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Chaque année, la combustion de carburants fossiles pour se chauffer et produire rejette sept
milliards de tonnes de carbone dans la biosphère. L'exploitation intense de ces combustibles modifie
considérablement la structure de l'atmosphère du fait du relâchement dans l'air des particules de gaz
carbonique contenues dans le charbon, resté sous terre depuis des millénaires. Si le principal
responsable de la pollution de la biosphère est le gaz carbonique (70%), de nos jours, d'autres rejets
des usines comme le plomb, surtout présent dans les tuyauteries intérieures des constructions
anciennes, le mercure, le méthane, le protoxyde d'azote mais aussi les détergents industriels
polluent l'environnement. La concentration de méthane dans l'atmosphère a augmenté, depuis
1750, de 150%. Tous ces rejets sont transportés dans l'atmosphère par les courants d'air chaud.
Les transports comme l'automobile ou l'avion polluent également l'atmosphère. La voiture des
particuliers est responsable de 50% des émissions de CO2. Il faut ajouter que la tendance actuelle,
d'utiliser son véhicule pour de petits déplacements, pollue davantage que les longs trajets et l'usage
excessif de la climatisation génère des surémissions de 20%. A Mexico, à Tokyo ou à New York, les
gaz d'échappements des voitures provoquent l'effet « smog », c'est à dire l'apparition d'une brume
grisâtre renfermant des gaz toxiques au dessus des routes et des villes. De plus, le trafic aérien est
une source de pollution importante, qui a pratiquement doublé. En effet le trafic aérien mondial a
progressé environ de 50% en dix ans. Chaque année, 16000 avions relâchent dans l'atmosphère 600
millions de tonnes de gaz carbonique : des avions décollent et atterrissent sans cesse, en moyenne
un toutes les minutes ou deux minutes, déversant ainsi la moitié de leur réservoir de kérosène à
chaque décollage et atterrissage, polluant de ce fait encore un peu plus l'atmosphère. Au rythme
actuel, la contribution du transport aérien à la pollution de l'air doublera d'ici vingt ans et les
émissions de dioxyde de carbone des avions devraient croître de 3.9% par an jusqu'en 2015.
C) transport maritime :
Les mers sont devenues de véritables autoroutes maritimes, sillonnées chaque jour par de
nombreux pondéreux et cargos pas forcément en bon état. Le pétrole, carburant essentiel des
bateaux, constitue une cause fondamentale et préoccupante de la pollution des océans à l'échelle
globale. Chaque année on estime à six millions de tonnes la quantité d'hydrocarbures introduite dans
les océans par l'activité humaine, les océans sont donc contaminés de façon quasi permanente par
un film d'hydrocarbures. L'une des formes les plus graves de la pollution de l'eau consiste surtout en
des déversements de pétrole brut dans l'environnement marin. Le trafic maritime intense des
pétroliers donne donc lieu à des catastrophes pétrolières importantes : les marées noires. Les rejets
industriels sont donc la première cause de pollution de la biosphère et les polluants sont de plus en
plus présents autour de nous.
D) l’agriculture :
De nos jours l’agriculture a évolué vers une forme productiviste, incitant à l’usage massif de produits
nuisibles à l’écosystème tel que les pesticides et les engrais chimiques. Les plantes n'ont plus le
temps d'absorber tous les nitrates contenus dans ces produits. Ce qui provoque alors la pollution des
sols puis par le biais des eaux de pluies, ses produits toxiques contaminent les nappes phréatiques,
les fleuves et perturbent les différents écosystèmes. L’une des principales répercussions est
l'eutrophisation, qui est une fertilisation excessive des eaux due à un apport massif de composés
azotés et phosphorés provenant de l'activité agricole et des rejets domestiques et industriels. Ces
composés favorisent le développement des micro-algues (phytoplanctons) et des macro-algues qui
constitue le premier maillon de la quasi-totalité des chaînes alimentaires maritimes. Puis
l’eutrophisation engendre des perturbations dans la chaine alimentaire