Memoire Lagui Bi
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Memoire Lagui Bi
Présenté à
THEME DU MEMOIRE :
Devant le jury
Je dédie ce travail :
A mon père,
A ma mère ,
A ma grande famille ;
je vous aime .
Remerciements
Un grand remerciement à mon bon Dieu, L’éternel Dieu des armées. Je veux rendre
gloire à ce grand Dieu qui m’accorde sa grâce infinie, qui m’a fourni la volonté, le cou-
rage et la patience pour la réalisation de ce travail. Sans lui rien de tout ceci ne verrait le jour.
A 49
A.1 Les programmes matlab pour la partie simulation . . . . . . . . . . . . . . . 49
A.1.1 programme pour l’équation de Mathieu . . . . . . . . . . . . . . . . 49
A.1.1.1 programme 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
A.2 Les programmes sous scilab pour la partie simulation . . . . . . . . . . . . . 51
A.2.1 programmes pour équation de KDV . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
A.2.1.1 programme 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
A.2.1.2 programme 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
A.2.2 programmes pour le système de Lotka-Volterra . . . . . . . . . . . . 52
A.2.2.1 programme 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
A.2.2.2 programme 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
A.2.3 programme pour l’équation de Mathieu . . . . . . . . . . . . . . . . 54
A.2.3.1 programme 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
B 55
PRÉSENTATION DES
ÉQUATIONS
Cette observation est à l’origine de la découverte et de l’étude des ondes solitaires et, un
siècle plus tard, des solitons. C’est vers 1895, 60 ans après la découverte que le phénomène
est mis en équation par Korteweg et de Vries, pour décrire le mouvement (propagation)
des ondes longues en eaux peu profondes. En fait, ce modèle a été obtenu à partir des
équations d’Euler (en supposant l’écoulement irrotationnel) par Boussinesq vers 1877 et
redécouvert par Korteweg et de Vries en 1890 [10].
C’est une E.D.P (Equation aux Dérivées Partielles) non-linéaire d’ordre 3 de type
hyperbolique. Mais si l’on s’intéresse à des phénomènes de propagation d’ondes, on pourrait
dire qu’elle est de type, dispersif. C’est un problèmes d’évolution Hamiltoniens de la forme
suivante :
∂u ∂u ∂ 3 u
+ αu + = 0, (t, x) ∈ R × R et u(t, x) ∈ R (KDV ) (1.1)
∂t ∂x ∂x3
où :
- u(t, x) est l’amplitude de l’onde au point x et au temps t. C’est à dire u(t, x) mesure
la hauteur de la surface de l’eau par rapport à un niveau de référence plat.
- Le terme ∂u ∂x caractérise l’évolution temporelle de l’onde se propageant dans une
direction.
- Le terme non linéaire u ∂u ∂x conduit à des ondes de chocs et décrit le redressement
de l’onde.
3
- Le terme linéaire ∂∂xu3 produit un effet de dispersion représentant l’étalement de
l’onde.
- α est un paramètre réel.
Elle expose des solutions spéciales, connues sous le nom de solitons ou ondes solitaires.
L’on constate le rôle accru de ces solitons dans de nombreuses branches de la physique et
de la biologie, comme par exemple :
- En optique (soliton optique) ; dans ce cas les solitons représentent une balance entre
la dispersion induite par la fibre et l’indice de réfraction fonction de l’intensité du
signal [3].
- En astrophysique et physique des plasmas (« ion-acoustic solitons »)[2].
- En chimie des matériaux (solitons magnétiques) [5].
- Lors de la dénaturation thermique de l’ADN [6].
- En cinétique des réactions biologiques [16].
On peut contempler des solitons à l’endroit où la marée vient mourir sur les plages.
Dans le domaine de l’hydrodynamique par exemple, les tsunamis (raz de marée) sont des
manifestations des solitons.
On considère ici, deux espèces de poisson en interaction (les proies et les prédateurs).
On suppose que la population de prédateurs se nourrit exclusivement de celle de proies et
que la population de proies à une source de nourriture illimité.
dx(t) = x(t) (α − βy(t))
dt
α, β, γ, δ ∈ R∗+ (Système Lotka V olterra) (1.2)
dy(t) = −y(t) (δ − γx(t))
dt
Dans ce système x(t) représente la densité de la population des proies et y(t) celle des
prédateurs dans le milieu ; dx(t) dy(t)
dt ( respectivement dt ) sont les variations des populations
de proies (respectivement de prédateurs) pour un intervalle de temps très petit.
Les termes (αx) et (δy) traduisent le comportement de chacune des deux espèces en
absence de l’autre. En absence de prédateurs la population des proies augmente exponen-
tiellement suivant l’équation suivante :
dx(t)
= αx(t) avec α ∈ R∗+ , le taux de croissance des proies. (1.3)
dt
On a ici une équation différentielle de premier ordre, la solution est donnée par :
Par contre les prédateurs s’éteignent s’il n’existe aucune proie suivant l’équation :
dy(t)
= −δy(t), avec δ ∈ R∗+ , le taux de mortalité des prédateurs. (1.5)
dt
Les prédateurs meurent de faim. Le signe " - " traduit la diminution de la population.
Ici la solution qu’on obtient est :
Les termes (βxy) et (γxy) sont les termes " d’interaction ". Avec (βxy) le taux de
mortalité des proies en présence de prédateurs et (γxy) le taux de reproduction des
prédateurs en présence de proies.
Il faut ajouter que le modèle basique du système de Lotka-Volterra ne tient pas compte
de certains facteurs qui pourraient agir considérablement sur le système, sur les différentes
populations de proie et de prédateurs en interaction. Par exemple le système ne tient pas
compte de la surpopulation des espèces, ni de l’influence que pourrait exercer certains
facteurs extérieurs tels que l’homme sur l’évolution des proies et des prédateurs. Pour ces
deux facteurs, nous donnerons des précisions à la fin de la section 2 du chapitre 2.
d2 Y
+ [a − 2q cos(2t)]Y = 0, où a, q ∈ R, (équation de M athieu). (1.7)
dt2
C’est une équation différentielle du second ordre qui dépend des paramètres a et q constants.
La fonction Y (t, x) représente le déplacement de la membrane à l’instant t et au point x. Les
solutions de cette équation sont des fonctions transcendantes. Elles ne peuvent pas s’écrire
en terme de fonctions élémentaires. Elles sont seulement séparées entre solutions paires
et solutions impaires. Ces solutions sont périodiques lorsque les paramètres prennent des
valeurs spécifiques . Elles sont appelées fonctions caractéristiques de Mathieu et permettent
de tracer le diagramme de stabilité des fonctions de Mathieu.
L’équation de Mathieu permet d’étudier de nombreux problèmes physiques. Par exemple
l’on s’appuie sur cette équation pour l’étude du mouvement d’une particule classique soumise
à une force oscillante ; le mouvement des ions dans un champ électrique peut être décrit
également par l’équation de Mathieu (la solution de l’équation dans ce cas permet de
décrire les régions stables et instables pour un ion de masse m ).
∂u ∂u ∂ 3 u
+ αu + =0 (2.1)
∂t ∂x ∂x3
qu’on peut mettre sous la forme,
Remarque 1. Il existe différents types d’ondes : ondes acoustiques, ondes élastiques, ondes
électromagnétiques, ondes solitaires, etc.
Définition 2. Le signal peut être n’importe quel trait de la perturbation pourvu qu’il soit
clairement identifiable et sa position peut être déterminée à tout instant.
Définition 3. [10] Une onde progressive est une solution d’une équation aux dérivées
partielles qui dépend des variables spatiale x et temporelle t uniquement à travers la relation
ξ = x − ct, c étant la vitesse de propagation constante.
Définition 4. [10] Une onde solitaire est une onde plane progressive "localisée". C’est à
dire qu’elle a des limites en ±∞, et que ces limites sont les mêmes, généralement nulles.
Définition 5. [10] Un soliton est une onde solitaire qui asymptotiquement préserve sa
forme et sa vitesse après collision avec d’autres ondes solitaires.
Solution classique : Une fonction (t, x) 7→ U (t, x) est solution classique de (2.3), si
elle est de classe C 1 en t et de classe C 3 en x. Pour une solution classique U, une donnée
initiale est une fonction U0 de classe C 3 telle que U (0, x) = U0 . Nous étudions ici les
solutions (t, x) 7→ u(t, x) de classe C ∞ , définies pour tout t ∈ R et qui tendent vers 0
quand x → ±∞ ainsi que leurs dérivées.
Théorème 1 (existence[9]). Soit u0 ∈ H 1 (R), une donnée initiale. Alors il existe une
unique solution maximale u ∈ C([0, T ], H 1 (R)) solution de l’équation de KDV vérifiant
u(t = 0, x) = u0 (x).
• Si T = +∞, la solution est globale.
• Si 0 < T < +∞ on a, limt→T k ux (t) kL2 = +∞ (explosion en temps fini).
Lemme 1. Toutes les solutions H 1 (R) de l’équation de KDV sont globales et bornées dans
H 1 (R)
L’équation de KDV admet des lois de conservation. Les équations de conservation que
l’on peut déduire de l’équation de KDV prennent la forme générale suivante [8] ;[10] :
∂Pn ∂Qn
+ = 0, n ∈ {1, 2, 3} (2.4)
∂t ∂x
où Pn est la densité conservée et −Qn est le flux correspondant à cette densité. Nous
donnons ici ces trois lois.
puis en réorganisant,
∂u ∂u ∂ 2 u
3u2 +
∂t ∂x ∂x∂t
∂u ∂ 3 u ∂ 2 u ∂u ∂ 2 u ∂u ∂ 2 u ∂ 3 u ∂u ∂ 2 u
− 18u3 + 3u2 3 − 2 + 6u 2 − − =0
∂x ∂x ∂x ∂t ∂x ∂x ∂x2 ∂x3 ∂x ∂x∂t
par suite,
2 ! 2 !
∂ 1 ∂u ∂ 9 ∂2 1 ∂u ∂u ∂u
u3 + + − u4 + 3u2 2 − − =0 (2.9)
∂t 2 ∂x ∂x 2 ∂x 2 ∂x ∂x ∂t
Un système est dit Hamiltonien, si son évolution peut être décrite par un ensemble
d’équations de Hamilton.
Définition 6. Soit H une fonction réelle C ∞ sur V. On lui associe le champ de vecteurs
XH , dit champ de vecteurs de Hamiltonien H. On appelle alors système Hamiltonien, tout
système défini par une relation de la forme
ẋ(t) = XH x(t) .
Définition 7. Soient f, g deux fonctions sur une variété symplectique V à valeurs réelles.
Le crochet de Poisson du couple (f,g), noté {f, g} est la fonction définie par :
Pour montrer que l’équation de KDV est un système Hamiltonien, nous l’écrivons sous
la forme,
du
= {u(x), H}
dt
En réécrivant l’équation de KDV, on a
!
du d d2 u
= −3u2 + 2
dt dx dx
!
du δu d d2 u
= −3u2 + 2
dt δu(x) dx dx
du δu d δH
=
dt δu(x) dx δu(x)
δH d2 u
où, = −3u2 + 2
δu(x) dx
et donc,
du d δH
=
dt dx δu(x)
On obtient comme un Hamiltonien :
2 !
1 du
Z
H[u] = −u3 + dx
2 dx
ainsi, on a pu écrire l’équation KDV sous la forme :
du d δH
=
dt dx δu(x)
c’est à dire,
d δH
{u(t, x), H} =
dx δu(x)
δH
Z
{u(t, x), H} = dy {u(t, x), u(t, y)}
δu(x)
δH
Z
dy {u(t, x), u(t, y)}, détermine le crochet de P oisson f ondamental
δu(x)
dans le cas continu [12] :
Ainsi, l’équation KDV est un système Hamiltonien.
Alors, Z t
ϕ(t) ≤ C exp λ(s)ds , ∀t ∈]t0 , t1 [ (2.13)
t0
Démonstration. On suppose C > 0. On définit les fonctions suivantes,
Z t Z t
f (t) = C + ϕ(s) λ(s)ds et g(t) = Cexp λ(s)ds . (2.14)
t0 t0
On veut montrer que si ϕ(t) ≤ f (t) alors f (t) ≤ g(t) pour tout t ≥ t0 .
On note que g(t) > 0 (par hypothèse C > 0 et ϕ, λ ≥ 0) et en plus f (t0 ) = g(t0 ).
Donc il suffit de démontrer que
d f (t) f 0 (t)g(t) − g 0 (t)f (t)
= ≤0 (2.15)
dt g(t) g(t)2
On a
f 0 (t) = ϕ(t) λ(t) ≤ f (t) λ(t) (2.16)
1
Z Z h i
( w2 (t, x))t − 3u(t, x) (w2 (t, x))x dx+ 6w2 (t, x)vx (t, x) + w(t, x) wxxx (t, x) dx = 0
R 2 R
(2.22)
or, Z h i+A Z
2
w(t, x) wxxx (t, x) dx = w(w )x − wx (t, x) wxx (t, x) dx (2.23)
R −A R
et comme w et wxx tendent vers 0 quand x tend vers ±∞ , pour A → ∞ on a :
+A
1 1
Z Z
w(t, x) wxxx (t, x) dx = − ( wx2 )x (t, x)dx = −( wx2 ) =0 (2.24)
R R 2 2 −A
Comme on a supposé que u était majorée par une fonction ne dépendant que de x et
intégrable sur R, on peut appliquer le théorème de convergence dominée, et :
∂ 2 ∂
Z Z
w (t, x)dx = w2 (t, x)dx (2.27)
R ∂t ∂t R
ainsi,
∂ 1 1
Z Z
( w2 (t, x))dx + vx (t, x) − ux (t, x) w2 (t, x)dx = 0 (2.28)
∂t R 2 R 2
en notant ,
1
Z
E(t) = w2 (t, x) dx et m = sup(t,x)∈R2 |2vx (t, x) − ux (t, x)| < +∞ (2.29)
2 R
on a
dE(t)
≤ mE(t)
dt
et on obtient l’inégalité :
0 ≤ E(t) ≤ E(0)emt (2.30)
⇒
1 c
((Uξ )2 )ξ = (U 3 )ξ + (U 2 )ξ + Uξ A (2.36)
2 2
puis en intégrant, on obtient,
(Uξ )2 = 2U 3 + cU 2 + 2U A + B (2.37)
p
on a, Uξ = 2U 3 + cU 2 + 2U A + B (2.38)
Z U ξ
dU
Z
et, √ =± dξ (2.39)
U0 2U 3 + cU 2 + 2U A + B ξ0
Proposition 2. [10] Pour tout c > 0, l’équation de KDV a un unique soliton se propageant
à la vitesse c et disparaissant quand x tend vers ±∞ .
On intègre à nouveau. on a :
1 1
Démonstration. En effet si U est une solution de l’équation KDV et w 7−→ 3 U (t, − 3 x) .
Alors on a :
1 1 2
wt − 6wwx + wxxx = 3 Ut − 6 3 U Ux + − 3 Uxxx (2.45)
1
wt − 6wwx + wxxx = ( Ut − 6U Ux + Uxxx ) = 0
3 (2.46)
wt − 6wwx + wxxx = 0 (2.47)
Donc w est bien solution de KDV et si x 7−→ s(x) est un soliton de l’équation de KDV,
1
x 7−→ s(− 3 x) est un soliton de KDV On remarque donc que la transformation apporté
par la perturbation ne dénature pas la solution U de l’équation de KDV. Celle-ci garde
ses propriétés.
Théorème 3 (Stabilité du soliton[16]). Pour tout > 0, il existe δ > 0 tel que k u(0) −
s kH1 ≤ δ alors ∀ t ≥ 0, il existe x(t) ∈ R tel que k u(t, . + x(t)) − s kH1 ≤ 0.
De plus limt→+∞ dx
dt (t) = c+
Ce résultat signifie que la fonction u(t, x + x(t)) non seulement reste proche de s pour
tout temps, comme indiqué par le résultat de stabilité H1 , mais de plus converge vers sc+
lorsque t → +∞, où c+ est proche de 1.
∂t U(S) − 6 U(S) ∂x U(S) + ∂x3 U(S) = ∂t (U(c1 ) + U(c2 ) ) − 6 (U(c1 ) + U(c2 ) )∂x (U(c1 ) + U(c2 ) )
+ ∂x3 (U(c1 ) + U(c2 ) )
= −6 U(c1 ) ∂x U(c2 ) + U(c2 ) ∂x U(c1 )
3
3c1 (c2 ) 2 sinh(X1 )
=
2 cosh (X1 )cosh3 (X2 )
2
3
3c2 (c1 ) 2 sinh(X2 )
+
2 cosh2 (X2 )cosh3 (X1 )
√ √
3c1 c2 c1 sinh(X1 ) c2 sinh(X2 )
= +
2cosh2 (X1 )cosh2 (X2 ) cosh(X2 ) cosh(X1 )
Ce résultat tend vers zéro quand X1 ou X2 tend vers l’infini. Donc la superposition de
deux solitons est une solution quand les deux solitons sont bien séparés tel que partout
soit X1 soit X2 est large.
L’existence de cette solution permet d’expliquer la cohabitation de plusieurs solitons ; mieux,
cela signifie que ceux-ci peuvent interférer sans qu’il n’y ait de perturbation apparente.
L’équation de Korteweg-de Vries étant non linéaire, il est hors de question de présenter des
solutions à plusieurs solitons comme combinaison des solutions à un soliton que nous avons
présentées.
Ce théorème stipule que l’on peut avoir des solutions exactes à l’équation de Korteweg-
de Vries, qui dans la limite t → ±∞ se présentent sous la forme de plusieurs solitons
largement séparés et se déplaçant chacun avec sa propre vitesse.
Donc pour une condition initiale u(t = −∞; x) formée de deux vagues s1 (x) et s2 (x) assez
éloignées pour que leurs queues ne se chevauchent pas et telle que si c1 > c2 , la vague 1 soit
plus loin que la vague 2. Ces deux vagues vont se rapprocher l’une de l’autre, interagir, puis
finalement se séparer. Cette action n’a pas grande influence sur ces vagues. Elles échangent
juste leurs places (à une phase près).
Si donc on considère la contribution qui mélange deux solitons avec des vitesses
différentes√ c1 et c2 dans le terme non linéaire −6uux et qui est telle que U(S) = U(c1 ) + U(c2 )
c
et Xi = 2 i (x − ci − xi ) avec i ∈ {1, 2} alors la superposition de ces solitons est encore
solution de l’équation de Korteweg-de Vries [13].
en premier lieu, l’équation d’advection non linéaire : ut + f (u)x = 0 avec f (u) = −3u2 ,
puis le terme dispersif uxxx . On implémentera ensuite en matlab.
Notre objectif est de résoudre le problème de Cauchy, qui consiste à trouver une fonction
u(x, t) telle que l’on ait :
∂u − ∂ f (u) + ∂ 3 u3 = 0, ∀ (t, x) ∈ [0, T ] × R
∂t ∂x ∂x
(2.49)
u(t = 0, x) = u (x),
0 ∀ x∈R
Pour cela considérons un pas d’espace h = ∆x > 0 et un pas de temps k = ∆t > 0. Soit
donc M (tn , xj ) = M (n∆t, j∆x) un point du plan avec n ∈ N et j ∈ Z . On veut approcher
une solution régulière u de l’équation KDV par une solution approchée unj = u(tn , xj ).
On a :
u(tn+1 , xj ) = u(tn + ∆t, xj ) = un+1
j
(2.50)
u(t , x n
n j+1 ) = u(tn , xj + ∆x) = uj+1
∂u un+1
j − ujn−1
ut = =
∂t 2∆t
puis en posant w(t, x) = u2 (t, x) on a f (u) = −3w et f (u)x = −3wx
f (unj+1 ) − f (unj−1 ) 3 n n 3
f (u)x = ≈− (wj+1 − wj−1 )=− ((un )2 − (unj−1 )2 )
∆x 2∆x 2∆x j+1
Nous obtenons alors le schéma numérique suivant pour l’équation ci dessus.
∆t
un+1
j = un−1
j −2 (f (unj+1 ) − f (unj−1 )) (2.58)
∆x
Par suite, on approche le terme restant uxxx . Par la formule en série d’ordre 3 de Taylor
on a
∂u ∆x3 ∂ 3 u
2 unj−1 − unj+1 = −4∆x −2
∂x 3 ∂x3
∂u ∆x3 ∂ 3 u
et unj+2 − unj−2 = 4 ∆x +8 alors,
∂x 3 ∂x3
∂u ∆x3 ∂ 3 u ∂u ∆x3 ∂ 3 u
unj+2 − unj−2 +2 unj−1 − unj+1 = − 4∆x −2 + 4∆x +8
∂x 3 ∂x3 ∂x 3 ∂x3
∆x3 ∂ 3 u ∆x3 ∂ 3 u
unj+2 − unj−2 +2 unj−1 − unj+1 = 8 − 2
3 ∂x3 3 ∂x3
3
∂ u
unj+2 − unj−2 + 2 unj−1 − unj+1 = 2 ∆x3 .
∂x3
un+1
j − un−1
j f (unj+1 ) − f (unj−1 ) unj+2 − 2unj+1 + 2unj−1 − unj−2
− + =0
2∆t ∆x 2∆x3
d’où l’on obtient le schéma,
∆t ∆t n
un+1 = un−1 +2 (f (unj+1 ) − f (unj−1 )) − (u − 2unj+1 + 2unj−1 − unj−2 ) (2.60)
j j
∆x ∆x3 j+2
1
de même on peut écrire uxxx = (∆x)3
M u,
un1
0 −2 1 0 ... 0 ..
.
2 0 −2 1 . . . 0
n
uj−1
−1 2 0 −2 . . . 0
1 n
uxxx = uj
3 0 −1 2 0 ... 1
(∆x)
n
..
.. .. .. .. uj+1
. . . . . −2
.
.
.
0 0 . . . −1 2 0
unN
un+1 un−1 f (un1 ) un
1 1 1
.. .. .. ..
. . . .
n+1
n−1
∆t ∆t
D f (unj )
n
P uis uj = uj +2 − M uj (2.61)
(∆x)3
..
..
∆x
.. ..
. . . .
un+1
N un−1
N f (unN ) unN
Définition 9. D’une manière générale un schéma aux différences finies est défini, pour
tous les indices possibles n,j, par la formule
F∆t,∆x ({un+m
j+k }m− ≤m≤m+ , k− ≤k≤k+ ) =0
Ce schéma est dit consistant avec l’équation aux dérivées partielles F (u) = 0, si, pour toute
solution u(t,x) suffisamment régulière de cette équation, l’erreur de troncature du schéma,
définie par
F∆t,∆x ({u(t + m∆t, x + k∆x)}m− ≤m≤m+ , k− ≤k≤k+ ),
tend vers zéro, uniformément par rapport à (t,x), lorsque ∆t et ∆x tendent vers zéro
indépendamment.
puis
∂3v 1
(tn , xj ) = [v(t, x + 2∆x) − 2v(t, x + ∆x) + 2v(t, x − ∆x) − v(t, x − 2∆x)]
∂x3 2∆x
en additionnant cela donne,
Ainsi définie un (x) ∈ L2 (0, 1) et donc par analyse de Fourrier peut se décomposer en
une somme de fonction de L2 (0, 1)
X
un (x) = ûn exp(2iπkx)
k∈Z
avec Z 1
n
û (k) = un exp(−2iπkx)
0
et la formule de Plancherel Z 1 X
|un |2 = |ûn |2
0 k∈Z
N
X 1
n
k u kp = ( ∆x | unj |p ) p , pour 1 ≤ j ≤ N
j=1
Définition 10. Un schéma aux différences finies est dit stable pour la norme ci-dessus
s’il existe une constante C > 0 indépendante de ∆t et ∆x ( lorsque ces valeurs tendent
vers zéro) telle que,
k un k ≤ C k u0 k pour tout n ≥ 0,
Définition 11. Soit M une matrice dans Mn (C). On appelle rayon spectral de M et on
note ρ(M ), le maximum des modules des valeurs propres de M.
La condition de stabilité que nous utilisons ici est celle de Von Neumann, qui stipule
que pour tout mode de Fourier k ∈ Z, le rayon spectral de la matrice d’amplification A(k)
noté ρ(A(k)), doit satisfaire la condition : ρA((k)) ≤ 1.
Lemme 4. Le schéma aux différences finies (2.60) est stable en norme L2 sous la condition
∆x 2
+ ≤ 6 | umax |
∆t ∆x3
Démonstration. On réécrit le schéma (2.60) sous la forme suivante,
3∆t n ∆t n
un+1 = un−1 + ((uj+1 + unj−1 )(unj+1 − unj−1 ) − (u − 2unj+1 + 2unj−1 − unj−2 )
j j
∆x ∆x3 j+2
On choisie de remplacer la formule de la moyenne à deux points 12 (unj+1 + unj−1 ) par | umax |.
Puis par application de la transformée de Fourier au reste, il vient
3∆t
ûn+1 (k) = ûn−1 (k) + | umax | ûn (k)(exp(2πik∆x) − exp(2πik∆x))
∆x
∆t n
− û (k) (exp(4πik∆x) − 2 exp(2πik∆x) + 2 exp(−2πik∆x) − exp(−4πik∆x))
∆x3
3∆t ∆t
n+1 n−1 n 3
û (k) = û (k) + 4 i û (k) | umax | sin(2πk∆x) − sin(2πk∆x)sin (πk∆x)
∆x ∆x3
∆t 1
n+1 n−1 n 3
û (k) = û (k) + 4 i û (k) sin(2πk∆x) 3 | umax | − sin (πk∆x)
∆x ∆x3
Posons
!
n ûn (k)
Û (k) = alors, on peut écrire Û n+1 (k) = A(k) Û n (k).
ûn−1 (k)
où h i
∆t 1 3
4i ∆x sin(2πk∆x) 3 | umax | − ∆x 3 sin (πk∆x) 1
A(k) =
1 0
et donc
Û n+1 (k) = An (k) Û 1 (k).
Où tr[A(k)] est la trace de la matrice A(k) et det(A(k)) est son déterminant. On est amené
à chercher les racines du polynôme P. Le discriminant de P est donné par,
∆t 1
∆ = [tr(A(k)]2 − 4 det(A(k)) = 4 i sin(2πk∆x) 3 | umax | − sin3 (πk∆x) + 4
∆x ∆x3
2
∆t 1
4i [ 3 | umax | − ] +4 ≤ 0
∆x ∆x3
2
∆t 2 1
−16( ) 3 | umax | − ] +4 ≤ 0
∆x ∆x3
2
1 1 ∆x 2
3 | umax | − ] ≥ ( )
∆x3 4 ∆t
1 ∆x 1
3 | umax | ≥ ( )+
2 ∆t ∆x3
1 ∆x 1
( )+ ≤ 3 | umax |
2 ∆t ∆x3
∆x 2
+ ≤ 6 | umax |
∆t ∆x3
Définition 13. Soit x = x(t) une fonction de t et soit ẋ(t) = f (x(t)) une équation
différentielle. On peut avoir trois types de solutions x(t) :
(a) Si x(t) ≡ x pour tout t c’est à dire x(t) est constante , alors x est appelé point
d’équilibre.
(b) Si x(T ) = x pour un certain T > 0 et x(t) 6= x pour tout t ∈ (0,T) alors x est
appelé point périodique et T la période .
Il faut remarquer que tous les autres points sur l’orbite sont périodiques de période
T.
Le mouvement décrit ainsi une oscillation périodique infinie.
(c) Si la fonction x(t) est injective, alors l’orbite ne s’intersecte jamais avec elle même.
Si y est une autre solution du problème de Cauchy ci-dessus, elle coïncide avec x
sur un intervalle d’intérieur non vide inclus dans [t0 − T, t0 + T ] .
Si de plus f est de classe C r , r ≥ 1 , alors x est de classe C r+1 .
Étant donné une équation différentielle du premier ordre sous forme normale x0 = f (t, x),
pour (t, x(t)) ∈ U , et un point (t0 ; x0 ) ∈ U , le problème de Cauchy correspondant est la
recherche des solutions x telles que x(t0 ) = x0
Soit la fonction définie par :
F : R × R2 → R2
(t, x, y) 7−→ (αx − βxy , γxy − δy), α, β, γ, δ ∈ R∗+
F est une fonction polynômiale en ces coordonnées car chaque composante de F est une
fonction polynôme de (x, y).
On peut donc déduire que F est au moins de classe C 1 sur R3
Alors d’après le théorème de Cauchy-Lipschitz , on est assuré que pour toute condition
initiale (t0 , x0 , y0 ) le problème de Cauchy
(ẋ(t), ẏ(t)) = F (t, x(t), y(t))
(2.65)
(x(t ), y(t )) = (x , y )
0 0 0 0
ẏ = −δy, (2.67)
avec la donnée initiale y(0) = y0 , non nulle. Cette équation admet une unique solution qui
est
y(t) = y0 e−δt (2.68)
Conséquence
On appelle point d’équilibre, une solution constante (x∗ , y ∗ ) = (x(t), y(t)) qui vérifie :
ẋ∗ = f (x∗ , y ∗ ) = 0
(2.71)
ẏ ∗ = g(x∗ , y ∗ ) = 0
Proposition 4. Les points (x∗ , y ∗ ) = (0, 0) et (x∗ , y ∗ ) = ( γδ , αβ ) sont les seuls points
d’équilibre du système de Lotka-Volterra. Le premier point d’équilibre est un point selle et
le second est un centre.
Démonstration. Ici rechercher les points d’équilibres revient donc à résoudre le système
d’équation suivant :
dx(t) = 0
dt
dy(t) = 0
dt
x(t) (α − βy(t)) = 0
⇒
−y(t) (δ − γx(t)) = 0
cela donne x(t) = 0 ou (α − βy(t)) = 0 et y(t) = 0 ou (δ − γx(t)) = 0
c0 est à dire x(t) = 0 ou βy(t) = α et y(t) = 0 ou γx(t) = δ
α δ
soit x(t) = 0 ou y(t) = et y(t) = 0 ou x(t) =
β γ
On obtient deux couples solutions qui correspondent aux deux états d’équilibre :
Ce sont les couples (0,0) et ( γδ , αβ )
Théorème 8. Le système (2.70) est asymptotiquement stable si, et seulement si toutes les
valeurs propres λk de la matrice Jacobienne jac vérifient :
Définition 15. On dit qu’un système différentielle autonome dans R2 est Hamiltonien,
s’il existe H : R2 → R tel que
ẋ(t) = ∂H (x(t), y(t))
∂y
(2.72)
ẏ(t) = − ∂H (x(t), y(t))
∂x
La fonction H(.,.) est l’Hamiltonien du système (2.72) : C’est une intégrale première de
ce système.
On cherche à expliciter cette intégrale première. Alors il faudra avoir,
H : R2 −→ R
∀ x, y ∈ R+
H(x(t), y(t)) = cste.
et on calcule en posant,
ẋ x(α − βy)
=
ẏ y(−δ + γx)
puis par séparation des variables on obtient :
ẋ(−δ + γx) ẏ(α − βy)
=
x y
−δ ẋ αẏ
+ γ ẋ = − β ẏ
x y
on intègre et cela nous donne :
posons donc
H(x(t), y(t)) = −δln(x) + γx − αln(y) + βy
⇒
δ
!
0
Hess H(x(t), y(t)) = x2 ,
α
0 y2
γ2
!
δ α 0
Hess H( , ) = δ
γ β β2
0 α
1 ∂ 2 H(x∗ , y ∗ ) 1 ∂ 2 H(x∗ , y ∗ )
H(x(t), y(t)) = H(x∗ , y ∗ ) + (x − x ∗ 2
) + (y − y ∗ )2 + o(h)2
2 ∂x2 2 ∂y 2
⇒
1 ∂ 2 H(x∗ , y ∗ ) 1 ∂ 2 H(x∗ , y ∗ )
H(x(t), y(t)) − H(x∗ , y ∗ ) = (x − x ∗ 2
) + (y − y ∗ )2 + o(h)2
2 ∂x2 2 ∂y 2
donc
H(x(t), y(t)) − H(x∗ , y ∗ ) > 0 ∀ t.
On peut dire que (x∗ , y ∗ ) = ( γδ , αβ ) est un minimum, il en résulte que les trajectoires
sont fermées autour des points d’équilibre, d’où la conservation des centres.
Démonstration. En effet, on a vu que les trajectoires sont des courbes fermées autour des
points d’équilibres.
L’intégrale première est constante , H(x(t), y(t)) = k, où k est une constante.
◦ ◦
z}|{ z}|{
Ce sont des ensembles de la forme (x, y) ∈ R : H(x, y) = k , où R2 est
2
l’intérieur de R2 .
Ainsi les solutions doivent rester dans cet ensemble ; elles retournent donc à leur point de
départ.
Les densités des prédateurs et des proies oscillent avec une certaine période T.
L’amplitude et la fréquence de l’oscillation ne dépendent que des conditions initiales.
La moyenne des densités par rapport au temps reste constante et à l’équilibre, correspond
à la valeur suivante :
Partant de l’équation du départ
dx(t) = x(t) (α − βy(t))
dt
α, β, γ, δ ∈ R∗+
dy(t) = −y(t) (δ − γx(t))
dt
⇒
ẋ(t) = x(t) (α − βy(t))
α, β, γ, δ ∈ R∗+ .
ẏ(t) = −y(t) (δ − γx(t))
on obtient,
ẋ(t) = (α − βy(t)) (a)
x(t)
ẏ(t) = (−δ + γx(t)) (b)
y(t)
de (a) on a :
Z T Z T
ẋ(t) d
= (α − βy(t)) ⇒ ln(x(t)) dt = (α − βy(t)) dt
x(t) 0 dt 0
Z T
[ln(x(T )) − ln(x(0))] = αT − β y(t) dt = 0 car x(T ) = x(0)
0
Z T
1 α
alors, y(t) dt =
T 0 β
puis de façon analogue partant de (b)
ẏ(t)
= (−δ + γx(t))
y(t)
on obtient que : Z T
1 δ
x(t) dt =
T 0 γ
Notons par x̄ et ȳ respectivement, la densité moyenne des proies et des prédateurs.
Alors on a : (x̄, ȳ) = ( γδ , αβ ).
dx(t) = x(t) (α − βy(t)) + λ x(t) h(x(t), y(t))
dt
α, β, γ, δ, λ, µ ∈ R∗+ (2.73)
dy(t) = −y(t) (δ − γx(t)) + µ y(t) g(x(t), y(t))
dt
• soit autant d’influence sur les deux populations, et dans ce cas λ = µ la pêche
élimine la même quantité de proies et de prédateurs.
• Soit des effets différents et dans ce cas :
Soit λ > µ la pêche élimine une grande proportion de proies que de prédateurs.
Soit λ < µ la pêche élimine une grande proportion de prédateurs que de proies.
• Soit ne pas avoir de l’influence sur l’une ou l’autre des deux populations et dans cas
soit λ = 0 ou µ = 0 la pêche s’intéresse exclusivement à une seule espèce.
On obtient donc , pour h(x(t), y(t)) = g(x(t), y(t)) = 1 l’équation,
dx(t) = x(t) (α − βy(t)) − λx(t)
dt
α, β, γ, δ, λ, µ ∈ R∗+ (2.74)
dy(t) = −y(t) (δ − γx(t)) − µy(t)
dt
⇒
ẋ = (α − λ)x − βxy
α, β, γ, δ, λ, µ ∈ R∗+ (2.76)
ẏ = −(δ + µ)y + γxy
⇒
ẋ = ax − bxy
où a, b, c, d ∈ R∗+ (2.77)
ẏ = −cy + dxy
a=α−λ
b = β
avec où a, b, c, d ∈ R∗+ (2.78)
c=δ+µ
d = γ
Ainsi on obtient les équations de Lotka-Volterra mais avec des coefficients différents.
Les nouveaux états d’équilibre sont donc les suivants :
(x∗ , y ∗ )1 = (0, 0) et (x∗ , y ∗ )2 = ( dc , ab )
On voit qu’on ré-effectuera les mêmes calcules avec les nouvelles valeurs mais au niveau de
la moyenne on note un changement.
Si on note X, (respectivement Y ) le nombre moyen de proies (respectivement de
prédateurs), on obtient :
n
c δ+µ δ µ µ (2.79)
X= d = γ et donc X= γ + γ ⇒ X =x+ γ
n
a α−λ α α α (2.80)
Y = b = β et donc Y = β − β ⇒ Y =y− β
On remarque donc que nombre moyen de proies a augmenté, tandis que le nombre
moyen de prédateurs diminué. Ainsi donc les proies ont été favorisées par l’action de la
pêche au détriment des prédateurs.
Par ailleurs , pour h(x(t), y(t)) = x(t) et g(x(t), y(t)) = y(t) l’on obtient l’équation
suivante :
dx(t) = x(t) (α − βy(t)) − λ x2 (t)
dt
α, β, γ, δ, λ, µ ∈ R∗+ (2.81)
dy(t) = −y(t) (δ − γx(t)) − µ y 2 (t)
dt
d2 Y
+ [a − 2q cos(2t)]Y = 0, où a, q ∈ R (2.83)
dt2
Que l’on peut mettre également sous la forme
Ÿ + [a − 2q cos(2t)]Y = 0, où a, q ∈ R (2.84)
Nous utiliserons cette dernière forme dans la suite, mais en cas d’ambiguïté on fera appelle
à la forme (2.83).
On rappelle que, l’équation de Mathieu décrit les vibrations d’une membrane elliptique
(par exemple un tambour).
On fait appel à la théorie de Floquet qui étudie les équations de type Ẋ(t) = A(t) X(t),
avec des conditions sur A(t), pour déterminer la solution de l’équation (2.84).
Théorème 10. [7] Soit A : R −→ Mn (R) une application continue et T-périodique. Alors
il existe Q : R −→ GLn (R) une application continue et T-périodique et une matrice
constante Φ telles que les solutions de l’équation Ẋ(t) = A(t)X(t) sont des fonctions
X(t) = Q(t) e(t Φ) X0 où X0 est un vecteur de Rn .
Démonstration. On a :
dX
Ẋ(t) = A(t)X(t) ⇒ = A(t)X(t)
dt
dX
⇒ = A(t)dt
X
Z t
⇒ ln(X) − ln(X(0)) = A(s)ds
0
Rt
A(s)ds
⇒ X = X(0) e 0
R t+T
A(s)ds
⇒ X(t + T ) = X(0) e 0
Rt R t+T
A(s)ds + A(s)ds)
⇒ X(t + T ) = X(0) e( 0 t
RT Rt
A(s)ds A(s)ds
⇒ X(t + T ) = X(0) (e 0 )(e 0 )
⇒ X(t + T ) = CX(t)
RT
où C = e 0 A(s)ds , et donc , C = eΦT .
Soit Q(t) = X(t)e−Φt alors on a :
Théorème 12. [17] Toute base de solutions X du système Ẋ(t) = A(t)X(t) peut se
représentée sous la forme :
X(t) = Q(t). etΦ avec t ∈ R et Q ∈ Mn (R),
où Q ∈ C 1 (R, Mn (R)) et Q est inversible, périodique, c’est à dire,
det(Q) 6= 0 et Q(t + T ) = Q(t), avec T > 0.
Ẋ(t) = A(t)X(t)
X(t + T ) = X(t)C
⇒ X(T ) = X(0)C
⇒ C = X −1 (0)X(T );
or
RT
A(s)ds
⇒ X(T ) = X(0)e 0
⇒ X(T ) = X(0)eQT ;
donc
⇒ eQT = X −1 (0)X(T ) = C
Définition 16. [17] On appelle multiplicateurs de Floquet, les valeurs propres de la matrice
C.
Remarque 3. Si X est une base de solutions de (2.85), et si X1 est une autre solution,
alors on a :
et donc
X1 (t + T ) = X1 (t)C1 , t∈R
puis
C1 = X1−1 (0) X1 = P −1
X −1
(0) X(T ) P =P −1
X −1
(0) X(T ) P = P −1 CP
Les nombres complexes µi , (i = 1...n) valeurs propres des matrices Ci , sont appelés,
les multiplicateurs de Floquet de l’équation périodique Ẋ = A(t)X, et dépendent du
choix de la matrice A(t).
Théorème 13. [17] Le système (2.85), admet une solution non triviale, telle que :
X(t + T ) = µX(t)
Démonstration. Si X est une base de solutions, c’est à dire, X est la matrice fondamentale
de (2.85) ;
alors la solution s’écrit : X = X, avec = Cste
Donc
X(t + T ) = X(t + T )
= X(t)C
= µX(t), T héorème 13
= µX(t)
Par ailleurs,
• Soit X, la base de solutions de (2.85) qui satisfait X(0) = In , avec e(QT ) = X(T ).
Les multiplicateurs de (2.85) sont les valeurs propres de X(T )
• Dans le système périodique, on a plusieurs solutions, il suffit de trouver la matrice
fondamentale X et les autres solutions sont des combinaisons linéaire de X
• Pour que les solutions de l’équation (2.85) soient stables, il faut et il suffit que :
|µj | ≤ 1 ; ∀ j ∈ N.
• Pour que les solutions de (2.85) soient asymptotiquement stable, il faut et il suffit
que :
|µj | < 1 ; ∀j ∈ N ; c’est à dire, X(t) −→ 0, quand t −→ ∞ ⇐⇒ |µj | < 1
Ÿ + [a − 2q cos(2t)] Y = 0, où a , q ∈ R,
L’équation de Mathieu, que l’on peut réécrire sous la forme d’un système différentiel à
coefficients périodique ; puis sous la forme d’une équation différentielle du premier ordre,
où les coefficients sont des matrices réelles d’ordre 2. Pour cela nous posons :
Ẏ = Z ⇒ Ÿ = Ż et donc (2.84) devient : Ż + [a − 2q cos(2t)] Y = 0 ⇒ Ż =
[2q cos(2t) − a] Y
Posons par la suite, X = YZ ⇒ Ẋ = ẎŻ .
!
0 1
et posons enf in, A(t) = , avec Γ = (2q cos(2t) − a)
Γ 0
soit,
! ! !
Ẏ 0 1 Y
= (2.87)
Ż Γ 0 Z
et donc,
Ẋ(t) = A(t)X(t) (2.88)
On remarque donc que A(t + π) = A(t) et la fonction t 7−→ (2q cos(2t) − a) étant
continue, l’application définie par A : R −→ Mn (R) est continue, et π-périodique.
Alors par application du Théorème 10, l’équation (2.88) admet au moins une solution. Et
par conséquent, il existe des solutions à l’équation (2.84).
Lemme 7. On peut expliciter la matrice B(t), cela permet d’obtenir toutes les solutions
de l’équation différentielle (2.88). B est donc une inconnue qui vérifie le système suivant :
Ḃ(t) = A(t)B(t)
(2.89)
B(0) = I
Démonstration. En effet,
Ḃ(t)x = A(t)B(t)x;
Lemme 8. Soient A et B des matrices (n × n), pour tout système de la forme (2.89),
on a :
Rt
trace(A(s))ds
det(B(t)) = |B(t)| = e 0 , (2.92)
Cette ligne est donc une combinaison linéaire des lignes de B. Or dans un déterminant,
on peut remplacer une ligne par cette même ligne à laquelle on ajoute une combinaison
donc B(t) B(T ) x est solution de l’équation (2.88) de condition initiale B(T) x.
Il reste à montrer que B(t + T )x est également solution ; avec la même condition initiale
.
d
(B(t + T ) x ) = Ḃ(t + T ) x = A(t + T ) B(t + T ) x
dt
car B est solution de Ḃ(t) = A(t) B(t). De plus la matrice B est périodique de période
T.
On a finalement :
d
( B(t + T ) x) = A(t) B(t + T ) x
dt
Démonstration. En effet on a :
!
0 1
A(t) = .
Γ 0
Donc trace A = 0
et RT
trace(A(s))ds
|B(T )| = e 0 =1 (2.93)
Ainsi, si ces valeurs propres sont réelles, l’une d’elle en valeur absolue est supérieure à 1.
Et donc avec B(t + T ) = B(t) × B(T ) et une condition initiale prise dans la direction du
vecteur propre associé à cette valeur propre, la solution tendra vers l’infini.
+∞ +∞
u(t) = A0u C2n,u cos(ß2u + 2n)t + Bu0
X X
C2n,u sin(ß2u + 2n)t (2.99)
n=−∞ n=−∞
Ainsi donc si ß1u = 6 0, la solution de l’équation (2.84) est instable sinon elle est
stable, d’après le Théorème 14.
(2.84) et l’existence des solutions périodiques dépendent donc de la valeur de φ(a, q).
• Si | φ |> 2, les multiplicateurs de Floquet sont des réels et sont tous différents l’un
de l’autre. Il résulte que soit 0 < µ1 < 1, µ2 > 1 ; soit −1 < µ1 < 0 et µ2 < −1.
Il n’existe donc pas de solution périodique et toutes les solutions sont instables
d’après le Théorème 14.
Les régions φ(a, q) > 2, et φ(a, q) < −2 sont appelées régions d’instabilité dans
l’espace des paramètres a et q.
• Si −2 < φ < 2, les multiplicateurs de Floquet sont des nombres complexes conjugués.
µ1 = µ¯2 avec |µ1 | = |µ2 | = 1 ; µ1 = eiΦ puis µ2 = e−iΦ avec 0 < Φ < π. toujours
en vertu du Théorème 14.
La région −2 < φ < 2, dans l’espace des paramètres a et q, est donc une région de
stabilité.
• Si φ = 2 on a µ1 = µ2 = 1 alors toutes les solutions sont périodiques de période π
et le système est stable.
• Si φ = −2, on a µ1 = µ2 = −1 le système est donc stable.
. Il faut noter que lorsque les paramètres a et q sont donnés de façon indépendante. (par
exemple dans le cas de l’oscillateur paramétrique), alors la solution générale peut être
périodique ou pas, stable ou pas selon les valeurs correspondantes.
puis en développant,
d +∞
X +∞
X
i k Ck eikt + [a − 2q cos(2t)] Ck eikt = 0, où a, q ∈ R
dt k=−∞ k=−∞
+∞
X +∞
X
−k 2 Ck eikt + [a − 2q cos(2t)] Ck eikt = 0, où a, q ∈ R
k=−∞ k=−∞
SIMULATION NUMÉRIQUE
DES ÉQUATIONS
FIGURE 1.a - soliton (solution exacte a) FIGURE 1.b - soliton (solution exacte b)
La figure 1.a et 1.b, représentent une même solution exacte de l’équation de KDV,
un soliton. Pour la figure 1.a on prend c = 10 et x0 = sech(10) et pour la figure 1.b, on
prend c = 2 et x0 = sech(10) pour représenter cette solution. Le programme est réalisé de
sorte qu’on puisse rentrer les valeurs à souhait. L’observation que nous avons faite est que
l’amplitude des vagues augmente avec la vitesse. Plus la vitesse du soliton est élevée plus
l’amplitude est élevée.
On représente les deux solitons avec les vitesses suivantes c1 = 3 × 252 pour le soliton de
plus grande amplitude et c2 = 3 × 162 pour l’autre. Les solitons de différentes amplitudes
se propagent à des célérités différentes. Par la forme de la décomposition en solitons
d’amplitudes décroissantes, les premiers solitons finiront par rattraper les derniers solitons.
Dans le cas dynamique de l’interaction entre deux solitons, on constate que l’amplitude des
solitons ne s’additionne pas. Mais au contraire l’amplitude du soliton le plus grand diminue
lorsqu’il chevauche le soliton plus petit, avant de retrouver peu après son amplitude initiale.
Les simulations effectuées dans cette partie se feront avec les valeurs suivantes : taux
de natalité des proies a = 3 ; taux de rencontre fatale proies / prédateurs b = 1 ; taux de
natalité prédateurs c = 1 taux de mortalité prédateurs d = 2 ; avec les conditions de départ
x0 = 3 et y0 = 1.5.
La figure 4 représente l’évolution de la population de proies et de prédateurs et le
portrait de phase en rouge. Sur la courbe du haut, en vert l’évolution de la population des
prédateurs et en bleu celle des proies. On a les remarques suivantes :
• Les amplitudes maximales sont constantes pour les deux populations.
• La période est identique pour les deux populations.
• Le déphasage entre les amplitudes des populations est constant.
Tous ces points relevés sont écologiquement irréalistes.
Le portrait de phase, tracé ici pour une seule solution, permet d’illustrer l’allure de la
variation relative des deux populations. Il s’agit de la courbe y2 = f (y1 ), c’est à dire la
population des prédateurs en fonction de celle des proies. On interprète biologiquement cela
comme suit : Les prédateurs prolifèrent lorsque les proies sont nombreuses mais ils finissent
par épuiser leurs ressources et déclinent. Lorsque la population prédatrice à suffisamment
diminuée, les proies en profitent pour se reproduire et leur population augmente à nouveau.
La courbe est fermée, ce qui laisse deviner la stabilité du système.
Quand au portrait de phase figure 5, il permet de voir que la stabilité dont nous avons
fait cas ci-dessus peut être rompue en cas de perturbation du système. Lorsqu’on prend
en compte certains éléments pour corriger le système. Par exemple la surpopulation (la
compétition entre les membres d’une même espèce) et/ou l’action de la pêche ( les facteurs
extérieurs ponctuels ). On voit donc que le comportement du système est très différent du
modèle initiale. En particulier, les solutions en question ne sont pas périodiques.
A partir donc de cette représentation, l’on peut voir les différentes valeurs de paramètres
(impact sur la membrane par exemple) du système qui produisent une vibration instable
(non uniforme en tout point x de la membrane) et quels autres qui mèneront à la stabilité.
Par conséquent, l’on peut ajuster en pratique les paramètres d’un système instable pour
obtenir un système stable.
Nous avons donc, pour différentes valeurs attribuées à a et q, cherché à voir le résultat
que l’équation produit dans le plan (a, q). On choisit y(0) = 10−3 comme condition initiale
et on fait varier les valeurs de a et q en fonction des différentes zones de stabilité.
On retrouve bien l’instabilité des solutions de l’équation de Mathieu pour les valeurs
des paramètres (a, q) = (3.5; 2.61), figure 8. L’allure de l’amplitude de vibration de la
membrane est apériodique et dans le portrait de phase on obtient une spirale répulsive.
Cela nous laisse entendre que l’équation a des solutions instables.
Pour les valeurs (a, q) = (0.5, 0.001) on obtient une solution stable de l’équation.
L’amplitude de vibration de la membrane est périodique et le portrait de phase présente
une courbe fermée. Le déplacement de la membrane est uniforme : la structure vibre
naturellement.
En effet, l’impact sur la membrane provoque sa vibration suivant différents modes.
Chaque mode de vibration donne à la membrane d’obtenir différentes fréquences propres
qui peuvent s’approcher plus ou moins bien d’une série harmonique.
[1] D. Andrei Polyanin, Handbook of linear partial differential equations for engineers
and scientists Chapman & Hall/CRC Press, Boca Raton, 2007
[4] W. Craig T.Kappeler W. Strauss, Gain of regularity for equations of KdV type.
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[8] J. Hofbauer V. Hutson and W. Jansen. Coexistence for systems governed by différence
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[9] M.D. Kruskal, R.M. Miura, C.S. Gardner et N.J. Zabusky, Korteweg-de Vries equation
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[10] C.E. Kenig, G. Ponce and L. Vega, Well-posedness and scattering results for the
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[11] Ahmed Lesfari. Etude des équations stationnaire de Schrdinger, intégrale de Gelfand-
Levitan et de Korteweg-de-Vries. Solitons et méthode de la diffusion inverse. Aequat.
Math. 85 (2013),243272.@ Springer Basel 2013.
A.1.1.1 programme 1
for ii = 1:j
xx(ii)= p*(x(ii)/pi-1);
end
%cond in
for i = 1:j
u1(i)= 2.*(sech(xx(i))).^2;
end
dt = h^3/(4+6*(h^2*max(u1)));
for i=1:j
u2(i)=2.*(sech(xx(i)-4.*dt)).^2;
end
temp = dt;
counteur = 0;
b2 = -dt/(h)*2;
v2 = dt/(h^3);
while temp<(T)
temp = temp + dt;
u(1)=u1(1) + b2*(u2(2) + u2(1) + u2(j))*(u2(2) - u2(j))
- v2 *(u2(3)-2*u2(2) + 2*u2(j)- u2(j-1));
u(2) = u1(2) + b2*(u2(3) + u2(2) + u2(1)) *(u2(3) - u2(1))
- v2 *(u2(4)-2*u2(3) + 2*u2(1) - u2(j));
u(j-1)=u1(j-1) + b2*(u2(j) + u2(j-1) + u2(j-2))*(u2(j) - u2(j-2))
- v2 *(u2(1) - 2*u2(j) + 2*u2(j-2)-u2(j-3));
u(j) = u1(j) + b2*(u2(1) + u2(j) + u2(j-1))*(u2(1) - u2(j-1))
- v2 *(u2(2) - 2*u2(1) + 2*u2(j-1)-u2(j-2));
for i = 3:j-2
u(i) = u1(i) + b2*(u2(i+1) + u2(i) + u2(i-1))*(u2(i+1) - u2(i-1))
- v2 *(u2(i+2) - 2*u2(i+1) + 2*u2(i-1)-u2(i-2));
end
conteur =conteur + 1;
u1 = u2;
u2 = u;
end
u_ans = 2.*(sech(xx - 4*time)).^2;
A.1.2.1 programme 1
% Initialisation
alpha=0;beta=0;
w1=sqrt(alpha+beta); w2=sqrt(alpha-beta);
pas=0.01;X_end=5;
%fonction
f1 = inline(’abs(2*cos(pi()*w1)*cos(pi()*w2)-(w1/w2+w2/w1)*sin(pi()*w1)
*sin(pi()*w2))’,’w1’,’w2’)
f2 = inline(’abs(2*cos(pi()*w1)-pi()*w1*sin(pi()*w1))’,’w1’,’w2’)
f3 = inline(’abs(2*cos(pi()*w1)*cosh(pi()*abs(w2))-
(w1/abs(w2)-abs(w2)/w1)*sin(pi()*w1)*sinh(pi()*abs(w2)))’,’w1’,’w2’)
% zones de trcé
for alpha=0:res:X_end
for beta=0:res:X_end
w1=sqrt(alpha+beta)+eps; %+eps pour ne pas diviser par 0
w2=sqrt(alpha-beta)+eps;
if alpha-beta>0
f1(w1,w2)
if f1(w1,w2)<2 k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/ \\pas))=[1];
else
k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/pas))=[0];
end
end
if alpha-beta==0
f2(w1,w2)
if f2(w1,w2)<2 k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/pas))=[1];
else k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/pas))=[0];
end
end
if alpha-beta<0
f3(w1,w2)
if f3(w1,w2)<2
k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/pas))=[1];
else k(round((alpha+pas)/pas),round((beta+pas)/pas))=[0];
end
end
end
end
alpha= 0:pas:X_end; beta= 0:pas:X_end;
%[X,Y] = meshgrid(beta,alpha);
surf(Y,X,k,’EdgeColor’,’none’,’LineStyle’,’none’);
XLABEL(’Alpha’);YLABEL(’Beta’)
function z=f(x,y)
z= (-c/2)*sech((sqrt(2)/4)*(y-2*x + x_0))*(-c/2)*
sech((sqrt(2)/4)*(y-2*x + x_0))
endfunction
printf(’Veuillez entrer les différentes valeurs’)
c=input("c (vitesse (pr)) =")
x_0=input("x_0 (valeur initiale (pr)) =")
x=linspace(-1,1,100);
y=linspace(-2,2,200);
z=feval(x,y,f)’;
clf
xtitle(’soliton’,’’,’’);
surf(x,y,z)
A.2.1.2 programme 2
clear
clc
N = 512;
x = (2*%pi/N)*(-N/2:N/2-1)’;
A = 25; B = 16;
u = 3*A^2*sech(.5*(A*(x+2))).^2+3*B^2*sech(.5*(B*(x+1))).^2;
xtitle(’collision de deux solitons’,’’,’’);
p = plot(x,u,’linewidth’,3);
A.2.2.2 programme 2
x0=3;y0=1.5;
y = ode ([x0;y0], t0, t, LotkaVolterra);
subplot(2,1,1);
plot2d (t, y (1, :), style = 2);
xtitle (’Evolution des populations’, ’Temps’, ’Population’);
plot2d (t, y (2, :), style = 3);
subplot(2,1,2);
plot2d(y(1,:),y(2,:), style = 5);
xtitle(’Portrait de phase’,’Proies’,’Prédateurs’);