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1er cycle universitaire. BTS. C.

Haouy, professeur de Physique Appliquée


Cours de Thermodynamique n° 7 : Les machines thermiques dithermes. Mise à jour du 28/01/08.

Colonne de gauche = discours fait aux élèves, pas forcément écrit au tableau
Colonne de droite = résumé et illustrations du propos de la colonne de gauche, écrits au tableau ou montrés sur transparents.

Voir l’Introduction aux cours de thermodynamique pour situer ce cours dans son contexte. Les exercices signalés sont disponibles en fin du cours.

cours n° 7 : Les machines thermiques dithermes

Pré-requis : cours n° 5 et 6. Plan : Bibliographie :


1. Cycles et machines thermiques Introduction à la thermodynamique, C.
A retenir : Le calcul d’un rendement ou d’une efficacité. 2. Les moteurs thermiques dithermes Lhuillier et J. Rous, Dunod, 1994.
3. Les machines frigorifiques Les machines transformatrices d'énergie, tome
1, par G. Lemasson, Delagrave, 1963

1. Cycles et machines thermiques. 1.


Ces machines thermiques permettent de produire du froid (réfrigérateur), du chaud Machines thermiques : cycliques pour qu'elles fonctionnent en continu : la rotation
(pompe à chaleur) ou du travail (moteur thermique) à partir de sources de chaleur continue d'un moteur thermique en est un exemple concret
uniquement (c'est l'application du 1 er principe de la thermodynamique).
Comme les transformations doivent être continues (pour marcher tout le temps, et non
Q1
pendant quelques secondes uniquement) , il ne peut s'agir que :

1. de transformations infiniment lentes : sans intérêt car dans ce cas la puissance


développée serait infiniment petite : on n'a pas toute notre vie pour refroidir un frigo !.
2. de transformations cycliques où l'état final et initial du système (gaz par exemple) sont Q2 Q2
identiques : c'est ce qui est réalisé en pratique.

On a vu (voir cours n° 5) qu’il fallait absolument 2 sources de chaleur au minimum pour


avoir un moteur thermique. Le moteur ditherme est donc le moteur "minimal" qui échange
Un cycle : Q2 absorbé et Q1 départ d'un nouveau cycle
de la chaleur entre deux sources. Cet échange de chaleur (qui correspond globalement à
rejeté, on a Wcycle = Q2 - Q1
une absorption de chaleur sur un cycle) permettra une perte de travail, c'est - à - dire de
l'énergie motrice fournie à l'extérieur.
On a vu au cours n°5 que, d'après le 2 nd principe de la thermodynamique, les moteurs
dithermes prennent obligatoirement de la chaleur Q 2 d’un corps chaud pour la convertir
en énergie motrice W. Ils en perdent cependant une partie de cette chaleur Q 1 qu'ils
W
rejettent à la source froide. Ils possèderont donc un rendement défini par  
Q2

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Cours de Thermodynamique n° 7 : Les machines thermiques dithermes. Mise à jour du 28/01/08.

2. Les moteurs thermiques dithermes. 2.


2.1. Moteur réversible en contact avec 2 sources : cycle de Carnot. cycle moteur
Rappelons qu'un cycle réversible est un cycle pour lequel le système d'étude est constamment en
équilibre thermodynamique avec son environnement immédiat (appelé "extérieur") : pour les
systèmes simples que l'on étudie1 cela se traduit par un équilibre thermique (égalité des
températures intérieure et extérieure lors des contacts thermiques) et mécanique (égalité des T2
Q1
pressions intérieure et extérieure). Le cycle est dit ditherme s'il se déroule entre 2 thermostats Q2 T1
uniquement (ou sources de chaleur2).
Ces définitions rappelées, le seul cycle ditherme réversible possible est donc le cycle composé de 2
isothermes et de 2 adiabatiques (qui permettent, sans contact avec les sources, de passer de
l'isotherme chaude T2 à l'isotherme froide T1) : ce cycle est appelé cycle de Carnot. Les chaleurs Wcycle
échangées lors du cycle Q1 et Q2 sont alors forcément échangées sur les isothermes puisque les  
Wcycle = -Q2 – Q1 Q2
adiabatiques n'échangent pas de chaleur avec les sources (par définition d'une adiabatique). Le
cycle de Carnot est le cycle ditherme réversible : il assure le rendement maximal du moteur en
contact avec 2 sources.
2.1.
Si l'extérieur évolue à la même température que le système, alors il peut y avoir également
réversibilité (ou plutôt quasi réversibilité) et donc même rendement, mais dans ce cas, si on veut
cycle moteur de Carnot = meilleur cycle moteur réversible ditherme possible.
s'assurer de la réversibilité du cycle (c'est-à-dire obtenir un rendement maximal) on ne peut plus
appeler un tel cycle "ditherme" car lors de l'évolution de sa température le système est alors
forcément en contact furtif avec une infinité de thermostats (ou four) et non plus 2 seulement. On P
peut cependant assimiler un cycle quelconque à un cycle "ditherme" en considérant comme source
chaude un thermostat (fictif) de température égale à la température maximale T 2 de contact du  2 adiabatiques
système avec l'extérieur (ce qui exclut la température maximale obtenue par compression T2
adiabatique où il n'y a pas contact avec l'extérieur), et comme source froide un thermostat de
Q2  2 isothermes T1 et T2
température égale à la température minimale T1 de contact. On aura alors  = max =1-T1/T2 mais
dans un tel cas on ne peut plus dire que le cycle est à la fois ditherme et réversible : il est soit T1
réversible (rendement maximum) , soit ditherme (2 thermostats uniquement).

Dans le cas général comme les isothermes sont infiniment lentes à se réaliser 3, le cycle de Carnot Q1 V
développe une puissance mécanique nulle. On est alors amener à accélérer le processus en
n'attendant pas que la source et le système soient à la même température, aux prix de la perte de
réversibilité, donc de rendement. 1er principe et cycle quelconque  W = -Q2 – Q1
 = max = 1  T1
Q Q
2nd principe et cycle ditherme réversible  2 =  1 T2
1 T2 T1
gaz parfaits purs (c'est-à-dire absence de mélange qui font intervenir la diffusion ou les
réactions chimiques). on a bien évidemment 0   < 1
2
Le foyer d'une chaudière, l'eau et l'atmosphère peuvent être considérés comme des
sources de chaleur, contrairement à la combustion d'un mélange carburant-comburant. Si Un rendement de 100% est donc impossible avec un moteur thermique, même avec le
l'extérieur est un four où l'on contrôle la montée en température, la transformation peut moteur idéal de Carnot.
être réversible, cependant le four n'est alors pas considéré comme une source de chaleur.
3
Le cycle de Stirling est modélisé par 2 isothermes…en réalité ce n'est qu'une
approximation.
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Dans ce dernier cas on aura obligatoirement  < 1-T1/T2. Il existe d'autres types de cycle
qui sont parfois qualifiés de réversibles…mais qui ne sont alors plus dithermes : (liste non cycle moteur de Carnot cycle moteur quelconque
exhaustive)
Q1 Q1
2 adiabatiques et 2 isochores : cycle de Beau de Rochas (essence) Q2
Q1
2 isothermes et 2 isochores : cycle de Stirling (souvent avec de l'hydrogène). Q2
2 adiabatiques, 1 isochore, 1 isobare : cycle Diesel. 1000 J 500 J
1500 J
2.2. Exemple d’un moteur "ditherme" réel : le cycle de Beau De Rochas 2000 J
500 J
(essence). 500 J
Un moteur de Carnot est très compliqué (donc très cher) à réaliser, pour des raisons  = 0,5  = 0,25
techniques et non théoriques (isothermes difficiles à assurer, pressions élevées). On
fabrique donc des moteurs plus simples (moins cher) mais non réversibles (donc avec un
rendement plus faible ou bien un travail perdu plus faible).

Le cycle de l'air du moteur vu ici est constitué de 4 temps : un "temps" correspondant à 2.2
une course totale du piston et non à un type de transformation sur le diagramme P(V). Le Moteur essence à 4 trajets verticaux (4 "temps") par cycle.
fluide utilisé est un mélange air - essence (4).
0
 L'admission et la compression sont possibles car le moteur a été préalablement lancé 1 2
(au moyen d’un moteur électrique) et un volant d'inertie permet d'emmagasiner
l'énergie cinétique du lancement pour permettre l'aspiration de l'air. Par la suite, la
présence de 3 autres cylindres, chacun fonctionnant sur un temps différent, permet
une rotation plus régulière du moteur ainsi qu'un travail fourni 4 fois plus élevé. La
compression est nécessaire pour permettre l'explosion du mélange à l'aide des
bougies.
 La détente est possible car elle correspond à la surpression due à l'explosion du
mélange air-essence qui provoque une chaleur intense et très rapide. détente des gaz brûlés
 L'échappement est possible car le moteur a été lancé par la phase de détente, et est départ du cycle : provoquée par la chaleur de échappement des gaz brûlés
donc entraîné par l'inertie et la présence des 3 autres cylindres. explosion lorsque le l'explosion (réaction chimique) imposé par l'inertie mécanique
piston est au point
Seule la phase de détente correspond en fait à l'apport de travail à l'extérieur. Les mort haut : mélange
soupapes sont commandées par un arbre à cames 5 solidaires de la rotation de l'arbre explosif comprimé à
3 4
moteur. la main (manivelle)
ou à l'aide d'un
moteur électrique
série (lanceur).
4
assimilable à de l'air pur car le volume d'essence est négligeable.
5
Il s'agit tout simplement d'un axe métallique sur lequel on a fixé des galets ovales qui
viennent frotter périodiquement sur un dispositif d'ouverture-fermeture.
page 3/18 admission du mélange imposée compression imposée par l'inertie
par l'inertie mécanique mécanique terminée par l'explosion
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On peut alors observer le cycle dans le plan P(V) : voir ½ page de droite : Rotation régulière et multiplication du travail avec 3 autres cylindres qui travaillent
 Le fait que l'explosion soit isochore s'explique chacun sur un trajet (temps) différent. C'est la détente d'un piston qui entraîne les 3 autres
 par le fait que l'explosion du mélange air - essence est très rapide (contrairement à pistons :
l'explosion d’un mélange air - gasoil des diesel où l'explosion est provoquée par comp° adm° dét écha
l'injection progressive et contrôlée du gasoil dans l'air).
 La compression et la détente sont adiabatiques du fait de la rapidité de la course du
piston (6).
 Lors de l'ouverture de la soupape d'échappement, la pression est égale à la pression
extérieure (pas de viscosité d’un gaz parfait).
 Pour finir le cycle est considéré comme quasi - statique (7).

Comme deux transformations sur les 4 sont adiabatiques, l'échange de chaleur s'effectuera
uniquement sur les trajets 2-3 (Q2) et 4-1 (Q1). Les températures extrêmes sont T 3 ( 800
°C) et T1 ( 20°C) : on peut donc assimiler ce cycle à un cycle ditherme s'effectuant entre P
3
les températures T 1 et T3. Comme on n'a pas un cycle de Carnot on aura bien évidemment 20 à 60 bars pour un moteur 4 cylindres
1 Q2 à 2 litres de cylindrée:
Q2/T3 + Q1/T1  0 et donc  < 1-T1/T3  72% , on trouve (voir exercice 1)   1   1 
 12 bars
51 % avec  le taux de compression volumétrique (600 mL / 100mL = 6 ici) 2 W 4

Remarquer que la source chaude extérieure est créée par la réaction chimique de Q1
0
combustion (explosion) et qu'elle se trouve…à l'intérieur du système (la dénomination 1 bar
1
intérieur / extérieur n'est pas vraiment adéquate !).
V [ml]
L'isochore 2-3 peut être considérée comme (quasi) réversible car la source chaude est à la
même température que le mélange air-essence (par construction de la combustion 100 500 ml 600
interne), en revanche l'isochore 4-1 ne peut pas être considérée comme réversible car la
température du mélange évolue alors que celle de l'atmosphère reste constante : il n'y a 0  1 : admission du mélange air-essence sous 20°C
plus équilibre thermique. Le cycle ne peut donc pas être considéré comme réversible en 1  2 : compression adiabatique (course des pistons très rapide : 6m/s à 3000 tr/min) à
toute rigueur. Cependant, parfois, on fait comme si l'atmosphère évoluait à la même 330 °C – 12 bars
température que l'isochore (hic…) et on qualifie alors le cycle de réversible…cela permet 2  3 : explosion très rapide ( compression isochore) de 800 °C à 4000 °C
en fait seulement d'évaluer rapidement le rendement max théorique que l'on peut en tirer. 3  4 : détente adiabatique avec production de travail.
4  1 : baisse de pression lors de l'ouverture de la soupape d'échappement.
1  0 : échappement.
6
On a 4 temps (4 déplacements) pour 2 tours, donc à 3000 tr/min le piston effectue 6000
déplacements / min, soit 1 déplacement / 10 ms. Or la chaleur met beaucoup plus de 10  moteur 4 temps essence réalisé avec :
ms à s'évacuer  compression et détente adiabatiques.  2 adiabatiques.
7
Cela se justifie par le fait que la vitesse des molécules d'air est de l'ordre de 700 m/s à  2 isochores
600K (T2), or la course du piston (6 cm par exemple) s'effectue en 10 ms, soit une
vitesse de déplacement de 6cm/10ms = 6m/s << 700 m/s du gaz : la pression a donc le Exercice 1
temps de s'équilibrer.
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En pratique, le cycle réel du moteur à explosion à essence est donné 1/2 page de droite Cycle réel :
Ce qui signifie que :
P
1/ l'admission crée une dépression (mélange visqueux)
2/ on provoque l'explosion légèrement avant que le piston n'ait atteint le point mort haut
de manière à prendre en compte la durée de l'étincelle et la durée de combustion : c'est
l'avance à l'allumage.
3/ La boucle inférieure est décrite dans le sens trigo : cela signifie que le travail fourni est
encore plus faible que prévu : le rendement réel sera encore affaibli (25% à 40% en
réalité)

L'exercice 1 donne le calcul théorique du rendement du cycle. En pratique, le rendement


effectif est plus faible car le cycle décrit est le cycle réel vu ci-dessus et il y a les
frottements des divers organes. On remarque que le rendement est d'autant plus élevé que
le taux de compression est élevé. Ce qui limite  est le phénomène de détonation
(combustion spontanée du mélange qui se traduit par des cognements secs et métalliques à
l'intérieur du cylindre : pour   12 on aurait la pression qui monterait jusqu'à 100 bars : le
moteur ne résisterait pas à un tel à-coup). Il est de l'ordre de 6 à 9 pour les moteurs à
essence. L'indice d'octane permet de limiter le phénomène de détonation, donc permet
d'augmenter , c'est-à-dire le rendement . Les moteurs diesel ne possèdent plus de
détonation car il ne s'agit pas d’un gaz explosif que l'on comprime, mais uniquement de V
l'air. On peut donc encore augmenter , c'est-à-dire le rendement. Ce qui limite  dans ce
cas est la pression du gaz qui crée des contraintes mécaniques :  est de l'ordre de 15 et la
pression maximale de l'ordre de 50 bars pour le diesel

On notera que lors de l'utilisation du frein moteur (vitesse enclenchée en descente) la


puissance de freinage est directement liée à l'aire de la partie inférieure de la boucle
balayée pendant 1 cycle moteur (8). Comme cette aire nuit au rendement énergétique du  rendement de 35% au maximum.
moteur, les constructeurs font en sorte de la réduire au minimum : le frein moteur des
voitures modernes est donc moins puissant que le frein moteur des anciennes voitures.

8
Outre ce qui est dissipé en frottements et résistance au roulement.
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3. Les machines frigorifiques. 3.1.


3.1. Réfrigérateurs (ou climatiseurs). cycle (résistant) de réfrigération :
Ils pompent de la chaleur d’un corps (qui se refroidit) et la transmettent à un autre corps
(qui s'échauffe) grâce à un compresseur et à un détendeur qui permettent cette opération. U = 0
1er principe sur un cycle quelconque  W = -Q1 – Q2 Q1 T
2nd principe sur un cycle réversible ditherme : Q1/T1 + Q2/T2 = 0  Q1 et Q2 sont de signe Q2 air ambiant
opposé et Q2 = T2/T1·Q1 > Q1 car T2 > T1 par définition. Q1 = -W – Q2 T2
Or on veut Q1 absorbé, c'est-à-dire Q1 > 0  on aura forcément Q2 < 0 (2nd principe), aliments, T1
c'est-à-dire Q2 rejeté plus important que Q1 absorbé et donc W = -Q1 – Q2 > 0 : ce cycle
serpentin W grille
nécessite de l'énergie motrice et ne peut donc être parcouru que dans le sens
trigonométrique (absorption de travail).
Q1
L'efficacité est définie par : e 
ce qu 'on veut W
Quel est le rendement de l'installation ? Il s'agit de  =
ce qu'on dépense pour l'obtenir T1
Cycle ditherme réversible (Carnot) : e  e max  peut varier de 0 à l'infini.
Q1 T2  T1
 . Comme ce n'est pas vraiment un calcul de rendement dont il s'agit (car on ne
Wcycle  6,5 pour T2  27 °C et T1  -13 °C
prend en compte que l'énergie W que l'on doit fournir mécaniquement à la pompe et non emax
celle qui est évacuée) on appelle plutôt "efficacité e" le rapport Q1/Wcycle. 5

4.5
L'absorption du froid est plus importante si on y a joute une absorption de chaleur latente courbe donnant emax pour T2 = 300 K
de changement de phase. En pratique on va provoquer dans un serpentin la vaporisation 4
(= ébullition) d'un liquide (transition liquide  vapeur) à température ambiante9
3.5
(température initiale de l'intérieur du frigo) en créant une dépression du fluide (détente
forcée à l'aide du compresseur par l'aspiration du fluide à travers un tube poreux). Cette 3
chaleur latente de vaporisation doit être aussi élevée que possible (pour une masse donnée
de fluide frigorigène) afin d'accélérer le processus (différents fluides sont utilisés : CFC, 2.5

fréon…). Afin d'assurer, pour chaque cycle, un phénomène de vaporisation, il faut bien
2
passer par une liquéfaction à un moment donné du cycle : cela est réalisé en comprimant
suffisamment le fluide sous température ambiante (extérieur du frigo). Lorsque la 1.5
température froide est suffisante, un bilame arrête le moteur du compresseur.
1

Dans tous les exercices abordés en BTS, le cycle de refroidissement sera lancé depuis
0.5
longtemps de sorte que c'est le régime permanent qui sera étudié : T froide et Tchaude seront
T1 [K]
déjà établies depuis longtemps. 0
0 50 100 150 200 250

9
Le fluide utilisé doit donc pouvoir se liquéfier ou se vaporiser de la température Le réfrigérateur est d'autant plus efficace que T 1 est proche de T 2…ce qui n'est pas
ambiante à la température froide minimale sous pression réduite…ce qui limite l'emploi l'objectif d'un frigo !
des frigo à C02 pour laquelle la transition de phase ne s'opère plus au delà de 31 °C.
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3.2. Pompes à chaleur. 3.2.


Le principe est simple : absorber de l'énergie thermique (chaleur) de l'extérieur de la
maison pour la rejeter à l'intérieur de la maison (d'où son nom). Il s'agit donc simplement U = 0
d’un réfrigérateur ouvert sur l'extérieur et dont la grille arrière est placée dans notre Q1 T
appartement. La pompe à chaleur absorbe donc la chaleur Q 1 de l'extérieur et c'est la grille atmosphère Q2
chaude du réfrigérateur qui chauffe la pièce ( 10). Dans ce cas c'est la chaleur Q 2 restituée à T1 air ambiant
l'air ambiant qui nous intéresse, et l’efficacité est donc définie par : T2
Q Q2 = -W – Q1
e 2 serpentin W
W grille
On démontre alors que pour le cycle de Carnot (le seul cycle ditherme réellement
réversible) on obtient Q2
C'est Q2 qui nous intéresse  on définit l'efficacité par e 
T2 W
e max 
T2  T1 T2
Pour un cycle réversible ditherme on a e  e max 
T2  T1
e  6,5 signifie qu'il est 6,5 fois plus avantageux d'utiliser l'électricité pour alimenter le  23 pour pour T2  20 °C (293 K) et T 1 7 °C (280K)
compresseur de la pompe à chaleur que d'utiliser l'électricité directement pour faire
chauffer un radiateur électrique (rendement de 1) !!!
emax
Cependant, comme T 2 = T1 + T, on en déduit qu'une pompe à chaleur est d'autant plus
24
efficace que T1 (température extérieure) est élevée et T 2 proche de T1, c'est-à-dire quand
elle ne sert à rien… 22 courbe donnant emax pour T2 = 20 °C
20
BON A SAVOIR : (bibliographie : article "Pompes à chaleur" de la revue "Que choisir" n° 436 - avril 2006)
Dans le bâtiment on appelle COP l'efficacité définie plus haut : c'est le COefficient de Performance. Lors d'une 18
installation de pompe à chaleur pour le chauffage domestique le COP doit être  3 pour avoir droit à une aide
des pouvoirs publics ("crédit d'impôts" de 50 % en 2006). Les fabricants de pompe à chaleur annoncent donc 16
des COP souvent  3. Mais le COP dépend de la température extérieure et de la température intérieure…donc 14
pour quelles températures est-il calculé ? Je n'ai pas d'info° sur la température intérieure de la maison mais en
revanche la température extérieure utilisée pour le calcul est de…7° C : pas franchement hivernal comme 12
température !!! En effet, plus la température extérieure est élevée (donc proche de la température intérieure) et
plus le COP est élevé…les fabricants ont donc tout intérêt à prendre comme température extérieure de 10
référence une température élevée ! Finalement la pompe doit prendre la chaleur à un endroit qui refroidit peu
en hiver (prise dans le sol : pompe géothermique mais non les pompes à air), en outre il faut se souvenir que le 8
COP annoncé par les fabricants est un COP théorique de laboratoire : le COP réel d'une pompe à chaleur à air 6
sera donc largement plus petit que celui annoncé (conditions différentes, équipements électriques auxiliaires -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 T1 [°C]
indispensables non pris en compte…ce qui peut rendre absurde un tel investissement. l'UFC Que choisir
recommande de prendre un COP  4 pour obtenir un COP réel de 3 en pratique, ainsi que faire appel à un efficacité théorique max très élevée (  23 pour T1 = 7°C), à comparer avec une efficacité
installateur qualifié (ils ne sont pas nombreux) pour que le COP réel soit aussi élevé que possible (qui dépend réelle de 3 environ pour une température extérieure T 1 de 7°C (280 K) !!!
également de la mise en place de l'installation).

10
Bien évidemment, les pompes à chaleur diffèrent des réfrigérateur non pas au niveau du
principe mais au niveau des puissances mises en jeu, diamètre des tuyaux etc.
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Cours de Thermodynamique n° 7 : machines thermiques dithermes. Mise à jour du 10/04/06.

Exercices récapitulatifs du cours de thermodynamique .

Exercice 1.
Calculez le rendement   W/Q2 du cycle de Beau de Rochas composé de 2 isochores et de 2 isothermes, avec V 2/V1  
(taux de compression volumétrique) et   Cp/Cv  1,4. On considère le mélange air - essence comme un gaz parfait et on

rappelle que lors d’une transformation adiabatique on a T.V -1 = Cte.

1
Rép :   1 
 1

à partir d'ici il s'agit d'annales, voir les corrigés dans le fichier "correction des exercices du cours n°7"

Exercice 2 : cycle de Stirling. BTS Maintenance 1992, Nouméa.


On étudie une machine ditherme fonctionnant suivant le cycle de Stirling représenté sur la figure 1.
On distingue dans ce cycle :
- deux transformations réversibles isochores P
A
- deux transformations réversibles isothermes
aux températures T 1 et T 2 (T 1 < T 2)
D
B

C
Vmin Vmax
V

Le fluide décrivant ce cycle dans le sens ABCDA est assimilé à un gaz parfait. On rappelle que pour une évolution élémentaire
d’une mole de gaz parfait, la variation d'énergie interne dU est liée à la variation de température dT par la relation dU = C v dT
où Cv est la capacité calorifique molaire à volume constant du fluide.
On donne :
- température de la source froide T 1 = 276K
- température de la source chaude T 2 =293K
V
- rapport volumétrique max  3,0
Vmin
- constante du gaz parfait R = 8,32 J.mol -1 . K-1
- Cv = 21 J.mol -1. K-1

l°) - Quelle est la nature de chacune des trans formations A-B, B-C, C-D et D-A ?
2°) - Pour une mole de fluide :
2-1 Exprimer pour chacune des transformations le travail et la quantité de chaleur échangés par le fluide avec le milieu
extérieur.
2-2 Calculer les valeurs numériques des grandeurs exprimé es ci-dessus pour les transformations A -B et B-C.
2-3 Exprimer le travail total W échangé par cycle entre le fluide et le milieu extérieur. Le fonctionnement du cycle est -il
moteur ou récepteur ? Justifier la réponse.
3°)- On appelle Q 1 la quantité de chaleur prise à la source froide par une mole de fluide au cours d’un cycle. En utilisant les
résultats de la question 2°), donner la valeur numérique de Q 1 . Citer une application possible de cette machine.

Exercice 3 : cycle Diesel, BTS Maintenance 1994, M étropole.


On considère un moteur à combustion interne fonctionnant suivant le cycle Diesel représenté en annexe.
V
A1A2 : compression adiabatique réversible de l'air caractérisée par le rapport volumétrique : x 1
V2
A2A3 : injection du carburant finement pulvérisé dans l'air comprimé et chaud provoquant son inflammation. La combustion
se produit à pression constante.
A3A4 : détente adiabatique réversible des gaz.

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Cours de Thermodynamique n° 7 : machines thermiques dithermes. Mise à jour du 10/04/06.

A4A1 : ouverture de la soupape d'échappement, ramenant instantanément la pression à P1 , les gaz subissant un
refroidissement isochore.

La quantité de carburant injecté étant faible devant la quantité d'air aspiré, on considérera que le nombre total de
moles n'est pas modifié par la combustion.

On assimile les gaz à un gaz parfait de constante R = 8,32 J.K -1.mol-1, de capacité thermique molaire à pression constante
Cp = 29 J.K -1.mol –1.On donne :  = 1,40.
On étudie les transformations subies par une mole de gaz parfait.

1 - Ce gaz est admis dans les cylindres à la pression P1 = 1 bar = 1,0 x 105 Pa et à la température T1 = 330 K.
a - Calculer le volume V1
b - Calculer la pression P2 et la température T2 en fin de compression sachant que x = 14.

2 - En fin de combustion, la température du gaz est T3 = 2 260 K. Calculer le volume V3 et la chaleur Q23 reçue par ce gaz au
cours de la transformation A2A3.

3 - Calculer la pression P4 et la température T4 en fin de détente.

4 - a - Calculer la quantité de chaleur Q41 reçue par le gaz au cours de la transformation isochore.
b - En appliquant le premier principe, calculer le travail fourni par le moteur au cours d’un cycle.
c - Calculer le rendement  de ce moteur thermique.

ANNEXE

P
A2 A3
P2

P4 A4

P1 A1

0 V2 V3 V1 V
RAPPELS :
Le rendement d’un moteur thermique est l e rapport entre le travail fourni par les gaz au cours d’un cycle et la quantité de
chaleur reçue par les gaz au cours de la phase de combustion.

Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A (PA , VA , TA) à un état B (PB ,
VB , TB), on peut écrire :

P A V A = P B V B 
TA V A   1 = T B V B   1

avec  =
Cp
Cv

Exercice 4. BTS Maintenance 1994, Nouméa.


Un gaz parfait subit les transformations réversibles représentées sur le diagramme ci -dessous :

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P
A
PA

PC C

PB B

0 VA VB V

AB : détente adiabatique telle que VB = 2 VA


CA : compression isotherme

On donne :

PA = 1 bar = 10 5 Pa
VA = 10-2 m3

Température du gaz au point A TA = 300 K


Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.mol -1.K-1
Capacité thermique molaire à pression co nstante : Cp = 29 J.mol -1.K-1

Rapport des capacités calorifiques de ce gaz :  = C p = 1,40


Cv

1 - Comment appelle-t-on la transformation BC ?


2 - Calculer le nombre de moles n de ce gaz.
3 - Calculer :
a) la pression PB et la température TB du gaz au point B.
b) la pression PC du gaz au point C .

4 - Calculer la quantité de chaleur QBC et le travail WBC reçus par le système pour la transformation qui fait passer le
système de l'état B à l'état C.

5 - a - Pourquoi la variation d'énergie in terne UCA du gaz est-elle nulle lors de la transformation CA ?
b - Appliquer le premier principe au cycle ABCA et en déduire le travail WAB reçu par le gaz lors de la détente
adiabatique AB.
c - Interpréter le signe de WAB.

RAPPELS :
Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A (PA , VA , TA) à un état B (PB , VB , TB),
on peut écrire :
P A V A = P B V B 
TA V A   1 = T B V B   1

avec  =
Cp
Cv

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Exercice 5 : BTS Maintenance 1995, M étropole.


Une pompe prélève de l'air dans l'atmosphère à une température de 27°C à la pression de 1,0 x 105 Pa . Elle remplit
en une minute une bouteille de 20 L de telle façon que la pression finale soit de 10 x 105 Pa , l'air étant alors à une
température de 57°C.

On admet :
. que la transformation subie par l'air équivaut à deux transformations quasi -statiques théoriques successives :
- une transformation 1-2 à température constante
- une transformation 2-3 à volume constant.
. que l'air peut être assimilé à un gaz parfait
. que la bouteille était préalablement vide d'air.

Travail demandé :

1 - Calculer le nombre de moles d'air subissant ces transformations.


2 - Calculer le volume initial V 1 occupé par cet air.
3 - Déterminer l'état théorique du gaz ( P2 , V2 , T2 ) à la fin de la transformation 1 -2.
4 - Calculer la puissance minimale de la pompe.

On donne :
* Constante des gaz parfaits : R = 8,32 J.mol -1 . K -1
* Expression du travail reçu par un gaz lors d’une transformation isotherme à la tempéra ture T :

W AB = n R T Ln ( P B / PA )

Exercice 6 : BTS Maintenance 1995, Nouméa.


Une pompe à chaleur fonctionne entre deux sources : une nappe souterraine qui constitue la source froide et l'eau du
circuit de chauffage qui constitue la source chaude.

Le fluide utilisé dans cette pompe à chaleur est de l'air assimilable à un gaz parfait de constante R = 8,32 J.K -1.mol -1,
de capacité thermique molaire à pression constante C p = 29,1 J.K -1.mol -1. Le rapport des capacités thermiques
molaires à pression constante C p et à volume constant C v vaut  = 1,4.

L'air de la pompe à chaleur décrit le cycle de transformations réversibles suivant :


- Passage de l'état initial A, à l'état B par une compression adiabatique dans un compresseur.
état A : pression : P A = 1,0 x 105 Pa , volume V A , température T A = 298 K ;
état B : pression : P B = 2,2 x 105 Pa , volume V B , température T B .

- Passage de l'état B à l'état C par une transformation isobare pendant laquelle l'air reçoit de la sour ce chaude une
quantité de chaleur Q 1.
état C : pression P C = PB , température T C = 340 K

- Passage de l'état C à l'état D par une détente adiabatique.


état D : pression P D = PA , température T D

- Passage de l'état D à l'état A par une transformation is obare pendant laquelle l'air reçoit de la source froide une
quantité de chaleur Q 2.

On effectuera les calculs relatifs à une mole d'air.

1 - Placer les points B, C, D sur la figure a du document-réponse.


2 - Calculer les volumes V A et VB .
3 - Calculer les températures T B et TD .
4 - Pour chaque cycle décrit par une mole d'air, calculer :

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4.1 - les quantités de chaleur Q 1 et Q2 ,


4.2 - le travail W reçu au cours de la totalité du cycle.

5 - L'efficacité  de la pompe à chaleur es t le rapport de la quantité de chaleur reçue par la source chaude au cours
d’un cycle décrit par l'air, et du travail reçu par l'air au cours de ce même cycle.
5.1 - Exprimer  en fonction de Q 1 et W. Calculer sa valeur.
5.2 - Justifier le choix de cette définition.

RAPPELS :

Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A ( PA , VA , TA ) à un état B ( PB ,
VB , TB ), on peut écrire :
P A V A = P B V B 
TA V A   1 = T B V B   1

avec  = Cp
Cv

DOCUMENT - REPONSE

Pa A

0 Va V

figure a

Exercice 7 : BTS Maintenance 1996, Métropole.


On s'intéresse à une pompe à chaleur qui participe au chauffage de locaux, en prélevant de la chaleur aux effluents
liquides à température élevée d’une install ation industrielle, avant leur rejet dans une rivière qui recevra des effluents à
température plus faible.

L'installation représentée ci-dessous comporte : un compresseur, un détendeur et deux serpentins qui sont le siège des échanges
thermiques, avec les effluents d’une part, et avec l'eau d’un circuit de chauffage d'autre part.

air
compresseur

détendeur circuit de chauffage


effluents
industriels

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Le fluide frigorigène est de l'air, assimilé à un gaz parfait.

On étudie les transformations réversibles de 1 kg d'air qui décrit le cycle suivant :

1-2 : dans le compresseur : compression adiabatique, la pression passant de p 1 = 105 Pa à p2 = 2 x 10 5 Pa et la


température passant de T 1 = 310 K à T 2.
2-3 : dans le serpentin au contact du circuit de chauffage (V 3  V2) : refroidissement isobare, la température passant
de T 2 à T 3 = 330 K.
3-4 : dans le détendeur : détente adiabatique, la pression passant de p 3 = p2 à p4 = p1 , la température passant de T 3
à T 4 = 271 K.
4-1 : dans un serpentin plongé dans les effluents industriels : échauffement isobare jusqu'à la température T 1 .

On donne :
constante du gaz parfait : R = 8,32 J .mol -1 . K -1
capacité thermique massique de l'air à pression constante : c p = 1 000 J.kg -1 . K -1

rapport des capacités thermiques massiques de l'air, à pression constante et à volume constant :  =
c p
.
c v

On rappelle que lors de la transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait : pV = constante.

1) Représenter l'allure du cycle décrit par l'air sur un diagramme de C lapeyron (p,V). Indiquer par des flèches le sens
des transformations.
2) Montrer que T 2  378 K.
3) Calculer les quantités de chaleur échangées par une masse de 1 kg d'air au cours de chacune des 4 transformations.
4) Quelle est la variation de l'énergie interne de l'air qui décrit le cycle ? Enoncer le premier principe de la
thermodynamique pour un cycle.
5) En déduire le travail W reçu par la masse de 1 kilogramme d'air, au cours du cycle.
6) On désigne par e l'efficacité de la pom pe à chaleur, c'est-à-dire le rapport de la quantité de chaleur reçue par la source
chaude et du travail reçu par l'air, au cours d’un cycle. Calculer e.

Exercice 8 : BTS maintenance 1996, Nouméa.


Le fonctionnement du moteur à explosion peut -être modélisé par le cycle théorique de Beau de Rochas. Ce cycle représenté
dans un diagramme de Clapeyron, peut se décomposer en quatre temps :

 premier temps , est une compression adiabatique réversible AB du mélange combustible avec un rapport volumique a =
VA/VB.
 le deuxième temps est une compression isochore BC, résultant de la combustion du mélange.
 le troisième temps est une détente adiabatique réversible selon CD. En D, le piston est au point mort bas : VD = VA.
 le quatrième temps est un refroidissement isochore DA.

La quantité de carburant injecté étant peu importante par rapport à celle de l’air aspiré, on la négligera devant cette dernière.
Le cycle est étudié pour une mole d’air assimilé à un gaz parfait.

DONNEES : Voir document-réponse.

QUESTIONS :
1- Compléter l’allure du cycle sur le document -réponse.
2- Déterminer la valeur des volumes V A et VB aux points A et B.
3- Calculer la pression P B et la température T B au point B
4- Exprimer, en fonction des températures aux extrémités du cycle, les quantités de chaleur algébriques Q AB, QBC, QCD, QDA,
échangées avec le milieu extérieur au cours de chacune des quatre phases. Calculer leurs valeurs numériques. En déduire
par application du Premier Principe, la valeur algébrique W du travail fourni à l’air au cours du cycle .
5- Le rendement du cycle s’exprime par :
 =  W . Calculer sa valeur numérique.
Q BC
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DOCUMENT-REPONSE, à rendre avec la copie.

PC

PB

PD
PA

VB VA V

Données :

Constante des gaz parfaits : R = 8,32 J.mol -1.K-1


Capacité Thermique molaire de l’air à pression constante : Cp = 29 J.mol -1.K-1
Capacité thermique molaire de l’air à volume constant : Cv
Valeur du rapport  = Cp/Cv  = 1,40
Valeur du rapport volumique a = V A/VB a=7
Valeurs de la pression , et de la température aux extrémités du cycle :
PA = 105 Pa PC = 62. 10 5 Pa PD = 4,08. 10 5 Pa
3
TA = 300 K TC = 2,65. 10 K TD = 1,21. 10 3 K

On rappelle que lors de la transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait P.V = Constante

Exercice 9 : BTS Maintenance 1997, Nouméa.


Une entreprise doit installer un dispositif de chauffage de l'eau de distribution de la ville. Captée à la température 1 =
15°C, l'eau doit être livrée à la température finale  = 85°C. Le dispositif est pré vu pour réchauffer une masse M = 1000
kg d'eau par heure.
On donne la capacité thermique massique de l'eau liquide : c = 4 190 J.kg -1.K-1.
Le dispositif de chauffage (voir figure 1 de l'annexe) comporte une chaudière qui produit par heure une masse m de
vapeur d'eau à 100°C. Cette vapeur pénètre avec l'eau à réchauffer dans un échangeur supposé parfaitement calorifugé.

1) Calculer la quantité de chaleur Q eau absorbée par 1000 kg d'eau dont la température passe de 15°C à 85°C. Calculer la
puissance calorifique reçue par l'eau à réchauffer.
2) La chaleur est fournie par la combustion de fuel dans la chaudière. Chaque kilogramme de fuel brûlé donne une quantité
de chaleur de 4,2  107 J . En supposant le rendement de la chaudière égal à 0,80 ; calculer la consommation horaire de
fuel.
3) Donner l'expression de la quantité de chaleur Q 1 absorbée par une masse m de vapeur d'eau qui passe de l'état gazeux à
l'état liquide. (La chaleur de condensation de la vapeur d'eau est L c = -2257,2 kJ/kg).

4) Donner l'expression de la quantité de chaleur Q 2 absorbée par la masse m d'eau provenant de la condensation de la
vapeur en passant de la température ’1 = 100C à la température ’2 = 85C .
5) On considère le système formé par la mass e M d'eau à réchauffer et la masse m de vapeur d'eau. On admet que ce
système n'échange pas de chaleur avec l'extérieur (transformation adiabatique).

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a) Ecrire l'équation calorimétrique reliant Q eau , Q1 et Q2 .


b) En déduire la masse m de vapeur d'eau nécessaire pour faire passer de 15°C à 85°C la température de 1000 kg
d'eau.

6) On connaît les concentrations en ions Ca 2+ et en ions Mg 2+ de l'eau de distribution de la ville :


[Ca2+] = 1,5  10-3 moles d'ions.L -1.
[Mg2+] = 0,5  10-3 moles d'ions.L-1.

a) Quel est le titre hydrotimétrique total (T.M.T) de cette eau, en moles d'ions par litre, puis en équivalents par litre, puis
en degrés Français (°F) sachant que :
1 mole d'ions M 2+ par litre = 2 équivalents par litre
10-3 équivalents par litre = 5°F

b) Quel est l'inconvénient que crée une eau trop dure qui circule dans une conduite ?

ANNEXE

Figure 1 Eau
M (kg) utilisable (85 °C)
eau à 15 °C M (kg)

m (kg)
Vapeur à 100°C

m (kg)

Eau à 85 °C
provenant de la
condensation de
la vapeur.

Exercice 10 : BTS Maintenance 1997, Métropole.


L’étude porte sur un moteur thermique (type Diesel). La conversion d’énergie est assuré e par de l’air qui décrit le cycle
représenté en figure 2 sur l’annexe, en coordonnées de Clapeyron P(V). Chaque transformation est considérée comme
réversible. Les trajets 1-2 et 3-4, sont adiabatiques.
5
État 1 : P 1 = 1 Bar = 10 Pa
T1 = 300 K
V
État 2 : 1 = 14
V2
État 3 : T3 = 1340 K
État 4 : T 4 = 556 K
Les calculs porteront sur une mole d’air.
-1 -1 -1 -1
Il est rappelé que R = 8,31 J.mol .K , et que, pour l’air,  = Cp/Cv = 1,4 . On donne en outre : C v = 20,8 J.mol .K .
1) Montrer que T = 862 K. On rappelle que pour une transformation adiabatique :
2

P.V = Cte

T.V -1 = Cte.

2) Pourquoi T est-elle la température la plus élevée sur le cycle ?


3
3) Déterminer la quantité de chaleur échangée par une mole d’air au cours de chaque transformatio n :
a) sur le trajet 1-2.
b) sur le trajet 2-3.
c) sur le trajet 3-4.
d) sur le trajet 4-1.
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4) Quelle est la variation de l’énergie interne de l’air qui décrit un cycle ?


Enoncer le premier principe de la thermodynamique pour un cycle et en déduire la val eur algébrique W du travail
reçu par une mole d’air au cours d’un cycle.
5) Déterminer le rendement théorique du moteur.
6) Le rendement réel n’est que de 0,45. Le fuel utilisé dégage 45  103 kJ par litre lors de la combustion. Sachant que
ce moteur consomme 1 litre de fuel par heure, calculer le travail mécanique qu’il fournit en une heure et sa puissance
mécanique.
P

2 3

figure 2

1
V

Exercice 11 : BTS Maintenance 1998, Métropole.


On effectue l'étude d’un système destiné à réfrigérer de l'eau. Le schéma de pr incipe est donné à la figure ci -dessous. Le
fluide subissant le cycle thermodynamique est du fréon. Le circuit est représenté en trait épais.
1, 2, 3, 4 sont les points du circuit correspondants aux entrées et sorties de chaque élément.
Un ventilateur soufflant de l'air sur le condenseur assure le refroidissement du dispositif.
L'évaporateur et le circuit d'eau sont mis en contact thermique par un échangeur de chaleur, représenté en pointillé. Le
circuit d'eau est représenté en trait fin :
compresseur
1 2
échangeur
de chaleur

circuit ventilateur air


d'eau

évaporateur condenseur

4 3
détendeur

La vapeur de fréon sera considérée comme un gaz parfait. On désigne respectivement par P et T sa pression et sa
température.

Les caractéristiques thermodynamiques du fréon sont les suivantes :


 Masse molaire du fréon : M = 1 21 g.
 Chaleur latente massique de vaporisation du fréon : L = 30 kJ.kg -1 à 310 K.
-1 -1
 Capacité thermique molaire à pression constante du fréon gazeux : Cp = 49,9 J.K .mol .
 Rapport des capacités thermiques molaires à pression constante et à volume constant du fréon gazeux :
 = Cp = 1,2.
Cv

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-1 -1
 Constante d'état des gaz parfaits : R = 8,32 J.K .mol .
 Au point 1 le fréon est totalement gazeux : P1 = 1,9  105 Pa ; T1 = 272 K.
 Au point 2 le fréon est totalement gazeux : P2 = 8,5  105 Pa ; T 2.
 Au point 3 le fréon est totalement liquide : P3 = P2 ;T3 = 310 K.
 Au point 4 le fréon est partiellement gazeux : P4 = P1 ; T 4.

1) La masse de fréon circulant en un point du circuit en une minute est m = 2,25 kg.
a) En déduire que le nombre de moles de fréon passant en un poi nt du circuit en une minute est n = 18,6.
b) Quel volume V 1 ces n moles de fréon occupent -elles à l'état gazeux sous la pression P 1 = 1,9  105 Pa et à la température
de T 1 = 272 K ? On exprimera le résultat en litres.

2) On suppose que la transformati on réalisée dans le compresseur est adiabatique et réversible. Calculer, en litres, le
volume V 2 occupé par ces n moles de fréon à la pression P 2. En déduire que T 2 est égale à 349 K. On rappelle que
pour une transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait :
 
P1.V1 = P2.V2

3) Dans le condenseur, le fréon subit un refroidissement à l'état gazeux de T 2 à T 3, puis une liquéfaction à la
température T 3.
a) Calculer la quantité de chaleur Q a échangée par le fréon gazeux, en une minute, lors de son refroi dissement de T 2 à
T3 . (Préciser le signe de Q a)
b) Calculer la quantité de chaleur Q b échangée par le fréon, en une minute, lors de sa liquéfaction totale. (Préciser le
signe de Q b).
On rappelle que la chaleur latente massique de vaporisation du fréon est L = 130 kJ.kg-1 à 310 K.
c) En déduire la quantité de chaleur Q 23 échangée par le fréon, en une minute, dans le condenseur pour son
refroidissement et sa liquéfaction.
d) Quel est le signe de Q 23 ? Que représente ce signe ?

4) Dans l'évaporateur, la valeur algébrique de quantité de chaleur Q 41 reçue par le fréon, en une minute, est Q 41 = 240
kJ. En déduire le débit maximal de l'eau, si l'on veut abaisser la température de celle -ci de 5,0 ° C. On exprimera ce
débit en litres par minute.

On donne : capacité thermique massique de l'eau : c eau = 4180 J.K -1.kg-1

Exercice 12 : BTS Maintenance 1998, Nouméa.


On considère une enceinte calorifugée dans laquelle l’une des parois est un piston. L’ensemble permet d’isoler n moles d’un
gaz assimilé à un gaz parfait. Un thermomètre et un capteur de pression (de capacités thermiques négligeables) sont montés sur
l’enceinte. Le piston est mobile. Un asservissement de pression (non représenté) assure une pression P constante dans
l’enceinte.
Une résistance chauffante R 0 = 100 de capacité thermique également négligeable est disposée à l’intérieur de l’enceinte. Elle
est alimentée par un générateur maintenant une tension fixe U = 20V entre ses bornes. Dans tout le problème, R 0 est supposée
constante.

Le schéma du dispositif est représenté figure 1 (voir annexe).

On donne :
T1 = 298 K (température initiale du gaz de l’enceinte)
P = 6,2  105 Pa (pression initiale du gaz de l’enceinte)
R = 8,31 J.mol -1.K-1 (constante du gaz parfait)
n = 1,0 mole

1) Calculer le volume V1 occu pé initialement par le gaz.


2) On ferme l’interrupteur K pendant une durée t = 9,0 min.
2.1. Calculer l’intensité du courant dans le circuit électrique
2.2. Calculer l’énergie calorifique Q obtenue par effet Joule.
2.3. On admet que cette énergie Q est intég ralement reçue par le gaz dont la température devient alors T 2 = 373K.

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2.3.1. Déterminer C p, capacité thermique molaire du gaz, à pression constante.


2.3.2. Calculer le volume V 2 du gaz.

3) Etude du travail reçu par le gaz.


3.1. Donner l’expression du travai l W reçu par le gaz quand il passe de l’état 1 caractérisé par (P, V 1, T1) à l’état 2
caractérisé par (P, V 2, T2).
3.2. Calculer la valeur numérique de W.
3.3. Préciser si le travail est moteur ou résistant.

4) Calculer la variation d’énergie interne U12 du gaz quand il passe de l’état 1 à l’état 2. En déduire la capacité thermique molaire
du gaz à volume constant C v

ANNEXE

T P
Parois
calorifugée

Figure 1

Piston réglant la pression

Ro

U K

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