Cours 7
Cours 7
Cours 7
Colonne de gauche = discours fait aux élèves, pas forcément écrit au tableau
Colonne de droite = résumé et illustrations du propos de la colonne de gauche, écrits au tableau ou montrés sur transparents.
Voir l’Introduction aux cours de thermodynamique pour situer ce cours dans son contexte. Les exercices signalés sont disponibles en fin du cours.
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1er cycle universitaire. BTS. C. Haouy, professeur de Physique Appliquée
Cours de Thermodynamique n° 7 : Les machines thermiques dithermes. Mise à jour du 28/01/08.
Dans le cas général comme les isothermes sont infiniment lentes à se réaliser 3, le cycle de Carnot Q1 V
développe une puissance mécanique nulle. On est alors amener à accélérer le processus en
n'attendant pas que la source et le système soient à la même température, aux prix de la perte de
réversibilité, donc de rendement. 1er principe et cycle quelconque W = -Q2 – Q1
= max = 1 T1
Q Q
2nd principe et cycle ditherme réversible 2 = 1 T2
1 T2 T1
gaz parfaits purs (c'est-à-dire absence de mélange qui font intervenir la diffusion ou les
réactions chimiques). on a bien évidemment 0 < 1
2
Le foyer d'une chaudière, l'eau et l'atmosphère peuvent être considérés comme des
sources de chaleur, contrairement à la combustion d'un mélange carburant-comburant. Si Un rendement de 100% est donc impossible avec un moteur thermique, même avec le
l'extérieur est un four où l'on contrôle la montée en température, la transformation peut moteur idéal de Carnot.
être réversible, cependant le four n'est alors pas considéré comme une source de chaleur.
3
Le cycle de Stirling est modélisé par 2 isothermes…en réalité ce n'est qu'une
approximation.
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Dans ce dernier cas on aura obligatoirement < 1-T1/T2. Il existe d'autres types de cycle
qui sont parfois qualifiés de réversibles…mais qui ne sont alors plus dithermes : (liste non cycle moteur de Carnot cycle moteur quelconque
exhaustive)
Q1 Q1
2 adiabatiques et 2 isochores : cycle de Beau de Rochas (essence) Q2
Q1
2 isothermes et 2 isochores : cycle de Stirling (souvent avec de l'hydrogène). Q2
2 adiabatiques, 1 isochore, 1 isobare : cycle Diesel. 1000 J 500 J
1500 J
2.2. Exemple d’un moteur "ditherme" réel : le cycle de Beau De Rochas 2000 J
500 J
(essence). 500 J
Un moteur de Carnot est très compliqué (donc très cher) à réaliser, pour des raisons = 0,5 = 0,25
techniques et non théoriques (isothermes difficiles à assurer, pressions élevées). On
fabrique donc des moteurs plus simples (moins cher) mais non réversibles (donc avec un
rendement plus faible ou bien un travail perdu plus faible).
Le cycle de l'air du moteur vu ici est constitué de 4 temps : un "temps" correspondant à 2.2
une course totale du piston et non à un type de transformation sur le diagramme P(V). Le Moteur essence à 4 trajets verticaux (4 "temps") par cycle.
fluide utilisé est un mélange air - essence (4).
0
L'admission et la compression sont possibles car le moteur a été préalablement lancé 1 2
(au moyen d’un moteur électrique) et un volant d'inertie permet d'emmagasiner
l'énergie cinétique du lancement pour permettre l'aspiration de l'air. Par la suite, la
présence de 3 autres cylindres, chacun fonctionnant sur un temps différent, permet
une rotation plus régulière du moteur ainsi qu'un travail fourni 4 fois plus élevé. La
compression est nécessaire pour permettre l'explosion du mélange à l'aide des
bougies.
La détente est possible car elle correspond à la surpression due à l'explosion du
mélange air-essence qui provoque une chaleur intense et très rapide. détente des gaz brûlés
L'échappement est possible car le moteur a été lancé par la phase de détente, et est départ du cycle : provoquée par la chaleur de échappement des gaz brûlés
donc entraîné par l'inertie et la présence des 3 autres cylindres. explosion lorsque le l'explosion (réaction chimique) imposé par l'inertie mécanique
piston est au point
Seule la phase de détente correspond en fait à l'apport de travail à l'extérieur. Les mort haut : mélange
soupapes sont commandées par un arbre à cames 5 solidaires de la rotation de l'arbre explosif comprimé à
3 4
moteur. la main (manivelle)
ou à l'aide d'un
moteur électrique
série (lanceur).
4
assimilable à de l'air pur car le volume d'essence est négligeable.
5
Il s'agit tout simplement d'un axe métallique sur lequel on a fixé des galets ovales qui
viennent frotter périodiquement sur un dispositif d'ouverture-fermeture.
page 3/18 admission du mélange imposée compression imposée par l'inertie
par l'inertie mécanique mécanique terminée par l'explosion
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On peut alors observer le cycle dans le plan P(V) : voir ½ page de droite : Rotation régulière et multiplication du travail avec 3 autres cylindres qui travaillent
Le fait que l'explosion soit isochore s'explique chacun sur un trajet (temps) différent. C'est la détente d'un piston qui entraîne les 3 autres
par le fait que l'explosion du mélange air - essence est très rapide (contrairement à pistons :
l'explosion d’un mélange air - gasoil des diesel où l'explosion est provoquée par comp° adm° dét écha
l'injection progressive et contrôlée du gasoil dans l'air).
La compression et la détente sont adiabatiques du fait de la rapidité de la course du
piston (6).
Lors de l'ouverture de la soupape d'échappement, la pression est égale à la pression
extérieure (pas de viscosité d’un gaz parfait).
Pour finir le cycle est considéré comme quasi - statique (7).
Comme deux transformations sur les 4 sont adiabatiques, l'échange de chaleur s'effectuera
uniquement sur les trajets 2-3 (Q2) et 4-1 (Q1). Les températures extrêmes sont T 3 ( 800
°C) et T1 ( 20°C) : on peut donc assimiler ce cycle à un cycle ditherme s'effectuant entre P
3
les températures T 1 et T3. Comme on n'a pas un cycle de Carnot on aura bien évidemment 20 à 60 bars pour un moteur 4 cylindres
1 Q2 à 2 litres de cylindrée:
Q2/T3 + Q1/T1 0 et donc < 1-T1/T3 72% , on trouve (voir exercice 1) 1 1
12 bars
51 % avec le taux de compression volumétrique (600 mL / 100mL = 6 ici) 2 W 4
Remarquer que la source chaude extérieure est créée par la réaction chimique de Q1
0
combustion (explosion) et qu'elle se trouve…à l'intérieur du système (la dénomination 1 bar
1
intérieur / extérieur n'est pas vraiment adéquate !).
V [ml]
L'isochore 2-3 peut être considérée comme (quasi) réversible car la source chaude est à la
même température que le mélange air-essence (par construction de la combustion 100 500 ml 600
interne), en revanche l'isochore 4-1 ne peut pas être considérée comme réversible car la
température du mélange évolue alors que celle de l'atmosphère reste constante : il n'y a 0 1 : admission du mélange air-essence sous 20°C
plus équilibre thermique. Le cycle ne peut donc pas être considéré comme réversible en 1 2 : compression adiabatique (course des pistons très rapide : 6m/s à 3000 tr/min) à
toute rigueur. Cependant, parfois, on fait comme si l'atmosphère évoluait à la même 330 °C – 12 bars
température que l'isochore (hic…) et on qualifie alors le cycle de réversible…cela permet 2 3 : explosion très rapide ( compression isochore) de 800 °C à 4000 °C
en fait seulement d'évaluer rapidement le rendement max théorique que l'on peut en tirer. 3 4 : détente adiabatique avec production de travail.
4 1 : baisse de pression lors de l'ouverture de la soupape d'échappement.
1 0 : échappement.
6
On a 4 temps (4 déplacements) pour 2 tours, donc à 3000 tr/min le piston effectue 6000
déplacements / min, soit 1 déplacement / 10 ms. Or la chaleur met beaucoup plus de 10 moteur 4 temps essence réalisé avec :
ms à s'évacuer compression et détente adiabatiques. 2 adiabatiques.
7
Cela se justifie par le fait que la vitesse des molécules d'air est de l'ordre de 700 m/s à 2 isochores
600K (T2), or la course du piston (6 cm par exemple) s'effectue en 10 ms, soit une
vitesse de déplacement de 6cm/10ms = 6m/s << 700 m/s du gaz : la pression a donc le Exercice 1
temps de s'équilibrer.
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En pratique, le cycle réel du moteur à explosion à essence est donné 1/2 page de droite Cycle réel :
Ce qui signifie que :
P
1/ l'admission crée une dépression (mélange visqueux)
2/ on provoque l'explosion légèrement avant que le piston n'ait atteint le point mort haut
de manière à prendre en compte la durée de l'étincelle et la durée de combustion : c'est
l'avance à l'allumage.
3/ La boucle inférieure est décrite dans le sens trigo : cela signifie que le travail fourni est
encore plus faible que prévu : le rendement réel sera encore affaibli (25% à 40% en
réalité)
8
Outre ce qui est dissipé en frottements et résistance au roulement.
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4.5
L'absorption du froid est plus importante si on y a joute une absorption de chaleur latente courbe donnant emax pour T2 = 300 K
de changement de phase. En pratique on va provoquer dans un serpentin la vaporisation 4
(= ébullition) d'un liquide (transition liquide vapeur) à température ambiante9
3.5
(température initiale de l'intérieur du frigo) en créant une dépression du fluide (détente
forcée à l'aide du compresseur par l'aspiration du fluide à travers un tube poreux). Cette 3
chaleur latente de vaporisation doit être aussi élevée que possible (pour une masse donnée
de fluide frigorigène) afin d'accélérer le processus (différents fluides sont utilisés : CFC, 2.5
fréon…). Afin d'assurer, pour chaque cycle, un phénomène de vaporisation, il faut bien
2
passer par une liquéfaction à un moment donné du cycle : cela est réalisé en comprimant
suffisamment le fluide sous température ambiante (extérieur du frigo). Lorsque la 1.5
température froide est suffisante, un bilame arrête le moteur du compresseur.
1
Dans tous les exercices abordés en BTS, le cycle de refroidissement sera lancé depuis
0.5
longtemps de sorte que c'est le régime permanent qui sera étudié : T froide et Tchaude seront
T1 [K]
déjà établies depuis longtemps. 0
0 50 100 150 200 250
9
Le fluide utilisé doit donc pouvoir se liquéfier ou se vaporiser de la température Le réfrigérateur est d'autant plus efficace que T 1 est proche de T 2…ce qui n'est pas
ambiante à la température froide minimale sous pression réduite…ce qui limite l'emploi l'objectif d'un frigo !
des frigo à C02 pour laquelle la transition de phase ne s'opère plus au delà de 31 °C.
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10
Bien évidemment, les pompes à chaleur diffèrent des réfrigérateur non pas au niveau du
principe mais au niveau des puissances mises en jeu, diamètre des tuyaux etc.
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Exercice 1.
Calculez le rendement W/Q2 du cycle de Beau de Rochas composé de 2 isochores et de 2 isothermes, avec V 2/V1
(taux de compression volumétrique) et Cp/Cv 1,4. On considère le mélange air - essence comme un gaz parfait et on
rappelle que lors d’une transformation adiabatique on a T.V -1 = Cte.
1
Rép : 1
1
à partir d'ici il s'agit d'annales, voir les corrigés dans le fichier "correction des exercices du cours n°7"
C
Vmin Vmax
V
Le fluide décrivant ce cycle dans le sens ABCDA est assimilé à un gaz parfait. On rappelle que pour une évolution élémentaire
d’une mole de gaz parfait, la variation d'énergie interne dU est liée à la variation de température dT par la relation dU = C v dT
où Cv est la capacité calorifique molaire à volume constant du fluide.
On donne :
- température de la source froide T 1 = 276K
- température de la source chaude T 2 =293K
V
- rapport volumétrique max 3,0
Vmin
- constante du gaz parfait R = 8,32 J.mol -1 . K-1
- Cv = 21 J.mol -1. K-1
l°) - Quelle est la nature de chacune des trans formations A-B, B-C, C-D et D-A ?
2°) - Pour une mole de fluide :
2-1 Exprimer pour chacune des transformations le travail et la quantité de chaleur échangés par le fluide avec le milieu
extérieur.
2-2 Calculer les valeurs numériques des grandeurs exprimé es ci-dessus pour les transformations A -B et B-C.
2-3 Exprimer le travail total W échangé par cycle entre le fluide et le milieu extérieur. Le fonctionnement du cycle est -il
moteur ou récepteur ? Justifier la réponse.
3°)- On appelle Q 1 la quantité de chaleur prise à la source froide par une mole de fluide au cours d’un cycle. En utilisant les
résultats de la question 2°), donner la valeur numérique de Q 1 . Citer une application possible de cette machine.
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A4A1 : ouverture de la soupape d'échappement, ramenant instantanément la pression à P1 , les gaz subissant un
refroidissement isochore.
La quantité de carburant injecté étant faible devant la quantité d'air aspiré, on considérera que le nombre total de
moles n'est pas modifié par la combustion.
On assimile les gaz à un gaz parfait de constante R = 8,32 J.K -1.mol-1, de capacité thermique molaire à pression constante
Cp = 29 J.K -1.mol –1.On donne : = 1,40.
On étudie les transformations subies par une mole de gaz parfait.
1 - Ce gaz est admis dans les cylindres à la pression P1 = 1 bar = 1,0 x 105 Pa et à la température T1 = 330 K.
a - Calculer le volume V1
b - Calculer la pression P2 et la température T2 en fin de compression sachant que x = 14.
2 - En fin de combustion, la température du gaz est T3 = 2 260 K. Calculer le volume V3 et la chaleur Q23 reçue par ce gaz au
cours de la transformation A2A3.
4 - a - Calculer la quantité de chaleur Q41 reçue par le gaz au cours de la transformation isochore.
b - En appliquant le premier principe, calculer le travail fourni par le moteur au cours d’un cycle.
c - Calculer le rendement de ce moteur thermique.
ANNEXE
P
A2 A3
P2
P4 A4
P1 A1
0 V2 V3 V1 V
RAPPELS :
Le rendement d’un moteur thermique est l e rapport entre le travail fourni par les gaz au cours d’un cycle et la quantité de
chaleur reçue par les gaz au cours de la phase de combustion.
Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A (PA , VA , TA) à un état B (PB ,
VB , TB), on peut écrire :
P A V A = P B V B
TA V A 1 = T B V B 1
avec =
Cp
Cv
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P
A
PA
PC C
PB B
0 VA VB V
On donne :
PA = 1 bar = 10 5 Pa
VA = 10-2 m3
4 - Calculer la quantité de chaleur QBC et le travail WBC reçus par le système pour la transformation qui fait passer le
système de l'état B à l'état C.
5 - a - Pourquoi la variation d'énergie in terne UCA du gaz est-elle nulle lors de la transformation CA ?
b - Appliquer le premier principe au cycle ABCA et en déduire le travail WAB reçu par le gaz lors de la détente
adiabatique AB.
c - Interpréter le signe de WAB.
RAPPELS :
Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A (PA , VA , TA) à un état B (PB , VB , TB),
on peut écrire :
P A V A = P B V B
TA V A 1 = T B V B 1
avec =
Cp
Cv
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On admet :
. que la transformation subie par l'air équivaut à deux transformations quasi -statiques théoriques successives :
- une transformation 1-2 à température constante
- une transformation 2-3 à volume constant.
. que l'air peut être assimilé à un gaz parfait
. que la bouteille était préalablement vide d'air.
Travail demandé :
On donne :
* Constante des gaz parfaits : R = 8,32 J.mol -1 . K -1
* Expression du travail reçu par un gaz lors d’une transformation isotherme à la tempéra ture T :
W AB = n R T Ln ( P B / PA )
Le fluide utilisé dans cette pompe à chaleur est de l'air assimilable à un gaz parfait de constante R = 8,32 J.K -1.mol -1,
de capacité thermique molaire à pression constante C p = 29,1 J.K -1.mol -1. Le rapport des capacités thermiques
molaires à pression constante C p et à volume constant C v vaut = 1,4.
- Passage de l'état B à l'état C par une transformation isobare pendant laquelle l'air reçoit de la sour ce chaude une
quantité de chaleur Q 1.
état C : pression P C = PB , température T C = 340 K
- Passage de l'état D à l'état A par une transformation is obare pendant laquelle l'air reçoit de la source froide une
quantité de chaleur Q 2.
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5 - L'efficacité de la pompe à chaleur es t le rapport de la quantité de chaleur reçue par la source chaude au cours
d’un cycle décrit par l'air, et du travail reçu par l'air au cours de ce même cycle.
5.1 - Exprimer en fonction de Q 1 et W. Calculer sa valeur.
5.2 - Justifier le choix de cette définition.
RAPPELS :
Pour un gaz parfait subissant une transformation adiabatique réversible d’un état A ( PA , VA , TA ) à un état B ( PB ,
VB , TB ), on peut écrire :
P A V A = P B V B
TA V A 1 = T B V B 1
avec = Cp
Cv
DOCUMENT - REPONSE
Pa A
0 Va V
figure a
L'installation représentée ci-dessous comporte : un compresseur, un détendeur et deux serpentins qui sont le siège des échanges
thermiques, avec les effluents d’une part, et avec l'eau d’un circuit de chauffage d'autre part.
air
compresseur
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On donne :
constante du gaz parfait : R = 8,32 J .mol -1 . K -1
capacité thermique massique de l'air à pression constante : c p = 1 000 J.kg -1 . K -1
rapport des capacités thermiques massiques de l'air, à pression constante et à volume constant : =
c p
.
c v
On rappelle que lors de la transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait : pV = constante.
1) Représenter l'allure du cycle décrit par l'air sur un diagramme de C lapeyron (p,V). Indiquer par des flèches le sens
des transformations.
2) Montrer que T 2 378 K.
3) Calculer les quantités de chaleur échangées par une masse de 1 kg d'air au cours de chacune des 4 transformations.
4) Quelle est la variation de l'énergie interne de l'air qui décrit le cycle ? Enoncer le premier principe de la
thermodynamique pour un cycle.
5) En déduire le travail W reçu par la masse de 1 kilogramme d'air, au cours du cycle.
6) On désigne par e l'efficacité de la pom pe à chaleur, c'est-à-dire le rapport de la quantité de chaleur reçue par la source
chaude et du travail reçu par l'air, au cours d’un cycle. Calculer e.
premier temps , est une compression adiabatique réversible AB du mélange combustible avec un rapport volumique a =
VA/VB.
le deuxième temps est une compression isochore BC, résultant de la combustion du mélange.
le troisième temps est une détente adiabatique réversible selon CD. En D, le piston est au point mort bas : VD = VA.
le quatrième temps est un refroidissement isochore DA.
La quantité de carburant injecté étant peu importante par rapport à celle de l’air aspiré, on la négligera devant cette dernière.
Le cycle est étudié pour une mole d’air assimilé à un gaz parfait.
QUESTIONS :
1- Compléter l’allure du cycle sur le document -réponse.
2- Déterminer la valeur des volumes V A et VB aux points A et B.
3- Calculer la pression P B et la température T B au point B
4- Exprimer, en fonction des températures aux extrémités du cycle, les quantités de chaleur algébriques Q AB, QBC, QCD, QDA,
échangées avec le milieu extérieur au cours de chacune des quatre phases. Calculer leurs valeurs numériques. En déduire
par application du Premier Principe, la valeur algébrique W du travail fourni à l’air au cours du cycle .
5- Le rendement du cycle s’exprime par :
= W . Calculer sa valeur numérique.
Q BC
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PC
PB
PD
PA
VB VA V
Données :
1) Calculer la quantité de chaleur Q eau absorbée par 1000 kg d'eau dont la température passe de 15°C à 85°C. Calculer la
puissance calorifique reçue par l'eau à réchauffer.
2) La chaleur est fournie par la combustion de fuel dans la chaudière. Chaque kilogramme de fuel brûlé donne une quantité
de chaleur de 4,2 107 J . En supposant le rendement de la chaudière égal à 0,80 ; calculer la consommation horaire de
fuel.
3) Donner l'expression de la quantité de chaleur Q 1 absorbée par une masse m de vapeur d'eau qui passe de l'état gazeux à
l'état liquide. (La chaleur de condensation de la vapeur d'eau est L c = -2257,2 kJ/kg).
4) Donner l'expression de la quantité de chaleur Q 2 absorbée par la masse m d'eau provenant de la condensation de la
vapeur en passant de la température ’1 = 100C à la température ’2 = 85C .
5) On considère le système formé par la mass e M d'eau à réchauffer et la masse m de vapeur d'eau. On admet que ce
système n'échange pas de chaleur avec l'extérieur (transformation adiabatique).
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a) Quel est le titre hydrotimétrique total (T.M.T) de cette eau, en moles d'ions par litre, puis en équivalents par litre, puis
en degrés Français (°F) sachant que :
1 mole d'ions M 2+ par litre = 2 équivalents par litre
10-3 équivalents par litre = 5°F
b) Quel est l'inconvénient que crée une eau trop dure qui circule dans une conduite ?
ANNEXE
Figure 1 Eau
M (kg) utilisable (85 °C)
eau à 15 °C M (kg)
m (kg)
Vapeur à 100°C
m (kg)
Eau à 85 °C
provenant de la
condensation de
la vapeur.
2 3
figure 2
1
V
évaporateur condenseur
4 3
détendeur
La vapeur de fréon sera considérée comme un gaz parfait. On désigne respectivement par P et T sa pression et sa
température.
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-1 -1
Constante d'état des gaz parfaits : R = 8,32 J.K .mol .
Au point 1 le fréon est totalement gazeux : P1 = 1,9 105 Pa ; T1 = 272 K.
Au point 2 le fréon est totalement gazeux : P2 = 8,5 105 Pa ; T 2.
Au point 3 le fréon est totalement liquide : P3 = P2 ;T3 = 310 K.
Au point 4 le fréon est partiellement gazeux : P4 = P1 ; T 4.
1) La masse de fréon circulant en un point du circuit en une minute est m = 2,25 kg.
a) En déduire que le nombre de moles de fréon passant en un poi nt du circuit en une minute est n = 18,6.
b) Quel volume V 1 ces n moles de fréon occupent -elles à l'état gazeux sous la pression P 1 = 1,9 105 Pa et à la température
de T 1 = 272 K ? On exprimera le résultat en litres.
2) On suppose que la transformati on réalisée dans le compresseur est adiabatique et réversible. Calculer, en litres, le
volume V 2 occupé par ces n moles de fréon à la pression P 2. En déduire que T 2 est égale à 349 K. On rappelle que
pour une transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait :
P1.V1 = P2.V2
3) Dans le condenseur, le fréon subit un refroidissement à l'état gazeux de T 2 à T 3, puis une liquéfaction à la
température T 3.
a) Calculer la quantité de chaleur Q a échangée par le fréon gazeux, en une minute, lors de son refroi dissement de T 2 à
T3 . (Préciser le signe de Q a)
b) Calculer la quantité de chaleur Q b échangée par le fréon, en une minute, lors de sa liquéfaction totale. (Préciser le
signe de Q b).
On rappelle que la chaleur latente massique de vaporisation du fréon est L = 130 kJ.kg-1 à 310 K.
c) En déduire la quantité de chaleur Q 23 échangée par le fréon, en une minute, dans le condenseur pour son
refroidissement et sa liquéfaction.
d) Quel est le signe de Q 23 ? Que représente ce signe ?
4) Dans l'évaporateur, la valeur algébrique de quantité de chaleur Q 41 reçue par le fréon, en une minute, est Q 41 = 240
kJ. En déduire le débit maximal de l'eau, si l'on veut abaisser la température de celle -ci de 5,0 ° C. On exprimera ce
débit en litres par minute.
On donne :
T1 = 298 K (température initiale du gaz de l’enceinte)
P = 6,2 105 Pa (pression initiale du gaz de l’enceinte)
R = 8,31 J.mol -1.K-1 (constante du gaz parfait)
n = 1,0 mole
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4) Calculer la variation d’énergie interne U12 du gaz quand il passe de l’état 1 à l’état 2. En déduire la capacité thermique molaire
du gaz à volume constant C v
ANNEXE
T P
Parois
calorifugée
Figure 1
Ro
U K
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