1989 Cotonou, Projet DIPA, 33p.. DIPA/WP/24.

Zinsou, J. and W. Wentholt, A practical guide to the construction and introduction of the chorkor
1989 smoker. Cotonou, IDAF Project, 29p., IDAF/WP/24.
Chauveau, J.P., F. Verdeaux, E. Charles-Dominique et J.M. Haakonsen. Bibliographic sur les communautés
1989 de pecheurs d'Afrique de l'Oucst - Bibliography on the fishing communities in West-Africa.
Cotonou, Projet DIPA - IDAF Project, 220p.. DIPA-IDAF/WP/25.
Everett, G.V.. Small-scale fisheries development issues in VVest Africa. Cotonou. IDAF Project,
1989 47p.. IDAF/VVP/26.

Everett, G.V., Problèmes de développement de la péche artisanale en Afr que de l'Ouest. Cotonou.
1989 Projet DIPA, 49p., DIPATWP/26.

Haakonsen, J.M et W. Wentholt, La péche lacustre au Gabon. Cotonoi Projet DIPA, 36p., D1PA/WP/27.
1989

Anon.. Report of the ad hoc technical meeting on artisanal fisheries craft, propulsion, gear and security in the
1990 IDAF region: Cotonou, 25 - 26 September 1989. Cotonou. IDAF Project, 111p..
IDAF/WP/28.

Anon.. Report of the fourth IDAF liaison officers meeting (Dakar. 21 -23 November 1989) Cotonou.
1990 IDAF Project, 135p., IDAF/WP/29
Anon.. Compte-rendu de la quatrième réun on des officiers de liaison du DIPA Cotonou. P o et
1990 DIPA, 12Ip , DIPA/WP/29.
Houndékon, B.R., D.E. Tempelman and A.M. IJff, Report of round table meeting on women's activities
1990 and community development in artisanal fisheries (projects) in West Africa Cotonou_ 1DAF
Project. 12p.+- annexes. 1DAF/WP/30

Houndékon B.R., D.E. Tempelman et A.M. Uff, Rapport du séminaire sur les activités feminines
1990 et le développement communautaire dans les projets de peches artisanales en Afrique de
l'Ouest. Cotonou. Projet DIPA. 14p. + annexes. DIPA/WP/30.

1.Iff, A.M., Socio-economic conditions in Nigerian fishing communities. Based on studies along the
1990 Benin and Imo river estuaries Cotonou, IDAF Project, 113p IDAF/WP/31
Okpanefe, M 0 A Abiodun and J M. Haakonsen. The fishing communities of the Benin River estliarN area
1991 Results from a village survey in Bendel State. Nigeria Cotonou. IDAF Project. 75p
IDA F/VVP/32
Anon Compte-rendu du cours "Anal se Quantitative des Aspects Selectionnes de Developpement"
1991 Cotonou. Projet DI PA, o xlvi p DIPA/WP/33

Anon _ Report of the course on "Quantitative Analysis of Selected Aspects of Fisheries Development"
1091 Cotonou. !DAP Project. O + xlv p._ IDAF/WP/31
Ciillerholm Czissel, F . Cost iind Earnings ind Credit Studies on Ghanaian Canoe F:isheries Cotonou,
i 99 I IDAF Project, 3Sp IDA F/WP/34 .

Sheves. 6 I The Ghanaian dug-out canoe and the canoe carving industr\ in Ghana. Cotonou. IDAF
.

1991 Proiect, 109p IbAF/WPf35,


.

Haakonsen. J M. and Chimere D aw. Fishermen's Migrations in West Africa Cotonou. IDAF Project.
1091 293p.. IDAF/WP/30

Haakonsen. J.M. et Ch mere Diaw. Mieration des Pécheurs en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Projet
I1))I DIPA. 332p.. DIPA/WPr36

Gulbrandsen. O A Canoes in Ghana Cotonou, IDAF Project. 82p. DAF/WP/37.


199 I

Anon A sanai Fisheries in West Africa. Repon of the Fifth IDAF Liaison Officers Meeting. Cotonou.
I 00 I IDAF Project. 140p IDAF/WP/38
Anon.. Les peches Artisanales en Afnque de l'Ouest. Compte-rcndu de la Cinquiemc reunion des
1991 Officicrs de Liaison du DIPA. Cotonou. Projet DIPA. 122p., DIPA/WP/38
Bear- R .1 and P. Tanimomo. Purse seine and encircling net fishing operations in Senegal. Guinea.
1991 Sierra Leone. Ghana and Benin. Cotonou, IDAF Project. 92p.. IDAF/WP/39
Everett. G V and G T Sheves. Recent trends in anisanal fisheries and report on alternatives to canoes
I 99 I Cotonou. IDA E project. 33p . IDAF/WP/40

Callerholm Cassel. E and A M Jallow. Report of a socio-economic survey of the art sanal Fisheries
1991 along the atlantic coast in The Gambia Cotonou. IDAF project. 97p.. IDAF/WP/41

Chimere Diaw. M et Jan M Haakonsen. Rapport du seminaire sur les migrations de pécheurs artisans
1992 en Afrique de l'Ouest Cotonou_ projet DIPA. 36p.. DIPA/WP/42.

Chimere Diaw. M. and Jan M. Haakonsen. Report on the regional seminar on artisanal fishermen's
1997 migrations in Wcst Africa Cotonou. IDAF project. 35p . IDAF/VVP/42.
Houndékon. B ct L Affovon. Rapport du séminaire-atelier de sensibilisation sur la méthode accélérée
1993 de recherche participative tent] a Libreville Gabon en Novembre 1992. Cotonou. Projet
DIPA, 56p. DIPA/WP/43
Anon Rapport de la sixieme reunion des fonctionnaires de liaison Banjul. Gambic 1 - 5 I-eviler 1993
1993 Cotonou. Projet DIPA_ 37p. DIPA/WP/44.
Anon _ Report of the sixth IDAF liaison officers meeting Banjul. Gambia 1 - 5 Februarv 1993 Cotonou.
1993 IDAF Project, 60p IDAF/WP/44
Horcmans. B and Sat a B P.. (eds). Report of the Workshop on Fishcrfolk Organ sations in West Africa
1993 Cotonou. IDAF Project. 93p.. IDAF/WP/45
Horemans 3 et Satia B P.. (eds). Rapport de l'atelier sur les organisations de pecheurs en Afrique de
1993 l'Otiest Coto iou. Projet DIPA. 1021).. D1PAfWP/45
Kebe. M Galléne J ct Thiani D.- Revue scctorielle de la peche artisanalc en Gum& Bissau Pro
1993 gramme de Developpement Integre des Peches Artisanales en A rique dc l'Oucst (D1PA).
321) - annexes. D1PA/WP/46
Kebe. M.. Gallene J. et Thiam D.- Revista sectorial da pesca artesanal na GuinC-Bissau Programa de
1993
Dcsenvolvimento Integrado das Pescas Artcsanais na Africa Ocidental Cotonou DIPA. 32p.
+ anexos DIPA/WP/46

Horemans B.. - La situation de la peche artisanale en A frique de l'Otiest en 1992. Cotonou. Programme de
1993 Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. 36p DIPA/WP/47.
Kébé. M.. Njock J C. ct Gallène J.- Revue scctorielle de la peche maritime au Cameroun Programme
1993 de Developpement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest ( )1PA).: 30p. +
annexes. DIPA/WP/48.
Kébe. M.. Njock. J.C. and Gallène. J. R., Sectoral review of marine artisanal fisherv in Cameroon.
1993 Cotonou. 1DAF Project 33p.. 1DAF/VVP/48
Anon Report of the Working Group on Artisanal Fisheries Statistics for the Western Gulf of Guinea.
1993 Nigeria and Cameroon Cotonou, IDAF Project. 126p . IDAF/WP/49
Satia. B P.. Ten years of Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (Origin.
1993 Evolution and Lessons Leanted). Cotonou. IDAF Project. 37p IDAF/WP/50
_

Satia. B P D x ans de developpcment integré des peches artisanales en Afrique de l'Ouest (Origine.
1993 évolution et lecons apprises) Cotonou. Projet DIPA. 41p.. DIPA/WP/50
Stokholm H. and Isebor C.. The fishen of Ilisha africana in the coastal waters of Republic of Benin
1993 and Lagos State, Nigeria. Cotonou. IDAF Project. 8Ip.. IDAF/WP/51
Anon - Report of the Seventh IDAF Liaison Officers Meeting Cotonou Benin. 22-24 November
1993 1993. Cotonou. IDAF Project. 72p.. 1DAF/WP/52.
Anon . - Rapport de la Septième Reunion des Fonctionnaires de Liaison. Cotonou. Benin. 22-24
1993 novembre 1993. Cotonou. Projet DIPA, 77p., DIPA/WP/52.
Satia B P._ and B. Horemans editors, Workshop on Conflicts in Coastal Fisheries in \ves t Africa.
1993 Cotonou. Benin_ 24-26 November 1993. Cotonou IDAF Project 64p.. IDAF/WP/53.
Satia B.P.et B. Horemans (éds). Atelier sur les Conflits dans les Pécheries Côtières en Afrique de
1993 l'Ouest. Cotonou. Benin. 24-26 novembre 1993. Cotonou. Projet DIPA 68p., DIPA/WP/53.
Horemans. B The situation of art sanal fisheries in West Africa in 1993. Programme for the Integrated
1993 Development of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin 39p . IDAF/WP/54.
Horemans La situation de la peche artisanale en Afrique de l'Ouest en 1993. Cotonou Programme
1994 de Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (D1PA). 40p. +
annexes. DIPA/WP/54.-
Horemans. B J: Gallène et J.C. Njock,- Revue sectorielle de la peche artisanale a Sao Tomé et Principe.
1994 Programme de Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest
(DIPA). 3Ip. + annexes. DIPA/WP/55.
Horemans. B J. Gallène e 1.-C. Njock. - Revista sectorial da pesca artesanaLa Sao Tomé e Principe
1994 Programa de Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanais na Africa Ocidental (DIPA)
32p. + anexos. DIPAfWP/55
Jul-Larsen. E Migrant Fishermen i Pointe-Noire (Congo). Continuity and Continuous Change.
1994 Cotonou, Programme for e Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.
51p.. IDA F/WP/56.

Jul-Larsen. E Pécheurs migrants Pointe-Noire (Congo): Continu te et Changement


1994 Perpétuel. Cotonou. Projet DIPA. 59p.. DIPA/WP/56.
Satia. B.P . and Hansen. L. Sustainability of Development and Management Actions in TWO
1994 Community Fisheries Centres in The Gambia. Cotonou. IDAF Project. 48p IDAF/WP/57
Satia. B P et Hansen L.S.. La durabilite des actions de développement et de gestion dans deux centres
1994 communautaires en Gambie. Cotonou. Projet DIPA_ 50p DIPA/WP/57
Hembuch. U. Animal Protein Sources for Rural and Urban Popii atio s in Ghana Cotonou. IDAF
1994 Project. 25p. annex. IDAF/WP/58
Johnson J.P. and Joachim Alpha Tome. Accidental Death and Destruction in Artisanal Canoes: A
1994 retrospective study of the \ 'ears 1989-1991 along the coast of Guinea (Conakry) West
Africa. Cotonou. IDAF Project. 21p.. 1DAF/WP/59
Johnson J P. et Joach n Alpha Tome_ Mort Accidentelle et Destruction des Pirogues Artisanalesi Une
1994 etude retrospective des annees 1989-1991 sur le littoral guineen (Conakrv) - Afrique de
l'Ouest. Cotonou. Projct Dl PA. 21p., DIPA/WP/59
Demuvnck. K.. and DETMAC Associates. The Participatory Rapid Appraisal oil percep ions and pratices
1994 of fisherfolk on fishery resource management in an artisanal fishing community in
Cameroon. Cotonou. IDAF Project, 32p., IDA F/WP/60
Demuynck K.. et les associes de DETMAC. Méthode Acceleree de Recherche Participative sur les
1905 perceptions et pratiques des pecheurs en matière de gestion des ressources halieutiques dans
une communaute de peche au Cameroun. Cotonou. Projet DIPA. 33p.. DIPA/WP/60
Satia. B P . J P Gallenc. and F Houehou. Sub-regional Workshop on Art sanal Safct\ at Sea. Banjul_ The
1994 Gambia 26-28 September 1994 Cotonou. IDAF Project. 57p.. IDAF/WP/61
Satia. B P . J P Gallène. et F. Houehou. Rapport de l'atelier sous-regional sur la Sécurité en Mer de la peche
1994 artisanale Banjul. Gambie 26-28 septembre 1994 Cotonou. Projet DIPA. 61p..
DIPA/WP/6 I

Kamphorst B A socio-economic study on the distribution and marketing pattern of marine fish products
1994 in the Ndian division. South West Province, Republic of Cameroon Cotonou_ IDAF Project_
41p IDAF/WP/62
_

Kamphorst. B Etude socio-économique du mode de distribution ct de commercialisation des produits


1994 halieutiques du department de Ndian. Province du Sud-Ouest. RepublIllique du Cameroun.
Cotonou. Programme pour le Developpement Intégre des Peches Artisanalcs en Afrique de
l'Ouest (DIP.A). 42p. DIPA/WP/62
Heinbuch. U.. Population and Development in Fishing Communities: The challenge ahead Cotonou. IDAF
1994 Project. 51p.. IDAE/WP/63
Anon Report of the Eighth IDAF Liaison Officers Meeting. Pointe-Noire_ Congo_ 03-04 November 1994
1994 Cotonou. Programme for the Integrated Deve opment of Artisanal Fisheries in West Africa,
97p.. IDAF/WP/64

Anon.. Rapport de la Huitième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, du DIPA. Pointe-Noire. Congo, 03-04
1994 novembre 1994. Cotonou, Programme pour le Développement Intégré des Péches
Artisanales en Afrique de l'Ouest. 102p.. DIPA/WP/64
Horemans. B Kébe, M.. and W. Odoi-Akersie. Working Group on capital needs and availability in art sanal
1994 fisheries methodology and lessons learned from case studies Cotonou. IDAF Project. 62p.
I DA F/W P/65

Horemans. B.. Kebé. M.. et W. Odoi-Akersie. Groupe de travail sur les besoins ct la d sponibilite en capital
1994 en péche artisanale: méthodologie et leçons apprises des etudes de cas. Cotonou. Benin.
Programme pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest
LDIPA). 62p DIPA/VVP/65
Teutscher F Tall A.. and Jallo w A.M.. Workshop on Seeking Improvements in Fish Technology in West
1995 Africa Pointe-Noire. Congo. 7-9 November 1994 Cotonou. Benin. Programme for the
Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.(IDAF) 75p.. IDAF/WP/66

Teutscher F Tall A.. et Jallow A.M Rapport de l'Atelier sur le theme "A la Recherche des Ameliorations
1995 en Technologic du Poisson en Afrique de l'Oucst" Pointe-Noire. Congo. 7-9 novembre
1994. Cotonou, Benin. Programme pour le Devcloppement Intégré des Peches Artisanales
en A frique de l'Ouest. (DIPA ) 82p DIPA/WP/66
Kamphorst. B A cost and earnings studv at Cotonou harbour. Benin. for 1994 Cotonou. Benin Programme
1995 for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa ( DAF) 42p .
IDAF/WP/67
Kamphorst. B Etude de Coins et Revenus au port de peche de Cotonou. Benin. Programme pour le
199z, Developpement Inteére des Peches Artisanales en A frique de l'Ouest. (DIPA) 45p..
D1PA/WP/67..

Kamphorst. B et Teixeira. M. Caracteristiques socio-economiques de la peche a Sao Tome et Principe.


1995 Programme pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en A frique de l'Ouest.
(DIPA) Cotonou. Benin 31p. DI PA/WP/68.

Kamphorst. B e Teixeira, M.. Caracteristicas socio-económicas da pesca artesanal maritima em So Tome


1995 e Principe Programa de Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanais na Africa
Ocidental. (DIPA) Cotonou Benin, 28p.. IDAF/WP/68

Horemans. B The situation of artisanal fisheries in West Africa in 1994. Programme for the Integrated
1995 Development of Arusanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin 40p . IDAFAVP/69.
Horemans. B La situation de la péche artisanalc en Afrique de l'Ouest en 1994. Cotonou. Benin Programme
1995 pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIP,A), 38p.
D1PA/WP/69.

Kébé. M J-C. N.jock. et J. Gallène, Revue sectorielle de la peche artisanale maritime du Congo. Cotonou,
1995 Benin. Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA) 37p.. DIPA/WP/70.
Gallène. J.P Data Compendium on Safety at Sea for Seven West African Countries Mauritania, Senegal.
1995 The Gambia. Guinea-Bissau. Guinea, Sierra-Leone and Cape Verde 1991 - 1994. Cotonou.
Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. 13p..
IDA F/VVP/71

Gallene. J.P Compendium des Doimées sur la Sécurité en Mer dans Sept Pays d'Afrique de l'Ouest:
1995 Mauritanie, Senegal. Gambie, Guinée-Bissau. Guinée, Sierra-Leone et Cap Vert 1991 -
1994. Cotonou. Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en
Afrique de l'Ouest. 15p.. DIPA/WP/71
Jallow A M . Report of the First Meeting of the IDAF Working Group on Costs and Earnings in Artisanal
1995 Fisheries in West Africa, (Dakar, Senegal, 12- 13 June 1995). Cotonou, Benin. Programme
for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. 81p. IDAF/VVP/72,

Jallow AM,. Rapport de la Première Reunion du Groupe de Travail du DIPA sur Coûts et Revenus en Peche
1995 Artisanale en Afrique de l'Ouest. (Dakar. Senegal, 12 - 13 juin 1995). Cotonou, Benin,
Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest,
82p., DIPAAVP/72.

Anon Report of the Ninth IDAF Liaison Officers Meeting, Conakry, Guinea, 9-10 November 1995.
1995 Cotonou. Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa
102p., IDAFAVP/73

Anon Rapport de la Neuvieme Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Conakry. Guinée. 9-10 novembre
1995 1995. Cotonou. Programme pour le Dévelo_ppement Intégre des Peches Artisanales en
Afrique de l'Ouest. 112p. DIPAAVP/73.
Sana. B. P and B W Horemans. Report of the Workshop on Participatory Approaches and Traditional
1995 Fishery Management Pratices in West Africa. Conakry. Guinea_ 13-15 November 1995.
Cotonou, Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in VVest Africa.
95p.. IDAF/WP/74.
Saba. B P. et B W Horemans. Rapport de l'Atelier sur les Approches Participatives et l'Aménagement
1995 Traditionnel des Péches en Afrique de l'Ouest. Conakry. Guilt& 13-15 novembre 1995.
Cotonou. Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de
l'Ouest. 98p DIPA/WP/74
Z/57-C _OCS 06/77/5 .9Z-

Al 4p z,/ /zs _s-

a e/;-0 ez --r

/2.ze-Ae

-0-d
e(e -00/27/2-CZC-/

/e-7C6 4-Zz )
_64 ccz cZt_q_

Ce/eZ
,%5ZZz

_ _ .C.5_4762

c4i/
-t_z7ceßt_

/2/ze--' "-Ze .-6Z1 /7,2 62.e) de,2 e2 Al:j


6'4/ e-e--)/97 /2-z 4-e-frt.

Rapport Techn que du DIPA N° 128 109


Sow. A.. Cours de formation sur l'organisation d'une bibliotheque, Programme pour le Developpement
1996 Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou, Benin. 32p + .

annexes. DIPA/WP/86

S\Nl S. Nutritional Condition. Food Security. Hvgienc and Sanitation in the Fishing Communitv ofJoal.
I)6 Senegal. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.
Cotonou Benin. 18p + annex IDAF/WP/87.
Sv. Situation nutr tionnelle. sécurite alimentaire. hvgiene et salubr te dans la communaute de peche de
1996 Joal. Senegal. Programme pour le Développement Integre des Peches Artisanales en
Afrique de l'Otiest (DIPA), Cotonou. Benin. 19p . annexes DIPA/WP/87
Tourav. L Study on Women's Organizations in Brufut and Gunjur Communities and the Factors that Favour
1996 or Impede their Sustainability in the Gambia. Programme for the integrated De \ elopment
of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin. 41p.. IDAF/WP/88
Tourav. 1 Etude sur les organisations de femmes des communautés de Brufut et Gunjur en Gambie et les
1996 facteurs qui favorisent ou génent leur perennité. Programme FAO pour le Developpement
Integre des Péches .Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin. 39p DIPA/VVP/88
Ngo Som. Nutritional Condition. Food Security. Hygiene and Sanitation in the Fishing Community of
1996 Lirnbe, Cameroon. Program for the lntesrated Development of Artisanal Fisheries in West
Africa (IDAF). Cotonou. Benin. 78p IDAF/WP/89
Ngo Som. J Situation nutritionnelle, securite alimentaire, hygiene et salubrite dans la communaute de peche
1996 de Limbe, Cameroun. Programme pour le Developpement Integre des Péches Artisanales
en Afrique de l'Ouest (DIPA) Cotonou, Benin 92p DIPA/WP/89
Afful. K et Kebé. M Fiscal Policv and the Artisanal Fisheries Sector in Ghana and Senegal Programme
19% for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou_
Benin. 37p.. IDAF/WP/90.

Afful. K.. et Kébé. M.. La politique fiscale et le secteur de la pC.,che artisanale au Ghana et au S,'négal.
1996 Programme pour le Developpement Intésré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest
(DIPA). Cotonou. Benin. 42p.. DIPA/WP/90

Horemans. B.. Theoretical Considerations and Practical Implications of Subsidies to the Artisanal Fisheries
1996 Sector in West Africa. Prouamme for the Inteuated Development of Artisanal Fisheries
in West Africa. Cotonou. Benin 20p.. IDAF/WP/91

Horemans. B Considerations theoriques et implications pratiques des subventions au secteur de la péche


1996 artisanale en Afrique de l'Ouest. Programme pour le Développement Inté2ré des Péches
Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin. 21p.. DIPA/WP/91
Ndiavc. Y D Use of Capital Income in Artisanal Fisheries: the Case of Boat-Owners in Hann. Senegal
1996 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa Cotonou,
Benin, 16p.. IDAF/VVP/92.

Ndiave, Y.D Utilisation des revenus du capital en peche artisanale: le cas des annateurs de Hann au
1996- Senegal. Programmepour le Dévelo_ppement Intégré des Peches Artisanales en Afri que de
l'Otiest (DIPA). Cotonou. Benin 2 I p.. DIPA/WP/92
Touray. I.. Report on Gender Awareness Workshop for Fisheries Officials and Extension Agents 13th-17th
1996 May 1996 Programme for the Integrated Development of Anisanal Fisheries in West
Africa. Cotonou. Benin. 67p IDAF/WP/ 93
Tourav. Rapport de l'Atelier de Sensibilisation sur les Questions Liées au Genre a l'Attention
1996 - des Agents de Peche et Agents de Vulgarisation. 13 - 17 Mai 1996 Programme pour le
Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Oucst Cotonou. Benin 70p..
DIPA/WP/93
Williams. S Economic Role of Women in Fishing C:ommunities. A Case Study of Koko. Nigeria
1996 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou,
Benin 28p IDAHWP/94
Willi ms. S Rôle Economique des Femmes dans les Communautes de Peche: Le Cas de Koko Cotonou,
1996 Benin Programme de Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest
tDIPA). 30p.. IDAF/WP/94

M and Jones. R.. People's Participation and Sustainability Aspects in the fisheries project of Yell.
1996 Ghana. Cotonou. Benin. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries
in West _Africa (IDA F) 4 I p., 1DAF/WPN5

N'ne. M et Jones. R Participation des populations et développement durable: le cas du Projet de peche de
I 997 Yeji au Ghana. Cotonou. Benin. Procramme pour le Developpement Integre des Peches
Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA) 45p.. DIPA/WP/95
Anon.. Report of the Tenth 1DAF Liaison Officers Meeting. Lome, Togo, 9 - 10 December 1996.
1997 Cotonou. Benin_ Prognunme for the Integrated Development of Art sanal Fisheries in West
Africa, loop. IDAF/WP/96.
Anon.. Rapport de la dixième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Lome. Toco. 9 - 10 décembre
1997 1996. Cotonou_ Benin. Programme de Developpement Intégré des Peches Art sanales en
Afrinue de l'Ouest. 107p.. DIPA/WP/96_

Horemans. B and Jallow A.M., (eds.) Report of the Workshop on Gender Roles and Issues in Artisanal
1997 Fisheries in West Africa. Lome, Toco. - 13 December 1996. Cotonou. Benin.
I 1

Procramme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in \Vest Africa. 47p..
IDA F/W P197

Horemans. B et Jallow. A.M (éds ) Rapport de l'atelier sur les rôles des hommes et des femmes et les
1997 questions liées aux rapports entre les hommes et les femmes dans la peche artisanale en
Afrique de l'Ouest, Lome. Togo. 11 - 13 décembre 1996. Cotonou, Benin. Programme de
Developpement Intégre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. 49p.. DIPA/WP/97.
Gallene. J P (ed ): Lessons Learned from Training Artisanal Fishermen in West Africa Programme for the
1997 Intesrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin. 92p..
I DA F/W P/9 g

Gallene. J.P.. (ed.), Enseignements tires de la formation des pecheurs artisans en Afrique de l'Ouest
1997 Programme de Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest.
Cotonou, Benin. 91p.. DIPA/WP/98.

Jallow A M S udv on Elements and Mechanisms of Participation in WNW-AFCOD and Tombo Projects
1997 in Sierra Leone. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West
Africa. Cotonou. Benin. 23p.. IDAF/VVP/99.

Turav F.. and Verstralen K.. Costs and Earnings in Artisanal Fisheries: Methodology and Lessons learned
1997 from Case Studies. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in
West Africa. Cotonou. Benin. 27p., IDAF/WP/100.
Turav F . et Verstralen K., Conts ct revenus en pectic artisanale: méthodologie et lecons retenues des etudes
1997 de cas Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de
l'Ouest. Cotonou. Benin. 40p DIPA/WP/10()
Kalibti, M K Lubambala K._ et Nkomko T Enquete-C:adre et Etude Socio-Economique de la Peche
1997 Artisanalc a la Côte Maritime et à l'Estuaire du Halve Zaire en 1996 Cotonou. Procramme
pour le Déveloopement Intécré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest 66p
DI PA/WP/10 I

Denke A M Enquete-cadre et socio-economique sur la peche artisanale maritime au Toso Prosrammepour


1997 le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin.
7Ip DIPA/WP/ I 02
Kebe, M Etude des coûts ct fCVCIILIS des unites de peche artisanale à Hann. Senegal Programme
1997 pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Oticst. Cotonou.
BCnin. 20p DIPAAVP/103
Horemans B and Jallo w A.M Present State and Perspect ves of Marine Fisheries Resources Co-
i 997 Management in Vs/est Africa. Programme for the Integrated Development of Artisanal
Fisher'ics in West Africa_ Cotonou. Benin, 22p IDAF/WP/104
Horemans B ct Jallo w A M.. Etat actucl et perspectives de la co-gestion des ressourccs halleutiques en
1997 Afnquc de l'Ouest Programme pour le Développement hitégre des Peches Artisanales en
Afriquc dc lOucst. Cotonou. Benin. 25p., DIPA/WP/104
Kebé. M Anato C B. ct Gallene J Revue sectorielle de la peche artisanalc au Benin Programme pour le
1997 Developpement Integré des Peches Artisanales cii Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou.
Benin. 50p DIPA/WP/ I 05

Ycboah DA. Use of Capital Income in Artisanal Fishenes: A Case Study of Boat Owners in Elmina. Ghana
1997 Programme for the Inte_grated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF),
Cotonou. Benin_ 23p.. 1DAF/WP/106

Yeboah D A Utilisation du Revenu sur Capital dans les Péches Artisanales: une etude de cas des Amateurs
1997 de Elmina. Ghana. Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en
Afrique de l'Ouest, Cotonou. Benin. 24p.. DIPA/WP/I 06
Bortey A.. Study of the Credit and Savings Systems in Artisanal Fisher es in Ghana. Programme for the
1997 Integrated Development of Artisanal Fisheries in WeSt Africa (1DAF). Cotonou_ Benin,
20p.. IDAFIWP/107

Bone\ A.. Etude des systèmes de credit et d'épargne pour la peche artisanale au Ghana. Programme pour le
1997 Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin. 23p.,
DIPAAVP/107

Verstralen K and Isebor C., Costs. Earnings, and Expenditure Stnictures of Fishenvomen. Fish Processors,
1997 and Fish Traders in Ogheve. Delta State_ Nigeria. Programme for the Integrated
Developme it of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou, Benin. 36p.. IDAFAVP/108.
Verstralen K . et Isebor C._ Coûts, revenus ct stnicture des dépenses des femmes pécheurs. transforniatrices,
1997 et marchandes de poisson à Ogheve. Etat de Delta, Nigeria. Programme pour le
Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest, Cotonou, Benin 40p..
DIPA/WP/I 08

Gbaguidi A Comete, A Deily L., Tanimomo P.. et Verstralen K.. Enquete-cadre et Socio-e,conomique de
1997 la peche artisanale maritime au Benin. Programme pour le Développement Integre des
Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. (DIPA). Cotonou, Benin, 76p.. DIPA/WP/109
Kébe M.. Njock J.C. et Gallene J., Revue sectorielle de la peche artisanale maritime et lagunaire en Côte
1997 d'Ivoire. Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA), 45p. + annexes. DIPA/WP/I 10

Ngo Som J. Report on the Training and Sensitization Workshop for Women in Post-Harvest Artisanal
1997 Fisheries Limbe 18-23 August 1997 Programme for the Integrated Development of
Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF) Cotonou. Benin, 22p. IDAF/WP/11 I
Ndiave O . Rapport provisoire du séminaire de formation au profit des femmes transfonnatrices et
1997- vendeuses de poisson dans les communautés de peche de Joal et Mbour du 18 au 29 aoUt
1997. Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA). Cotonou_ Benin_ 25p. DIPA/WP/I 12

Njock J-C Rapport du séminaire national sur l'amenagement et le développement de la peche artisanale au
1997 Cameroun. Programme pour le Développement Integre des Peches Artisanales en Afrique
de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin, 64p. DIPA/WP/113
Ndiave O Rapport de la première reunion du Groupe de Travail pluridisciplinaire en planification
1997 des péches artisanales au Senegal. 26 et 27 juin 1997. Hôtel Savana Koumba Saly. Mbour.
Senegal. Programme pour le Développement Intégre des Pêches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA1 Cotonou, Benin. 64p. DIPA/WP/I 14
Ndiave Y Le credit a la peche artisanale at Senegal. Programme pour le Developpement Integre des Peches
IL)97 Artisanales cii Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin. 19p. DIPAAVP/115.
Ciallenc .1 Compendium des enquetes sur les accidents en mer dans six pays de l'Afrique Centralc Cameroun.
1997 Gabon. Congo. Sao-Tome et Principe. Republique Democratique du Congo. Angola, I 989-
1996. Programme pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrivie de
l'Oticst (Dl PA). Cotonou_ Benin, 16p.. DIPAAVPI I 16.

Anon Report of the Eleventh IDAF Liaison Officers Meeting. Douala. Cameroon. 17 - 21 November 1997.
1997 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF).
Cotonou. Benin. 76p.. IDAFAVP/117
Anon Rapport de la Onzieme Reunion des Fonctionnaires de Liaison. Douala, Cameroun. 17-21 novembre
1997 1997. Progjamme pour le Développement Intégré des Peches Artisanalcs en Afrique de
l'Otiest (DIPA). Cotonou. Benin. 84p.. DIPAAVP/117

Horemans. B and Jallow A.M.. (cds.) Report of the Workshop on Socio-Economic Aspects of Artisanal
1997 Fisheries in West Africa. Douala. Cameroon, 17-21 November 1997. Programme for the
Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin.
29p.. IDA FAVP/1 I 8.

Horemans. B.. and Jallow A.M.. (eds.) Rapport de l'Atelier sur les Aspects Socio-Economiques de la péche
1997 Artisanale en Afrique de l'Ouest. Douala, Cameroun. 17-21 novembre 1997. Programme
pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (D1PA),
Cotonou, Benin. 33p.. DIPA/WP/118

Diallo. M.O., et Fautrel V.. Elements d'analvse economique et financiere de la peche arnsanale maritime en
1997 Guinée: Le cas du débarcadère de Boulbinet a Conakry. Programme pour le Développement
Intégre des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin, 26p.,
DIPAAVP/119

Diallo. M.O.. et Diallo. MM.. Enquete-cadre et socio-économique de la peche artisanale maritime en Guinee.
1997 Programme pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest
(WA). Cotonou. Benin. 70p.. DIPA/WP/120
Kouakou. Y.. Cont et revenus de la transforrnation et conmtercial sation du poisson a Ad ake. Programme
1998 pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA).
Cotonou. Benin. 29p. DI PAAVP/12 1.

Horemans B..-L'état de la peche artisanale en Afrique de l'Ouest en 1997. Programme pour le Développement
1998 1ntégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA), Cotonou, Benin, 51p.
DIPAfWP/122.

Verstralen K Etude sur la IVIutuelle d'Epargne et de Credit de Hann (MECH), Senegal: la structure, la
1998 performance et les opportunités pour renforcer ses operations. Programme pour le
Développement Intégré des Peches ArCsanales en Afrique de l'Ouest (D1PA). Cotonou.
Benin. 34p DIPAAVP/123

Verstralen K M., -Study on the Savings and Credi Cooperative of Hann (MECH). Senegal: Structure,
1998 Performance. and Opportunities for Strengthening its Operations. Programme for the
Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin. 35p.
IDAFAVP/123

Stamatopoulos C and Jarrett T Report on the Workshop on the use of ARTFISH for Windows Cotonou,
191)8 Benin. 4 - 15 May 1998 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries
in West Africa (IDA F ). Cotonou. Benin. 8p., IDAF/VVP/124

Stamatopoulos C ct Jarrett T Rapport de natelier sur l'utilisation dc la version Windows de ARTFISH.


1998 Cotonou. Benin, 4 - 15 mai 1998 Progran-uric pour le Développement Intégré des Peches
Artisanales en Afriquc de l'Ouest (DIPA). Cotonou, Benin. 9p., DIPA/WP/ I 24
Adebiyi F Hannful Fishing Pratices in the Coastal belt of Nigeria: Use of the non Selective Fishing Gear.
1998 Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDA F).
Cotonou_ Benin. 22p IDA F/WP/125
Anon Report of the Regional 'Workshop on the Adaptation of the Code of Conduct for Responsible Fisheries
1998 in West Africa. Cotonou, Benin_ I - 5 June 1998 Programme for Integrated Development
of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin_ ?'??p., IDAF/WP/126
Anon Rapport dc l'Atelicr Regional pour l'Adaptation du Code dc Conduite pour une Peche Responsable
1998 en .Afrique de l'Oucst. Cotonou_ Benin, - 5 juin 1998 Programme pour le Developpement
Integré des Peches Artisanales en Afrique dc l'Oucst (DIPA). Cotonou, Benin. ???p..
DIPA/WP/126

Kebe. M ct Horemans B 1998 - Guide methodologique pour l'etude des coins et revcnus en peche
1998 artisanalc en Afrique. Programme pour le Dc.i.veloppement Integre des Peches Artisanales
en A frique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin 34p + annexes, DIPA/WP/127

Lassissi. A.. et La MARP dans les Communautes de Peche. (Un guide pour les aP,ents de terrain).
1998 Programme pour le Developpement Intégre des Peches Artisanalcs en Afrique dc l'Ouest
(DIPA), Cotonou. Benin ???p.. DIPA/VVP/128

Dici, Y et Ndiave. O., Guide de bonnes pratiques de manutention et de transfonuation artisanate du poisson.
1998 Progranurie pour le Développement Intégre des Peches Artisanales en Afrique dc l'Ouest
(DIPA), Cotonou. Benin '??'?p DIPA/WP/I29

Manuels de terrain / Field Manuals

Johnson, J P et M.P. Wilkie. Pour un développement intégré des peches artisanales. du bon usage
1988 de participation et de la planification Cotonou, Projet DIPA. l57p. + annexes Manuel de
Terrain N 1

Mena PJ J P. Johnson, and M.P. Wilkie. Guide for planning monitoring and evaluation in fisheries
198-8 development units. Cotonou. IDAF Project. 116p.. IDAF Field Manual N'' 2

IDAF Newsletter / La Lettre du DIPA

DAF Newsletter/Lettre du DIPA. I. October/Octobre 1985. 4p


DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 2. January/Janvier 1986, 14p.
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 3. June/Juin 1986. 40p.
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 4/5. Sept./Dec. 1986, 76p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 6. September 1987. 58p.
DAF Newsletter/Lettrc du DIPA, 7, June/Juin 1988, 84p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 8. June/Jum 1989. 74p.
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 9. October/Octobre 1989. 84p
DAF Ncwsletter/Lettre du DIPA, 0, August/Aoiit 1990, 84p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 1. Januarv/Janvier 1991_ 6p.
DAF NeWsletter/Lcure du DIPA, 2, April/Avril 1991, 8p.
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 3. Julv/Juillet 1991, 6p.
DAF Newsletter/Lettre du DIPA_ 4. Oclober/Januarv 1992. 12p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 5. September/Septembre 1992, 85p
DA F Newsletter/Lettre du DIPA. 6, December/Décembre 1992. 311)
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 7. March/Mars 1993, 39p
DA F Newsletter/Lettre du D1PA, 8, June/Juin 1993, 38p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 9. September/Septembre 1993. 32p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 20. December/Décembre 1993, 28p
DAF New sletter/Lettre du DIPA. 21. March/Mars 1994, 32p
DAF New sletter/Lettre du DIPA, 22. June/Juin 1994, 32p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 23. September/Septembre 1994. 52p
DAF Newslettcr/Lettre du DIPA. 24, December/Décembre 1994, 36p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 25. March/Mars 1995. 32p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 26, Junc/Juin 1995. 32p
DA F Newsletter/Lettre du DI PA 27, September/Septembrc 1995. 40p
DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 28, December/Décembre 1995. 32p
DA F Newsletter/Lettre du DIPA. 29. March/Mars 1996. 28p
ZE TRAA.73ECT

-Do
.4-e _free e c-7/-ea --e- t frij

_exzz z' etetez/rd - ce)-72/zzeZzie

i 27e

(,2aL /2z t CP-2. .72.4/z

(/&:; _zz .reet


7- zz
_-24 4nl z)

ezcme/g2 e-
feLCIIC/2-2_
,Ce-t _76-e 4' e/n/Y_/.6e1}-2J z,1C,472/ 66. /?zi_C

71-12,97-2/7Zel../7 C-e

zezz-t- __624-)2-6.2-7z;i z6/


ece 4--zzlda ...77-orzege)
eà-ez1;e-e)d-z7"2 vLeZ/t t?z.

3) _4-42 é91-

12- 2Z7 .r12- eZ eze zA-2/zz'

,_6;76,5 1/71/tL lCO/2c --;)--2,2


..__z, Z(rz2z-e. e_ or:eta_ r_Zre7i /7'

o-z-eez

.._&74 e-te/2--z Cee/te ee-49-7--d -C/2 `I/ce2z,2- /2-lem-e -Ce

I ..azz.z- ,e7z,ee, el,-( __L2 _LZ '-'6-ee 4

7-?-z) 6z/ Lay?? ?-2 7/ ?Yz mea ..e n ye i 55 56 e 74"

57, -co?? 772 e zneo


c°-72 z

1 14 Rapport Te.chnique du DiPA N° I2

Vous aimerez peut-être aussi